FR3131852A1 - Harnais antichute amélioré - Google Patents
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Abstract
Harnais antichute amélioré Harnais antichute (1) comprenant au moins deux sangles (20, 30) aptes à être disposées autour d’un buste d’un utilisateur (100), et un dispositif d’ancrage dorsal (10) apte à être disposé sur un côté dorsal de l’utilisateur et à être accroché à un élément de retenu configuré pour retenir un utilisateur en cas de chute, le dispositif d’ancrage dorsal (10) étant attaché de manière mobile aux sangles (20, 30) et étant dépourvu de métal. Figure pour l’abrégé : Fig. 2.
Description
Le présent exposé concerne le domaine des équipements de protection individuelle, plus particulièrement les équipements de protection contre la chute. L’exposé concerne plus précisément un harnais antichute ayant un dispositif d’ancrage dorsal.
On connaît dans l’état de la technique des harnais antichutes avec dispositif d’ancrage dorsal. Un exemple d’un tel harnais 1’ est représenté schématiquement en perspective sur la . Comme représenté sur cette figure, le harnais 1’ comprend deux sangles principales 20’, 30’ destinées à être disposées autour du buste d’un utilisateur 100 de manière à envelopper la partie ventrale et la partie dorsale de celui-ci. Sur la partie dorsale, une boucle de coulissement 10’ est attachée aux deux sangles 20’, 30’, et permet un coulissement de ces sangles, notamment pour régler le serrage du harnais 1’.
En outre, un anneau métallique 11’ est également disposé autour des sangles 20’, 30’, au niveau de la boucle de coulissement 10’. Cet anneau 11’ est une pièce métallique ayant la forme générale d’un D, communément appelé « D-ring ». Cet anneau métallique 11’ constitue un point d’ancrage dorsal, sur lequel un système antichute, ou système de retenu, peut être fixé. Plus précisément, un mousqueton d’un tel système de retenu, par ailleurs fixé à une structure porteuse, peut se fixer sur l’anneau métallique 11’, de manière à retenir un utilisateur en cas de chute.
L’utilisation d’un tel anneau métallique est conforme à certaines normes, notamment la norme européenne EN361, qui est bien connue dans le domaine des équipements de protection contre la chute. Une description de cette norme est disponible auprès du Comité européen de normalisation (connu sous l’acronyme « CEN », ou « European Committee for Standardization » en anglais). Cette norme impose notamment la retenue de l’utilisateur en cas de chute, et une résistance statique d’un minimum 15kN.
Néanmoins, l’utilisation d’un tel anneau métallique présente des inconvénients. Dans certaines circonstances, il peut en effet rentrer en contact avec le dos de l’utilisateur, et causer des blessures. Il accroit également le poids total du harnais, augmentant en conséquence la pénibilité pour l’utilisateur qui le porte. Par ailleurs, la présence de cette pièce métallique, en plus des autres éléments, augmente la complexité du recyclage.
Il existe donc un réel besoin pour un harnais antichute qui limite au moins en partie ces inconvénients, tout en répondant aux exigences requises par les normes précitées.
Le présent exposé concerne un harnais antichute comprenant au moins deux sangles aptes à être disposées autour d’un buste d’un utilisateur, et un dispositif d’ancrage dorsal apte à être disposé sur un côté dorsal de l’utilisateur et à être accroché à un élément de retenu configuré pour retenir un utilisateur en cas de chute, le dispositif d’ancrage dorsal étant attaché de manière mobile aux sangles et étant dépourvu de métal.
Par « attaché de manière mobile », on comprend que le dispositif d’ancrage dorsal est solidaire et couplé aux sangles, et qu’il ne peut pas en être séparé lors d’une utilisation normale du harnais, c’est-à-dire lorsqu’un utilisateur porte le harnais, mais qu’un déplacement relatif entre les sangles et le dispositif d’ancrage dorsale peut néanmoins s’effectuer. En particulier, les sangles peuvent coulisser par rapport au dispositif d’ancrage.
Le dispositif d’ancrage dorsal, permettant de retenir un utilisateur en cas de chute par l’intermédiaire d’un élément de retenu tel qu’un mousqueton attaché à ce dernier, est dépourvu de métal. Il est ainsi possible d’assurer la sécurité d’un utilisateur en cas de chute, tout en limitant les risques de blessures dorsales pouvant habituellement intervenir avec un anneau métallique de l’art antérieur. La fixation du dispositif d’ancrage aux sangles, de manière mobile par rapport à celles-ci, permet en outre aux sangles de coulisser pour ajuster le serrage du harnais. Par ailleurs, l’absence de métal permet d’une part d’augmenter la légèreté du harnais, et ainsi de réduire la pénibilité pour l’utilisateur, et d’autre part de simplifier le processus de recyclage.
Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’ancrage dorsal est en plastique.
Le matériau plastique peut être du polyéthylène, du polyéthylène haute densité (HDPE), du polyéthylène basse densité (LDPE), ou du polypropylène (PP), par exemple. L’utilisation d’un tel matériau permet, contrairement au métal, de limiter les risques de blessures par contact avec le dos de l’utilisateur, et permet également de faciliter le recyclage.
Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’ancrage dorsal comprend des boucles de coulissement configurées pour permettre un coulissement des sangles par rapport au dispositif d’ancrage dorsal, et une portion d’ancrage apte à être accroché à l’élément de retenu, les boucles de coulissement et la portion d’ancrage formant ensemble une seule et même pièce.
Le dispositif d’ancrage dorsal peut comprendre deux boucles de coulissement (une pour chaque sangle), ou, de préférence, quatre boucles de coulissement (deux pour chaque sangle). Le coulissement des sangles, par l’intermédiaire des boucles de coulissement, permet notamment de régler le serrage du harnais autour du buste de l’utilisateur, ou d’ajuster la position du dispositif d’ancrage dorsale, dans le dos de l’utilisateur.
On comprend ainsi que la portion d’ancrage, permettant d’accrocher un mousqueton, par exemple, de l’élément de retenu, et les boucles de coulissement, permettant un coulissement des sangles, remplissent chacune une fonction principale. Or, ces fonctions sont remplies par une seule et même pièce, comprenant la portion d’ancrage et les boucles de coulissement formées de manière monobloc. Cela permet de faciliter la mise en œuvre du harnais, son utilisation ainsi que son recyclage.
Dans certains modes de réalisation, la portion d’ancrage comprend une courbure formant une concavité apte à recevoir une pièce de fixation de l’élément de retenu, tel qu’un mousqueton.
Le dispositif d’ancrage dorsal peut par exemple s’étendre dans un plan principal comprenant les boucles de coulissement. La portion d’ancrage est alors courbée par rapport à ce plan principal. On comprend donc que, lorsque le harnais est porté par un utilisateur, la concavité ainsi formée est orientée vers le dos de l’utilisateur, formant une boucle permettant d’y fixer un mousqueton. Contrairement à une boucle métallique permettant usuellement d’attacher un tel mousqueton, la courbure permet d’éloigner la portion d’ancrage vers l’extérieur par rapport au dos de l’utilisateur, préservant ainsi ce dernier de toute blessure.
Dans certains modes de réalisation, la courbure est une première courbure et la concavité est une première concavité dirigée vers une première direction, la portion d’ancrage comprenant en outre une deuxième courbure formant une deuxième concavité dirigée vers une deuxième direction opposée à la première direction et dans laquelle est disposée une portion des sangles.
Dans certains modes de réalisation, la portion d’ancrage présente une forme paraboloïde hyperbolique.
En d’autres termes, la portion d’ancrage forme un pont, correspondant à la première courbure, les bords latéraux de ce pont étant recourbés vers le haut, de manière à former la deuxième courbure. Autrement dit encore, la portion de courbure comprend une première courbure s’étendant dans un premier plan de courbure principale, et une deuxième courbure s’étendant dans un deuxième plan de courbure principale sécant, de préférence perpendiculaire au premier plan de courbure principale. On comprendra donc que la portion d’ancrage présente une forme paraboloïde hyperbolique, plus communément appelée forme de selle de cheval.
Compte tenu de cette forme, la première concavité est dirigée vers une première direction, c’est-à-dire vers le dos de l’utilisateur lorsque ce dernier porte le harnais. A l’inverse, la deuxième concavité est dirigée dans une direction opposée au dos de l’utilisateur. La portion d’ancrage présente ainsi deux courbures, et par conséquent deux concavités, remplissant chacune une fonction principale. La première concavité permet en effet d’y attacher un mousqueton comme mentionné précédemment, et la deuxième concavité permet d’y loger une portion des sangles.
Par conséquent, la portion des sangles se trouvant dans cette deuxième concavité participe également, avec la portion d’ancrage, à l’ancrage d’un mousqueton. En d’autres termes, lorsqu’un mousqueton est attaché au dispositif d’ancrage dorsal, il entoure non seulement la portion d’ancrage, mais également la portion des sangles se trouvant dans la deuxième concavité. Cette configuration permet d’améliorer la rigidité globale du dispositif d’ancrage dorsal, tout en s’affranchissant de l’utilisation de métal.
Dans certains modes de réalisation, la deuxième concavité forme une gorge dans laquelle est disposée la portion des sangles, la gorge comprenant, le long d’une direction longitudinale, un rétrécissement.
On comprend que la direction longitudinale se réfère notamment à la direction longitudinale de la gorge le long de laquelle la portion des sangles est disposée. On comprend également que ce rétrécissement est un rétrécissement latéral, réduisant localement la section de passage de ladite gorge dans laquelle est logée la portion des sangles, et formant ainsi une section convergente puis divergente. Compte tenu de cette configuration, la portion d’ancrage est plus compacte, ce qui améliore sa résistance mécanique.
Dans certains modes de réalisation, les sangles sont des sangles plates, et sont maintenues repliées latéralement entre elles dans la gorge.
On comprend que les boucles de coulissement sont configurées pour maintenir les sangles dans leur forme plate. A l’inverse, la présence du rétrécissement de la gorge implique que la portion des sangles est repliée dans ladite gorge. Les deux sangles peuvent par exemple être superposées l’une sur l’autre, l’ensemble étant ainsi replié sur lui-même dans la gorge. La portion d’ancrage comprenant le rétrécissement, et les sangles ainsi repliées sans la gorge, forme une structure compacte, améliorant encore la résistance mécanique de l’ensemble.
Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’ancrage dorsal est agencé en forme de croix.
Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’ancrage dorsal comprend une première branche portant l’une des deux sangles et comprenant une première et une deuxième boucles de coulissement et la portion d’ancrage disposée entre lesdites première et deuxième boucles de coulissement, et une deuxième branche portant l’autre des deux sangles et comprenant une troisième et une quatrième boucles de coulissement et la portion d’ancrage disposée entre lesdites troisième et quatrième boucles de coulissement.
On comprend que selon cet agencement en croix, la portion d’ancrage est au centre des deux branches et forme ainsi le centre de la croix. Ainsi, le long de sa direction longitudinale, la première sangle passe d’abord par la première boucle de coulissement, puis par la portion d’ancrage en étant logée et repliée dans la gorge formée par la deuxième concavité, puis par la deuxième boucle de coulissement. De même, la deuxième sangle passe d’abord par la troisième boucle de coulissement, puis par la portion d’ancrage en étant logée et repliée dans la gorge, puis par la quatrième boucle de coulissement. Un tel agencement en croix permet de maintenir un positionnement angulaire des sangles entre elles, et également d’améliorer l’efficacité du maintien du dispositif d’ancrage.
Dans certains modes de réalisation, la portion d’ancrage comprend au moins un lien de serrage configuré pour maintenir et serrer les deux sangles entre elles dans la deuxième concavité.
De préférence, la portion d’ancrage comprend deux liens de serrage, pouvant être un filament en plastique s’étendant de part et d’autre de la deuxième concavité, notamment de la gorge comprenant le rétrécissement. Ces liens de serrage permettent de maintenir la portion des sangles repliée dans la gorge, d’améliorer la cohésion du dispositif d’ancrage dorsale, et donc d’améliorer l’efficacité du dispositif d’ancrage dorsal en maintenant l’ensemble sous forme compacte.
L’invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l’invention donnés à titre d’exemples non limitatifs. Cette description fait référence aux pages de figures annexées, sur lesquelles :
Un mode de réalisation va être décrit en référence aux figures 2 à 8.
La représente un harnais antichute 1 selon le présent exposé, porté par un utilisateur 100. Le harnais antichute 1 comprend notamment au moins deux sangles 20, 30 plates configurées pour être disposées autour du buste de l’utilisateur 100, et un dispositif d’ancrage dorsal 10, disposé dans le dos de l’utilisateur 100. Le dispositif d’ancrage dorsal 10 est attaché de manière mobile aux sangles 20, 30. En d’autres termes, les sangles 20, 30 peuvent coulisser par rapport au dispositif d’ancrage dorsal 10, via des boucles de coulissement décrites ci-après.
La représente une vue détaillée, en perspective, du dispositif d’ancrage dorsal 10 seul, dans un espace formé par des axes X, Y, Z perpendiculaires. Par convention, l’axe X représente dans le présent exposé une direction longitudinale du dispositif d’ancrage dorsal 10, l’axe Y une direction latérale, et l’axe Z une direction verticale. Par conséquent, les termes « dessus » et « dessous » sont considérés par rapport à la direction verticale de l’axe Z.
On comprend que la configuration représentée sur la correspond à une configuration dans laquelle le dispositif d’ancrage dorsal 10 est isolé et libéré de toute contrainte. A l’inverse, en utilisation, attaché aux sangles 20, 30 et disposé dans le dos de l’utilisateur 100, le dispositif d’ancrage dorsal 10, et en particulier les boucles de coulissement, peuvent subir des déformations élastiques.
Le dispositif d’ancrage dorsal 10 comprend deux parties principales. Une première partie principale comprend les boucles de coulissement 12, 13, 14, 15, permettant le coulissement des sangles 20, 30 par rapport au dispositif d’ancrage dorsal 10 pour l’ajustement du serrage du harnais 1, et s’étendant essentiellement dans un plan formé par les axes X, Y.
Une deuxième partie principale comprend la portion d’ancrage 11, agencée de manière à permettre à la fois le passage des sangles 20, 30, et l’accrochage d’un élément de retenu tel qu’un mousqueton (non représenté) pour retenir l’utilisateur 100 en cas de chute. Cette deuxième partie principale, c’est-à-dire la portion d’ancrage 11, fait saillie verticalement, dans la direction de l’axe Z, par rapport au plan formé par les axes X, Y dans lequel s’étend la première partie principale.
Ces deux parties principales du dispositif d’ancrage dorsal 10 sont formées de manière monobloc, en une seule et même pièce plastique, comprenant par exemple du polyéthylène haute densité (HDPE), du polyéthylène basse densité (LDPE), ou du polypropylène (PP), et étant dépourvue de métal.
Par ailleurs, le dispositif d’ancrage dorsal 10 est agencé en forme de croix, permettant de maintenir les sangles 20, 30 dans une position angulaire donnée l’une par rapport à l’autre. Une première branche de la croix comprend une première boucle de coulissement 12, une deuxième boucle de coulissement 14, et la portion d’ancrage 11 disposée entre la première et la deuxième boucle de coulissement 12, 14. Cette première branche porte une première sangle 20, qui peut coulisser par rapport à cette première branche.
Une deuxième branche de la croix comprend une troisième boucle de coulissement 13, une quatrième boucle de coulissement 15, et la portion d’ancrage 11 disposée entre la troisième et la quatrième boucle de coulissement 13, 15. Cette deuxième branche porte une deuxième sangle 30, qui peut coulisser par rapport à cette deuxième branche.
Chaque boucle de coulissement comprend, dans cet exemple, deux fentes droites permettant le passage d’une sangle plate 20, 30. Plus précisément, la première boucle de coulissement 12 comprend une première fente 121 et une deuxième fente 122, formant entre elles une languette 123. De même, la deuxième boucle de coulissement 14 comprend une première fente 141 et une deuxième fente 142, formant entre elles une languette 143, la troisième boucle de coulissement 13 comprend une première fente 131 et une deuxième fente 132, formant entre elles une languette 133, et la quatrième boucle de coulissement 15 comprend une première fente 151 et une deuxième fente 152, formant entre elles une languette 153.
Chacune de ces fentes droites présente une longueur sensiblement égale à la largeur des sangles plates 20, 30, de manière à permettre le passage de celles-ci sans qu’elles ne se replient sur elles-mêmes, tout en limitant un déplacement latéral de celles-ci.
En outre, dans cet exemple, une première fente arquée 16 est formée au niveau d’une interface entre la portion d’ancrage 11, et les première et troisième boucles de coulissement 12, 13. Cette première fente arquée 16 permet le passage à la fois de la première sangle 20 et de la deuxième sangle 30. De même, une deuxième fente arquée 17 est formée au niveau d’une interface entre la portion d’ancrage 11, et les deuxième et quatrième boucles de coulissement 14, 15. Cette deuxième fente arquée 17 permet le passage à la fois de la première sangle 20 et de la deuxième sangle 30.
Par ailleurs, la portion d’ancrage 11, formant le centre de la croix décrite ci-dessus, comprend une première portion inclinée 11a, une deuxième portion inclinée 11b, et une portion centrale 11c disposée entre le première et la deuxième portion inclinée 11a, 11b. Les portions inclinées permettent de surélever la portion d’ancrage 11 par rapport au plan formé par les axes X, Y, et de former, avec la portion centrale 11c, une première courbure formant une première concavité 111. La première courbure s’étend dans un premier plan principal de courbure P1. La première concavité 111 est dirigée dans une première direction, correspondant à une direction vers le bas sur la , ou à une direction vers le dos de l’utilisateur 100 lorsque le harnais antichute 1 est porté par un utilisateur.
Ainsi, les portions inclinées 11a, 11b et la portion centrale 11c sont agencées de manière à former un pont dont la partie inférieure, formant la première concavité 111, permet l’ancrage d’un mousqueton.
Par ailleurs, la portion centrale 11c présente des rebords 11c1, 11c2 repliées vers le haut (selon le référentiel de la par exemple), de manière à créer une deuxième courbure formant une deuxième concavité 112. La deuxième courbure s’étend dans un deuxième plan principal de courbure P2, perpendiculaire au premier plan de courbure principal P1. La deuxième concavité 112 est dirigée dans une deuxième direction opposée à la première direction, et correspondant à une direction vers le haut sur la , ou à une direction vers l’opposé du dos de l’utilisateur 100 lorsque le harnais antichute 1 est porté par un utilisateur.
Compte tenu de cet agencement, et du fait que les plans principaux de courbure P1 et P2 sont perpendiculaires en eux, la portion d’ancrage 11 présente une forme paraboloïde hyperbolique, plus communément appelée forme de selle de cheval.
Par ailleurs, la deuxième concavité 112 forme une gorge dans laquelle peuvent se loger une portion de la première et de la deuxième sangle 20, 30. De plus, ladite gorge 112 comprend, le long de la direction longitudinale de la gorge, un rétrécissement R, plus visible sur les figures 5 et 6 notamment. On notera que la direction longitudinale de la gorge correspond à la direction longitudinale de la portion des sangles 20, 30 disposées dans celle-ci, dans la direction de l’axe X.
On comprend que le rétrécissement R est tel que la largeur du passage formé par la deuxième concavité 112 est localement plus faible que la largeur des sangles 20, 30, ou que la longueur des fentes droites décrites précédemment. Par conséquent, les sangles 20, 30 sont logées dans la deuxième concavité 112 en étant nécessairement repliées sur elles-mêmes, comme illustré sur la . Ainsi, lorsque la première sangle 20 (ou la deuxième sangle 30) est tirée dans une direction, de manière à la faire coulisser le long de la première branche de la croix pour ajuster le serrage du harnais 1, la première sangle 20 sera disposée à plat dans la première boucle de coulissement 12, puis se repliera sur elle-même et sur la deuxième sangle 30 dans la deuxième concavité 112, puis se dépliera à nouveau à plat dans la deuxième boucle de coulissement 14.
On notera en outre que le dispositif d’ancrage dorsal 10, notamment la partie centrale 11c de la portion d’ancrage 11, peut comprendre au moins un, dans cet exemple deux liens de serrage 113, 114 s’étendant de part et d’autre de la deuxième concavité 112, entre les rebords 11c1 et 11c2 de la portion centrale 11c. Ces liens de serrage 113, 114 sont configurés pour maintenir et serrer entre elles, et repliées sur elles-mêmes, la portion des sangles 20, 30 disposée dans la deuxième concavité 112.
Ces liens de serrage 113, 114 peuvent être des filaments en plastique formés à partir de la portion d’ancrage 11 elle-même, en un même matériau que celle-ci, résultant de l’enlèvement de matière d’une portion de celle-ci. Ainsi, un premier lien de serrage 113 est obtenu en réalisant une première fente 113a dans la portion d’ancrage 11, et un deuxième lien de serrage 114 est obtenu en réalisant une deuxième fente 114a dans la portion d’ancrage 11.
Ainsi, la première sangle 20 peut être attachée au dispositif d’ancrage dorsal 10 de la manière suivante, en considérant un trajet de la première sangle 20 le long d’une direction longitudinale de celle-ci, de la première boucle de coulissement 12 à la deuxième boucle de coulissement 14. La première sangle 20 passe d’abord sous une bordure 12a de la première boucle de coulissement 12, en ressortant par la première fente 121, passe sur la languette 123, puis repasse sous la première boucle de coulissement 12 par l’intermédiaire de la deuxième fente 122, pour ressortir enfin par la première fente arquée 16.
La première sangle 20 passe ensuite par la portion d’ancrage 11, en s’étendant d’abord sur la première portion inclinée 11a, puis dans la gorge formée par la deuxième concavité 112 en se repliant sur elle-même du fait du rétrécissement R, puis s’étend sur la deuxième portion inclinée 11b en se dépliant à nouveau à plat.
La première sangle 20 passe ensuite dans la deuxième fente arquée 17, ressort par la deuxième fente 142, passe sur la languette 143, puis sous la bordure 14a de la deuxième boucle de coulissement 14 en passant par la première fente 141. La première sangle 20 peut ainsi coulisser le long de la première branche de la croix, c’est-à-dire le long de la première boucle de coulissement 12, de la portion d’ancrage 11 et de la deuxième boucle de coulissement 14, en suivant le trajet décrit ci-dessus. On notera que ce trajet est décrit de manière arbitraire dans un sens donné, et aurait également pu être décrit dans le sens opposé, la première sangle 20 pouvant coulisser dans les deux sens le long de sa direction longitudinale.
La deuxième sangle 30 est attachée au dispositif d’ancrage dorsal 10 manière analogue, entre la troisième boucle de coulissement 13 et la quatrième boucle de coulissement 15. En d’autres termes, le trajet décrit ci-dessus en référence à la première sangle 20 s’applique également à la deuxième sangle 30, par rapport à la troisième et à la quatrième boucle de coulissement 13, 15.
Le dispositif d’ancrage dorsal 10 ainsi formé permet ainsi la retenue d’un utilisateur en cas de chute de ce dernier, en répondant notamment à la norme européenne EN361, et en présentant en particulier une résistance statique d’un minimum 15kN.
Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.
Claims (10)
- Harnais antichute (1) comprenant au moins deux sangles (20, 30) aptes à être disposées autour d’un buste d’un utilisateur (100), et un dispositif d’ancrage dorsal (10) apte à être disposé sur un côté dorsal de l’utilisateur et à être accroché à un élément de retenu configuré pour retenir un utilisateur en cas de chute, le dispositif d’ancrage dorsal (10) étant attaché de manière mobile aux sangles (20, 30) et étant dépourvu de métal.
- Harnais antichute (1) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d’ancrage dorsal est en plastique.
- Harnais antichute (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le dispositif d’ancrage dorsal (10) comprend des boucles de coulissement (12, 13, 14, 15) configurées pour permettre un coulissement des sangles (20, 30) par rapport au dispositif d’ancrage dorsal (10), et une portion d’ancrage (11) apte à être accroché à l’élément de retenu, les boucles de coulissement et la portion d’ancrage formant ensemble une seule et même pièce.
- Harnais antichute (1) selon la revendication 3, dans lequel la portion d’ancrage (11) comprend une courbure formant une concavité (111) apte à recevoir une pièce de fixation de l’élément de retenu, tel qu’un mousqueton.
- Harnais antichute (1) selon la revendication 4, dans lequel la courbure est une première courbure et la concavité (111) est une première concavité dirigée vers une première direction, la portion d’ancrage (11) comprenant en outre une deuxième courbure formant une deuxième concavité (112) dirigée vers une deuxième direction opposée à la première direction et dans laquelle est disposée une portion des sangles (20, 30).
- Harnais antichute (1) selon la revendication 5, dans lequel la deuxième concavité (112) forme une gorge dans laquelle est disposée la portion des sangles (20, 30), la gorge comprenant, le long d’une direction longitudinale (X), un rétrécissement (R).
- Harnais antichute (1) selon la revendication 6, dans lequel les sangles (20, 30) sont des sangles plates, et sont maintenues repliées latéralement entre elles dans la gorge.
- Harnais antichute (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 7, dans lequel la portion d’ancrage (11) présente une forme paraboloïde hyperbolique.
- Harnais antichute (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 8, dans lequel le dispositif d’ancrage dorsal (10) est agencé en forme de croix comprenant une première branche portant l’une des deux sangles (20) et comprenant une première et une deuxième boucles de coulissement (12, 14) et la portion d’ancrage (11) disposée entre lesdites première et deuxième boucles de coulissement, et une deuxième branche portant l’autre des deux sangles (30) et comprenant une troisième et une quatrième boucles de coulissement (13, 15) et la portion d’ancrage (11) disposée entre lesdites troisième et quatrième boucles de coulissement.
- Harnais antichute (1) selon la revendication 5 et l’une quelconque des revendications 6 à 9, dans lequel la portion d’ancrage (11) comprend au moins un lien de serrage (113, 114) configuré pour maintenir et serrer les deux sangles (20, 30) entre elles dans la deuxième concavité (112).
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| FR2200418A FR3131852A1 (fr) | 2022-01-18 | 2022-01-18 | Harnais antichute amélioré |
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| WO2008030552A2 (fr) * | 2006-09-08 | 2008-03-13 | Sperian Fall Protection, Inc. | Harnais de sécurité, bagues de fixation connectives pour harnais de sécurité et coussinet lombaire pour harnais de sécurité |
| US20190001165A1 (en) * | 2017-06-28 | 2019-01-03 | Alexander Andrew, Inc. Dba Falltech | Attachment lock with self-retracting device adapter |
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-
2023
- 2023-01-09 WO PCT/FR2023/050024 patent/WO2023139324A1/fr unknown
Patent Citations (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| WO2008030552A2 (fr) * | 2006-09-08 | 2008-03-13 | Sperian Fall Protection, Inc. | Harnais de sécurité, bagues de fixation connectives pour harnais de sécurité et coussinet lombaire pour harnais de sécurité |
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| WO2021099940A1 (fr) * | 2019-11-21 | 2021-05-27 | 3M Innovative Properties Company | Harnais de sécurité avec entretoise dorsale à verrouillage automatique |
Also Published As
| Publication number | Publication date |
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| WO2023139324A1 (fr) | 2023-07-27 |
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