FR92660E - - Google Patents

Description

REPUBLIQUE FRANÇAISE

MINISTERE DE L'INDUSTRIE

SERVICE Je la PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

2* ADDITION

AU BREVET D'INVENTION

,<V° 1.371.988

P.V. n° 3.374, Seine-et-Oise N° 92.660

Oassif. internat, s B 60 g 21/00 // B 60 g 9/00

Suspension pour véhicules.

Société Anonyme André CITROËN résidant en France (Paris).

(.Brevet principal pris le 1" août 1963.)

Demandée le 28 juin 1967, à 9h 25m, à Versailles.

Délivrée par arrêté du 4 novembre 1968.

(.Bulletin officiel de la Propriété industrielle, n° 50 du 13 décembre 1968.)

(Certificat d'addition dont la délivrance a été ajournée en exécution de l'article 11, § 7, de la loi du 5 juillet 18ââ modifiée par la loi du 7 avril 1902.)

1™ addition n° 90.094.

Le brevet principal et sa première addition ont pour objet une suspension pour véhicules, notamment pour véhicules du type poids lourd, comprenant en combinaison des éléments de suspension élastique qui sont interposés entre les portions d'extrémité du pont arrière ou de l'essieu avant et le châssis du véhicule, des éléments élastiques longitudinaux reliant ces portions d'extrémité au châssis, et enfin une fixation latérale reliant l'une desdites portions d'extrémité à ce châssis.

Lorsqu'une des extrémités d'un élément élastique est fixée par un pivot, par exemple au châssis, alors que son autre extrémité est solidaire de la portion d'extrémité correspondante du pont arrière ou de l'essieu avant, comme cela est le cas dans le mode de réalisation du brevet principal, l'élément élastique travaille en torsion-flexion. Si le pivot est remplacé par une articulation à rotule, comme dans le mode de réalisation de la première addition, l'élément élastique travaille uniquement en flexion.

La suspension décrite au brevet principal ou sa première addition donne des résultats tout à fait satisfaisants quand la carrosserie du véhicule présente une grande rigidité en torsion.

Elle présente, par contre, des inconvénients quand elle est appliquée à l'essieu arrière d'un véhicule dont la carrosserie présente une faible rigidité à la torsion (cas d'un véhicule à plateau par exemple). En effet, la retenue en roulis qui s'effectue dans le plan transversal des articulations au châssis des éléments élastiques longitudinaux est assurée très en avant de l'essieu arrière, étant donné la longueur de ces éléments. A l'arrière de ce plan, tout le châssis travaille en torsion sans rappel autre que celui dû aux ressorts de suspension ; ce rappel est très faible quand on recherche une grande flexibilité de suspension et le châssis peut prendre des amplitudes de torsion importantes qui sont gênantes pour la stabilité du véhicule. Il en résulte, de plus, des concentrations d'efforts dans le plan des articulations des éléments élastiques longitudinaux.

La présente addition a pour objet un perfectionnement apporté à la suspension faisant l'objet du brevet principal dans le but de remédier à ces inconvénients.

Selon la présente addition, la suspension comprend, en outre, une barre antiroulis de torsion qui est articulée sur le châssis, en arrière de l'essieu arrière. Avec cette disposition, les efforts de roulis sont appliqués au châssis dans des plans situés au droit des articulations de la barre antiroulis, d'une part, et des paliers des éléments élastiques longitudinaux, d'autre part.

Le travail du châssis est ainsi mieux réparti : la retenue en roulis est plus efficace et les amplitudes de torsion du châssis sont compatibles avec la stabilité du véhicule, notamment dans le cas où celui-ci a une carrosserie dépourvue de rigidité.

On a décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'une suspension d'essieu arrière perfectionné selon la présente addition avec référence à la figure unique du dessin annexé qui est une vue en perspective schématique de la partie arrière d'un véhicule comportant cette suspension.

Au dessin, on retrouve en 1 le châssis du véhicule automobile et en 2 son pont arrière qui est relié au châssis par des éléments de suspension élastiques 3, 4, 6.

On retrouve également les bras longitudinaux 8 dont une extrémité est fixée à l'étrier 5 solidaire

8 210850 7

L92.660/1.371.988] —

du pont alors que son autre extrémité est articulée en 10 sur une chape 11 fixée au châssis. Enfin la barre latérale 12 est reliée par l'intermédiaire des rotules 13 et 14 aux supports 15 et 16 solidaires respectivement du châssis 1 et de l'une des extrémités du pont.

Selon la présente addition, une barre de torsion antiroulis 21 est montée pivotante dans des paliers 22 fixés aux châssis 1 en arrière du pont arrière 2. Les extrémités de la barre de torsion sont articulées dans des manchons 23 fixés sur les extrémités du pont arrière.

La retenue en roulis est ainsi assurée à la fois par les bras longitudinaux 8 et par la barre antiroulis 21. Les efforts de roulis sont appliqués au châssis dans des plans situés au droit des axes 10 et au droit des axes des paliers 22, ce qui répartit mieux le travail du châssis et limite les amplitudes de torsion de ce dernier.

2 —

Il va de soi que l'addition ne doit pas être considérée comme limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais en couvre, au contraire, toutes les variantes.

RÉSUMÉ

La présente addition a pour objet un perfectionnement apporté à la suspension faisant l'objet du brevet principal et de sa première addition et utilisable quand cette suspension est appliquée à l'essieu arrière, ce perfectionnement étant caractérisé en ce que la suspension comprend, en outre, une barre antiroulis de torsion qui est articulée sur le châssis, en arrière de l'essieu arrière.

Société Anonyme André CITROËN Par procuration :

Claude Boivin

Pour la vente des fascicules, s'adresser à I'Imprimerie Nationale, 27, rue de la Convention, Paris (15e).