VEHICULE DE TAILLE REDUITE SERVANT DE PORTEUR POUR
ENFANT
Domaine Technique L'invention se rattache au domaine du jouet pour enfant, précisément des véhicules de petite taille généralement appelés « porteurs ».
Elle concerne plus particulièrement la présence de repose-pieds latéraux escamotables, permettant notamment l'adaptation d'un tel porteur à la croissance de l'enfant.
Techniques antérieures
De façon connue, les porteurs sont des véhicules de petite taille, généralement à quatre roues, destinés à être utilisés par des enfants dont l'âge varie entre quelques mois et quelques années.
Un porteur possède généralement un châssis comportant quatre roues et un siège sur lequel s'assoit l'enfant, en laissant pendre ses jambes de chaque côté.
Lorsque l'enfant est très jeune, ses pieds ne reposent pas par terre et le mouvement est assuré par la poussée exercée par l'arrière par un adulte. Cette poussée peut être exercée soit directement sur le porteur, soit éventuellement par l'intermédiaire d'une canne évitant à l'adulte de se baisser.
Lorsque l'enfant est suffisamment grand, ses pieds reposent par terre lorsqu'il est assis dans le porteur et il peut en assurer lui-même la propulsion.
Un problème se pose à un âge intermédiaire où l'enfant a ses pieds qui reposent par terre ou à proximité des roues et ne souhaite pas se déplacer par lui- même, mais bien être poussé. Dans ce cas, on conçoit que le fait que les pieds reposent ou affleurent au niveau du sol, les fait frotter lorsque le porteur avance, et peut provoquer le coincement des pieds au niveau des roues.
On a donc déjà proposé d'équiper certains porteurs de repose-pieds latéraux qui sont vissés sur le châssis. Si ce type de repose-pied présente l'avantage de permettre à l'enfant d'immobiliser ses pieds lorsqu'il est poussé, ils ont en
revanche l'inconvénient majeur de devoir être démontés lorsque l'on ne souhaite plus s'en servir. Cela se traduit automatiquement par des manipulations fastidieuses et peu pratiques ainsi que par la nécessité de ranger et de conserver le repose-pied pour une utilisation ultérieure.
Dans certaines solutions, on a déjà proposé d'associer les deux repose- pieds en un seul élément transversal qui passe sous le châssis en y étant fixé. De cette manière, les deux repose-pieds se démontent en une seule opération, mais conservent néanmoins les inconvénients précités.
On conçoit donc qu'un problème se pose lorsque le porteur est utilisé par un enfant qui indifféremment se propulse par ses propres forces, ou est poussé par un adulte. Un problème que se propose donc de résoudre l'invention est celui de la reconfiguration aisée d'un porteur comportant des repose-pieds.
Par ailleurs, les porteurs existants équipés de repose-pieds présentent ces derniers nécessairement à un niveau intermédiaire entre les roues avant et arrière. Cela oblige l'enfant à plier ses genoux et lui empêche d'adopter une position peu confortable.
Un second problème que se propose de résoudre l'invention est celui de l'ergonomie dans le positionnement des repose-pieds.
Exposé de l'invention L'invention concerne donc un véhicule de taille réduite servant de porteur pour enfant, présentant un châssis comportant quatre roues et un siège sur lequel s'assoit l'enfant.
Ce porteur se caractérise en ce qu'il comporte également des repose-pieds latéraux, qui peuvent adopter deux positions, à savoir :
_ une position escamotée dans laquelle lesdits repose-pieds se trouvent disposés sous le châssis ;
_ et une position active dans laquelle lesdits repose-pieds se trouvent disposés latéralement par rapport au châssis, de manière à supporter les pieds de l'enfant.
Autrement dit, le porteur conforme à l'invention présente des repose-pieds qui sont camouflés sous le châssis lorsqu'ils ne sont pas utilisés et qui, au contraire, sont déployés lorsqu'il en est besoin.
Pour assurer une ergonomie optimale, dans une forme préférée de l'invention, la position active du repose-pied se trouve sensiblement au niveau longitudinal des roues avant, ce qui permet à l'enfant de garder ses jambes orientées vers l'avant, et non pas à l'aplomb de son tronc comme dans les porteurs existants.
Dans une forme préférée de l'invention, le repose-pied présente une forme allongée correspondant sensiblement à la taille d'une semelle de chaussure, ce qui le rend particulièrement robuste et pratique.
Dans une autre forme de réalisation, le repose-pied est monté pivotant par rapport à une première extrémité d'une bielle, dont l'autre extrémité est pivotante par rapport au châssis, de telle sorte que lorsque la bielle pivote, le repose-pied peut passer de la position escamotée située sous le châssis entre les roues avant et arrière, jusqu'à la position active, située en regard de la roue avant.
Autrement dit, cette disposition mécanique permet à la fois d'allier l'ergonomie et la compacité du porteur. En effet, lorsque le repose-pied est en position escamotée, la bielle et le repose-pied sont regroupés sous le châssis en occupant un volume minimum. A l'inverse, lorsque le repose-pied est sorti, il vient jusqu'en regard de la roue avant, ce qui assure les avantages précités.
Avantageusement, en pratique, l'axe d'articulation du repose-pied par rapport à la bielle peut pénétrer dans deux logements prévus à cet effet sous le châssis, de manière à assurer un verrouillage du repose-pied par rapport audit châssis. Autrement dit, le mécanisme d'articulation de la bielle et du repose-pied permet de bloquer ces deux éléments par rapport au châssis, ce qui augmente la sécurité.
Les risques de coincement des doigts ou de toute partie de l'enfant sont donc éliminés puisque l'actio nement des moyens de verrouillage ne peut être obtenu qu'en retournant le porteur pour avoir accès à l'axe de verrouillage.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ces seules formes de réalisation dans lesquelles le repose-pied est articulé, mais couvre d'autres variantes non décrites en détail dans lesquelles le repose-pied peut être associé à un mécanisme de coulissement ou de basculement autour d'un axe longitudinal, pour que le repose-pied soit escamotable et puisse parvenir jusqu'à l'aplomb de la roue avant.
Avantageusement, en pratique, chaque bielle est montée pivotante par rapport au châssis autour d'un fut solidaire du châssis, et montée sous ce dernier.
Dans une forme particulière de réalisation, le porteur comporte également une pièce de liaison reliant les deux extrémités inférieures des deux fûts en emprisonnant les deux bielles.
Avantageusement, en pratique, chaque repose-pied peut présenter : 4 une zone de réception du pied ;
4 une oreille latérale venant s'encastrer dans un évidement prévu à cet effet au niveau d'une extrémité de la bielle.
On optimise de la sorte la compacité de l'ensemble tout en conservant une robustesse suffisante.
Description sommaire des figures
La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre d'exemple non limitatif, à l'appui des figures annexées dans lesquelles :
• la figure 1 est une vue de dessus d'un porteur conforme à l'invention ;
• la figure 2 est une vue en perspective, vue de dessous, d'un porteur conforme à l'invention, dans lequel le mécanisme de repose-pied est montré de façon éclatée ;
• les figures 3 et 4 sont des vues de dessous du porteur de la figure 2, dans lesquelles le mécanisme de repose-pieds est montré dans des configurations respectivement escamotée et déployée ;
• la figure 5 est une vue en perspective sommaire du mécanisme de repose-pieds montré assemblé ;
• la figure 6 est une vue correspondant à la figure 5, dans laquelle les éléments sont montrés de façon dissociée.
Manière de réaliser l'invention Comme déjà dit, la présente invention concerne un véhicule de petite taille, également appelé « porteur », qui comporte un mécanisme de repose-pieds escamotable.
Comme illustré à la figure 1, un tel porteur comprend un châssis (2) qui peut être constitué d'une coque en matière plastique, dont la configuration définit la majorité des éléments du porteur, à savoir le capot (3) et les ailes avant (4,5), le siège (11) et les ailes arrière (7,8).
Différents éléments additionnels peuvent être ajoutés sur cette coque ou châssis, en fonction des propriétés et des fonctions souhaitées, mais qui n'entrent pas dans le cadre de l'invention et ne seront donc pas décrits plus en détail.
Dans la forme illustrée à la figure 2, le mécanisme de repose-pied comprend le repose-pied (10) proprement dit ainsi qu'une bielle (12) montée pivotante par rapport au châssis.
A une première extrémité (13), la bielle (12) est percée de manière à être traversée par un fut solidaire du dessous du châssis (2).
L'autre extrémité (15) de la bielle (12) reçoit un axe d'articulation (20) qui la relie avec le repose-pied (10) proprement dit. Le repose-pied (10) comporte une zone de réception (21) du pied, de forme allongée, pour recevoir l'appui du pied. Cette zone de réception (21) du pied se prolonge latéralement par une oreille latérale (22) présentant une ouverture (23) laissant passer l'axe d'articulation (20) de la bielle par rapport au repose-pied (10).
Les deux mécanismes de repose-pied sont symétriques par rapport au plan longitudinal médian (P) du porteur. Les deux fûts ((14,14') présentent une extrémité renflée (26) destinée à venir s'encastrer dans une ouverture (17) prévue à cet effet sur une plaque transversale (28). La plaque transversale (28) est commune aux deux fûts (14,14') de manière à emprisonner les deux bielles droite (12') et gauche (12) et éviter que ces dernières ne s'échappent des fûts (14,14'). La mise en place de la plaque transversale (28) peut se faire par force, ou par tout autre moyen de vissage approprié.
La longueur de la bielle (12) est déterminée de telle sorte que l'axe d'articulation (20) avec le repose-pied proprement dit, se trouve à proximité du bord du châssis. De la sorte, le repose-pied (10) peut être suffisamment avancé pour se trouver en regard de la roue avant (6). La longueur de la bielle (12) permet également de déporter latéralement le repose-pied (10) pour optimiser l'ergonomie du porteur. La longueur de la bielle (12) est également déterminée pour occuper un encombrement minimum sous le châssis (2). L'emplacement du fut (14) et donc du point de pivotement de la bielle (12) par rapport au châssis (2), est déterminé pour autoriser le mouvement optimal du repose-pied (10). Ce dernier passe de la situation localisée entre les roues avant (6) et arrière (9) en configuration escamotée, tel qu'illustré à la figure 3, jusqu'à la situation illustrée à la figure 4 dans laquelle la bielle (12) est dans sa position la plus avant.
L'articulation du repose-pied (10) par rapport à la bielle (12) est assurée autour d'un axe (20) qui assure également la fonction de verrouillage en position par rapport au châssis (2).
Plus précisément, comme illustré à la figure 6, cet axe (20) comporte une tête (30) présentant une fente (31) (cf. figure 2) permettant d'en assurer la rotation au moyen d'un objet très simple, tel qu'une pièce de monnaie, et ne nécessitant pas d'outil particulier tel qu'un tournevis. La tête (30) de l'axe (20) est reliée au corps (32) de l'axe proprement dit qui traverse la bielle (12) et l'oreille (22) du repose- pied. A l'extrémité opposée à la tête, cet axe (20) comporte un filetage (33) qui peut venir se visser dans des logements prévus à cet effet sous le châssis (2). Le dessous du châssis (2) comporte deux paires de logements (34,35), à savoir un logement arrière (34) (cf. fig. 4) qui reçoit l'axe d'articulation (20) lorsque la bielle (12) est en position arrière et le repose-pied en position escamotée, comme illustré
à la figure 3, et un logement avant (35) (cf. fig 3), qui reçoit l'axe d'articulation
(20) lorsque le repose-pied (10) est en position active comme illustré à la figure 4.
De la sorte, il est impossible au mécanisme du repose-pied de s'escamoter de façon inopinée. Les risques de coincement du pied de l'enfant sont donc inexistants. Le déverrouillage de la position reste très simple puisqu'il suffit à un adulte de retourner le porteur, de dévisser l'axe (20) en utilisant la fente appropriée (31), pour reconfigurer le repose-pied dans l'une des positions illustrées aux figures 3 ou 4.
Comme illustré aux figures 5 et 6, les bielles (12) et les repose-pied (10) sont réalisés en matière plastique, par exemple injectée, et présentent des épaisseurs et des géométries appropriées pour obtenir la robustesse souhaitée. Plus précisément, la bielle (12) telle qu'illustrée aux figures 5 et 6 présente à son extrémité articulée sur le repose-pied (10), un évidement (37) destiné à recevoir l'oreille latérale (22) du repose-pied (10), de manière à ce que l'ensemble bielle/repose-pied présente une épaisseur limitée, égale à celle du repose-pied (10). Le galbe (38) de l' évidement (37) est déterminé pour permettre l'encastrement du galbe complémentaire de l'oreille (22) du repose-pied (10) lorsque ce dernier est en position escamotée.
Il ressort de ce qui précède que le porteur conforme à l'invention présente de multiples avantages et notamment :
Φ la position ergonomique du repose-pied situé en regard de la roue avant ; en encombrement minimum du repose-pied sous le véhicule une robustesse importante l'absence de risque de coincement et de pincement de l'enfant puisque le mécanisme n'est verrouillable et déverrouillable que par un adulte qui a accès au dessous du châssis ;