LU82773A1 - Procede pour fabriquer du coke metallurgique - Google Patents

Description

C 2076/8009.

* CENTRE DE RECHERCHES METALLURGIQUES -CENTRUM V00R RESEARCH IN DE METALLURGIE,

Association sans but lucratif - Vereniging zonder winstoogmerk à BRUXELLES, (Belgique).

Procédé pour fabriquer du coke métallurgique.

La présente invention est relative à un procédé pour fabriquer du coke métallurgique, particulièrement intéressant dans le cas de charbons peu ou pas cokéfiables.

Actuellement le coke métallurgique, utilisable notamment comme constituant de la charge des hauts fourneaux, est généralement fabriqué par enfournement de matières premières, principalement du charbon cokéfiable, dans des cellules de carbonisation, et par chauffage de ces matières qui, par distillation et agglutination, donnent un produit ayant les propriétés bien connue^ du coke utilisé dans les usines sidérurgiques.

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Les cellules de carbonisation généralement utilisées sont faites de briques réfractaires et sont chauffées extérieurement par des fumées chaudes. Ces cellules de carbonisation ne sont ; jamais totalement étanches. En conséquence, afin d'éviter toute ! rentrée d'air dans les fours tout en limitant les pertes de gaz I vers l'extérieur, la pression des gaz de distillation est constam ment maintenue à une valeur légèrement supérieure à la pression | atmosphérique (surpression de quelques millimètres de colonne d ' eau) .

La fabrication de coke suivant le processus classique à partir de charbons cokéfiables conduit à des prix de revient élevés, en raison de l'augmentation du prix de ces charbons due à la diminution de leurs réserves.

·* Afin de remédier à ces difficultés, l'industrie a développé, depuis plusieurs années, des procédés tels que le pi-

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I lonnage, le préchauffage ou le briquettage partiel qui permettent, | dans certaines conditions, de fabriquer du coke métallurgique à | partir de charbons de moindre qualité. Cependant, pour tous ces | procédés, le processus de cokéfaction se déroule toujours à une ! pression voisine de la pression atmosphérique.

' La présente invention a pour objet un procédé qui 1 permet de produire du très bon coke métallurgique à partir de mé langes où les charbons cokéfiables ont été remplacés, en tout ou en partie, par des charbons peu, voire même, non cokéfiables.

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Cette invention est fondée sur la constatation inattendue faite par le demandeur que le coke produit dans un four à l'iRtérieur duquel on fait régner une pression gazeuse sensiblement supérieure à celle couramment utilisée jusqu'à présent est pratiquement toujours de qualité fortement améliorée.

En conséquence, le procédé objet de la présente invention, pour fabriquer du coke métallurgique, est essentiellement caractérisé en ce que la charge introduite dans l'enceinte de cokéfaction est soumise à une atmosphère gazeuse dont la pres-/ sion est sensiblement supérieure à la pression atmosphérique, de 3.- préférence comprise entre 0,3 et 30 bars. La pression optimale dépend de la composition, des caractéristiques pétrographiques et des propriétés plastiques du charbon ou du mélange de charbons constitutifs de cette charge.

Suivant l'invention, on fait varier la surpression au cours du processus de cokéfaction suivant un profil prédéterminé .

Toutefois, il peut être avantageux dans certains cas que la surpression soit maintenue à une valeur constante.

Suivant une autre modalité de l'invention, la surpression est maintenue pendant tout ou partie de la durée de la cokéfaction, et dans ce dernier cas la surpression est maintenue de préférence uniquement pendant la période où la charge se trouve à l'état plastique.

L'exemple donné ci-après illustre les avantages du procédé.

Un charbon du type 622 de la classification internationale des charbons a été cokéfié en appliquant d'une part, la méthode classique et d'autre part, la méthode de 1'invention.

Ce charbon est caractérisé par une teneur en matières volatiles (exprimée sur sec et pur) de 40,6 %, un taux de cendres de 9,6 %, un "PR (pouvoir réflecteur) maximum de 0,68 %, un indice de gonflement de 2,5 et une fluidité maximale Gieseler de 5 d.d.p.m. (dial division per minute).

Les qualités de coke obtenues sont résumées au .tableau suivant.

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Pression de Indice de Niveau de cokéfaction résistance qualité constante mécanique du coke (bar) I 20 du coke Méthode classique 1 69 mauvais Méthode de 3 76 bon l'invention 5 79 excellent 7 77 bon

On constate que la cokéfaction sous pression (3, 5, ! ' 7 bars) améliore fortement la qualité du coke; le meilleur coke étant obtenu, pour le charbon considéré, avec une pression de 5 bar s.

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Claims (7)

1. Procédé pour fabriquer du coke métallurgique, caractérisé en ce que la charge introduite dans l'enceinte de cokéfaction est soumise à une atmosphère gazeuse dont la pression est sensiblement supérieure à la pression atmosphérique.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la pression gazeuse est comprise entre 0,3 et 30 bars.

3. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendica-* tions 1 et 2, caractérisé en ce que l'on fait varier la surpression gazeuse suivant un profil prédéterminé.

4. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la surpression gazeuse est maintenue à une valeur constante.

5. Procédé suivant les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la surpression gazeuse est maintenue pendant tout le processus de cokéfaction.

- 6. Procédé suivant les revendications 1 à 4, carac térisé en ce que la surpression gazeuse n'est maintenue que pendant une partie du processus de cokéfaction.

7. Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la surpression gazeuse n'est maintenue que pendant la période du processus de cokéfaction où la charge se trouve à l'état plastique. , _ aQ-