FR3098883A1 - Collier de serrage à organe externe de retenue - Google Patents

Abstract

Collier de serrage à organe externe de retenue Système de serrage pour le raccordement d'un premier et un deuxième tube dont les extrémités en regard présentent des surfaces de serrage en saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes. Le système comprend un collier (10) qui comprend une ceinture (12) apte à être serrée autour desdites surfaces de serrage. La ceinture (12) présente un premier et un deuxième flanc entre lesquels est délimité un renfoncement interne apte à recevoir les surfaces de serrage. Le collier porte un organe externe de retenue (40) qui est disposé à l'extérieur du premier flanc (13A) et qui présente une arrête de retenue (42). L’organe de retenue est apte à être déplacée transversalement à l'axe du collier entre une position d'attente dans laquelle l'arête de retenue (42) est inopérante est une position de retenue dans laquelle l'arête de retenue s'étend en travers du bord du premier flanc en situation non serrée du collier. Figure pour l’abrégé Fig. 1

Description

Collier de serrage à organe externe de retenue

Arrière-plan de l’invention

Le présent exposé concerne un système de serrage pour le raccordement d’un premier et un deuxième tube dont les extrémités en regard présentent des surfaces de serrage en saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes.

Un système de serrage de ce type est connu, par exemple par les brevets européens EP 1 4514 498 et EP 2 598 785.

Dans un tel système, le collier comprend une ceinture apte à être serrée autour des surfaces de serrage des tubes. La ceinture présente des flancs entre lesquels est délimité un renfoncement interne dans lequel sont disposées les surfaces de serrage des tubes pour réaliser le serrage. Les tubes sont ainsi retenus serrés l’un par rapport à l’autre. Comme indiqué dans les brevets précités, il peut être utile de pré-monter le système de serrage sur l’extrémité d’au moins l’un des tubes avant d’opérer le serrage.

Afin de permettre un pré-montage sur les deux tubes, EP 2 598 785 préconise que le système de serrage comprenne une rondelle, retenue par rapport au collier par des pattes de fixation, et comprenant des premières et des deuxièmes pattes de pré-montage aptes à respectivement coopérer avec le premier et le deuxième tube pour retenir la rondelle, et donc l’ensemble du système de serrage, par rapport aux surfaces de serrage respectives des tubes avant le serrage. Ces pattes de pré-montage comprennent en l’espèce des pattes courtes s’étendant en retour au-dessus de la forme annulaire tronconique de la rondelle pour coopérer avec la surface de serrage du tube dont la surface de serrage est disposée entre la ceinture et la rondelle. Ces pattes de pré-montage comportent également des pattes longues, qui s’étendent à partir du sommet de la rondelle dans le sens opposé à la rondelle pour venir coopérer avec la surface de serrage de l’autre tube.

Dans EP 2 598 785, les pattes de ces deux catégories sont déformables élastiquement. Ce dispositif donne globalement satisfaction, mais, pour certaines applications, il importe de fiabiliser la retenue des pattes par rapport aux surfaces de serrage, en particulier en ce qui concerne les pattes longues. En effet, s’agissant en particulier de pattes longues, il peut être difficile d’assurer la bonne plage de déformation élastique pour certains diamètres de serrage, en particulier des grands diamètres de l’ordre de 5cm ou davantage. D’un côté, il convient de faire en sorte que le module d’élasticité de ces pattes soit suffisamment élevé pour qu’elles présentent l’élasticité souhaitable pour, après avoir été déformées lors de l’engagement du tube dans le système de serrage, reprendre élastiquement une position assurant la retenue pré-montée de ce tube. Elles doivent alors présenter la nervosité élastique nécessaire pour ne pas se déformer trop aisément si une traction est exercée sur le tube dans le sens de son désengagement du système de serrage. Cependant, cette retenue élastique est utile seulement à l’état pré-monté, avant le serrage. A l’état serré, il est au contraire souhaitable que les pattes soient déformées pour être plaquées à l’intérieur de la ceinture du collier, sans nuire à la qualité du serrage. Cependant, si le module élastique des pattes est élevé, cette dernière propriété peut être difficile à réaliser dans certains cas, en particulier pour les colliers de grands diamètres. De plus, si le module élastique est trop élevé, l’effort de poussée d’engagement nécessaire au clipsage des pattes sur la surface de serrage du tube peut être élevé, et difficilement réalisable dans un contexte de montage final.

Ainsi, même si le système de EP 2 598 785 donne satisfaction pour un grand nombre d’applications, il est souhaitable de proposer une autre solution permettant un pré-montage du système de serrage à l’extrémité du premier tube sensiblement exempte des inconvénients précités, en particulier pour les colliers de grands diamètres.

EP 1 451 498 propose un système permettant un pré-montage par rapport à un tube, à l’aide de pattes de pré-montage également portées par la ceinture via une rondelle elle-même portée par la ceinture. Les mêmes problèmes que ceux évoqués ci-dessus peuvent se poser pour un pré-montage par rapport à un seul tube.

On connait en outre d’autres systèmes de serrage comprenant un collier et une rondelle portée par le collier, la rondelle présentant des pattes internes, aptes à s’agripper à l’intérieur de l’un des tubes, pour pré-monter le système de serrage à l’extrémité de ce tube. Il peut être utile de compléter ce système pour permettre également un pré-montage par rapport à l’autre tube. On peut pour cela utiliser les pattes longues proposées par EP 2 598 785 mais, en particulier pour des colliers de grands diamètres, il existe un besoin pour une autre solution, sensiblement exempte des inconvénients précités.

Objet et résumé de l’invention

De manière générale, il existe un besoin pour un système de serrage permettant une retenue maîtrisée à l’état pré-monté par rapport à la surface de serrage de l’un des tubes qu’il est destiné à serrer.

Ainsi, le présent exposé se rapporte à un système de serrage pour le raccordement d’un premier et un deuxième tube dont les extrémités en regard présentent des surfaces de serrage en saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes, le système comprenant un collier qui comprend une ceinture apte à être serrée autour desdites surfaces de serrage, la ceinture présentant un premier et un deuxième flanc entre lesquels est délimité un renfoncement interne apte à recevoir les surfaces de serrage, le collier portant un organe externe de retenue, qui est disposé à l’extérieur du premier flanc et qui présente une arête de retenue, l’organe externe de retenue étant apte à être déplacé en translation transversalement à l’axe du collier, entre une position d’attente dans laquelle l’arête de retenue est inopérante et une position de retenue dans laquelle l’arête de retenue s’étend en travers du bord du premier flanc en situation non serrée du collier.

Ainsi, l'extrémité du premier tube portant sa surface de serrage peut être aisément insérée dans le système de serrage alors que l'organe externe de retenue est dans sa position d'attente. En effet, dans cette position d’attente, l’arête de retenue est inopérante, c’est-à-dire qu’elle n’interfère pas avec le bord du premier flanc et ne gêne donc pas l’insertion de la surface de serrage du premier tube, en particulier en n’étant pas en recouvrement axial avec le bord du premier flanc. Une fois cette insertion réalisée, et alors que la surface de serrage du premier tube est parvenue à l'endroit souhaité à l'intérieur de la ceinture, il suffit de déplacer l'organe externe de retenue en translation transversale pour placer l'arête de retenue en situation de retenir la surface de serrage du premier tube puisque, dans cette situation, cette arête de retenue s'étend en travers du bord du premier flanc en situation non serrée du collier. Le déplacement en translation transversalement à l'axe du collier est particulièrement simple à réaliser, par exemple par une simple pression radiale sur l'organe de retenue. Il est également très sûr, en particulier car il s'opère transversalement à la direction d'application des forces tendant à retirer l'extrémité du premier tube à l'extérieur du système de serrage. Ainsi, si l'extrémité du premier tube est incorrectement entrée dans la ceinture du collier, elle peut faire obstacle au déplacement transversal et l'utilisateur réalise l'erreur immédiatement car l’organe de retenue est alors bloqué. En revanche, dès lors que l'organe externe de retenue peut être déplacé correctement jusqu’à venir dans sa position de retenue, il opère une retenue axiale efficace car sa mobilité n'est pas en direction axiale mais en direction transversale à l'axe. Ainsi, il est peu sujet à déplacement intempestif ou à déformation sous l'effet de force exercée axialement.

Optionnellement, le système de serrage comprend des doigts de support portés par le collier, ces doigts de support s’étendant en saillie axiale au-delà du bord du premier flanc, l’organe externe de retenue étant supporté par les doigts de support.

Optionnellement, le système de serrage comprend une rondelle portée par le collier, la rondelle comprenant une portion annulaire disposée à l’intérieur de la ceinture, les doigts de support étant solidaires de la rondelle, optionnellement en étant reliés à ladite portion annulaire.

Optionnellement, le système comprend une butée pour limiter le déplacement de l’organe externe de retenue.

Optionnellement, l’organe externe de retenue comprend un cadre qui délimite une ouverture en deux parties, la première partie de l’ouverture ayant des dimensions diamétrales au moins analogues à celles du bord du premier flanc, tandis que l’arête de retenue forme au moins une partie du bord de la deuxième partie de l’ouverture et délimite des dimensions diamétrales inférieures à celles du bord du premier flanc en situation non serrée du collier.

Le présent exposé sera bien compris et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d’un mode de réalisation représenté à titre d’exemple non limitatif.

Brève description des dessins.

est une vue en perspective montrant un deuxième tube à l’extrémité duquel un système de serrage est pré-monté et en attente de recevoir l’extrémité d’un premier tube.

est une vue analogue à la figure 1, prise sous un autre angle de vue.

est une vue analogue aux figures 1 et 2, prise en bout.

montre la situation alors que le premier tube est en train d’être préassemblé avec le système de serrage et le deuxième tube.

montre en situation préassemblée l’ensemble comprenant le premier tube, le deuxième tube et le système de serrage.

Description détaillée de l’invention

On décrit tout d’abord les figures 1 à 3. On voit sur ces figures que le système de serrage comprend un collier 10, du même type que celui que décrit EP 2 598 785 et une rondelle 28, qui coopèrent pour assembler deux tubes 2, 4.

Dans toute la suite, on qualifiera de « radialement internes » les éléments qui sont dirigés vers l’axe A des deux tubes en mis en bout à bout et qui sont les plus proches de cet axe A par rapport à d’autres éléments qualifiés de « radialement externes », les éléments « radialement externes » étant également ceux qui sont dirigés à l’opposé de l’axe A. On considère par ailleurs que l’axe A des deux tubes est également l’axe du collier, plus précisément l’axe de la ceinture du collier, celle-ci étant enroulée sur elle-même.

Par ailleurs, on considèrera qu’un deuxième élément est « externe » ou « axialement externe » à un premier élément, si le deuxième élément se situe à côté du premier, c’est-à-dire en dehors de la tranche axiale qu’occupe le premier élément.

Le collier comprend une ceinture 12 qui délimite un renfoncement 14 dans lequel les surfaces d’appui, respectivement 18 appartenant au premier tube 2 (voir figure 5) et 20 appartenant au deuxième tube 4 peuvent être insérés. Les premier et deuxième tubes sont en particulier analogues aux tubes 22 et 20, respectivement, décrits dans EP 1 451 498. Pour mieux visualiser la conformation de ces tubes et de leurs surfaces d’appui, on pourra donc se référer à EP 1 451 498.

Ce renfoncement et ces surfaces d’appui ont des formes telles que le serrage de la ceinture du collier contraint les extrémités des tubes 2 et 4 à se rapprocher l’une de l’autre. Le renfoncement 14 est délimité entre un premier et un deuxième flanc 13A et 13B de la ceinture 12, ces flancs définissant en l’espèce les branches d’un V vus en section axiale. Ainsi, la ceinture 12 présente une section axiale avantageusement en forme en V, tandis que les surfaces d’appui 18 et 20 présentent un diamètre qui augmente progressivement vers les extrémités libres en regard des tubes et sont par exemple de forme tronconique.

La ceinture 12 présente des extrémités respectivement 12A et 12B, qui sont redressées sensiblement radialement de manière à former des pattes d’appui. Ces pattes sont percées de manière à permettre le passage de la tige 24A d’une vis de serrage 24 à travers ces pattes. La tête 24B de la vis est calée par rapport à l’une des pattes d’appui, en l’espèce la patte 12B, tandis qu’un écrou 26 est retenu par rapport à l’autre patte d’appui 12A. On comprend que la rotation de l’écrou dans le sens du vissage rapproche les pattes d’appui l’une de l’autre et réduit donc le diamètre intérieur du collier, c’est-à-dire qu’elle permet de serrer la bande. Bien entendu, d’autres façons de serrer la bande sont envisageables, par exemple des systèmes à accrochage, comme décrit notamment dans la demande de brevet FR 3 008 160.

Le système de serrage comprend une rondelle 28 qui est solidarisée avec le collier. La rondelle peut en particulier être du type décrit dans EP 1 451 498.

Cette rondelle 28 présente une portion annulaire tronconique 30 qui peut s’insérer entre les extrémités en regard des deux tubes 2 et 4 lorsqu’ils sont engagés dans le système de serrage. En effet, la rondelle 28 est retenue par rapport à la ceinture, en l’espèce par rapport à son deuxième flanc 13B, par des pattes de fixation de telle sorte qu’un espace annulaire est ménagé entre le deuxième flanc et la rondelle. L’extrémité libre du deuxième tube 4 portant sa surface d’appui 20 s’insère dans cet espace annulaire à l’intérieur de l’évidement 14, tandis que l’extrémité libre du premier tube 2 portant sa surface d’appui 18 s’insère du côté opposé de l’espace annulaire par rapport à la rondelle, c’est-à-dire contre la face interne de la portion tronconique 30 de la rondelle 28.

En l’espèce, l’extrémité du tube 4 est un évasé femelle, la périphérie interne de sa surface d’appui 20 formant un évasé, comme la surface d’appui 16 du tube 20 de EP 1 451 498. En revanche, l’extrémité libre du premier tube 2 est une extrémité mâle qui, au-delà de sa surface d’appui 18, présente une périphérie extérieure dont le diamètre va en diminuant vers la terminaison de l’extrémité libre, comme la partie d’extrémité tronconique 23 du tube 22 de EP 1 451 498. La partie d’extrémité tronconique ainsi formée peut donc s’insérer, sensiblement avec complémentarité de forme, à l’intérieur de l’évasé formé à l’extrémité du tube 4. La portion annulaire tronconique 30 de la rondelle 28 peut présenter des déformations annulaires 32 formant joint d’étanchéité entre la surface interne de l’évasé 19 et la partie d’extrémité tronconique du tube 4.

La fixation de la rondelle 28 du collier 10 et/ou le pré-montage du système de serrage comprenant le collier et la rondelle sur le tube 4 peuvent être assurés de la même manière que dans EP 1 451 498, par des pattes de fixation et/ou des pattes de pré-montage 34 dont est équipée la rondelle, ces pattes servant à accrocher la rondelle sur le deuxième flanc 13B de la ceinture, tout en ménageant l’espace annulaire précité, ainsi qu’il est décrit dans EP 1 451 498.

On peut utiliser d’autres modes de fixation de la rondelle au collier. Par exemple, la rondelle peut présenter une boucle de retenue dans laquelle peut être engagé le fût de la vis 24, ainsi qu’une ou plusieurs pattes de retenue pouvant être retenues sur le bord de la ceinture, par exemple par accrochage ou par pincement. De même, on peut utiliser d’autres modes de pré-montage du système de serrage par rapport au tube 4, par exemple, en équipant la rondelle de pattes internes ou de crampons venant s’engager dans le tube 4 pour se cramponner contre la surface interne du tube 4.

Le système de serrage comprend un organe externe de retenue 40. Comme on le voit sur les figures, cet organe de retenue 40 est disposé à l'extérieur du premier flanc 13A de la ceinture, à l'avant de ce premier flanc. La direction vers l'avant est celle qui va en s'éloignant axialement du premier tube et de son extrémité libre, c'est-à-dire dans le sens allant du deuxième flanc 13B vers le premier flanc 13A. L'organe externe de retenue 40 présente des arêtes de retenue 42 qui, dans la situation représentée sur les figures 1 à 3, sont inopérantes. On voit en effet sur ces figures que l'organe externe de retenue est dans sa position d'attente à laquelle les arêtes de retenue n'interfèrent pas avec l'ouverture dont le contour est défini par le bord 13'A du flanc 13A. En d'autres termes, le renfoncement 14 est librement accessible depuis l'avant du flanc 13A, en mesure où les dimensions diamétrales du bord 13A sont dégagées, et où la ou les arêtes de retenue n'interférent pas avec ce bord. Dans cette position d'attente, les arêtes de retenue sont inopérantes en étant décalées latéralement par rapport au bord du flanc 13A. En revanche, dans la situation représentée sur la figure 5, l'organe de retenue 40A a été déplacé par une translation transversale à l'axe A du collier, c'est-à-dire que les arêtes de retenue 42 ont été ramenées vers l'axe A de manière à interférer cette fois avec le bord du premier flanc 13A.

En revenant aux figures 1 à 3, on voit que l'organe de retenue 40 est portée par des doigts de support 44, 46, qui sont eux-mêmes supportés par le collier. Ces doigts s'étendent axialement de manière à dépasser vers l'avant le bord du premier flanc 13A et à porter l'organe externe de retenue.

En l'espèce, les doigts de support 44, 46 sont portés par la rondelle 28. On voit en particulier sur la figure 1 que les doigts sont reliés au bord avant de la portion annulaire 30 de cette rondelle en s'étendant vers l'avant. Les portions de rattachement de ces doigts à la rondelle s'étendent donc dans le renfoncement 14 de la ceinture du collier. Lors du serrage, ces portions de rattachement pourront être déformées pour être plaquées contre le fond du renfoncement 14.

Au-delà du bord avant du flanc 13A, les doigts de support définissent un plan de coulissement latéral pour l'organe externe de retenue 40. En l'occurrence, cet organe de retenue 40 comprend un cadre 48 qui comprend lui-même deux parties 48A et 48B séparées par un décrochement axial 49. Les doigts de support 44 coopèrent avec la partie 48A du cadre 48 qui est axialement la plus proche du premier flanc 13A et définissent donc un plan de coulissement pour cette partie de cadre 48A. Les doigts de support 46 sont plus longs que les doigts de support 44 et coopèrent avec la partie 48B du cadre qui est axialement la plus éloignée du premier flanc 13A. Ces doigts 46 définissent donc le plan de coulissement de la partie 48B. Du fait du décrochement 49, les plans de coulissement des parties 48A et 48B sont parallèles et légèrement décalés. Donc, l’organe externe de retenue a un plan général de coulissement défini par le parallélisme des plans précités.

Les doigts de support sont conformés pour réaliser un support efficace tout en permettant un coulissement. Ainsi, les doigts de support 44 sont pliés latéralement, radialement vers l’extérieur, de manière à définir des surfaces radiales 44A contre lesquelles peut reposer la face arrière de la première partie 48A du cadre. Les extrémités 44B de ces doigts 44 sont repliées à l'avant de cette partie 48A de cadre. Considérés ensemble, les deux doigts de support 44 représentés sur la figure, qui sont espacés angulairement, définissent le plan de coulissement pour la partie de cadre 48A, leur surface avant 44B étant formée sur un même plan. Les doigts de support 48 coopèrent avec la partie 48B du cadre 48. A cet effet, ces doigts peuvent être formés dans des bandes de même longueur que les doigts 44, mais ne pas être repliés. Au lieu d'être repliés, ces doigts 46 s'étendent axialement vers l'avant sensiblement parallèlement à l'axe du collier mais présentent des fentes 46A qui, pour les deux doigts 46 représentés, définissent un même plan de coulissement correspondant au plan de la partie de cadre 48B. Les doigts de support 44 retiennent la partie de cadre 48A par son bord externe. A l'inverse, les fentes 46A des doigts de support 46 sont ouvertes vers l'extérieur, ces doigts étant situés à l'intérieur des arêtes de retenue 42.

Le cadre 48 peut ainsi être convenablement supporté par rapport au collier en pouvant coulisser. Le fait de réaliser la première partie 48A du cadre 48 axialement proche du premier flanc 13A permet d'assurer aisément un contrôle du bon positionnement de l'organe externe de retenue en position d'attente et, avec des doigts de support réalisés dans des bandes de longueurs modérées, d'offrir de bonnes surfaces de contact par les replis 44A pour efficacement porter la première partie 48A du cadre. A l'inverse, le fait de réaliser la deuxième partie 48B du cadre, qui est celle qui présente les arêtes de retenue 42, plus éloignée axialement du premier flanc 13A permet de s'assurer que les arêtes de retenue sont bien positionnées à l'avant de la surface de serrage 18 du premier tube 2 lorsque ce tube est inséré dans le système de serrage.

Le cadre 48 présente ainsi une ouverture en deux parties, à savoir une première partie 50A qui présente des dimensions diamétrales au moins égales ou analogues à celles du bord 13'A du premier flanc 13A à l'état non serré du collier. Ainsi qu'il a été indiqué, ceci permet, lorsque cette première partie de l'ouverture 50A est disposée axialement au droit du bord du premier flanc, de dégager l'accès à l'espace interne de la ceinture pour la surface d'appui 18 du premier tube 2. A l'inverse, la deuxième partie 50B de l'ouverture présente, au moins pour une partie de son bord, des dimensions diamétrales inférieures à celles du bord du premier flanc en situation non serrée du collier. En l'espèce, cette deuxième partie 50B de l'ouverture est partiellement délimitée par les arêtes de retenue 42 qui sont disposées en vis-à-vis, symétriquement par rapport à un plan de symétrie qui passe par l'axe du collier et comprend la direction D du déplacement transversal de l'organe externe de retenue entre sa position d'attente et sa position de retenue. Cette direction est une direction diamétrale du collier. Les arêtes de retenue 42 sont situées en vis-à-vis perpendiculairement à cette direction D de déplacement de l'organe de retenue et c'est entre les arêtes de retenue 42 qu'est mesurée la dimension diamétrale de la deuxième partie 50B de l'ouverture qui est inférieure à celle du bord du premier flanc à l’état non serré du collier. Dans sa partie la plus éloignée de l'axe du collier, la deuxième partie de l'ouverture 50B peut être délimitée par une courbe concave, par exemple en forme de portion d'arc de cercle, pour être adaptée à la forme convexe de la périphérie externe du premier tube.

Le système comprend une butée pour limiter le déplacement externe de l'organe de retenue. En l'occurrence, cette butée comprend, d'une part, des bossages 51 situés sur la première partie de cadre 48A et, d’autre part, le décrochement 49 précité. Les bossages 51 peuvent venir en butée contre les doigts de support 44 pour définir la position d'attente de l'organe externe de retenue montrée sur les figures 1 à 3. Sur la figure 5, l'organe externe de retenue est cette fois représenté dans sa position de retenue, et l'on voit que les doigts de retenue 44 coopèrent alors avec le décrochement 49 du cadre 48 et c'est donc cette coopération qui forme l'effet de butée définissant la position active de retenue.

Le prémontage de l’ensemble des deux tubes et du système de serrage peut être réalisée comme suit. Dans un premier temps, le système de serrage peut être pré-monté à l'extrémité du deuxième tube 4, ainsi qu'il a été exposé. Le système de serrage se trouve alors en attente avant l'emmanchement du premier tube 2 dans ce système, étant rappelé que, dans cette position d'attente, l'organe externe de retenue dégage l'accès à l'intérieur de la rondelle pour la surface de serrage du premier tube. Dans cette situation, on peut donc insérer le premier tube dans le système de serrage, pour parvenir à la situation montrée sur la figure 4. Une fois cette situation obtenue, il suffit de déplacer l'organe externe de retenue 40 dans le sens S représenté sur la figure 4, parallèlement à la direction de déplacement transversal D précédemment évoquée, pour parvenir ainsi dans la situation de la figure 5, dans laquelle les arêtes de retenue 44 sont situées à l'avant de la surface de serrage 18 du premier tube qu'elles retiennent ainsi à l'intérieur du système de serrage.

La ceinture de serrage, la rondelle, les doigts de support et l’organe externe de retenue sont de préférence réalisées en métal. S’agissant en particulier de la rondelle et de l’organe externe de retenue, ceux-ci peuvent être réalisés dans un feuillard d’acier inoxydable de type austénitique, et étant en particulier une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 0,5 mm, voire entre 0,2 et 0,4 mm.

Claims (5)

1. Système de serrage pour le raccordement d’un premier et un deuxième tube (2, 4) dont les extrémités en regard présentent des surfaces de serrage (18, 20) en saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes, le système comprenant un collier (10) qui comprend une ceinture (12) apte à être serrée autour desdites surfaces de serrage, la ceinture (12) présentant un premier et un deuxième flanc (13A, 13B) entre lesquels est délimité un renfoncement interne (14) apte à recevoir les surfaces de serrage (18, 20), le collier portant un organe externe de retenue (40), qui est disposé à l’extérieur du premier flanc (13A) et qui présente une arête de retenue (42), l’organe externe de retenue étant apte à être déplacé en translation transversalement à l’axe (A) du collier, entre une position d’attente dans laquelle l’arête de retenue (42) est inopérante et une position de retenue dans laquelle l’arête de retenue s’étend en travers du bord du premier flanc en situation non serrée du collier.
2. Système de serrage selon la revendication 1, comprenant des doigts de support (44, 46) portés par le collier (10), ces doigts de support s’étendant en saillie axiale au-delà du bord (13'A) du premier flanc (13A), l’organe externe de retenue (40) étant supporté par les doigts de support.
3. Système de serrage selon la revendication 2, comprenant une rondelle (28) portée par le collier, la rondelle comprenant une portion annulaire (30) disposée à l’intérieur de la ceinture, les doigts de support (44, 46) étant solidaires de la rondelle, optionnellement en étant reliés à ladite portion annulaire.
4. Système de serrage selon l’une des revendications 1 à 3, comprenant une butée (51, 49) pour limiter le déplacement de l’organe externe de retenue (40).
5. Système de serrage selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’organe externe de retenue (40) comprend un cadre (48) qui délimite une ouverture en deux parties (50, 50B), la première partie (50A) de l’ouverture ayant des dimensions diamétrales au moins analogues à celles du bord (13'A) du premier flanc (13A), tandis que l’arête de retenue forme au moins une partie (50B) du bord de la deuxième partie de l’ouverture et délimite des dimensions diamétrales inférieures à celles du bord du premier flanc (13A) en situation non serrée du collier.