FR3093627A1

FR3093627A1 - Dispositif de présentation de lunettes sécurisé

Info

Publication number: FR3093627A1
Application number: FR1902654A
Authority: FR
Inventors: Pierre LACOMMERE
Original assignee: V D H; V.D.H.
Current assignee: V D H; V.D.H.
Priority date: 2019-03-15
Filing date: 2019-03-15
Publication date: 2020-09-18
Anticipated expiration: 2039-03-15
Also published as: FR3093627B1

Abstract

Dispositif de présentation de lunettes sécurisé L'invention concerne un dispositif de présentation (10) de lunettes comprenant un emballage (100) de lunettes pour recevoir une paire de lunettes (11), et un antivol (200), ledit antivol comprenant un élément de marquage (201) apte à être monté et verrouillé sur une paire de lunettes de façon à empêcher le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes, et un moyen de déverrouillage (202) dudit élément de marquage autorisant, lorsque déverrouillé, le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes, caractérisé en ce que le dispositif de présentation est conformé de sorte que au moins une partie d’une paire de lunettes puisse être reçue à l’intérieur de l’emballage, l’antivol étant monté et verrouillé sur ladite paire de lunettes, et le moyen de déverrouillage étant accessible depuis l’extérieur de l’emballage. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif de présentation de lunettes sécurisé

L’invention a pour objet un dispositif de présentation de lunettes sécurisé.

Il est connu de commercialiser des lunettes sur lesquelles sont montés des antivols.

Le document EP 2 169 158 décrit un exemple d’un antivol pour lunettes. Cet antivol comporte un corps définissant une ouverture pour l’installation sur une barre de présentation, des moyens de verrouillage et des moyens de raccordement au pont d’une paire de lunettes. Cet antivol sert ainsi aussi de moyen de suspension à une barre de présentation.

Il est également connu de disposer une paire de lunettes dans un emballage fermé afin d’éviter toute manipulation des lunettes en magasin.

Il existe un besoin pour un dispositif de présentation de lunettes permettant de concilier protection contre les vols et protection contre les manipulations.

Il est proposé un dispositif de présentation de lunettes comprenant un emballage de lunettes pour recevoir une paire de lunettes, et un antivol, ledit antivol comprenant un élément de marquage apte à être monté et verrouillé sur la paire de lunettes de façon à empêcher le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes, et un moyen de déverrouillage dudit élément de marquage autorisant, lorsque déverrouillé, le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes. Le dispositif de présentation est conformé de sorte que au moins une partie d’une paire de lunettes puisse être reçue à l’intérieur de l’emballage, l’antivol étant monté et verrouillé sur ladite paire de lunettes, et le moyen de déverrouillage étant accessible depuis l’extérieur de l’emballage sans ouverture de l’emballage.

Par exemple, le moyen de déverrouillage peut être situé à l’extérieur de l’emballage, et/ou être accessible au moyen d’un outil sans qu’il soit nécessaire de déplacer des éléments de l’emballage.

Ainsi, lors du passage en caisse, l’opérateur peut facilement accéder au moyen de déverrouillage et déverrouiller l’antivol, et ce tout en protégeant la paire de lunettes contre les manipulations des clients potentiels.

La Demanderesse avait envisagé d’améliorer les emballages existants en les munissant d’un antivol déverrouillable en caisse, mais, sauf à prévoir un emballage particulièrement robuste et complexe, un client mal intentionné aurait pu défaire l’emballage, s’emparer des lunettes et laisser l’emballage et son antivol en magasin.

L’invention n’est pas limitée à un type d’antivol particulier.

Par exemple, l’élément de marquage peut comprendre un élément linéaire, par exemple un ruban de plastique, destiné à entourer le pont d’une paire de lunettes, et l’antivol peut comprendre un élément de verrouillage/déverrouillage assurant alors une fermeture de cet élément linéaire en une boucle de suffisamment faibles dimensions pour qu’elle ne puisse être retirée de la paire de lunettes sans dégradation de la paire de lunettes.

Selon un autre exemple, l’élément de marquage peut comprendre deux demi-coques rigides aptes à se refermer sur une branche, et l’antivol peut comprendre un élément de verrouillage/déverrouillage serrant ces demi-coques sur la branche et/ou maintenant les demi-coques fermées l’une contre l’autre, empêchant dans tous les cas leur retrait de la branche.

L’élément de déverrouillage peut être agencé pour pouvoir déverrouiller l’élément de marquage, et éventuellement pour pouvoir aussi verrouiller l’élément de marquage, auquel cas on pourra parler d’élément de verrouillage/déverrouillage. En variante, le verrouillage peut par exemple s’effectuer indépendamment de l’élément de déverrouillage, par exemple du simple fait de la fermeture de deux demi-coques.

Par « lunettes » ou « paire de lunettes », on entend un dispositif comprenant au moins une monture, et éventuellement des verres de lunettes. Les lunettes peuvent être des lunettes ophtalmiques, de soleil, de sport ou autre. L’invention n’est pas limitée à une quelconque matière pour les verres de lunettes, lesquels peuvent en particulier être en plastique et/ou teintés.

L’invention n’est pas non limitée à un type d’emballage particulier. L’emballage peut par exemple être obtenu après mise en volume d’un flan réalisé en un matériau rigide ou semi-rigide, défini par exemple dans une feuille de carton, de carton ondulé, de plastique opaque, translucide ou transparent. L’emballage peut dans un mode de réalisation être conformé pour une réutilisation ultérieure sous forme d’étui : on peut par exemple prévoir un emballage comprenant deux demi-coques (par exemple moulées ou embouties) articulées, dimensionnées pour pouvoir recevoir une paire de lunettes.

L’emballage peut être dimensionné pour pouvoir recevoir en outre un étui et/ou un cordon de lunettes, ou non.

Avantageusement, l’emballage peut être conformé pour pouvoir être refermé. L’emballage peut être conformé de façon à pouvoir passer d’un état ouvert, pour l’installation/le retrait de la paire de lunettes, à un état fermé pour recevoir la partie au moins de paire de lunettes à l’intérieur de l’emballage, l’antivol étant monté et verrouillé sur ladite paire de lunettes, et le moyen de déverrouillage étant à l’extérieur de l’emballage ou accessible depuis l’extérieur sans défaire aucune partie de l’emballage. Par « fermé », on entend que la paire de lunettes, même sans antivol, ne pourrait être extraite de l’emballage refermé sans en défaire une partie ni passer à l’état ouvert. L’emballage à l’état fermé peut donc comporter des parties ouvertes (orifices notamment), pourvu que leurs dimensions soient trop faibles pour laisser passer la paire de lunettes. Un emballage fermé empêche ainsi les clients potentiels d’extraire la paire de lunettes hors de l’emballage, notamment dans le cas d’un emballage anti-effraction – c’est-à-dire conformé pour ne pouvoir être ouvert sans dégradation, ou bien encore d’une fermeture renforcée, par exemple avec du ruban adhésif.

L’invention n’est en rien limitée aux emballages aptes à être refermés. Par exemple, on pourrait prévoir un emballage qui ne se referme pas, par exemple un cylindre fermé sur un côté seulement et dénué de couvercle. On peut alors avantageusement prévoir de monter l’antivol à la fois sur la paire de lunettes et sur l’emballage, par exemple en faisant passer un élément linéaire de cet antivol via un orifice de l’emballage et en verrouillant cet élément linéaire en une boucle passant une seule fois par cet orifice. Dit autrement, c’est l’ensemble antivol plus emballage qui empêche alors les clients potentiels d’extraire la paire de lunettes de l’emballage.

Dans un mode de réalisation, tous les éléments (lunettes, antivol, etc.) peuvent être à l’intérieur de l’emballage, dans la mesure où le moyen de déverrouillage est accessible depuis l’extérieur sans ouvrir l’emballage, par exemple au moyen d’un outil passant par un orifice en regard du moyen de déverrouillage.

Dans un mode de réalisation, l’emballage peut définir un orifice. Cet orifice peut être traversé par une partie au moins de l’antivol, et/ou par une partie de la paire de lunettes, et/ou être traversable par un outil de déverrouillage, permettant ainsi d’avoir une partie au moins de la paire de lunettes protégée à l’intérieur de l’emballage alors que l’élément de déverrouillage est à l’extérieur ou est tout au moins accessible depuis l’extérieur de l’emballage, par exemple au moyen d’un outil introduit via l’orifice.

Avantageusement, cet orifice peut avoir des dimensions suffisamment faibles pour que la totalité de la paire de lunettes ne puisse pas passer par cet orifice.

On peut prévoir qu’une partie de la paire de lunettes et/ou une partie au moins de l’antivol soit à l’extérieur de l’emballage.

Avantageusement et de façon non limitative, dans le cas d’éléments à l’extérieur de l’emballage (par exemple une portion de branche de lunettes, le moyen de déverrouillage et/ou un panneau d’affichage), cet orifice peut avoir des dimensions suffisamment faibles pour que l’un au moins de ces éléments ne puisse pas passer par cet orifice.

Ceci peut permettre de rendre l’extraction de la paire de lunettes hors de l’emballage encore plus délicate, et donc de limiter davantage le risque de manipulations. Car même si l’emballage n’est pas apte à être refermé, ou si un emballage refermé est ouvert par un client potentiel mal intentionné, les dimensions de l’orifice empêchent ce client d’accéder à la paire de lunettes sauf à détériorer l’emballage, les lunettes et//ou l’antivol.

Avantageusement, l’ensemble l’antivol plus paire de lunette peut être réparti de part et d’autre de l’orifice.

Avantageusement, l’orifice peut présenter des dimensions trop faibles pour que la partie de cet ensemble à l’intérieur de l’emballage puisse passer par cet orifice.

Avantageusement, l’orifice peut présenter des dimensions trop faibles pour que la partie de cet ensemble à l’extérieur de l’emballage puisse passer par cet orifice.

Avantageusement, l’antivol peut traverser l’orifice, et comprend une première partie à l’intérieur de l’emballage, par exemple l’élément de ;marquage, et une deuxième partie à l’extérieur de l’emballage, par exemple un panneau, la première et la deuxième parties ayant des dimensions trop élevées pour pouvoir passer par cet orifice. L’antivol peut ainsi comprendre une partie de passage de l’orifice, traversant l’orifice et solidarisée ou solidaire des première et deuxième parties. Cette partie de passage de l’orifice peut être par exemple un élément linéaire entourant le pont, avantageusement souple (souvent dite languette), ou bien encore un support rigide.

Avantageusement, l’antivol est obtenu par assemblage d’une première portion au moins en partie située à l’intérieur de l’emballage à une deuxième portion en moins une partie située à l’extérieur de l’emballage. La première et deuxième portion peuvent avoir chacune des dimensions trop élevées pour pouvoir passer par cet orifice.

L’invention n’est en rien limitée aux emballages présentant un orifice de faibles dimensions et qui participerait à la protection de la paire de lunettes. Par exemple, on pourrait prévoir un emballage ouvert sur un de ses côtés, dénué de couvercle sur ce côté, et un antivol que l’on monterait sur la paire de lunettes à l’intérieur de cet emballage mais aussi sur l’emballage (par exemple par pincement sur les bords libres de l’emballage), cet antivol venant obturer le côté ouvert de l’emballage, et le moyen de déverrouillage étant à l’extérieur de l’emballage.

Lorsque la paire de lunette munie de l’antivol est tout ou partie reçue dans l’emballage (avantageusement fermé), l’élément de déverrouillage est à l’extérieur de cet emballage ou tout au moins accessible depuis l’extérieur.

L’élément de marquage, et plus généralement l’antivol, peut être tout ou partie à l’extérieur de l’emballage, ou non.

Par exemple, on pourrait prévoir un emballage apte à être refermé, du type connu de l’art antérieur à ceci prés qu’il définit un orifice de quelques millimètres de diamètre, pour le passage de l’extrémité d’une branche de la monture. Sur cette extrémité hors de l’emballage on clipse un antivol à deux demi-coques. Ainsi, même si une personne mal intentionnée détériore l’emballage pour en extraire les lunettes, la paire de lunettes ainsi sortie reste munie d’un antivol.

Cet orifice pour le passage d’une extrémité de branche de monture peut par exemple être défini dans le fond de l’emballage.

Avantageusement, la paire de lunettes est entièrement à l’intérieur de l’emballage. La paire de lunettes ainsi mieux protégée contre les manipulations.

Avantageusement et de façon non limitative, l’antivol, par exemple l’élément de marquage, traverse l’orifice et est donc en partie à l’intérieur de l’emballage et en partie à l’extérieur de l’emballage.

Avantageusement, l’élément de marquage traverse un orifice de trop faibles dimensions pour que cet élément de marquage puisse être entièrement sorti de/rentré dans l’emballage via cet orifice. L’élément de marquage peut par exemple résulter d’un assemblage effectué alors lors du conditionnement, une partie de l’élément de marquage, intérieure, étant introduit dans l’emballage avant fermeture, et l’autre partie, extérieure, étant solidarisée à la partie intérieure via l’orifice.

Dans une variante de réalisation, l’élément de marquage et le moyen de déverrouillage sont à entièrement l’intérieur de l’emballage, pourvu que le moyen de déverrouillage soit accessible depuis l’extérieur de l’emballage sans défaire cet emballage.

Dans la présente demande, l’intérieur et l’extérieur de l’emballage sont définis par des plans ou surfaces dans la continuité des parois de l’emballage.

Dans un mode de réalisation avantageux, l’antivol peut comprendre en outre un élément de suspension, par exemple un crochet ou une ouverture, disposé à l’extérieur de l’emballage lorsque celui-ci reçoit la paire de lunettes protégée par l’antivol. L’ensemble dispositif de présentation plus paire de lunettes peut ainsi être suspendu à une barre de présentation.

Dans un mode de réalisation avantageux, l’élément de marquage entoure le pont de la monture lorsque l’antivol est verrouillé sur cette monture.

L’emballage peut s’étendre suivant une plus grande dimension, dite longitudinale, par exemple sur une longueur comprise entre 10 et 20 centimètres, avantageusement entre 14 et 18 centimètres, par exemple sur 16 centimètres.

L’emballage peut par exemple avoir une forme générale de pavé, de cylindre à base parallélépipédique, circulaire ou ovale, ou autre. La base du cylindre peut présenter un plus grand diamètre compris par exemple entre 5 et 10 centimètres, avantageusement entre 6 et 8 centimètres.

Par exemple, dans le cas d’un emballage à forme générale de pavé, on peut par exemple prévoir que la hauteur de l’emballage soit entre 4 et 7 centimètres, par exemple de 4,8 centimètres, et que la largeur de l’emballage soit entre 4 et 7 centimètres, par exemple de 4,8 centimètres.

On peut en particulier prévoir un pavé, par exemple à base carrée, de longueur comprise entre 14 et 18 centimètres, par exemple 16 centimètres, de hauteur entre 4 et 7 centimètres, par exemple de 4,8 centimètres, et de largeur entre 4 et 7 centimètres, par exemple de 4,8 centimètres.

Dans un mode de réalisation, l’orifice peut être situé à mi-longueur de l’emballage. Ainsi, dans le cas d’un antivol traversant cet orifice et par ailleurs muni d’un élément de suspension, l’emballage peut-il présenté à l’horizontale.

Dans un mode de réalisation alternatif, l’orifice peut être défini à une extrémité longitudinale de l’emballage. Ainsi, dans le cas d’un antivol traversant cet orifice et par ailleurs muni d’un élément de suspension, l’emballage est-il présenté verticalement.

Dans un mode de réalisation, l’antivol peut définir un panneau d’affichage.

Ce panneau d’affichage peut avantageusement être situé à l’extérieur de l’emballage lorsque celui-ci est fermé et reçoit la paire de lunettes protégée par l’antivol.

Dans le cas d’un emballage définissant un orifice, cet orifice peut présenter des dimensions trop faibles pour que le panneau puisse passer par cet orifice. On pourra prévoir une partie de passage de l’orifice pour le rattachement à l’élément de marquage, ou plus généralement au reste de l’antivol, de plus faibles dimensions et qui passe par l’orifice.

Dans le cas d’un emballage issu d’un flan, il est avantageux que l’orifice ne débouche pas sur une extrémité du panneau (par exemple de couvercle ou de paroi), car cela pourrait permettre d’extraire la paire de lunettes en ouvrant l’emballage. L’orifice peut ainsi être délimité par un contour fermé.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de présentation peut comprendre un antivol magasin.

Cet antivol magasin peut être installé sur l’antivol. Par exemple une étiquette (« tag » en anglais) acoustico-magnétique, un circuit résonnant ou autre peut être installé sur l’antivol, par exemple au dos d’un éventuel panneau d’affichage.

L'invention est maintenant décrite en référence aux figures annexées, non limitatives, dans lesquelles :

[FIG 1] illustre très schématiquement un exemple de dispositif de présentation selon un mode de réalisation de l’invention, avec une paire de lunettes.

[FIG 2] illustre très schématiquement un exemple de dispositif de présentation selon un autre mode de réalisation de l’invention, avec une paire de lunettes.

En référence à la , on prévoit de conditionner une paire de lunettes 11 avant mise en rayon dans un magasin. Un dispositif de présentation 10 permet de protéger la paire de lunettes à la fois contre les manipulations et contre les vols.

Ce dispositif de présentation comprend un emballage 100 et un antivol 200.

Dans cet exemple, l’emballage 100 est obtenu en mettant en volume un flan issu d’une feuille de plastique transparent, avantageusement pré-imprimée. Cet emballage, à forme générale de pavé, comprend quatre parois 101-104 articulées entre elles par des lignes de pliure 105-107 parallèles entre elles. La paroi 104 est articulée à une patte de jonction 108, laquelle est colle à la paroi 101.

Par ailleurs des volets d’extrémité 109, 110 sont articulées à une paroi 104, (ou, en variante deux parois respectives). Ces volets sont eux-mêmes articulés à des rabats 111, 112.

Ainsi, lorsque l’emballage 100 est mis en volume, il peut passer d’un état ouvert, lorsque un au moins des volets 109, 110 est ouvert, à un état fermé, lorsque ces deux volets sont refermés comme illustré sur la .

Lorsque l’emballage 100 est à l’état ouvert, on peut y introduire la paire de lunettes 11. On referme ensuite les volets 109, 110, et en renforce ces fermetures par du ruban adhésif 113, 114.

L’emballage 100 définit par ailleurs un orifice 115, ici à mi-longueur, par lequel on introduit une partie d’un élément de marquage 201 de l’antivol 200.Dans cet exemple, l’élément de marquage comprend un élément linéaire, ici un ruban de plastique souple mais robuste 201, dit languette, semi-rigide. Cette languette peut avoir une épaisseur de l’ordre de 0,5 millimètres et une largeur de l’ordre de 5 millimètres par exemple..

On introduit l’extrémité de cette languette sous le pont 12 de la paire de lunettes 11, on fait ressortir cette extrémité par l’orifice et on verrouille la boucle ainsi formée avec un élément de verrouillage/déverrouillage 202, par exemple un verrou d’antivol du type connu de l’art antérieur (vis).

On relèvera que cet élément 202 reste à l’extérieur de l’emballage 100, et est donc facilement accessible lors du passage en caisse.

Dans ce mode de réalisation, l’antivol 200 est dimensionné pour ne pas pouvoir passer entièrement par l’orifice 115, ce qui rend les lunettes impossible à extraire de l’emballage sauf à le détériorer ou à détériorer l’antivol.

Par exemple, l’antivol 200 comporte un panneau d’affichage 203 de quelques centimètres de long, par exemple entre 4 et 8 centimètres de long alors que l’orifice 115 s’étend sur 1 à 3 centimètres suivant la direction longitudinale correspondant à la droite (D).

Ce panneau peut être doublé d’un antivol magasin 204.

Ce panneau 203 peut définir un crochet de suspension 205 à une barre de présentation non représentée.

Dans le mode de réalisation de la , le dispositif de présentation représenté comprend un emballage 100’ également réalisé à partir d’une feuille de plastique transparent, à forme générale de pavé et s’étendant longitudinalement sur sa plus grande dimension suivant une direction parallèle à la droite (D’) représentée.

L’emballage 100’ définit un orifice 115’ à l’une de ses extrémités longitudinales, par exemple dans une partie de couvercle 109’ située à cette extrémité et/ou à l’extrémité d’une paroi 103’.

Lors du conditionnement, on introduit la paire de lunettes 11’ dans l’emballage avec un élément de marquage 201’ déjà monté, et verrouillé sur une branche 21 par un moyen de verrouillage de type vis 202’.

On referme ensuite le couvercle 109’, par rotation autour d’une ligne de pliure 150’ interrompue par l’orifice 115’. Il est avantageux que l’orifice ne débouche pas sur une extrémité du panneau de couvercle ou de paroi, car cela pourrait permettre d’extraire la paire de lunettes en ouvrant l’emballage.

Une fois le couvercle refermé, une partie de l’élément de marquage de faible largeur 206’, dite élément de support, traverse alors l’orifice.

Puis, on fixe l’élément de support 206’ à un panneau d’affichage 203’.

Un moyen de solidarisation 207’ peut être prévu à cet effet, par exemple un moyen de solidarisation comprenant une vis dédiée.

Alternativement, on peut prévoir une solidarisation par collage, ou autre,

Un antivol magasin 204’ peut être fixé au panneau 203’, par exemple par collage.

Le panneau 203’ peut par ailleurs définir un crochet 205’.

Le dispositif peut alors être suspendu à une barre de présentation non représentée, pour une présentation verticale.

Lors du passage en caisse, un opérateur peut facilement accéder au moyen de déverrouillage 202’, par exemple avec un outil à forme générale de tige, du type tournevis adapté. Une fois l’achat effectué, l’utilisateur peut ouvrir l’emballage et l’ensemble des pièces 203’, 207’, 206’, désolidarisées de la branche 21’ suit alors le couvercle lors de l’ouverture.

En variante, on pourrait prévoir que lors du passage en caisse, la vis 207’ soit aussi déverrouillée, et que l’opérateur récupère alors le panneau 203’, en vue d’une réutilisation ultérieure. Cette variante est plus écologique, et en outre l’ouverture de l’emballage par le client est facilitée.

Claims

Dispositif de présentation (10) de lunettes comprenant un emballage (100) de lunettes pour recevoir une paire de lunettes (11), et un antivol (200), ledit antivol comprenant un élément de marquage (201) apte à être monté et verrouillé sur une paire de lunettes de façon à empêcher le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes, et un moyen de déverrouillage (202) dudit élément de marquage autorisant, lorsque déverrouillé, le retrait manuel de l’élément de marquage de la paire de lunettes, dans lequel le dispositif de présentation est conformé de sorte que au moins une partie d’une paire de lunettes puisse être reçue à l’intérieur de l’emballage, l’antivol étant monté et verrouillé sur ladite paire de lunettes, et le moyen de déverrouillage étant accessible depuis l’extérieur de l’emballage sans ouverture dudit emballage.
Dispositif de présentation (10 ) selon la revendication 1, dans lequel l’emballage (100 ; 100’) est conformé pour pouvoir être refermé.
Dispositif de présentation (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’emballage (100 ; 100’) définit un orifice (115 ; 115’) traversé par une partie au moins de l’antivol (200 ; 202’), et/ou par une partie de la paire de lunettes.
Dispositif de présentation (10) selon la revendication 3, dans lequel l’emballage (100) s’étend suivant une plus grande dimension, dite longitudinale, caractérisé en ce que l’orifice (115) défini dans l’emballage est situé à mi-longueur de l’emballage.
Dispositif de présentation selon la revendication 3, dans lequel l’emballage (100’) s’étend suivant une plus grande dimension, dite longitudinale, caractérisé en ce que l’orifice (115’) défini dans l’emballage est situé à l’extrémité longitudinale de l’emballage.
Dispositif de présentation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’antivol (200 ; 200’) comprend en outre un élément de suspension (205 ; 205’), par exemple un crochet ou une ouverture, disposé à l’extérieur de l’emballage (100 ;100’) lorsque celui-ci reçoit la paire de lunettes (11 ;11’) protégée par l’antivol.
Dispositif de présentation (10) selon l‘une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l’élément de marquage (201) entoure le pont (12) de la monture des lunettes (11) lorsque l’antivol est verrouillé sur cette monture.
Dispositif de présentation selon l‘une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l’élément de marquage (201’) est verrouillé sur au moins une branche (21’) de la monture.
Dispositif de présentation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel l’antivol (200 ;200’) comprend en outre un panneau d’affichage (203 ;203’).
Dispositif de de présentation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel l’emballage (100 ;100’) est obtenu par mise en volume d’un flan réalisé à partir d’une feuille de plastique transparent.