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Seringue à usage médical La présente invention concerne les instruments destinés à injecter des liquides dans les tissus et est relative à une seringue à usage unique, c'est-à-dire ne pouvant servir qu'une fois.
Les seringues connues comprennent un corps de pompe muni, d'une part, d'une garde pose-doigts et, d'autre part, d'une buse porte-aiguille, et un ensemble mobile composé d'une tige poussoir et d'un piston d'étanchéité solidaire de ladite tige poussoir.
De par cette conception les actions de remplissage et d'injection peuvent être répétées autant de fois jusqu'à usure. Il en découle des risques de contamination par virus HIV à cause du réemploi.
La vente libre et la distribution gratuite de seringues n'apportent aucun résultat à la recrudescence des fléaux de la toxicomanie et du sida.
L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en créant une seringue fonctionnant de manière analogue aux seringues connues mais ne pouvant être employée une seconde fois.
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Une seringue suivant l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens, montés dans le corps de pompe, permettant de solidariser le piston avec la tige poussoir lors du premier remplissage et de provoquer la désolidarisation entre ces éléments lors d'une tentative de réutilisation.
Suivant l'invention les moyens de solidarisation et de désolidarisation consistent en un contrepiston encastré dans le piston et en une pièce cylindrique segmentée présentant des lamelles renfermant dans leur cavité un tenon, formant coin, destiné à engendrer l'expansion des lamelles sous l'effet de la pression de la tige poussoir et par suite à désolidariser le piston de la tige poussoir.
Pour mieux faire comprendre l'invention celle-ci est décrite maintenant avec plus de détails sur la base des dessins annexés, à titre d'exemples uniquement, montrant en : Figure 1 une coupe longitudinale dans une seringue de petite capacité, suivant l'invention, le dispositif étant en position de solidarisation ; Figure 2 une coupe partielle dans la seringue de figure 1, le dispositif étant en position de désolidarisation ; Figures 3 et 3'des coupes analogues aux figures l et 2, le dispositif de solidarisation et de désolidarisation étant en position inversée ; Figures 4 et 5 des coupes, analogues respectivement
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aux coupes des figures 1 et 2, d'une seringue de plus grande capacité ; Figures 6 un éclaté à échelle réduite des pièces des figures 1 et 2 introduites dans le corps de pompe ;
Figures 7 et 8 une variante des figures 4 et 5 dans une coupe partielle et ; Figure 9 un éclaté des pièces des figures 7 et 8.
Comme on le voit aux dessins en figure 1 et 2, la seringue comporte un piston d'étanchéité 1 placé sur la tête 2 d'un dispositif 3 introduit dans le corps de pompe 4. Le dispositif de solidarisation et de désolidarisation 3 a l'apparence d'une cheville expansible de forme cylindrique. La tête 2 a le même diamètre que le diamètre interne du corps de pompe 4 et le dispositif 3 a un diamètre externe tel qu'il est susceptible de coulisser dans une bague 5 inserée dans le corps de pompe 4 après son placement.
Le dispositif 3 est fendu longitudinalement pour former des lamelles 3"et la cavité interne 6 renferme un tenon d'écartement 7. Le trou d'entrée 8 de la cavité 6 est plus petit que le diamètre de la cavité, de manière à former un redent 9.
Au repos la tête 10 de la tige poussoir 11 est bloquée par ce redent 8 dans le dispositif 3, solidarisant ainsi le piston 1 et le poussoir 11 durant le remplissage de la seringue.
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Lors d'une pression sur le poussoir 11, sa tête 10 applique l'effort sur le tenon 7. Par son déplacement dans la cavité 6 ce dernier écarte les lamelles 3'. Il en résulte la désolidarisation du piston 1 de la tête 10 de la tige poussoir 11.
En fin de course d'injection, la pointe du tenon 7 s'insère dans le sommet de la cavité 6, empêchant son recul, et verrouille ainsi le dispositif 3 en maintenant le piston 1 bloqué au fond du corps de pompe (figure 2) (à gauche sur le dessin).
La bague 5, insérée dans le corps de pompe 4 au niveau de sa collerette, empêche la sortie de l'ensemble mobile 1, 2,3 étant donné que le diamètre de la tête 2 est plus grand que le diamètre interne de ladite bague 5, ce qui évite une falsification de la seringue.
Cette bague 5, servant à guider la tige poussoir 11, a une longueur L5 vis-à-vis de la longueur L3 de la pièce 3 définissant une zone limitée en fin de course arrière, où l'expansion de ladite pièce 3 ne peut se faire, étant donné que le diamètre de la pièce 3 et le diamètre interne de la bague 5 sont égaux. Cette configuration est utile lors de piqûre intraveineuse, elle donne la possibilité d'effectuer une aspiration de contrôle après l'évacuation d'air absorbée lors du remplissage.
Sur la tige poussoir 11 une goupille amovible 12, venant buter sur le bord du corps de pompe 4, détermine une jauge limitant la profondeur d'introduction de la tête 10 du poussoir 11 dans l'ensemble l, 2,3, préservant l'inactivation du
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dispositif 3 de manutentions accidentielles.
En figure 3 le système est inversé : le dispositif 3 à lamelles fait corps avec la tige poussoir 10 et la tête 10 (du poussoir) fait corps avec la tête 2 (de la pièce 3).
En figures 4 et 5 est représentée une seringue suivant l'invention mais de plus grande capacité, les mêmes pièces portant les mêmes indices que dans les figures 1 et 2.
En figures 7 et 8 est représenté partiellement une seringue analogue à celle des figures 4 et 5, avec une variante dans le piston 1 et dans la tête 2 de la pièce 3.
L'avantage obtenu grâce à la présente invention consiste essentiellement à rendre inutilisable la seringue après un premier usage. La manipulation est simple, du fait qu'il n'y a ni bossage, ni crantage, ni bris de partie, ni ressort, bris ou passage de membrane.
La désolidarisation et le blocage du piston est imperceptible pour l'opérateur et sans désagrément pour le patient.
Par la conception simple de l'ensemble, telle que l'utilisation d'un piston conventionnel, le nombre de pièces n'affecte pas le coût de la réalisation.
L'ensemble des pièces internes pouvant être miniature rend l'invention compatible pour l'exécution du plus petit modèle de seringue, par exemple 1 ml.
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Syringe for medical use The present invention relates to instruments intended for injecting liquids into the tissues and relates to a syringe for single use, that is to say which can be used only once.
Known syringes comprise a pump body provided, on the one hand, with a finger guard and, on the other hand, a needle-holder nozzle, and a mobile assembly composed of a push rod and a sealing piston integral with said push rod.
By this design the filling and injection actions can be repeated as many times until wear. This results in risks of contamination by HIV virus due to reuse.
The over-the-counter sale and free distribution of syringes does nothing to increase the scourges of drug addiction and AIDS.
The object of the invention is to remedy these drawbacks by creating a syringe operating in a manner similar to known syringes but which cannot be used a second time.
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A syringe according to the invention is characterized in that it comprises means, mounted in the pump body, making it possible to secure the piston with the push rod during the first filling and to cause the separation between these elements during an attempt of reuse.
According to the invention, the means of securing and detaching consist of a counter-piston embedded in the piston and of a segmented cylindrical part having lamellae enclosing in their cavity a tenon, forming a wedge, intended to generate the expansion of the lamellae under the effect pressure of the push rod and consequently to separate the piston from the push rod.
To better understand the invention, it is now described in more detail on the basis of the accompanying drawings, by way of examples only, showing in: Figure 1 a longitudinal section in a small capacity syringe, according to the invention , the device being in the integral position; Figure 2 a partial section in the syringe of Figure 1, the device being in the release position; Figures 3 and 3 'sections similar to Figures l and 2, the securing device and uncoupling being in the inverted position; Figures 4 and 5 of sections, analogous respectively
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the sections of Figures 1 and 2, a syringe of greater capacity; Figures 6 an exploded view on a reduced scale of the parts of Figures 1 and 2 introduced into the pump body;
Figures 7 and 8 a variant of Figures 4 and 5 in a partial section and; Figure 9 an exploded view of the parts of Figures 7 and 8.
As can be seen in the drawings in FIGS. 1 and 2, the syringe comprises a sealing piston 1 placed on the head 2 of a device 3 introduced into the pump body 4. The securing and decoupling device 3 has the appearance of an expandable dowel of cylindrical shape. The head 2 has the same diameter as the internal diameter of the pump body 4 and the device 3 has an external diameter such that it is capable of sliding in a ring 5 inserted in the pump body 4 after its placement.
The device 3 is split longitudinally to form strips 3 "and the internal cavity 6 contains a spacer pin 7. The entry hole 8 of the cavity 6 is smaller than the diameter of the cavity, so as to form a redent 9.
At rest, the head 10 of the push rod 11 is blocked by this redent 8 in the device 3, thus joining the piston 1 and the push button 11 during the filling of the syringe.
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When the pusher 11 is pressed, its head 10 applies the force to the post 7. By its movement in the cavity 6, the latter spreads the strips 3 '. This results in the separation of the piston 1 from the head 10 from the push rod 11.
At the end of the injection stroke, the point of the tenon 7 is inserted into the top of the cavity 6, preventing its recoil, and thus locks the device 3 while keeping the piston 1 blocked at the bottom of the pump body (FIG. 2) (left on the drawing).
The ring 5, inserted in the pump body 4 at the level of its collar, prevents the mobile assembly 1, 2,3 from coming out since the diameter of the head 2 is larger than the internal diameter of said ring 5 , which prevents tampering with the syringe.
This ring 5, serving to guide the push rod 11, has a length L5 with respect to the length L3 of the part 3 defining a limited area at the end of the rear stroke, where the expansion of said part 3 cannot do, since the diameter of the part 3 and the internal diameter of the ring 5 are equal. This configuration is useful during intravenous injection, it gives the possibility of carrying out a control aspiration after the evacuation of air absorbed during filling.
On the push rod 11 a removable pin 12, abutting on the edge of the pump body 4, determines a gauge limiting the depth of introduction of the head 10 of the push rod 11 into the assembly l, 2,3, preserving the inactivation of
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device 3 for accidental handling.
In FIG. 3 the system is reversed: the device 3 with lamellae forms one body with the push rod 10 and the head 10 (of the pusher) forms one body with the head 2 (of part 3).
In Figures 4 and 5 is shown a syringe according to the invention but of greater capacity, the same parts bearing the same indices as in Figures 1 and 2.
In FIGS. 7 and 8 is partially represented a syringe similar to that of FIGS. 4 and 5, with a variant in the piston 1 and in the head 2 of the part 3.
The advantage obtained thanks to the present invention essentially consists in rendering the syringe unusable after a first use. The handling is simple, because there is no boss, no notching, no part break, no spring, break or passage of membrane.
The disconnection and blockage of the piston is imperceptible for the operator and without inconvenience for the patient.
By the simple design of the assembly, such as the use of a conventional piston, the number of parts does not affect the cost of production.
All of the internal parts, which can be miniature, make the invention compatible for the execution of the smallest syringe model, for example 1 ml.