FR3099499A1

FR3099499A1 - Systeme de protection comprenant un filet anti-algues

Info

Publication number: FR3099499A1
Application number: FR1908748A
Authority: FR
Inventors: René MUNIER; Patrick RAUB
Original assignee: Algeanova
Current assignee: Algeanova
Priority date: 2019-07-31
Filing date: 2019-07-31
Publication date: 2021-02-05
Anticipated expiration: 2039-07-31
Also published as: FR3099499B1; WO2021019192A1; MX2022001350A

Abstract

Système de protection pour une bordure d’un milieu aquatique, comprenant un ensemble de modules reliés ensemble pour former une barrière pour de la matière flottant dans ledit milieu aquatique, dans lequel chaque module comprend un flotteur adapté pour flotter à la surface du milieu aquatique et capable de suivre des mouvements imposés par ledit milieu aquatique et un filet fixé audit flotteur à une première extrémité du filet, ledit filet étant adapté pour s’étendre en-dessous dudit flotteur vers une deuxième extrémité dudit filet en direction du fond du milieu aquatique. Figure 1

Description

SYSTEME DE PROTECTION COMPRENANT UN FILET ANTI-ALGUES

Domaine de l’invention

La présente invention concerne les milieux aquatiques et plus spécifiquement un système de protection pour empêcher les algues de mer d’atteindre la plage.

Etat de l’art

De nos jours, il est connu que des algues, telles que les sargasses, envahissent les plages dans certaines régions du monde, telles que les Caraïbes. La zone d’occupation de ces algues est considérable, de sorte que la baignade est impossible sur plusieurs kilomètres le long de la plage.

Par conséquent, il existe un besoin pour bloquer l’invasion des algues à proximité des plages afin de permettre la baignade dans une eau débarrassée desdites algues.

De plus, il existe un besoin associé pour nettoyer l’eau des algues ainsi bloquées.

L’utilisation d’un système de protection anti-algues doit proposer une fonctionnalité ne pouvant pas être obtenue à l’aide de filets déjà existants et utilisés dans un milieu maritime. A titre d’exemple, de nos jours il existe des filets anti-méduses qui sont positionnés, sur une surface d’eau telle que la mer, à des endroits stratégiques où l’on souhaite empêcher l’invasion de ladite surface par les méduses. Les filets de ce type peuvent effectivement empêcher les méduses de se déplacer en direction d’une zone protégée. En revanche, les filets anti-méduses ne sont pas suffisamment solides pour bloquer des algues et les maintenir sur lesdits filets sans que ceux-ci ne soient endommagés ou détruits.

D’autres types de filets déjà connus de l’art antérieur sont des filets anti-pollution pétrolière. Ces filets peuvent servir à contenir et confiner une certaine quantité de produits pollués comme, par exemple du pétrole, flottant sur une surface d’eau telle que la mer. Un des inconvénients d’un tel système anti-pollution réside dans le fait que ces filets flottent à la surface de l’eau, lesdits filets n’étant donc pas adaptés pour protéger une zone fixe telle qu’une plage contre une invasion par des algues.

L’objet de la présente invention est de proposer un système de protection pour une bordure d’un milieu aquatique, comprenant un ensemble de modules reliés ensemble pour former une barrière pour de la matière flottant dans ledit milieu aquatique, dans lequel chaque module comprend un flotteur adapté pour flotter à la surface du milieu aquatique et capable de suivre des mouvements imposés par ledit milieu aquatique et un filet fixé audit flotteur à une première extrémité du filet, ledit filet étant adapté pour s’étendre en-dessous dudit flotteur vers une deuxième extrémité dudit filet en direction du fond du milieu aquatique, ledit système de protection comprenant un système d’ancrage adapté pour connecter la deuxième extrémité du filet d’au moins une partie des modules au fond du milieu aquatique, les flotteurs et le système d’ancrage exerçant sur les filets des forces de directions opposées, créant ainsi ladite barrière, le système d’ancrage étant configuré de telle sorte que le filet puisse suivre les mouvements des flotteurs selon un sens vertical.

De manière préférée, le système d’ancrage est adapté pour connecter la deuxième extrémité du filet de chaque module au fond du milieu aquatique.

De manière préférée, le dispositif d’ancrage comprend une pluralité de dispositifs d’ancrage, chaque dispositif d’ancrage étant adapté pour être connecté d’une part à la deuxième extrémité d’un filet d’un module et d’autre part au fond du milieu aquatique.

De manière préférée, chaque dispositif d’ancrage comprend un poids adapté pour exercer une force, selon une direction verticale, sur la deuxième extrémité d’un filet, tirant ainsi ladite deuxième extrémité dudit filet en direction du fond du milieu aquatique, lequel poids étant adapté pour permettre audit filet de suivre les mouvements des flotteurs selon une direction verticale.

De manière préférée, chaque dispositif d’ancrage comprend une chaîne dont la première extrémité est connectée à la deuxième extrémité d’un filet et dont la deuxième extrémité est connectée au fond du milieu aquatique.

De manière préférée, la première extrémité de la chaîne est connectée à la deuxième extrémité d’un filet à l’aide d’un câble et la connexion de la première extrémité de ladite chaîne et dudit câble est pourvue d’une bouée adaptée pour soulever ladite connexion du fond du milieu aquatique.

De manière préférée, la deuxième extrémité de la chaîne est connectée à une ancre.

De manière préférée, l’ancre se présente sous la forme d’un corps mort en béton.

De manière préférée, chaque module est pourvu d’au moins un élément de renforcement, positionné selon un sens essentiellement parallèle au flotteur, ledit au moins un élément de renforcement étant adapté pour transférer les forces subies par le module vers un module adjacent, plus particulièrement vers au moins un des éléments de renforcement dudit module adjacent.

De manière préférée, chaque module est pourvu d’au moins trois éléments de renforcement positionnés selon un sens essentiellement parallèle au flotteur, un premier élément de renforcement étant positionné le long de l’extrémité supérieure du filet au-dessus du flotteur, un deuxième élément de renforcement étant positionné au-dessous du flotteur et un troisième élément de renforcement étant positionné le long de l’extrémité inférieure du filet.

Selon un deuxième aspect de l’invention, l’invention concerne un module adapté pour un système de protection, comprenant un flotteur adapté pour flotter à la surface du milieu aquatique capable de suivre les mouvements imposés par ledit milieu aquatique, et un filet fixé audit flotteur à une première extrémité du filet, ledit filet étant adapté pour s’étendre en dessous dudit flotteur vers une deuxième extrémité dudit filet en direction du fond du milieu aquatique.

De manière préférée, l’extrémité du filet est pourvue d’au moins un élément d’accrochage adapté pour fixer un système d’ancrage.

Selon un troisième aspect de l’invention, l’invention concerne l’assemblage d’un système de protection et d’un bateau de nettoyage destiné à nettoyer ledit système de protection, ledit bateau de nettoyage étant pourvu de moyens de déplacement lui permettant de se déplacer sur le milieu aquatique et d’un ensemble de deux rouleaux cylindriques rotatifs pourvus de brosses, lesdits rouleaux étant capables de tourner en sens inverse l’un par rapport à l’autre afin de nettoyer la surface du flotteur et la surface du filet.

De manière préférée, les deux rouleaux cylindriques rotatifs sont pourvus de moyens de pivotement leur permettant de pivoter par rapport à la surface du milieu aquatique et leur permettant de s’adapter à l’orientation du dispositif de protection.

Les buts, objets et caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels :

[Fig. 1] représente un schéma d’un module d’un système de protection, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 2] représente une vue en coupe d’un schéma du module selon la figure 1 ;
[Fig. 3] montre une vue détaillée du flotteur du système de protection selon l’invention ;
[Fig. 4] illustre un schéma de l’ensemble d’un premier et d’un deuxième module selon la figure 1 formant un système de protection selon l’invention ;
[Fig. 5] représente un schéma de la connexion du système de protection selon l’invention ;
[Fig. 6] montre une représentation schématique d’un dispositif de contrôle permettant de contrôler le fonctionnement du système de protection selon l’invention,
[Fig. 7] illustre une représentation schématique du fonctionnement du système de contrôle selon la figure 6 ;
[Fig. 8] représente un schéma d’un système de protection selon une vue latérale, avec un système d’ancrage, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 9] et [Fig. 10] représentent un schéma d’un dispositif de protection au départ de la plage, respectivement à marée haute et à marée basse, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 11] et [Fig. 12] représentent un schéma d’un dispositif de protection au départ d’un rocher, respectivement à marée haute et à marée basse, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 13], [Fig. 14] et [Fig. 15] représentent un bateau de nettoyage selon une vue de face, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 16], [Fig. 17], [Fig. 18] et [Fig. 19] représentent un bateau de nettoyage selon une vue latérale, selon un mode de réalisation de l’invention ;
[Fig. 20] représente un bateau de nettoyage selon une vue en perspective, selon un mode de réalisation de l’invention.

Description détaillée d’un mode de réalisation

La figure 1 représente un module 1 d’un système de protection selon la présente invention, adapté pour être utilisé au sein d’un milieu aquatique dont la surface est recouverte par une quantité importante d’algues. Un ensemble de plusieurs modules 1 peut créer un système de protection contre l’invasion des algues sur une zone à protéger déterminée d’une longueur adaptée aux circonstances de son utilisation.

Comme montré sur la figure 1, le module 1 comprend un filet 2 pourvu de mailles dont le diamètre est adapté pour permettre l’infiltration de l’eau de mer, en évitant ainsi la pression de l’eau contre lesdites mailles, mais suffisamment restreint pour empêcher le passage des algues au travers dudit filet 2.

Comme illustré sur la figure 2, le filet 2 est plié dans la partie supérieure dudit module 1 pour introduire un flotteur 20 à l’intérieur dudit filet 2. La figure 3 représente une vue détaillée dudit flotteur 20. Le flotteur 20 est pourvu d’un diamètre lui conférant un volume suffisant pour flotter essentiellement sur la surface du milieu aquatique concerné. Cela signifie que le diamètre du flotteur 20 détermine la distance selon laquelle le module 1 s’étend au-dessus du niveau de l’eau.

Le module 1 présente une hauteur permettant le blocage des algues sans que celles-ci ne puissent passer ni au-dessus ni au-dessous dudit filet 2. Le module 1 dispose d’une extrémité supérieure 10 et d’une extrémité inférieure 11. Le flotteur 20 a pour but de tirer l’extrémité 10 du filet 2 vers le haut alors que l’extrémité 11 est tirée vers le bas à l’aide d’un ancrage. Le fonctionnement dudit ancrage est décrit ci-dessous.

Le module 1 est pourvu d’une première extrémité latérale 12 et d’une deuxième extrémité latérale 13.

La première extrémité latérale 12 est adaptée pour être fixée à la deuxième extrémité latérale 13 d’un module adjacent. Comme illustré de façon détaillée sur la figure 4, cette fixation est obtenue à l’aide d’une clé qui est tissée entrelacée, respectivement, à sa première extrémité latérale 12, dans mailles du filet 2 d’un premier module et, à sa deuxième extrémité latérale 13, dans les mailles du filet 2 d’un module adjacent.

Comme représenté sur la figure 1, le module 1 comprend quatre éléments de renforcement en forme de câbles ou cordes 31, 32, 33, 34, chacun d’entre eux étant fixé sur le filet 2 du module 1.

Pour assurer leur fixation sur le filet 2, les éléments de renforcement 31, 32, 33, 34 sont tissés dans les mailles dudit filet 2. Comme illustré sur la figure 1, les extrémités de chaque élément de renforcement 31, 32, 33, 34 sont pourvues d’un élément de fixation en forme d’œil métallique, lesdits éléments de fixation étant respectivement indiqués à l’aide des numéros de références 131, 231, 132, 232, 133, 233, 134, 234. Les éléments de fixation 131, 231, 132, 232, 133, 233, 134, 234 se présentent, par exemple, sous la forme de cosses cœur pour câbles inox. Les éléments de fixation de chaque élément de renforcement 31, 32, 33, 34 sont adaptés pour fixer les éléments de renforcement 31, 32, 33, 34 d’un premier module 1 aux éléments de renforcement d’un module adjacent.

La présence des éléments de renforcement 31, 32, 33, 34 permet de transférer les forces exercées sur ledit module 1 sur un module adjacent, selon une direction horizontale en évitant que lesdites forces ne soient exercées directement sur le filet 2. Lesdits éléments de renforcement 31, 32, 33, 34 peuvent être dimensionnés de façon spécifique pour autoriser le transfert des forces sans altérer le filet 2, protégeant ainsi son intégrité et assurant sa longévité.

Pour un fonctionnement au sein d’un milieu aquatique, un module 1 peut être fixé sur le fond dudit milieu aquatique afin de tirer l’extrémité inférieure 11 du filet 2 vers le bas, en direction dudit fond. Le système de protection selon la présente permet d’éviter que les forces d’ancrage ne soient trop intenses sur le filet 2. En effet, les forces d’ancrage sur le module 1 sont transférées vers le filet à l’aide des éléments d’accrochage 15, eux-mêmes fixés sur l’élément de renforcement 34.

Les éléments d’accrochage 15 sont formés à l’aide d’une corde réalisée dans un matériau de haute résistance, tel que le Dyneema^®. La distance entre les éléments d’accrochage 15 correspond à un tiers de la longueur « l » du module 1. Les éléments d’accrochage 15 situés au plus proche des extrémités latérales 12, 13 du filet 2 sont positionnés à une distance qui correspond à 1/6 de la longueur « l » de la première extrémité latérale 12 et de la deuxième extrémité latérale 13, respectivement.

Comme illustré sur la figure 1, le filet 2 présente des mailles en forme de losanges. Le filet 2 est réalisé à l’aide d’un matériau de haute résistance, tel qu’un nylon de haute ténacité. A titre d’exemple, le diamètre du fil composant ledit filet 2 peut être de 5 millimètres (mm). A titre d’exemple, la charge de rupture du filet 2 est supérieure à 430 kilogrammes. A titre d’exemple, le point de fusion est de 250 degrés Celsius (°C).

Selon une alternative, le filet 2 peut être réalisé en Dyneema^®afin de permettre une charge de rupture importante sur le filet 2 et une efficacité optimale dans le cas où les conditions météorologiques imposent des mouvements audit filet 2. Afin d’optimiser la résistance du filet 2 contre les forces qui lui sont imposées, ledit filet 2 est positionné de façon à ce que les mailles en losange soient orientées selon une direction verticale. Les éléments d’accrochage 14 et l’élément de renforcement 34 permettent de diffuser les forces exercées sur le filet 2 par l’ancrage sur une grande partie de sa surface.

En référence aux observations ci-dessus et aux figures 1 et 2, il est constaté que lorsque le module 1 est installé au sein d’un milieu aquatique, le filet 2 se trouve dans une position tendue. Cette position lui permet de fonctionner comme un écran grâce, d’une part, aux forces exercées vers le haut sur le flotteur 20, tirant l’extrémité supérieure 10 et, d’autre part, aux forces exercées vers le bas à l’aide des éléments d’accrochage 15, eux-mêmes fixés à l’ancrage.

De façon similaire, et selon une direction horizontale, les forces exercées sur le module 1 sont transférées de module à module à l’aide des éléments de renforcement 31, 32, 33, 34.

Les mailles du filet 2, utilisé au sein du module 1, ont une dimension d’environ 50mm x 50mm mais peuvent offrir d’autres dimensions, par exemple de 25mm x 25mm ou encore de 75mm x 75mm. Le choix de la dimension des mailles dépend des circonstances dans lesquelles est utilisé le module 1 selon l’invention. Le filet 2 peut également présenter des mailles de dimension différente, par exemple une première dimension pour les mailles situées à proximité du flotteur et une deuxième dimension, différente de la première dimension, pour les mailles situées sur le reste de sa surface. En effet, la fonction des mailles situées à proximité du flotteur 20est différente de la fonction des mailles situées sur le reste de la surface du filet 2, ces dernières étant plongées dans le milieu aquatique et destinées à bloquer les algues.

La figure 3 représente une vue schématique d’un mode de réalisation du flotteur 20. Tel qu’illustré sur la figure 1, le flotteur 20 est positionné sur la partie supérieure du filet 2. Pour assurer un fonctionnement optimal du flotteur 20, son volume intérieur est déterminé de façon à assurer une flottabilité optimale du module 1. Une quantité d’air comprimé est présente à l’intérieur du flotteur 20 dont la pression est relativement basse. En effet, une pression importante de l’air présent à l’intérieur du flotteur 20 n’est pas nécessaire pour assurer un fonctionnement optimal.

Comme illustré sur la figure 3, le flotteur 20 est pourvu d’une housse externe 21 au sein de laquelle est installé un élément étanche 22. Un système de pompe, connecté à l’élément 22, permet d’injecter de l’air comprimé en son intérieur avant l’utilisation initiale du flotteur 20 et permet de maintenir la pression au niveau requis lors de l’utilisation du module 1 au sein d’un milieu aquatique. L’élément étanche 22 est enveloppé d’un élément de protection 21 ayant pour objectif de donner forme au flotteur 20 et de protéger ledit élément étanche 22 contre le frottement des filets situés à l’extérieur dudit flotteur 20 et de l’élément étanche 22. Il est possible de sélectionner l’élément de protection 21 pour ses caractéristiques optimales permettant d’éviter l’usure résultant des frottements des filets contre l’élément étanche 22.

Le flotteur 20 représenté sur la figure 3 a essentiellement la forme d’un cylindre. Dans la pratique, lors de l’utilisation d’un flotteur 20, les surfaces circulaires 23, 24 dudit flotteur 20 prennent une forme convexe en raison de la pression de l’air comprimé à l’intérieur du flotteur 20.

La figure 4 illustre un ensemble composé d’un premier module 1 et d’un deuxième module dans lequel la deuxième extrémité 13 du premier module 1 est fixée à la première extrémité 12 du deuxième module pour ainsi former un ensemble. Ledit ensemble forme une partie d’un système de protection d’une longueur choisie par l’utilisateur. La longueur du module 1 est typiquement d’environ neuf mètres, les éléments d’accrochage 15 se trouvant à une distance d’environ trois mètres les uns des autres. Le diamètre du flotteur est d’environ 1,3 mètres. A l’aide des modules 1, d’une longueur d’environ 9 mètres chacun, il est possible d’obtenir un système de protection 5 offrant un fonctionnement optimal. La longueur d’un système de protection 5 est comprise entre quelques centaines de mètres, pour des systèmes de protection relativement petits, et plusieurs kilomètres pour des systèmes de protection plus imposants. La longueur dudit système étant modulable, elle lui permet d’offrir un principe illimité.

Selon l’exemple représenté sur la figure 4, les deux modules affichés sont identiques. Pour des raisons de clarté, et afin de pouvoir faire référence soit au module 1 monté à droite, soit au module 1 monté à gauche, la référence 1(a) est utilisée pour le module affiché à gauche et la référence 1(b) est utilisée pour le module affiché à droite.

Comme illustré sur le figure 4, les modules 1(a) et 1(b) sont fixés l’un à l’autre à l’aide d’une clé 40, laquelle se présente sous la forme d’une corde dont l’intérieur est renforcé par un tube en plastique l’enveloppant. L’extrémité supérieure de ladite clé 40 est pourvue d’un élément de fixation 41 permettant de fixer ladite clé 40 à un ensemble, respectivement composé de l’élément de fixation 231 de l’élément de renforcement 31 du module 1(a) et de l’élément de fixation 131 de l’élément de renforcement 31 du module 1(b).

Afin de fixer les deux modules 1(a) et 1(b), la clé 40 est tissée entremêlée, respectivement, dans les mailles du filet 2 du module 1(a), à sa deuxième extrémité latérale 13, et, dans mailles du filet 2 du module 1(b), à sa première extrémité latérale 12. La longueur de la clé 40 est supérieure à la hauteur des modules 1. Cela signifie qu’au moins une partie de ladite clé 40 s’étend au-dessous de l’extrémité inférieure 11 des modules 1, comme illustré sur la figure 4.

L’ensemble, composé des modules 1, comporte une ligne de vie 50 pourvue d’éléments de fixation 51. Lesdits éléments de fixation 51 sont adaptés pour fixer ladite ligne de vie 50 aux éléments de fixation 132, 232 des éléments de renforcement 32 des modules 1. Les éléments de fixation 51 de la ligne de vie 50 sont positionnés à une distance mutuelle au moins égale à la longueur desdits modules 1. En règle générale, la distance mutuelle entre les éléments de fixation 51 de la ligne de vie 50 est plus importante que la longueur des modules 1. Par ailleurs, la ligne de vie 50 est pourvue d’une fixation auxiliaire 52. Comme illustré sur la figure 4, ladite fixation auxiliaire 52 est située, de gauche à droite, plus loin d’un élément de fixation 51 fixé en amont qu’un élément de fixation 51 fixé en aval. La distance mutuelle entre l’élément de fixation 51, en amont, et la fixation auxiliaire 52 est déterminé afin d’être égale ou inférieure à la longueur « l » des modules 1.

La ligne de vie 50 offre deux fonctionnalités. Selon l’utilisation d’un système de protection pourvu de modules 1, l’utilisateur utilise ladite ligne de vie 50 pour rattraper l’un desdits modules 1 par exemple depuis un bateau. La ligne de vie 50 est un élément situé à la bonne hauteur par rapport à la surface de l’eau où flottent les modules 1 et permet d’accrocher, par exemple, un bateau lors d’une action de surveillance ou de maintenance d’un desdits modules 1. L’utilisateur peut également utiliser ladite ligne de vie 50 s’il envisage de remplacer l’un des modules 1 d’un système de protection parce que celui-ci est endommagé ou présente des signes d’une quelconque dégradation.

Selon l’exemple illustré sur la figure 4, si l’utilisateur souhaite remplacer le module 1(a), il peut utiliser la ligne de vie de la façon suivante :

l’utilisateur retire tout d’abord l’élément de fixation 51, initialement connecté à l’élément de fixation 232 de l’élément de renforcement 32 du module 1(a),
l’utilisateur connecte ensuite la fixation auxiliaire 52 de la ligne de vie 50 à l’élément de fixation 132 de l’élément de renforcement 32 du module 1(b),
puis, l’utilisateur contrôle si l’élément de fixation 51, situé en amont de la fixation auxiliaire 52, est fixé à l’élément de fixation 132 de l’élément de renforcement 32 du module 1(a). Si c’est le cas, l’utilisateur retire l’élément de fixation 51 et le fixe sur l’élément de fixation 232 de l’élément de renforcement 32 d’un module adjacent au module 1(a) (à gauche du module 1(a), non montré sur la figure 4).

Selon ces mesures, il est possible d’enlever le module 1(a), la distance entre les deux modules adjacents du module 1(a) étant déterminée à l’aide de la ligne de vie 50 (seul le module 1(b) est illustré sur la figure 4). L’utilisateur peut ensuite fixer un nouveau module 1, en remplacement du module 1(a), la fixation étant facilitée par la présence de la ligne de vie 50.

La figure 4 illustre les extrémités des éléments de renforcement 31, 32, 33, 34 des modules adjacents 1 fixés les uns aux autres. Grâce à ladite fixation, les forces exercées sur les filets 2 des modules 1(a), 1(b) adjacents, selon une direction longitudinale, peuvent être transférées d’un module à un module adjacent.

La figure 5 représente une vue détaillée de la connexion entre deux modules 1 adjacents. Il convient de comprendre que la figure 4 et la figure 5 illustrent des modules 1 selon un mode de réalisation identique. Cependant, pour des raisons de clarté, les figures montrent d’autres détails desdits modules 1. La figure 5 illustre de façon plus détaillée les flotteurs 20 des modules 1 ainsi que leur connexion mutuelle.

Le flotteur 20, schématiquement représenté, comprend un élément étanche tel que montré sur la figure 3. Les deux flotteurs 20 sont interconnectés à l’aide des connexions 26 qui permettent au volume d’air à l’intérieur desdits flotteurs 20 de former un grand volume unique communiquant. Cette configuration permet de positionner, au sein d’un système de protection 5 comprenant plusieurs modules 1, à intervalles réguliers, des modules de contrôle pourvus de pompes capables de maintenir les flotteurs 20 sous pression. Un mode de réalisation d’un dispositif de contrôle est décrit ci-dessous en faisant référence aux figures 6 et 7. Tel qu’illustré, chaque flotteur 20 est pourvu d’une identification 28. De façon similaire, chaque module 1 est pourvu d’une identification 3 accessible de l’extérieur dudit module 1. Chaque identification 28 des flotteurs 20 et chaque identification 3 des modules 1 peut fournir des indications classiques, telles que des numéros et des chiffres, des codes-barres, des QR codes ou encore des éléments d’identification utilisant la technologie NFC (en anglais : Near Field Communication) tels que des étiquettes RFID (en anglais : Radio Frequency Identification).

Lors de l’utilisation d’un système de protection 5 comprenant plusieurs modules 1, l’utilisateur peut contrôler le bon fonctionnement dudit système de protection. Dès lors que l’utilisateur constate un dysfonctionnement, les identifications 3 et 28 permettent de détecter et d’identifier, par exemple, un module ou un flotteur à réparer ou à remplacer.

Le remplacement d’un module 1 peut être réalisé comme décrit ci-dessus en faisant référence à la figure 4.

Comme illustré sur la figure 5, un poids 25, présent sous chaque flotteur 20, se présente, par exemple, sous la forme d’un tube en matière plastique rempli d’un matériau lourd tel que du béton. Ledit poids 25, positionné dans une poche prévue à cet effet ou fixé directement sur le filet, permet une immersion totale du module 1.

Comme expliqué en faisant référence à la figure 6, il convient de noter qu’en cas d’intempéries, il peut s’avérer avantageux de baisser la pression d’air à l’intérieur des flotteurs 20. Même avec une basse pression d’air à l’intérieur des flotteurs 20, le module 1 flotte à la surface de l’eau si ledit module 1 est réalisé à l’aide de matériaux légers qui permettent aux flotteurs 20 de flotter sur l’eau. La présence des poids 25 permet au module 1 de s’enfoncer complètement dans l’eau. La capacité de s’enfoncer dans l’eau offre l’avantage de pouvoir conserver l’intégrité desdits modules 1 en cas d’intempéries.

La figure 6 représente une vue schématique d’un système de maintien 90 utilisé en combinaison avec des modules 1 selon les figures 1 à 5. Le système de maintien 90 est pourvu d’une ancre 91 adaptée pour être positionnée sur le fond du milieu aquatique où le système de protection est installé. Des câbles ou chaînes 92 permettent d’installer quatre flotteurs 93. La figure 6 illustre uniquement un premier et un deuxième flotteur 93.

Une plateforme 94 est montée sur les extrémités supérieures des flotteurs 93, sur laquelle est installé un dispositif de contrôle 95 dont la paroi supérieure est pourvue d’un panneau photovoltaïque 96. Le dispositif de contrôle 95 est adapté pour contrôler le bon fonctionnement du système de protection 5 pourvu de différents modules 1. Ledit dispositif de contrôle 95 est pourvu de moyens permettant de vérifier la pression des flotteurs 20 des modules 1. Grâce à leur interconnexion, il est possible d’installer un système de maintien 90 tous les 500 mètres le long d’un système de protection pourvu de modules 1.

Le dispositif de contrôle 95 est pourvu, notamment, d’une pompe électrique permettant d’insuffler de l’air comprimé vers les flotteurs 20 afin de les maintenir sous pression. Par ailleurs, ledit dispositif de contrôle 95 est pourvu d’une batterie capable de stocker une quantité déterminée d’énergie électrique. Ladite batterie peut être chargée à l’aide du panneau photovoltaïque 96.

Lors d’une utilisation classique, le dispositif de contrôle 95 vérifie la pression de flotteurs 20, à une fréquence adaptée pour prendre en considération les différentes pressions des flotteurs 20 dues à la présence de la houle. Les paramètres de pression sont utilisés pour contrôler le fonctionnement des pompes et pour maintenir les flotteurs 20 à une certaine pression.

Le dispositif de contrôle 95 est pourvu d’éléments de contrôle pouvant être programmés pour recevoir des instructions spécifiques, par exemple pour maintenir les flotteurs 20 à une pression déterminée par l’utilisateur. Par exemple, lors d’une utilisation classique, les flotteurs 20 peuvent être maintenus à une pression constante. En cas de circonstances particulières, le niveau de pression peut être modifié, ce qui peut s’avérer utile en cas d’intempéries. Afin d’assurer l’intégrité du système de protection, il est envisageable de diminuer la pression à l’intérieur des flotteurs 20, pendant une durée déterminée, pour diminuer la sensibilité du système de protection à la pression engendrée par la houle.

Comme décrit en faisant référence à la figure 5, dès lors que la pression à l’intérieur des flotteurs 20 diminue, grâce à la présence des poids 25, le système de protection 5 peut s’enfoncer dans l’eau afin d’être protégé. Après les intempéries, le dispositif de contrôle 95 peut permettre un fonctionnement normal au système de protection 5 concerné.

Le dispositif de contrôle 95 peut être pourvu de détecteurs permettant de contrôler le bon fonctionnement de la batterie, de la pompe et d’autres éléments disponibles au sein dudit dispositif de contrôle 95. Les détecteurs sont adaptés pour être connectés à des indicateurs visibles à l’œil nu, tels que des voyants utilisant des lampes. De façon alternative ou complémentaire, les détecteurs peuvent être connectés à des émetteurs permettant de transmettre à des récepteurs à distance, des informations relatives au fonctionnement des éléments présents à l’intérieur du dispositif de contrôle 95.

La figure 7 montre une représentation schématique du dispositif de contrôle 95 tel que décrit en faisant référence à la figure 6. Le dispositif de contrôle 95 est pourvu d’une batterie 190 permettant de stocker une quantité déterminée d’énergie électrique, ladite batterie pouvant être connectée au panneau photovoltaïque 96 afin d’être rechargée. La batterie 190 est connectée à une première pompe 191 et à une deuxième pompe 192, chacune d’entre elles servant à contrôler la pression des flotteurs 20 des modules 1 au sein d’un système de protection 5 selon l’invention. La première pompe 1 est adaptée pour envoyer de l’air comprimé via le canal 180. L’air comprimé passe tout d’abord au travers d’un capteur 193 adapté pour contrôler le flux et, ainsi, le bon fonctionnement de la première pompe 191. Après le passage au travers du capteur 193, un clapet anti-retour 194 est présent à l’intérieur du canal 180, ledit clapet permettant d’envoyer l’air comprimé en direction d’un contrôleur de pression 195. De façon similaire, la deuxième pompe 192 est adaptée pour envoyer de l’air comprimé via le canal 181. Après le passage au travers du capteur 193, un clapet anti-retour 194 est présent à l’intérieur du canal 181, ledit clapet permettant d’envoyer l’air comprimé en direction d’un contrôleur de pression 195. Après le contrôleur de sous pression 195, l’air comprimé est envoyé, via un canal 182, en direction d’une première valve 196 connectée, via un canal 183, à un premier flotteur 20, et en direction d’une deuxième valve 197, connectée via un canal 184, à un deuxième flotteur 20. Grâce à la première pompe 191 ou à la deuxième pompe 192, ou grâce aux deux pompes simultanément, l’air comprimé est envoyé en direction des valves 196 et 197 vers l’intérieur des flotteurs 20, connectés respectivement aux canaux 183 et 184. Grâce à l’interconnexion des flotteurs 20 (voir description de la figure 5), l’ensemble des dispositifs de contrôle 95 peut servir à maintenir sous pression l’ensemble des flotteurs 20 présents au sein d’un système de protection selon l’invention.

La figure 7 illustre une valve 198 présente à l’intérieur d’un canal 185, ladite valve pouvant être utilisée pour dégonfler un ou plusieurs flotteurs 20 présents au sein d’un système de protection selon l’invention. L’action de dégonflage peut être utilisé, comme décrit ci-dessus de façon plus détaillée, pour protéger le système de contrôle lors d’épisodes d’intempéries.

En complément des éléments illustrés sur la figure 7, des éléments de contrôle tel qu’un ordinateur peuvent être utilisés, lesdits éléments de contrôle pouvant être adaptés pour générer des instructions destinées auxdits différents éléments illustrés sur la figure 7.

La figure 8 montre une vue latérale du système de protection selon l’invention afin d’illustrer le système d’ancrage permettant de fixer ledit système de protection sur le fond d’un milieu aquatique. La figure 8 montre une vue du module 1 similaire à celle illustrée sur la figure 2. A l’extrémité inférieure du module 1, l’élément d’accrochage 15, tel que représenté sur la figure 8, est connecté à l’aide d’un câble 61 à l’extrémité d’une chaîne 64. La longueur et le poids de la chaîne 64 permettent d’exercer une force suffisante sur la partie inférieure du module 1 afin de maintenir le filet 2 tendu et former ainsi un écran de protection, tel qu’expliqué en faisant référence à la figure 1. De plus, la longueur de la chaîne 64 permet au module 1 de se déplacer selon une direction verticale afin de suivre les mouvements imposés, par exemple, par les vagues et la houle. Le module 1 est positionné de telle manière que le flotteur 20 soit situé à la surface 118 de l’eau. En présence des mouvements d’eau et des courants résultants de la houle ou des marées, le flotteur 20 a tendance à se déplacer dans l’eau, voire à pivoter. Comme décrit en faisant référence à la figure 2, le filet 2 s’étend selon une direction perpendiculaire par rapport à l’axe longitudinal du flotteur 20 vers le fond 134 du milieu aquatique. La longueur et le poids de la chaîne 64 sont adaptés pour permettre au flotteur 20 et au filet 2 de suivre le mouvement imposé par les mouvements de l’eau, tout en s’assurant que les forces exercées sur le filet 2 selon des directions opposées, par respectivement le flotteur 20 et le système d’ancrage, permettent audit filet 2 de s’étendre entre sa connexion avec ledit flotteur 20 et son extrémité inférieure. Un ballon ou flotteur 81 est fixé à l’extrémité de la chaîne 64 afin d’assurer le maintien, au-dessus du fond 134 du milieu aquatique concerné, de la connexion entre le câble 61 et la chaîne 64. La deuxième extrémité de la chaîne 64 est fixée sur une ancre 71 ayant, par exemple, la forme d’un bloc en béton.

Ladite ancre 71 est, par exemple, fixée à l’extrémité de la chaîne 64 à l’aide d’un câble 65. De façon alternative, l’extrémité de la chaîne 64 peut être fixée dans le sol à l’aide d’un piquet scellé sur un fond solide. Cette alternative n’est pas montrée sur les figures.

Un ensemble de modules 1, formant un système de protection 5 selon l’invention, peut être connecté à la plage ou sur des rochers présents sur le milieu aquatique concerné. La figure 9 illustre un premier mode de réalisation de la fixation d’un système de protection 5.

Ainsi, selon un premier mode de réalisation montré sur la figure 9, à marée haute, une extrémité latérale du système de protection 5 est connectée à un poteau 160.

Le poteau 160 est pourvu d’une jupe 162 s’étendant en dessous de la surface du milieu aquatique et perpendiculairement à la surface du milieu aquatique. La jupe 62 se prolonge pour s’étendre sur le fond du milieu aquatique. La jupe 162 est maintenue en place au moyen d’un deuxième poteau 164, d’une ancre 166 de type à vis et au moyen d’un cylindre 168 rempli de sable par exemple et posé sur la surface de la jupe 162 qui est en contact avec le fond du milieu aquatique.

Comme montré sur la figure 10, à marée basse, le système de protection 5 peut se déplacer selon une direction verticale par rapport au fond du milieu aquatique pour suivre les mouvements de la marée.

Au niveau du poteau 160, une ouverture peut être créée afin de permettre à un bateau de nettoyage décrit ci-dessous de se déplacer de chaque côté du système de protection pour nettoyer la surface du flotteur 20 et du filet 2.

Selon un deuxième mode de réalisation, comme montré sur la figure 11, à marée haute, le dispositif de protection est connecté à une de ses extrémités latérales à un poteau 180. Le poteau 180 est maintenu dans une structure (non montrée) solidement fixée au fond du milieu aquatique, telle qu’un rocher, au moyen de quatre éléments de fixation 282, 284, 286, 288. Le poteau 280 comprend une forme en U destinée à accueillir l’extrémité latérale du dispositif de protection.

Ainsi, comme montré sur la figure 12, à marée basse, le système de protection 5 peut se déplacer pour suivre les mouvements de la marée selon une direction verticale par rapport au fond du milieu aquatique.

La figure 13 montre, de façon schématique, un bateau de nettoyage 200 selon la présente invention et selon une vue de face. Le bateau de nettoyage 200 a la forme d’un catamaran et comprend deux coques accouplées 202, 204.

Le bateau de nettoyage 200 comprend des moyens de déplacement (non montrés) lui permettant de se déplacer à proximité du dispositif de protection. Le bateau de nettoyage 200 comprend une ouverture 206 permettant d’accueillir le dispositif de protection et notamment le flotteur 20. Le bateau de nettoyage 200 comprend également des moyens de nettoyage en forme de rouleaux 208, 210 pour nettoyer le système de protection c'est-à-dire la surface du flotteur 206 et la surface du filet 2. Ainsi, le bateau de nettoyage 200 comprend deux rouleaux cylindriques 208, 210 partiellement immergés dans l’eau selon une direction perpendiculaire à la surface 118 de l’eau. Les deux rouleaux 208, 210 sont pourvus de moyens d’entraînement afin de tourner autour de leurs axes respectifs, en sens inverse l’un par rapport à l’autre afin de nettoyer la surface du flotteur 20 et celle du filet 2. Les deux rouleaux 208, 210 peuvent être munis de brosses par exemple pour effectuer le nettoyage du filet 2 et du flotteur 20. La largeur entre les deux coques accouplées est adaptée pour avoir une coque du bateau de nettoyage 200 de chaque côté du système de protection.

Les deux rouleaux 208, 210 comprennent également des moyens de pivotement et peuvent ainsi pivoter par rapport à la surface du milieu aquatique afin de s’adapter à l’orientation du système de protection.

La figure 14 montre une vue de face du bateau de nettoyage 200 avec les deux rouleaux cylindriques 208, 210 positionnés verticalement.

La figure 15 montre une vue de face du bateau de nettoyage 200 avec les deux rouleaux cylindriques 208, 210 positionnés selon un angle déterminé par rapport à l’axe vertical du bateau de nettoyage 200.

Lors de mouvements d’eau provoqués par la houle et les marées, le filet 2 et le flotteur 20 se déplacent dans l’eau. Les moyens de pivotement permettent aux rouleaux cylindriques 208, 210 de suivre les mouvements du filet 2 et du flotteur 20 afin de nettoyer ledit filet 2 et ledit flotteur 20 pour enlever les algues. Ces algues sont ensuite stockées sur le bateau de nettoyage dans un conteneur (non montré) prévu à cet effet.

Les figures 16 à 19 montrent les rouleaux 208, 210 lors d’étapes successives pour remonter lesdits rouleaux 208, 210 sur le pont du bateau de nettoyage 200. Ainsi, dans l’étape finale, sur la figure 19, les rouleaux 208, 210 sont placés dans une position de repos proche de l’horizontale.

La figure 20 montre le bateau de nettoyage 200 selon une vue en perspective. Le système de protection passe au centre dudit bateau de nettoyage 200 pour permettre aux rouleaux 208, 210 de nettoyer la surface du flotteur 20 et du filet 2.

Le bateau de nettoyage 200 peut également comprendre des moyens permettant de pousser les algues au large après le nettoyage du flotteur 20 et du filet 2.

Les modes de réalisation précédemment décrits sont indiqués à titre d’exemples uniquement.

Claims

Système de protection (5) pour une bordure d’un milieu aquatique, comprenant un ensemble de modules (1) reliés ensemble pour former une barrière pour de la matière flottant dans ledit milieu aquatique, dans lequel chaque module (1) comprend un flotteur (20) adapté pour flotter à la surface du milieu aquatique et capable de suivre des mouvements imposés par ledit milieu aquatique et un filet (2) fixé audit flotteur (20) à une première extrémité du filet (2), ledit filet (2) étant adapté pour s’étendre en-dessous dudit flotteur (20) vers une deuxième extrémité dudit filet (2) en direction du fond (134) du milieu aquatique, ledit système de protection (5) comprenant un système d’ancrage adapté pour connecter la deuxième extrémité du filet (2) d’au moins une partie des modules (1) au fond (134) du milieu aquatique, les flotteurs (20) et le système d’ancrage exerçant sur les filets (2) des forces de directions opposées, créant ainsi ladite barrière, le système d’ancrage étant configuré de telle sorte que le filet (2) puisse suivre les mouvements des flotteurs (20) selon un sens vertical.
Système de protection (5), selon la revendication 1, dans lequel le système d’ancrage est adapté pour connecter la deuxième extrémité du filet (2) de chaque module (1) au fond (134) du milieu aquatique.
Système de protection (5) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le système d’ancrage comprend une pluralité de dispositifs d’ancrage, chaque dispositif d’ancrage étant adapté pour être connecté d’une part à la deuxième extrémité d’un filet (2) d’un module (1) et, d’autre part, au fond (134) du milieu aquatique.
Système de protection (5), selon la revendication 3, dans lequel chaque dispositif d’ancrage comprend un poids adapté pour exercer une force, selon une direction verticale, sur la deuxième extrémité d’un filet (2), tirant ainsi ladite deuxième extrémité dudit filet (2) en direction du fond (134) du milieu aquatique, lequel poids étant adapté pour permettre audit filet (2) de suivre les mouvements des flotteurs (20) selon une direction verticale.
Système de protection (5), selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel chaque dispositif d’ancrage comprend une chaîne (64) dont la première extrémité est connectée à la deuxième extrémité d’un filet (2) et dont la deuxième extrémité est connectée au fond (134) du milieu aquatique.
Système de protection (5), selon la revendication 5, dans lequel la première extrémité de la chaîne (64) est connectée à la deuxième extrémité d’un filet (2) à l’aide d’un câble (61) et dans lequel la connexion de la première extrémité de ladite chaîne (64) et dudit câble (61) est pourvue d’une bouée (81) adaptée pour soulever ladite connexion du fond (134) du milieu aquatique.
Système de protection (5), selon la revendication 5 ou 6, dans lequel la deuxième extrémité de la chaîne (64) est connectée à une ancre (71).
Système de protection (5), selon la revendication 7, dans lequel l’ancre (71) se présente sous la forme d’un corps mort en béton.
Système de protection (5), selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel chaque module (1) est pourvu d’au moins un élément de renforcement (31, 32, 33, 34), positionné selon un sens essentiellement parallèle au flotteur (20), dans lequel ledit au moins un élément de renforcement (31, 32, 33, 34) est adapté pour transférer les forces subies par le module (1) vers un module (1) adjacent, plus particulièrement vers au moins un des éléments de renforcement (31, 32, 33, 34) dudit module (1) adjacent.
Système de protection (5) selon la revendication 9, dans lequel chaque module (1) est pourvu d’au moins trois éléments de renforcement (31, 32, 33, 34), positionnés selon un sens essentiellement parallèle au flotteur (20), dans lequel un premier élément de renforcement (31) est positionné le long de l’extrémité supérieure (10) du filet (2) au-dessus du flotteur (20), un deuxième élément de renforcement (32) est positionné au-dessous du flotteur (20) et un troisième élément de renforcement (33) est positionné le long de l’extrémité inférieure (11) du filet (2).
Module (1) adapté pour un système de protection (5) selon l’une des revendications 1 à 10, comprenant un flotteur (20) adapté pour flotter à la surface (118) du milieu aquatique, capable de suivre les mouvements imposés par ledit milieu aquatique, et un filet (2) fixé audit flotteur (20) à une première extrémité du filet (2), ledit filet (2) étant adapté pour s’étendre en dessous dudit flotteur (20) vers une deuxième extrémité dudit filet (2) en direction du fond (134) du milieu aquatique.
Module (1) selon la revendication 11 dont l’extrémité du filet (2) est pourvue d’au moins un élément d’accrochage (15) adapté pour fixer un système d’ancrage.
Assemblage d’un système de protection (5), selon l’une des revendications 1 à 10, et d’un bateau de nettoyage (200) destiné à nettoyer ledit système de protection (5), ledit bateau de nettoyage (200) étant pourvu de moyens de déplacement lui permettant de se déplacer sur le milieu aquatique et d’un ensemble de deux rouleaux (208, 210) cylindriques rotatifs pourvus de brosses, lesdits rouleaux (208, 210) étant capables de tourner en sens inverse l’un par rapport à l’autre afin de nettoyer la surface du flotteur (16) et la surface du filet (24).
Assemblage, selon la revendication 13, comprenant deux rouleaux (108, 110) cylindriques rotatifs pourvus de moyens de pivotement leur permettant de pivoter par rapport à la surface (118) du milieu aquatique et leur permettant de s’adapter à l’orientation du système de protection (5).