FR3074864B1 - Organe de rattrapage d'usure pour un mecanisme d'embrayage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un organe de rattrapage d'usure (16) pour un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant un corps (17) annulaire comprenant au moins une rampe (21) destinée à coopérer avec au moins une contre-rampe (21a) du mécanisme d'embrayage, et une partie d'entraînement (27, 28) reliée au corps (17), ladite partie d'entraînement comportant une zone dentée (27) destinée à coopérer avec une vis sans fin (31) du dispositif d'embrayage et au moins un bras de liaison (28) reliant la zone dentée (27) et le corps (17), le bras de liaison (28) s'étendant circonférentiellement et étant écarté radialement du corps (17), caractérisé en ce que la zone dentée (27) est réalisée par au moins une pièce distincte du au moins un bras de liaison (28).

Description

Organe de rattrapage d’usure pour un mécanisme d’embrayage L’invention concerne un organe de rattrapage d’usure pour un mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile.

Un dispositif d’embrayage comporte classiquement un plateau de réaction, un mécanisme d’embrayage comportant un plateau de pression mobile, et un disque de friction monté entre lesdits plateaux de réaction et de pression. Le mouvement du plateau de pression est commandé par un diaphragme, lui-même commandé par une butée d’embrayage.

La butée d’embrayage est commandée par un actionneur piloté par un calculateur électronique afin d’exercer une force prédéterminée sur le diaphragme et de le déplacer sur une distance donnée.

Le plateau de pression est ainsi mobile entre une position d’embrayage dans laquelle le disque de friction est serré entre lesdits plateaux de pression et de réaction, et une position de débrayage dans laquelle le disque de friction est libéré. L’utilisation du dispositif d’embrayage provoque une usure des garnitures du disque de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position du plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou par rapport au plateau de réaction, générant une variation de l’effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course de la butée d’embrayage. On rappelle que le point de léchage est la position à partir de laquelle un couple peut être transmis au travers du dispositif d’embrayage.

Un mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure est connu du document FR 2 847 626 au nom de la Demanderesse. Ce document divulgue un mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure pour véhicule automobile, comportant un plateau de pression destiné à venir en appui sur un disque de friction du dispositif d’embrayage, un diaphragme servant à l’actionnement du plateau de pression entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression est poussé contre le disque de friction, et une position totalement débrayée dans laquelle ledit plateau de pression est écarté du disque de friction par l’intermédiaire de moyens de rappel du plateau de pression.

Le plateau de pression, le disque de friction et le diaphragme sont logés dans un couvercle qui est fixe par rapport au plateau de réaction.

Le mécanisme d’embrayage comporte en outre un organe de rattrapage de l’usure du disque de friction, intercalé entre le diaphragme et le plateau de pression, et mobile en rotation autour d’un axe dans une plage déterminée, ledit organe de rattrapage comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le diaphragme et le plateau de pression et compenser l’usure du disque de friction en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe.

Le mécanisme d’embrayage comporte en outre des moyens d’entraînement en rotation de l’organe de rattrapage comprenant une roue à rochet apte à pivoter autour d’un axe monté sur une cassette mais supporté intégralement par le couvercle au niveau des extrémités de l’axe. Les moyens d’entraînement en rotation comportent également un cliquet comportant un corps fixé sur le couvercle et une patte d’actionnement coopérant avec la roue à rochet de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet en cas d’usure. La roue à rochet est couplée en rotation à une vis sans fin montée autour de l’axe précité et engrenant avec une zone dentée de l’organe de rattrapage. Ainsi, la rotation de ladite roue à rochet entraîne le déplacement en rotation de l’organe de rattrapage de façon à compenser l’usure. L’organe de rattrapage comporte en particulier un corps comprenant une série de rampes destinées à coopérer avec des contres-rampes du mécanisme d’embrayage, et une partie d’entraînement reliée au corps, ladite partie d’entraînement comportant la zone dentée destinée à coopérer avec la vis sans fin du mécanisme d’embrayage et deux bras de liaison s’étendant circonférentiellement de part et d’autre de la zone dentée. Chaque bras de liaison relie la zone dentée au corps et vient de matière avec la zone dentée. L’ensemble monobloc formé par les bras de liaison et la zone dentée est fixé au corps par l’intermédiaire de rivets.

Cet ensemble doit répondre à plusieurs contraintes. En effet, la zone dentée doit être suffisamment robuste pour pouvoir supporter les efforts transmis par la roue dentée. Par ailleurs, les bras de liaison doivent présenter une faible raideur axiale. En effet, en fonctionnement, lors des phases d’embrayage et de débrayage successives, le corps est déplacé axialement par rapport à la vis sans fin notamment. La zone dentée est maintenue axialement en position par une cassette fixe, à l’aide de pattes ou de doigts de la cassette, de façon à maintenir un alignement de la denture correspondante et de l’axe de la vis sans fin. Les bras de liaison sont alors déformés axialement afin d’autoriser le déplacement du corps en fonctionnement. La raideur des bras de liaison doit être la plus faible possible pour ne pas impacter le fonctionnement du mécanisme d’embrayage et éviter des contraintes mécaniques importantes dans les différents éléments du dispositif. Il est alors complexe de remplir à la fois l’exigence de raideur axiale faible des bras et la contrainte de durée de vie de la zone dentée notamment. A cela s’ajoute un besoin de réduire les coûts d’un tel mécanisme d’embrayage. L’invention vise à proposer une solution à ces différentes contraintes, de façon simple, fiable et peu onéreuse. A cet effet, elle propose un organe de rattrapage d’usure pour un mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant un corps annulaire comprenant au moins une rampe destinée à coopérer avec au moins une contre-rampe du mécanisme d’embrayage, et une partie d’entraînement reliée au corps, ladite partie d’entraînement comportant une zone dentée destinée à coopérer avec une vis sans fin du mécanisme d’embrayage et au moins un bras de liaison reliant la zone dentée et le corps, le bras de liaison s’étendant circonférentiellement et étant écarté radialement du corps, caractérisé en ce que la zone dentée est réalisée par au moins une pièce distincte du au moins un bras de liaison.

De cette manière, il est possible d’ajuster indépendamment la raideur de la zone dentée et la raideur du ou des bras de liaison, par exemple en adaptant la géométrie, les dimensions et/ou les matériaux de la zone dentée et du ou des bras de liaison. Il est par exemple possible d’utiliser des matériaux moins onéreux ou des volumes de matière moins importants pour le bras de liaison, ce qui permet également de réduire les coûts de fabrication.

On peut définir le bras de liaison comme étant une partie allongée suffisamment souple pour autoriser un déplacement de la zone dentée par rapport au corps, en fonctionnement.

Le fait que le bras de liaison s’étend circonférentiellement et est écarté du corps permet d’augmenter la souplesse dudit bras de liaison.

La zone dentée et le bras de liaison peuvent être réalisés par découpage et/ou emboutissage de tôles par exemple. L’organe de rattrapage peut être destiné à pivoter autour d’un axe X.

La zone dentée s’étend circonférentiellement.

Le corps peut être annulaire. Le bras de liaison peut s’étendre sur une plage angulaire comprise entre 90 et 180°, lorsqu’un bras unique est utilisé pour relier la zone dentée au corps. Chaque bras de liaison peut s’étendre sur une plage angulaire comprise entre 25 et 70 °, lorsque deux bras de liaison sont utilisés pour relier la zone dentée au corps.

La partie d’entraînement peut comporter deux bras de liaison s’étendant de part et d’autre de la zone dentée, chaque bras de liaison comportant une première extrémité fixée à la zone dentée et une seconde extrémité reliée au corps.

La partie d’entraînement peut comporter un unique bras de liaison.

Chaque bras de liaison peut s’étendre circonférentiellement et peut être cambré de façon à s’étendre également selon l’axe X. Un tel cambrage permet de contrôler et d’ajuster la raideur axiale des bras.

Le bras de liaison peut comporter deux extrémités reliées au corps, la zone dentée étant fixée dans une zone médiane du bras de liaison.

Le bras de liaison peut comporter une portion dentée dont la denture est située en regard de la denture de la zone dentée.

La denture de la portion dentée du bras de liaison et la denture de la zone dentée peuvent être superposées.

Le bras de liaison peut être dépourvu de portion dentée, la denture de la zone dentée étant décalée radialement par rapport au bras de liaison.

La denture de la zone dentée est par exemple décalée radialement vers l’extérieur par rapport au bord périphérique radialement externe du bras de liaison. De cette manière, le bras de liaison n’interfère pas avec les filets de la vis sans fin venant engrener avec la denture de la zone dentée.

La zone dentée peut être fixée à chaque bras de liaison par rivetage, par soudage ou par clinchage.

Le bras de liaison peut venir de matière avec le corps. L’invention concerne également un ensemble pour un mécanisme d’embrayage, caractérisé en ce qu’il comporte un organe de rattrapage d’usure du type précité, et des moyens d’entraînement dudit organe de rattrapage d’usure, lesdits moyens d’entraînement comportant une vis sans fin engrenant avec la zone dentée de l’organe de rattrapage d’usure.

Les moyens d’entraînement peuvent comporter une roue à rochet apte à pivoter autour d’un axe monté sur une cassette, un cliquet comportant un corps fixe et une patte d’actionnement coopérant avec la roue à rochet de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet en cas d’usure. La roue à rochet peut alors être couplée en rotation à la vis sans fin montée autour de l’axe précité et engrenant avec la zone dentée de l’organe de rattrapage. L’invention concerne également un mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant : - un couvercle, - un plateau de pression mobile par rapport au couvercle selon un axe du mécanisme, et destiné à coopérer avec un disque de friction, - un diaphragme mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression, - des moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le diaphragme et le plateau de pression, lesdits moyens de rattrapage comportant un organe de rattrapage d’usure du type précité dont la ou les rampes coopèrent avec une ou des contres-rampes de façon à ce que la rotation de l’organe de rattrapage d’usure par rapport à la ou aux contres-rampes modifie la distance entre le diaphragme et le plateau de pression, et des moyens d’entraînement en rotation de l’organe de rattrapage. L’invention concerne également un dispositif comprenant un mécanisme d’embrayage du type précité, caractérisé en ce qu’il comporte un plateau de réaction et un disque de friction, le plateau de pression étant mobile par rapport au plateau de réaction, entre une position embrayée dans laquelle le disque de friction est serré entre le plateau de pression et le plateau de réaction, et une position débrayée, dans laquelle le disque de friction est libéré.

Le mécanisme ou le dispositif d’embrayage peuvent comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le dispositif comporte un couvercle fixe par rapport au plateau de réaction, le diaphragme étant apte à pivoter autour d’une zone d’appui du couvercle, - le diaphragme est maintenu en appui sur le couvercle par l’intermédiaire de moyens élastiques, par exemple une rondelle élastique, - la diaphragme comporte une partie annulaire à partir de laquelle des doigts s’étendent radialement vers l’intérieur, - la périphérie radialement interne des doigts est apte à coopérer avec une butée d’embrayage, - le diaphragme est centré par rapport au couvercle par l’intermédiaire de rivets ou de plots fixés sur le couvercle ou formés avec ledit couvercle, - le couvercle comporte une partie annulaire s’étendant radialement, dont la périphérie radialement externe est prolongée par une partie cylindrique, - le couvercle délimite un volume interne logeant, au moins en partie, le diaphragme, les moyens à rampe, les moyens d’entraînement en rotation des moyens à rampe, et le plateau de pression, - la roue à rochet est apte à venir en appui sur l’un au moins des flancs de la cassette, - un élément élastique est monté entre la roue à rochet et l’un des flancs de la cassette, ledit élément élastique tendant à écarter la roue à rochet dudit flanc, en direction de l’autre flanc de la cassette, - l’élément élastique est un ressort de compression, par exemple un ressort hélicoïdal, - l’organe de rattrapage comprend une première extrémité axiale comportant des rampes, en appui sur des contre-rampes formées sur le plateau de pression ou fixes par rapport au plateau de pression, et une seconde extrémité axiale, opposée à la première extrémité, le diaphragme étant apte à prendre appui sur ladite seconde extrémité, - l’organe de rattrapage est centré sur le plateau de pression par l’intermédiaire de plots. L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une en perspective avec écorché partiel, d’un mécanisme d’embrayage selon l’invention, - la figue 2 est une vue éclatée, en perspective, du mécanisme, - la figure 3 est une vue en coupe axiale du dispositif d’embrayage comprenant le mécanisme d’embrayage des figures 1 et 2, - la figure 4 est une vue éclatée en perspective, de la partie d’entraînement de l’organe de rattrapage d’usure, selon une première forme de réalisation de l’invention, - la figure 5 est une vue en perspective de la partie d’entraînement de la figue 4, - les figures 6 et 7 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une deuxième forme de réalisation de l’invention, - les figures 8 et 9 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une troisième forme de réalisation de l’invention, - les figures 10 et 11 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une quatrième forme de réalisation de l’invention, - les figures 12 et 13 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une cinquième forme de réalisation de l’invention, - les figures 14 et 15 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une sixième forme de réalisation de l’invention, - les figures 16 et 17 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une septième forme de réalisation de l’invention, - les figures 18 et 19 sont des vues correspondant respectivement aux figures 4 et 5, illustrant une huitième forme de réalisation de l’invention.

Les figures 1 à 3 illustrent un mécanisme d’embrayage 1 et un dispositif d’embrayage selon une première forme de réalisation de l’invention.

Le mécanisme d’embrayage comporte un couvercle fixe annulaire 2 d’axe X, destiné à être fixé sur un plateau de réaction, un plateau de pression 3 annulaire et mobile selon l’axe X par rapport au plateau de réaction 4 (figure 3) et au couvercle 2. Un disque de friction 5 est destiné à être intercalé axialement entre le plateau de pression 3 et le plateau de réaction 4.

Le couvercle 2 présente une forme générale creuse ou de cloche. Plus particulièrement, le couvercle 2 comporte une partie annulaire 6 s’étendant globalement radialement et une partie 7 globalement cylindrique s’étendant depuis la périphérie radialement externe de la partie radiale 6. L’extrémité libre de la partie cylindrique est fixée au plateau de réaction 4, par exemple par rivetage ou vissage au niveau de brides radiales 8 du couvercle 2.

Le plateau de pression 3 est logé dans le volume interne du couvercle 2.

Un diaphragme 9 est monté dans le volume interne, ledit diaphragme comportant une partie annulaire déformable 10, à la manière d’une rondelle Belleville, à partir de laquelle des doigts d’actionnement 11 s’étendent radialement vers l’intérieur. La périphérie radialement interne des doigts 11 est apte à coopérer avec une butée d’embrayage, comme cela est connu en soi. Le diaphragme 9 est monté en appui sur le couvercle 2, au niveau de zones d’appui 12, et est maintenu en appui sur lesdites zones par l’intermédiaire de crochets 13 qui sont fixés au couvercle 2 à l’aide de rivets 14. Les zones d’appui peuvent être formés directement sur le couvercle ou être formées par une bague 12’ solidaire du couvercle 2.

Le diaphragme 9 sert à l’actionnement du plateau de pression 3 entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression 3 est poussé vers le plateau de réaction 4, de façon à enserrer le disque de friction 5 entre lesdits plateaux 3, 4, et une position débrayée dans laquelle ledit plateau de pression 3 est écarté du plateau de réaction 4 de façon à libérer le disque de friction 5. A cet effet, des languettes élastiques 15 aptes à exercer un effort axial relient le couvercle 2 et le plateau de pression 3. Les languettes 15 sont agencées de façon à rappeler élastiquement le plateau de pression 3 vers sa position débrayée.

Des moyens de rattrapage d’usure sont intercalés axialement entre le plateau de pression 3 et le diaphragme 9. Plus particulièrement, le diaphragme 9 vient coopérer avec lesdits moyens de rattrapage d’usure dans une zone située radialement à l’extérieur des zones d’appui 12 dudit diaphragme 9 sur le couvercle 2.

Ces moyens comportent un organe de rattrapage d’usure 16 mobile en rotation autour de l’axe X, comprenant un corps annulaire 17. Le corps 17 comprend une extrémité axiale 19 contre laquelle le diaphragme 9 est destiné à venir en appui, et une extrémité axiale 20 comportant des rampes 21 obliques par rapport au plan radial et s’étendant circonférentiellement, coopérant avec une contre-rampe 21a associée (figure 2), ménagée directement sur le plateau de pression 3. A titre d’exemple, l’angle de chaque rampe 21 de l’organe de rattrapage et de la contre-rampe 21a associée du plateau de pression 3 est compris entre 2 et 12°. En variante, les contres-rampes 21 a sont rapportées sur le plateau de pression 3.

La périphérie radialement interne du corps est apte à coopérer avec des plots 24 du plateau de pression 3 de façon à assurer le centrage de l’organe de rattrapage 16. L’organe de rattrapage 16 comporte en outre une partie d’entraînement en rotation comportant une zone dentée 27 reliée au corps 17 par deux bras de liaison 28 s’étendant circonférentiellement. La zone dentée 27 est apte à coopérer avec des moyens d’entraînement de façon à être entraîné en rotation autour de l’axe X, en cas d’usure du disque de friction. La zone dentée 27 est formée dans un plan.

Les moyens de déplacement comportent une vis sans fin 31 maintenue en engrènement avec la denture de la zone dentée 27. La vis sans fin 31 est couplée en rotation à une roue à rochet 32 coopérant avec un cliquet 33 comportant une patte d’actionnement 34 dont l’extrémité libre vient en prise avec la roue à rochet 32 et dont l’actionnement de l’extrémité libre est provoqué par l’usure du disque de friction 5.

La position de la roue à rochet 32 par rapport à ladite extrémité libre de la patte 34 du cliquet 33 varie en fonction de l’usure du disque de friction 5 et de la position du plateau de pression 3, de façon à ce que le cliquet 33 soit apte à entraîner la roue à rochet 32, en cas d’usure du disque de friction 5, par déplacement du plateau de pression 3 entre ses positions embrayée et débrayée, comme cela est connu en soit. La rotation de la roue à rochet 32 entraîne ainsi le déplacement en rotation de l’organe de rattrapage 16 et donc une modification de la distance axiale entre la zone d’appui et le plateau de pression 3, du fait de la présence de la rampe 21 et de la contre-rampe 21a. Cette variation de distance permet de compenser l’usure du disque de friction 5 en cas de besoin.

La roue à rochet 32 et la vis sans fin 31 sont montées pivotantes autour d’un axe 35 (figure 1), l’ensemble étant logé dans une cassette 36. La cassette 36 est elle-même logée dans une zone creuse 37 formée dans la partie cylindrique 7 du couvercle 2.

La partie dentée 27 est intercalée axialement entre une base radiale 38 de la cassette 36 et des pattes de positionnement 39 de la cassette 36, de manière à maintenir axialement en position la partie dentée 27 en regard de l’axe de la vis sans fin 31, de manière à garantir un engrènement optimal. Les bras de liaison 28, du fait de leur forme courbée et de leur élasticité axiale, sont maintenus de façon précontrainte en appui sur la base 38. On garantit ainsi le maintien en position axiale de la partie dentée 27 en regard de l’axe de la vis sans fin 31.

En fonctionnement, le plateau de pression 3 est déplacé axialement entre ses positions embrayée et débrayée, entraînant avec lui le déplacement axial de l’organe de rattrapage 16. La partie dentée 27 étant maintenue axialement par la cassette 36, les bras de liaison 28 sont donc amenés à être déformée élastiquement lors du déplacement axial du plateau de pression 3.

Le déplacement axial du plateau de pression 3 entre ses positions embrayée et débrayée est par exemple compris entre 0,5 et 3 mm.

Les figures 4 et 5 illustrent une partie d’entraînement selon une première forme de réalisation. Ladite partie d’entraînement comporte une zone dentée 27 et deux bras de liaison 28 s’étendant circonférentiellement de part et d’autre de la zone dentée 27. La zone dentée 27 comporte une denture radialement externe 40, et une zone 41 dépourvue de denture permettant d’empêcher un entraînement en rotation de l’organe de rattrapage d’usure 16 par la vis sans fin 31, en cas d’usure très importante, par exemple en fin de vie du dispositif d’embrayage.

Chaque bras de liaison 28 s’étend circonférentiellement et comporte une première extrémité fixée par l’intermédiaire d’un rivet à l’extrémité circonférentielle correspondante de la zone dentée 27, et une seconde extrémité fixée au corps, par l’intermédiaire d’un rivet. Les rivets ne sont pas représentés et sont engagés dans des trous 42, 43 des extrémités correspondantes de la zone dentée 27, des bras de liaison 28 et du corps 17.

Les bras de liaison 28 sont formés par deux pièces distinctes de la zone dentée 27. Les bras de liaison 28 ont des épaisseurs, c’est-à-dire des dimensions axiale, comprises par exemple entre 0,5 et 5 mm. L’épaisseur de la zone dentée 27 est plus importante, par exemple comprise entre 1 et 10 mm.

Les figures 6 et 7 illustrent une seconde forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence 4 et 5 en ce que les premières extrémités des bras de liaison 28 sont fixées à la zone dentée 27 par soudage, brasage, collage ou clinchage.

Les figures 8 et 9 illustrent une troisième de réalisation, qui diffèrent de celle exposée en référence aux figures 4 et 5 en ce que la zone dentée 27 est montée sur un bras de liaison 28 unique s’étendant circonférentiellement. Les extrémités circonférentielles du bras de liaison 28 sont fixées, par exemple par rivetage, au corps. La zone dentée 27 s’étend axialement en regard et est au contact d’une partie circonférentiellement médiane du bras de liaison 28. Les extrémités circonférentielles de la zone dentée 27 sont fixées au bras de liaison 28 par l’intermédiaire de rivets. On notera que, dans cette forme de réalisation, la périphérie radialement externe 44 de la zone médiane du bras de liaison 28 est située radialement à l’intérieur de la denture 40 de la zone dentée 27.

Les figures 10 et 11 illustrent une quatrième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence aux figures 8 et 9 en ce que la zone dentée 27 est fixée au bras de liaison 28 par soudage, brasage, collage ou clinchage.

Les figures 12 et 13 illustrent une cinquième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence aux figures 8 et 9 en ce que la zone médiane du bras comporte une denture 45 située axialement en regard de la denture 40 de la zone dentée 27. Les dentures 45, 40 du bras 28 et de la zone dentée 27 ont sensiblement le même profil. Les dentures 45, 40 sont superposées.

Les figures 14 et 15 illustrent une sixième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence aux figures 12 et 13 en ce que la zone dentée 27 est fixée au bras de liaison 28 par soudage, brasage, collage ou clinchage.

Les figures 16 et 17 illustrent une septième forme de réalisation, dans laquelle les bras de liaison 28 viennent de matière avec le corps 17 de l’organe de rattrapage 16, les extrémités circonférentielles de la zone dentée 27 étant fixées aux extrémités libres des bras de liaison 28 par soudage, brasage, collage ou clinchage.

Les figures 18 et 19 illustrent une huitième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence aux figures 16 et 17, en ce que l’organe de rattrapage 16 comporte un bras de liaison 28 unique s’étendant circonférentiellement, venant de matière avec le corps 17. Plus particulièrement, les extrémités circonférentielles du bras de liaison 28 sont reliées au reste du corps 17. La zone dentée 27 est fixée dans une zone circonférentiellement médiane du bras de liaison 28, par exemple par soudage, brasage, collage ou clinchage.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Organe de rattrapage d’usure (16) pour un mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant un corps (17) annulaire comprenant au moins une rampe (21) destinée à coopérer avec au moins une contre-rampe (21a) du mécanisme d’embrayage, et une partie d’entraînement (27, 28) reliée au corps (17), ladite partie d’entraînement comportant une zone dentée (27) destinée à coopérer avec une vis sans fin (31) du dispositif d’embrayage et au moins un bras de liaison (28) reliant la zone dentée (27) et le corps (17), le bras de liaison (28) s’étendant circonférentiellement et étant écarté radialement du corps (17), caractérisé en ce que la zone dentée (27) est réalisée par au moins une pièce distincte du au moins un bras de liaison (28).
2. 2. Organe de rattrapage d’usure (16) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone dentée (27) s’étend circonférentiellement.
3. 3. Organe de rattrapage d’usure (16) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie d’entraînement comporte deux bras de liaison (28) s’étendant de part et d’autre de la zone dentée (27), chaque bras de liaison (28) comportant une première extrémité fixée à la zone dentée (27) et une seconde extrémité reliée au corps (17).
4. 4. Organe de rattrapage d’usure (16) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie d’entraînement comporte un unique bras de liaison (28).
5. 5. Organe de rattrapage d’usure (16) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le bras de liaison (28) comporte deux extrémités reliées au corps (17), la zone dentée (27) étant fixée dans une zone médiane du bras de liaison (28).
6. 6. Organe de rattrapage d’usure (16) selon l’une des revendications 1, 2, 4 ou 5, caractérisé en ce que le bras de liaison (28) comporte une portion dentée dont la denture (45) est située en regard de la denture (40) de la zone dentée (27).
7. 7. Organe de rattrapage d’usure (16), selon l’une des revendications 1,2, 4 ou 5, caractérisé en ce que le bras de liaison (28) est dépourvu de portion dentée, la denture (40) de la zone dentée (27) étant décalée radialement par rapport au bras de liaison (28).
8. 8. Organe de rattrapage d’usure (16) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la zone dentée (27) est fixée à chaque bras de liaison (28) par rivetage, par soudage ou par clinchage.
9. 9. Organe de rattrapage d’usure (16) selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le ou les bras de liaison (28) vient de matière avec le corps (17).
10. 10. Ensemble pour un mécanisme d’embrayage, caractérisé en ce qu’il comporte un organe de rattrapage d’usure (16) selon l’une des revendications 1 à 9, et des moyens d’entraînement dudit organe de rattrapage d’usure (16), lesdits moyens d’entraînement comportant une vis sans fin (31) engrenant avec la zone dentée (27) de l’organe de rattrapage d’usure (16).
11. 11. Mécanisme d’embrayage (1 ), notamment pour véhicule automobile, comportant : - un couvercle (2), - un plateau de pression (3) mobile par rapport au couvercle (2) selon un axe (X) du mécanisme (1), et destiné à coopérer avec un disque de friction (5), - un diaphragme (9) mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression (3), - des moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le diaphragme et le plateau de pression, lesdits moyens de rattrapage comportant un organe de rattrapage d’usure (16) selon l’une des revendications 1 à 9, dont la ou les rampes (21) coopèrent avec une ou des contres-rampes (21a) de façon à ce que la rotation de l’organe de rattrapage d’usure (16) par rapport à la ou aux contres-rampes (21a) modifie la distance entre le diaphragme (9) et le plateau de pression (3), et des moyens d’entraînement en rotation (33, 31, 32) de l’organe de rattrapage (16).