FR3069166A1 - Sangle amortisseuse a dechirement - Google Patents
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Abstract
La sangle amortisseuse à déchirement comprend au moins un premier tronçon intermédiaire de sangle (4), en premiers fils de fond tissés, au moins un second tronçon intermédiaire de sangle (7), en seconds fils de fond tissés distincts des premiers fils de fond, un ou plusieurs fils de liage (10), liant l'un à l'autre selon leur longueur les premier (4) et second (7) tronçons intermédiaires de sangle disposés côte à côte. Le ou les fils de liage (10) sont agencés de façon à se rompre préférentiellement sous l'action d'un effort de traction (F) prédéterminé appliqué sur la sangle. Les fils de liage (10) ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celles des premiers (4) et seconds (7) fils de fond. Les premiers fils de fond (4) émettent une première couleur tandis que les seconds fils de fond (7) émettent une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, de façon que, le cas échéant, soit visuellement ou optiquement détectable la présence éventuelle, dans l'un desdits tronçons intermédiaires de sangle (4, 7), d'un fil de fond provenant de l'autre desdits tronçons intermédiaires de sangle.
Description
La présente invention concerne une sangle amortisseuse à déchirement destinée à être intégrée dans un dispositif d’attache de sécurité permettant de relier un utilisateur à un point d’ancrage.
Les sangles amortisseuses à déchirement sont souvent intégrées dans un dispositif d’attache de sécurité pour freiner progressivement la chute éventuelle d’une charge telle qu’un utilisateur en absorbant l’énergie cinétique de la charge. Pour cela, les sangles amortisseuses à déchirement comprennent une première extrémité de sangle destinée à être accrochée à un moyen d’ancrage, et une deuxième extrémité de sangle destinée à être accrochée à une charge. Entre les première et deuxième extrémités de sangle, on prévoit au moins un premier tronçon intermédiaire de sangle, en premiers fils de fond tissés, au moins un second tronçon intermédiaire de sangle en seconds fils de fond tissés, et un ou plusieurs fils de liage liant l’un à l’autre selon leur longueur les premiers et seconds tronçons intermédiaires de sangle disposés côte à côte. Les fils de liage sont destinés à se rompre sous l’action d’un effort de traction prédéterminé appliqué entre la première extrémité de sangle et la deuxième extrémité de sangle, cet effort tendant à écarter l’une de l’autre les extrémités respectives adjacentes du premier tronçon intermédiaire de sangle et du second tronçon intermédiaire de sangle. La rupture progressive des fils de liage selon la longueur des premier et second tronçons intermédiaires de sangle absorbe l’énergie de chute et freine progressivement la chute de la charge tout en autorisant un allongement progressif de la sangle amortisseuse à déchirement.
L’effort de retenue progressif exercé par la sangle amortisseuse à déchirement résulte de la combinaison des efforts de retenue individuels des fils de liaison. Chaque fil de liaison oppose une force de retenue qui est limitée par sa propre résistance à la rupture. Chaque fil de liaison permet donc d’exercer une force de retenue individuelle jusqu’à sa rupture, et de dissiper ainsi une quantité d’énergie individuelle.
Lorsque la sangle amortisseuse à déchirement freine une chute relativement faible d’une charge, il peut se produire que la chute est enrayée avant que l’ensemble des fils de liage aient été rompus.
Mais il est fréquent que la rupture de l’ensemble des fils de liage ne soit pas suffisante pour enrayer totalement la chute, et les tronçons intermédiaires de sangle doivent alors être agencés et structurés de façon à présenter une résistance mécanique suffisante pour enrayer totalement la chute. On doit donc prévoir que les fils tissés constituant la sangle présentent une résistance à la
7132FDEP.docx rupture très élevée, de façon à éviter tout risque de rupture ultérieure de la sangle amortisseuse à déchirement. Un autre avantage de l’utilisation de fils tissés à grande résistance à la rupture est que l’on peut réaliser la sangle avec un nombre réduit de fils, ce qui diminue simultanément l’encombrement de la sangle.
Par contre, les fils de liage doivent pouvoir se rompre sans produire un effort de rupture trop conséquent, afin de limiter à une valeur inférieure à un seuil admissible la force de retenue de la sangle pendant l’étape de déchirement qui produit l’amortissement d’une chute. On admet actuellement que la force de retenue doit être inférieure à 6000 Newton pour la retenue d’une charge de 120 kg, 10 et inférieure à 3500 Newton pour la retenue d’une charge de 40 kg. Pour cela, on utilise généralement un nombre réduit de fils de liage, répartis sur la longueur des premier et second tronçons de sangle.
II est alors important de s’assurer que, pendant la fabrication de la sangle par tissage, le liage entre les tronçons de sangle soit assuré par les seuls 15 fils de liage, et de s’assurer donc qu’aucun fil de fond n’a été tissé par erreur en générant des ponts entre les deux tronçons distincts de sangle, car d’éventuels fils de fond reliant les deux tronçons distincts de sangle s’opposent fortement au déchirement et augmentent de façon excessive l’effort de rupture et la force de retenue de la sangle pendant l’étape de déchirement.
Les inventeurs de la présente invention ont constaté en effet que la présence d’un défaut constitué par un pont de liaison par fil de fond en polyéthylène à haute masse molaire (UHMPE) entre les deux tronçons de sangle produit une force de retenue supplémentaire d’environ 500 Newton. Ainsi, la présence d’un ou plusieurs défauts de tissage peut rapidement conduire à 25 dépasser le seuil admissible de force de retenue.
La difficulté est que la présence de ponts de fils de fond entre les deux tronçons distincts de sangle n’est normalement pas visible depuis les faces extérieures des tronçons de sangle reliés par les fils de liage.
Ainsi, jusqu’à présent, une façon d’éviter la présence de ponts de fils de 30 fond reliant les deux tronçons distincts de sangle a été d’utiliser un dispositif de tissage très complexe et onéreux assurant un contrôle permanent de tension des fils de fond lors du tissage. Mais cela conduit à augmenter sensiblement le coût de production des sangles.
En alternative, lors de l’utilisation d’un dispositif de tissage plus simple 35 mais induisant un risque de tissage défectueux conduisant à la présence éventuelle de ponts de fils de fond entre les deux tronçons distincts de sangle, on a procédé à des prélèvements réguliers de sangles en sortie du dispositif de
7132FDEP.docx fabrication, et à des contrôles destructifs pour vérifier la valeur de la force de retenue produite par les sangles prélevées lors d’une traction. Cela conduit à des pertes de production, et à une augmentation du coût de production des sangles.
Un problème proposé par la présente invention est de réduire le coût de production et de contrôle des sangles amortisseuses à déchirement à fils de fond tissés, en évitant d’avoir recours à des contrôles destructifs ou à des dispositifs de tissage à contrôle permanent. On vise ainsi à produire à moindre coût des sangles amortisseuses à déchirement présentant une grande fiabilité dans la valeur de la force de retenue qu’elles développent lors d’une étape de déchirement, surtout lorsque les fils de fond ont une grande résistance à la rupture.
Pour cela, selon un premier aspect de la présente invention, il est prévu une structure de sangle amortisseuse à déchirement, comprenant :
au moins un premier tronçon intermédiaire de sangle, en premiers fils de fond tissés, au moins un second tronçon intermédiaire de sangle, en seconds fils de fond tissés distincts des premiers fils de fond,
- un ou plusieurs fils de liage, liant l’un à l’autre selon leur longueur les premier et second tronçons intermédiaires de sangle disposés côte à côte, le ou les fils de liage étant agencés de façon à se rompre préférentiellement sous l’action d’un effort de traction prédéterminé appliqué sur la sangle ;
selon l’invention :
les fils de liage ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celles des premiers et seconds fils de fond, sous la lumière naturelle ou sous une lumière artificielle, les premiers fils de fond émettent une première couleur tandis que les seconds fils de fond émettent une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, de façon que, le cas échéant, soit visuellement ou optiquement détectable la présence éventuelle, dans l’un desdits tronçons intermédiaires de sangle, d’un fil de fond provenant de l’autre desdits tronçons intermédiaires de sangle.
De la sorte, la sangle peut avoir une force de retenue maîtrisée lors d’une étape de déchirement, tout en ayant une grande résistance à la rupture en fin de déchirement, et il est possible, en sortie de ligne de fabrication, de réaliser un contrôle optique aisé des sangles pour détecter les éventuels défauts de tissage ayant conduit à des passages inacceptables de fils de fond entre les tronçons intermédiaires de sangle liés par les fils de liage et destinés à se séparer
7132FDEP.docx progressivement par rupture des fils de liage lors d’un effort de traction appliqué sur la sangle.
De préférence, les premiers et seconds fils de fond sont en polyéthylène à haute masse molaire (UHMPE), procurant à la sangle une résistance à la rupture très élevée. À titre d’exemple, on peut utiliser des fils distribués sous la marque Dyneema par la société DSM.
Les fils de liage peuvent par exemple être en polyester, permettant un bon contrôle de la force de retenue lors d’un déchirement.
Selon un mode de réalisation avantageux, sous la lumière naturelle, ladite première couleur est blanche, et ladite seconde couleur est noire. On profite ainsi du faible coût de production du polyéthylène de couleur blanche, et du coût relativement réduit du polyéthylène de couleur noire, tout en permettant une distinction très nette des éventuels fils de fond ayant été tissés de façon inacceptable et rejoignant les premier et second tronçons intermédiaires de sangle.
Selon un autre mode de réalisation avantageux, permettant également une distinction très nette des éventuels fils de fond ayant été tissés de façon inacceptable et rejoignant les premier et second tronçons intermédiaires de sangle, et permettant simultanément de réaliser des sangles ayant une seule et même couleur sous la lumière naturelle, on peut prévoir que les premiers fils de fond ou les seconds fils de fond contiennent un marqueur fluorescent détectable sous une lumière artificielle.
Selon une première réalisation pratique, une sangle amortisseuse à déchirement selon l’invention peut comprendre :
une première extrémité de sangle destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle destinée à être reliée à une charge,
- une première nappe de sangle en premiers fils de fond tissés, comprenant ledit premier tronçon intermédiaire de sangle lié par les fils de liage entre deux premiers tronçons d’extrémité,
- une seconde nappe de sangle en seconds fils de fond tissés, comprenant ledit second tronçon intermédiaire de sangle lié par les fils de liage entre deux seconds tronçons d’extrémité,
- une extrémité libre d’un premier tronçon d’extrémité est fixée à une extrémité libre respective d’un second tronçon d’extrémité qui lui est adjacent,
7132FDEP.docx l’extrémité libre de l’autre premier tronçon d’extrémité et l’extrémité libre de l’autre second tronçon d’extrémité formant respectivement lesdites extrémités de sangle.
Selon une autre réalisation pratique, une sangle amortisseuse à déchirement selon l’invention peut comprendre :
- une première extrémité de sangle destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle destinée à être reliée à une charge, une première nappe de sangle en premiers fils de fond tissés, comprenant ledit premier tronçon intermédiaire de sangle lié par les fils de liage entre deux premiers tronçons d’extrémité,
- une seconde nappe de sangle en seconds fils de fond tissés, comprenant ledit second tronçon intermédiaire de sangle lié par les fils de liage entre deux seconds tronçons d’extrémité, chacune des extrémités libres des premiers tronçons d’extrémité est fixée à une extrémité libre respective des seconds tronçons d’extrémité choisie de façon à entrecroiser la première nappe de sangle avec la seconde nappe de sangle,
- les extrémités de tronçons d’extrémité fixées l’une à l’autre formant lesdites extrémités de sangle.
Selon une autre réalisation pratique, une sangle amortisseuse à déchirement selon l’invention peut comprendre :
une première extrémité de sangle destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle destinée à être reliée à une charge, une première nappe de sangle en premiers fils de fond tissés, comprenant, entre deux premiers tronçons d’extrémité, deux premiers tronçons intermédiaires de sangle successifs liés par les fils de liage et séparés l’un de l’autre par un premier tronçon central non lié par des fils de liage,
- une seconde nappe de sangle en seconds fils de fond tissés, comprenant, entre deux seconds tronçons d’extrémité, deux seconds tronçons intermédiaires de sangle successifs liés par les fils de liage et séparés l’un de l’autre par un second tronçon central non lié par des fils de liage, chacune des extrémités libres des premiers tronçons d’extrémité est fixée à une extrémité libre respective des seconds tronçons d’extrémité,
- le premier tronçon central et le second tronçon central formant lesdites extrémités de sangle.
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Selon un second aspect, l’invention prévoit un procédé de fabrication d’une sangle amortisseuse à déchirement telle que définie ci-dessus, procédé dans lequel un premier tronçon intermédiaire de sangle est formé de premiers fils de fond ayant une première couleur sous la lumière naturelle ou sous une lumière artificielle, dans lequel un second tronçon intermédiaire de sangle est formé de seconds fils de fond distincts des premiers fils de fond et ayant une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur sous ladite lumière naturelle ou sous ladite lumière artificielle, dans lequel les premier et second tronçons intermédiaires de sangle sont tissés simultanément et reliés l’un à l’autre par juxtaposition selon leur longueur au moyen de chaînes de fils de liage incorporés dans lesdits premiers fils de fond et seconds fils de fond, lesdits fils de liage ayant une résistance à la rupture inférieure à celle des premiers et seconds fils de fond.
Selon un troisième aspect, l’invention prévoit une utilisation de la sangle amortisseuse à déchirement telle que définie ci-dessus pour son contrôle de qualité, utilisation dans laquelle on recherche visuellement ou optiquement, sur la face externe de chacun des tronçons intermédiaires de sangle, le nombre de fils de fond provenant de l’autre des tronçons intermédiaires de sangle, on retient comme étant de bonne qualité la sangle lorsque ledit nombre de fils de fond provenant de l’autre des tronçons intermédiaires de sangle est inférieur à un nombre limite prédéterminé, et on écarte comme étant de mauvaise qualité la sangle lorsque ledit nombre de fils de fond provenant de l’autre des tronçons intermédiaires de sangle est supérieur ou égal audit nombre limite prédéterminé.
Selon une possibilité avantageuse, ledit nombre limite prédéterminé est égal à 1.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématique de côté d’une sangle amortisseuse à déchirement en cours de fabrication, selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique de côté de la sangle amortisseuse à déchirement de la figure 1 après réalisation complète ;
- la figure 3 est une vue schématique de côté de la sangle amortisseuse à déchirement de la figure 2 après une étape de déchirement partiel ;
- la figure 4 est une vue schématique de côté d’une sangle amortisseuse à déchirement en cours de fabrication, selon un second mode de réalisation de l'invention ;
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- la figure 5 est une vue schématique de côté de la sangle amortisseuse à déchirement de la figure 4 après réalisation complète ;
- la figure 6 est une vue schématique de côté de la sangle amortisseuse à déchirement de la figure 5 après une étape de déchirement partiel ;
- la figure 7 est une vue schématique de côté d’une sangle amortisseuse à déchirement selon un troisième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 8 est une vue schématique de côté partielle à plus grande échelle illustrant le tissage des fils de fond et des fils de liage entre les premier et second tronçons intermédiaires de sangle, dans une situation d’absence de défaut ;
- la figure 9 est une vue de face schématique partielle à plus grande échelle illustrant l’aspect de la face externe d’un tronçon intermédiaire de sangle selon l’invention, dans une situation d’absence de défaut ;
- la figure 10 est une vue schématique de côté partielle à plus grande échelle illustrant le tissage des fils de fond et des fils de liage entre les premier et second tronçons intermédiaires de sangle, dans une situation de présence d’un défaut ; et
- la figure 11 est une vue de face schématique partielle à plus grande échelle illustrant l’aspect de la face externe d’un tronçon intermédiaire de sangle selon l’invention, dans une situation de présence d’un défaut.
Dans le premier mode de réalisation illustré sur la figure 1, une ébauche de sangle amortisseuse à déchirement comprend une première nappe de sangle et une seconde nappe de sangle 3 distinctes l’une de l’autre.
La première nappe de sangle 2 est réalisée en des premiers fils de fond tissés, et comprend un premier tronçon intermédiaire de sangle 4 entre deux premiers tronçons d’extrémité 5 et 6.
De même, la seconde nappe de sangle 3 est réalisée en des seconds fils de fond tissés, distincts des premiers fils de fond, et comprend un second tronçon intermédiaire de sangle 7 entre deux seconds tronçons d’extrémité 8 et 9.
Le premier tronçon intermédiaire de sangle 4 et le second tronçon intermédiaire de sangle 7 sont disposés côte à côte et liés l’un à l’autre selon leur longueur par un ou plusieurs fils de liage 10, l’ensemble constituant une zone centrale 11 de l’ébauche de sangle amortisseuse à déchirement 1. Les tronçons d’extrémité 5 et 8 adjacents l’un à l’autre ne sont pas liés par des fils de liage, et constituent une zone d’extrémité libre 12. II en est de même des tronçons d’extrémité 6 et 9 adjacents l’un à l’autre, qui ne sont pas liés par des fils de liage, et qui constituent une zone d’extrémité libre 13.
L’ébauche de sangle amortisseuse à déchirement 1 telle qu’illustrée sur la figure 1 peut avantageusement être réalisée par un procédé de tissage
7132FDEP.docx simultané des deux nappes de sangle 2 et 3 et de la liaison par les fils de liage 10. En particulier, le premier tronçon intermédiaire de sangle 4 et le second tronçon intermédiaire de sangle 7 sont formés respectivement avec les premiers fils de fond et les seconds fils de fond, sont tissés simultanément et reliés l’un à l’autre par juxtaposition selon leur longueur au moyen de chaînes de fils de liage 10 incorporés dans lesdits premiers fils de fond et seconds fils de fond.
Les fils de liage 10 ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celle des premiers et seconds fils de fond constituant respectivement la première nappe de sangle amortisseuse 2 et la seconde nappe de sangle amortisseuse 3.
Les premiers fils de fond constituant la première nappe de sangle amortisseuse 2 ont une première couleur, avantageusement une couleur blanche, tandis que les seconds fils de fond constituant la seconde nappe de sangle amortisseuse 3 ont une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, avantageusement une couleur noire.
On considère maintenant la figure 2, qui illustre la sangle amortisseuse à déchirement 1a selon le premier mode de réalisation après sa réalisation complète à partir de l’ébauche de sangle amortisseuse 1 de la figure 1.
Pour la réalisation complète de la sangle 1a, chacune des extrémités libres des premiers tronçons d’extrémité 5 et 6 est fixée à une extrémité libre respective des seconds tronçons d’extrémité 8 et 9 de façon à entrecroiser la première nappe de sangle 2 avec la seconde nappe de sangle 3. En pratique, une première zone de fixation 14 réalise la fixation, par exemple par couture, de l’extrémité libre du premier tronçon d’extrémité 6 avec l’extrémité libre du second tronçon d’extrémité 8. De même, une deuxième zone de fixation 15 réalise la fixation, par exemple par couture, de l’extrémité libre du premier tronçon d’extrémité 5 avec l’extrémité libre du second tronçon d’extrémité 9, comme illustré sur la figure.
Les zones de fixation 14 et 15 constituent respectivement une première extrémité de sangle et une seconde extrémité de sangle, destinées chacune à être reliées à un moyen d’ancrage ou à une charge respectivement.
On considère maintenant la figure 3, illustrant l’état de la sangle amortisseuse à déchirement 1a après une traction F exercée entre sa première extrémité de sangle 14 et sa seconde extrémité de sangle 15. Sous l’action de la traction F, un certain nombre de fils de liage 10 se sont rompus, autorisant un allongement de la distance entre les première 14 et seconde 15 extrémités de la sangle 1a, tout en dissipant une énergie de retenue s’opposant à cet écartement.
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La figure montre les fils de liage rompus 10a sur les parties des premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7 qui se sont écartées l’une de l’autre.
Si la traction F se poursuit, la totalité des fils de liage 10 peut se rompre, et les deux nappes de sangle amortisseuse 2 et 3 se retrouvent l’une et l’autre tendues entre les zones de fixation 14 et 15, s’opposant à un écartement supplémentaire entre les zones de fixation 14 et 15.
Dans le deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 4, une ébauche 100 de sangle amortisseuse à déchirement comprend une première nappe de sangle 102 et une seconde nappe de sangle 103 distinctes l’une de l’autre.
La première nappe de sangle 102 est réalisée en des premiers fils de fond tissés, et comprend, entre deux premiers tronçons d’extrémité 105 et 106, deux premiers tronçons intermédiaires de sangle 104 et 104a successifs séparés l’un de l’autre par un premier tronçon central 114.
De même, la seconde nappe de sangle 103 est réalisée en des seconds fils de fond tissés, distincts des premiers fils de fond, et comprend, entre deux seconds tronçons d’extrémité 108 et 109, deux seconds tronçons intermédiaires de sangle 107 et 107a successifs séparés l’un de l’autre par un second tronçon central 115.
Les premiers tronçons intermédiaires de sangle 104 et 104a et les seconds tronçons intermédiaires de sangle 107 et 107a respectifs sont disposés côte à côte et liés l’un à l’autre selon leur longueur par un ou plusieurs fils de liage 10 pour constituer des zones de déchirement. Les tronçons d’extrémité 105 et 108 adjacents l’un à l’autre ne sont pas liés par des fils de liage, et constituent une zone d’extrémité libre 112. Il en est de même des tronçons d’extrémité 106 et 109 adjacents l’un à l’autre, qui ne sont pas liés par des fils de liage, et qui constituent une zone d’extrémité libre 113.
L’ébauche de sangle amortisseuse à déchirement 100 telle qu’illustrée sur la figure 4 peut avantageusement être réalisée par un procédé de tissage simultané des deux nappes de sangle 102 et 103 et de la liaison par les fils de liage 10. En particulier, les premiers tronçons intermédiaires de sangle 104 et 104a et les seconds tronçons intermédiaires de sangle 107 et 107a sont formés respectivement avec les premiers fils de fond et les seconds fils de fond, sont tissés simultanément et reliés l’un à l’autre par juxtaposition selon leur longueur au moyen de chaînes de fils de liage 10 incorporés dans lesdits premiers fils de fond et second fils de fond.
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Les fils de liage 10 ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celle des premiers et seconds fils de fond constituant respectivement la première nappe de sangle amortisseuse 102 et la seconde nappe de sangle amortisseuse 103.
Les premiers fils de fond constituant la première nappe de sangle amortisseuse 102 ont une première couleur, avantageusement une couleur blanche, tandis que les seconds fils de fond constituant la seconde nappe de sangle amortisseuse 103 ont une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, avantageusement une couleur noire.
On considère maintenant la figure 5, qui illustre la sangle amortisseuse à déchirement 100a selon le second mode de réalisation après sa réalisation complète à partir de l’ébauche de sangle amortisseuse 100 de la figure 4.
Pour la réalisation complète de la sangle, une première zone de fixation 14a réalise la fixation, par exemple par couture, de l’extrémité libre du premier tronçon d’extrémité 105 avec l’extrémité libre du second tronçon d’extrémité 108. De même, une deuxième zone de fixation 15a réalise la fixation, par exemple par couture, de l’extrémité libre du premier tronçon d’extrémité 106 avec l’extrémité libre du second tronçon d’extrémité 109, comme illustré sur la figure.
Le premier tronçon central 114 et le second tronçon central 115 constituent respectivement une première extrémité de sangle et une seconde extrémité de sangle, destinées chacune à être reliées à un moyen d’ancrage ou à une charge respectivement.
On considère maintenant la figure 6, illustrant l’état de la sangle amortisseuse à déchirement 100a après une traction F exercée entre sa première extrémité de sangle 114 et sa seconde extrémité de sangle 115. Sous l’action de la traction F, un certain nombre de fils de liage 10 se sont rompus, autorisant un allongement de la distance entre les extrémités 114 et 115 de la sangle, tout en dissipant une énergie de retenue s’opposant à cet écartement. La figure montre les fils de liage rompus 10a sur les parties des premier et second tronçons intermédiaires de sangle 104 et 107 qui se sont écartées l’une de l’autre, et il en est de même sur les premier et second tronçons intermédiaires de sangle 104a et 107a.
Si la traction F se poursuit, la totalité des fils de liage 10 peut se rompre, et les deux nappes de sangle amortisseuse 102 et 103 se retrouvent l’une et l’autre tendues entre les zones de fixation 114 et 115, s’opposant à un écartement supplémentaire entre les zones de fixation 114 et 115.
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Dans le troisième mode de réalisation illustré sur la figure 7, la sangle amortisseuse à déchirement 200a selon la présente invention comprend également une première nappe de sangle 202 et une seconde nappe de sangle 203.
La première nappe de sangle 202 est réalisée en des premiers fils de fond tissés, et comprend un premier tronçon intermédiaire de sangle 204 entre deux premiers tronçons d’extrémité 205 et 206.
De même, la seconde nappe de sangle 203 est réalisée en des seconds fils de fond tissés, distincts des premiers fils de fond, et comprend un second tronçon intermédiaire de sangle 207 entre deux seconds tronçons d’extrémité 208 et 209.
Le premier tronçon intermédiaire de sangle 204 et le second tronçon intermédiaire de sangle 207 sont disposés côte à côte et liés l'un à l’autre selon leur longueur par un ou plusieurs fils de liage 10.
La sangle amortisseuse à déchirement telle qu’illustrée sur la figure 7 peut avantageusement être réalisée par un procédé de tissage simultané des deux nappes de sangle 202 et 203 et de la liaison par les fils de liage 10. En particulier, le premier tronçon intermédiaire de sangle 204 et le second tronçon intermédiaire de sangle 207 sont formés respectivement avec les premiers fils de fond et les seconds fils de fond, sont tissés simultanément et reliés l’un à l’autre par juxtaposition selon leur longueur au moyen de chaînes de fils de liage 10 incorporés dans lesdits premiers fils de fond et seconds fils de fond.
Les fils de liage 10 ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celle des premiers et seconds fils de fond constituant respectivement la première nappe de sangle amortisseuse 202 et la seconde nappe de sangle amortisseuse 203.
Les premiers fils de fond constituant la première nappe de sangle amortisseuse 202 ont une première couleur, avantageusement une couleur blanche, tandis que les seconds fils de fond constituant la seconde nappe de sangle amortisseuse 203 ont une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, avantageusement une couleur noire.
L’extrémité libre du premier tronçon d’extrémité 206 est fixée à l’extrémité libre respective du second tronçon d’extrémité 208 qui lui est adjacent, par exemple par une couture 220.
L’extrémité libre de l’autre premier tronçon d’extrémité 205 et l’extrémité libre de l’autre second tronçon d’extrémité 209 forment respectivement les deux extrémités de sangle, en étant associées respectivement à une boucle 214 et à au
7132FDEP.docx moins une longe 215. En l’espèce, l’extrémité libre de l’autre second tronçon d’extrémité 209 est associée à deux longes 215 et 215a.
Une traction F exercée entre la boucle 214 et l’une des longes 215 ou
215a provoque, lorsqu’elle a une intensité suffisante, le déchirement progressif des fils de liage 10.
On considère maintenant la figure 8, qui illustre schématiquement en vue de côté, à plus grande échelle, la structure interne d’un premier tronçon intermédiaire de sangle 4 et d’un second tronçon intermédiaire de sangle 7, et leur liaison par les fils de liage 10. II faut considérer que la même figure 8 illustre schématiquement, par similitude, la structure interne des premiers tronçons intermédiaires de sangle 104 ou 204 et des seconds tronçons intermédiaires de sangle 107 ou 207 des autres modes de réalisation de sangle.
Le premier tronçon intermédiaire de sangle 4, faisant partie de la première nappe de sangle 2, est réalisé en premiers fils de fond comprenant des premiers fils de fond de chaîne 4a et des premiers fils de fond de trame 4b, tissés les uns avec les autres.
De même, le second tronçon intermédiaire de sangle 7, faisant partie de la seconde nappe de sangle 3, est réalisé en seconds fils de fond comprenant des seconds fils de fond de chaîne 7a et des seconds fils de fond de trame 7b, tissés les uns avec les autres.
Les premiers fils de fond 4a et 4b ont une première couleur, avantageusement une couleur blanche, tandis que les seconds fils de fond 7a et 7b ont une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur, avantageusement une couleur noire.
Sur la figure 8, des fils de liage 10 sont tissés en chaîne avec les fils de trame 4b et 7b des premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7. Aucun des premiers fils de fond de chaîne 4a du premier tronçon intermédiaire de sangle 4 n’est incorporé dans le tissage des seconds fils de fond 7a et 7b du second tronçon intermédiaire de sangle 7. De même, aucun des seconds fils de fond de chaîne 7a du second tronçon intermédiaire de sangle 7 n’est incorporé dans le tissage des premiers fils de fond 4a et 4b du premier tronçon intermédiaire de sangle 4. Autrement dit, sur cette figure, il n’y a aucun défaut de tissage, et seuls les fils de liage 10 assurent le liage entre les premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7.
Sur la figure 9, on a illustré en vue de face la surface extérieure du premier tronçon intermédiaire de sangle 4. Cette surface est blanche, couleur des premiers fils de fond 4a et 4b constituant le premier tronçon intermédiaire de
7132FDEP.docx sangle 4, et on ne distingue aucune présence de fils noirs susceptibles de provenir du second tronçon intermédiaire de sangle 7.
Ainsi, dans la situation illustrée sur les figures 8 et 9, la partie de sangle amortisseuse à déchirement ne comporte aucun défaut susceptible d’altérer la 5 force de retenue de la sangle lors d’un déchirement, cette force étant déterminée par les seuls fils de liage 10, et étant donc parfaitement connue et conforme aux attentes.
Sur la figure 10 on retrouve la même structure du premier tronçon intermédiaire de sangle 4 et du second tronçon intermédiaire de sangle 7, 10 respectivement en premiers fils de fond 4a et 4b de couleur blanche, et en seconds fils de fond 7a et 7b de couleur noire. Des fils de liage, non représentés sur cette figure mais ayant la même disposition que celle illustrée sur la figure 8, sont tissés en chaîne avec les fils de trame 4b et 7b des premiers tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7. La différence, par rapport à la structure illustrée sur la figure 8, 15 réside dans la présence d’un second fil de fond de chaîne 7a du second tronçon intermédiaire de sangle 7 qui traverse l’espace central réservé aux fils de liage et qui est incorporé dans le tissage des premiers fils de fond 4a et 4b du premier tronçon intermédiaire de sangle 4. Autrement dit, sur cette figure, il y a un défaut de tissage, le second fil de fond de chaîne 7a constituant un pont de liaison 200 20 entre les premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7, participant au liage entre les premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7, et augmentant en conséquence la force de retenue de la sangle lorsque, en cours d’utilisation pour la retenue de la chute d’une charge, le déchirement atteint la zone occupée par le pont de liaison 200 réalisé par le second fil de fond de chaîne 7a.
Sur la figure 11, on a illustré en vue de face la surface extérieure du premier tronçon intermédiaire de sangle 4. Cette surface est blanche, couleur des premiers fils de fond 4a et 4b constituant le premier tronçon intermédiaire de sangle 4, à l’exception d’une zone 200a constituée par la demie boucle du second fil de fond de chaîne 7a de couleur noire qui provient du second tronçon 30 intermédiaire de sangle 7 et qui entoure un fil de trame 4b du premier tronçon intermédiaire de sangle 4. En repérant la présence de la zone 200a de couleur noire qui tranche nettement par rapport au reste de la surface blanche de la face extérieure du premier tronçon intermédiaire de sangle 4, visuellement par un opérateur, ou optiquement par une caméra ou autre dispositif optique, on peut en 35 déduire la présence du défaut résultant d’une erreur de tissage et constitué par le pont de liaison 200 formé par le second fil de fond de chaîne 7a reliant les premier et second tronçons intermédiaires de sangle 4 et 7.
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Cette possibilité de repérer aisément la présence de zones de couleur noire telles que la zone 200a sur la surface extérieure essentiellement blanche du premier tronçon intermédiaire de sangle 4, ou de façon similaire la présence de zones de couleur blanche sur la surface extérieure essentiellement noire du second tronçon intermédiaire de sangle 7, permet de concevoir un procédé de contrôle de qualité particulièrement simple et peu onéreux, non destructif, applicable soit sur les sangles amortisseuses à déchirement après leur fabrication complète, soit sur les ébauches de sangle amortisseuse à déchirement telles que celles illustrées sur les figures 1 ou 4.
On peut définir un nombre limite prédéterminé de défauts, nombre audelà duquel il faut déclarer que la sangle amortisseuse à déchirement, ou l’ébauche de sangle amortisseuse, doit être mise au rebut car elle produirait un effort de retenue trop important lors d’une étape de déchirement pendant son utilisation.
Ce nombre limite prédéterminé peut être égal à 1, si l’on considère que la présence d’un défaut isolé ne peut déjà pas être tolérée, car ce défaut produirait une augmentation inacceptable de l’effort de retenue de la sangle amortisseuse lors du déchirement.
Ce nombre limite prédéterminé peut être supérieur à 1, et on le choisit en fonction de l’augmentation admissible de l’effort de retenue de la sangle amortisseuse lors d’un déchirement. Par exemple, ce nombre limite prédéterminé pourra être choisi égal au rapport entre l’augmentation admissible de l’effort de retenue de la sangle amortisseuse et l’effort de retenue supplémentaire unitaire produit par la présence d’un défaut isolé résultant de la présence d’un seul pont de liaison 200 par un fil de fond.
Les modes de réalisation décrits ci-dessus laissent supposer que les premiers et seconds fils de fond ont des couleurs différentes, par exemple blanche et noire, lorsqu’ils sont éclairés sous une lumière naturelle. Il en résulte alors que la sangle, lorsqu’elle est utilisée, présente les deux couleurs différentes, qui restent apparentes pour l’utilisateur.
On peut toutefois concevoir, selon la présente invention, des sangles dans lesquelles les deux nappes de sangle présentent une seule et même couleur sous la lumière naturelle, par exemple une couleur blanche. Dans ce cas, pour pouvoir mettre en oeuvre le procédé de contrôle de qualité selon l’invention, on peut incorporer, soit dans les premiers fils de fond, soit dans les seconds fils de fond, un marqueur fluorescent détectable sous un éclairement d’une lumière artificielle appropriée, par exemple une lumière ultraviolette. L’opération de
7132FDEP.docx contrôle de qualité s’effectue alors sous l’éclairement de ladite lumière artificielle appropriée, les premiers et seconds fils de fond émettant alors des couleurs différentes l’une de l’autre et permettant la détection des erreurs de tissage.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont 5 été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
Claims (10)
- REVENDICATIONS1 - Sangle amortisseuse à déchirement, comprenant :- au moins un premier tronçon intermédiaire de sangle (4; 104; 204), en premiers fils de fond (4a, 4b) tissés,- au moins un second tronçon intermédiaire de sangle (7 ; 107 ; 207), en seconds fils de fond (7a, 7b) tissés distincts des premiers fils de fond,- un ou plusieurs fils de liage (10), liant l’un à l’autre selon leur longueur les premier et second tronçons intermédiaires de sangle (4, 104, 204, 7, 107, 207) disposés côte à côte, le ou les fils de liage (10) étant agencés de façon à se rompre préférentiellement sous l’action d’un effort de traction (F) prédéterminé appliqué sur la sangle, caractérisée en ce que :les fils de liage (10) ont individuellement une résistance à la rupture inférieure à celles des premiers fils de fond (4a, 4b) et seconds fils de fond (7a, 7b),- sous la lumière naturelle ou sous une lumière artificielle, les premiers fils de fond (4a, 4b) émettent une première couleur tandis que les seconds fils de fond (7a, 7b) émettent une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur,- de façon que, le cas échéant, soit visuellement ou optiquement détectable la présence éventuelle, dans l’un desdits tronçons intermédiaires de sangle (4, 104, 204, 7, 107, 207), d’un fil de fond (200) provenant de l’autre desdits tronçons intermédiaires de sangle.
- 2 - Sangle amortisseuse à déchirement selon la revendication 1, caractérisée en ce que les premiers fils de fond (4a, 4b) et les seconds fils de fond (7a, 7b) sont en polyéthylène à haute masse molaire (UHMPE).
- 3 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les fils de liage (10) sont en polyester.
- 4 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, sous la lumière naturelle, ladite première couleur est blanche, et ladite seconde couleur est noire.
- 5 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les premiers fils de fond (4a, 4b) ou les seconds fils de fond (7a, 7b) contiennent un marqueur fluorescent détectable sous une lumière artificielle.7132FDEP.docx
- 6 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu’elle comprend :- une première extrémité de sangle (14) destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle (15) destinée à être reliée à une charge, une première nappe de sangle (202) en premiers fils de fond (4a, 4b) tissés, comprenant ledit premier tronçon intermédiaire de sangle (204) lié par les fils de liage (10) entre deux premiers tronçons d’extrémité (205, 206),- une seconde nappe de sangle (203) en seconds fils de fond (7a, 7b) tissés, comprenant ledit second tronçon intermédiaire de sangle (207) lié par les fils de liage (10) entre deux seconds tronçons d’extrémité (208, 209), une extrémité libre d’un premier tronçon d’extrémité (206) est fixée à une extrémité libre respective d’un second tronçon d’extrémité (208) qui lui est adjacent,- l’extrémité libre de l’autre premier tronçon d’extrémité (205) et l’extrémité libre de l’autre second tronçon d’extrémité (209) formant respectivement lesdites extrémités de sangle (14, 15).
- 7 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu’elle comprend :une première extrémité de sangle (14) destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle (15) destinée à être reliée à une charge,- une première nappe de sangle (2) en premiers fils de fond (4a, 4b) tissés, comprenant ledit premier tronçon intermédiaire de sangle (4) lié par les fils de liage (10) entre deux premiers tronçons d’extrémité (5, 6),- une seconde nappe de sangle (3) en seconds fils de fond (7a, 7b) tissés, comprenant ledit second tronçon intermédiaire de sangle (7) lié par les fils de liage (10) entre deux seconds tronçons d’extrémité (8, 9),- chacune des extrémités libres des premiers tronçons d’extrémité (5, 6) est fixée à une extrémité libre respective des seconds tronçons d'extrémité (9, 8) choisie de façon à entrecroiser la première nappe de sangle (2) avec la seconde nappe de sangle (3), les extrémités de tronçons d’extrémité fixées l’une à l’autre formant lesdites extrémités de sangle (14, 15).
- 8 - Sangle amortisseuse à déchirement selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu’elle comprend :7l32FDEP.docx une première extrémité de sangle (114) destinée à être reliée à un moyen d’ancrage, et une seconde extrémité de sangle (115) destinée à être reliée à une charge,- une première nappe de sangle (102) en premiers fils de fond (4a, 4b) tissés, comprenant, entre deux premiers tronçons d’extrémité (105, 106), deux premiers tronçons intermédiaires de sangle (104, 104a) successifs liés par les fils de liage (10) et séparés l’un de l’autre par un premier tronçon central (114) non lié par des fils de liage, une seconde nappe de sangle (103) en seconds fils de fond (7a, 7b) tissés, comprenant, entre deux seconds tronçons d’extrémité (108, 109), deux seconds tronçons intermédiaires de sangle (107, 107a) successifs liés par les fils de liage (10) et séparés l’un de l’autre par un second tronçon central (115) non lié par des fils de liage,- chacune des extrémités libres des premiers tronçons d’extrémité (105, 106) est fixée à une extrémité libre respective des seconds tronçons d’extrémité (108, 109),- le premier tronçon central (114) et le second tronçon central (115) formant lesdites extrémités de sangle.
- 9 - Procédé de fabrication d’une sangle amortisseuse à déchirement selon la revendication 1, dans lequel un premier tronçon intermédiaire de sangle (4, 104, 204) est formé de premiers fils de fond (4a, 4b) ayant une première couleur sous la lumière naturelle ou sous une lumière artificielle, dans lequel un second tronçon intermédiaire de sangle (7, 107, 207) est formé de seconds fils de fond (7a, 7b) distincts des premiers fils de fond (4a, 4b) et ayant une seconde couleur qui diffère de ladite première couleur sous ladite lumière naturelle ou sous ladite lumière artificielle, dans lequel les premier (4, 104, 204) et second (7, 107, 207) tronçons intermédiaires de sangle sont tissés simultanément et reliés l’un à l’autre par juxtaposition selon leur longueur au moyen de chaînes de fils de liage (10) incorporés dans lesdits premiers fils de fond (4a, 4b) et seconds fils de fond (7a, 7b), lesdits fils de liage (10) ayant une résistance à la rupture inférieure à celle des premiers (4a, 4b) et seconds (7a, 7b) fils de fond.
- 10 - Utilisation d’une sangle amortisseuse à déchirement selon la revendication 1 pour son contrôle de qualité, dans laquelle on recherche visuellement ou optiquement, sur la face externe de chacun des tronçons intermédiaires de sangle (4, 104, 204; 7, 107, 207), le nombre de fils de fond provenant de l’autre des tronçons intermédiaires de sangle, on retient comme étant de bonne qualité la sangle lorsque ledit nombre de fils de fond provenant de l’autre7l32FDEP.docx des tronçons intermédiaires de sangle est inférieur à un nombre limite prédéterminé, et on écarte comme étant de mauvaise qualité la sangle lorsque ledit nombre de fils de fond provenant de l’autre des tronçons intermédiaires de sangle est supérieur ou égal audit nombre limite prédéterminé.5 11 - Utilisation selon la revendication 10, dans laquelle ledit nombre limite prédéterminé est égal à 1.
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