FR3072979B1 - Ouvrage d'art, notamment pont, du type a treillis comportant un tablier et deux elements lateraux a treillis - Google Patents

Abstract

Pont à treillis comportant un tablier (1) et deux éléments (2, 3) latéraux en treillis, une pluralité de traverses (8) horizontales à distance les unes des autres s'étendant entre les deux éléments latéraux pour supporter une pluralité de panneaux (10) disposés contigües les uns aux autres pour former la surface supérieure du tablier, caractérisé en ce qu'il est prévu pour supporter chaque panneau une pluralité d'augets (9) longitudinaux ouverts vers le dessus, les augets étant à distance les uns des autres et venant reposer par chacune de leurs extrémités sur une traverse respective, deux rives (11, 12) transversales étant prévues de part et d'autre de chaque pluralité d'augets en s'étendant le long des traverses, deux pavés (40) en H avant et arrière respectifs étant issus des deux traverses entre lesquelles s'étend un panneau respectif, chaque pavé en H comportant deux jambages (41) en longueur réunis par une barrette (42) intermédiaire centrale, les deux rives, notamment plaquées l'une contre l'autre, s'insérant dans l'espace formé entre les deux jambages du H de part et d'autre de la barrette centrale.

Description

La présente invention se rapporte à un ouvrage d'art, notamment un pont, de type treillis, en particulier métallique, notamment en acier laminé à chaud puis formé à froid, en particulier de limite élastique supérieure à 460MPa.

Classiquement, un ouvrage d'art de type treillis, notamment un pont en treillis, est constitué d'un tablier et de deux éléments latéraux composés de barres métalliques triangulées, assemblées en treillis.

Suivant l'invention, on souhaite obtenir un pont à treillis facile à fabriquer, notamment facile à usiner et à souder, et qui présente une bonne résistance. En particulier, on souhaite obtenir un pont facile à monter et/ou démonter et à entretenir.

Suivant l'invention, un pont à treillis comportant un tablier et deux éléments latéraux en treillis, une pluralité de traverses horizontales à distance les unes des autres s'étendant entre les deux éléments latéraux pour supporter une pluralité de panneaux disposés contiguës les uns aux autres pour former la surface supérieure du tablier, caractérisé en ce qu'il est prévu pour supporter chaque panneau une pluralité d'augets longitudinaux ouverts vers le dessus, les augets étant à distance les uns des autres et venant reposer par chacune de leurs extrémités sur une traverse respective, deux rives transversales étant prévues de part et d'autre de chaque pluralité d'augets en s'étendant le long des traverses, deux pavés en H avant et arrière respectifs étant issus des deux traverses entre lesquelles s'étend le panneau respectif, Chaque pavé en H comportant deux jambages en longueur réunis par une barrette intermédiaire centrale, chaque pavé en H étant notamment disposé de sorte que ses jambages s'étendent parallèlement à la traverse sur laquelle ils sont fixés, les deux rives, notamment plaquées l'une contre l'autre, s'insérant dans l'espace formé entre les deux jambages du H de part et d'autre de la barrette centrale.

Grâce à cet agencement, on peut réaliser une fixation de panneaux de platelage métallique routier d'ouvrage d'art invisible et ne nécessitant qu'une intervention par le dessus de l'ouvrage, notamment pour des raisons de sécurité à la mise en œuvre. Elle permet par ailleurs le démontage individuel de chaque panneau pour des opérations de maintenance ou remplacement.

De préférence, chaque pavé en H est fixé, notamment boulonné par des boulons appropriés, sur la surface supérieure de chaque traverse en étant sensiblement au niveau de la moitié de la largeur de deux panneaux se succédant dans la direction longitudinale.

De préférence, chaque rive en forme de plaque comporte une succession d'évidements inférieurs espacés les uns des autres pour venir coopérer avec un pavé respectif en H de la série de pavés en H fixés sur la traverse associée aux deux rives.

En particulier, les évidements inférieurs sont réalisées de manière à chevaucher la barrette centrale du H et à ce que les deux rives, plaquées l'une contre l'autre, s'insèrent dans l'espace formé entre les deux jambages du H de part et d'autre de la barrette centrale.

Suivant un mode de réalisation préféré, deux tiges verticales vissées à leur extrémité inférieure dans des taraudages formés à la surface supérieure de chaque pavé font saillie verticalement du pavé en H en prenant en sandwich les deux rives associées à la traverse à laquelle est fixé le pavé, les tiges s'étendant d'une hauteur sensiblement égale à celle des deux rives.

De préférence, il est formé dans chaque rive également un évidement supérieur de moindre profondeur que celle de l'évidement inférieur, les tiges s'étendant, dans la direction verticale, au-delà du fond des évidements supérieur.

De préférence, deux cornières avant et arrière sont soudées par leur tranche inférieure sur la face supérieure du pavé en H respectif pour enfermer latéralement entre elles et les rives respectives les tiges verticales.

De préférence, un opercule est fixé sur le dessus pour fermer les deux espaces définis entre les cornières et les rives et sur les deux vis boulonnées faisant saillie du pavé en H pour ainsi prendre en sandwich avec les tranches supérieures des cornières et des rives chaque plateau et en assurer ainsi la fixation finale. A titre d'exemple, on décrit maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention en se reportant aux dessins, dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective d'un pont à treillis suivant l'invention ;

La figure 2 est une vue en perspective d'un nœud inférieur du treillis reliant une membrure, par exemple inférieure, à deux diagonales ;

La figure 3 est une vue en perspective éclatée du nœud représenté à la figure 2 ;

La figure 4A est une vue en perspective de côté d'une membrure supérieure ou d'une diagonale suivant l'invention ;

La figure 4B est une vue en coupe transversale de la membrure supérieure/diagonale de la figure 4A ;

La figure 5 est une vue en perspective d'une partie du pont représenté à la figure 1, deux panneaux faisant partie du tablier ayant été retirés ;

La figure 6 est une vue à plus grande échelle d'une partie de la figure 5 ;

Les figures 6A à 6F sont des vues en perspective représentant les différentes étapes de construction pour assembler deux parties de support de tablier contiguës représentée à la figure 6 ;

La figure 7 est une vue à encore plus grande échelle de la figure 6B ;

La figure 8 est une vue à encore plus grande échelle de la figure 6A ; et

La figure 9 est une vue en perspective de l'assemblage par éclissage de deux membrures ou diagonales successives, une seule membrure ou diagonale étant représentée.

Aux figures, il est représenté un pont à treillis suivant 1'invention.

Le pont comporte un tablier 1 et deux éléments 2 et 3 latéraux en forme de treillis. Chaque élément 2 et 3 latéral, respectivement gauche et droite, comporte deux membrures horizontales inférieure (non représentée aux figures) et supérieure 5, entre lesquelles s'étendent des diagonales 6 pour donner une forme de treillis.

Deux diagonales 6 successives se rejoignent par l'intermédiaire d'un élément 7 formant nœud, respectivement inférieur et supérieur, les éléments formant nœuds étant en outre fixés respectivement aux membrures inférieure et supérieure. Des traverses 8 horizontales s'étendent à intervalles réguliers d'une partie latérale à l'autre, perpendiculairement aux treillis, pour supporter des éléments de support de panneaux 10 unitaires joints bout à bout et de manière contiguë les uns aux autres pour former la surface supérieure du tablier 1.

Les éléments de support sont des augets 9 longitudinaux espacés de manière régulière les uns des autres dans la direction transversale et s'étendant entre deux traverses 8 successives, leurs deux extrémités respectives étant supportées par deux traverses 8 successives. Deux rives 11 et 12 transversales associées à chaque traverse 8 séparent deux tranches latérales longitudinales de deux augets successifs ayant leurs extrémités mutuellement opposées supportées par une même traverse.

Les panneaux 10, de forme rectangulaire, sont posés sur les augets 9 et les tranches supérieures des rives 11 et sont fixés les uns aux autres par des moyens de fixation décrits notamment aux figures 6, 6A à 6F, 7 et 8.

Chaque membrure supérieure 5 et chaque diagonale 6 est réalisée sous la forme d'un profilé représenté aux figures 4A et 4B.

Ces profilés ont une épaisseur supérieure ou égale à 8 mm et sont réalisés en acier, notamment laminé à chaud puis formé à froid, en ayant une limite élastique supérieure à 460 MPa. A la figure 4B, il est représenté une vue en coupe transversale du profilé longitudinal représenté à la figure 4A. Cette section a une forme en C comportant deux bras 20 et 21 latéraux réunis entre eux par une partie formant dos. Les deux bras 20 et 21 latéraux sont terminés à leur extrémité opposée à la partie de dos par deux pattes 23 et 24. La partie formant dos comporte deux tronçons 25 et 26 centraux-latéraux qui se poursuivent par deux tronçons 27 et 28 inclinés par rapport aux tronçons 25 et 26 centraux-latéraux respectifs et qui sont reliés entre eux par un tronçon 29 central formant sommet. Les tronçons 27, 28, 29 forment ensemble un bossage gui fait saillie de la partie formant dos, en ayant sa convexité tournée du même côté que celle du C.

De préférence, les tronçons 25 et 26 centraux-latéraux sont sensiblement parallèles aux pattes 23 et 24 et sensiblement perpendiculaires aux bras 20 et 21.

De préférence, le tronçon 29 sommet est sensiblement parallèle aux tronçons 25 et 26 centraux-latéraux. L'angle formé entre le tronçon 25 central-latéral et le tronçon 27 incliné, respectivement entre le tronçon 26 central-latéral et le tronçon 28 incliné est de préférence supérieur à 90°, notamment est sensiblement égal à 120° .

Aux figures 2 et 3, il est représenté un élément 7 formant nœud inférieur, respectivement supérieur (pour ce faire,· il suffit de regarder la figure à l'envers), assurant la liaison d'une part entre deux diagonales 6 successives du treillis et d'autre part la membrure inférieure, respectivement la membrure supérieure 5, suivant l'extrémité considérée des diagonales. Chaque nœud 7 est constitué d'une partie 30 centrale comportant une âme 31 verticale et deux coiffes 32 et 33, respectivement supérieure et inférieure, et de deux flancs 34 et 35.

Chaque flanc est constitué d'une plaque dans laquelle sont formées deux encoches 36 et 37 qui débouchent sur le dessus et ont des forme et dimension qui correspondent à celles des bras 20 et 21 latéraux des profilés formant les diagonales 6 destinées à être réunis par le nœud 7. En particulier, la liaison entre chaque nœud 7 et les diagonales 6 s'effectue par des soudures longitudinales le long des bords longitudinaux des encoches 36 et 37 formées dans les flancs 34 et 35. A la figure 3, les différents éléments sont représentés à distance les uns des autres. Les éléments 31, 32, 33, 34 et 35 sont soudés ou fixés d'une autre manière les uns aux autres pour former le nœud 7 final.

Pour assembler les panneaux 10 rectangulaires formant le tablier, une série de platines de fixation en forme de pavés 40 en H sont fixées, notamment boulonnées par des boulons appropriés, sur la surface supérieure de chaque traverse 8, en étant à distance les unes des autres de manière à ce que chacune d'entre elles soit sensiblement au niveau de la moitié de la largeur de deux panneaux 10 se succédant dans la direction longitudinale.

Chaque pavé 40 en H comporte deux jambages 41 en longueur réunis par une barrette 42 intermédiaire centrale. Les pavés en H sont disposés de sorte que leurs jambages s'étendent parallèlement à la traverse 8 sur laquelle ils sont fixés.

Les deux rives 11 et 12 en forme de plaque comportent chacune une succession d'encoches 13 et 14 espacées les unes des autres pour venir coopérer avec un pavé respectif en H de la série de pavés en H fixés sur la traverse 8 associée aux deux rives. Les deux encoches 13 et 14 sont réalisées de manière à chevaucher la barrette 42 centrale du H et à ce que les deux rives 11 et 12, plaquées l'une contre l'autre, s'insèrent dans l'espace formé entre les deux jambages 41 du H de part et d'autre de la barrette 42 centrale.

Deux tiges 43 verticales vissées à leur extrémité inférieure dans des taraudages 44 formés à la surface supérieure de chaque pavé 40 font saillie verticalement du pavé en H en prenant en sandwich les deux rives 11 et 12 associées à la traverse 8 à laquelle est fixé le pavé 40, les tiges s'étendant d'une hauteur sensiblement égale à celle des deux rives. Cependant, il est formé dans chaque rive également un évidement 46 et 47 supérieur de moindre profondeur que les encoches 13 et 14, les tiges s'étendant, dans la direction verticale, au-delà du fond des évidements 46 et 47.

Deux cornières 48 et 49 sont soudées par leur tranche inférieure sur la face supérieure du pavé 40 en H pour enfermer latéralement entre elles et les rives il et 12 les tiges 43 verticales.

Après avoir déposé les panneaux 10 en position les uns à côté des autres, un opercule 50 est ensuite fixé sur le dessus pour fermer les deux espaces définis entre les cornières et les rives et sur les deux vis boulonnées faisant saillie du pavé en H pour ainsi prendre en sandwich avec les tranches supérieures des cornières et des rives chaque plateau et en assurer ainsi la fixation finale.

Ainsi, à chaque panneau 10 correspond deux rives respectivement avant et arrière, deux tiges respectivement avant et arrière, deux cornières, une pluralité d'augets et deux pavés et deux opercules avant et arrière partagés avec respectivement le panneau directement contiguë à l'avant et le panneau directement contigüe à l'arrière.

La chronologie des opérations à réaliser est la suivante - Boulonnage du pavé en H sur la traverse à l'aide de fixations, notamment des boulons. - Présentation et dépose du panneau de platelage sur la traverse. Les rives transversales du panneau s'enclenchent dans le pavé en H. - Pose de l'opercule sur les rives transversales des panneaux. - Maintien de l'ensemble du système par des fixations, notamment des tiges, traversant l'opercule et prenant appui dans les taraudages du pavé;

Les géométries combinées du pavé en H et des rives transversales assure un blocage dans les deux directions horizontales par verrouillage de forme. Le contact entre les rives transversales de deux panneaux consécutifs longitudinaux est assuré par le pavé. L'anti-soulèvement du panneau est garanti par la fixation de l'opercule dans les taraudages du pavé.

Les cornières soudées à la fois sur la tôle de rive transversale et sous la tôle de roulement raidissent cette dernière en évitant un bord libre.

Comme on le voit par exemple aux figures 1, 5 et 9, il est en outre prévu pour former une diagonale et/ou une membrures la fixation de deux sous diagonales et/ou de deux sous membrures l'une après l'autre ou d'un nœud avec une membrure une fixation par éclissage avec des boulons 60 de gros diamètre associés à des couples de pièces 61 et 62 ou éclisses en forme de plaques rectangulaires en acier à très haute limite élastique percées de rangées de trous pour le passage des boulons. A la figure 9, il est prévu pour la fixation de deux profilés successifs quatre couples d'éclisses et quatre pluralités respectives de boulons, un premier couple dféclisses prenant en sandwich le tronçon latéral extérieur, un deuxième couple d'éclisses prenant en sandwich le tronçon latéral intérieur, un troisième couple d'éclisses prenant en sandwich le tronçon central- latéral extérieur et un quatrième couple d'éclisses prenant en sandwich le tronçon central-latéral intérieur.

Les pièces 61 et 62 de chaque couple de pièces ont des états de leurs surfaces opposées respectives qui sont distincts, l’état de la surface destinées à venir en contact avec le profilé étant constitué d’une surface galvanisé puis grenaillée ou abrasée, tandis que l’autre face est uniguement galvanisée. L’association d’un état de surface rugueux à un état de surface galvanisé augmente ainsi le coefficient de frottement. La surface abrasée pénètre dans la surface galvanisée et marque cette dernière. L’effet est d’autant plus significatif que l’effort de précontrainte des boulons HR est important.

Les boulons ont un diamètre compris par exemple entre 20mm et 40mm, de préférence supérieur ou égal à 30mm.

Aux figures 1 à 4 les membrures et diagonales sont constituées de sous-diagonales et sous membrures jointes par des éclisses et boulons qui ont été omis de ces figures mais qui sont représentés à la figure 9.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Pont à treillis comportant un tablier (1) et deux éléments (2, 3) latéraux en treillis, une pluralité de traverses (8) horizontales à distance les unes des autres s'étendant entre les deux éléments latéraux pour supporter une pluralité de panneaux (10) disposés contiguës les uns aux autres pour former la surface supérieure du tablier, caractérisé en ce qu'il est prévu pour supporter chaque panneau une pluralité d'augets (9) longitudinaux ouverts vers le dessus, les augets étant à distance les uns des autres et venant reposer par chacune de leurs extrémités sur une traverse respective, deux rives (11, 12) transversales étant prévues de part et d'autre de chaque pluralité d'augets en s'étendant le long des traverses, deux pavés (40) en H avant et arrière respectifs étant issus des deux traverses entre lesquelles s'étend un panneau respectif, chaque pavé en H comportant deux jambages (41) en longueur réunis par une barrette (42) intermédiaire centrale, les deux rives, notamment plaquées l'une contre l'autre, s'insérant dans l'espace formé entre les deux jambages du H de part et d'autre de la barrette centrale.
2. 2. Pont suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chaque pavé (40) en H est disposé de sorte que ses jambages (41) s'étendent parallèlement à la traverse (8) sur laquelle ils sont fixés.
3. 3. Pont suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque pavé en H est fixé, notamment boulonné par des boulons appropriés, sur la surface supérieure de chaque traverse en étant sensiblement au niveau de la moitié de la largeur de deux panneaux se succédant dans la direction longitudinale.
4. 4. Pont suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque rive (11, 12) en forme de plaque comporte une succession d'évidements (13, 14) inférieurs espacés les uns des autres pour venir coopérer avec un pavé respectif en H de la série de pavés en H fixés sur la traverse associée aux deux rives.
5. 5. Pont suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les évidements (13, 14) inférieurs sont réalisées de manière à chevaucher la barrette (42) centrale du H et à ce que les deux rives, plaquées l'une contre l'autre, s'insèrent dans l'espace formé entre les deux jambages du H de part et d'autre de la barrette centrale.
6. 6. Pont suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que deux tiges (43) verticales vissées à leur extrémité inférieure dans des taraudages formés à la surface supérieure de chaque pavé font saillie verticalement du pavé en H en prenant en sandwich les deux rives associées à la traverse à laquelle est fixé le pavé, les tiges s'étendant d'une hauteur sensiblement égale à celle des deux rives.
7. 7. Pont suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est formé dans chaque rive un évidement (46 ; 47) supérieur de moindre profondeur que celle de l'évidement inférieur, les tiges (43) s'étendant, dans la direction verticale, au-delà du fond des évidements (46, 47) supérieur.
8. 8. Pont suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que deux cornières (48, 49} avant et arrière sont soudées par leur tranche inférieure sur la face supérieure du pavé (40) en H respectif pour enfermer latéralement entre elles et les rives respectives les tiges verticales.
9. 9. Pont suivant la revendication 8, caractérisé en ce qu'un opercule (50) est fixé sur le dessus pour fermer les deux espaces définis entre les cornières et les rives et sur les deux vis boulonnées faisant saillie du pavé en H pour ainsi prendre en sandwich avec les tranches supérieures des cornières et des rives chaque plateau et en assurer ainsi la fixation finale.