FR3123055A3

FR3123055A3 - Emballage à double coque

Info

Publication number: FR3123055A3
Application number: FR2105174A
Authority: FR
Inventors: Pascal JOST
Original assignee: Smurfit Kappa France SAS
Current assignee: Smurfit Kappa France SAS
Priority date: 2021-05-18
Filing date: 2021-05-18
Publication date: 2022-11-25
Anticipated expiration: 2031-05-18
Also published as: FR3123055B3

Abstract

La présente invention concerne un emballage à double coque comprenant : une première coque (10) présentant une paroi dressée (16) autour d’une paroi de fond pour former un espace de réception (15), ladite paroi dressée présentant un premier bord d’appui ; une seconde coque (12) présentant un second bord d’appui, et étant montée articulée sur ladite première coque (10). Ladite première coque (10) est confectionnée en carton, tandis que ladite seconde coque (12) est réalisée dans matériau polymère. Ladite paroi dressée (16) présente un orifice d’accrochage (20) pratiqué au voisinage dudit premier bord d’appui (18), tandis que ladite seconde coque (12) comprend un organe d’accrochage s’étendant en saillie dudit second bord d’appui (34), ledit organe d’accrochage étant adapté à venir en prise dans ledit orifice d’accrochage (20) pour pouvoir articuler ladite seconde coque (12) sur ladite première coque (10). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 3B

Description

Emballage à double coque

La présente invention se rapporte à un emballage à double coque permettant de recevoir des produits à l'intérieur et de les isoler vis-à-vis de l'extérieur.

Un domaine d'application envisagé est notamment, mais non exclusivement, celui du commerce des produits alimentaires dans les établissements de vente au détail.

Des emballages alimentaires à double coque connus sont thermoformés d'une seule pièce dans un matériau polymère transparent. Ainsi, les deux coques en creux sont thermoformées ensemble côte à côte dans une même plaque du matériau polymère.

Usuellement, des plaques de polytéréphtalate d'éthylène, par exemple, d'une épaisseur comprise entre 400 µm et 600 µm sont mises en œuvre. Les deux coques viennent alors s'étendre en saillie d'une même face de ladite plaque et elles sont séparées l'une de l'autre d'une bande adaptée à former une charnière.

En effet, compte tenu du matériau polymère mis en œuvre et de son épaisseur, la bande précitée peut aisément se plier en deux lorsque les deux coques sont rabattues l'une contre l'autre bord à bord.

De surcroît, chacune des deux coques présente à l'opposé de la charnière, une bordure d'accrochage. Par exemple, l'une des bordures d'accrochage présente au moins un enfoncement cylindrique faisant saillie de l'une des faces de la plaque, tandis que l'autre des bordures d'accrochage présente également, en correspondance, un enfoncement cylindrique sensiblement de même dimension et faisant saillie de l'autre des faces de la plaque.

Partant, lorsque les deux coques sont rabattues l'une vers l'autre pour renfermer un produit alimentaire, les deux enfoncements cylindriques sont engagés l'un dans l'autre afin de solidariser les deux bordures d'accrochage et ainsi maintenir les deux coques en position fixe l'une contre l'autre.

De tels emballages transparents permettent de présenter les produits qu'ils contiennent tout en les préservant de l'extérieur.

Toutefois, la mise en œuvre de matériaux polymères issus des industries pétrochimiques recule pour des considérations environnementales. Aussi, des matériaux polymères obtenus par exemple à partir d'amidon de maïs, sont utilisés pour réaliser des emballages alimentaires.

En revanche, de tels emballages sont relativement coûteux.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir un emballage alimentaire économique et moins tributaire de l'industrie pétrochimique.

Dans ce but, il est proposé un emballage alimentaire à double coque comprenant : d'une part une première coque présentant une paroi de fond et une paroi dressée autour de ladite paroi de fond pour former un espace de réception, ladite paroi dressée présentant un premier bord d’appui ; et d'autre part une seconde coque présentant un second bord d’appui, ladite seconde coque étant montée articulée sur ladite première coque pour pouvoir être rabattue de façon que ledit second bord d’appui et ledit premier bord d’appui viennent en appui l’un contre l’autre pour fermer ledit espace de réception. Selon l'invention, ladite première coque est confectionnée en carton, tandis que ladite seconde coque est réalisée dans matériau polymère. Et ladite paroi dressée de ladite première coque présente un orifice d’accrochage pratiqué au voisinage dudit premier bord d’appui, tandis que ladite seconde coque comprend un organe d’accrochage s’étendant en saillie dudit second bord d’appui, ledit organe d’accrochage étant adapté à venir en prise dans ledit orifice d’accrochage pour pouvoir articuler ladite seconde coque sur ladite première coque.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre de l'une des coques de l'emballage dans un matériau cellulosique, le carton. La seconde coque demeure réalisée dans un matériau polymère, et avantageusement, dans un matériau polymère transparent pour ne pas masquer le produit contenu dans l'emballage. Toutefois, un tel emballage requiert une quantité de matériau polymère au moins divisée par deux par rapport aux emballages traditionnels.

Aussi, un tel emballage est réalisé à un coût avantageux car en effet, la première coque en carton est aisément confectionnée dans les industries cartonnières existantes.

Selon une variante de réalisation, la paroi dressée de la première coque présente une pluralité d'orifice d'accrochage, tandis que la seconde coque comprend une pluralité d'organes d'accrochage en correspondance. Par exemple, la première coque présente deux orifices d'accrochage et la seconde coque présente deux organes d'accrochage correspondants. Le nombre d'éléments d'accrochage est fonction de la largeur de la liaison entre les deux coques de manière à obtenir une bonne liaison des deux bords.

Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite première coque présente au moins une lumière de fixation située sensiblement à l’opposé dudit orifice d’accrochage, tandis que ladite seconde coque comprend un organe de fixation situé sensiblement à l’opposé dudit organe d’accrochage pour pouvoir coopérer avec ladite lumière de fixation. De la sorte, et comme on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description, l'organe de fixation est engagé à force dans la lumière de fixation pour pouvoir maintenir les deux coques refermées en appui l'une contre l'autre.

Avantageusement, ledit organe de fixation et ladite seconde coque sont moulés ensemble d’une seule pièce dans ledit matériau polymère. De la sorte, aucun élément supplémentaire n'est nécessaire pour réaliser l'organe de fixation et il est alors obtenu à un coût avantageux. De plus, le découpage de la lumière de fixation est effectué durant la découpe du flan destiné à confectionner la première coque, sans coût supplémentaire.

Au surplus, ledit organe d’accrochage et ladite seconde coque sont préférentiellement moulés ensemble d’une seule pièce dans ledit matériau polymère. De la sorte, l'organe d'accrochage est réalisé au coût marginal correspondant au seul surplus de matière.

Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, mais nullement limitatif, ledit organe d’accrochage comporte une languette flexible et une portion de languette déformée pour former un épaulement d’arrêt s’étendant en saillie. La languette flexible présente un enfoncement local qui vient en saillie de l'une des faces de la languette et qui définit alors un épaulement s'étendant vers la seconde coque. Comme on l'expliquera dans la suite de la description, l'épaulement d'arrêt vient en prise avec le bord interne de l'orifice d'accrochage pratiqué dans la première coque.

Préférentiellement, ladite portion de languette déformée est située à distance dudit second bord d’appui. De la sorte, la portion de languette s'étendant entre la portion déformée et le bord d'appui est apte à se replier de manière à pouvoir former charnière lorsque la seconde coque est articulée sur la première coque.

Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, ladite portion de languette est déformée en prisme à base triangulaire. De la sorte, une telle déformation est aisée à réaliser lors du thermoformage. Et aussi, l'une des faces du prisme forme alors l'épaulement d'arrêt.

En outre, ladite languette flexible présente de manière avantageuse une extrémité libre s’étendant à distance de ladite portion de languette déformée. Comme on l'expliquera plus en détail ci-après, l'extrémité libre, à l'opposé de l'épaulement d'arrêt, vient prendre appui sur la bordure interne du bord inférieur de l'orifice d'accrochage lorsque la seconde coque est rabattue contre la première coque. Ainsi, l'épaulement d'arrêt est en prise avec le bord supérieur de l'orifice d'accrochage, tandis que l'extrémité libre de la languette est en appui contre la bordure du bord inférieur. Dans cette position relative des deux coques, l’une contre l’autre, la seconde coque est totalement prisonnière de la première coque. En revanche, lorsque la seconde coque est déployée à l’inverse de 180° pour libérer l’accès à la première coque, alors, les deux coques sont aisément séparables en désengageant la languette flexible de l’orifice d’accrochage. Cette possibilité est un avantage dans le cadre du tri sélectif.

Aussi, ladite seconde coque présente une surface interne s’étendant sur l’une des deux faces opposées de ladite languette, et ledit épaulement d’arrêt s’étend en saillie de ladite une des deux surfaces opposées. Une telle configuration permet une parfaite solidarisation des deux coques au niveau de l'articulation entre les deux.

Selon une variante d'exécution, ladite paroi de fond est rectangulaire, tandis que ladite paroi dressée présente quatre portions de paroi, sensiblement planes. Aussi, on prévoit la réalisation d'une première coque dont la paroi de fond est triangulaire, et une seconde coque triangulaire pour pouvoir coopérer avec la première coque.

Toutefois, d'autres formes de coque ont été imaginées pour pouvoir répondre à la diversité des produits commercialisés.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
est une vue schématique de côté d’un élément de l’emballage conforme à l’invention, selon une première variante de réalisation ;
est une vue schématique de côté d’un autre élément de l’emballage conforme à l’invention selon la première variante de réalisation ;
est une vue schématique de dessus de l’objet de la ;
est une vue schématique partielle en coupe d’un détail de construction de l’emballage conforme à l’invention dans une première phase d’assemblage des deux éléments ;
est une vue schématique partielle en coupe d’un détail de construction de l’emballage conforme à l’invention dans une deuxième phase d’assemblage des deux éléments ;
est une vue schématique partielle en coupe d’un détail de construction de l’emballage conforme à l’invention dans une troisième phase d’assemblage des deux éléments ;
est une vue schématique en coupe d’un autre détail de construction de l’emballage conforme à l’invention dans une autre phase d’assemblage des deux éléments ;
est une vue schématique de côté d’un élément de l’emballage conforme à l’invention, selon une deuxième variante de réalisation ;
est une vue schématique de dessus d’un autre élément de l’emballage conforme à l’invention selon la deuxième variante de réalisation ;
est une vue schématique de côté de l’autre élément de l’emballage conforme à l’invention selon la deuxième variante de réalisation ; et,
est une vue schématique de dessous d’un élément de l’emballage conforme à l’invention selon une troisième variante de réalisation.

La montre, vu de côté, une première coque 10, ou coque inférieure, d'un emballage alimentaire, selon une première variante d'exécution. La première coque 10 est de forme oblongue et elle s'étend entre une première extrémité inférieure 11 et une seconde extrémité inférieure opposée 13, renflée. Selon cette première variante d'exécution, la première coque 10 est réalisée à partir d'un flan en carton ondulé double face plié. Selon d'autres variantes, la première coque est réalisée en cellulose moulée. Selon encore d’autres variantes, la première coque est réalisée à partir d’un flan en carton compact.

La surface de ces cartons est bien évidemment adaptée à pouvoir être en contact avec les denrées alimentaires.

En outre, la montre, vu de côté, une deuxième coque 12, ou coque supérieure, de l'emballage selon cette première variante d'exécution. Un tel emballage est par exemple destiné à recevoir des denrées alimentaires, de type volailles précuites par exemple.

On retrouve la première coque 10, vue de dessus, sur la .

Ainsi, la première coque 10 représentée sur les et présente une paroi de fond 14 et une paroi de bord 16, dressée par rapport à la paroi de fond 14 et qui s'étend autour de la paroi de fond 14. Ainsi, la première coque 10 définit un espace de réception 15 adapté à recevoir un produit alimentaire.

En outre, la paroi 16 présente un premier bord d'appui 18 continu et refermé sur lui-même. Le bord d'appui définit un plan moyen incliné par rapport à la paroi de fond 14. Ainsi, la hauteur de la paroi de bord 16 est minimale vers la première extrémité 11 de la première coque 10, tandis qu'elle est maximale vers la seconde extrémité 13. Cette hauteur de paroi varie de manière continue d'une extrémité à l'autre de la première coque 10.

Aussi, la première coque 10 présente un orifice d'accrochage 20 pratiqué dans la paroi dressée 16 au voisinage du premier bord d'appui 18, et du côté de la seconde extrémité 13.

L'orifice d'accrochage 20 est de forme rectangulaire et il s'étend sensiblement parallèlement au premier bord d'appui 18. Il définit alors un bord interne supérieur 22, opposé à un bord interne inférieur 24. Le bord interne inférieur 24 définit une bordure inférieure interne 26 s'étendant le long du bord interne inférieur 24 à l'intérieur de l'espace de réception 15.

En outre, dans la première extrémité 11 opposée, la première coque 10 comprend latéralement deux premières oreilles opposées 28, 30 dans lesquelles est pratiquée une lumière de fixation 32. La lumière de fixation 32 est sensiblement circulaire.

Aussi, les deux oreilles opposées 28, 30 et la première coque 10 sont faites d'une seule pièce en carton.

On se référera à présent à la afin de décrire plus en détail la seconde coque 12 adaptée à coopérer avec la première coque 10 comme on l'expliquera ci-après en regard des , , et .

Ainsi, la seconde coque 12 est réalisée dans un matériau polymère. Elle est par exemple réalisée par thermoformage d'une plaque en polytéréphtalate d'éthylène amorphe d'une épaisseur voisine de 500 µm. De la sorte, on obtient une coque rigide mais déformable, présentant deux surfaces opposées, une surface interne 31 et une surface externe 33. Au surplus, elle est transparente car le polymère est amorphe.

La seconde coque 12 présente un second bord d'appui 34, dont les contours s'étendent selon un même plan moyen et définissent une forme analogue à celle de ceux du premier bord d'appui 18.

Aussi, la seconde coque 12 s'étend entre une première extrémité supérieure 36, et une seconde extrémité supérieure 38 opposée.

De plus, la seconde coque 12 comprend du côté de sa première extrémité supérieure 36, et en saillie du second bord d'appui 34, un organe d'accrochage 40. L'organe d'accrochage 40 comporte une languette flexible 42 qui, après thermoformage, s'étend sensiblement dans le plan moyen défini par le second bord d'appui 34. Aussi, la languette flexible 42 présente une déformation prismatique à base triangulaire 44 définissant un épaulement d'arrêt 46.

En outre, la languette flexible 42 présente une extrémité libre 48 et un dos 49 opposé à la déformation prismatique 44.

On observera que la languette flexible 42 est précisément flexible, grâce à la nature du matériau polymère mis en œuvre et à l'épaisseur de la couche de polymère concerné, voisine de 500 µm.

Au surplus, la surface interne 31 de la coque rigide 12 se prolonge dans la languette flexible 42. Et la déformation prismatique à base triangulaire 44 s'étend précisément en saillie de cette surface interne 31.

À l'équilibre, comme représenté sur la , soit après thermoformage, la languette flexible 42 s'étendant dans le plan moyen défini par le second bord d'appui 34, l'épaulement d'arrêt 46, s'étend lui, sensiblement perpendiculairement à ce plan moyen. De plus, il est orienté vers le centre de la forme définie par les contours du second bord d'appui 34.

S'agissant de la forme de la seconde coque 12, elle présente, une première portion convexe 50 sensiblement aplatie et élargie vers la première extrémité supérieure 36, comparativement à une deuxième portion convexe 52 proéminente et plus étroite vers sa seconde extrémité supérieure 38.

Aussi, la seconde coque 12 présente deux secondes oreilles latérales non représentées dans chacune desquelles est ménagé par déformation, un enfoncement cylindrique 54 formant un organe de fixation comme on l'expliquera ci-après. L’enfoncement cylindrique 54 est avantageusement à base non circulaire. Par exemple, il est envisagé de prévoir un enfoncement cylindrique à base sensiblement carrée avec des coins arrondis. Selon un autre mode de mise en œuvre, particulièrement avantageux, l’enfoncement cylindrique présente une base en étoile.

Après avoir décrit les éléments structurels des deux coques 10, 12 on décrira à présent à l'appui des , , et le mode de coopération de ces éléments pour réaliser l'assemblage des deux coques 10, 12 de manière à former un emballage conforme à l'invention.

Tout d'abord, en regard de la , on retrouve la languette flexible 42 de la seconde coque 12 qui a été renversée de 180° environ par rapport à la première coque 10. La languette flexible 42 est alors portée en regard de l'orifice d'accrochage 20, depuis l’extérieur de la première coque 10. On observera que dans cette position, la déformation prismatique 44 s'étend non plus vers le bas, mais vers le haut.

À partir de cette position, on vient engager la languette flexible 42 à travers l'orifice d'accrochage 20, entre le bord interne supérieur 22 et le bord interne inférieure 24, de manière à ce que la déformation prismatique 44 vienne s'étendre à l'intérieur de l'espace de réception 15 comme l'illustre la .

Ensuite, on entraîne en pivotement la seconde coque 12 d'environ 90° vers la première coque 10. Partant, l'épaulement d'arrêt 46 de la languette flexible 42 vient en prise avec le bord interne supérieur 22 de l'orifice d'accrochage 20, tandis que le dos 49 de l'extrémité libre 48 de la languette flexible 42 vient en appui contre la bordure intérieure interne 26 le long du bord interne inférieure 24, comme l'illustre la .

À partir de cette position, on poursuit le pivotement de la seconde coque 12 vers la première coque 10. Alors, la languette flexible 42 fléchit à mesure que la seconde coque 12 se rapproche de la première coque 10 jusqu'à ce que, le second bord d'appui 34 vienne précisément en appui contre le premier bord d'appui 18. En conséquence, l'organe d'accrochage 40 en prise dans l'orifice d'accrochage 20 est totalement prisonnier de la paroi dressée 16 du côté de l'extrémité inférieure 13.

Finalement, en fin de course, les deux enfoncements cylindriques 54 des deux secondes oreilles latérales sont respectivement engagés à travers les lumières de fixation 32 des deux premières oreilles opposées 28, 30, comme illustré sur la . Ils y sont engagés à force et les deux oreilles opposées 28, 30 offrent alors une résistance en frottement pour les en extraire. La résistance à l’extraction est d’autant plus forte, lorsque l’enfoncement cylindrique 54 présente une base en étoile. En effet, les arêtes saillantes de l’enfoncement cylindrique 54 viennent alors en prise avec une meilleure résistance à l’extraction, à l’intérieur des oreilles 28, 30.

Partant, la coopération des enfoncements cylindriques 54, et des deux oreilles opposées 28, 30 permet de fixer ensemble les deux coques 10, 12 et de les maintenir en position fixe de façon réversible du côté de la première extrémité 11.

Bien entendu, les deux autres extrémités 13, 16 des deux coques sont aisément séparables l’une de l’autre, lorsque la seconde coque 12 est libérée de la première extrémité inférieure 11 de la première coque 10, autrement dit, lorsque les enfoncements cylindriques 54 sont désengagés des deux oreilles opposées 28, 30, et que la seconde coque 12 a été entraînée en pivotement d’environ 180° pour découvrir la première coque 10. La languette flexible 42 est alors, vis-à-vis de la première coque 10, dans une configuration telle que représentée sur la , avant de refermer l’emballage. Dans cette configuration, la seconde coque 12 est aisément séparable de la première coque 10 en désengageant la languette flexible 42 de l’orifice d’accrochage 20. On observera qu’une telle possibilité facilite, après utilisation, le tri des déchets.

On se référera maintenant aux , et , pour décrire un emballage alimentaire selon une deuxième variante de réalisation.

Aussi, des éléments communs avec ceux de la première variante de réalisation et ayant les mêmes fonctions, porteront la même référence affectée d'un signe prime : « ' ».

Ainsi, on retrouve sur les et une première coque 10' de forme rectangulaire et elle s'étend entre une première extrémité inférieure 11' et une seconde extrémité inférieure opposée 13'.

La première coque 10' est ici réalisée en carton ondulé à partir d'un flan plié. Ainsi, la première coque 10' présente une paroi de fond 14' et une paroi de bord 16', faites de quatre portions de paroi planes, 16a, 16b, 16c et 16d, dressées par rapport à la paroi de fond 14' et qui s'étendent autour de la paroi de fond 14'. Ainsi, la première coque 10' définit un espace de réception 15' adapté à recevoir un produit alimentaire.

Les parois 16a, 16b, 16c et 16d, définissent un premier bord d'appui rectangulaire 18' continu et refermé sur lui-même. Le bord d'appui 18' définit un plan moyen sensiblement parallèle à la paroi de fond 14'.

Aussi, la première coque 10' présente un orifice d'accrochage 20' pratiqué dans la portion de paroi dressée 16d au voisinage du premier bord d'appui 18', et du côté de la seconde extrémité 13'.

L'orifice d'accrochage 20' est de forme rectangulaire et il s'étend sensiblement parallèlement au premier bord d'appui 18'. Il définit un bord interne supérieure 22', opposé à un bord interne inférieur 24' et une bordure inférieure interne 26' s'étendant le long du bord interne inférieur 24' à l'intérieur de l'espace de réception 15'.

En outre, la première coque 10' comprend latéralement deux bordures opposées 28', 30' sensiblement parallèles à la paroi de fond 14' et dans lesquelles est pratiquée une lumière de fixation 32'.

La illustre une seconde coque 12' réalisée par thermoformage d'une plaque en polytéréphtalate d'éthylène amorphe d'une épaisseur voisine de 500 µm. La seconde coque 12' présente un second bord d'appui 34', dont les contours définissent une forme analogue à celle de ceux du premier bord d'appui 18' qui est rectangulaire.

Aussi, la seconde coque 12' comprend en saillie du second bord d'appui 34', un organe d'accrochage 40' totalement identique à celui de la seconde coque 12 représentée sur la .

Partant, l'organe d'accrochage 40' est apte à coopérer ici avec l'orifice d'accrochage 20' de manière analogue à ceux des premières et seconde coques 10, 12 représentées sur les et , et conformément aux étapes représentées sur les , et .

S'agissant de la forme de la seconde coque 12', elle présente, ici un sommet plat 50'. Aussi, la seconde coque 12' présente deux secondes bordures latérales non représentées, dans chacune desquelles est ménagé par déformation, un enfoncement cylindrique 54' formant un organe de fixation. L'enfoncement cylindrique 54' coopère de la même façon avec la lumière de fixation 32' pour pouvoir maintenir les deux coques 10', 12' en appui l'une contre l'autre.

On se référera maintenant à la , pour décrire une seconde coque 12'' vue de dessous et selon une troisième variante de réalisation dans laquelle elle est triangulaire.

La première coque correspondante non décrite ici, est réalisé en carton ondulé à partir d'un flan plat, est également triangulaire. Elle présente trois parois planes dressées par rapport à une paroi de fond. L'un des côté présente l'orifice d'accrochage, tandis qu’un des côtés adjacents présente une lumière de fixation près de l'angle opposé à l'orifice d'accrochage.

Aussi, les éléments communs avec ceux des première et deuxième variantes de réalisation et ayant les mêmes fonctions, porteront la même référence affectée d'un signe double prime : « '' ».

La seconde coque 12'' est réalisée par thermoformage d'une plaque en polytéréphtalate d'éthylène amorphe d'une épaisseur voisine de 500 µm.

La seconde coque 12'' présente un second bord d'appui 34', dont les contours définissent une forme analogue à celle de ceux du premier bord d'appui qui est triangulaire.

Aussi, la seconde coque 12’' comprend en saillie du second bord d'appui 34', un organe d'accrochage 40'’ totalement identique à celui 40 de la seconde coque 12 représentée sur la .

Partant, l'organe d'accrochage 40’' est apte à coopérer ici avec l'orifice d'accrochage dudit un des côtés, de manière analogue à ceux des premières et seconde coques 10, 12 représentées sur les et , et conformément aux étapes représentées sur les , et .

Aussi, la seconde coque 12'’ présente une oreille unique 28’’ dans laquelle est ménagé par déformation, un enfoncement cylindrique 54’', s’étendant vers l’avant du plan de la et formant un organe de fixation. L'enfoncement cylindrique 54'’ est alors adapté à coopérer de la même façon avec la lumière de fixation du côté adjacent précité, après pliage de l’unique oreille 28’’ pour pouvoir maintenir la seconde coque 12’’ et la première coque en appui l'une contre l'autre.

Claims

Emballage alimentaire à double coque comprenant :
- une première coque (10) présentant une paroi de fond (14) et une paroi dressée (16) autour de ladite paroi de fond pour former un espace de réception (15), ladite paroi dressée présentant un premier bord d’appui (18) ;
- une seconde coque (12) présentant un second bord d’appui (34), ladite seconde coque étant montée articulée sur ladite première coque (10) pour pouvoir être rabattue de façon que ledit second bord d’appui (34) et ledit premier bord d’appui (18) viennent en appui l’un contre l’autre pour fermer ledit espace de réception (15) ;
caractérisé en ce que ladite première coque (10) est confectionnée en carton, tandis que ladite seconde coque (12) est réalisée dans matériau polymère,
et en ce que ladite paroi dressée (16) de ladite première coque (10) présente un orifice d’accrochage (20) pratiqué au voisinage dudit premier bord d’appui (18), tandis que ladite seconde coque (12) comprend un organe d’accrochage (40) s’étendant en saillie dudit second bord d’appui (34), ledit organe d’accrochage (40) étant adapté à venir en prise dans ledit orifice d’accrochage (20) pour pouvoir articuler ladite seconde coque (12) sur ladite première coque (10).
Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première coque (10) présente au moins une lumière de fixation (32) située sensiblement à l’opposé dudit orifice d’accrochage (20), tandis que ladite seconde coque (12) comprend un organe de fixation (54) situé sensiblement à l’opposé dudit organe d’accrochage (40) pour pouvoir coopérer avec ladite lumière de fixation (32).
Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit organe de fixation (54) et ladite seconde coque (12) sont moulés ensemble d’une seule pièce dans ledit matériau polymère.
Emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit organe d’accrochage (40) et ladite seconde coque (12) sont moulés ensemble d’une seule pièce dans ledit matériau polymère.
Emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit organe d’accrochage (40) comporte une languette flexible (42) et une portion de languette déformée (44) pour former un épaulement d’arrêt (46) s’étendant en saillie.
Emballage selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite portion de languette déformée (44) est située à distance dudit second bord d’appui (34).
Emballage selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite portion de languette (44) est déformée en prisme à base triangulaire.
Emballage selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que ladite languette flexible (42) présente une extrémité libre (48) s’étendant à distance de ladite portion de languette déformée (44).
Emballage selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que ladite seconde coque (12) présente une surface interne (31) s’étendant sur l’une des deux faces opposées de ladite languette (42), et en ce que ledit épaulement d’arrêt (46) s’étend en saillie de ladite une des deux surfaces opposées.
Emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite paroi de fond (14’) est rectangulaire, tandis que ladite paroi dressée (16’) présente quatre portions (16a, 16b, 16c, 16d) de paroi sensiblement planes.