DERIVES DU PYRROLE. LEUR PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES OUI LES CONTIENNENT
La présente invention se rapporte à de nouveaux dérivés du pyrrole de formule générale :
utiles dans le traitement et la prévention des affections dans lesquelles interviennent des virus de la famille des herpès, et/ou dans lesquelles interviennent les cytokynes dont le TNF
α (Tumour Necrosis Factor alpha).
Les virus de la famille des herpès sont à l'origine de nombreuses affections dont certaines peuvent être très graves. Elle comprend notamment les virus herpès du groupe α, β, et γ dont les virus Herpès simplex 1 et 2, le varicella-zoster, le cytomégalovirus (CMV), les virus herpétiques du type 6 et 7 (HHV-6 et HHV-7), le virus d'Epstein-Barr et le virus herpétique de type 8 (HHV-8). Les formes cliniques dues à une infection par l'Herpès simplex peuvent varier de formes bénignes comme l'herpès labial aux formes plus sérieuses comme l'herpès génital. L'Herpès simplex peut même être responsable d'encéphalites mettant la vie du patient en danger. Le varicella- zoster est le virus responsable de la varicelle et du zona, il peut également être à l'origine d'affections plus graves parmi lesquelles des encéphalites. Les infections à cytomégalovirus sont en général asymptomatiques chez les sujets sains, mais peuvent être la cause de morbidité [rétinites (pouvant conduire à la cécité), pneumopathies...] et de mortalité chez des sujets immunodéprimés (malades atteints du SIDA ou de toute autre immunodéficience, par exemple après transplantation d'organes ou après chimiothérapie anticancéreuse). Le cytomégalovirus est également responsable de manifestations cliniques sévères pour le foetus ou le nouveau-né dans le cas d'une primo-infection pendant la grossesse ou lors de la transfusion de sang séropositif à un nouveau-né séronégatif. Les herpès virus HHV-6 et -7 sont responsables de roséoles
et peuvent être réactivés chez les malades immunodéprimés. Le virus HHV-8 est impliqué dans le sarcome de Kaposi.
Les traitements existants jusqu'à présent sont susceptibles d'entraîner de sérieux effets secondaires. De plus pour certains de ces virus, les traitements ne sont la plupart du temps utilisables que par voie intraveineuse.
Les cytokines (dont le TNFα) sont susceptibles d'activer différents virus et/ou rétrovirus, par exemple le cytomégalovirus ou le Virus de l'Immunodéficience Humaine (NIH), et sont également capables d'activer des gènes cellulaires, notamment ceux impliqués dans les processus inflammatoires comme les gènes des chémokines, des cytokines, et des molécules d'adhésion.
Dans les demandes européennes EP 1 18 321, EP 147 317 et EP 124 384, et dans la demande française 2 539 417 ont été décrits des dérivés du pyrrole ayant une activité antithrombotique ou servant d'intermédiaires pour la préparation de dérivés antithrombotiques. Dans la demande française 2 735 476 ont été décrits des dérivés du pyrrole ayant un activité inhibitrice des effets du TΝFα.
Dans la formule générale (I) :
- R] est un radical carboxamide, cyano, carboxy, alkyloxycarbonyle, ou acyle,
- R2 est un atome d'hydrogène ou d'halogène, ou un radical cyano, alkyle, alkyloxy, alcényle ou trihalogénométhyle, - R3 est un atome d'hydrogène ou d'halogène, ou un radical alkyle ou hydroxy,
- Het est un radical pyridyle, pyridyle-N-oxyde ou thiazolyle,
- R4 est un atome d'hydrogène ou d'halogène, ou un radical alkylthio ou alkyloxy, et
- R5 est un atome d'hydrogène, ou un radical hydroxy ou alkyloxy,
étant entendu que lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R ne peut pas être acetyl ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] ne peut pas être propionyl et R2 méthyl,
les radicaux alkyles étant droits ou ramifiés et contenant 1 à 4 atomes de carbone et les radicaux alcényle étant droits ou ramifiés et contenant 2 à 4 atomes de carbone.
Selon l'invention les atomes d'halogène sont choisis parmi le fluor, le chlore, le brome ou l'iode.
Selon l'invention, la préparation des produits de formule générale (I) s'effectue par préparation d'un intermédiaire nitrile de formule générale :
dans laquelle Het et R3 sont définis comme précédemment, et R2 est un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ou alkyloxy, par action d'un dérivé acrylique de formule générale :
Hal
/
R: -CH=C (H)
CN
dans laquelle R2 est défini comme précédemment, et Hal est un atome d'halogène (par exemple un atome de chlore) sur un acide de formule générale :
dans laquelle Het et R3 sont définis comme précédemment, suivie des étapes de mise en place le cas échéant du radical R2, d'aromatisation, et de mise en place des radicaux R4 et/ou R5, et/ou le cas échéant de la transformation du nitrile en amide, en acide, en ester, ou en radical acyle , ou bien le cas échéant de la transformation du radical ester
en acide ou en radical acyle, par toutes méthodes connues qui n'altèrent pas le reste de la molécule.
A titre d'exemple, les méthodes connues peuvent être notamment des méthodes décrites dans les demandes de brevets citées ci-avant, ou les méthodes décrites dans les exemples qui suivent, ou analogues à ces méthodes.
La réaction du produit de formule générale (II) avec l'acide de formule générale (III) s'effectue généralement au moyen du sel de l'acide (sel de sodium par exemple), dans l'anhydride acétique à une température comprise entre 80 et 130°C.
Lorsque l'on veut obtenir le dérivé pour lequel R2 représente cyano, le produit obtenu est soumis au traitement par le chlorure de sulfonyle isocyanate à une température comprise entre 0 et 85°C dans un solvant organique tel que l'acétonitrile.
Lorsqu'on veut obtenir le dérivé pour lequel R2 représente trihalogénométhyle ou alcényle, le dérivé de formule générale (IV) obtenu est préalablement traité selon la méthode décrite dans la demande française 2 735 476, ou par toute méthode analogue à celle-ci.
Lorsque l'on veut obtenir un dérivé pour lequel R2 est un atonie d'halogène, le produit de formule générale (IV) est soumis en premier lieu à un traitement par le N-halogénosuccinimide, suivie d'une réduction du produit obtenu, par exemple par hydogénation catalytique en milieu acide, en présence de palladium sur charbon. On opère avantageusement avec 1 , 3 ou 5 équivalents de N-halogénosuccinimide (selon les substituants R4 et R5 qu'on souhaite par la suite), dans un solvant chloré
(dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel
Notamment lorsque Ton veut obtenir un dérivé de formule générale (I) pour laquelle R4 et R5 sont simultanément hydrogène, on met en place le cas échéant le substituant
R2 à partir de l'intermédiaire de formule générale (IV) selon les méthodes décrites
ci-dessus ou par toute autre méthode analogue, puis on effectue l'aromatisation par un traitement à l'oxyde de Sélénium Seθ2, au DDQ, ou au chloranil par exemple. On opère avantageusement par action de l'oxyde de sélénium dans un solvant, par exemple le dioxane ou le xylène, à la température de reflux du mélange.
Notamment, lorsqu'on veut obtenir un dérivé de formule générale (I) dans laquelle R4 est un atome d'hydrogène, et R5 est défini comme précédemment à l'exception de représenter un atome d'hydrogène, et R2 est halogène, on effectue l'halogénation de l'intermédiaire de formule générale (IV) par un N-halogénosuccinimide, suivie de la réduction du produit obtenu, par exemple par hydrogénation catalytique en milieu acide, en présence de palladium sur charbon, pour obtenir un dérivé de formule générale (V) :
dans laquelle Het et R3 sont définis comme précédemment, et R2 est un atome d'halogène. On effectue ensuite la bromation du dérivé de formule générale (V), puis une déhydrohalogénation pour obtenir un dérivé pour lequel R5 est un radical hydroxy, éventuellement suivie de la transformation du dérivé hydroxy en alkyloxy.
L'halogénation s'effectue par 5 équivalents de N-halogénosuccinimide. On opère avantageusement dans un solvant chloré (dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel.
La bromation est avantageusement effectuée par addition de brome à une température comprise entre 15°C et 30°C.
La déhydrohalogénation peut être effectuée par un bromure alcalin, par exemple le bromure de lithium, dans le diméthylformamide à température de reflux du mélange.
La transformation du groupement hydroxy en alkyloxy est avantageusement effectuée par action d'un composé halogénoalkyle en présence d'un hydrure alcalin, par exemple l'hydrure de sodium. De préférence, l'atome d'halogène est choisi parmi l'iode, le brome, ou le chlore.
Notamment, lorsqu'on veut obtenir un dérivé de formule générale (I) pour laquelle R4 est différent de l'hydrogène, R5 est un atome d'hydrogène, et R2 est un atome d'halogène, on effectue une halogénation de l'intermédiaire de formule générale (IV) par un N-halogénosuccinimide, suivie de la réduction du produit obtenu par exemple par hydrogénation catalytique en milieu acide, en présence de palladium, pour obtenir un dérivé de formule générale (VIII) :
pour laquelle Het et R3 sont définis comme précédemment, et R2 et Hal sont des atomes d'halogène, puis on effectue le cas échéant un traitement par un alcoolate ou un thiolate, et enfin l'aromatisation. L'halogénation s'effectue par 5 équivalents de N-halogénosuccinimide. On opère avantageusement dans un solvant chloré (dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel.
Le traitement par un alcoolate ou par un thiolate (par exemple le méthylate de sodium ou le thiométhylate de sodium) s'effectue dans le toluène à la température de reflux du mélange réactionnel.
L'aromatisation est avantageusement obtenue par addition d'une base au mélange réactionnel, par exemple de l'hydroxyde de potassium.
Notamment, lorsqu'on veut obtenir un dérivé de formule générale (I) pour laquelle R4 est différent de l'hydrogène, R5 est un atome d'hydrogène, et R2 est différent d'un atome d'halogène, on met en place au préalable le substituant R2 selon les méthodes décrites ci-dessus ou par toute méthode analogue, puis on effectue l'halogénation du dérivé obtenu par un N-halogénosuccinimide, pour obtenir un intermédiaire de formule générale (VI) :
pour lequel Het, R3 et Hal sont définis comme précédemment, et R2 est différent de halogène, puis le cas échéant on traite par un thiolate ou un alcoolate, et enfin on effectue l'aromatisation.
L'halogénation s'effectue par 2 équivalents de N-halogénosuccinimide. On opère avantageusement dans un solvant chloré (dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel. Le traitement par un alcoolate ou par un thiolate (par exemple le méthylate de sodium ou le thiométhylate de sodium) s'effectue dans le toluène à la température de reflux du mélange réactionnel.
L'aromatisation est avantageusement obtenue par addition d'une base au mélange réactionnel, par exemple de l'hydroxyde de potassium.
Notamment, lorsqu'on veut obtenir un dérivé de formule générale (I) pour laquelle R4 et R5 sont différents de l'hydrogène, on effectue une halogénation de l'intermédiaire de formule générale (IV) par un N-halogénosuccinimide pour obtenir le dérivé de formule générale :
pour lequel Het et R3 sont définis comme précédemment, et R2 et Hal sont des atomes d'halogène, suivie d'un traitement en milieu basique.
L'halogénation s'effectue par 5 équivalents de N-halogénosuccinimide. On opère avantageusement dans un solvant chloré (dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel.
Dans le cas où l'on souhaite que le substituant R2 ne soit pas un atome d'halogène, on effectue préalablement la mise en place du substituant R2 selon les méthodes décrites précédemment, suivie de l'halogénation de l'intermédiaire obtenue par un N-halogénosuccinimide. L'halogénation s'effectue dans ce cas avec 4 équivalents de N- halogénosuccinimide, de préférence dans un solvant chloré (dichlorométhane ou dichloroéthane par exemple) ou dans un nitrile (acétonitrile par exemple) à la température de reflux du mélange réactionnel. Le traitement en milieu basique est analogue aux méthodes décrites dans la littérature : Synth.Comm., 1995, 25, 2337, ou bien JACS, 1957, 79, 1205. Notamment, on opère en présence d'un alcoolate (par exemple le tert-butanolate de potassium ou le méthoxylate de sodium) à la température de reflux du mélange
L'hydrolyse du nitrile en position -1 en amide s'effectue selon les méthodes connues, notamment par chauffage en milieu alcalin dans un solvant organique comme par exemple le tert-butanol à une température comprise entre 30°C et 85°C, ou en milieu acide concentré à une température comprise entre 20°C et 100°C.
L'hydrolyse de l'ester ou du nitrile en acide s'effectue selon les méthodes connues, notamment en milieu basique dans un alcool à haut point d'ébullition par exemple en
présence de potasse dans l'éthylèneglycol, à une température comprise entre 100°C et la température de reflux du mélange réactionnel.
La transformation de la fonction acide en un radical alkyloxycarbonyle s'effectue par les méthodes habituelles d'estérification qui n'altèrent pas le reste de la molécule, notamment par application ou par adaptation des méthodes décrites dans Tetrahedron, 33, 683 (1977), Tetrahedron Letters, 4475 (1978) ou Bull. Soc. Chim. Japan, 40, 2380 (1967).
La transformation en radical acyle s'effectue à partir du dérivé pour lequel R] est carboxy, en préparant l'halogénure d'acide puis par action d'un dérivé malonique (par exemple le malonate de methyle), suivie de la décarboxylation du dérivé obtenu. On opère dans les conditions décrites ou par analogie avec les conditions décrites dans Tetrahedron, J4, 321 (1961 ) ; Org. Synth., 3, 169 ; J. Org. Che ., 50, 2622 (1987) ; Synthesis, 284 (1982).
L'oxydation du radical pyridyle en pyridyle-N-oxyde s'effectue par toute méthode d'oxydation qui n'altère pas le reste de la molécule. Notamment on opère au moyen d'un peracide comme l'acide m.chloroperbenzoïque, en milieu alcoolique (éthanol par exemple), à une température comprise entre 15 et 30°C.
Lorsqu'on traite le dérivé de formule (IV) par 5 équivalents de N-halogénosuccinimide puis qu'on effectue une hydrogénation catalytique, on obtient un mélange des produits de formules (V) et (VIII), qui sont ensuite séparés par les méthodes connues, notamment par chromatographie.
Il est entendu que la présente invention concerne également les stéréoisomères des produits de formule générale (I) lorsqu'ils existent, ainsi que leurs mélanges.
Les produits selon l'invention qui portent un radical amino ou alkylamino peuvent être transformés en sels d'addition avec les acides par les méthodes connues. Il est entendu que ces sels entrent aussi dans le cadre de la présente invention.
Comme exemples de sels d'addition avec des acides pharmaceutiquement acceptables, peuvent être cités les sels formés avec les acides minéraux (chlorhydrates, bromhydrates, sulfates, nitrates, phosphates) ou avec les acides organiques (succinates, fumarates, tartrates, acétates, propionates, maléates, citrates, méthanesulfonates, p.toluènesulfonates, iséthionates,...), ou avec des dérivés de substitution de ces composés.
La présente invention concerne également les médicaments consitués par les dérivés du pyrrole de formule générale (I) telle que définie ci-dessus ou dans laquelle lorsque R3,
R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R] est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] est propionyle et R2 methyle.
L'action des dérivés de formule générale (I) sur les virus de la famille des herpès a été mise en évidence dans les techniques décrites par NEYTS et coll., Virology, 179. 41- 50 (1990) ; Andrei et al., Eur. J. Clin. Microbiol. Infect. Dis., K), 1026-1033 (1991) ; ou dans la technique décrite par Andrei et al., Eur. J. Clin. Microbiol. Infect. Dis., il, 143-151 (1992), Rey en et al., Antiviral Res., 28, 343-357 (1995).
La technique employée consiste dans la mesure de l'effet cytopathogène du virus et de sa protection par utilisation des produits de formule générale (I). L'activité antivirale est appréciée par la mesure de la CI5 (concentration nécessaire pour inhiber 50 % de l'effet cytopathogène induit par le virus).
L'activité des produits selon l'invention sur cytomégalovirus a été étudiée sur les souches Davis et AD- 169. Sur la souche Davis, les produits selon l'invention se sont montrés actifs à des CI50 comprises entre 0,005 μg/ml et 15 μg/ml, et sur la souche AD- 169, les produits selon l'invention se sont montrés actifs à des CI50 comprises entre 0,01 et 15 μg/ml.
Par ailleurs, aucun produit ne manifeste d'effet cytotoxique à la dose de 15 μg/ml.
L'activité inhibitrice vis-à-vis du TNFU des dérivés selon l'invention a été mise en évidence de la manière suivante :
Les effets des dérivés selon l'invention sur la réactivation du virus VIH par le TNFα (10 Unités/ml) ou le Phorbol Myristate Acétate (PMA à 10-7 M) ont été étudiés dans des cellules Ul issues de la lignée promonocytaire U937 [Folks et al., Science, 238. 800 (1987)].
Etude expérimentale de l'activité inhibitrice vis-à-vis du TNFα :
Le produit à étudier est mis en solution dans le diméthylformamide (DMF) ou dans le diméthylsulfoxyde (DMSO). Les solutions mères sont conservées à une température de 4°C, et diluées dans du milieu de culture le jour de l'expérience de façon à ce que la concentretion en solvant soit constante (0,1 %).
Les cellules Ul sont prétraitées 5 heures avant la stimulation par des concentrations de produits allant de 0,001 μM à 10 μM. Trois jours après l'induction, le surnageant viral est collecté et l'activité transcriptase inverse reflétant la production virale est évaluée (test SPA).
La mesure de l'activité de la reverse transcriptase est faite par les techniques connues, en double exemplaire [Strebel et al., Nature, 328, 728 ( 1987)].
Certains contrôles ne reçoivent pas l'activateur. D'autres contrôles ne reçoivent pas le produit à étudier. D'autres ne reçoivent ni le produit, ni l'activateur.
Résultats :
La diminution de la production virale par les dérivés selon l'invention est significative et dose-dépendante dans le cas de cellules Ul traitées par le TNFα ou par le PMA. Le jour 3, on observe une diminution d'au moins 50 % de la production de la reverse transcriptase pour les cellules Ul traitées par 10 Unités/ml de TNFα et additionnées d'une concentration de 10μM des produits.
Par ailleurs, aucune cytotoxicité des produits testés n'est observée sur la viabilité des cellules à la concentration de 1 μM.
Dans cette méthode, les composés selon l'invention se sont montrés actifs à des concentrations comprises entre 0,01 μM et 10 μM
Les compositions pharmaceutiques contenant des dérivés du pyrrole de formule générale (1) telle que définie ci-avant ou dans laquelle lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors Ri est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] est propionyle et R2 methyle, sont particulièrement intéressantes du fait qu'elles trouvent des applications dans de nombreuses maladies d'origine virale, notamment les rétinites, les pneumopathies, les encéphalites, les infections digestives et les encéphalites à CMV, le sarcome de kaposi, l'herpès labial, l'herpès génital, l'encéphalite herpétique, la varicelle, la roséole, les zonas, les hépatites (à cytomégalovirus), les infections ophtalmiques ou dans la prophylaxie de l'infection ou de la réactivation virale. Elles peuvent également être très intéressantes dans le traitement et la prévention de maladies cardio- vasculaires, particulièrement dans la resténose pouvant suivre une angioplastie.
De même, les compositions pharmaceutiques contenant des dérivés du pyrrole de formule générale (I) telle que définie ci-avant ou dans laquelle lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R] est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] est propionyle et R2 methyle, sont également particulièrement intéressantes du fait qu'elles trouvent des applications dans toutes les pathologies impliquant les cytokines dont le TNFα. A titre d'exemple, on peut citer : les maladies ostéo-articulaires d'origine inflammatoires, l'asthme, le diabète, la cachexie (secondaire à une infection ou à une tumeur), les maladies du système digestif telles que la maladie de Crohn et la rectocolite ulcéro- hémoragique, les désordres du système nerveux central et/ou périphérique, les maladies immunologiques dont la maladie du greffon contre l'hôte et le rejet d'allogreffe, les lésions dues à une perfusion et/ou une ischémie, et les maladies virales ou infectieuses dont les pathologies liées au VIH et à la tuberculose.
Elles sont également intéressantes pour leurs applications dans les pathologies liées à 1TL-8 réactivé par le TNFy, telles que le psoriasis les maladies inflammatoires du tube digestif, le syndrome de détresse respiratoire, l'asthme, les lésions induites par une
ι:
perfusion, la thrombose, les glomérulonéphrites, et les pathologies ostéo-articulaires inflammatoires.
Elles sont aussi utilisables dans les pathologies faisant intervenir les molécules d'adhésion, par exemple les maladies du système cardiovasculaire (notamment l'arthérosclérose ou la thrombose), les lésions liées à l'ischémie-reperfusion, les désordres neurologiques, les pathologies inflammatoires digestives, pulmonaires, ou articulaires, les maladies immunologiques dont le rejet de greffe.
Les exemples suivants donnés à titre non limitatif illustrent l'invention
Exemple 1 Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-indolizine- l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante •
A 0,5 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5, 6,7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile en solution dans 50 cm'' de xylène on ajoute 1,5 g d'oxyde de sélénium. Le mélange réactionnel est porté au reflux du xylène pendant 24 heures, puis est filtré sur célite et évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. Le produit obtenu est repris par 50 cnr' d'eau et extrait par 3 fois 50 cm"' de dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies et lavées par 2 fois 50 cπrΛ d'eau puis séchées sur sulfate de magnésium et concentrées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. On obtient 0,78 g d'un solide orange qui est recristallisé dans 20 cm"' d'isopropanol. On obtient 0,165 g de 2-chloro-3-pyridin- 3-yl-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide beige fondant à 184°C.
Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante
A une suspension de 7,41 g de 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l- carbonitrile dans 750 cnr d'éthanol et 120 cnr d'acide acétique on ajoute 2,23 cm3 d'acide chlorhydrique (I N) On obtient une solution limpide jaune. Après avoir purgé à l'argon, on ajoute 2,62 g de palladium sur charbon à 10 % puis on fait passer un courant d'hydrogène pendant 2 heures. Le mélange réactionnel est filtré sur Célite et le
gâteau est lavé par 200 cnr' d'un mélange éthanol/acide acétique (2/1). Le filtrat est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. L'huile jaune obtenue est reprise par 200 cnr' d'eau et le pH est amené à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium en poudre. On filtre et le précipité est lavé par 2 fois 20 cm"" d'eau. On obtient 5,6 g d'un solide blanc qui est chromatographié sur une colonne de 5,7 cm de diamètre contenant 800 g de silice (0,02-0,045). On élue avec du dichlorométhane, sous une pression de 150 kPa, en recueillant des fractions de 50 cnr\ Les fractions homogènes sont réunies et concentrées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient ainsi 4,13 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5, 6, 7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide blanc-jaune fondant à 151 °C.
Le 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante :
A 10 g de 3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile en solution dans 1000 cnr d'acétonitrile on ajoute 18,55 g de N-chlorosuccinimide. Le mélange est porté au reflux de Pacétonitrile pendant 1 heure. On évapore à sec le mélange réactionnel sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. L'huile jaune obtenue est reprise par 200 cm'' d'eau et on amène le pH à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium en poudre. On filtre et on lave par 2 fois 30 cnr d'eau. On obtient 13 g d'un solide jaune qui est chromatographié sur une colonne de 8 cm de diamètre contenant 1500 g de silice (0,02-0,045). On élue avec un mélange de dichlorométhane/méthanol (98/2), sous une pression de 150 kPa, en recueillant des fractions de 50 cm'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous une pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient ainsi 7,41 g de 2, 7-dichloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide jaune pâle fondant à 216°C.
Le 3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est décrit dans la demande de brevet EP 124 384
Exemple 2
Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l-carboxamide est préparé selon la méthode suivante :
Un mélange de 1,69 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile et de 1,3 g d'hydroxyde de potassium dans 100 cmJ de tert-butanol est chauffé au reflux du tert- butanol pendant 18 heures. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. Le solide brun obtenu est repris par 100 cnr' d'eau puis filtré et lavé par 2 fois 10 cnr d'eau. On obtient 1,6 g d'un solide orange qui est recristallisé dans 130 cnr' d'isopropanol. On obtient ainsi 0,869 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxamide sous forme d'un solide blanc fondant à 234°C.
Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit à l'exemple 1.
Exemple 3 Le 3-pyridin-3-yl-indolizine-l-carboxamide est préparé selon la méthode suivante :
Un mélange de 0,95 g de 3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile et de 0,86 g d'hydroxyde de potassium dans 20 cnr' de tert-butanol est chauffé au reflux du tert- butanol pendant 5 heures. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. Le solide orange obtenu est repris par 100 cnr' d'eau puis filtré et lavé par 2 fois 10 cnr' d'eau. On obtient 0,9 g d'un solide orange qui est recristallisé dans 23 cnr d'acétonitrile. On obtient ainsi 0,36 g de 3-pyridin-3-yl-indolizine-l-carboxamide sous forme d'un solide jaune pâle fondant à 160°C.
Le 3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante : Une suspension de 1 ,42 g de 3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l- carbonitrile en solution dans 50 cnr' de xylène est chauffé à 80°C, puis on ajoute 4,93 g d'oxyde de sélénium. On obtient une solution limpide. Le mélange réactionnel est porté au reflux du xylène pendant 4 heures, puis est filtré sur Célite, et évaporé à
sec sous pression réduite (2,7 kPa), à une température voisine de 60°C. Le solide orange-brun obtenu est repris par 50 cnr puis lavé par 2 fois 10 cm"' d'eau. On obtient ainsi 0,95 g de 3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide brun orangé (Rf = 0,73; éluant : 90/10 dichlorométhane/méthanol).
Le 3-pyridin-3-yl-5, 6, 7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est décrit dans la demande de brevet EP 124 384.
Exemple 4
Le 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxamide est préparé selon la méthode suivante : Une solution brune de 0,477 g de 2,7-dichloro-3-pyridin-3-l -indolizine-l-carbonitrile dans 29 cnr' d'acide sulfurique à 60% est porté au reflux du solvant pendant 2 heures et 30 minutes. Le mélange réactionnel est additionné à 60 g de glace, on traite au noir 3 S, on filtre sur verre fritte colmaté au noir 3 S, puis on lave par 2 fois 3 cm"' d'eau. On amène le pH du filtrat à 8-9 par addition d'ammoniaque (28 %). On obtient ainsi une suspension jaune à laquelle on ajoute 60 cn d'eau. On filtre et on lave par 2 fois 5 cnr1 d'eau. On obtient une poudre crème qui est recristallisée dans 16 cm"' d'éthanol. On obtient ainsi 0, 19 g de 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l-carboxamide sous forme d'une poudre crème fondant à 228°C
Le 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante :
1,5 g de sel de dichlorhydrate de 2,7,8-trichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine- 1 -carbonitrile en solution dans 30 cnr' d'un mélange d'hydroxyde de potassium dans l'éthanol (0,8 M) est chauffé au reflux du solvant pendant 3 heures. On obtient une suspension brune à laquelle on ajoute 75 cnr d'eau. On filtre et le gâteau est lavé par 2 fois 15 cnr' d'eau. On obtient une poudre beige qui est recristallisée dans 40 cm"' d'éthanol. On obtient ainsi 0, 185 g de 2,7-dichloro-3-pyridin-3-yl-indolizine-l- carbonitrile sous forme d'une poudre beige fondant à 248°C
Le sel de dichlorhydrate de 2,7,8-trichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l- carbonitrile est préparé selon la méthode suivante :
A une suspension de 21,4 g d'un mélange contenant du 2,7,7-trichloro-8-oxo-3- pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l -carbonitrile à environ 80 % molaire et du 2,7,8- trichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l -carbonitrile à environ 20 % molaire dans 2100 cnr' d'éthanol et 640 cm"' d'acide acétique, on ajoute 5,3 cm5 d'acide chlorhydrique (I O N). On obtient une solution brune. On ajoute 6,3 g de palladium sur charbon à 10 %. Après avoir purgé à l'argon, on fait passer un courant d'hydrogène pendant 1 heure et 20 minutes. Le mélange réactionnel est filtré sur célite, et le gâteau est lavé par 2 fois 100 cm"' d'un mélange éthanol/acide acétique (2/1). Le filtrat brun obtenu est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. On obtient une cire brune qui est chromatographiée sur une colonne de 4 cm de diamètre contenant 250 g de silice (0,02-0,045). On élue avec un mélange de dichlorométhane/méthanol (90/10), en recueillant des fractions de 20 cm"\ Les fractions homogènes sont réunies et concentrées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 50°C. On obtient ainsi 3,5 g de sel de dichlorhydrate de 2,7,8-trichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'une poudre beige fondant à 240°C.
Le mélange contenant du 2,7,7-trichloro-8-oxo-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine- 1 -carbonitrile à environ 80 % molaire et du 2,7,8-trichloro-3-pyridin-3-yl-5,6-dihydro- indolizine-1 -carbonitrile à environ 20 % molaire est préparé selon la méthode suivante :
A 19 g de 3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile en solution dans 1540 cm3 d' acétonitrile on ajoute 56,9 g de N-chlorosuccinimide. Le mélange est porté au reflux de l'acétonitrile pendant 4 heures et 30 minutes. On évapore à sec le mélange réactionnel sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 50°C. Le solide orangé obtenu est repris par 150 cnr' d'eau et on amène le pH à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium en poudre (33 g). On filtre et on lave par 2 fois 25 cm"' d'eau. On obtient 26,66 g d'une poudre brique. On reprend cette poudre par 100 cnr' d'eau, on filtre, et on lave par 2 fois 25 cm"' d'eau. On obtient
ainsi 21,4 g d'un mélange contenant du 2,7,7-trichloro-8-oxo-3-pyridin-3-yl-5,6- dihydro-indolizine-1 -carbonitrile à environ 80 % molaire et du 2,7,8-trichloro-3- pyridin-3-yl-5,6-dihydro-indolizine-l -carbonitrile à environ 20 % molaire sous forme d'une poudre brune fondant à 180°C.
Le 3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est décrit dans la demande de brevet EP 124 384.
Exemple 5
Le sel de méthanesulfonate du 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxylate de methyle est préparé selon la méthode suivante : 0,16 g de 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxylate de methyle en solution dans 1 cm"' d'éthanol est refroidit à 0°C, et on ajoute 0,3 cnr' d'une solution d'acide méthanesulfonique dans l'éthanol (4,1 N), puis 1 cnr' d'éthanol. La température du mélange réactionnel est maintenue à 0°C pendant 3 heures. On filtre et on obtient ainsi 0,0395 g de sel de méthanesulfonate du 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-indolizine-l- carboxylate de methyle sous forme d'un solide jaune fondant à 1 11°C.
Le 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxylate de methyle est préparé selon la méthode suivante :
A 1 g de 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carboxylate de methyle en solution dans 100 cm"' de xylène, on ajoute 2,87 g d'oxyde de sélénium. Le mélange réactionnel est porté à 100°C pendant 27 heures, puis il est filtré sur Célite, et évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. Le produit obtenu est repris par 100 cnr' d'eau, et on amène le pH à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium, puis on extrait par 3 fois 100 cm"' de dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies et lavées par 2 fois 100 cm"' d'eau, puis séchées sur sulfate de magnésium et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. On obtient 0,34 g d'une laque orange qui est chromatographiée sur une colonne de 4 cm de diamètre contenant 90 g de silice (0,02-0,045). On élue avec du dichlorométhane en recueillant des fractions de 100
cm"'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient 0, 1 g d'une huile jaune que l'on reprend par 5 cnr d'oxyde diisopropyl. On obtient ainsi 0, 1 g de 2-méthyl-3- pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxylate de methyle sous forme d'un solide blanc (Rf = 0,47, éluant : 80/20 dichlorométhane/acétate d'éthyle).
Le 2-méthyl-3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carboxylate methyle est préparé selon la méthode suivante :
A une suspension crème de 1 1 g de N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylate de sodium dans 80 cnr' de 1,2-dichloroéthane on ajoute 6,9 cnr' de triéthylamine on obtient une suspension crème maintenue sous agitation à température ambiante pendant 1 heure. A une solution limpide de 9 g de paratoluène sulfochlorure dans 80 cm"' de 1,2-dichloroéthane on ajoute 20,4 cm'' de méthyl-2-bromo-2-butènoate de methyle en solution dans 90 cnr' de 1 ,2-dichloroéthane. On obtient une solution jaune limpide. Cette solution est additionnée goutte à goutte sur la suspension crème obtenue ci-dessus. Le mélange réactionnel est refroidit à 0°C, puis on ajoute 36 cnr' de triéthylamine, et on laisse revenir à température ambiante. Le mélange réactionnel est maintenu sous agitation et à température ambiante pendant 12 heures, puis on chauffe à 55°C pendant 7 heures. Le mélange réactionnel est lavé par 3 fois 250 cm"' d'eau et séché sur sulfate de magnésium. On évapore à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. On obtient 31,06 g d'une huile noire qui est chromatographiée sur une colonne de 7,5 cm de diamètre contenant 1950 g de silice (0,02-0,045). On élue avec un mélange de dichlorométhane/acétate d'éthyle (80/20), sous une pression de 150 kPa en recueillant des fractions de 70 cm"'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient ainsi 1,08 g de 2-méthyl-3-pyridine-3-yl- 5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carboxylate de methyle sous forme d'un solide brun fondant à 68°C (colle). .
Le sel de sodium de l'acide N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylique est préparé selon la méthode suivante :
A une solution de 44,48 g de N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylate d'éthyle dans 420 cm"' d'acétonitrile et 42 cnr de méthanol, on ajoute 18,6 cnr' d'hydroxyde de sodium (IO N). Le mélange réactionnel est filtré, et on lave le gâteau par 2 fois 50 cm3 de diéthyle éther. On obtient ainsi 35 g de sel de sodium de l'acide N-nicotinoyl- pipéridine-2-carboxylique sous forme d'un solide blanc fondant à une température supérieure à 260°C.
Le N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylate d'éthyle est préparé comme décrit dans la demande de brevet EP 124 384.
Exemple 6 Le 2-chloro-8-hydroxy-3-pyridin-3-yl-indolizine-l-carboxarnide est préparé selon la méthode suivante :
Un mélange de 2 g de 7-bromo-2-chloro-3-pyridin-3-yl-8-oxo-5,6-dihydro-indolizine- 1-carboxamide et de 2,36 g de bromure de lithium dans 20 cnr' de diméthylformamide est chauffé à 130°C pendant 40 minutes. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. L'huile orange obtenue est reprise par 100 cnr' d'eau et on amène le pH à 9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium. On extrait par 100 cnr' de dichlorométhane. On obtient une émulsion qu'on filtre. Le gâteau brun est repris par 6 fois 100 cnr d'un mélange de dichlorométhane/méthanol (50/50). Les phases organiques sont séchées sur sulfate de magnésium et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 50°C. Le produit obtenu est dissous dans 200 cm"' d'un mélange dichlorométhane-méthanol (50/50), puis fixé sur 7 g de silice (0,02-0,04), et chromatographié sur une colonne de 5 cm de diamètre contenant 600 g de silice (0,02- 0,045). On élue avec un mélange de dichlorométhane/méthanol (95/5) en recueillant des fractions de 80 cnr'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient 0,51 g d'un solide cristallisé crème qui est recristallisé dans 120 cnr' de butanol-1. On obtient ainsi 0,377 g de 2-chloro-8-hydroxy-3-pyridin-3-yl-indolizine-l -carboxamide sous forme d'une poudre blanche fondant à une température supérieure à 260°C.
Le 7-bromo-2-chloro-3-pyridin-3-yl-8-oxo-5,6-dihydro-indolizine-l-carboxamide est préparé selon la méthode suivante :
Sur un mélange de 10 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-8-oxo-5,6,7-trihydro-indolizine-l- carboxamide dans 800 cnr' d'acide acétique, on additionne en 2 heures 1,77 cm3 de brome en solution dans 160 cm"' d'acide acétique. Le mélange réactionnel est maintenu à température ambiante pendant 82 heures. Le solvant est évaporé à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 55°C. Le résidu brun obtenu est repris par 250 cm"' d'eau et on amène le pH à 1 par addition de 25 cm"' d'acide chlorhydrique (4 N). On filtre, et on amène le pH du filtrat à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium On obtient ainsi 1 1 ,2 g de 7-bromo-2-chloro-3-pyridin-3-yl-8-oxo-5,6- dihydro-indolizine-1 -carboxamide sous forme d'une poudre ocre fondant à 259°C (décomposition).
Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5,6,7-trihydro-8-oxo-indolizine-l -carboxamide est préparé selon la méthode suivante : 12,1 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5,6,7-trihydro-8-oxo-indolizine-l-carbonitrile dans 82 cm"' d'acide sulfurique à 60 % est chauffé à 97°C pendant 2 heures. On verse le mélange réactionnel sur 450 g d'un mélange glace/eau et on amène le pH à 9-10 par addition d'ammoniaque (28 %). Le précipité est filtré puis repris par 700 cm"' de dichlorométhane La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium puis évaporée à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 50°C. On obtient ainsi 10 g de 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5,6,7-trihydro-8-oxo-indolizine-l- carboxamide sous forme d'un produit cristallisé ocre fondant à 245°C.
Le 2-chloro-3-pyridin-3-yl-5,6,7-trihydro-8-oxo-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante : Sur un mélange de 16 g de 2,7,7-trichloro-8-oxo-3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro- indolizine-1 -carbonitrile, de 1500 cnr d'éthanol, de 500 cnr d'acide acétique, et de 4 cm3 d'acide chlorhydrique (12 N), on ajoute 4,99 g de palladium sur charbon (10 %) en suspension dans 100 cm"' d'éthanol. On fait passer un courant d'hydrogène pendant 3 heures. Le mélange réactionnel est filtré sur Célite puis évaporé à sec sous pression
9?
réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. Le solide marron clair obtenu est repris par 150 cm"' d'eau et le pH est amené à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium, puis filtré et lavé par 2 fois 20 cnr' d'eau. On obtient ainsi 12,1 g de 2-chloro-3-pirydin-3-yl-5,6,7-trihydro-8-oxo-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'une poudre beige foncé fondant à 264°C.
Le 2,7,7-trichloro-8-oxo-3-pyridin-3-yl-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit à l'exemple 4.
Exemple 7
Le 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)-indolizine- l -carboxamide est préparé comme décrit à l'exemple 2 mais à partir de 0,8 g de 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)- indolizine-1 -carbonitrile et de 1 ,6 g d'hydroxyde de potassium dans 60 cm"' de tert- butanol. On obtient ainsi 0,07 g de 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)-indolizine-l- carboxamide sous forme d'un solide crème fondant à plus de 260°C (Rf=0,53 ; chromatographié sur couche mince de gel de silice ; éluant dichlorométhane/méthanol 95/5).
Le 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)-indolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit à l'exemple 1 mais à partir de 1 ,46 g de 2-chloro-(3-pyridin-3-yl)-5, 6,7,8- tétrahydro-indolizine-1 -carbonitrile en solution dans 65 cnr' de xylène on ajoute 3,36 g d'oxyde de sélénium. On obtient ainsi 1, 15 g de 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)- indolizine-1 -carbonitrile sous forme d'un solide marron fondant à 196°C.
Le 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)-5, 6,7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante :
A 3,32 g de 3-(5-bromopyridin-3-yl)-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l-carbonitrile en solution dans 170 cnr' d'acétonit ile on ajoute 1 ,7 g de N-chlorosuccinimide. Le mélange est porté au reflux de l'acétonitrile pendant 5 heures. On évapore à sec le mélange réactionnel sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. L'huile jaune obtenue est reprise par 50 cnr' d'eau et on amène le pH à 8-9 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium en poudre. On filtre et on lave par 2 fois
10 cnr' d'eau. On obtient 3,6 g d'un solide jaune qui est chromatographié sur une colonne de 3,5 cm de diamètre contenant 100 g de silice (0,02-0,045). On élue avec un mélange de dichlorométhane/acétate d'éthyle (95/5), sous une pression de 150 kPa, en recueillant des fractions de 20 cm"'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous une pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient 1 ,8 g d'un solide blanc qui est lavé par 5 cnr' d'acétonitrile. On obtient ainsi 1,46 g de 2-chloro-3-(5-bromopyridin-3-yl)-5, 6,7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide blanc fondant à 162°C.
Le 3-(5-bromopyridin-3-yl)-5, 6, 7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit à l'exemple 5 mais à partir de 15,89 g de N-(5-bromonicotinoyl)- pipéridine-2-carboxylate de sodium, de 9,93 g de paratoluène et 4,56g de chloroacrylonitrile. On obtient ainsi 9,51 g de 3-(5-bromopyridine-3-yl)-5, 6,7,8- tétrahydro-indolizine-1 -carbonitrile sous forme d'un solide beige fondant à 148°C.
Le sel de sodium de l'acide N-(5-bromonicotinoyl)-pipéridine-2-carboxylique est préparé comme décrit à l'exemple 5 mais à partir de 23,15 g de N-(5- bromonicotinoyl)-pipéridine-2-carboxylate d'éthyle et 20,3 cm"' d'hydroxyde de sodium à 10 N. On obtient ainsi 15,89 g de sel de sodium de l'acide N-(5- bromonicotinoyl)-pipéridine-2-carboxylique sous forme d'un solide blanc fondant à 190°C.
Le N-(5-bromo-nicotinoyl)-pipéridine-2-carboxylate d'éthyle est préparé selon la méthode suivante :
A une suspension de 17,3 g de pipéridine-2-carboxylate d'éthyle dans 700 cm"' de dichlorométhane on ajoute 24,9 g de chlorhydrate de l-(3-diméthylaminopropyl)-3- éthylcarbodiimide et 7,7 g d'hydrate de 1 -hydroxybenzotriazole puis -on ajoute 20,2 g d'acide 5-bromonicotinique. On additionne 21 ,2 cmJ de triéthylamine. Le mélange est maintenu sous agitation à température ambiante toute une nuit. Le mélange réactionnel est lavé par 3 fois 200 cnr' d'eau. La phase organique est ensuite séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite (2,7 kPa). L'huile obtenue est filtrée sur une colonne de 7 cm de diamètre contenant 343 g de silice (0,04-0,02). On élue
par de l'acétate d'éthyle en recueillant des fractions de 120 cmJ. Les fractions homogènes sont réunies et concentrées sous pression réduite (2,7 kPa). On obtient ainsi 823,15 g de N-(2-bromonicotinoyl)-pipéridine-2-carboxylate d'éthyle sous forme d'une huile jaune (Rf=0,61 ; chromatographié sur couche mince de gel de silice ; éluant acétate d'éthyle).
Exemple 8
Le 2-méthyl-3-(pyridin-3-yl)-indolizine-l -carboxamide est préparé selon la même méthode que celle décrite à l'exemple 2, mais à partir de 2,7 g de 2-méthyl-(3-pyridin- 3-yl)-indolizine-l -carbonitrile et de 2,29 g d'hydroxyde de potassium dans 200 cm"' de tert-butanol. On obtient ainsi 1 ,4 g de 2-méthyl-(3-pyridin-3-yl)-indolizine-l- carboxamide sous forme d'un solide crème fondant à 180°C.
Le 2-méthyl-(3-pyridin-3-yl)-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la même méthode que celle décrite à l'exemple 3, mais à partir de 7,9 g de 2-méthyl-(3-pyridin- 3-yl)-5, 6,7, 8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile en solution dans 350 cm"' de xylène et 25,86 g d'oxyde de sélénium. On obtient ainsi 2,9 g de 2-méthyl-(3-pyridin-3-yl)- indolizine-1 -carbonitrile sous forme d'un solide orange fondant à 140°C.
Le 2-méthyl-(3-pyridin-3-yl)-5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile est préparé selon la méthode suivante "
A une suspension crème de 23,4 g de N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylate de sodium dans 100 cnr' de 1 ,2-dichloroéthane, on ajoute 16,4 cnr' de triéthylamine on obtient une suspension blanche maintenue sous agitation à température ambiante pendant 2 heures.
A une solution de 20 g de paratoluène sulfochlorure dans 120 cm' de 1,2-dichloro- éthane, on ajoute 9,6 cnr' de chloro-2-méthylacrylonitrile. On obtient une solution orange. Cette solution est additionnée goutte à goutte sur la suspension crème obtenue ci-dessus. Puis on ajoute 16,4 cnr' de triéthylamine, et on porte la température au reflux pendant 4 heures. Le mélange réactionnel est maintenu sous agitation et à température ambiante pendant 12 heures, puis on lave le mélange par 3 fois 500 cm"'
d'eau. La phase aqueuse est extraite par 500 cnr' de 1 ,2-dichloroéthane puis la phase organique est séchée sur sulfate de magnésium. On évapore à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 60°C. On obtient 21 g d'une huile noire qui est chromatographiée sur une colonne de 9 cm de diamètre contenant 550 g de silice (0,02-0,045). On élue avec un mélange de cyclohexane/acétate d'éthyle (50/50), sous une pression de 150 kPa en recueillant des fractions de 100 cm'. Les fractions homogènes sont réunies et évaporées à sec sous pression réduite (2,7 kPa) à une température voisine de 40°C. On obtient ainsi 10,41 g de 2-méthyl-(3-pyridin-3-y.)- 5,6,7,8-tétrahydro-indolizine-l -carbonitrile sous forme d'un solide orange fondant à 117°C.
Le sel de sodium de l'acide N-nicotinoyl-pipéridine-2-carboxylique est préparé comme décrit dans la demande de brevet EP 124 384.
Le 2-chlorocrotonitrile est préparé selon J.C POMMELET, C.NYNS, F.F LAHOUSSE, R.MERENYL et H.G VIEHE, Angew. Chem. Int. Ed. 21, 585 (1981).
Exemple 9
Le 2-cyano-3-(pyridin-3-yl)-indolizine-l -carboxamide est préparé selon la méthode décrite à l'exemple 2 mais à partir de 1 , 1 g de 2-cyano-3-pyridin-3-yl-indolizine-l- carbonitrile et de 0,89 g d'hydroxyde de potassium dans 100 cm3 de tert-butanol d'isopropanol. On obtient ainsi 0,042 g de 2-cyano-3-(pyridin-3-yl)-indolizine-l- carboxamide sous forme d'un solide beige fondant à 258 °C.
Le 2-cyano-3-(pyridin-3-yl)-indolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit dans l'exemple 1 mais à partir de 3,5 g de 2-cyano-3-(pyridin-3-yl)-5, 6,7,8- tétrahydroindolizine- 1 -carbonitrile sous forme d'un solide crème fondant à 258 °C.
Le 2-cyano-3-(pyridin-3-yl)-5, 6, 7, 8-tétrahydroindolizine-l -carbonitrile est préparé comme décrit dans la demande de brevet WO 98/25612.
La présente invention concerne également les compositions pharmaceutiques destinées au traitement et/ou à la prophylaxie des affections dans lesquelles interviennent un/des
virus de la famille des herpès et/ou dans lesquelles intervient les cytokines dont le TNFα, contenant un dérivé du pyrrole de formule générale (I) telle que définie ci-avant ou dans laquelle lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R] est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] est propionyle et R2 methyle, éventuellement sous forme de sel, à l'état pur, ou sous forme d'association avec un ou plusieurs diluants ou adjuvants compatibles et pharmaceutiquement acceptables.
Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont capables de réduire la progression vers la maladie ou de diminuer sa gravité chez les sujets infectés.
Elles sont également susceptibles d'empêcher ou de ralentir, chez des sujets immunodéprimés, l'évolution des sujets infectés par un virus de la famille des herpès vers un stade aggravé de la maladie.
Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont également capables d'inhiber la réplication des rétrovirus et donc de réduire la progression vers la maladie ou de diminuer sa gravité chez les sujets infectés. En particulier, dans le cas des infections par le VIH, en inhibant la réplication de ce virus, elles sont capables de réduire la progression vers le SIDA ou de diminuer sa gravité chez les sujets infectés. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être utilisées à titre préventif ou curatif Par "préventif, on entend le fait de prévenir l'évolution chez des sujets présentant une immunodéficience et/ou infectés par rétrovirus.
Bien entendu, dans le cas de traitement chez des immunodéprimés, la constitution de ces compositions sera adaptée au cas particulier du tractus digestif de ces sujets.
Les compositions peuvent être utilisées par voie orale, parentérale, topique ou rectale.
Les compositions stériles pour administration parentérale peuvent être de préférence des solutions aqueuses ou non aqueuses, des suspensions ou des émulsions. Comme solvant ou véhicule, on peut employer l'eau, le propylèneglycol, un polyéthylèneglycol, des huiles végétales, en particulier l'huile d'olive, des esters organiques injectables, par
exemple l'oléate d'éthyle ou d'autres solvants organiques convenables. Ces compositions peuvent également contenir des adjuvants, en particulier des agents mouillants, isotonisants, émulsifiants, dispersants et stabilisants. La stérilisation peut se faire de plusieurs façons, par exemple par filtration aseptisante, en incorporant à la composition des agents stérilisants, par irradiation ou par chauffage. Elles peuvent également être préparées sous forme de compositions solides stériles qui peuvent être dissoutes au moment de l'emploi dans un milieu stérile injectable.
Comme compositions solides pour l'administration orale peuvent être utilisés des comprimés, des pilules, des poudres ou des granulés. Dans ces compositions, le produit actif selon l'invention (éventuellement associé à un autre produit pharmaceutiquement compatible) est mélangé à un ou plusieurs diluants ou adjuvants inertes, tels que saccharose, lactose ou amidon. Ces compositions peuvent également comprendre des substances autres que des diluants, par exemple un lubrifiant tel que le stéarate de magnésium.
Comme compositions liquides pour l'administration orale, on peut utiliser des émulsions pharmaceutiquement acceptables, des solutions, des suspensions, des sirops, des élixirs contenant des diluants inertes tels que l'eau ou l'huile de paraffine. Ces compositions peuvent également comprendre des substances autres que les diluants, par exemple des produits mouillants, édulcorants ou aromatisants.
Les compositions pour administration topique peuvent être par exemple des crèmes, des pommades ou des lotions.
Les compositions pour administration rectale sont les suppositoires ou les capsules rectales, qui contiennent outre le principe actif, des excipients tels que le beurre de cacao, des glycérides semi-synthétiques ou des polyéthylèneglycols.
D'une manière générale, le médecin déterminera la posologie qu'il estime la plus appropriée en fonction de l'âge, du poids et des facteurs propres au produit et au sujet à traiter. Généralement chez l'adulte les doses sont comprises entre 25 et 2000 mg par jour.
Il a de plus été montré que les dérivés du pyrrole de formule générale (I) telle que définie ci-avant ou dans laquelle lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R] est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien Rj est propionyle et R2 methyle, agissent en synergie lorsqu'ils sont associés à d'autres agents anti-viraux actifs sur les virus de la famille des herpès ou lorsqu'ils sont associés à certains agents anti-HIV. La présente invention concerne également les associations constituées d'un dérivé du pyrrole de formule générale (1) telle que définie ci-avant ou dans laquelle lorsque R3, R4 et R5 sont des atomes d'hydrogènes et Het est un radical pyridin-2-yl, alors R] est acétyle ou methyloxycarbonyle et R2 un atome d'hydrogène, ou bien R] est propionyle et R2 methyle, et d'un principe actif connu pour son activité sur les virus de la famille des herpès ou bien connu pour son activité anti-rétrovirus, éventuellement en présence d'excipients pharmaceutiquement acceptables.
Les agents connus pour leur activité sur les virus de la famille des herpès qui peuvent être associés sont choisis parmi des agents compatibles et chimiquement inertes vis à vis du dérivé du pyrrole selon l'invention. A titre non limitatif, ces agents sont choisis par exemple parmi le cidofovir, le ganciclovir, le foscarnet, le GS930, le 1263W94 ....
Les agents anti-HIV pouvant être associés sont choisis parmi des agents compatibles et chimiquement inertes vis-à-vis des dérivés selon l'invention. A titre non-limitatif, ces agents sont choisis parmi des inhibiteurs de la reverse transcriptase [zidovudine (AZT), didanosine (DDI), didéoxycytidine (DDC), lamivudine (3TC), TIBO, néviparine, PMEA...], parmi les inhibiteurs de la protéase [par exemple le saquinovir, le ABT-538, le MK-639...], ou parmi des inhibiteurs des protéines tat et rev.
Les compositions pharmaceutiques comprenant de telles associations entrent également dans le cadre de la présente invention.
L'exemple suivant donné à titre non limitatif illustre une composition selon l'invention.
Exemple
- 2-chloro-3-(pyridιn-3-yl)-ιndolizine-l -carboxamide 25 g
- Stéarate de magnésium 1 % 2 mg
- ACDISOL 1 % 2 mg
- Silice colloïdale 0,5 % 1 mg
- Lactose 170 mg