FR3077979A1 - Pince pour l’insertion d’implants chirurgicaux realisee par moulage d’une matiere plastique - Google Patents

Abstract

Pince pour l'insertion d'implants chirurgicaux, comportant deux branches (2, 4) allongées suivant une direction longitudinale, reliées entre elles par un pivot (6) débattant dans un plan principal, présentant chacune d'un côté un manche et de l'autre côté un bec de serrage (8), et comportant un loquet (12) de positionnement des deux branches (2, 4) prévu pour maintenir l'implant dans les becs (8), le loquet comportant un axe de pivotement (42) fixé transversalement à l'extrémité du manche d'une première branche (2), et un perçage recevant l'extrémité du manche de la deuxième branche (4).

Description

La présente invention concerne une pince pour l’insertion d’implants lors d’opérations chirurgicales.

Un type de pince connu pour l’insertion d’un implant, présenté notamment par le document FR-A1-3018441, comporte deux branches reliées entre elles par un pivot, chaque branche comprenant d’un côté du pivot un bec, et de l’autre côté un manche permettant lors du serrage des deux manches l’une vers l’autre un rapprochement des becs afin de saisir et de serrer l’implant.

Les implants métalliques prévus pour cette pince forment une pièce allongée suivant un axe longitudinal, comportant une partie centrale recevant de chaque côté dans la longueur deux bras parallèles symétriques. Les deux paires de bras sont disposés dans un même plan. Les bras courts d’un côté et longs de l’autre, présentent vers l’extérieur des dents d’ancrage qui s’écartent dans ce plan pour se fixer dans des perçages réalisés dans deux os proches afin de les relier entre eux.

La partie centrale plate de l’implant comporte un perçage allongé longitudinalement, le contour extérieur de cette partie centrale présentant de chaque côté un logement recevant un creux réalisé à l’intérieur d’un bec de la pince.

Un premier manche de la pince comporte un loquet fixé sur un pivot, comprenant un doigt de verrouillage, qui rentre dans un perçage du manche opposé afin de verrouiller le loquet sur ce manche opposé. De cette manière on fixe la position des deux manches en maintenant la pince fermée dans une position définie.

Le procédé d’utilisation de la pince comporte une première étape de saisie de l’implant dans les becs de la pince, positionné précisément grâce aux creux des becs s’ajustant dans les logements de sa partie centrale, sans resserrer cette partie centrale pour conserver de chaque côté les deux bras d’une même paire parallèles.

Dans une deuxième étape on manipule la pince pour insérer de chaque côté la paire de bras dans un perçage d’un os.

Dans une troisième étape on resserre fortement les manches de la pince l’une sur l’autre, pour déformer par compression la partie centrale de l’implant, en déformant le perçage longitudinal de la partie centrale qui agit comme une charnière afin d’écarter de chaque côté les deux bras d’une même paire, pour réaliser une expansion faisant pénétrer leurs dents d’ancrage dans les os.

Le loquet comporte une forme allongée comprenant une extrémité engagée dans un perçage d’un premier manche et fixé par un axe transversal, sensiblement aux deux tiers du manche à partir du pivot, l’autre côté réalisant l’accrochage sur le deuxième manche étant aussi introduite dans un perçage de ce deuxième manche. Le côté d’accrochage du loquet présente un cran qui est engagé sur un ergot disposé dans le perçage du deuxième manche, pour verrouiller la position fermée de la pince.

L’opérateur doit alors faire attention à ne pas reculer le loquet dépassant au milieu du deuxième manche dans une zone de préhension de la pince, en le gênant, ce qui libérerait le loquet et ferait tomber l’implant maintenu dans les becs.

De plus la pince comportant ce type de loquet comprenant plusieurs pièces réalisées dans des métaux, en particulier le pivot du loquet formé par un axe rapporté engagé dans un perçage transversal, est complexe à produire ce qui entraîne des coûts élevés.

Le coût élevé de la pince impose une réutilisation, dans ce cas il faut prévoir à chaque fois une stérilisation ce qui nécessite des manipulations, limite la disponibilité des pinces et augmente aussi les coûts.

La présente invention a notamment pour but d’éviter ces inconvénients de la technique antérieure.

Elle propose à cet effet une pince pour l’insertion d’implants chirurgicaux, comportant deux branches allongées suivant une direction longitudinale, reliées entre elles par un pivot débattant dans un plan principal, présentant d’un côté un manche et de l’autre côté un bec de serrage, et comportant un loquet de positionnement des deux branches prévu pour maintenir l’implant dans les becs, cette pince étant remarquable en ce que le loquet comporte un axe de pivotement fixé transversalement à l’extrémité du manche d’une première branche, et un perçage recevant l’extrémité du manche de la deuxième branche.

Un avantage de cette pince est que le loquet étant reporté à l’extrémité arrière des manches, il ne gêne pas l’opérateur, et aussi risque moins d’être manœuvré accidentellement lors d’autres opérations avec la pince.

De plus on peut réaliser directement de manière économique par moulage, en particulier en une seule opération de moulage d’une matière plastique, les deux branches ne présentant pas de perçage ainsi que le loquet qui comporte des formes simples.

La pince réalisée de manière économique avec peu de composants, après une stérilisation peut servir pour un usage unique ce qui simplifie la gestion.

La pince pour insertion selon l’invention peut comporter de plus une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles.

Avantageusement, chaque branche présente autour du pivot une face d’appui plane disposée dans le plan principal, venant en appui sur l’autre face pour guider ces branches, et en ce que l’une des face d’appui comporte un téton se terminant par deux épaulements opposés, l’autre face d’appui comportant un creux allongé permettant dans une position des branches éloignées l’une de l’autre l’ajustement des épaulements dans la longueur du creux, le fond de ce creux présentant dans la largeur deux ouvertures latérales opposées recevant chacune un épaulement dans une position parallèle des branches.

Avantageusement, le téton présente une forme cylindrique, recevant à son extrémité les deux épaulements opposés. La forme cylindrique s’ajustant dans une forme correspondante du creux de l’autre branche, constitue un guidage de ces branches entre elles.

De plus, le loquet peut former une plaque plane comportant le perçage. Son déverrouillage se fait de manière simple et rapide par un pivotement du loquet, sans pièce qui se détache.

Avantageusement, l’extrémité de la deuxième branche introduite dans le perçage comporte un bossage formant un frein pour son introduction dans ce perçage.

En particulier, le perçage du loquet peut être allongé dans le plan principal, et comporter sur ses côtés un contour bombé qui freine le passage du manche de la deuxième branche d’une extrémité de ce perçage à l’autre quand la pince se referme. Le perçage est avantageusement de forme allongée.

Avantageusement, la position à une extrémité du perçage allongé est une position d’engagement de l’implant entre les becs, l’autre position étant une position de maintien de l’implant entre ces becs.

Avantageusement, la pince comporte une butée transversale ajustée entre les deux branches quand le loquet est verrouillé. Cette butée permet des manipulations et un transport de la pince sans risquer de la refermer complètement.

De plus, chaque branche peut comporter vers l’intérieur une rainure transversale recevant la butée transversale.

Avantageusement, les branches sont réalisées par un moulage d’une matière plastique.

L’invention sera mieux comprise et d’autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d’exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- les figures 1a et 1b présentent une pince selon l’invention vue respectivement sur ses deux faces ;

- les figures 2 et 3 présentent en détail la branche équipée du téton de pivot, vue respectivement en perspective et de côté ;

- la figure 4 présente en détail la branche équipée du creux de pivot ;

- la figure 5 présente le pivot en coupe suivant le plan de coupe V-V ;

- la figure 6 présente la fixation d’un loquet sur les deux branches ;

- la figure 7 présente le déverrouillage de ce loquet ;

- la figure 8 présente une butée de fermeture de la pince ; et

- les figures 9a et 9b présentent la pince vue de dessous puis de dessus, avec successivement le loquet ouvert et fermé.

Les figures 1a et 1b présentent une pince allongée suivant une direction longitudinale, comportant deux branches 2, 4 reliées par un pivot 6 permettant un pivotement de ces branches dans un plan principal. Chaque branche comporte d’un côté du pivot 6 un manche, et de l’autre côté un bec 8 présentant une rainure de préhension 10 tournée vers l’autre bec afin de saisir et de positionner un implant chirurgical.

La pince comporte à l’extrémité arrière d’une première branche 2 un loquet 12 relié par un axe transversal 42, qui pivote autour de cet axe pour introduire l’extrémité de la deuxième branche 4 dans un perçage de ce loquet afin de maintenir la pince dans une position proche de la fermeture qui permet de supporter l’implant.

La pince comporte entre les deux manches des branches 2, 4, près de l’extrémité arrière de ces branches, une butée transversale 14 insérée dans des rainures des branches tournées l’une vers l’autre.

Les figures 2 et 3 présentent la première branche 2 comportant autour du pivot une face d’appui plane 20 disposée dans le plan principal, recevant l’appui d’une face complémentaire de la deuxième branche 4.

Un téton cylindrique 22 formé dans l’axe du pivot sur la face d’appui 20, se termine par deux épaulements opposés 24 qui sont disposés transversalement par rapport à la direction longitudinale. L’extrémité du téton 22 avec ses épaulements 24 est plate.

La figure 4 présente la face d’appui plane 20 de la deuxième branche 4, comportant un creux allongé dans la direction longitudinale 30, comprenant des extrémités 32 présentant un contour similaire à celui des épaulements 24 du téton 22 afin de recevoir ce téton entièrement de manière ajustée.

Le fond du creux 30 présente dans la largeur deux ouvertures latérales opposées 34, formant des fentes disposées parallèlement au plan principal.

Les deux branches 2, 4 sont formées directement par le moulage d’une matière plastique rigide, permettant d’obtenir en un seul moulage toutes leurs formes comprenant le téton 22 avec ses épaulements 24 et le creux 30 avec ses ouvertures 34.

L’introduction du téton 22 dans le creux 30 présentée figure 5, se fait en disposant les deux branches 2, 4 perpendiculairement afin d’insérer les épaulements 24 dans ce creux. On effectue ensuite une rotation des branches pour les amener parallèlement.

Les épaulements 24 rentrant dans les ouvertures latérales 34, présentent une épaisseur ajustée sur la hauteur de ces ouvertures afin de se retrouver coincés à l’intérieur. On obtient de manière simple et rapide, à partir de branches 2, 4 réalisées de manière économique par le moulage d’une matière plastique, un pivot qui assure un contact des deux faces d’appui 20 l’une sur l’autre, et guide ces deux branches de manière à former une pince rigide et efficace.

La figure 6 présente le loquet 12 formant sensiblement une plaque réalisée par un moulage d’une matière plastique, comportant d’un côté deux bras 40 formant une fourche recevant à l’intérieur l’extrémité arrière de la première branche 2. La butée transversale 14 est retirée.

Les deux bras 40 du loquet 12 sont reliés par l’axe transversal 42 qui s’emboîte par clipsage dans une fente transversale de la première branche 2, afin de rester accroché à l’intérieur en formant un pivot de ce loquet.

Le loquet 12 présente à l’opposé des bras 40 un contour extérieur courbé contenant à l’intérieur un perçage 44 sensiblement rectangulaire, allongé dans le plan principal de la pince. Les deux grands bords du perçage 44 allongé présentent chacun un contour bombé 48 tourné vers l’intérieur de ce perçage.

L’extrémité arrière 46 de la deuxième branche 4 forme dans un plan perpendiculaire au plan principal un léger bossage, qui lui permet de rentrer dans l’extrémité supérieure du perçage 44 allongé en forçant légèrement sur la matière plastique pour passer ce bossage. Une fois mis dans cette position le loquet 12 est maintenu, et ne peut plus basculer accidentellement vers l’arrière.

La position correspondante des becs 8 permet l’engagement de l’implant entre les deux rainures 10.

Ensuite, l’opérateur serre fortement les manches des deux branches pour passer les contours bombés 48 du perçage 44 par une déformation élastique de ces contours bombés formant une butée et/ou de l’extrémité de la deuxième branche 4.

On obtient, avec la deuxième branche 4 maintenue à l’extrémité inférieure du perçage 44 par la butée des contours bombés 48, un maintien légèrement serré de l’implant dans les rainures 10 entre les deux becs 8, sans risque d’ouverture ou de perte à cause d’une fausse manœuvre du chirurgien sur le loquet 12. La deuxième branche 4 venant au bout du perçage 44, l’opérateur ne peut pas commencer à déformer l’implant lors de son serrage pour passer la butée.

La figure 7 présente l’opération suivante après le positionnement de l’implant dans les perçages des os, comprenant le basculement vers l’arrière du loquet 12, puis un serrage important de la pince afin de réaliser la déformation de l’implant et l’expansion de ses bras dans les os. Le contour extérieur circulaire du loquet 12, dépassant dans un plan transversal des branches 2, 4, facilite le retrait de ce loquet qui est repoussé vers l’arrière.

La figure 8 présente la butée transversale 14 formant une plaque plane présentant une partie arrondie suivant un demi-cercle 52, dont le diamètre reçoit le grand côté d’une partie sensiblement rectangulaire qui est plus court que ce diamètre afin de présenter à chaque extrémité du rectangle une échancrure comprenant son petit côté 50.

La face intérieure du manche de chaque branche 2, 4, près de son extrémité, présente une rainure transversale 60 de section rectangulaire, alignée sur l’autre rainure.

Chaque rainure transversale 60 reçoit le petit côté du rectangle 50 de la butée transversale 14, l’échancrure de cette butée étant ajustée sur le côté du manche afin d’obtenir un positionnement stable de la butée.

La butée 14 donne le positionnement des branches 2, 4 avec le loquet 12 mis en position, présenté figures 1 a et 1 b, ce qui permet de fabriquer la pince en bloquant cette position pour éviter un resserrement accidentel de cette pince qui écraserait les contours bombés 48 du perçage 44 du loquet lors d’une fausse manœuvre, avant l’utilisation en chirurgie.

On peut de cette manière fabriquer la pince dans cette position, l’emballer dans un tube scellé de diamètre réduit grâce à son encombrement transversal limité, puis réalisé la stérilisation, le conditionnement et l’expédition. En particulier on notera que le diamètre du tube d’emballage peut être inférieur à 30mm, avec une longueur d’environ 130mm, ce qui représente un volume réduit.

La préparation de la pince avant l’opération comporte le retrait de la butée 14, puis l’ajustement de l’implant dans les rainures 10 des becs 8, et enfin un serrage des manches des deux branches 2, 4 pour passer avec l’arrière de la deuxième branche 4 les contours bombés 48 du perçage 44, ce qui maintient ce serrage et ainsi conserve cet implant.

La position du loquet 12 à l’extrémité arrière des manches ne gêne pas le chirurgien dans sa manipulation de ces manches, car ce loquet ne se trouve pas dans sa zone de préhension de la pince.

Les figures 9a et 9b présentent chaque manche d’une branche 2, 4, comportant au milieu de ce manche d’un côté une surépaisseur bombée 56, et de l’autre un évidement cintré 54 qui est en face de cette surépaisseur. La surépaisseur 56 d’une branche est alignée sur l’évidement 54 de l’autre branche, ce qui permet au chirurgien de manipuler plus facilement chacune des branches présentant une saillie par rapport à l’autre.

Avantageusement l’ensemble des composants de la pince est réalisé par une matière plastique du type polymère, convenant bien pour ces usages chirurgicaux. On peut aussi si nécessaire prévoir une réutilisation de la pince après un nettoyage et une stérilisation.

Claims (10)

1 - Pince pour l’insertion d’implants chirurgicaux, comportant deux branches (2, 4) allongées suivant une direction longitudinale, reliées entre elles par un pivot (6) débattant dans un plan principal, présentant chacune d’un côté un manche et de l’autre côté un bec de serrage (8), et comportant un loquet (12) de positionnement des deux branches (2, 4) prévu pour maintenir l’implant dans les becs (8), caractérisée en ce que le loquet (12) comporte un axe de pivotement (42) fixé transversalement à l’extrémité du manche d’une première branche (2), et un perçage (44) recevant l’extrémité du manche de la deuxième branche (4).

2 - Pince selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque branche (2, 4) présente autour du pivot (6) une face d’appui plane (20) disposée dans le plan principal, venant en appui sur l’autre face pour guider ces branches, et en ce que l’une des face d’appui (20) comporte un téton (22) se terminant par deux épaulements opposés (24), l’autre face d’appui (20) comportant un creux allongé (30) permettant dans une position des branches (2, 4) éloignées l’une de l’autre l’ajustement des épaulements (24) dans la longueur du creux (30), le fond de ce creux (30) présentant dans la largeur deux ouvertures latérales opposées (34) recevant chacune un épaulement (24) dans une position parallèle des branches (2, 4).

3 - Pince selon la revendication 2, caractérisée en ce que le téton (22) présente une forme cylindrique, recevant à son extrémité les deux épaulements opposés (24).

4 - Pince selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le loquet (12) forme une plaque plane comportant le perçage (44).

5 - Pince selon la revendication 4, caractérisée en ce que l’extrémité (46) de la deuxième branche (4) introduite dans le perçage (44) comporte un bossage formant un frein pour son introduction dans ce perçage (44).

6 - Pince selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le perçage (44) du loquet (12) est allongé dans le plan principal, et comporte sur ses côtés un contour bombé (48) qui freine le passage du manche de la deuxième branche (4) d’une extrémité de ce perçage (44) à l’autre quand la pince se referme.

7 - Pince selon la revendication 6, caractérisée en ce que la position à une extrémité du perçage (44) est une position d’engagement de l’implant entre les becs (8), l’autre position étant une position de maintien de l’implant entre ces becs (8).

8 - Pince selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte une butée transversale (14) ajustée entre les deux branches (2, 4) quand le loquet (12) est verrouillé.

9 - Pince selon la revendication 8, caractérisée en ce que chaque branche (2, 4) comporte vers l’intérieur une rainure transversale (60) recevant la butée transversale (14).

10 - Pince selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les branches (2, 4) sont réalisées par un moulage d’une matière plastique.