"Siège articulé"
La présente invention concerne un siège articulé qui permet à l'utilisateur de modifier en continu les positions relatives du dossier et de l'assise, sans efforts importants et sans avoir à se relever du siège. Dans le brevet français n° 82 08778 du 19 mai 1982 au nom du présent déposant, on a décrit un siège comprenant au moins un dossier et une assise articulés ensemble suivant un axe mobile, le dossier étant articulé à un support suivant un axe parallèle à l'axe précité, ce dossier et cette assise étant déplaçables en continu l'un par rapport à l'autre entre une position dans laquelle le dossier est sensiblement vertical et l'assise sensiblement horizontale et une position dans laquelle le dossier et l'assise sont sensiblement, horizontaux. Suivant le brevet principal, ce siège est caractérisé en ce qu'au moins le déplacement de l'assise est guidé à l'opposé de son axe d'articulation sur le dossier suivant une courbe choisie de telle façon que lorsque le dossier et l'assise se déplacent entre les deux positions précitées, le centre de gravité du corps de l'utilisateur du siège s'écarte peu d'un plan horizontal et que l'utilisateur se trouve donc dans une situation très proche de l'équilibre, ce qui lui permet de n'avoir besoin d'exercer qu'une très légère pression sur l'assise ou sur le dossier pour modifier sa position sur le siège.
L'avantage principal de ce siège est qu'il permet à son utilisateur de modifier les positions relatives du dossier et de l'assise en exerçant sur eux des efforts si minimes qu'ils sont acceptables même pour les personnes âgées et les personnes handicapées physiquement. Le but de la présente invention est de
proposer plusieurs variantes de réalisation d'un tel siège, perfectionnant les réalisation décrites dans le brevet français précité.
La première variante concerne un siège avec repose-pied articulé sur l'assise.
Dans une réalisation du brevet français précité, le siège comprend, en sus de son assise et de son dossier, un repose-pied qui est articulé sur l'assise suivant une articulation parallèle aux articulations assise-dossier et dossier-support et se déplace, comme le dossier, entre une position sensiblement verticale et une position sensiblement horizontale grâce à des galets de renvoi montés sur le repose-pied et qui sont guidés dans des rainures appropriées disposées sur l'assise.
L'un des buts de la présente invention est de perfectionner de tels sièges avec repose-pied articulé sur l'assise.
Suivant la première variante, ce siège est caractérisé en ce qu'il comprend un repose-pied articulé sur l'assise suivant une articulation parallèle aux articulations assise-dossier et dossiersupport et des moyens pour relier de façon articulée le repose-pied à une partie du dossier située au-delà de l'articulation assise-dossier par rapport à l'articulation dossier-support, de telle manière que toute modification de la position angulaire du dossier par rapport à son support assure une modificaiton angulaire du repose-pied par rapport à l'assise. Suivant une réalisation intéressante de l'invention, ces moyens de liaison entre le reposepied et le dossier comprennent au moins une biellette articulée à l'une de ses extrémités au repose-pied et reliée de façon articulée au dossier par son autre extrémité, ladite biellette étant articulée au dossier
par l'intermédiaire d'une glissière articulée sur le dossier.
Cette disposition présente un avantage très intéressant sur le plan économique puisque, par exemple, par rapport à la réalisation de la figure 18 du brevet français précité, elle supprime un système de guidage constitué de galets rotatifs montés sur le repose-pied et de deux rainures complexes à plusieurs courbes successives disposées sur des flasques importants de l'assise, et les rmeplace par un système comportant de simples articulations coopérant avec des éléments déjà existants sur le siège.
Dans les réalisations décrites dans le brevet français précité, il est prévu, pour guider les déplacements relatifs du dossier et de l'assise, un système de rainures dans lesquelles se déplacent des axes ou galets disposés sur les articulations entre dossier, support et assise, les rainures ayant des profils spécialement établis pour assurer le faible déplacement du centre de gravité de l'utilisateur.
Suivant une deuxième variante proposée par la présente invention, le dossier est, d'autre part, articulé sur le support par un axe fixe et, d'autre part, relié à l'assise par une surface intermédiaire sur laquelle il est articulé par un axe solidaire de ladite surface, cette dernière étant elle-même articulée à son autre extrémité, à la fois sur l'assise et sur l'une des extrémités d'une bielle dont l'autre extrémité est articulée sur le support suivant un axe fixe situé près de l'axe fixe sur lequel est articulé le dossier.
Un premier avantage de cette variante est la souplesse et le confort que donne la surface intermédiaire entre dossier et assise dans les
changements d'angle entre ceux-ci lors du passage d'une position à l'autre, et un second avantage est que les rainures de guidage de l'assise sont rectilignes parce qu'elles n'ont plus besoin de présenter une courbure particulière.
Suivant une troisième variante, les moyens de guidage de l'assise comportent une bielle dont l'une des extrémités est articulée suivant un axe fixe sur le support, l'autre extrémité, étant articulée sur un axe solidaire de ladite assise. Cette disposition a pour avantage de supprimer les frottements entre axes et rainures, les frottements étant toujours moins importants sur les bielles.
Suivant une quatrième variante, les moyens de guidage de l'assise comportent deux bielles articulées sur un même axe libre dans une rainure fixe sur l'assise, l'autre extrémité de l'une des deux bielles étant articulée suivant un axe fixe sur le support et l'autre extrémité de l'autre bielle étant articulée sur le dossier suivant un axe situé sur le dossier au-delà de l'articulation dossier-assise par rapport à l'articulation dossier-support, cette disposition présentant le même avantage que la précédente en ce qui concerne la diminution des frottements. Suivant une cinquième variante, les moyens de guidage de l'assise comportent un parallélogramme déformable dont l'un des quatre côtés est constitué par une partie de l'assise et dont l'une des articulations est confondue avec l'articulation dossierassise, l'articulation opposée à cette articulation portant au moins un galet roulant sur une rampe fixe solidaire du support, le fait de remplacer des axes se déplaçant dans des rainures par des galets roulant sur rampe amenant une diminution supplémentaire des frottements.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exempies non limitatifs:
. la figure 1 est une vue en perspective d'un fauteuil conforme à l' invention;
. la figure 2 est une vue latérale partielle du fauteuil; . les figures 3, 4 et 5 montrent schématiquement un fauteuil dans trois positions différentes;
. la figure 6 est une vue latérale partielle d'une variante de réalisation d'un fauteuil;
. les figures 7, 8, 9 et 10 sont les schémas de quatre autres variantes de réalisation de l'invention.
La réalisation représentée sur les figures 1 à 5 reprend celle illustrée aux figures 1 à 6 du brevet français 82 08778, mais perfectionnée suivant la présente invention.
Il s'agit fauteuil de jardin réalisé en matière plastiqué qui comporte un dossier 100, une assise 102 et quatre pieds 103, 104, les pieds 103 portant à leur partie supérieure deux accoudoirs 103à. Comme dans le cas des figures 1 à 6 du brevet français précité, le dossier 100 est articulé sur les pieds arrière 103 suivant un axe horizontal fixe X-X' et sur l'assise 102 suivant un axe Y-Y' également horizontal mais mobile. Les pieds 104 portent des galets qui peuvent être montés sur roulements à billes ou être revêtus d'une matière anti-friction et qui coopèrent avec des rainures 105 prévues dans les flasques 106 de l'assise 102 pour permettre un certain déplacement de cette dernière, lorsque le dossier 100 passe de la
position verticale à la position horizontale ou inversement. Ce déplacement est tel que le centre de gravité du corps de l'utilisateur se déplace d'une distance suffisamment faible dans le plan vertical pour que les efforts nécessaires pour passer d'une position à l'autre soient acceptables même pour une personne âgée ou handicapée.
La modification apportée à la réalisation précitée du brevet français, est la présence d'un repose-pied 131 avec son système de commande (voir figures 1 et 2).
Les biellettes 4a apparaissant sur les figures 2 et 3 du brevet français précité ont été supprimées ici et remplacées par une glissière 134 qui, avec deux biellettes droites 133, constituent le système de commande du repose-pied 131.
Celui-ci comprend deux oreilles 132 qui sont articulées d'une part sur l'assise 102 suivant l'axe horizontal N-N' et d'autre part sur les deux biellettes 133 suivant l'axe horizontal P-P'. L'autre extrémité des biellettes 133 est articulée sur la glissière 134 suivant l'axe horizontal M-M', la glissière 134 étant elle-même articulée sur le dossier 100 suivant l'axe horizontal Q-Q'. Enfin, la glissière 134 comporte, comme les biellettes 4a des figures 2 et 3 du brevet principal, des rainures 105b. Mais dans le cas présent, ce sont ces rainures qui coopèrent avec les galets des pieds 104 pour assurer le déplacement de ladite glissière 134 par rapport à l'assise 102.
Lorsque le dossier 100 est en position verticale (voir figure 3), l'assise 102 est en position basse, les galets 107 fixés aux pieds 104 étant en butée haute sur l'extrémité des rainures 105. Quant à la glissière.134, elle est en position arrière
maximum et les biellettes 133 assurent la mise en position verticale du repose-pied 131 en maintenant l'axe P-P' dans sa position extrême vers l'arrière de l'assise 102. Lorsque le dossier 100 commence à s'incliner (voir figure 4), l'ensemble constitué de l'assise 102, de la glissière 134 et du repose-pied 131 commence à tourner autour de l'axe fixe X-X'. Mais, simultanément, l'assise 102 par l'action combinée des galets 107 et des rainures 105, commence un mouvement de bascule autour de l'axe Y-Y', mouvement qui fait remonter quelque peu son avant.
De son côté la glissière 134, par le mouvement de bascule de l'assise 102 sur laquelle elle est articulée et par l'action combinée des galets 107 et des rainures 105b, a son propre mouvement.de bascule autour de l'axe Q-Q', et comme cet axe se trouve, par rapport à l'axe fixe X-X' plus loin que l'axe Y-Y', son déplacement linéaire est plus important que celui de l'axe Y-Y' pour un même déplacement angulaire. Le résultat de ce déplacement plus important est. qu'il fait avancer la glissière 134 par rapport à l'assise 102. Grâce à ce mouvement vers l'avant, les biellettes 133 opèrent une poussée sur l'axe P-P', ce qui provoque la rotation du repose-pied 131 qui fait donc mouvement vers la position horizontale.
Dans la dernière partie du mouvement (voir figure 5), lorsque les galets 107 arrivent à peu près en butée basse sur l'extrémité des rainures 105, la rotation autour de l'axe X-X' fait remonter l'arrière de l'assise 102 du fait de la forme desdites rainures 105, ce qui ramène l'assise à l'horizontale. Quant à la glissière 134, elle poursuit son mouvement vers l'avant et le repose-pied 131 continue son mouvement de rotation jusqu'à la position horizontale.
Il est à noter que le déplacement angulaire du repose-pied, s'il est lié à celui du dossier, ne lui est pas identique. Il est également fonction de la distance entre les articulations N-N' et P-P* et de la différence de trajet des articulations Q-Q' et Y-Y', différence qui est, elle-même, fonction des distances de ces articulations à l'axe fixe X-X'.
Plus l'articulation Q-Q' est éloignée de l'articulation Y-Y', plus son trajet, pour un même déplacement angulaire, est long et plus le mouvement relatif entre l'assise 102 et la glissière 134 est important. Donc, pour une distance donnée de N-N' à P-P', plus le déplacement angulaire du repose-pied sera important. Dans le mouvement inverse, lorsque le dossier
1 se relève vers la verticale, l'assise 102 s'abaisse légèrement tandis que la glissière 134, en reculant plus que l'assise, déplace les biellettes 133 et donc la partie du repose-pied articulée en P-P', ce qui aboutit à la rotation de celui-ci autour de N-N' dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et à son retour en position verticale.
Comme dans le cas du brevet principal, les différentes positions du dossier 100 et de l'assise 102, peuvent être bloquées par des leviers de serrage 109. Mais, de plus, ceux-ci bloquent également le repose-pied 131 en bloquant la glissière 134.
Etant donné que le montage et les positions relatives du dossier 100 et de l'assise 102 sont les mêmes que sur les figures 1 à 7 du brevet principal, il subsiste l'avantage essentiel concernant le faible débattement vertical du centre de gravité de l'utilisateur du siège.
Mais il s'y ajoute au moins un avantage par rapport aux deux réalisations décrites dans le brevet
principal: par rapport à la première, un confort plus grand dû à la présence du repose-pied 131 et ce, sans augmenter considérablement le prix de revient, et par rapport à la seconde, un prix de revient nettement réduit et ce, sans diminuer la fiabilité.
Sur la figure 7, le siège représenté schématiquement comprend un dossier 151, une assise 152 et un support 153 à quatre pieds 154 et 155.
Une surface d'appui intermédiaire 156 est prévue entre le dossier 151 et l'assise 152. Elle est articulée en 157 sur la base du dossier 151 et en 158 sur l'arrière de l'assise 152.
Le dossier 151 est articulé sur le support 153 suivant un axe fixe 159 et l'assise 152 porte deux galets 160, un de chaque côté, qui circulent dans des, rainures 161 faisant partie du support 153.
Deux biellettes 162, une de chaque côté, sont articulées, d'une part sur le support 153 suivant un axe fixe 163 et, d'autre part, sur l'articulation 158 reliant la surface d'appui intermédiaire 156 et l'assise 152.
Le fonctionnement du siège conforme à l'invention est le suivant:
Le dossier 151, en basculant vers l'arrière lors de son passage de la position verticale à la position horizontale, déplace à l'opposé l'assise 152 qui, grâce à l'inclinaison des rainures 161, vient se mettre, tout d'abord dans sa partie avant, puis dans sa partie arrière, au niveau du dossier lorsqu'il atteint sa position horizontale.
Grâce à la surface intermédiaire 156 et aux bielles 162, on aboutit à une plus grande souplesse et un confort plus grand pour l'utilisateur lors du passe d'une position à l'autre. D'autre part, les rainures de guidage de l'assise sont devenues rectilignes.
Sur la figure 8, le siège comprend un dossier 171, une assise 172 et un support 173 à quatre pieds 174, 175.
Le dossier 171 est articulé sur le support 173 suivant un axe fixe 176. L'assise 172 et le dossier 171 sont articulés l'un sur l'autre en 177.
Deux bielles 178 sont articulées à l'une de leurs extrémités sur les pieds 174 du support 173 suivant un axe fixe 180, l'autre extrémité des bielles étant articulée en 179 sur l'assise 172.
Par rapport au fonctionnement de la réalisation de l'invention décrite, à la figure 7 annexée, la différence vient du remplacement par les deux bielles 178 du système de guidage de l'assise à rainures et galets.
Lorsque le dossier 171 bascule de la position verticale à la position horizontale, l'assise 172 est déplacée vers l'avant et sa mise en position normale est effectuée par les deux bielles 178 dont le rôle est donc le même que celui joué, par exemple, par les rainures 161 et les galets 160 de la figure 7.
Outre sa facilité plus grande de réalisation, ce système présente l'avantage d'avoir des frottements très réduits par rapport à ceux d'axes ou de galets guidés dans des rainures.
Sur la figure 9, le siège comprend un dossier 191, une assise 192 et un support 193 à quatre pieds 194, 195.
Le dossier 191 est articulé sur le support 193 suivant un axe fixe 196. L' assise 192 et le dossier 1 91 sont articulés l'un sur l'autre en 197.
Une crosse 200 continue le dossier au-delà de l'axe 197 et constitue l'un des côtés d'un parallélogramme déformable dont les trois autres côtés sont formés par la partie 203 de l'assise 192 et deux
biellettes 201 et 202. La biellette 201 est articulée à l'une de ses extrémités sur l'assise 192 suivant un axe 204, tandis que la biellette 202 est articulée sur la crosse 200 suivant un axe 206, les deux biellettes étant par ailleurs articulées l'une sur l'autre suivant un axe 205 portant au moins un galet 199 qui roule sur une rampe 198 fixe sur le support 193.
Lorsque le dossier bascule vers l'arrière, la crosse 200 faisant partie intégrante du dossier 191 tourne avec lui autour de l'axe fixe 196, repoussant, vers l'avant la biellette 202 et donc le galet tournant 199 qui roule sur la rampe 198.
Grâce au fait que le parallélogramme formé par la crosse 200, la biellette 202, la biellette 201 et la partie 203 de l'assise est déformable, le mouvement de came provoqué par le galet 199 en roulant sur la rampe 198, fait remonter l'avant de l'assise 192, qui se trouve ainsi en position normale lorsque le dossier 191 atteint la position horizontale en même temps que l'arrière de l'assise.
Une telle disposition présente l'avantage, là encore, de diminuer les frottements par rapport à un système de guidage par rainures et galets.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui ont été décrits et on peut y apporter de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.
La figure 6 montre précisément une variante de réalisation du siège illustré aux figures 1 à 5. Au lieu d'être articulée par une articulation fixe sur la glissière 134, chaque biellette 133 porte un téton 135 qui se déplace dans une rainure 136 disposée que la glissière 134. Grâce à son poids, le repose-pied met les tétons 135 en butée aux extrémités des rainures 136, ce qui permet à la glissière de transmettre
son action, l'avantage des rainures étant de permettre un pliage du fauteuil sous un moindre encombrement.
La figure 10 montre également une autre réalisation qui constitue une variante de la figure 8. On a un siège avec un dossier 211, une assise
212 et un support 213 avec quatre pieds 214 et 215.
Le dossier 211 est articulé sur le support
213 suivant un axe fixe 216 et l'assise 212 est articulée en 217 sur le dossier 211. De chaque côté du siège, est prévu un système d'embiellage comprenant une première bielle 218 articulée à l'une de ses extrémités sur les pieds
214 du support 213 suivant un axe fixe 222, l'autre extrémité étant portée par une articulation 220. L'articulation 220, qui se déplace dans une lumière 221 solidaire de l'assise 212, porte également une extrémité d'une seconde bielle 219 dont l'autre extrémité est articulée en 223 sur un prolongement du dossier 211. Lorsque le dossier 211 est en position verticale, l'articulation 220 portant une extrémité des deux bielles 218 et 219 se trouve dans la partie arrière de la lumière 221.
Lorsqu'il commence à basculer vers l'arrière, l'assise 212 et la biellette 219 sont déplacées vers l'avant. Mais du fait que la biellette 219 est articulée sur le prolongement du dossier, elle va se déplacer vers l'avant plus vite que l'assise.
L'articulation 220 va donc se déplacer vers l'avant à l'intérieur de la lumière 221 jusqu'à venir en fin de course, en butée. Pendant le mouvement, la bielle 218 est passée d'une position inclinée au début à une position sensiblement verticale à la fin du mouvement, jouant ainsi le même rôle que la bielle 178 sur la figure 8.
On peut aussi appliquer l'invention à tout autre type de siège, pourvu qu'il comporte au moins un dossier, une assise et éventuellement un repose-pied.
Enfin, le déplacement des différents éléments articulés pourrait être motorisé au moyen d'un moteur de faible puissance commandé par l'utilisateur et l'invention peut être appliquée à un sommier de lit.