FR3132199A1

FR3132199A1 - Chaise haute pour enfant a pietement demontable

Info

Publication number: FR3132199A1
Application number: FR2200922A
Authority: FR
Inventors: Romuald Zayana; Sébastien LEDOUX
Original assignee: Carrefour SA
Current assignee: Carrefour SA
Priority date: 2022-02-02
Filing date: 2022-02-02
Publication date: 2023-08-04
Also published as: WO2023148454A1

Abstract

La présente invention a pour objet une chaise haute pour enfant, apte à être transformée entre un état déployé d’utilisation et un état compact de rangement et/ou de transport, comprenant un siège (12) dont une partie supérieure comporte une surface de dossier (32) orientée vers l’avant et une surface d’assise (30), un dispositif de retenue de l’enfant en position assise qui est agencé à l’intérieur du siège (12) et qui délimite deux emplacements dont chacun est traversé par une cuisse de l’enfant en position assise ;- et un ensemble de piètement comportant plusieurs jambes fixées de manière démontable sur le siège (12), caractérisée en ce que, pour le rangement et/ou le transport de la chaise haute, une face avant du siège délimite au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes démontées. Figure pour l'abrégé : 10

Description

CHAISE HAUTE POUR ENFANT A PIETEMENT DEMONTABLE

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne une chaise haute pour enfant, aussi appelée chaise haute bébé, ou chaise bébé.

L’invention concerne plus particulièrement une chaise haute, apte à être transformée entre un état déployé d’utilisation et un état compact de rangement et/ou de transport.

Arrière-plan technique

La présente invention concerne les chaises adaptées aux enfants en bas âge et qui sont utilisées notamment pour donner à manger à l'enfant.

On connait un premier type chaise se présentant sous la forme d’un réhausseur qui présente l'avantage de pouvoir être facilement transportable. Par contre, il est souvent peu équipé et peu confortable. De plus, en fonction de la chaise sur laquelle le réhausseur est posé, il est plus ou moins stable et peut nécessiter une plus grande surveillance lorsqu’un enfant y est assis.

Concernant les chaises hautes proprement dites, leurs formes sont très variées. Elles ont cependant en commun de pouvoir être utilisées seules car elles comportent une structure de piétement et elles disposent d'une tablette.

Par ailleurs, elles offrent généralement une assise plus importante, et elles comportent un repose-pieds et/ou un appui plus important pour les jambes de l’enfant.

Le principal inconvénient de ces chaises hautes est leur encombrement qui d’une part rend leur rangement problématique qui, d’autre part, les rend difficilement transportables.

Aucune des solutions connues visant à pouvoir réduire l’encombrement d’une chaise haute n’est satisfaisante, notamment au regard de la facilité à la transporter lorsqu’elle est dans son état compact de rangement et/ou de transport.

L’invention propose une chaise haute pour enfant, apte à être transformée entre un état déployé d’utilisation et un état compact de rangement et/ou de transport, comprenant :
- un siège dont une partie supérieure comporte une surface de dossier orientée vers l’avant et une surface d’assise ;
- un dispositif de retenue de l’enfant en position assise qui est agencé à l’intérieur du siège et qui délimite deux emplacements dont chacun est traversé par une cuisse de l’enfant en position assise ;
- et un ensemble de piètement, comportant plusieurs jambes fixées de manière démontable sur le siège,
caractérisée en ce que, pour le rangement et/ou le transport de la chaise haute, une face avant du siège délimite au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes démontées.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention :
- le siège comporte une partie inférieure qui s’étend vers le bas en dessous de la surface d’assise ;
- la partie inférieure du siège s’étend dans un plan formant un angle compris entre 52 et 54 degrés d’angle par rapport au plan de la surface d’assise ;
- les jambes démontées et rangées sont reçues au moins en partie dans ladite partie inférieure du siège ;
- le dispositif de retenue de l’enfant comporte une zone centrale dans laquelle les jambes démontées et rangées sont reçues au moins en partie ;
- au moins une jambe comporte un revêtement ou au moins un ergot en relief pour constituer des moyens aptes à coopérer avec des éléments environnants de la zone centrale ;
- ledit au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes démontées comporte des moyens de maintien en position rangée des jambes démontées ;
- ladite partie inférieure du siège et/ou le dispositif de retenue comporte(nt) des moyens de maintien en position rangée des jambes démontées ;
- les moyens de maintien en position rangée des jambes démontées coopèrent par serrage avec une partie correspondante des jambes ;
- le dispositif de retenue de l’enfant en position assise comporte deux arceaux fixés à l’intérieur du siège dont chacun coopère avec une partie associée du siège pour délimiter un emplacement annulaire qui est traversé par une cuisse correspondante de l’enfant ;
- les jambes démontées et rangées sont reçues au moins en partie dans une zone centrale du dispositif de retenue située entre deux portions en vis-à-vis des deux arceaux fixes ;
- moins une desdites deux portions en vis-à-vis comporte un bossage pour délimiter ladite zone vers l’avant ;
- au moins une desdites deux portions en vis-à-vis comporte un évidement dans lequel les jambes démontées et rangées sont reçues au moins en partie ;
- le siège comporte une partie supérieure qui délimite la surface de dossier et qui comporte un évidement, traversant ou non, formant poignée de transport du siège ou de la chaise haute ;
- au moins la partie supérieure du siège est une coque creuse ;
- la partie supérieure et la partie inférieure du siège sont réalisées en une seule pièce ;
- une tablette qui est fixée de manière démontable sur le siège pour occuper soit une position d’utilisation de la tablette par l’enfant, soit une position de rangement dans laquelle elle est fixée sur une partie associée du siège et elle ferme au moins partiellement ledit au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes démontées ;
- en position de rangement, la tablette est fixée de manière démontable au moins en partie sur la partie inférieure du siège ;
- les jambes démontées peuvent être rangées entièrement à l’intérieur du siège, à l’avant de celui-ci.

Brève descriptions des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

– la est une vue en perspective, de trois-quarts avant gauche, d’un exemple de réalisation d’une chaise haute selon l’invention qui est représentée dans son état déployé et assemblé d’utilisation ;

– la est une vue en perspective de trois-quarts arrière droit de la chaise haute de la ;

– la est une vue en coupe par un plan vertical et longitudinal médian de la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue partielle en perspective de dessous de la tablette équipant la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue de détail en perspective du dispositif de retenue appartenant à la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue partielle de détail de la tablette appartenant à la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue de détail à plus grande échelle de la partie inférieure du siège en forme de coque de la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue partielle analogue à celle de la sur laquelle la tablette est représentée en position démontée du siège en forme de coque de la chaise haute ;

– la est une vue en perspective de dessous de la chaise haute des figures 1 et 2, après démontage de la tablette et qui illustre le démontage des quatre jambes du piétement démontable de la chaise haute ;

– la est une vue en perspective de trois-quarts avant gauche, de la chaise haute des figures 1 et 2 qui est représentée dans son état compact de rangement et/ou de transport ;

– la est une vue de détail en perspective de la chaise haute représentée à la ;

– la est une autre vue de détail en perspective et en coupe par un plan vertical médian de la chaise haute représentée à la ;

– la est une vue en perspective de trois-quarts avant gauche qui illustre une variante de réalisation du siège en forme de coque de la chaise haute des figures 1 et 2 ;

– la est une vue partielle en perspective de dessous du siège en forme de coque de la ;

– la est une vue en perspective de trois-quarts avant droit d’un autre exemple de réalisation d’une chaise haute selon l’invention qui est représentée dans son état déployé et assemblé d’utilisation du siège en forme de coque ;

– la est une vue en perspective de trois-quarts avant droit de la chaise haute de la qui est représentée dans son état compact de rangement et/ou de transport.

Description détaillée de l'invention

Pour la description de l'invention et la compréhension des revendications, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures dont les axes longitudinal L et transversal T s’étendent dans un plan horizontal.

Par convention, l’axe longitudinal L est orienté de l’arrière vers l’avant et l’axe transversal T est orienté de la droite vers la gauche (En référence aux jambes droite et gauche d’un enfant assis dans la chaise haute).

Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence.

Dans la description qui va suivre, chaque chaise haute présente une symétrie générale de conception par rapport à un plan vertical et longitudinal médian, correspondant au plan de coupe de la .

Premier exemple de réalisation

On a représenté aux figures 1 à 4 une chaise haute 10 qui est essentiellement constituée en partie haute d’un siège 12 qui est équipé d’un dispositif 14 apte à retenir un enfant (Non représenté) en position assise et d’une tablette 16 (aussi appelée table ou plateau), et en partie basse d’un ensemble de piétement 18.

A titre non limitatif, le siège 12, aussi appelé corps de la chaise haute 10, est ici réalisé par moulage en une seule pièce en matière plastique. Le siège se présente sous la forme d’une feuille moulée et conformée en trois dimensions.

Le siège 12 comporte ici une partie supérieure 20 constituant la zone d’assise proprement dite qui est conformée en une coque creuse avec une face intérieure orientée vers l’avant 21 qui est globalement concave, tandis qu’une face extérieure opposée 23 orientée vers l’arrière est globalement convexe.

La face intérieure avant 21 de la partie supérieure 20 du siège 12 délimite une surface d’assise 30 globalement plane et horizontale orientée vers le haut, et une surface de dossier 32 globalement verticale et concave orientée vers l’avant pour délimiter à elles deux la zone d’assise dans laquelle on peut asseoir un enfant dans le siège 12 de la chaise haute 10.

Comme on peut le voir notamment aux figures 1 à 3, le siège 12 de la chaise haute 10 comporte ici une partie inférieure 34 qui s’étend vers le bas à partir du bord transversal avant de la surface d’assise 30.

La partie inférieure 34 est réalisée par moulage en une seule pièce avec la partie supérieure 20 et elle est de forme globalement plane en s’étendant dans un plan transversal incliné P1 qui forme un angle aigu « A » par rapport au plan P2 dans lequel s’étend la surface d’assise 30.

L’angle « A » est compris entre 52 et 54 degrés d’angle, et est par exemple égal à 53 degrés d’angle.

Comme on peut le voir notamment aux figures 1 à 3 et 8, le siège moulé en une seule pièce est ici délimité par un bord périphérique avant continu 36 de profil arrondi qui entoure la partie supérieure 20 et la partie inférieure 34.

L’ensemble de ce bord périphérique 36 qui délimite les deux parties supérieure 20 et inférieure 34 du siège 12 s’étend sensiblement dans un plan incliné correspondant au plan incliné P1 de la partie inférieure 34.

Le bord périphérique 36 délimite une face avant ouverte du siège 12.

Au niveau du bord transversal avant de la surface d’assise 30, dans sa partie centrale, le siège 12 comporte une embase 38 pour la fixation à demeure du dispositif 14 de retenue de l’enfant.

Dans sa partie supérieure 20, sensiblement au niveau du bord périphérique 36, le siège comporte deux logements opposés 40 dont chacun est apte à recevoir une partie complémentaire du dispositif 14 de retenue pour la fixation à demeure de ce dernier.

Sensiblement au niveau de la partie centrale supérieure 35 du bord périphérique 36, la partie supérieure 20 peut comporter un évidement 42, ici traversant, qui constitue une poignée de transport de la chaise haute, ou du siège 12.

Dans sa partie inférieure 34, sensiblement au niveau de la partie centrale inférieure 37 du bord périphérique 36, la partie inférieure 34 comporte un renflement creux 44 qui délimite un logement inférieur L1 de rangement dont la fonction sera expliquée plus avant.

Comme on peut le voir en détail à la , le logement L1 débouche vers le bas en regard d’une portion en vis-à vis de la partie centrale inférieure 37 du bord périphérique 36 dont la face interne 47 constitue une surface de butée.

Dans cet exemple de réalisation, pour le montage et la fixation des jambes de l’ensemble de piètement 18, la partie supérieure est munie de chaque côté droit et gauche d’un bloc latéral 50 qui est rapporté dans une portion complémentaire creuse de la face arrière dans laquelle il peut être fixé soit à demeure, par exemple par vissage et/ou par collage, soit de manière démontable.

Chaque portion complémentaire creuse qui loge un bloc 50 est délimitée latéralement par une aile 52 réalisée en une seule pièce avec la partie supérieure 20.

Chaque bloc latéral 50 comporte deux alésages avant 54 et arrière 56 (Voir ) dont chacun est apte à permettre la fixation, ici de manière démontable, d’une jambe latérale avant 58 et d’une jambe latérale arrière 60 respectivement.

Ainsi, l’ensemble de piètement 18 comporte deux jambes latérales avant 58 et deux jambes latérales arrière 60.

Chaque jambe latérale avant 58 s’étend globalement verticalement vers le bas en étant orientée longitudinalement vers l’avant et transversalement vers l’extérieur.

Chaque jambe latérale arrière 60 s’étend globalement verticalement en étant orientée longitudinalement vers l’arrière et transversalement vers l’extérieur.

De préférence, mais à titre non limitatif, deux jambes latérales avant 58 et arrière 60 appartenant à un même côté, gauche ou droit, de la chaise haute 10 s’étendent latéralement vers l’extérieur dans un même plan, et ce plan forme un angle égal à environ 10 degrés d’angle par rapport à un plan vertical longitudinal.

De préférence, mais à titre non limitatif, les deux jambes latérales avant 58 de la chaise haute 10 s’étendent vers l’avant dans un même plan, et ce plan forme un angle égal à environ 25 d’angle par rapport à un plan vertical transversal, notamment égal à 24.6 degrés d’angle.

De préférence, mais à titre non limitatif, les deux jambes latérales arrière 60 de la chaise haute 10 s’étendent vers l’arrière dans un même plan, et ce plan forme un angle égal à environ 20 degrés d’angle par rapport à un plan vertical transversal, notamment égal à 20.5 degrés d’angle.

Pour sa fixation démontable, chaque jambe latérale 58, 60 est équipée à sa partie supérieure d’un doigt radial escamotable 62 à verrouillage automatique.

Chaque jambe latérale 58, 60 est ici réalisée en un seul tronçon cylindrique, c’est à dire en une seule pièce.

Comme on peut le voir notamment aux figures 4, 5, 8 et 10, le dispositif de retenue 14 présente une forme générale de « T » avec une branche verticale centrale qui, à son extrémité supérieure, se prolonge par une branche supérieure globalement horizontale.

Plus précisément et à titre non limitatif, dans le mode réalisation illustré notamment à la , le dispositif de retenue 14 comporte deux parties symétriques dont chacune est en forme d’un arceau 15 comporte une branche verticale 64 qui, à son extrémité supérieure, se prolonge par une branche horizontale 66.

A son extrémité libre, chaque branche horizontale 66 comporte un ergot 68 de fixation qui est apte à être reçu dans un logement 40 pour la fixation à demeure du dispositif de retenue 14.

Les deux arceaux 15 du dispositif de retenue 14 sont ici reliés entre eux par un pontet transversal 70 pour constituer un pied de fixation à demeure du dispositif de retenue 14 sur l’embase 38.

Les deux branches verticales 64 sont espacées transversalement l’une de l’autre pour délimiter entre elles un espace libre central 63.

Sensiblement à mi-hauteur, chaque branche verticale 64 comporte un bossage 65.

Les deux bossages 65 sont opposés et se font face en s’étendant à l’intérieur de l’espace libre central 63.

Comme on peut le voir notamment à la , en arrière des bossages 65, les branches verticales 64 et la face supérieure inclinée du pontet 70 délimitent un logement intermédiaire L2 de rangement dont la fonction sera expliquée plus avant.

En position montée et fixée sur le siège 12, le dispositif de retenue 14 - en coopération avec les parties en vis-à-vis de la partie supérieure 20 – délimite deux emplacements 73 dont chacun est de forme globalement annulaire et est apte à être traversé par une cuisse correspondante d’un enfant assis sur le siège 12.

Outre cette fonction de retenue de l’enfant, le dispositif 14 assure ici une fonction de support de la tablette 16 qui, en position d’utilisation de la tablette par l’enfant, est ici fixée de manière démontable sur les branches supérieures 66.

La tablette 16 est ici réalisée en une seule pièce par moulage en matière plastique.

La tablette 16 comporte une face supérieure 72 d’utilisation globalement plane et une face inférieure opposée 74 munie de nervures de renfort 76.

La tablette est délimitée par un bord périphérique 78, qui est ici continu, de profil arrondi.

Le profil et les dimensions du bord périphérique 78 sont telles qu’il est complémentaire du profil arrondi du bord périphérique 36 du siège 12.

Ainsi, le bord périphérique 78 est apte à recevoir intérieurement au moins un tronçon du bord périphérique 36.

Pour sa fixation démontable sur le dispositif de retenue 14, la tablette 16 comporte dans sa face inférieure 74 deux boîtiers 82 agencés symétriquement et au voisinage du bord transversal arrière de la tablette 16.

Chaque boitier 82 est ouvert verticalement vers le bas (En considérant la tablette en position montée dans laquelle elle s’étend globalement horizontalement) et est conformé pour loger une partie complémentaire d’une partie correspondante du dispositif de retenue 14.

Plus précisément, et comme on peut le voir à la , chaque boîtier 82 loge une partie d’extrémité supérieure d’une branche verticale 64 et une partie centrale de la branche horizontale 66 qui la prolonge.

Grâce aux deux boîtiers 82, la tablette 16 est montée de manière très stable et rigide sur le dispositif de retenue 14.

Transversalement de part et d’autre, la tablette 16 comporte une patte de fixation 88 permettant la fixation démontable de la tablette 16 en position de rangement sur une partie associée du siège 12, et ici par exemple sur la partie inférieure 34.

Chaque patte de fixation 88 s’étend depuis le bord périphérique 78 et elle comporte à son extrémité libre un crochet 90 et une patte d’actionnement 92 permettant d’agir sur la patte de fixation et sur le crochet 90 pour le dégager d’une zone complémentaire, en déformant élastiquement la patte de fixation 88.

Dans son état libre, c’est-à-dire non accroché, chaque patte de fixation s’étend globalement transversalement vers l’extérieur de la tablette.

A partir de cet état, chaque patte de fixation 88 peut pivoter par rapport au bord périphérique, en direction de la face inférieure 74, soit jusqu’à une première position angulaire d’accrochage sur le bord périphérique 36 du siège 12, soit jusqu’à une seconde position angulaire de maintien de la patte dans un état escamoté dans lequel le crochet 90 est fixé sur un crochet complémentaire 94 agencé en vis-à-vis sous la face inférieure 74. Dans cet état escamoté, la patte de fixation 88 s’étend globalement horizontalement sous la tablette 16, elle ne fait plus saillie et elle ne peut pas risquer de blesser un enfant assis sur la chaise, ou bien lorsque l’enfant est mis en place ou retiré de la chaise.

A titre non limitatif, on a représenté à la un exemple de fixation de la tablette 12 en position de rangement dans lequel elle est fixée de manière démontable sur la face avant de partie inférieure 34 du siège 12.

Plus précisément, grâce aux pattes de fixation 88, la tablette 16 est ici fixée de manière démontable sur la partie du bord périphérique 36 qui délimite la partie inférieure 34.

Pour la fixation de la tablette 16, les pattes de fixation 88 avec leurs crochets 90 sont emboîtés par déformation élastiquement sur le bord périphérique 34.

Pour démonter la tablette 16 en vue de son utilisation, il faut agir sur les pattes d’actionnement 92 pour dégager les pattes de fixation 88 qui peuvent ensuite être accrochées sous la tablette dans leur position escamotée évoquée plus haut.

A titre de variante non représentée, la fixation de la tablette 16 en position de rangement peut être assurée au moyen de deux pattes opposées dont chacune s’étend verticalement, de préférence rigide, et dont chacune est emboîtée ou encliquetée dans une fente complémentaire de fixation formée à cet effet à travers le bord périphérique 36.

Du fait des dimensions complémentaires de la tablette et de la partie inférieure 34 du siège 12, dans cette position de rangement, la tablette 16 ferme une cavité inférieure ouverte vers l’avant de la partie inférieure 34. Comme on peut le voir à la , la cavité inférieure est ici de faible profondeur. En variante et comme illustré à la , la partie inférieure peut comporter une cavité inférieure ouverte vers l’avant de plus grande profondeur et qui peut, être fermée par une tablette 16 complémentaire.

En d’autres termes la tablette 16 ferme la partie inférieure de la face avant du siège.

La tablette 16 forme ainsi un couvercle de fermeture de cette cavité.

Avantageusement, comme on peut le voir aux figures 10 et 12, lorsque la tablette 16 est fixée de manière démontable sur la partie inférieure 34, la tablette 16participe à la retenue des jambes 58, 60 démontées et rangées.

A titre de variante non représentée, il est possible de prévoir que, en position de rangement, la tablette 16 soit fixée de manière démontable sur une partie orientée vers l’arrière du siège 12.

Par exemple, la tablette 16 peut être fixée de manière démontable sur la face arrière 35 de la partie inférieure 34.

Cette variante de rangement est notamment pratique lorsque la chaise haute est utilisée sans sa tablette 16 qui est rangée et fixée de manière démontable, l’enfant pouvant alors utiliser la chaise 10 sans être gêné par la tablette 16 en positionnant librement ses jambes le long de la face avant 33 de la partie inférieure 34.

La conception d’une tablette 16 démontable apte à occuper une position de rangement dans laquelle elle est fixée de manière démontable permet de disposer d’un état compact de la chaise haute dans lequel la tablette demeure fixée sur le siège 12.

La conception de la chaise haute 10, et plus particulièrement du siège 12 associé à des jambes 58 et 60 démontables, permet de ranger au moins partiellement chaque jambe dans un logement de rangement du siège 12.

On dispose ainsi d’un état compact de la chaise haute dans lequel les jambes démontées sont rangées dans le siège 12 en vue de faciliter le rangement et/ou le transport de la chaise haute.

Dans l’exemple de conception illustrée notamment aux figures 10 et 12, les quatre jambes démontées 58, 60 peuvent être rangées globalement entièrement à l’intérieur du siège 12, à l’avant de celui-ci.

Avantageusement, mais à titre non limitatif, la commodité de rangement et de manipulation de la chaise haute, est optimisée lorsque les jambes démontées sont rangées dans le siège et lorsque la tablette est fixée de manière démontable en position de rangement sur le siège (Voir ).

Dans l’exemple de conception illustrée aux figures 1 à 14, les quatre jambes démontées 58, 60 peuvent être rangées globalement entièrement à l’intérieur du siège, à l’avant de celui-ci.

Plus particulièrement, chaque jambe 58, 60 peut être reçue au moins en partie dans le logement inférieur L1et dans le logement intermédiaire L2.

Les deux logements L1 et L2 sont ici conformés pour pouvoir loger simultanément les quatre jambes 58, 60 qui sont adjacentes pour former un groupe 59 de jambes 58, 60.

Les jambes 58, 60 peuvent être rangées individuellement une à une.

Il est aussi possible de réaliser préalablement le groupe 59 de plusieurs jambes – par exemple au moyen d’un composant adapté non représenté – et de ranger en une seule fois le groupe 59 des jambes 58, 60.

Ainsi, en considérant l’orientation des figures 12 et 18, un tronçon inférieur de chaque jambe est reçu dans le logement inférieur L1 et son extrémité libre inférieure est en appui sur la surface interne de butée 47.

Comme on peut le voir à la , le logement inférieurL1 est conformé selon un profil adapté à celui de l’ensemble des tronçons inférieurs des jambes 58, 60.

Les tronçons inférieurs peuvent y être reçus avec un léger serrage pour assurer leur maintien en position rangée dans ce logement inférieur L1.

En variante et/ou en complément, le logement inférieur L1 peut comporter un revêtement déformable élastiquement, ou des amincissements et fentes, de manière à assurer un maintien en position rangée des tronçons inférieurs par des moyens déformables élastiquement.

Un tronçon intermédiaire de chaque jambe 58, 60 est reçu dans le logement intermédiaire L2.

Le logement intermédiaire L2 est délimité longitudinalement vers l’avant par les bossages 65 qui maintiennent les tronçons intermédiaires dans le logement intermédiaire L2 et évitent un basculement vers l’avant des jambes 58, 60.

Les jambes 58, 60 – individuellement ou préalablement groupées – sont par exemple introduites verticalement du haut vers le bas en traversant d’abord le logement intermédiaire L2, puis le logement inférieur L1, jusqu’à la venue en butée contre la surface de butée 47.

En variante, chaque bossage 65, ou la portion de la branche verticale 64 qui le porte, peut être déformable élastiquement pour permettre d’introduire chaque tronçon intermédiaire de jambe 58, 60 globalement selon la direction longitudinale, d’avant vers l’arrière par franchissement des bossages 65.

Il est alors possible de positionner d’abord les jambes dans le logement inférieur L1, puis de les introduire ensuite dans le logement intermédiaire L2, par pression.

Selon une variante non représentée, et notamment lorsque les moyens de blocage ou de retenue des jambes sont prévus seulement au niveau du logement inférieur L1, chaque jambe 58, 60 - ou au moins une jambe lorsqu’elles sont solidarisées en un groupe de jambes - peut comporter au moins localement un revêtement ou bien un ou plusieurs ergots en relief pour constituer des moyens aptes à coopérer avec des éléments environnants du logement intermédiaire L2 pour éviter que les jambes démontées et rangées ne glissent de manière intempestive selon leur orientation générale.

Par exemple, au moins un ergot ou bien deux ergots espacés le long d’une jambe sont aptes à coopérer avec un bossage 65.

Selon une variante non représentée, chaque branche verticale 64 comporte un évidement. Les jambes 58, 60 démontées et rangées sont alors reçues au moins en partie dans la zone délimitée transversalement par les deux évidements opposés.

Dans toutes les réalisations envisagées, le siège peut comporter plusieurs groupes de logements pour le rangement des jambes démontées elles-mêmes associées par exemple par groupes de deux jambes.

On a représenté aux figures 13 et 14, une variante du premier exemple de réalisation.

Selon cette variante, les blocs latéraux 50 de fixation des jambes 58 et 60 sont réalisés en une seule pièce avec le siège, par exemple par moulage en une seule pièce en matière plastique.

Deuxième exemple de réalisation

On a représenté aux figures 15 et 16 un deuxième exemple de réalisation d’une chaise haute selon l’invention.

Ce deuxième exemple diffère du premier exemple essentiellement par les éléments qui suivent.

Principalement, en position de rangement, la tablette 16 ferme une cavité supérieure ouverte vers l’avant de la partie supérieure 20 du siège 12.

En d’autres termes la tablette 16 ferme la partie supérieure de la face avant du siège 12.

A cet effet, de préférence mais à titre non limitatif, le bord périphérique avant continu 36 délimite la face avant de la partie supérieure 20 du siège 12 et constitue aussi le bord d’extrémité avant de la partie supérieure du siège 12.

On dispose ainsi d’une cavité de rangement qui peut permettre d’y ranger d’autres éléments tels que par exemple une assiette, des couverts, un bavoir, etc., puis de fermer cette cavité avec la tablette qui forme un couvercle de fermeture de cette cavité.

Comme on peut le voir aux figures 15 et 16, la partie inférieure du siège 12 est réalisée sous la forme d’une cavité complémentaire ouverte vers l’avant.

Le dispositif de retenue de l’enfant en position d’utilisation est ici constitué :
- par une branche verticale 64, formant aussi pied de fixation du dispositif de retenue dans la partie supérieure du siège 12 ; et
- par la tablette 16 qui est ici réalisée en une seule pièce avec la branche verticale.

En position d’utilisation par l’enfant, chacune des cuisses de l’enfant s’étend à travers un emplacement qui est délimité par la partie supérieure du siège, la branche centrale 64 et la portion correspondante du bord transversal arrière de la tablette 16.

En position de rangement de la tablette 16, la branche centrale 64 est logée dans la cavité ouverte formée dans la partie supérieure du siège 12.

Pour le rangement des jambes démontées, le siège 12 comporte un logement inférieur L1 de même conception générale que celle qui a été précédemment décrite, tandis que le logement intermédiaire L2 est ici réalisé à la faveur de trous traversant.

Les alésages pour la fixation des jambes démontables sont ici réalisés en une seule pièce avec le corps de la chaise haute 10, mais ici dans deux zones différentes avant et arrière espacées les unes des autres.

Outre un évidement 42 formant poignée, on a aussi représenté une sangle 92 permettant le transport « en bandoulière » de la chaise dans son état rangé.

Une telle sangle peut aussi être prévue dans le cadre du premier exemple de réalisation.

Dans toutes les réalisations et notamment en fonction des législations et réglementations applicables, il est possible de prévoir une ceinture ou un harnais de sécurité supplémentaire.

De manière connue, ces éléments de sécurité comportent des sangles souples.

Avantageusement, des fentes pour le passage de telles sangles peuvent être réalisées directement à travers la peau constituant la coque creuse.

Claims

Chaise haute (10) pour enfant, apte à être transformée entre un état déployé d’utilisation et un état compact de rangement et/ou de transport, comprenant :
- un siège (12) dont une partie supérieure (20) comporte une surface de dossier (32) orientée vers l’avant et une surface d’assise (30) ;
- un dispositif (14) de retenue de l’enfant en position assise qui est agencé à l’intérieur du siège (12) et qui délimite deux emplacements (73) dont chacun est traversé par une cuisse de l’enfant en position assise ;
- et un ensemble de piètement (18),comportant plusieurs jambes (58, 60) fixées de manière démontable sur le siège (12),
caractérisée en ce que, pour le rangement et/ou le transport de la chaise haute (10), une face avant du siège délimite au moins un logement (L1, L2) de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes (58, 60) démontées.
Chaise haute (10) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le siège (12) comporte une partie inférieure (34) qui s’étend vers le bas en dessous de la surface d’assise (30).
Chaise haute (10) selon la revendication 2, caractérisée en ce que la partie inférieure (34) du siège (12) s’étend dans un plan formant un angle (A) compris entre 52 et 54 degrés d’angle par rapport au plan (P2) de la surface d’assise (30).
Chaise haute selon l’une des revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les jambes (58, 60) démontées et rangées sont reçues au moins en partie dans ladite partie inférieure du siège.
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif (14) de retenue de l’enfant comporte une zone centrale (L2) dans laquelle les jambes (58, 60) démontées et rangées sont reçues au moins en partie.
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que au moins une jambe (58, 60) comporte un revêtement ou au moins un ergot en relief pour constituer des moyens aptes à coopérer avec des éléments environnants de la zone centrale (L2).
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes (58, 60) démontées comporte des moyens de maintien en position rangée des jambes (58, 60) démontées.
Chaise haute selon la revendication 7 prise en combinaison avec la revendication 2 ou la revendication 5, caractérisée en ce que ladite partie inférieure (34) du siège (12) et/ou le dispositif de retenue (14) comporte(nt) des moyens de maintien en position rangée des jambes (58, 60) démontées.
Chaise haute selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de maintien en position rangée des jambes (58, 60) démontées coopèrent par serrage avec une partie correspondante des jambes (58, 60).
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif (14) de retenue de l’enfant en position assise comporte deux arceaux (15) fixés à l’intérieur du siège dont chacun coopère avec une partie associée du siège (12) pour délimiter un emplacement annulaire (73) qui est traversé par une cuisse correspondante de l’enfant.
Chaise haute selon la revendication 10 prise en combinaison avec la revendication 5, caractérisée en ce que les jambes (58, 60) démontées et rangées sont reçues au moins en partie dans une zone centrale (L2) du dispositif (14) de retenue située entre deux portions (64) en vis-à-vis des deux arceaux fixes (15).
Chaise selon la revendication précédente, caractérisée en ce que au moins une desdites deux portions (64) en vis-à-vis comporte un bossage (65) pour délimiter ladite zone (L2) vers l’avant.
Chaise selon la revendication 11, caractérisée en ce que au moins une desdites deux portions (64) en vis-à-vis comporte un évidement dans lequel les jambes (58, 60) démontées et rangées sont reçues au moins en partie.
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le siège (12) comporte une partie supérieure (20) qui délimite la surface de dossier (32) et qui comporte un évidement (42), traversant ou non, formant poignée de transport du siège (12) ou de la chaise haute (10).
Chaise haute (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que au moins la partie supérieure (20) du siège (12) est une coque creuse.
Chaise haute (10) selon la revendication 14 prise en combinaison avec l’une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la partie supérieure (20) et la partie inférieure (34) du siège (12) sont réalisées en une seule pièce.
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte une tablette (16) qui est fixée de manière démontable sur le siège (12) pour occuper soit une position d’utilisation de la tablette par l’enfant, soit une position de rangement dans laquelle elle est fixée sur une partie associée du siège (12) et elle ferme au moins partiellement ledit au moins un logement de rangement apte à recevoir au moins en partie les jambes (58, 60) démontées.
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que, en position de rangement, la tablette (16) est fixée de manière démontable au moins en partie sur la partie inférieure du siège (12).
Chaise haute selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les jambes démontées (58, 60) peuvent être rangées entièrement à l’intérieur du siège (12), à l’avant de celui-ci.