FR3065471B1 - Ouvrage comportant au moins une arche et procede de fabrication associe - Google Patents

Ouvrage comportant au moins une arche et procede de fabrication associe Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un ouvrage comportant au moins une arche (10) comprenant une première demi-arche (55), une deuxième demi-arche (60) et un bloc (50) formant clef d'arche, un premier pied (30) et un deuxième pied (35). Chaque arche (10) comprend, au moins un lien souple (20) s'étendant le long de la première demi-arche (55) depuis le premier pied (30) jusqu'à la clef d'arche (50) et un lien souple (25) s'étendant le long de la deuxième demi-arche (60) depuis le deuxième pied (35) jusqu'à la clef d'arche (50), chaque lien souple (20, 25) présentant une première extrémité (80) fixée au pied (30, 35) correspondant de l'arche (10) et une deuxième extrémité (85) fixée à la clef d'arche (50), chaque lien souple (20, 25) présentant une tension tendant à rapprocher le premier ou deuxième pied (30, 35) correspondant de la clef d'arche (50).

Description

Ouvrage comportant au moins une arche et procédé de fabrication associé
La présente invention concerne un ouvrage comprenant au moins une arche. La présente invention concerne également un procédé de fabrication associé.
Des ouvrages comportant des arches ou des voûtes sont utilisés dans un grand nombre de circonstances dans lesquelles il est souhaitable de soutenir une structure située en hauteur telle qu’un toit, ou encore de retenir des masses importantes de terre comme c’est le cas pour des voûtes ou des murs de tunnels.
De telles arches ou voûtes sont connues depuis très longtemps et fréquemment fabriquées à partir d’un ensemble de blocs préfabriqués dont l’assemblage assure une bonne transmission des efforts pour que l’arche ou la voûte soit autoportante et propre à jouer son rôle de support ou de soutènement. Une fois assemblés, les blocs sont maintenus en place par leur seul poids. Ainsi, des structures en arc brisé ou en plein cintre présentent une grande robustesse et une grande durabilité.
La fabrication de ces structures nécessite en général la construction préalable de cintres de support sur lequel les blocs sont mis en place les uns après les autres. Ainsi, le ou les cintres permettent un maintien en position des blocs avant que l’arche ou la voûte ne soit complétée. En effet, c’est l’assemblage de l’ensemble des blocs qui assure la stabilité de la structure, et si un ou plusieurs blocs sont manquants ou défectueux, la structure n’est en général pas stable. Une telle structure comporte en général une clef de voûte ou clef d’arche, c’est-à-dire un bloc conçu pour être mis en place en dernier et dont la mise en place assure la stabilité de la structure. La clef est généralement le bloc le plus haut, c’est-à-dire celui qui répartit les efforts entre les deux moitiés de la structure.
Cependant, la réalisation d’arches ou de voûtes de ce type est complexe et longue, du fait du temps nécessaire pour fabriquer le cintre et de la difficulté à mettre en place les blocs sur le cintre.
De ce fait, des structures comportant des arches ou des voûtes ne sont pas adaptées à la construction d’ouvrages temporaires tels que des ouvrages de protection contre des chutes de matériaux ou des mouvements de terrain. L’invention a donc pour but de proposer un ouvrage comprenant au moins une arche, qui soit plus facile et plus rapide à fabriquer que les ouvrages de l’état de la technique. A cet effet, il est proposé un ouvrage comportant au moins une arche présentant un intrados et un extrados, l’arche comprenant une première demi-arche, une deuxième demi-arche et un bloc formant clef d’arche, la première demi-arche comportant un premier ensemble de blocs et s’étendant entre la clef d’arche et un premier pied de l’arche, la deuxième demi-arche comportant un deuxième ensemble de blocs et s’étendant entre la clef d’arche et un deuxième pied de l’arche, les blocs de chaque arche étant disposés le long d’un unique arc plan entre le premier pied et le deuxième pied, chaque arche comprenant, en outre, au moins un premier lien souple et au moins un deuxième lien souple, chaque premier lien souple s’étendant le long de la première demi-arche depuis le premier pied jusqu’à la clef d’arche, chaque deuxième lien souple s’étendant le long de la deuxième demi-arche depuis le deuxième pied jusqu’à la clef d’arche, chaque premier ou deuxième lien souple présentant une première extrémité fixée au premier ou deuxième pied correspondant de l’arche et une deuxième extrémité, chaque lien souple traversant le bloc de clef d’arche depuis une face d’entrée correspondante de la clef d’arche jusqu’à une face de sortie correspondante de la clef d’arche, la deuxième extrémité de chaque lien souple s’étendant hors de la clef d’arche à travers la face de sortie correspondante, la deuxième extrémité de chaque lien souple étant fixée à la clef d’arche et chaque lien souple présentant une tension tendant à rapprocher le premier ou deuxième pied correspondant de la clef d’arche.
Selon d’autres aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, l’ouvrage comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - la face de sortie est commune à tous les liens souples. - la face de sortie commune forme une partie de l’intrados de l’arche. - l’ouvrage comprend au moins deux premiers liens souples et au moins deux deuxièmes liens souples. - chaque premier ou deuxième lien souple est accueilli dans un conduit traversant chaque bloc de la première ou deuxième demi-arche correspondante, chaque conduit s’étendant selon une ligne propre parallèle à l’intrados et à l’extrados de l’arche. - chaque lien souple est accueilli dans une rainure ménagée dans l’extrados de la demi-arche correspondante. - l’ouvrage comprend une voûte comportant au moins deux arches juxtaposées et alignées selon une direction perpendiculaire à l’arc plan de chacune des arches. - des blocs d’au moins deux arches juxtaposées sont liés l’un à l’autre par des éléments de fixation métalliques. - les pieds d’au moins une arche sont directement liés l’un à l’autre par un câble métallique ou par une armature rigide. - des blocs d’une même arche sont fixés l’un à l’autre par des éléments de fixation situés à l’intrados de l’arche. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un ouvrage comprenant au moins une arche présentant un intrados et un extrados, le procédé comprenant des étapes de : • disposition au sol d’un premier ensemble de blocs, d’un deuxième ensemble de blocs et d’un bloc de clef d’arche le long d’un gabarit selon un arc plan pour former une arche, le premier ensemble de blocs formant une première demi-arche de l’arche délimitée par la clef d’arche et par un premier pied de l’arche, le deuxième ensemble de blocs formant une deuxième demi-arche de l’arche délimitée par la clef d’arche et par un deuxième pied de l’arche, • mise en place d’un premier lien souple et d’un deuxième lien souple, chaque lien souple présentant une première extrémité et une deuxième extrémité, le premier lien souple s’étendant le long de la première demi-arche depuis le premier pied jusqu’à la clef d’arche et le deuxième lien souple s’étendant le long de la deuxième demi-arche depuis le deuxième pied jusqu’à la clef d’arche, chaque lien souple traversant le bloc de clef d’arche depuis une face d’entrée correspondante de la clef d’arche jusqu’à une face de sortie correspondante de la clef d’arche, la deuxième extrémité de chaque lien souple s’étendant hors de la clef d’arche à travers la face de sortie correspondante, • fixation de la première extrémité de chaque lien souple au premier ou deuxième pied correspondant de l’arche, • traction sur la deuxième extrémité de chaque lien souple pour plaquer les blocs les uns contre les autres, et • fixation de la deuxième extrémité de chaque lien souple à la clef d’arche. Selon d’autres aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, le procédé comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - le procédé comprend, en outre, une étape d’érection de l’arche mise en œuvre postérieurement à l’étape de traction. - au cours de l’étape de mise en place, au moins deux premiers liens souples et au moins deux deuxièmes liens souples sont mis en place, les deuxième extrémités de l’un des premiers liens souples et de l’un des deuxièmes liens souples dépassant de l’intrados de la clef d’arche, les deuxièmes extrémités de l’autre premier lien souple et de l’autre deuxième lien souple dépassant de l’extrados de la clef d’arche, et au cours de l’étape de fixation de la première extrémité, la première extrémité de chaque lien souple est fixée au pied correspondant de l’arche, l’étape de traction comprenant : • une traction, par un engin de levage, sur les liens souples dépassant de l’extrados pour ériger l’arche, et • une traction sur les liens souples dépassant de l’intrados pour plaquer les blocs les uns contre les autres, l’étape de fixation de la deuxième extrémité étant mise en oeuvre postérieurement à l’étape de traction. - le procédé comprend, en outre, une étape de liaison du premier pied au deuxième pied avec un câble métallique ou avec une armature rigide, l’étape de liaison étant mise en oeuvre avant l’étape de traction.
Les caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d’une arche d’un ouvrage selon l’invention, et - la figure 2 est une vue en perspective de l’ouvrage de la figure 1.
Un premier exemple d’arche 10 est représenté sur la figure 1. L’arche 10 comporte une pluralité de blocs 15, au moins un premier lien souple 20 et au moins un deuxième lien souple 25. Par exemple, l’arche 10 comporte deux premiers liens souples 20 et deux deuxièmes liens souples 25. L’arche 10 présente un premier pied 30, un deuxième pied 35, un intrados 40 et un extrados 45. L’arche 10 est en appui sur le sol à ses deux pieds 30 et 35. Chaque pied 30, 35 de l’arche est formé par un bloc appelé bloc de pied. L’intrados 40 est la face inférieure de l’arche 10 lorsque l’arche 10 repose sur le sol. En d’autres termes, l’intrados 40 est la face intérieure de l’arche 10. L’extrados 45 est la face supérieure de l’arche 10 lorsque l’arche 10 repose sur le sol. En d’autres termes, l’extrados 45 est la face extérieure de l’arche 10.
Selon l’exemple de la figure 1, l’arche 10 est une arche en plein cintre. Une arche en plein cintre comporte une portion en forme de demi-cercle.
Selon une variante non représentée, l’arche 10 est une arche en forme d’arc brisé.
Chaque bloc 15 est, par exemple, un bloc de béton tel qu’un bloc de béton armé. Selon un mode de réalisation, chaque bloc 15 comporte un conteneur rempli de béton. Le conteneur est réalisé en un matériau métallique tel que l’acier. Le béton est, par exemple, un béton comprenant des inclusions d’un polymère tel que le polystyrène. En variante, au moins un conteneur est rempli de mousse polymère, par exemple de mousse polyuréthane. Selon une autre variante, au moins un conteneur est rempli d’eau ou de sable.
Selon un mode de réalisation, des blocs 15 réalisés en des matériaux différents sont combinés. En particulier, au moins un conteneur présente une résistance à la compression moindre que les autres blocs 15. Par exemple, l’arche 10 comprend des blocs 15 comportant chacun un conteneur rempli de béton et au moins un bloc 15 comportant un conteneur non rempli de béton ou rempli seulement partiellement d’un matériau, par exemple du béton.
La pluralité de blocs 15 comporte un premier ensemble de blocs 15, un deuxième ensemble de blocs 15 et un bloc 50 formant clef d’arche.
Tous les blocs 15, y compris la clef d’arche 50, sont disposés le long d’un arc plan entre le premier pied 30 et le deuxième pied 35. En d’autres termes, les blocs 15, 50 sont alignés le long de l’arc plan. Un arc plan est une portion d’une courbe contenue dans un plan. Lorsque l’arche 10 est en appui sur le sol par ses deux pieds 30 et 35, l’arc plan est sensiblement vertical.
Des directions Y et Z contenues dans le plan de l’arc sont représentées sur la figure 1. Les directions Y et Z sont perpendiculaires l’une à l’autre. La direction Z est une direction verticale et la direction Y est une direction horizontale. Une direction X, perpendiculaire aux deux directions Y et Z, est également représentée sur la figure 1. La direction X est donc également perpendiculaire à l’arc plan de l’arche 10.
Le premier ensemble de blocs 15 constitue une première demi-arche 55 de l’arche 10. La première demi-arche 55 est délimitée par le premier pied 30 et par la clef d’arche 50. En d’autres termes, la première demi-arche 55 s’étend entre le premier pied 30 et la clef d’arche 50.
Le deuxième ensemble de blocs 15 constitue une deuxième demi-arche 60 de l’arche 10. La deuxième demi-arche 60 est délimitée par le deuxième pied 35 et par la clef d’arche 50. En d’autres termes, la deuxième demi-arche 60 s’étend entre le deuxième pied 35 et la clef d’arche 50.
Chaque bloc 15, 50 est, par exemple, en forme de prisme. Selon l’exemple de la figure 1, deux blocs 15 formant respectivement les pieds 30, 35 de l’arche 10 sont en forme de prisme à base rectangulaire, donc parallélépipédiques. Selon l’exemple de la figure 1, les autres blocs 15, dont la clef d’arche 50, sont en forme de prisme à base trapézoïdale. La plus petite base de chaque prisme forme une partie de l’intrados 40 de l’arche 10. La plus grande base de chaque prisme forme une partie de l’extrados 45 de l’arche 10.
Il est à noter que la forme, les dimensions et le nombre des blocs 15 sont susceptibles d’être modifiés pour être adaptés à une forme désirée pour l’arche 10. Par exemple, une pluralité de blocs 15 de chaque demi-arche 55, 60 sont susceptibles d’être parallélépipédiques dans certains modes de réalisation.
Selon un mode de réalisation, chaque bloc 15, y compris la clef d’arche 50, présente une longueur, mesurée selon la direction X, comprise entre 50 centimètres (cm) et 2 mètres (m), et une épaisseur, mesurée entre l’extrados 45 et l’intrados 40, comprise entre 20 cm et 1 m.
Les blocs 15 sont, par exemple, fixés les uns aux autres par des éléments de fixation 62. Les éléments de fixation 62 sont, par exemple, des plaques placées à l’intrados 40 des arches 10 et fixées simultanément à deux blocs 15 contigus de l’arche 10. Les plaques sont, par exemple, des plaques métalliques.
En variante, les éléments de fixation 62 sont des agrafes métalliques fixées simultanément à deux blocs 15 contigus de l’arche 10.
Les éléments de fixation 62 sont, par exemple, accueillis dans des cavités correspondantes des blocs 15 de l’arche 10, les cavités étant ensuite comblées de béton.
En variante, les éléments de fixation 62 comportent un cintre métallique.
Les blocs 15 formant respectivement le premier pied 30 et le deuxième pied 35 sont directement liés l’un à l’autre. En d’autres termes, l’arche 10 comporte au moins un élément de liaison 63 fixé au premier pied 30 et au deuxième pied 35. L’élément de liaison 63 est propre à empêcher une distance entre le premier pied 30 et le deuxième pied 35 de dépasser une valeur prédéterminée. Par exemple, l’élément de liaison 63 est un câble métallique. Selon le mode de réalisation de la figure 1, le câble métallique 63 est fixé à deux anneaux 90 portés respectivement par le premier pied 30 et le deuxième pied 35.
En variante, l’élément de liaison 63 est une armature rigide. Par exemple, l’élément de liaison 63 est une pièce métallique. Selon un mode de réalisation, l’élément de liaison 63 est une plaque horizontale fixée aux deux pieds 30, 35 de l’arche 10.
La clef d’arche 50 est le bloc 15 le plus éloigné du sol lorsque l’arche 10 est en appui sur le sol par ses deux pieds 30 et 35. Selon l’exemple de la figure 1, la clef d’arche 50 appartient à un plan de symétrie de l’arche 10. En particulier, les deux demi-arches 55 et 60 sont symétriques l’une de l’autre par rapport au plan de symétrie.
Selon l’exemple de la figure 1, la clef d’arche 50 comporte un anneau de levage 64.
Chacune de la première demi-arche 55 et de la deuxième demi-arche 60 sont traversées par au moins un conduit 65. Par exemple, chacune de la première demi-arche 55 et de la deuxième demi-arche 60 est traversée par deux conduits 65 distincts, dont un seul est représenté sur la figure 1 pour plus de clarté.
Les deux conduits 65 de chaque demi-arche 55, 60 sont décalés l’un par rapport à l’autre selon la direction X. Le décalage entre les deux conduits d’une même demi-arche est, par exemple, compris entre 20 pourcents (%) et 70 % de la longueur du bloc (15) considéré.
Chaque conduit 65 est configuré pour accueillir un unique lien souple 20, 25 correspondant.
Chaque conduit 65 traverse chaque bloc 15 de la demi-arche 55, 60 correspondante. En d’autres termes, chaque bloc 15 des première et deuxième demi-arches 55, 60 est traversé par une portion du conduit 65 correspondant. Chaque conduit 65 est alors formé par la réunion des portions de conduit correspondantes.
Il est entendu par « traverser >> qu’un conduit 65 ou une portion d’un conduit 65 relie deux ouvertures ménagées dans une ou deux faces distinctes d’un même bloc 15, 50. En d’autres termes, le conduit 65 ou la portion de conduit 65 est débouchant.
Par exemple, chaque portion de conduit 65 débouche sur deux faces distinctes l’une de l’autre d’un même bloc 15, 50. Selon l’exemple de la figure 1, chaque portion de conduit 65 débouche sur deux faces opposées du bloc 15 correspondant.
Chaque conduit 65 s’étend selon une ligne propre dans chaque demi-arche 55, 60 de l’arche 10.
Par exemple, chaque conduit 65 présente une section circulaire autour de la ligne propre. En d’autres termes, chaque section de conduit 65 est en forme de disque dont le centre appartient à la ligne propre du conduit 65 considéré. Chaque conduit 65 présente un diamètre compris entre 20 millimètres (mm) et 100 mm.
La ligne propre de chaque conduit 65 est, par exemple, parallèle à l’intrados 40 et à l’extrados 45 de l’arche 10.
La ligne propre de chaque conduit 65 est, par exemple, parallèle à l’arc plan de l’arche 10. La ligne propre de chaque conduit 65 est comprise dans un plan perpendiculaire à la direction X.
Selon l’exemple de la figure 1, chaque portion de conduit 65 des blocs 15 des deux demi-arches 55, 60 de l’arche 10 sont cylindriques à base circulaire autour de la ligne propre.
Chaque conduit 65 traverse, en outre, la clef d’arche 50. Par exemple, chaque conduit 65 traverse la clef d’arche 50 depuis une face d’entrée 70 de la clef d’arche 50 jusqu’à une face de sortie 75 de la clef d’arche 50, la face d’entrée 70 étant distincte de la face de sortie 75.
La portion de chaque conduit 65 qui traverse la clef d’arche 50 est, par exemple, en forme de portion de tore.
La face d’entrée 70 d’un conduit 65 est, par exemple, un des côtés non-parallèles du prisme trapézoïdal. La face de sortie 75 est, par exemple, la plus petite des bases du prisme. Ainsi, la face de sortie 75 forme une partie de l’intrados 40 de l’arche.
Selon un mode de réalisation, les portions de conduit 65 ménagées dans la clef d’arche 50 présentent une ouverture commune débouchant sur la face de sortie 75. L’ouverture commune est, par exemple, ovale ou oblongue. Selon une variante, chaque portion de conduit 65 ménagée dans la clef d’arche 50 présente une ouverture, débouchant sur la face de sortie 75, distincte des autres ouvertures ménagées dans la clef d’arche 50.
Selon l’exemple de la figue 1, la face de sortie 75 est commune pour chaque conduit 65.
Chaque premier lien souple 20 s’étend le long de la première demi-arche 55 depuis le premier pied 30 jusqu’à la clef d’arche 50. En particulier, chaque premier lien souple 20 traverse le bloc de clef d’arche 50 depuis une face d’entrée 70 jusqu’à une face de sortie 75 correspondante.
Chaque deuxième lien souple 25 s’étend le long de la deuxième demi-arche 60 depuis le deuxième pied 35 jusqu’à la clef d’arche 50. En particulier, chaque deuxième lien souple 25 traverse le bloc de clef d’arche 50 depuis une face d’entrée 70 jusqu’à une face de sortie 75 correspondante.
Selon le mode de réalisation de la figure 1, chaque lien souple 20, 25 est accueilli dans un conduit 65 correspondant.
Chaque lien souple 20, 25 est un câble. Par exemple, chaque lien souple 20, 25 est un câble métallique.
En variante, chaque lien souple 20, 25 est une chaîne.
Selon un mode de réalisation, chaque lien souple 20, 25 est réalisé en acier.
Chaque premier ou deuxième lien souple 20, 25 présente une première extrémité 80 et une deuxième extrémité 85.
La première extrémité 80 de chaque lien souple 20, 25 est fixée au premier ou deuxième pied 30, 35 correspondant de l’arche 10. Par exemple, chaque première extrémité 80 débouche hors du bloc formant le pied correspondant 30 ou 35 de l’arche 10 et est fixée à un point d’ancrage 90 porté par le premier ou deuxième pied 30, 35 considéré.
Il est à noter que d’autres modes de fixation des premières extrémités 80 sont envisageables. Par exemple, les premières extrémités 80 sont susceptibles d’être scellées dans le bloc formant premier ou deuxième pied 30, 35 correspondant de l’arche 10. Selon une variante, chaque première extrémité 80 comporte un organe de blocage présentant une section supérieure à la section du conduit 65 correspondant et permettant la fixation de la première extrémité 80 au pied correspondant 30 ou 35 de l’arche lorsqu’une tension est appliquée sur le lien souple 20, 25 considéré. Selon une autre variante, chaque première extrémité 80 est fixée par un dispositif autobloquant au premier ou deuxième pied 30, 35 correspondant de l’arche 10.
La deuxième extrémité 85 de chaque lien souple 20, 25 s’étend hors de la clef d’arche 50 à travers la face de sortie 75 correspondante. Chaque deuxième extrémité 85 est fixée à la clef d’arche 50. Par exemple, chaque deuxième extrémité 85 est fixée à un point d’ancrage 90 porté par la face de sortie 75. En variante, chaque deuxième extrémité 85 est fixée à la clef d’arche 50 par un dispositif autobloquant.
Il est à noter que différents types de fixations sont susceptibles d’être utilisées pour fixer les première et deuxième extrémités 80 et 85. Par exemple, le dispositif autobloquant est un culot, ou une mordache. En variante, d’autres types de fixation sans dispositifs autobloquants sont susceptibles d’être utilisés. Par exemple, le point de fixation 90 est un anneau.
Chaque lien souple 20, 25 présente une tension tendant à rapprocher le premier ou deuxième pied 30, 35 correspondant de la clef d’arche 50. Par exemple, une traction est exercée sur la deuxième extrémité 85 correspondante avant que la deuxième extrémité 85 soit fixée à la clef d’arche 50.
Selon un mode de réalisation, chaque lien souple 20, 25 comporte un dispositif dissipateur d’énergie. Un dispositif formé d’une barre métallique autour de laquelle les extrémités de deux portions du lien souple 20, 25 sont serrées est un exemple de dispositif dissipateur d’énergie. L’arche 10 est, par exemple, intégrée à un ouvrage 95 représenté sur la figure 2. L’ouvrage 95 est, par exemple, un ouvrage de protection contre des matériaux dévalants, par exemple contre des chutes de pierres.
Selon une variante, l’ouvrage 95 est remblayé extérieurement, c’est-à-dire que des matériaux tels que de la terre ou des rocs sont disposés autour de l’ouvrage 95, qui délimite alors un tunnel dont l’ouvrage 95 forme l’armature intérieure. L’ouvrage 95 comprend au moins une arche 10 mais est susceptible de comprendre une pluralité d’arches 10 formant une voûte.
Un exemple d’ouvrage 95 comprenant deux arches 10 est représenté sur la figure 2. Les arches 10 sont juxtaposées l’une à l’autre. Les arches 10 sont alignées l’une avec l’autre selon la direction X. Par exemple, les arcs plans des deux arches 10 sont parallèles l’un à l’autre.
Selon un mode de réalisation, les arches 10 sont fixées l’une à l’autre par des éléments de fixation 100.
Les éléments de fixation 100 sont, par exemple, des plaques placées à l’intrados 40 des arches 10 et fixées simultanément à un bloc 15 de chacune des deux arches 10. Les plaques sont, par exemple, des plaques métalliques.
En variante, les éléments de fixation 100 sont des agrafes métalliques fixées simultanément à un bloc 15 de chaque arche 10.
Les éléments de fixation 100 sont, par exemple, accueillis dans des cavités correspondantes des blocs 15 de chaque arche, les cavités étant ensuite comblées de béton.
Selon un mode de réalisation, chaque bloc 15 est traversé par au moins un passage 105 s’étendant selon la direction X. Chaque élément de fixation 100 comporte alors un élément métallique, tel qu’un tube, inséré dans des passages 105 correspondants de blocs 15 d’arches 10 voisines pour solidariser ces blocs 15 entre eux. L’élément de fixation 100 comporte une goupille reçue dans une ouverture 106 débouchant à l’intrados 40 et communiquant avec le passage 105 dans lequel l’élément de fixation 100 est reçu. La goupille solidarise ainsi l’élément de fixation 100 à chaque bloc 15 dans lequel il est accueilli.
Par exemple, chaque bloc 15 est traversé par deux passages 105 décalés l’un par rapport à l’autre et permettant la fixation simultanée des blocs 15 d’une arche 10 aux blocs 15 de deux arches 10 voisines. Dans ce cas, l’élément de fixation 100 reçu dans chaque passage 105 permet la fixation du bloc 15 considéré à un bloc 15 de l’une de deux arches 10 voisines.
Ainsi, les éléments de fixation 100 peuvent être placés en quinconce pour fixer entre eux les blocs 15 de deux arches 10 voisines.
Les blocs 15 des deux arches 10 présentent, par exemple, une même longueur.
Il est à noter que des blocs 15 de longueurs différentes sont susceptibles d’être utilisés pour des arches 10 voisines, ou pour des demi-arches 55, 60 distinctes d’une même arche. Dans ce dernier cas, l’ouvrage 95 est susceptible de former une courbe dans un plan horizontal.
Selon un mode de réalisation, les blocs 15 présentent une section trapézoïdale dans un plan horizontal pour que l’ouvrage 95 forme une courbe dans un plan horizontal.
Un procédé de fabrication d’une arche 10 de l’ouvrage 95 va maintenant être décrit.
Le procédé de fabrication comporte une étape de disposition, une étape de mise en place, une étape de fixation de la première extrémité, une étape de liaison, une étape de mise en tension, une étape de fixation de la deuxième extrémité et une étape d’érection.
Lors de l’étape de disposition, un gabarit est disposé sur le sol. Le gabarit est, par exemple, un gabarit plan en forme d’arc. Selon un mode de réalisation, la face extérieure du gabarit est complémentaire de l’intrados 40.
Lors de l’étape de disposition, le gabarit est disposé horizontalement sur le sol.
Les blocs 15, dont la clef d’arche 50, sont alors disposés sur le sol le long du gabarit pour former l’arche 10. A l’issue de l’étape de disposition, les blocs 15 ne sont pas jointifs. En particulier, une distance entre des blocs 15 contigus est supérieure ou égale à 5 centimètres.
Lors de l’étape de mise en place, chaque premier lien souple 20 et chaque deuxième lien souple 25 sont mis en place dans les conduits 65 correspondants. Ainsi, chaque premier lien souple s’étend entre le premier pied 30 et la clef d’arche 50, et chaque deuxième lien souple 25 s’étend entre le deuxième pied 35 et la clef d’arche 50.
En particulier, la deuxième extrémité 85 de chaque lien souple 20, 25 s’étend hors de la face de sortie 75. La deuxième extrémité 85 de chaque lien souple 20, 25 est laissée libre lors de l’étape de mise en place.
La première extrémité 80 de chaque lien souple 20, 25 est alors fixée au premier ou deuxième pied 30, 35 correspondant de l’arche 10 lors de l’étape de fixation de la première extrémité.
Au cours de l’étape de liaison, l’élément de liaison 63 est fixé au premier pied 30 et au deuxième pied 35.
Postérieurement à l’étape de liaison, lors de l’étape de mise en tension, la clef d’arche 50 est fixée au sol, puis une traction est exercée sur la deuxième extrémité 85 de chaque lien souple 20, 25 pour mettre le lien souple 20, 25 en tension. Ainsi, les blocs 15 qui constituent l’arche 10 sont plaqués les uns contre les autres et maintenus en position par la tension des liens souples 20, 25.
La traction est, par exemple, exercée simultanément sur chaque lien souple 20, 25. Selon une variante, les différents liens souples 20, 25 sont mis en tension successivement.
Une fois mis en tension, la deuxième extrémité 85 de chaque lien souple 20, 25 est fixée à la clef d’arche 50 au cours de l’étape de fixation de la deuxième extrémité.
Enfin, lors de l’étape d’érection, l’arche 10 est relevée pour que l’arc plan selon lequel les blocs 15 sont disposés soit vertical. L’arche 10 est relevée par un engin de levage qui exerce une traction sur l’anneau de levage 64 de la clef d’arche 50 puis dépose l’arche 10 à sa position définitive, les deux pieds 30, 35 de l’arche sont en appui sur le sol.
Les éléments de fixation 62 sont ensuite mis en place pour fixer les uns aux autres des blocs 15 de l’arche 10. L’arche 10 est alors liée aux autres arches 10 de l’ouvrage 95 par les éléments de fixation 100.
La mise en place de l’arche 10 est aisée et rapide. L’arche 10 permet donc la fabrication d’ouvrages 95 temporaires pour de courtes périodes, par exemple pour protéger des ouvriers travaillant sur un chantier, pour mettre en place une solution rapide et efficace de protection contre les chutes de masses dévalantes.
De par sa simplicité, l’arche 10 est susceptible d’être utilisée ou entretenue par des entreprises non spécialisées.
En outre, l’arche 10 est robuste et présente de bonnes capacités de résistance dynamique du fait de sa masse, d’une possible déformation plastique des conteneurs, d’un possible déplacement relatif entre les blocs 15 et/ou de la possible déformation des liens souples. Cette capacité de résistance dynamique est encore renforcée par l’utilisation de dispositifs dissipateurs ou de blocs 15 dont la résistance à la compression est plus faible que pour les autres blocs 15. De tels blocs 15 jouent alors le rôle de fusibles dans la structure. L’arche 10 est également aisée à démonter.
Les éléments de liaison 63 permettent d’éviter une déformation de l’arche 10 lors de sa mise en tension ou lors de son utilisation. En particulier, les éléments de liaison 63 évitent que les deux pieds 30, 35 de l’arche 10 s’éloignent l’un de l’autre sous l’effet de la charge verticale reportée en pied par la voûte. Cependant, il est à noter que, dans certains modes de réalisation, au moins une arche 10 ne comporte pas d’éléments de liaison 63.
Lorsque les conduits 65 sont équidistantes de l’intrados 40 et de l’extrados 45, l’effort de traction exercé sur les liens souples 20, 25 plaque plus efficacement les blocs 15 les uns contre les autres.
La courbure des portions de conduit 65 ménagées dans la clef d’arche 50 réduit les frottements subis par les liens souples 20, 25.
De par l’utilisation des éléments de fixation 100, les arches 10 sont solidaires les unes des autres et, en cas de choc, la déformation des arches 10 est plus homogène et répartie sur plusieurs arches 10. La solidité de l’ouvrage est donc améliorée.
Il est à noter que, dans certains modes de réalisation, au moins une arche 10 ne comporte pas d’éléments de liaison 63.
Un deuxième exemple d’arche 10 va maintenant être décrit. Les éléments identiques au premier exemple d’arche 10 ne sont pas décrits à nouveau. Seules les différences sont mises en évidence. L’arche 10 ne comporte pas de conduits 65.
Chaque lien souple 20, 25 est reçu dans une rainure ménagée dans l’extrados 45 de chaque bloc 15 des première et deuxième demi-arches 55, 60 de l’arche 10. Dans ce cas, la face d’entrée 70 de la clef d’arche 50 forme une partie de l’extrados 45 et la face de sortie 75 forme une partie de l’intrados 40 de l’arche 10. En d’autres termes, lorsque la clef d’arche 50 est en forme de prisme à base trapézoïdale, la face d’entrée 70 est la face correspondant à la plus grande des deux bases du trapèze et la face de sortie 75 est la face correspondant à la plus petite des bases du trapèze.
Le deuxième exemple d’arche 10 est plus facile à fabriquer que le premier exemple 10 car il n’est pas nécessaire d’enfiler les liens souples 20, 25 dans les conduits 65 des blocs 15 autres que la clef d’arche. L’arche 10 a été décrite dans les exemples ci-dessus dans un cas où la face de sortie 75 forme une partie de l’intrados 40 de l’arche 10. Il est à noter que la face de sortie 75 est susceptible d’être déplacée dans certains cas. Par exemple, la face de sortie 75 est la face de la clef d’arche 50 qui forme une partie de l’extrados 45 de l’arche 10.
Le nombre et la disposition des liens souples 20, 25 sont également susceptibles d’être modifiés. Par exemple, selon un mode de réalisation, chaque demi-arche 55, 60 est traversée par 4 conduits accueillant des liens souples 20, 25.
Les lignes propres de deux des conduits 65 traversent les extrémités d’un premier segment parallèle à l’intrados 40 et situé à une première distance de l’intrados 40 et les lignes propres des deux autres conduits 65 traversent les extrémités d’un deuxième segment parallèle à l’extrados 45 et situé à la même première distance de l’extrados 45 du bloc 15 considéré. En d’autres termes, les lignes propres sont deux à deux symétriques par rapport à un plan médian du bloc 15. Dans ce cas, les deux conduits 65 les plus proches de l’extrados débouchent sur l’extrados 45 à travers la face correspondante de la clef d’arche 50 alors que les deux conduits 65 les plus proches de l’intrados débouchent sur l’intrados 40.
Ainsi, les deuxièmes extrémités 85 d’un premier lien souple 20 et d’un deuxième lien souple 25 dépassent de l’intrados 40 de la clef d’arche 50 et les deuxièmes extrémités 85 des autres liens souples 20, 25 dépassent de l’extrados 45 de la clef d’arche 50.
Au cours de l’étape de traction, la clef d’arche 50 n’est pas fixée au sol.
Une traction sur les liens souples 20, 25 contenus dans les deux conduits 65 les plus proches de l’extrados 45, exercée verticalement par un engin de levage, permet alors l’érection de l’arche 10. Les autres liens souples 20, 25 sont ensuite mis en tension pour plaquer les blocs 15 les uns contre les autres et ainsi mettre en forme l’arche 10. Lors de l’étape de fixation de la deuxième extrémité, les liens souples débouchant à l’intrados sont alors fixés à la clef d’arche 50 pour maintenir l’arche 10 en position.
Le premier mode de réalisation a été décrit dans le cas où la clef d’arche 50 est fixée au sol préalablement à l’étape de traction. Il est à noter que d’autres modes de réalisation sont susceptibles d’être envisagés, dans lesquels la clef d’arche 50 est par exemple fixée à une structure temporaire, à un engin de chantier, ou n’est pas fixée.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS
    1. - Ouvrage (95) comportant au moins une arche (10) présentant un intrados (40) et un extrados (45), l’arche (10) comprenant une première demi-arche (55), une deuxième demi-arche (60) et un bloc (50) formant clef d’arche, la première demi-arche (55) comportant un premier ensemble de blocs (15) et s’étendant entre la clef d’arche (50) et un premier pied (30) de l’arche (10), la deuxième demi-arche (60) comportant un deuxième ensemble de blocs (15) et s’étendant entre la clef d’arche (50) et un deuxième pied (35) de l’arche (10), les blocs (15) de chaque arche (10) étant disposés le long d’un unique arc plan entre le premier pied (30) et le deuxième pied (35), caractérisé en ce que chaque arche (10) comprend, en outre, au moins un premier lien souple (20) et au moins un deuxième lien souple (25), chaque premier lien souple (25) s’étendant le long de la première demi-arche (55) depuis le premier pied (30) jusqu’à la clef d’arche (50), chaque deuxième lien souple (25) s’étendant le long de la deuxième demi-arche (60) depuis le deuxième pied (35) jusqu’à la clef d’arche (50), chaque premier ou deuxième lien souple (20, 25) présentant une première extrémité (80) fixée au premier ou deuxième pied (30, 35) correspondant de l’arche (10) et une deuxième extrémité (85), chaque lien souple (20, 25) traversant le bloc de clef d’arche (50) depuis une face d’entrée (70) correspondante de la clef d’arche (50) jusqu’à une face de sortie (75) correspondante de la clef d’arche (50), la deuxième extrémité (85) de chaque lien souple (20, 25) s’étendant hors de la clef d’arche (50) à travers la face de sortie (75) correspondante, la deuxième extrémité (85) de chaque lien souple (20, 25) étant fixée à la clef d’arche (50) et chaque lien souple (20, 25) présentant une tension tendant à rapprocher le premier ou deuxième pied (30, 35) correspondant de la clef d’arche (50).
  2. 2. - Ouvrage (95) selon la revendication 1, dans lequel la face de sortie (75) est commune à tous les liens souples (20, 25).
  3. 3. - Ouvrage (95) selon la revendication 2, dans lequel la face de sortie (75) commune forme une partie de l’intrados (40) de l’arche (10).
  4. 4. - Ouvrage (95) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant au moins deux premiers liens souples (20) et au moins deux deuxièmes liens souples (25).
  5. 5. - Ouvrage (95) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel chaque premier ou deuxième lien souple (20, 25) est accueilli dans un conduit (65) traversant chaque bloc (15) de la première ou deuxième demi-arche (55, 60) correspondante, chaque conduit (65) s’étendant selon une ligne propre parallèle à l’intrados (40) et à l’extrados (45) de l’arche.
  6. 6. - Ouvrage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel chaque lien souple (20) est accueilli dans une rainure ménagée dans l’extrados de la demi-arche correspondante (10).
  7. 7. - Ouvrage (95) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, comprenant une voûte comportant au moins deux arches (10) juxtaposées et alignées selon une direction (X) perpendiculaire à l’arc plan de chacune des arches (10).
  8. 8. - Ouvrage (95) selon la revendication 7, dans lequel des blocs (15) d’au moins deux arches (10) juxtaposées sont liés l’un à l’autre par des éléments de fixation métalliques (100).
  9. 9. - Ouvrage (95) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les pieds (30, 35) d’au moins une arche (10) sont directement liés l’un à l’autre par un câble métallique (63) ou par une armature rigide (63).
  10. 10. - Ouvrage (95) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel des blocs (15) d’une même arche (10) sont fixés l’un à l’autre par des éléments de fixation (62) situés à l’intrados (40) de l’arche (10).
  11. 11. - Procédé de fabrication d’un ouvrage (95) comprenant au moins une arche (10) présentant un intrados (40) et un extrados (45), le procédé comprenant des étapes de : - disposition au sol d’un premier ensemble de blocs (15), d’un deuxième ensemble de blocs (15) et d’un bloc (50) de clef d’arche le long d’un gabarit selon un arc plan pour former une arche (10), le premier ensemble de blocs (15) formant une première demi-arche (55) de l’arche (10) délimitée par la clef d’arche (50) et par un premier pied (30) de l’arche (10), le deuxième ensemble de blocs (15) formant une deuxième demi-arche (60) de l’arche (10) délimitée par la clef d’arche (50) et par un deuxième pied (35) de l’arche (10), - mise en place d’un premier lien souple (20) et d’un deuxième lien souple (25), chaque lien souple (20, 25) présentant une première extrémité (80) et une deuxième extrémité (85), le premier lien souple (20) s’étendant le long de la première demi-arche (55) depuis le premier pied (30) jusqu’à la clef d’arche (50) et le deuxième lien souple (25) s’étendant le long de la deuxième demi-arche (60) depuis le deuxième pied (35) jusqu’à la clef d’arche (50), chaque lien souple (20, 25) traversant le bloc de clef d’arche (50) depuis une face d’entrée (70) correspondante de la clef d’arche (50) jusqu’à une face de sortie (75) correspondante de la clef d’arche (50), la deuxième extrémité (85) de chaque lien souple (20, 25) s’étendant hors de la clef d’arche (50) à travers la face de sortie (75) correspondante, - fixation de la première extrémité (80) de chaque lien souple (20, 25) au premier ou deuxième pied (30, 35) correspondant de l’arche (10), - traction sur la deuxième extrémité (85) de chaque lien souple (20, 25) pour plaquer les blocs (15) les uns contre les autres, et - fixation de la deuxième extrémité (85) de chaque lien souple (20, 25) à la clef d’arche (50).
  12. 12, - Procédé selon la revendication 11, comprenant, en outre, une étape d’érection de l’arche (10) mise en œuvre postérieurement à l’étape de traction.
  13. 13. - Procédé selon la revendication 11, dans lequel : - au cours de l’étape de mise en place, au moins deux premiers liens souples (20) et au moins deux deuxièmes liens souples (25) sont mis en place, les deuxième extrémités (85) de l’un des premiers liens souples (20) et de l’un des deuxièmes liens souples (25) dépassant de l’intrados (40) de la clef d’arche (50), les deuxièmes extrémités (85) de l’autre premier lien souple (20) et de l’autre deuxième lien souple (25) dépassant de l’extrados (45) de la clef d’arche, et - au cours de l’étape de fixation de la première extrémité, la première extrémité (80) de chaque lien souple (20, 25) est fixée au pied (30, 35) correspondant de l’arche (10), l’étape de traction comprenant : - une traction, par un engin de levage, sur les liens souples (20, 25) dépassant de l’extrados (45) pour ériger l’arche (10), et - une traction sur les liens souples (20, 25) dépassant de l’intrados (40) pour plaquer les blocs (15) les uns contre les autres, l’étape de fixation de la deuxième extrémité étant mise en œuvre postérieurement à l’étape de traction.
  14. 14,- Procédé selon l’une quelconque des revendication 11 à 13, comprenant, en outre, une étape de liaison du premier pied (30) au deuxième pied (35) avec un câble métallique (63) ou avec une armature rigide (63), l’étape de liaison étant mise en oeuvre avant l’étape de traction.
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