FR3084047A1

FR3084047A1 - Vehicule a patins releves a l'avant destine a la glisse sur neige

Info

Publication number: FR3084047A1
Application number: FR1856717A
Authority: FR
Inventors: Damien Alexandre Richard
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-07-19
Filing date: 2018-07-19
Publication date: 2020-01-24
Anticipated expiration: 2038-07-19
Also published as: FR3084047B1

Abstract

Véhicule à patins relevés à l'avant, destiné à la glisse sur neige, comprenant une assise (14), deux patins avant (2, 3) et au moins un patin arrière (4) de sorte que les deux patins avant (2, 3) ont respectivement deux bords internes (10, 11) s'étendant le long de respectivement deux axes de direction (B, C), et ledit au moins un patin arrière (4) est situé en arrière des deux patins avant (2, 3) et entre les deux axes de direction (B, C).

Description

Véhicule à patins relevés à l’avant destiné à la glisse sur neige

Domaine technique de l'invention

L’invention concerne les véhicules à patins relevés à l’avant, destinés à la glisse sur neige, et plus particulièrement les véhicules non motorisés.

État de la technique

Actuellement, il existe de nombreux équipements pour pratiquer les sports de glisse sur neige. On peut bien sûr citer les principaux comme le ski, le surf et la luge. La luge est un véhicule muni de patins relevés à l’avant adaptés pour glisser sur la neige. Cependant, les luges actuelles ne sont pas très maniables et elles doivent être équipées de freins pour pouvoir être dirigées convenablement. En outre, l’utilisateur risque de se renverser lorsque la pente est raide ou que la luge prend de la vitesse.

Il existe également des luges améliorées qui possèdent une assise, deux patins arrière fixes et un patin avant monté mobile et dirigé grâce à un volant. Mais là encore, cette luge améliorée n’est pas suffisamment maniable lorsqu’elle prend de la vitesse, notamment sur les pistes de ski très en pente.

Il existe donc un besoin de fournir un nouveau véhicule pour pratiquer la glisse sur neige qui soit plus maniable.

Objet de l'invention

Un objet de l’invention consiste à pallier ces inconvénients, et plus particulièrement à fournir un véhicule à patins relevés à l’avant pour la glisse sur neige qui soit suffisamment maniable et suffisamment stable dans les virages.

Selon un aspect de l’invention, il est proposé un véhicule à patins relevés à l’avant, destiné à la glisse sur neige, comprenant une assise.

Le véhicule comporte deux patins avant et au moins un patin arrière de sorte que les deux patins avant ont respectivement deux bords internes s’étendant le long de respectivement deux axes de direction, et en ce que ledit au moins un patin arrière est situé en arrière des deux patins avant et entre les deux axes de direction.

Ainsi, on fournit un véhicule plus maniable à grande vitesse car il possède deux points d’appui situés à l’avant du véhicule et qui sont plus écartés l’un de l’autre que le ou les points d’appuis situés à l’arrière du véhicule. Cette disposition particulière des patins rend le véhicule manœuvrable et procure une meilleure stabilité, notamment dans les virages. En outre, le véhicule est beaucoup plus maniable car un léger déplacement du poids de l’utilisateur vers le côté gauche ou droit du véhicule fait automatiquement tourner le véhicule respectivement vers la gauche ou vers la droite.

Selon un mode de réalisation, le véhicule comprend un unique patin arrière.

Un plan médian du véhicule peut passer entre les deux patins avant et passer par le patin arrière.

Selon un autre mode de réalisation, le véhicule comprend deux patins arrière et dans lequel un écartement des deux patins arrière est inférieur à un écartement des deux patins avant.

Le véhicule peut comprendre un support sur lequel sont montés l’assise et lesdits au moins trois patins, et dans lequel les deux patins avant sont montés mobiles par rapport au support.

Chaque patin avant peut être monté mobile en rotation autour d’un axe de rotation parallèle à un axe de direction du patin avant.

Chaque patin avant comporte une semelle s’étendant le long de l’axe de direction du patin avant, et le patin avant peut être monté mobile en rotation autour d’un axe de pivotement perpendiculaire à la semelle du patin avant.

Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1, illustre schématiquement une vue de côté en perspective d’un mode de réalisation d’un véhicule à patins relevés à l’avant ;

- la figure 2, illustre schématiquement une vue de dessus en perspective du véhicule de la figure 1 ;

- la figure 3, illustre schématiquement une vue arrière en perspective d’un autre mode de réalisation d’un véhicule à patins relevés à l’avant ;

- la figure 4, illustre schématiquement une vue en coupe du véhicule de la figure 1 ;

- la figure 5, illustre schématiquement une vue arrière de trois quarts en perspective d’un autre mode de réalisation d’un véhicule à patins relevés à l’avant ;

- la figure 6, illustre schématiquement une vue de dessus d’un autre mode de réalisation d’un véhicule à patins relevés à l’avant, où les patins avant sont orientés pour diriger le véhicule selon une ligne droite ;

- la figure 7, illustre schématiquement une vue de dessus du véhicule de la figure 6, où les patins avant sont orientés vers la gauche ;

- la figure 8, illustre schématiquement une vue en coupe du véhicule de la figure 6 ; et

- la figure 9, illustre schématiquement une vue en coupe du véhicule de la figure 7.

Description détaillée

Sur les figures 1 à 3, on a représenté un véhicule 1 à patins 2 à 5 relevés à l’avant, destiné à la glisse sur neige. Un tel véhicule 1 est du type luge, c’est-àdire du type traîneau à patins pour glisser sur la neige. Les patins 2 à 5 sont destinés à être en contact avec la neige et procurent, respectivement les points d’appuis du véhicule 1. De manière générale, le véhicule 1 n’est pas motorisé et l’utilisateur utilise son poids et la pente du terrain pour glisser d’un point amont vers un point aval. Plus particulièrement, les patins 2 à 5 sont adaptés pour glisser sur la neige. Ils ressemblent à des petits skis. Chaque patin 2 à 5 comporte une semelle 6 dont une surface inférieure offre une surface de contact suffisante avec la neige pour à la fois porter le véhicule 1 et permettre son déplacement sur la neige par glissement. En outre, chaque patin 2 à 5 comporte une partie relevée vers l’avant 7, également appelée spatule, et une extrémité arrière 8 située à l’opposé de la spatule 7. La semelle 6 d’un patin 2 à 5 s’étend entre l’extrémité arrière 8 et la spatule 7 du patin 2 à 5. Un patin 2 à 5 peut comprendre du bois, des fibres de carbone, et ou des polymères. Chaque patin 2 à 5 comporte également deux bords 9 à 16, notés également bords latéraux, s’étendant depuis l’extrémité arrière 8 vers la spatule 7 du patin 2 à 5. Les bords latéraux 9 à 16 peuvent être droits ou incurvés. Par exemple, les bords latéraux 9 à 16 peuvent être concaves en direction de l’extérieure du patin 2 à 5. Les bords 9 à 16 d’un patin 2 à 5 sont situés respectivement sur les côtés latéraux du patin 2 à 5. Un patin 2 à 5 a une épaisseur et un bord 9 à 16 correspond à une surface latérale du patin 2 à 5. On note également carre, l’angle entre la surface inférieure de la semelle 6 d’un patin 2 à 5 et le bord latéral 9 à 16 du patin 2 à 5. Chaque patin 2 à 5 a deux carres s’étendant depuis l’extrémité arrière 8 vers la spatule 7 du patin 2 à 5. De préférence, chaque carre est revêtue d’une baguette d’acier qui borde longitudinalement la semelle 6 du patin 2 à 5, du côté de la partie inférieure du bord 9 à 16 du patin 2 à 5. Le véhicule 1 comporte, en outre, une assise 17, sur laquelle l’utilisateur peut s’asseoir. Le véhicule 1 peut également comprendre un dossier 18 pour améliorer le confort de l’utilisateur, et deux poignées 19, 20 pour se tenir avec les mains. On peut également prévoir de monter sur l’assise 17 deux freins à l’emplacement des deux poignées 19, 20 pour freiner le véhicule 1. Les freins sont alors des tiges montées à pivotement qui pénètrent dans la neige lorsque l’utilisateur souhaite freiner.

Plus particulièrement, le véhicule 1 comporte deux patins avant 2, 3 et au moins un patin arrière 4, 5. Les patins avant 2, 3 sont placés à l’avant du véhicule 1, c’est-à-dire en avant de l’assise 17. De façon générale, le véhicule 1 s’étend longitudinalement le long d’un axe longitudinal A. On entend par situé à l’avant ou à l’arrière, les positions d’éléments par rapport à l’avant ou l’arrière du véhicule 1. L’avant du véhicule 1 correspond à la flèche de l’axe longitudinal A et l’arrière du véhicule 1 est situé du côté opposé à l’avant. Par ailleurs, les patins avant 2, 3 sont placés côte à côte et forment une paire de patins avant 2, 3 avec un patin avant gauche 2 et un patin avant droit 3. En outre, le patin avant gauche 2 présente un bord interne 10 situé vers l’intérieur du véhicule 1 et un bord externe 9 situé du côté opposé au bord interne 10 et orienté vers l’extérieur du véhicule 1. En outre, le patin avant droit 3 présente un bord interne 11 situé vers l’intérieur du véhicule 1, et en regard du bord interne 10 du patin avant gauche 2, et un bord externe 12 situé du côté opposé à son bord interne 11 et orienté vers l’extérieur du véhicule 1. Ainsi, les deux patins avant 2, 3 ont respectivement deux bords internes 10, 11 s’étendant le long de respectivement deux axes de direction B, C. C’est-à-dire que la semelle 6 d’un patin avant 2, 3 s’étend le long de son axe de direction B, C respectif. Les axes de direction B, C sont associés respectivement aux deux patins avant 2, 3. Les deux axes de direction B, C se prolongent en arrière des deux patins avant 2, 3, c’est-à-dire qu’ils se prolongent vers l’arrière du véhicule 1. Préférentiellement, lorsque le véhicule 1 est dans une position normale, les patins avant 2, 3 sont parallèles entre eux, et les axes de direction B, C sont parallèles entre eux. La position normale correspond à une situation dans laquelle le véhicule 1 est posé sur le sol, il ne glisse pas et aucun utilisateur n’est assis sur l’assise 17.

De manière générale, le véhicule 1 comporte un ou deux patins arrière 4, 5. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un mode de réalisation préféré dans lequel le véhicule 1 comporte un unique patin arrière 4. Sur la figure 3, on a représenté un autre mode de réalisation dans lequel le véhicule 1 comporte deux patins arrière 4, 5. Les deux patins arrière sont placés côte à côte, parallèlement l’un par rapport à l’autre, et forment une paire de patins arrière 4, 5. De façon générale, le ou les patins arrière 4, 5 sont situés à l’arrière du véhicule 1, de sorte que la ou les spatules 7 du ou des patins arrière 4, 5 sont situées en arrière des extrémités arrière 8 des patins avant 2, 3. En particulier, le ou les patins arrière 4, 5 sont situés en arrière des deux patins avant 2, 3 et entre les deux axes de direction B, C. Plus particulièrement, en position normale, le ou les patins arrière 4, 5 sont situés entre deux plans sagittaux S, T, parallèles à un plan médian Z du véhicule 1, perpendiculaires au sol et contenant respectivement les deux axes de direction B, C. Le plan médian Z est un plan qui sépare la partie gauche et la partie droite du véhicule 1 et qui est perpendiculaire au sol lorsque le véhicule 1 est dans la position normale. De manière générale, les bords externes 13, 14, 16 du ou des patins arrière sont situés entre les axes de direction B, C. Lorsque le véhicule 1 comporte un unique patin arrière 4, le plan médian Z passe entre les deux patins avant 2, 3 et passe par le patin arrière 4. Par exemple, le patin arrière 4 est situé sous l’assise 17. En variante, lorsque le véhicule 1 comporte deux patins arrière 4, 5, les patins arrière 4, 5 ont respectivement deux bords externes 13, 16 situés entre les axes de direction B, C. En d’autres termes, un écartement D2 des deux patins arrière 4, 5 est inférieur à un écartement D1 des deux patins avant 2, 3. Un écartement de deux patins correspond à une distance minimum séparant les bords internes respectifs des deux patins d’une même paire. La distance minimum correspond à celle où les patins d’une même paire sont parallèles entre eux. L’écartement D1 des deux patins avant 2, 3 correspond donc à la distance minimum séparant les bords internes 10, 11 respectifs des deux patins avant 2, 3. En d’autres termes, les deux patins arrière

4, 5 sont proches l’un de l’autre par rapport aux patins avant 2, 3 qui sont éloignés l’un de l’autre.

De manière générale, lorsque le véhicule 1 comporte un ou deux patins arrières 4, 5, il est plus facile de tourner avec un tel véhicule 1, car le poids de l’utilisateur est localisé sur uniquement un patin arrière 4, ou deux patins arrière 4, 5 proches l’un de l’autre. Un simple basculement du poids de l’utilisateur, d’un côté ou de l’autre du véhicule 1 permet de faire tourner le véhicule 1 à gauche ou à droite. Le véhicule 1 proposé est donc plus manœuvrable qu’une luge classique où les patins arrière sont alignés avec les patins avant.

Plus particulièrement, le véhicule 1 comporte un support 21 sur lequel sont montés l’assise 17 et les patins 2 à 5. Le support 21 est un cylindre allongé s’étendant le long de l’axe longitudinal A. On entend par cylindre, un solide limité par une surface cylindrique engendrée par un ensemble de droites parallèles, notées génératrices, s’appuyant sur une courbe plane fermée, notée directrice, et deux plans coupant les génératrices. Le support 21 peut être un cylindre plein ou creux.

En particulier, les deux patins avant 2, 3 sont montés mobiles par rapport au support 21. Ainsi, les patins avant 2, 3 peuvent suivre la trajectoire du véhicule 1, notamment dans les virages, pour faciliter la glisse du véhicule 1.

Sur la figure 3, on a représenté un mode de réalisation dans lequel le véhicule 1 comporte deux patins arrière 4, 5 montés mobiles par rapport au support 21. Le véhicule 1 comporte en outre une plaque 22 montée sur le support 21, et deux ressorts 23, 24 en reliant respectivement les patins arrière 4, 5 à la plaque 22. Les ressorts 23, 24 permettent d’incliner les patins arrière 4, 5 pour faire pénétrer dans la neige deux bords latéraux 13 à 16 des deux patins arrière 4, 5. Lorsque le véhicule 1 comporte un unique patin arrière 4, comme illustré sur les figures 1 et 2, le patin arrière 4 peut être monté fixe sur le support 21. Par exemple, le patin arrière 4 est relié au support 21 par un ou plusieurs tubes de liaison 25, 26, comme illustré sur la figure 1.

Plus particulièrement, on a représenté sur les figures 1, 2 et 4, un mode de réalisation dans lequel chaque patin avant 2, 3 est monté mobile en rotation autour d’un axe de rotation XG, XD parallèle à l’axe de direction B, C du patin avant 2, 3. La rotation de chaque patin avant 2, 3 permet d’incliner les bords du patin avant 2, 3, et donc ses carres, afin de faciliter la pénétration des patins avant 2, 3 dans la neige lors d’un virage. En effet, lorsque le véhicule 1 tourne à gauche, le patin avant gauche 2 va tourner autour de son axe de rotation XG, selon un premier sens de rotation, et son bord externe 9 va pivoter vers le bas et pénétrer dans la neige, alors que son bord externe 10 va pivoter vers le haut. De façon similaire, le patin avant droit 3 va également tourner autour de son axe de rotation XD, selon le même premier sens de rotation, et son bord interne 11 va pivoter vers le bas en pénétrant dans la neige, et son bord externe 12 va pivoter vers le haut. Lorsque le véhicule 1 tourne à droite, les patins avant 2, 3 tournent autour de leurs axes de rotation XG, XD respectifs selon un deuxième sens de rotation, opposé au premier sens de rotation, et ce sont le bord externe 12 du patin avant droit 3 et le bord interne 10 du patin avant gauche 2 qui vont pivoter vers le bas et pénétrer dans la neige. La pénétration des bords des patins avant 2, 3, et donc des carres, va stabiliser le véhicule 1 lors d’un virage. Ainsi, le véhicule procure un meilleur équilibre dans les virages. En outre, lorsque le véhicule 1 comporte un unique patin arrière 4, celui-ci a également l’un de ses bords latéraux 13, 14 qui va s’incliner, c’est-à-dire pivoter par rapport à un axe de rotation parallèle à l’axe longitudinal A, et pénétrer dans la neige, selon que le véhicule 1 tourne à gauche ou à droite.

Avantageusement, le véhicule 1 peut comporter une barre de direction 27 dont une extrémité 28 est montée sur le support 21 et une extrémité opposée 29 est reliée à un volant 30. Le volant 30 peut avoir la forme d’un « H ». La barre de direction 27 facilite le pivotement des patins avant 2, 3 selon les premier et deuxième sens de rotation autour de leurs axes de rotation XG, XD. Le véhicule peut également comporter deux repose-pieds 31, 32 situés à une extrémité avant du support 21. Le véhicule 1 comporte également un châssis 33 monté sur le support 21, et sur lequel les patins avant 2, 3 sont montés. Le châssis 33 permet de supporter les patins avant 2, 3 et le support 21.

Comme illustré sur la figure 4, le châssis 27 comprend une première paire de barres 34, 35. Les barres 34, 35 de la première paire ont respectivement deux premières extrémités montées respectivement sur les deux patins avant 2, 3, par deux premières liaisons à pivot P1, P2. Les barres 34, 35 de la première paire ont deux deuxièmes extrémités montées sur un cadre 36 du châssis 33, par deux liaisons fixes. Les deux deuxièmes extrémités sont reliées respectivement à une deuxième paire de barres 37, 38 par deux ressorts 39, 40. Les barres 37, 38 de la deuxième paire sont reliées entre elles et à une barre transverse 41 par une liaison à pivot P5. La barre transverse 41 est montée fixe sur le support 21. Le cadre 36 est en outre relié au support 21 par un élément de liaison 42. L’élément de liaison 42 est monté sur le support 21 par une liaison à pivot P6. En d’autres termes, l’élément de liaison 42 peut pivoter, par rapport au support 21, autour de l’axe longitudinal A. En outre, le cadre 36 est relié à l’élément de liaison 42 par une troisième paire de barres 43, 44. Les barres 43, 44 de la troisième paire ont respectivement deux extrémités reliées au cadre 36 par deux liaisons fixes, comme également illustré sur la figure 1.

En variante, le châssis 33 peut comprendre une quatrième paire de barres supplémentaires 45, 46. Les barres supplémentaires 45, 46 ont respectivement deux premières extrémités montées respectivement sur les deux patins avant 2, 3, par deux liaisons à pivot supplémentaires P9, P10. Les barres supplémentaires 45, 46 ont également deux deuxièmes extrémités montées sur la barre transverse 41, par une autre liaison à pivot P11.

Selon encore une autre variante, le véhicule 1 peut en outre comporter une cinquième paire de barres supplémentaires 47, 48. Les barres supplémentaires 47, 48 de la cinquième paire ont respectivement deux premières extrémités montées respectivement sur les deux patins avant 2, 3, par deux liaisons à pivot supplémentaires P12, P13. Les liaisons à pivot supplémentaires P12, P13 associées à la cinquième paire sont montées, respectivement sur les patins avant 2, 3, en avant des liaisons à pivot supplémentaires P9, P10 associées à la quatrième paire. Les barres supplémentaires 47, 48 de la cinquième paire ont également deux deuxièmes extrémités montées sur une barre transverse additionnelle fixée au support 18, par une liaison à pivot additionnelle P14.

Les liaisons à pivot P1, P2 ; P5, P6 ; et P9 à P14 peuvent être réalisées par des arbres montés en rotation autour d’un axe de rotation, par des paliers, tels que des roulements à billes.

Lorsque le véhicule 1 tourne à gauche, la barre transverse 41 tourne autour de l’axe longitudinal A, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre selon la figure 4. Ainsi, du côté gauche de la figure 4, la barre 37 de la deuxième paire de barres 37, 38, se rapproche de la barre 34 de la première paire de barres 34, 35 en comprimant le ressort 39. Par ailleurs, la barre supplémentaire 45 de la quatrième paire de barres 45, 46 fait tourner le patin avant gauche 2 autour de son axe de rotation XG dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ce qui lève le bord interne 10 et abaisse le bord externe 9 du patin avant gauche 2. Du côté droit de la figure 4, la barre supplémentaire 46 de la quatrième paire de barre 45, 46 fait tourner le patin avant droit 3 autour de son axe de rotation XD dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ce qui abaisse le bord interne 11 et lève le bord externe 12 du patin avant droit 3. On incline donc le bord externe 9 du patin avant gauche 2 et le bord interne 11 du patin avant droit 3 vers le bas, et donc dans la neige.

Sur la figure 5, on a représenté un autre mode de réalisation du véhicule 1, dans lequel le châssis 33 comporte une barre transversale 49, deux barres de liaison 50 et chaque patin avant 2, 3 est monté mobile en rotation à une extrémité d’une barre de liaison 50 autour de son axe de rotation XG, XD. La barre transversale 49 est montée à pivotement sur le support 21, elle est perpendiculaire à l’axe longitudinal A et parallèle au sol dans la position normale du véhicule 1. Les barres de liaison 50 sont montées fixes sur la barre transversale 49. Les patins avant 2, 3 sont en outre reliés au châssis 33 par l’intermédiaire de respectivement deux barres articulées 51. Les barres articulées 51 sont montées mobiles sur le châssis 33 de manière à accompagner les pivotements des patins avant 2, 3. Sur la figure 4, on a en outre représenté un déplacement du poids de l’utilisateur du côté gauche du véhicule 1. Le déplacement du poids vers la gauche entraîne un pivotement du patin arrière 4 de sorte que son bord latéral droit 14 pivote vers le haut et son bord latéral gauche 13 pivote vers le bas. En outre, on illustre sur la figure 4 que le patin avant droit 3 pivote également, autour de son axe de rotation XD, de sorte que son bord interne 11 pivote vers le bas et son bord externe 12 pivote vers le haut.

Sur les figures 6 à 9, on a représenté un mode de réalisation dans lequel chaque patin avant 2, 3 est monté mobile en rotation autour de son axe de rotation respectif XG, XD, et en outre, chaque patin avant 2, 3 est monté mobile en rotation autour d’un axe de pivotement YG, YD respectif. Dans ce mode de réalisation l’axe de pivotement YG, YD d’un patin avant 2, 3 est perpendiculaire à la semelle 5 du patin avant 2, 3. Plus particulièrement, le châssis 33 comporte un tube longitudinal 52, monté sur le support 21 à pivotement autour de l’axe longitudinal A. Le châssis 33 comporte une première paire de barres principales 53, 54. Les barres principales 53, 54 ont respectivement deux premières extrémités montées respectivement sur les deux patins avant 2, 3, par deux liaisons principales à rotule R1, R2. Une liaison à rotule permet un mouvement en rotation d’un élément selon trois axes orthogonaux à la rotule. Les liaisons principales à rotule permettent aux patins avant 2, 3, de tourner à la fois autour de leur axe de rotation XG, XD et leur axe de pivotement YG, YD respectifs. Par ailleurs, les barres principales 53, 54 ont également deux deuxièmes extrémités reliées au tube longitudinal 52. Le châssis 33 comporte également une paire de barres additionnelles 55, 56. Les barres additionnelles 55, 56 ont respectivement deux premières extrémités montées respectivement sur les deux patins avant 2, 3, par deux liaisons additionnelles à rotule R3, R4. Les barres additionnelles 55, ont également deux deuxièmes extrémités reliées à une barre transverse supplémentaire 57, par deux liaisons à rotule R5, R6. En outre, la barre transverse supplémentaire 57 est reliée à un élément de liaison supplémentaire 58 par une liaison rotule R7. L’élément de liaison supplémentaire 58 est fixé au support 21. En particulier, dans ce mode de réalisation, la barre de direction 27 est montée sur le support 21.

Ainsi, lorsque l’utilisateur souhaite faire tourner le véhicule 1 à gauche, il oriente la barre de direction 27 à gauche, et l’élément de liaison supplémentaire 58 pivote vers la droite du véhicule 1. Dans ce cas, l’élément de liaison supplémentaire 58 déplace la barre transverse supplémentaire 57 vers la droite du véhicule, grâce à la liaison rotule R7. Le déplacement de la barre transverse supplémentaire 57 rapproche la partie arrière 8 du patin avant gauche 2 vers l’intérieur du véhicule 1, c’est-à-dire que la partie arrière 8 du patin avant gauche 2 se rapproche de l’axe longitudinale A, et au contraire éloigne la partie arrière 8 du patin avant droit 3 vers l’extérieur du véhicule 1, c’est-à-dire que la partie arrière 8 du patin avant droit 3 s’éloigne de l’axe longitudinale A. Dans ce cas les patins avant 2, 3 tournent autour de leurs axes de pivotement respectifs YG, YD, et s’orientent vers la gauche du véhicule 1. En d’autres termes, lorsque le véhicule 1 tourne à gauche, les axes de direction B, C des patins avant 2, 3 s’orientent également vers la gauche. Plus particulièrement, lorsque l’utilisateur déplace son poids vers la gauche, les patins avant 2, 3 tournent autour de leurs axes de rotation respectifs XD, XG et le bord externe 9 du patin avant gauche 2 et le bord interne 11 du patin avant droit 2 pénètrent dans la neige pour procurer un meilleur équilibre dans le virage. Par ailleurs, lorsque l’utilisateur pivote la barre de direction 27 vers la gauche, il fait pivoter vers la gauche les patins avant gauche 2 et droit 3 autour de leurs axes de pivotement respectifs YG, YD pour faciliter le virage du véhicule 1 vers la gauche. Le véhicule 1 permet donc de faire pivoter les patins avant 2, 3 vers la gauche et incliner les carres des patins avant 2, 3 simultanément.

Les patins 2 à 5 peuvent être coplanaires, plus particulièrement les semelles 5 des patins 2 à 5 peuvent être coplanaires. En variante, le ou les patins arrière 4, 5 peuvent être situés à une hauteur, par rapport au support 21, différente de celles des patins avant 2, 3. De préférence la hauteur des patins arrière 4, 5 est inférieure à celle des patins avant 2, 3, de sorte que l’extrémité avant du support 21 soit plus élevée que son extrémité arrière, par rapport au sol.

L’invention permet d’incliner les bords des patins avant et arrière 2 à 5. La pénétration des bords favorise la stabilité du véhicule 1, notamment à grande vitesse. Dans les luges améliorées à deux patins à l’arrière et un patin à l’avant on tourne difficilement, du fait que le poids de l’utilisateur est sur deux patins arrières qui sont situés au niveau des bords de l’assise, voire à l’extérieur de l’assise et sont donc éloignés l’un de l’autre. Au contraire, l’invention permet de tourner plus facilement. Le placement des deux patins à l’avant offre un meilleur contrôle de la trajectoire pour l’utilisateur. Le véhicule selon l’invention est plus manœuvrable qu’une luge à quatre patins dont l’écartement est identique. L’invention qui vient d’être décrite procure un véhicule permettant de pratiquer une nouvelle glisse sur la neige. Un tel véhicule offre un nouveau sport de glisse et apporte de sensations fortes, notamment on peut se pencher dans les virages en se rapprochant de la neige. Le véhicule permet également d’aller plus vite en maîtrisant la trajectoire dans les virages.

Claims

Revendications

1. Véhicule à patins relevés à l’avant, destiné à la glisse sur neige, comprenant une assise (14), caractérisé en ce qu’il comporte deux patins avant (2, 3) et au moins un patin arrière (4, 5) de sorte que les deux patins avant (2, 3) ont respectivement deux bords internes (10, 11) s’étendant le long de respectivement deux axes de direction (B, C), et en ce que ledit au moins un patin arrière (4, 5) est situé en arrière des deux patins avant (2, 3) et entre les deux axes de direction (B, C).
2. Véhicule selon la revendication 1, comprenant un unique patin arrière (4).
3. Véhicule selon la revendication 2, dans lequel un plan médian (Z) du véhicule passe entre les deux patins avant (2, 3) et passe par le patin arrière (4).
4. Véhicule selon la revendication 1, comprenant deux patins arrière (4, 5) et dans lequel un écartement (D2) des deux patins arrière (4, 5) est inférieur à un écartement (D1) des deux patins avant (2, 3).
5. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant un support (21) sur lequel sont montés l’assise (14) et lesdits au moins trois patins (2 à 5), et dans lequel les deux patins avant (2, 3) sont montés mobiles par rapport au support (21).
6. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel chaque patin avant (2, 3) est monté mobile en rotation autour d’un axe de rotation (XG, XD) parallèle à l’axe de direction (B, C) du patin avant (2, 3).
7. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel chaque patin avant (2, 3) comporte une semelle (6) s’étendant le long de l’axe de direction (B, C) du patin avant (2, 3), et le patin avant (2, 3) est monté mobile en rotation autour d’un axe de pivotement (YG, YD) perpendiculaire à la semelle (6) du patin avant (2, 3).