FR3084272A1 - Dispositif pour la tenue d'une tige comprenant un troncon filete - Google Patents
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Abstract
Dispositif (1) pour la tenue d'une tige (6) en correspondance d'un trou traversant (3) ménagé dans une paroi (4), ladite tige (6) comprenant un tronçon fileté (7) à premier diamètre extérieur (D1), ledit dispositif (1) comportant un corps (8) à trou traversant de corps (9), ledit corps (8) s'étendant selon une première direction longitudinale (I-I) entre une extrémité proximale (8a) et une extrémité distale (8b), ledit corps (8) étant apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant (3) de la paroi (4). Dans le trou traversant de corps (9), sont disposés des moyens de frottement (10) aptes à recevoir le tronçon fileté (7) en autorisant son coulissement en force selon la première direction longitudinale (I-I), lesdits moyens de frottement (10) étant adaptés pour opposer un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté (7) selon la première direction longitudinale (I-I).
Description
La présente invention concerne le domaine de la fixation, et concerne plus particulièrement un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté en correspondance d’un trou traversant ménagé dans une paroi.
Pour l’assemblage d’un premier élément à paroi et d’un second élément par une liaison vissée, on a souvent recours à un dispositif pour la tenue d’une vis en correspondance d’un trou traversant ménagé dans la paroi du premier élément. Le second élément comporte un trou fileté apte à recevoir la vis par vissage. Les premier et second éléments peuvent notamment être deux parties d’un carter destiné à retenir un liquide. Le dispositif pour la tenue de la vis permet à l’opérateur de focaliser son attention sur le positionnement relatif des premier et second éléments, la vis étant positionnée et tenue captive sur le premier élément. Une fois les premier et second éléments positionnés l’un par rapport à l’autre, il n’y a plus qu’à entraîner en rotation la vis encore tenue sur le premier élément et qui est alors positionnée correctement pour s’engager dans le trou fileté du second élément. On limite ainsi les risques de perte et les manipulations effectuées par l’opérateur.
Il y a par ailleurs un intérêt à ce que, lorsque l’opérateur met en contact les premier et second éléments, le tronçon fileté de la vis portée par le premier élément ne dépasse pas au-delà du premier élément : en cas de dépassement du tronçon fileté de la vis au-delà du premier élément, l’accostage entre les premier et second éléments peut en effet endommager la surface du second élément (une portée de joint par exemple), notamment lorsque la vis n’est pas rigoureusement coaxiale au trou fileté du second élément.
Pour résoudre ces problèmes, on connaît un dispositif pour la tenue d’une vis en correspondance d’un trou traversant ménagé dans une paroi, tel que celui illustré sur la figure 1, qui est une vue en coupe longitudinale partielle.
Un tel dispositif comprend un corps C à trou traversant de corps TT, ledit corps C s’étendant selon une direction longitudinale DL entre une extrémité proximale C1 et une extrémité distale C2, ledit corps C étant apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant de paroi (ici par enfoncement en force et/ou sertissage du tronçon T d’extrémité distale C2 dans une lumière ménagée dans le premier élément). Une vis V est retenue captive dans le corps C et à coulissement selon la direction longitudinale DL au moyen d’une rondelle R (par exemple fendue radialement) et une nervure N annulaire. La rondelle R est engagée à coulissement libre sur un tronçon lisse TL de la vis V. Le tronçon lisse TL présente un diamètre extérieur DTL inférieur au diamètre DTF du tronçon fileté TF de la vis V. Un ressort hélicoïdal RH, intercalé entre la tête de vis TV et la nervure N sollicite en permanence le tronçon fileté TF en direction de l’extrémité proximale C1 pour
7328FDEP,docx retenir le tronçon fileté TF confiné dans le corps C : cela limite les risques de dégradation du second élément lors de son accostage avec le premier élément. Lors du vissage de la vis V, le ressort hélicoïdal RH est progressivement comprimé et reçu dans un logement annulaire prévu à l’extrémité proximale C1 du corps C. En fin de vissage, la tête de vis TV vient porter en appui contre l’extrémité proximale C1.
Un tel dispositif est onéreux, notamment en raison du nombre élevé d’éléments constitutifs et de ce que la vis est une vis non standard (i.e. à forme spécifique), notamment du fait de son tronçon lisse TL à diamètre réduit par rapport au tronçon fileté. L’automatisation de la fabrication de ce dispositif est en outre rendue difficile par la présence du ressort hélicoïdal RH.
Enfin, le logement annulaire prévu à l’extrémité proximale C1 augmente la longueur axiale du corps C et la matière nécessaire à la fabrication du corps C.
Un problème proposé par la présente invention est de concevoir un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté en correspondance d’un trou traversant ménagé dans une paroi, lequel dispositif permet de limiter efficacement les risques de perte de la tige à tronçon fileté et peut être fabriqué de façon simple et peu onéreuse.
Un autre problème proposé par l’invention est de concevoir un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté en correspondance d’un trou traversant ménagé dans une paroi, qui permette de compenser aisément un éventuel léger défaut de positionnement entre les éléments à assembler par liaison vissée.
Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif pour la tenue d’une tige en correspondance d’un trou traversant ménagé dans une paroi, ladite tige comprenant un tronçon fileté à premier diamètre extérieur, ledit dispositif comportant un corps à trou traversant de corps, ledit corps s’étendant selon une première direction longitudinale entre une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit corps étant apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant de la paroi ; selon l’invention, dans le trou traversant de corps, sont disposés des moyens de frottement aptes à recevoir le tronçon fileté en autorisant son coulissement en force selon la première direction longitudinale, lesdits moyens de frottement étant adaptés pour opposer un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté selon la première direction longitudinale.
Une première application du dispositif selon l’invention met en œuvre la tige à tronçon fileté d’une vis.
Par l’effort prédéterminé opposé au coulissement du tronçon fileté de la vis selon la première direction longitudinale qu’ils induisent, les moyens de
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Ainsi, selon une première possibilité, la vis peut être tenue en une position d’attente dans le corps par les moyens de frottement de telle sorte que l’extrémité distale de la tige de vis ne dépasse pas au-delà du trou traversant de la paroi du premier élément et/ou ne dépasse pas au-delà du trou traversant de corps. L’accostage entre les premier et second éléments peut alors se faire sans risque de dégradation du second élément par la tige de la vis.
Selon une deuxième possibilité, la vis peut être tenue en une position d’attente dans le corps par les moyens de frottement de telle sorte que l’extrémité distale de la tige de vis dépasse au-delà du trou traversant de corps et au-delà du trou traversant. La vis peut alors remplir une fonction de moyens de positionnement relatif entre le premier élément et le second élément.
De tels moyens de frottement permettent de recevoir et tenir toute vis, même dépourvue de tronçon intermédiaire (entre le tronçon fileté de la vis et la tête de vis) comportant un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur du tronçon fileté de la vis, pour autant que le tronçon fileté de la vis ait un diamètre extérieur suffisant pour s’engager en force dans les moyens de frottement.
Enfin, aucun ressort n’étant nécessaire, le corps peut présenter une longueur plus réduite, et le dispositif est moins onéreux.
Une deuxième application du dispositif selon l’invention met en œuvre une tige à tronçon fileté portée par un second élément et faisant saillie sur ledit second élément, laquelle tige à tronçon fileté étant destinée à être engagée dans le trou traversant du corps du dispositif lui-même fixé dans le trou traversant d’une paroi d’un premier élément, et à recevoir un écrou d’assemblage à son extrémité libre.
Par l’effort prédéterminé opposé au coulissement du tronçon fileté de la tige selon la première direction longitudinale qu’ils induisent, les moyens de frottement permettent un assemblage provisoire des premier et second éléments. Cet assemblage provisoire est rendu fiable par l’effort prédéterminé qui permet de maintenir la tige à tronçon fileté dans une position axiale prédéterminée dans le premier élément, de sorte que l'opérateur peut ensuite ajouter un écrou sur l’extrémité du tronçon fileté de la tige avec plus de quiétude pour finaliser l’assemblage des premier et second éléments.
Avantageusement, on peut prévoir que :
- le corps comporte une gorge intérieure sensiblement annulaire,
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- les moyens de frottement comportent un élément de retenue, sensiblement annulaire et élastiquement déformable, engagé dans la gorge intérieure, et ayant un passage traversant présentant, au repos, une section transversale ayant au moins une dimension inférieure au premier diamètre extérieur du tronçon fileté.
Le caractère élastiquement déformable de l’élément de retenue permet d’opposer un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté de la tige selon la première direction longitudinale, tout en permettant (par sa déformabilité) de compenser aisément un éventuel léger défaut de coaxialité entre la vis et le trou fileté correspondant destiné à recevoir la vis par vissage ou entre le tronçon fileté de la tige et le trou traversant ménagé dans la paroi du premier élément.
De préférence, dans une première variante, l’élément sensiblement annulaire de retenue peut être un joint annulaire en élastomère. Un joint annulaire en élastomère est un élément courant et peu onéreux.
Avantageusement, le joint annulaire en élastomère peut présenter une section transversale de forme non circulaire, et peut présenter de préférence une section transversale de forme carrée, rectangulaire, triangulaire ou trapézoïdale.
De telles formes de section transversale procurent une bonne retenue du joint annulaire dans la gorge intérieure. En effet, lorsqu’il a une section transversale de forme circulaire, le joint peut avoir tendance à rouler sur lui-même et à sortir hors de la gorge intérieure. Cette tendance est plus limitée avec des sections transversales non circulaires.
De préférence, dans une deuxième variante, l’élément de retenue peut être une rondelle en matière plastique. Une rondelle en matière plastique est un élément courant et peu onéreux. Et la matière plastique peut présenter une dureté adaptée pour une résistance satisfaisante à l’abrasion par le tronçon fileté de la tige lors du coulissement de cette dernière.
Avantageusement, ladite rondelle peut comporter une pluralité d’excroissances radiales s’étendant de façon sensiblement centripète depuis son contour intérieur.
De préférence, le trou traversant de corps peut comporter une section transversale dont les dimensions sont supérieures à celles du passage traversant de l’élément de retenue. La tige à tronçon fileté peut ainsi être orientée de façon oblique dans le trou traversant de corps pour favoriser l’engagement de la vis dans un trou fileté correspondant qui ne serait pas rigoureusement coaxial au trou traversant de corps, ou pour favoriser l’engagement de la tige à tronçon fileté lorsque le trou traversant ménagé dans la paroi du premier élément n’est pas rigoureusement coaxial à la tige à tronçon fileté.
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Avantageusement ledit corps peut comporter un épanouissement radia! à son extrémité proximale, de préférence un épanouissement radial annulaire. Un tel épanouissement radial peut venir en appui contre une face du premier élément en fin de pénétration du corps dans le trou traversant ménagé dans la paroi du premier élément.
Le trou traversant de corps peut avoir une section transversale, perpendiculairement à la première direction longitudinale, qui est sensiblement circulaire. Toutefois, pour augmenter encore la capacité du dispositif à compenser un défaut de coaxialité, le trou traversant de corps peut avantageusement avoir une section transversale, perpendiculairement à la première direction longitudinale, qui est oblongue.
Selon un autre aspect de la présente invention, il est proposé un ensemble de fixation comprenant :
- un dispositif pour la tenue d’une vis te! que décrit précédemment,
- une vis comportant une tige ayant un tronçon fileté à premier diamètre extérieur, ladite tige s’étendant selon une deuxième direction longitudinale entre une extrémité proximale et une extrémité distale et se raccordant à son extrémité proximale à une tête de vis, dans lequel le tronçon fileté de la vis est engagé dans les moyens de frottement à coulissement selon la première direction longitudinale, lesdits moyens de frottement opposant un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté de la vis selon la première direction longitudinale.
Un tel ensemble de fixation peut être fabriqué à l’aide de toute vis, pour autant que le tronçon fileté de la vis ait un diamètre extérieur suffisant pour s’engager en force dans les moyens de frottement. On peut ainsi recourir à des vis « standards » du marché, ce qui permet d’obtenir un ensemble de fixation très bon marché.
Selon encore un autre aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de fabrication d’un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté tel que décrit précédemment, comprenant les étapes suivantes :
A) fournir un corps à trou traversant de corps, s’étendant selon une première direction longitudinale entre une extrémité proximale et une extrémité distale, et dans lequel :
* ledit trou traversant de corps comprend un tronçon proximal à première section transversale, prolongé par un tronçon distal à deuxième section transversale, la jonction entre le tronçon proximal et le tronçon distal étant
7328 FDEP.docx formée par un épauiement à première facette sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale du corps, • ledit trou traversant de corps débouche sur une surface proximale du corps selon un orifice proximal,
B) engager un élément de retenue dans le tronçon proximal, jusqu’à venir en appui contre ladite première facette,
C) repousser par déformation au moins une partie de la matière située autour de l’orifice proximal en la rabattant radiaiement en direction du premier axe longitudinal jusqu’à venir former une ou plusieurs deuxièmes facettes orientées vers la première facette, de façon à former une gorge intérieure dans laquelle est retenu l’élément de retenue.
Un tel procédé est économique car la gorge intérieure est formée par un repoussage de la matière constitutive de l’extrémité proximale du corps, et non par l’usinage de formes compliquées en contre-dépouille. La formation de la gorge intérieure par un repoussage de la matière constitutive de l’extrémité proximale du corps permet en outre une automatisation facile du procédé de fabrication, avec une insertion de l’élément de retenue selon un simple mouvement de translation axiale.
Afin d’augmenter le volume de matière utilisé pour former ladite gorge sensiblement annulaire, on peut avantageusement prévoir que :
- le corps comporte un bourrelet sensiblement annulaire de matière en saillie axiale selon la première direction longitudinale sur la surface proximale du corps et bordant l’orifice proximal,
- lors de l’étape C), on repousse par déformation au moins une partie de la matière constitutive du bourrelet en la rabattant radiaiement en direction de la première direction longitudinale.
De préférence, l’étape C) peut être réalisée par pressage axial, selon la première direction longitudinale, de l’extrémité proximale du corps au moyen d’un poinçon. Un tel pressage axial est là encore rapide et facile à automatiser.
Il est aussi proposé un autre procédé de fabrication d’un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté tel que décrit précédemment, comprenant les étapes suivantes :
A’) fournir un corps à trou traversant de corps, s’étendant selon une première direction longitudinale entre une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit trou traversant de corps comprenant :
• un tronçon proximal à première section transversale, prolongé par un tronçon distal à deuxième section transversale, la jonction entre le tronçon
7328FDEP.doc» proximal et le tronçon distal étant formée par un épaulement à première facette sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale du corps, • le trou traversant de corps débouche sur une surface proximale du corps selon un orifice proximal,
B’) engager un élément de retenue dans le tronçon proximal, jusqu’à venir en appui contre ladite première facette,
C’) engager en force dans le tronçon proximal un organe de retenue sensiblement annulaire venant à recouvrement de l’élément de retenue, de façon que l’élément de retenue est disposé, selon la première direction longitudinale, entre l’épaulement et l’organe de retenue.
Un tel procédé est également économique car la gorge intérieure est formée par l’épaulement et l’organe de retenue rapporté et fixé dans le tronçon distal, et non par l’usinage de formes compliquées en contre-dépouille. Un tel procédé est en outre facilement automatisable, avec une insertion de l’élément de retenue et de l’organe de retenue selon de simples mouvements de translation axiale.
L’organe de retenue peut se présenter sous la forme très simple d’une pièce à lumière centrale (telle qu’une rondelle par exemple) ayant au moins une dimension extérieure (un diamètre par exemple) un peu supérieure à la plus petite dimension (un diamètre par exemple) de la section transversale du tronçon proximal, et dont la lumière centrale présente une section transversale ayant des dimensions (un diamètre par exemple) supérieures aux dimensions (un diamètre par exemple) de la section transversale du passage traversant de l’élément de retenue (au repos).
Selon encore un autre aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de fabrication d’un ensemble de fixation tel que décrit précédemment, comprenant les étapes suivantes :
a) fournir un dispositif pour la tenue d’une vis tel que décrit précédemment,
b) fournir une vis comportant une tige ayant un tronçon fileté à premier diamètre extérieur, ladite tige s’étendant selon une deuxième direction longitudinale entre une extrémité proximale et une extrémité distale et se raccordant à son extrémité proximale à une tête de vis,
c) engager le tronçon fileté de la vis dans les moyens de frottement par un mouvement de translation selon la première direction longitudinale depuis l’extrémité proximale du corps.
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Là encore, il s’agit d’un procédé de fabrication facilement automatisable. Le mouvement de translation de l’étape c) peut être réalisé soit par un mouvement de pure translation selon la première direction longitudinale de la vis, soit par un mouvement d’entraînement en rotation de la vis autour de la première direction longitudinale de façon à « visser » celle-ci dans les moyens de frottement.
Un ensemble de fixation tel que décrit précédemment peut être utilisé pour l’assemblage d’un premier élément et d’un second élément, dans lequel assemblage :
- on engage et on fixe en position d’attente, dans un trou traversant d’une paroi du premier élément, le corps du dispositif tenant la vis,
- on positionne lesdits premier et second éléments de façon que le trou traversant de paroi du premier élément soit sensiblement en regard d’un trou fileté ménagé dans le second élément,
- on entraîne en rotation la vis pour la faire pénétrer et la visser dans le trou fileté du second élément.
Selon une première possibilité, lors d’une telle utilisation, la vis peut être tenue en position d’attente dans le corps par les moyens de frottement de telle sorte que l’extrémité distale de la tige à tronçon fileté ne dépasse pas au-delà du trou traversant de corps et/ou au-delà du trou traversant.
Selon une deuxième possibilité, lors d’une telle utilisation, la vis peut être tenue en position d’attente dans le corps par les moyens de frottement de telle sorte que l'extrémité distale de la tige à tronçon fileté dépasse au-delà du trou traversant de corps et au-delà du trou traversant.
Un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté tel que décrit précédemment peut être utilisé pour l’assemblage d’un premier élément et d’un second élément, en prévoyant que :
- on engage et on fixe en position le corps du dispositif, dans un trou traversant d’une paroi du premier élément,
- on positionne lesdits premier et second éléments de façon que le trou traversant de paroi du premier élément soit sensiblement en regard d’un tronçon fileté d’une tige à tronçon fileté portée par le second élément et faisant saillie sur ledit second élément,
- on rapproche lesdits premier et second éléments de façon que le tronçon fileté de la tige pénètre, depuis l’une des extrémités proximale ou distale du corps, dans le trou traversant de corps jusqu’à dépasser au-delà de l’autre des extrémités proximale ou distale du corps,
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- on visse un écrou sur le tronçon fileté dépassant au-delà de l’autre des extrémités proximale ou distale du corps.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle d’un dispositif pour la tenue d’une vis selon l’état de la technique ;
- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d’un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté selon un premier mode de réalisation de la présente invention ;
- les figures 3 à 7 sont des vues en coupe transversale de moyens de frottement pouvant être utilisés dans le dispositif de la figure 2 ;
- la figure 8a est une vue de dessus de moyens de frottement pouvant être utilisés dans le dispositif de la figure 2 ;
- la figure 8b est une vue en coupe transversale des moyens de frottement de la figure 8a ;
- la figure 9 est un mode de réalisation particulier d’ensemble de fixation selon l’invention, comprenant un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 2 ;
- la figure 10 est une vue en perspective d’un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ;
- la figure 11 est une vue en perspective du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 10, pris en coupe longitudinale ;
- la figure 12 est une vue en coupe longitudinale illustrant une étape d’un procédé de fabrication du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 2 ;
- la figure 13 est une vue en coupe longitudinale d’une étape ultérieure du procédé de fabrication du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 2 ;
- la figure 14 est une vue de dessous d’un poinçon utilisé lors de l’étape de la figure 13 ;
- la figure 15 est une vue en coupe longitudinale de l’ensemble de fixation de la figure 9 en position d’attente ou en début de vissage d’une vis dans un trou fileté ;
- la figure 16 est une vue en coupe longitudinale de l’ensemble de fixation de la figure 15 en fin de vissage de la vis dans le trou fileté ;
- la figure 17 est une vue en coupe longitudinale illustrant un autre procédé de fabrication du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté ;
- la figure 18 est une vue en coupe longitudinale d’un dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté obtenu au moyen du procédé de la figure 17 ;
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- la figure 19 est une vue en coupe longitudinale illustrant encore un autre procédé de fabrication du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté ;
- la figure 20 est une vue en coupe longitudinale du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 2 avant réception d’une tige à tronçon fileté ; et
- la figure 21 est une vue en coupe longitudinale partielle du dispositif pour la tenue d’une tige à tronçon fileté de la figure 20 après réception de la tige à tronçon fileté.
Sur les figures 2, 9 et 15 est illustré un premier mode de réalisation de dispositif 1 selon l’invention pour la tenue d’une vis 2 (figure 15 notamment) en correspondance d’un trou traversant 3 ménagé dans une paroi 4 d’un premier élément 5. La vis 2 comporte une tige 6 comprenant un tronçon fileté 7 à premier diamètre extérieur D1. Le dispositif 1 comporte un corps 8 à trou traversant de corps 9, ledit corps 8 s’étendant selon une première direction longitudinale I-I entre une extrémité proximale 8a et une extrémité distale 8b.
Le corps 8 est apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant 3 de la paroi 4. En l'espèce, le corps 8 est apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant 3 par un engagement en force, comme illustré sur la figure 15. En fin de pénétration du corps 8 dans le trou traversant 3, le corps 8 vient en butée sur une surface supérieure 4a de la paroi 4 au moyen d’un épanouissement radial 8c à son extrémité proximale 8a, de préférence un épanouissement radial 8c annulaire à face d’appui 8d plane.
En alternative, on peut prévoir, au voisinage de l’extrémité distale 8b du corps 8, un tronçon d’extrémité distale semblable au tronçon T d’extrémité distale C2 du dispositif de l’art antérieur illustré sur la figure 1, de façon que le corps 8 ne soit qu’en faible partie contenu dans le trou traversant 3.
Dans ce premier mode de réalisation, le corps 8 a une forme symétrique en rotation autour de la première direction longitudinale I-I et est donc destiné à être engagé et fixé dans un trou traversant 3 à section transversale circulaire.
Dans le trou traversant de corps 9 sont disposés des moyens de frottement 10 aptes à recevoir le tronçon fileté 7 de la vis 2 en autorisant son coulissement en force selon la première direction longitudinale I-I, lesdits moyens de frottement 10 étant adaptés pour opposer un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté 7 de la vis 2 selon la première direction longitudinale I-I.
Le corps 8 comporte une gorge intérieure 11 sensiblement annulaire. Les moyens de frottement 10 comportent un élément de retenue 12, sensiblement annulaire et élastiquement déformable, engagé dans la gorge intérieure 11. L’élément de retenue 12 a un passage traversant 13 présentant, au repos, une
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Dans une première variante, l’élément de retenue 12 est un joint annulaire en élastomère. Sur la figure 2, ce joint annulaire en élastomère présente une section transversale de forme non circulaire, à savoir carrée ou rectangulaire. En alternative, on pourra recourir à une section transversale triangulaire (figures 5 et 6) ou trapézoïdale (figures 3 et 4). On peut également recourir à une section transversale telle que celle illustrée sur la figure 7.
Dans une deuxième variante l’élément de retenue est une rondelle en matière plastique.
Comme illustrée sur les figures 8a et 8b, ladite rondelle en matière plastique peut comporter une pluralité d’excroissances radiales 12a à 12d s’étendant de façon sensiblement centripète depuis son contour intérieur et définissant entre elles un passage traversant 13 de diamètre D2.
En alternative, on peut avoir recours à une rondelle en matière plastique présentant une forme de section transversale identique ou similaire à celles illustrées sur les figures 2 à 7.
Comme il est plus particulièrement visible sur la figure 2, le trou traversant de corps 9 a une section transversale (circulaire ici) dont les dimensions (un diamètre D3 ici) sont supérieures à celles (diamètre D2 ici) du passage traversant 13 de l’élément de retenue 12. Cela permet une orientation oblique, par rapport à la première direction longitudinale I-I, de la tige 6 de vis 2 qui s’étend selon une deuxième direction longitudinale II-II, comme représenté sur la figure 15.
En alternative à un corps 8 à symétrie de révolution, on peut avoir recours à un corps de forme générale oblongue te! que représenté sur les figures 10 et 11 qui illustrent un dispositif 1 selon un deuxième mode de réalisation.
Dans ce deuxième mode de réalisation, le trou traversant de corps 9 a une section transversale, perpendiculairement à la première direction longitudinale, qui est sensiblement oblongue (avec une grande dimension selon une direction transversale III-III et une petite dimension selon une direction transversale IV-IV). La vis 2 qui sera reçue dans un tel dispositif 1 pourra ainsi être amplement déplacée en translation par rapport au dispositif 1 selon la direction transversale III-III d’allongement de l’oblong (mouvement illustré schématiquement par la double flèche 14). Et la vis 2 qui sera reçue dans un tel dispositif 1 pourra aussi être amplement pivotée autour de la direction transversale IV-IV. Un pivotement de la vis 2 autour de la direction transversale III-III sera aussi autorisé, selon une plus faible amplitude, en comprimant l’élément de retenue 12 élastiquement déformable.
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Sur les figures 9 et 15 est illustré un ensemble de fixation 15 comprenant un dispositif 1 tel qu’illustré sur la figure 2 et une vis 2.
La vis 2 comporte une tige 6 ayant un tronçon fileté 7 à premier diamètre extérieur D1, ladite tige 6 s’étendant selon une deuxième direction longitudinale till entre une extrémité proximale 6a et une extrémité distale 6b, et se raccordant à son extrémité proximale 6a à une tête de vis 16.
Le tronçon fileté 7 de la vis 2 se raccorde à la tête de vis 16 par un tronçon 17 à diamètre extérieur D4 au moins égal au diamètre extérieur des filets du tronçon fileté 7.
Le tronçon fileté 7 de la vis 2, à premier diamètre extérieur D1, est engagé en force dans le passage traversant 13 de l’élément de retenue 12 des moyens de frottement 10. Ceci est rendu possible par une augmentation du diamètre intérieur D2 du passage traversant 13 par déformation élastique de l’élément de retenue 12. Il en résulte un serrage de l’élément de retenue 12 sur le tronçon fileté 7.
Le tronçon fileté 7 de la vis 2 est ainsi engagé à coulissement selon la première direction longitudinale I-I. Du fait du serrage de l’élément de retenue 12 sur le tronçon fileté 7, les moyens de frottement 10 opposent un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté 7 de la vis 2 selon la première direction longitudinale I-I. La valeur dudit effort prédéterminé est déterminée par le serrage résultant de l’engagement en force du tronçon fileté Ί dans le passage traversant 13 et pourra être adaptée par l’homme du métier en fonction des exigences d’utilisation. Ledit effort prédéterminé est notamment fonction de la différence entre les diamètres D1 et D2, de l’élasticité des matériaux et des états de surface utilisés pour le tronçon fileté 7 et l’élément de retenue 12.
Sur les figures 12 et 13 est illustré un exemple avantageux de procédé de fabrication d’un dispositif 1 tel que décrit précédemment. Ce procédé comprend une étape A) lors de laquelle on fournit un corps 8 à trou traversant de corps 9, s’étendant selon une première direction longitudinale I-I entre une extrémité proximale 8a et une extrémité distale 8b, et dans lequel (figure 12) :
• ledit trou traversant de corps 9 comprend un tronçon proximal T1 à première section transversale (circulaire ici, mais pouvant être oblongue dans le cas du dispositif des figures 10 et 11), prolongé par un tronçon distal T2 à deuxième section transversale (également circulaire ici, mais pouvant être oblongue dans le cas du dispositif des figures 10 et 11), la jonction entre le tronçon proximal T1 et le tronçon distal T2 étant formée par un épaulement
7328FDEP.docx à première facette 19 sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale 8a du corps 8, • ledit trou traversant de corps 9 débouche sur une surface proximale 8e du corps 8 selon un orifice proximal 9a, et un bourrelet 20 sensiblement annulaire de matière, en saillie axiale selon la première direction longitudinale I-I sur la surface proximale 8d, borde ledit orifice proximal 9a.
Ensuite, lors d’une étape B), on engage un élément de retenue 12 dans le tronçon proximal T1, jusqu’à venir en appui contre ladite première facette 19 (figure 13).
Lors d’une étape C) ultérieure (figure 13 également), on repousse par déformation (flèches 21) au moins une partie de la matière constitutive du bourrelet 20 en la rabattant radialement en direction du premier axe longitudinal I-I jusqu’à venir former une ou plusieurs deuxièmes facettes 22 (figure 2) orientées vers la première facette 19, de façon à former une gorge intérieure 11 dans laquelle est retenu l’élément de retenue 12.
En pratique, l’étape C) peut être réalisée par pressage axial (mouvement illustré par la flèche 24), selon la première direction longitudinale I-I, de l’extrémité proximale 8a du corps 8 au moyen d’un poinçon 23 tel qu’illustré sur les figures 13 et 14.
Le poinçon 23 comporte une face de travail inférieure 23a munie de plusieurs (ici trois) excroissances 25a à 25c. Les trois excroissances 25a à 25c sont réparties uniformément à 120 degrés selon un cercle 26 ayant sensiblement le diamètre moyen du bourrelet 20. Lors de l’abaissement du poinçon (flèche 24), les excroissances 25a à 25c viennent en appui axial sur le bourrelet 20 et font fluer une partie de sa matière constitutive radialement en direction du premier axe longitudinal I-I. On forme ainsi au moins trois deuxièmes facettes 22 permettant de retenir l’élément de retenue 12 captif dans la gorge intérieure 11 sensiblement annulaire ainsi formée.
Un tel procédé est facilement automatisable, notamment parce que la gorge intérieure 11 sensiblement annulaire n’est pas fabriquée par retrait de matière pour réaliser une forme en contre-dépouille.
A noter que le bourrelet 20 entourant l’orifice proximal 9a du trou traversant de corps 9 n’est qu’optionnel, comme l’illustrent les figures 17 et 18.
Sur la figure 17, le trou traversant de corps 9 débouche sur la surface proximale 8e du corps 8 selon un orifice proximal 9a. Il n’y a aucun bourrelet 20 formant une saillie sur la surface proximale 8e.
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Le poinçon 23 de la figure 17 est similaire à celui des figures 13 et 14. Il en diffère toutefois par la présence de quatre excroissances 25a à 25d réparties à 90° les unes des autres (au lieu de trois excroissances 25a à 25c réparties à 120°).
Lors de l’étape C), on repousse par déformation au moins une partie de la matière de l’extrémité proximale 8a située autour de l’orifice proximal 9a en la rabattant radialement en direction de la première direction longitudinale I-I jusqu’à venir former quatre deuxièmes facettes 22 orientées vers la première facette 19, de façon à former une gorge intérieure 11 dans laquelle est retenu l’élément de retenue 12.
Sur la figure 19 est illustré encore un autre procédé de fabrication d’un dispositif 1 tel que décrit précédemment. La gorge est ici formée entre l’épaulement 18 et un organe de retenue 29.
De façon plus détaillée, l’organe de retenue 29 peut comprendre une rondelle 30 de diamètre extérieur D5 et à diamètre intérieur D6. Le diamètre D5 est légèrement supérieur au diamètre D7 du tronçon proximal T1 de façon à permettre l’engagement en force de la rondelle 30 dans le tronçon proximal T1. Le diamètre D6 est supérieur au diamètre D2 du passage traversant 13 de l’élément de retenue 12 (au repos), et est supérieur également au diamètre D1 du tronçon fileté 7.
Le procédé de fabrication, comprend les étapes suivantes :
A’) fournir un corps 8 à trou traversant de corps 9, s’étendant selon une première direction longitudinale I-I entre une extrémité proximale 8a et une extrémité distale 8b, ledit trou traversant de corps 9 comprenant :
• un tronçon proximal T1 à première section transversale, prolongé par un tronçon distal T2 à deuxième section transversale, la jonction entre le tronçon proximal T1 et le tronçon distal T2 étant formée par un épaulement 18 à première facette 19 sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale 8a du corps 9, • le trou traversant de corps 9 débouche sur une surface proximale 8d du corps 8 selon un orifice proximal 9a,
B’) engager un élément de retenue 12 dans le tronçon proximal T1, jusqu’à venir en appui contre ladite première facette 19 (figure 19),
C’) engager en force dans le tronçon proximal T1 un organe de retenue 29 sensiblement annulaire venant à recouvrement de l’élément de retenue 12, de façon que l’élément de retenue 12 est disposé, selon la première direction longitudinale I-I, entre l’épaulement 18 et l’organe de retenue 29.
L’étape C’), comme illustré sur la figure 19, est réalisée au moyen du mouvement (flèche 24) du poinçon 23 dont la face inférieure 23a plane vient forcer
7328FDEP.docx la pénétration de la rondelle 30 à travers l’orifice proximal 9a dans le tronçon proximal T1. En fin d’enfoncement, la face inférieure 23a peut venir jusqu’en appui contre la surface proximale 8e du corps 8.
Une fois le dispositif 1 obtenu (par l’un des procédés de fabrication précédemment décrits ou par un autre), on peut fabriquer un ensemble de fixation 15 te! qu’illustré sur les figures 9 et 15. Un tel procédé de fabrication comprend les étapes suivantes :
a) fournir un dispositif 1 pour la tenue d’une vis 2 tel que décrit précédemment,
b) fournir une vis 2 comportant une tige 6 ayant un tronçon fileté 7 à premier diamètre extérieur D1, ladite tige 6 s’étendant selon une deuxième direction longitudinale II-II entre une extrémité proximale 6a et une extrémité distale 6b et se raccordant à son extrémité proximale 6a à une tête de vis 16,
c) engager le tronçon fileté 7 de la vis 2 dans les moyens de frottement 10 par un mouvement de translation selon la première direction longitudinale I-I depuis l’extrémité proximale 8a du corps 8.
Après engagement de son tronçon fileté 7 dans le passage traversant 13 de l’élément de retenue 12, la vis 2 est tenue orientée avec la deuxième direction longitudinale II-II coïncidant sensiblement avec la première direction longitudinale I-I. Les moyens de frottement 10 tiennent la vis 2 immobile axialement selon la première direction longitudinale I-I par rapport au dispositif 1 (du moins tant qu’il n’est pas appliqué sur la vis 2 un effort supérieur audit effort prédéterminé s’opposant au coulissement du tronçon fileté 7 de la vis 2 selon la première direction longitudinale I-I), de préférence sans que l’extrémité distale 6b de la tige 6 ne dépasse au-delà du corps 8.
Une utilisation de l’ensemble de fixation 15 est illustrée schématiquement sur les figures 15 et 16, pour l’assemblage d’un premier élément 5 (comportant une paroi 4 dans laquelle est ménagé un trou traversant 3) et d’un second élément 27 dans lequel est ménagé un trou fileté 28 (traversant ou borgne) destiné à recevoir par vissage la vis 2.
Lors de cette utilisation, on engage et on fixe en position, dans le trou traversant 3 de la paroi 4 du premier élément 5, le corps 8 du dispositif 1 tenant la vis 2.
Les moyens de frottement 10 permettent de tenir la vis 2 en position d’attente de façon que l’extrémité distale 6b de la tige 6 ne dépasse pas hors du trou traversant de corps 9 et/ou hors du trou traversant 3 (qui peut présenter une longueur bien supérieure au corps, de sorte que l’extrémité distale 8b du corps 8
7328FDEP.docx peut ne pas dépasser hors du trou traversant 3). On limite ainsi les risques que la tige 6 de vis 2 vienne endommager la surface supérieure 4a de la paroi 4.
On positionne ensuite lesdits premier 5 et second 27 éléments de façon que le trou traversant 3 de paroi 4 du premier élément 5 soit sensiblement en regard du trou fileté 28 ménagé dans le second élément 27.
Ici, à titre d’illustration, le trou traversant 3 (donc la vis 2 au final) est légèrement non coaxial au trou fileté 28 : le trou traversant 3 s’allonge selon la première direction longitudinale I-I tandis que trou fileté 28 s’allonge selon une troisième direction longitudinale V-V, les première I-I et troisième V-V directions longitudinales étant décalées l’une de l’autre selon un décalage d. Ce décalage d gêne la bonne réception de la vis 2 dans le trou fileté 28. D’habitude, un tel décalage d mène à une dégradation du trou fileté 28 et/ou du tronçon fileté, voire empêche la vis 2 d’être reçue dans le trou fileté 28.
Ici, l’élément de retenue 12 étant élastiquement déformable, il peut se déformer sous l’action de l’utilisateur pour permettre une orientation oblique de la tige de vis 2 (figure 15) par rapport à la première direction longitudinale I-I (angle A). On entraîne alors en rotation la vis 2 (autour de la deuxième direction longitudinale II-II), ce qui provoque une translation de la vis 2 par rapport à la première direction longitudinale I-I et l’engagement de l’extrémité distale 6b de la tige 6 de vis 2 dans le trou fileté 28 malgré le décalage d. On poursuit ensuite le vissage du tronçon fileté 7 dans le trou fileté 28 jusqu’à ce que la tête de vis 16 vienne en appui contre la surface proximale 8e de l’extrémité proximale 8a du corps 8.
Lors du vissage, la vis 2 prend progressivement l’orientation du trou fileté 28 selon la troisième direction longitudinale V-V : en fin de vissage, la deuxième direction longitudinale II-II selon laquelle s’étend la tige 6 coïncide avec la troisième direction longitudinale V-V grâce au jeu radial que permet la compressibilité radiale de l’élément de retenue 12. On retrouve de ce fait le décalage d entre les première I-I et deuxième II-II directions longitudinales.
A noter qu’il a ici été compensé un défaut de coaxialité entre le trou traversant 3 et le trou fileté 28. Grâce à l’élément de retenue 12 élastiquement déformable, on peut, en alternative ou en complément, compenser un éventuel défaut de parallélisme entre le trou traversant 3 et le trou fileté 28.
Le dispositif 1 peut être utilisé pour assembler le premier élément 4 au second élément 27 au moyen d’une ou plusieurs vis 2. Dans le cas d’un assemblage par plusieurs vis 2 (chacune tenue dans un dispositif 1), on peut astucieusement disposer une partie des vis 2 dans les moyens de frottement 10
7328FDEP,docx correspondants de façon que l’extrémité distale 6b de la tige 6 desdites vis 2 dépasse hors du trou traversant de corps 9 et hors du trou traversant 3, et ce afin de se servir desdites vis 2 comme moyens de positionnement relatif entre le premier élément 4 et le second élément 27.
A noter qu’une telle utilisation est également possible dans le cadre de l’assemblage d’un premier élément 4 à un second élément 27 au moyen d’une seule vis 2.
On notera également que, en cas de séparation des premier 5 et second 27 éléments (pour une maintenance par exemple), les moyens de frottement 10 autorisent un dévissage de la vis 2 et fonctionneront à nouveau pour retenir la vis 2 comme sur la figure 9, c’est-à-dire avec :
- la deuxième direction longitudinale II-II coïncidant sensiblement avec la première direction longitudinale I-I,
- la vis 2 immobile axialement selon la première direction longitudinale I-I par rapport au dispositif 1, de préférence sans que l’extrémité distale 6b de la tige 6 ne dépasse au-delà du corps 8.
Sur les figures 20 et 21 est illustrée une autre utilisation du dispositif 1 pour l’assemblage d’un premier élément 5 et d’un second élément 27, le second élément 27 portant une tige 6 à tronçon fileté 7 faisant saillie sur ledit second élément 27. La tige 6 est solidaire à son extrémité proximale 6a du second élément 27 et s’étend selon la deuxième direction longitudinale II-II jusqu’à son extrémité distale 6b (qui est libre).
Même si la tige 6 est ici représentée de matière (en une pièce) avec le second élément 27, il pourrait s’agir d'une tige 6 rapportée et fixée sur le second élément 27, par exemple par soudure, sertissage ou boulonnage.
Lors de l’assemblage, on engage et on fixe en position, dans un trou traversant 3 d’une paroi 4 du premier élément 5, le corps 8 du dispositif 1. Le trou traversant 3 s’étend selon la troisième direction longitudinale V-V qui, après engagement du dispositif 1 dans le trou traversant 3, coïncide avec la première direction longitudinale I-I.
On positionne ensuite lesdits premier 5 et second 27 éléments de façon que le trou traversant 3 de paroi 4 du premier élément 5 soit sensiblement en regard de la tige 6 et de son tronçon fileté 7, ce qui est illustré sur la figure 20 par la coïncidence entre les première I-I et deuxième II-II directions longitudinales.
Lors d’une étape ultérieure, on rapproche alors lesdits premier 5 et second 27 éléments (ici par un simple mouvement de translation relative illustré par la flèche 31) de façon que le tronçon fileté 7 de la tige 6 pénètre, depuis l’une
7328FDEP.docx des extrémités proximale 8a ou distale 8b du corps 8 (ici depuis l’extrémité distale 8b), dans le trou traversant de corps 9 jusqu’à dépasser au-delà de l’autre des extrémités proximale 8a ou distale 8b du corps 8 (ici l’extrémité proximale 8a). On se trouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 21.
L’engagement de la tige 6 dans les moyens de frottement 10 permet d’assurer une tenue précaire du premier élément 5 par rapport au second élément
27.
Enfin, on visse un écrou 32 sur la partie du tronçon fileté 7 qui dépasse au-delà de l’autre des extrémités proximale 8a ou distale 8b du corps 8. Le premier 10 élément 5 est alors immobilisé de façon fiable par rapport au second élément 27.
De même que lors de l’assemblage illustré sur les figures 15 et 16, un éventuel défaut de coaxialité entre la tige 6 (direction longitudinale II-II) et le trou traversant 3 (directions longitudinales I-I et V-V) peut être compensé par la compressibilité radiale des moyens de frottement 10. Il en est de même pour un 15 éventuel défaut de parallélisme entre le trou traversant 3 et la tige 6.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
Claims (19)
1 - Dispositif (1) pour la tenue d’une tige (6) en correspondance d’un trou traversant (3) ménagé dans une paroi (4), ladite tige (6) comprenant un tronçon fileté (7) à premier diamètre extérieur (D1), ledit dispositif (1) comportant un corps (8) à trou traversant de corps (9), ledit corps (8) s’étendant selon une première direction longitudinale (I-I) entre une extrémité proximale (8a) et une extrémité distale (8b), ledit corps (8) étant apte à être rapporté et fixé dans le trou traversant (3) de la paroi (4), caractérisé en ce que, dans le trou traversant de corps (9), sont disposés des moyens de frottement (10) aptes à recevoir le tronçon fileté (7) en autorisant son coulissement en force selon la première direction longitudinale (I-I), lesdits moyens de frottement (10) étant adaptés pour opposer un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté (7) selon la première direction longitudinale (I-I).
2 - Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en que :
- le corps (8) comporte une gorge intérieure (11) sensiblement annulaire,
- les moyens de frottement (10) comportent un élément de retenue (12), sensiblement annulaire et élastiquement déformable, engagé dans la gorge intérieure (11), et ayant un passage traversant (13) présentant, au repos, une section transversale ayant au moins une dimension (D2) inférieure au premier diamètre extérieur (D1) du tronçon fileté (7).
3 - Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que l’élément de retenue (12) est un joint annulaire en élastomère.
4 - Dispositif (1) selon la revendication 3, caractérisé en que le joint annulaire en élastomère présente une section transversale de forme non circulaire, et présente de préférence une section transversale de forme carrée, rectangulaire, triangulaire ou trapézoïdale.
5 - Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que l’élément de retenue (12) est une rondelle en matière plastique.
6 - Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la rondelle comporte une pluralité d’excroissances radiales (12a-12c) s’étendant de façon sensiblement centripète depuis son contour intérieur.
7 - Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le trou traversant de corps (9) a une section transversale dont les dimensions sont supérieures à celles du passage traversant (13) de l’élément de retenue (12).
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8 - Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit corps (8) comporte un épanouissement radial (8c) à son extrémité proximale (8a), de préférence un épanouissement radial (8c) annulaire.
9 - Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le trou traversant de corps (9) a une section transversale, perpendiculairement à la première direction longitudinale (I-I), qui est sensiblement circulaire ou oblongue.
10 - Ensemble de fixation (15) comprenant :
- un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9,
- une vis (2) comportant une tige (6) ayant un tronçon fileté (7) à premier diamètre extérieur (D1), ladite tige (6) s’étendant selon une deuxième direction longitudinale (Π-ΙΙ) entre une extrémité proximale (6a) et une extrémité distale (6b) et se raccordant à son extrémité proximale (6a) à une tête de vis (16), dans lequel le tronçon fileté (7) de la vis (2) est engagé dans les moyens de frottement (10) à coulissement selon la première direction longitudinale (I-I), lesdits moyens de frottement (10) opposant un effort prédéterminé au coulissement du tronçon fileté (7) de la vis (2) selon la première direction longitudinale (I-I).
11 - Procédé de fabrication d’un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 9, comprenant les étapes suivantes :
A) fournir un corps (8) à trou traversant de corps (9), s’étendant selon une première direction longitudinale (I-I) entre une extrémité proximale (8a) et une extrémité distale (8b), dans lequel :
• ledit trou traversant de corps (9) comprend un tronçon proximal (T1) à première section transversale, prolongé par un tronçon distal (T2) à deuxième section transversale, la jonction entre le tronçon proximal (T1) et le tronçon distal (T2) étant formée par un épaulement (18) à première facette (19) sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale (8a) du corps (9), • ledit trou traversant de corps (9) débouche sur une surface proximale (8e) du corps (8) selon un orifice proximal (9a),
B) engager un élément de retenue (12) dans le tronçon proximal (T1), jusqu’à venir en appui contre ladite première facette (19),
C) repousser par déformation au moins une partie de la matière située autour de l’orifice proximal (9a) en la rabattant radialement en direction du premier axe longitudinal (I-I) jusqu’à venir former une ou plusieurs deuxièmes facettes (22) orientées vers la première facette (19), de façon à former une gorge intérieure (11) dans laquelle est retenu l’élément de retenue (12).
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12 - Procédé de fabrication selon la revendication 11, caractérisé en ce que :
- le corps (8) comporte un bourrelet (20) sensiblement annulaire de matière en saillie axiale selon la première direction longitudinale (I-I) sur la surface proximale (8e) du corps (8) et bordant l’orifice proximal (9a),
- lors de l’étape C), on repousse par déformation au moins une partie de la matière constitutive du bourrelet (20) en la rabattant radialement en direction de la première direction longitudinale (I-I).
13 - Procédé de fabrication selon l’une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que l’étape C) est réalisée par pressage axial, selon la première direction longitudinale (I-I), de l’extrémité proximale (8a) du corps (8) au moyen d’un poinçon (23).
14 - Procédé de fabrication d’un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 9, comprenant les étapes suivantes :
A’) fournir un corps (8) à trou traversant de corps (9), s’étendant selon une première direction longitudinale (I-I) entre une extrémité proximale (8a) et une extrémité distale (8b), dans lequel :
* ledit trou traversant de corps (9) comprend un tronçon proximal (T1) à première section transversale, prolongé par un tronçon distal (T2) à deuxième section transversale, la jonction entre le tronçon proximal (T1) et le tronçon distal (T2) étant formée par un épaulement (18) à première facette (19) sensiblement annulaire orientée en direction de l’extrémité proximale (8a) du corps (9), • le trou traversant de corps (9) débouche sur une surface proximale (8d) du corps (8) selon un orifice proximal (9a),
B’) engager un élément de retenue (12) dans le tronçon proximal (T1), jusqu’à venir en appui contre ladite première facette (19),
C’) engager en force dans le tronçon proximal (T1) un organe de retenue sensiblement annulaire venant à recouvrement de l’élément de retenue (12), de façon que l’élément de retenue (12) est disposé, selon la première direction longitudinale (I-I), entre l’épaulement (18) et l’organe de retenue.
15 - Procédé de fabrication d’un ensemble de fixation (15) selon la revendication 10, comprenant les étapes suivantes :
a) fournir un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 9,
b) fournir une vis (2) comportant une tige (6) ayant un tronçon fileté (7) à premier diamètre extérieur (D1), ladite tige (6) s’étendant selon une deuxième direction
7328FDEP.docx longitudinale (II-II) entre une extrémité proximale (6a) et une extrémité distale (6b) et se raccordant à son extrémité proximale (6a) à une tête de vis (16),
c) engager ie tronçon fileté (7) de la vis (2) dans les moyens de frottement (10) par un mouvement de translation selon la première direction longitudinale (I-I) depuis l’extrémité proximale (8a) du corps (8).
16 - Utilisation d’un ensemble de fixation (15) selon la revendication 10 pour l’assemblage d’un premier élément (5) et d’un second élément (27), dans laquelle :
- on engage et on fixe en position d’attente, dans un trou traversant (3) d’une paroi (4) du premier élément (5), le corps (8) du dispositif (1) tenant la vis (2),
- on positionne lesdits premier (5) et second (27) éléments de façon que le trou traversant (3) de paroi (4) du premier élément (5) soit sensiblement en regard d’un trou fileté (28) ménagé dans le second élément (27),
- on entraîne en rotation la vis (2) pour la faire pénétrer et la visser dans le trou fileté (28) du second élément (27).
17 - Utilisation selon la revendication 16, dans laquelle la vis (2) est tenue en position d’attente dans le corps (8) par les moyens de frottement (10) de telle sorte que l’extrémité distale (6b) de la tige (6) ne dépasse pas au-delà du trou traversant de corps (9) et/ou au-delà du trou traversant (3).
18 - Utilisation selon la revendication 16, dans laquelle la vis (2) est tenue en position d’attente dans le corps (8) par les moyens de frottement (10) de telle sorte que l’extrémité distale (6b) de la tige (6) dépasse au-delà du trou traversant de corps (9) et au-delà du trou traversant (3).
19 - Utilisation d’un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9 pour l’assemblage d’un premier élément (5) et d’un second élément (27), dans laquelle :
- on engage et on fixe en position le corps (8) du dispositif (1) dans un trou traversant (3) d’une paroi (4) du premier élément (5),
- on positionne lesdits premier (5) et second (27) éléments de façon que le trou traversant (3) de paroi (4) du premier élément (5) soit sensiblement en regard d’une tige (6) à tronçon fileté (7) portée par le second élément (27) et faisant saillie sur ledit second élément (27),
- on rapproche lesdits premier (5) et second (27) éléments de façon que le tronçon fileté (7) de la tige (6) pénètre, depuis l’une des extrémités proximale (8a) ou distale (8b) du corps (8), dans le trou traversant de corps (9) jusqu’à dépasser audelà de l’autre des extrémités proximale (8a) ou distale (8b) du corps (8),
7328FDEP,docx
- on visse un écrou sur le tronçon fileté (7) dépassant au-delà de l’autre des extrémités proximale (8a) ou distale (8b) du corps (8).
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2018
- 2018-07-25 FR FR1856937A patent/FR3084272B1/fr active Active
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