Poussette pour enfant équipée de moyens de verrouillage de roues directionnelles.
Le domaine de l'invention est celui de la puériculture, et plus précisément des voitures d'enfant (appelées par la suite « poussettes », ce terme englobant ici tous les dispositifs de puériculture munis de roues et permettant le transport d'un ou plusieurs enfants). Plus précisément encore, l'invention concerne la mise en œuvre de moyens de roulage efficaces sur des poussettes.
Les poussettes ont, le plus souvent, quatre roues, ou blocs de roues, montés respectivement à l'extrémité de piètements du châssis de la poussette, ou aux extrémités d'un axe transversal monté libre en rotation sur le châssis, en fonction notamment du mode de pliage retenu.
Pour améliorer le confort d'utilisation, on a proposé des roues avant montées libres en rotation sur un axe vertical, de façon qu'elles soient pivotantes et facilitent ainsi les changements de direction. Dans la pratique, ces mécanismes ne sont pas toujours efficaces, et on prévoit des moyens de verrouillage de chaque roue en position fixe. La mise en œuvre de ces moyens est peu aisée, puisqu'il faut se baisser devant chaque roue avant, et que ces dernières sont généralement sales...
En conséquence, les utilisateurs laissent les roues en permanence en position fixe (ou en position libre), et ne profitent pas des avantages offerts par le choix entre les deux positions, selon les terrains.
On notera par ailleurs que la position libre, si elle est agréable sur un terrain régulier, pose des problèmes dès que l'on veut monter une marche ou un trottoir, ou faire une marche arrière. Elles ont alors tendance à se mettre de travers et à bloquer la progression de la poussette.
On a également développé des poussettes à trois roues, présentant une roue avant unique, montée en position centrale, sur une fourche du châssis. Dans ce cas, il ne semble a priori pas possible de monter la roue avant libre en pivotement, pour des raisons évidentes d'efficacité et de sécurité (la roue pouvant par exemple se mettre à angle droit et bloquer la poussette). Les poussettes à trois roues ont
donc systématiquement une roue avant non directionnelle.
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'état de la technique.
Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une poussette pour enfant équipée de roues directionnelles efficaces et faciles à mettre en œuvre.
Notamment, l'invention a pour objectif de fournir une telle poussette, présentant de bonnes qualités de stabilité, de contrôle de la direction, de roulage...
Un objectif particulier de l'invention est de fournir une telle poussette, présentant une roue avant (ou, selon l'invention, un bloc de roues) montée en position centrale.
Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle poussette, présentant de bonnes qualités de confort et d'ergonomie, tant pour l'enfant transporté que pour la personne poussant la poussette.
Un objectif particulier de l'invention est encore de fournir une telle poussette, qui soit adaptée et/ou adaptable à différents types de terrains et de situation (marches, marche arrière...), de façon simple et efficace.
Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle poussette, permettant une action simple, efficace et ergonomique sur les roues directionnelles. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une poussette pour enfant, comprenant selon l'invention au moins un ensemble avant directionnel, comprenant une partie fixe, solidaire du châssis de ladite poussette, et une partie mobile en rotation par rapport à ladite partie fixe, selon un premier axe de rotation sensiblement vertical, et portant au moins une roue, et au moins un élément rigide monté sur ladite partie fixe, mobile sensiblement verticalement et coopérant avec un logement prévu à cet effet dans ladite partie mobile, formant des moyens de verrouillage/déverrouillage de la rotation de ladite partie mobile, prévus pour solidariser cette dernière avec ladite partie fixe dans une position médiane, dans laquelle la ou lesdites roues sont parallèles à l'axe de roulage de ladite poussette.On obtient ainsi une poussette
efficace, en roulage et en changement de direction, et confortable, basée sur une approche tout à fait nouvelle du train avant.
De façon avantageuse, ladite partie fixe est suspendue à l'extrémité dirigée vers l'avant d'au moins un prolongement dudit châssis, et la ou lesdites roues sont portées par un élément solidaire de ladite partie mobile s 'étendant selon un deuxième axe sensiblement horizontal, décalé vers l'arrière de ladite poussette par rapport audit premier axe.
En marche avant, la distance projetée entre ces deux axe améliore le confort de roulage. Préférentiellement, ladite partie fixe et ladite partie mobile sont solidarisées l'une à l'autre à l'aide d'un moyen de fixation axial s'étendant selon ledit premier axe de rotation.
Il peut par exemple s'agir d'une vis épaulée, ou d'une goupille.
Avantageusement, la poussette comprend des moyens de suspension montés entre ledit châssis et ladite partie fixe. Ces moyens de suspension peuvent notamment comprendre au moins un ressort monté de façon que ladite partie fixe, le ou lesdits ressorts et l'extrémité dudit châssis portant ladite partie fixe définissent un triangle de suspension.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la poussette comprend des moyens de verrouillage/déverrouillage de la rotation de ladite partie mobile, solidarisant cette dernière avec ladite partie fixe dans une position médiane, dans laquelle la ou lesdites roues sont parallèles à l'axe de roulage de ladite poussette.
Lesdits moyens de verrouillage/déverrouillage peuvent ainsi comprendre avantageusement un élément rigide (par exemple un pion, ou plongeur) monté sur ladite partie fixe et coopérant avec un logement prévu à cet effet dans ladite partie mobile.
Selon une caractéristique avantageuse, ledit élément rigide présente une forme conique ou tronconique. Ceci permet de faciliter le guidage et/ou le rattrapage de jeu de l'élément rigide. Préférentiellement, ledit élément rigide coopère avec un ressort de
compression tendant à l'amener dans sa position de verrouillage, lorsque la position verrouillée est sélectionnée.
Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de verrouillage/déverrouillage sont commandés de façon déportée, à l'aide de moyens de commande.
Préférentiellement, lesdits moyens de commande comprennent un levier ou un bouton de commande monté sur le guidon de ladite poussette. Ledit levier de commande peut notamment être monté sur un bloc de commande comprenant également une commande de frein. De façon avantageuse, lesdits moyens de verrouillage/déverrouillage sont actionnés par câble.
Dans ce cas, préférentiellement, ledit élément rigide est monté à l'extrémité dudit câble, et en ce que ledit ressort de compression est monté sur ledit câble, entre ledit élément rigide et une butée. Notamment, lesdits moyens de commande peuvent agir sur la distance entre ladite butée et l'extrémité distale dudit élément rigide.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention,ladite partie mobile est mobile en rotation par rapport à ladite partie fixe sur une plage angulaire prédéterminée par rapport à l'axe de roulage de ladite poussette. Ladite plage angulaire est préférentiellement symétrique par rapport à l'axe de roulage, et par exemple de l'ordre de 20 à 35° de chaque côté dudit axe de roulage.
Selon encore un autre aspect avantageux de l'invention, ledit train avant comprend des moyens de rappel tendant à ramener ladite partie mobile dans une position médiane, dans laquelle la ou lesdites roues sont parallèles à l'axe de roulage de ladite poussette.
De façon avantageuse, lesdits moyens de rappel comprennent un ressort de torsion monté sur ladite partie fixe.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ledit train avant comprend des moyens destinés à faciliter le mouvement de ladite partie mobile
par rapport à ladite partie fixe. Lesdits moyens destinés à faciliter le mouvement peuvent notamment comprendre au moins une bille.
Avantageusement, lesdits moyens destinés à faciliter le mouvement comprennent au moins trois billes, donnant un appui plan. De façon préférentielle, chacune desdites billes est logée dans un fût à embase sphérique ménagée dans ladite partie fixe (respectivement ladite partie mobile) et circule dans un chemin de bille de section hémisphérique dans ladite partie mobile (respectivement ladite partie fixe).
Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit ensemble avant forme un train avant suspendu.
Selon un deuxième mode de réalisation avantageux de l'invention, ladite poussette comprend deux roues ou blocs de roues s'étendant respectivement dans le prolongement de deux brancards avant, et munis chacun desdits moyens de verrouillage. Selon un troisième mode de réalisation avantageux de l'invention, la poussette comprend une roue ou un bloc de roues avant unique, monté dans le prolongement d'une première fourche directionnelle.
Dans ce cas, ladite roue ou ledit bloc de roues est préférentiellement monté sur une seconde fourche, mobile en rotation selon un axe horizontal par rapport à ladite première fourche, et en ce qu'elle présente des moyens de suspension entre lesdites première et seconde fourches.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 présente un schéma de principe d'un premier mode de réalisation d'une poussette mettant en œuvre un train avant selon l'invention ;
- la figure 2 illustre de façon plus détaillée le train avant et l'extrémité avant de la poussette de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de la partie mobile du train avant de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de la partie fixe du train avant de la figure 2 ;
- la figure 5 présente le pion de verrouillage du train avant de la figure 2 ;
- la figure 6 illustre la poignée de commande du pion de la figure 5 et des moyens de freinage ;
- les figures 7A à 7C illustrent schématiquement quelques variantes de mise en œuvre de l'invention ;
- la figure 8 présente un deuxième mode de réalisation d'une poussette selon l'invention, présentant 4 roues ; - la figure 9 est une vue en coupe simplifiée des moyens de verrouillage pour chaque roue avant de la poussette de la figure 8 ;
- la figure 10 présente la partie avant d'une poussette à 3 roues, selon un autre mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 11 est une vue en coupe des moyens de liaison de la roue et du châssis de la figure 10 ;
- la figure 12 présente, en coupe, les moyens de verrouillage de la poussette de la figure 10. L'invention concerne donc une nouvelle approche du verrouillage des (ou de la) roue(s) avant d'une poussette. La figure 1 présente un schéma de principe d'un premier mode de réalisation d'une telle poussette, mettant en œuvre un train avant suspendu (ce schéma étant volontairement simplifié, et non à l'échelle, le train suspendu, notamment, étant de taille grossie par rapport au reste de la poussette), comprenant classiquement un châssis 11 pliable, portant un hamac 12 (ou le cas échéant un autre dispositif pouvant recevoir un ou plusieurs enfants). Le châssis 11 reçoit deux roues arrières 13, montées sur un axe 14.
A l'avant, le châssis 11 présente une fourche 15 (ou un élément unique, correspondant à la jonction des deux branches de la fourche). Selon l'invention, un train avant 16 est monté suspendu à l'extrémité de cette fourche 15. Ce train avant 16, illustré plus en détail en figure 2, est formé de deux
parties : une partie fixe 21 solidaire du châssis 11, et une partie mobile 22, par rapport à la partie fixe 21.
Les parties fixe 21 et mobile 22 forment un tout (le train avant). La mobilité de la partie mobile 22 se fait par rapport à un axe sensiblement vertical 23, de façon que la (ou les) roue avant puisse pivoter, par rapport au châssis 11.
On notera que le terme « fixe » appliqué à la partie fixe 21 est relatif à cette rotation par rapport à l'axe 23. Cette partie fixe 21 reste cependant légèrement mobile par rapport au châssis, pour assurer une fonction de suspension. La partie fixe 21 est donc suspendue à la fourche 15 par un axe horizontal
24, de façon à former, avec un (ou plusieurs) élément de suspension tel qu'un ressort 25, un triangle de suspension.
La partie mobile 22 est montée en liaison pivot avec la partie fixe 21, à l'aide d'une vis épaulée contrôlant le serrage des deux pièces. Dans le cas d'une roue unique, celle-ci peut être montée directement sur la partie mobile 22.
Dans le cas d'un bloc de deux roues, celui-ci présente un axe vertical décentré par rapport à un autre axe horizontal sur lequel les roues sont montées. L'axe vertical vient se loger, pour y être solidarisé, dans un logement 26 prévu à cet effet dans la partie mobile 22. En marche avant, la distance projetée entre ces deux axes améliore le confort de roulage, en centrant les deux roues avant dans le sens de la marche.
En revanche, en marche arrière, cette distance détériore sensiblement le confort de conduite, les roues avant prenant une position quelconque, et/ou se bloquant dans une de leurs positions extrêmes (25° par rapport à la direction de roulage, comme cela apparaîtra plus clairement par la suite).
Ce problème est résolu en prévoyant des moyens de verrouillage du train avant en position fixe.
On a vu que ce principe était connu en soi. Il est cependant peu pratique, sous sa forme connue. Selon un aspect particulier de l'invention, on prévoit donc une commande de ces moyens de verrouillage déportés sur le guidon.
Les moyens de verrouillage sont illustrés en figure 5. Un pion 51 est monté à l'extrémité d'un câble, circulant dans une gaine 52, avec un ressort de compression 53. Cet ensemble est assemblé sur la partie fixe 21. La gaine 52 vient en butée contre une bague 54, contre laquelle s'appuie également le ressort 53. La commande déportée permet de faire varier la longueur du câble et donc la longueur L du pion (selon que le ressort 53 est ou non comprimé).
Dans une première position, le pion 51 (ou plongeur), qui s'étend verticalement, n'agit pas (le ressort étant comprimé). Dans une seconde position
(le ressort repoussant le pion), celui-ci vient plonger dans un logement prévu à cet effet dans la partie mobile 22. Les parties fixe et mobile sont alors solidaires, et la direction est bloquée.
Bien sûr, le logement est positionné de façon que les roues se trouvent droites (parallèles aux roues arrières). Si le pion 51 n'est pas en face de ce logement (c'est-à-dire si les roues ne sont pas droites) lors du verrouillage, le ressort de compression 53 agit sur le pion de façon qu'il assure le verrouillage dès que le train passe dans sa position droite. Les moyens de rappel décrits par la suite facilitent cette opération.
Un mode de réalisation de la commande de ces moyens de verrouillage est illustré en figure 6. Un bloc de commande unique 61 regroupe une commande de freinage 62 (connue en soi) et la commande de verrouillage 63, pouvant prendre deux positions stables PI et P2, correspondant aux deux positions du pion 51.
La manette 63 agit sur le câble 64, via des moyens 65 de démultiplication tirant ou libérant le câble 64.
La figure 3 illustre la partie mobile 22. Dans ce mode de réalisation, des moyens 31 et 32 de réception de l'axe des roues sont prévus (il pourrait également être suspendu).
On note la présence du logement 33 prévu pour recevoir le plongeur 51, et d'un chemin 34 de guidage de celui-ci tant que les roues ne sont pas droites.
On distingue également des chemins de billes 35, 36, et 37, de section hémisphérique, coopérant avec des billes montées dans la partie fixe 21.
La figure 4 illustre cette partie fixe 21. Comme déjà mentionné, le train avant est pivotant par rapport à un axe vertical. Afin de limiter les efforts et les bruits dus aux frottements entre les platines, on prévoit 4 (par exemple) billes 41,
42, 43, 44, logées dans des fûts 45, 46, 47, 48 à embase sphérique. On obtient ainsi un roulement sans glissement entre les deux platines.
Ces quatre billes, qui ont, par exemple, un diamètre de 8 mm, vont donc agir comme quatre liaisons ponctuelles, donnant un appui plan (avec un degré d'hyperstatisme).
Les chemins de billes 35 à 37 déjà mentionnés permettent de ne pas marquer la partie mobile 22 avec l'empreinte des billes. On note que ces chemins sont limités, de façon que la rotation soit limitée sur une plage déterminée de part et d'autre de la position de repos (roues droites), par exemple de 25° de chaque côté.
Par ailleurs, la partie fixe 21 porte un ressort de torsion 49, tendant à ramener la partie mobile 22 dans sa position droite (roue(s) avant dans la même direction que les roues arrière).
Les extrémités 491, 492 de ce ressort viennent pour ce faire en appui contre les butées 391, 392 (figure 3) prévues à cet effet.
Ainsi, sans manipulation du produit, le train avant se remet en position droite dès qu'il est délesté (les roues avant ne touchant plus le sol), par exemple, pour monter un trottoir, ou faire une marche arrière. Cela facilite également les opérations de verrouillage décrites précédemment.
L'invention peut bien sûr être mise en œuvre sous de nombreuses autres formes, sans sortir du cadre de l'invention. A titre d'exemple, les figures 7A à 7C illustrent de façon schématique différentes variantes de montage des roues 71 et de la liaison du train avant 72 avec le châssis 73.
Par ailleurs, les modes de montage, de fixation, de mise en œuvre des différents composants peuvent varier, en fonction des besoins et des solutions techniques disponibles. Enfin, les différents aspects améliorant le principe général de l'invention
(ressort de rappel, commande déportée du plongeur, billes...) ne constituent bien sûr que des options avantageuses, mais non obligatoires.
Selon un deuxième mode de réalisation, l'invention peut être mise en œuvre sur une poussette munie de 4 roues, ou blocs de roues, et présentant deux brancards avant à l'extrémité desquels sont prévues des roues (blocs de roues) directionnels.
La figure 8 est un exemple d'une telle poussette, vue de côté. Sur chacun des côtés s'étend un brancard 81, sur lequel peut coulisser un poussoir 82, lors du pliage. A l'extrémité inférieure du brancard est montée une roue 83 qui est directionnelle.
Pour cela, on a prévu, comme illustré sur la vue en coupe de la figure 9, une partie fixe 91, solidaire du brancard 81, et une partie mobile en rotation 92 par rapport à cette partie fixe 84. La roue 83 est montée sur cette partie mobile 92.
Selon le même principe que décrit précédemment, la partie fixe porte un pion 93, mobile en translation verticalement. En position verrouillée, le pion 93 vient s'inscrire dans un logement 94 prévu à cet effet dans la partie mobile 92. Les parties fixe et mobile sont alors solidaires, et la roue n'est plus directionnelle.
Lorsque le pion 93 est remonté (position illustrée en figure 9), la partie mobile 92 peut en revanche tourner librement autour de l'axe 95 liant les deux parties.
Selon la même approche que précédemment, la commande du pion 93 est préférentiellement déportée, et actionnée par câble 97, par exemple depuis le poussoir. Des moyens de rappel 96 agissent sur le pion, tendant à le ramener dans la position verrouillée, lorsque le câble d'actionnement est détendu. Bien sûr, dans le cas d'une telle poussette à 4 roues, des moyens symétriques doivent être prévus de chaque côté. On peut prévoir un actionnement spécifique pour chaque côté, par exemple sous la forme de deux boutons coulissants prévus sur chacun des poussoirs. Il est également possible de réaliser une commande centralisée, actionnant simultanément les deux moyens de verrouillage.
Sur la figure 10, qui est une vue de la partie avant d'une poussette trois roues, on présente un troisième mode de réalisation de l'invention.
La roue avant unique 101 est portée par une première fourche 102, elle- même solidaire d'une seconde fourche 103 montée sur le châssis de la poussette, et s'étendant sensiblement verticalement. C'est cette seconde fourche qui est susceptible de rotation, pour que la roue soit directionnelle.
La première fourche 102 est reliée à la seconde fourche 103 par des axes horizontaux, de chaque côté, permettant un débattement de la première fourche. Des moyens de suspension, formés d'un ressort 104, contrôle ce débattement, de façon à améliorer le confort de la poussette.
On note que l'axe 105 de rotation de la roue est décalée vers l'arrière, par rapport à l'axe vertical de la seconde fourche 103.
La figure 11 présente, en coupe, la liaison entre le châssis et la seconde fourche 103. Elle comprend une partie fixe 111 formée à l'extrémité du châssis, et une partie mobile 112, pouvant tourner autour d'un axe vertical par rapport à la partie fixe 111. Cette partie mobile comprend des moyens de solidarisation 113 de la seconde fourche, et des moyens de réception 114 du ressort de suspension 104.
Selon le même principe que déjà mentionné, un pion de verrouillage mobile dans la zone 115 peut venir solidariser les parties fixe 111 et mobile 112. Cet aspect est plus précisément illustré en figure 12.
Sur cette figure 12, on a représenté le pion 121, dont l'extrémité est ici tronconique. Son déplacement est contrôlé par un câble, circulant dans une gaine
122. A nouveau, un ressort 123 est prévu, tendant à ramener le pion dans une position verrouillée, dans laquelle le pion 121 pénètre dans le logement 124 défini dans la partie mobile.