FR3063285A1

FR3063285A1 - Dispositif comprenant deux supports

Info

Publication number: FR3063285A1
Application number: FR1751547A
Authority: FR
Inventors: Herve Thellier
Original assignee: Saint Gobain Glass France SAS; Compagnie de Saint Gobain SA
Current assignee: Saint Gobain Glass France SAS; Compagnie de Saint Gobain SA
Priority date: 2017-02-27
Filing date: 2017-02-27
Publication date: 2018-08-31
Anticipated expiration: 2037-02-27
Also published as: FR3063285B1

Abstract

L'invention concerne un procédé et un dispositif pour supporter un objet, comprenant un premier support et un deuxième support, chacun de ces supports comprenant un châssis et un moyen de soutien de l'objet relié au châssis, le moyen de soutien de chaque support comprenant une surface de soutien de l'objet, les deux supports étant aptes à être animés d'un mouvement vertical relatif de transfert permettant à la surface de soutien de l'un de passer au-dessus ou au-dessous de la surface de soutien de l'autre afin de réaliser le transfert de l'objet d'un support à l'autre, le moyen de soutien du premier support comprenant un passage apte à laisser passer un bras relié au deuxième support lors du mouvement vertical relatif.

Description

(54) DISPOSITIF COMPRENANT DEUX SUPPORTS.

©) L'invention concerne un procédé et un dispositif pour supporter un objet, comprenant un premier support et un deuxième support, chacun de ces supports comprenant un châssis et un moyen de soutien de l'objet relié au châssis, le moyen de soutien de chaque support comprenant une surface de soutien de l'objet, les deux supports étant aptes à être animés d'un mouvement vertical relatif de transfert permettant à la surface de soutien de l'un de passer au-dessus ou au-dessous de la surface de soutien de l'autre afin de réaliser le transfert de l'objet d'un support à l'autre, le moyen de soutien du premier support comprenant un passage apte à laisser passer un bras relié au deuxième support lors du mouvement vertical relatif.

DISPOSITIF COMPRENANT DEUX SUPPORTS

L'invention concerne un dispositif pour supporter un objet, notamment du type feuille ou empilement de feuilles, notamment en verre. Plus particulièrement, le dispositif selon l’invention comprend deux supports supportant successivement l’objet, le deuxième étant apte à prendre en charge l’objet en en déchargeant le premier, ou à décharger l’objet qu’il porte sur le premier. L’invention trouve un intérêt notamment pour la manutention de feuilles de verre, notamment au cours de leur processus de fabrication, notamment lors de leur refroidissement faisant suite à leur bombage thermique. Ainsi, le dispositif selon l’invention supporte et peut convoyer l’objet.

Un procédé de fabrication de feuilles de verre nécessite le convoyage des feuilles en différents postes dans lesquelles elles sont découpées, chauffées, bombées, refroidies, etc. Différents moyens pour les supporter et convoyer existent comme les lits de rouleaux, les outillages de formage gravitaires, les pistes de trempe, les coussins d’air, les formes supérieures aspirantes (également appelées pick-up), etc, chacun de ces moyens ayant ses avantages et ses inconvénients, selon le cas considéré.

On a maintenant conçu un dispositif permettant de supporter un objet et de le déplacer d’un endroit à un autre par contact avec sa face inférieure. Notamment, les zones de soutien sur la face inférieure de l’objet peuvent être spécifiquement choisies. II n’y a pas nécessité de venir au contact de la face supérieure de l’objet.

Le dispositif selon l’invention comprend deux supports distincts pour supporter le verre l’un après l’autre. On distingue deux variantes. Selon une première variante l’objet est d’abord supporté par le premier support, puis le deuxième support à vide à ce stade est positionné sous l’objet (suite au déplacement de l’un ou de l’autre des supports ou des deux supports), puis, suite à un mouvement vertical relatif des deux supports les faisant se croiser (en vue de côté), le deuxième support prend en charge l’objet en en déchargeant le premier support, puis les deux supports s’éloignent l’un de l’autre, le deuxième support portant l’objet. Selon une seconde variante, l’objet est d’abord supporté par le deuxième support, puis ce deuxième support portant l’objet est positionné audessus du premier support à vide à ce stade (suite au déplacement de l’un ou de l’autre des supports ou des deux supports), puis, suite à un mouvement vertical relatif des deux supports les faisant se croiser (en vue de côté), le premier support prend en charge l’objet en en déchargeant le deuxième support, puis les deux supports s’éloignent l’un de l’autre, le premier support portant l’objet.

Le verre est ainsi transféré d’un support à l’autre et cela est rendu possible grâce à une géométrie compatible des deux supports entre eux de sorte que ces deux supports ne se touchent pas lors de leur croisement au moment du transfert. Au moment du transfert, vue de dessus, les deux supports sont en-dessous de l’objet. Dans la présente demande, cette situation particulière est appelée situation de transfert, quel que soit le support au-dessus de l’autre et que l’on soit avant ou après le transfert. Le transfert du verre d’un support à l’autre est réalisé au cours d’un mouvement vertical relatif des deux supports en situation de transfert, au cours duquel le niveau en hauteur des surfaces de soutien des deux supports s’inverse. Le deuxième support peut être muni d’un bras relié à son châssis, ce bras permettant de le tenir ou permettant de le mouvoir, par exemple par un moyen mécanique automatique (comme un robot). Le bras est fixé au châssis ou est un élément amovible pouvant venir se fixer au châssis et s'en détacher. Vue de dessus, le bras est un élément externe au châssis et à la surface de soutien du deuxième support. Le bras est relié par une de ses extrémités à la partie du châssis portant directement le moyen de soutien de l'objet et son autre extrémité s’éloigne de cette partie du châssis et de la surface de soutien. Lorsque les deux supports sont en situation de transfert sous l’objet porté par l’un des supports, cette autre extrémité est visible comme s’éloignant de l’ensemble verre/supports. Généralement, le bras a une direction principale sensiblement horizontale.

Le dispositif selon l’invention présente un intérêt notamment lors du processus de refroidissement de feuilles de verre faisant suite à leur bombage thermique. En effet, à titre d’exemple, le premier support supportant le verre peut être placé dans une chambre à une température particulière, puis le deuxième support vient prendre en charge le verre pour le sortir de la chambre et l’entraîner dans une zone plus froide. Le premier support peut alors recevoir le verre suivant. Ainsi, l’invention est particulièrement adaptée aux procédés de traitement de feuilles de verre défilant les unes derrière les autres.

L’invention concerne en premier lieu un dispositif pour supporter un objet, ledit dispositif comprenant un premier support et un deuxième support, chacun de ces supports comprenant un châssis et un moyen de soutien de l’objet relié au châssis, le moyen de soutien de chaque support comprenant une surface de soutien de l’objet, les deux supports étant aptes à être animés d’un mouvement vertical relatif de transfert permettant à la surface de soutien de l’un de passer au-dessus ou au-dessous de la surface de soutien de l’autre afin de réaliser le transfert de l’objet d’un support à l’autre, le moyen de soutien du premier support comprenant un passage apte à laisser passer un bras relié au deuxième support lors du mouvement vertical relatif.

L’expression mouvement vertical relatif signifie que seul l’un ou l’autre des supports se déplace verticalement, ou que les deux supports se déplacent verticalement, lors de ce mouvement.

Le dispositif est notamment adapté à supporter un objet sous la forme d’une feuille ou d’un empilement de feuilles, notamment en verre, auquel cas on peut parler simplement de « verre » dans la présente demande. La face inférieure de l’objet est supportée à tour de rôle par les deux supports, cette face pouvant être plane ou bombée. L’invention concerne plus particulièrement le domaine de la manutention du verre chaud, notamment entre 400 et 600°C et bombé, dans le cadre d’un procédé de fabrication de vitrage de véhicules roulant (automobile, camion, bus, véhicules agricole).

La surface de soutien d’un support peut être continue comme c’est le cas d’une piste périphérique. La surface de soutien d’un support peut aussi être discontinue. Dans ce dernier cas, le support comprend une pluralité d’éléments de soutien fixés chacun au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet. L’ensemble des zones de contact forment la surface de soutien. Un élément de soutien peut être relié au châssis par une de ses extrémités et comprendre la zone de contact à son autre extrémité. Généralement la zone de contact est plus haute que l’extrémité par laquelle l’élément de soutien est fixé au châssis. Le fait que la surface de soutien soit discontinue présente l’avantage de pouvoir régler plus facilement chaque zone de contact indépendamment des autres, afin que cette surface soit à la bonne hauteur et présente la meilleure orientation par rapport à l’objet à supporter. Chaque élément de soutien peut également comprendre un moyen indépendant d’amortissement de la réception de l’objet. De plus, dans le cas de verre chaud en cours de refroidissement, l’air peut circuler entre les différentes zones de contact.

Ainsi, le moyen de soutien de l’un des supports peut comprendre une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact des éléments de soutien du support formant une surface de soutien discontinue de l’objet, propre à ce support. Les deux supports peuvent être de ce type.

Pour que le transfert de l’objet d’un support à l’autre puisse être réalisé, il convient que les supports ne contrarient pas le mouvement vertical relatif au moment du transfert de l’objet d’un support à l’autre. II faut donc que la géométrie de ces deux supports soit compatible pour autoriser ce mouvement. De la sorte, les deux supports peuvent passer l’un au travers de l’autre lors du transfert. En vue de côté, ils se croisent. Notamment, le moyen de soutien du premier support comprend un passage permettant au bras du deuxième support de passer lors du mouvement vertical relatif. Ce passage est généralement d'une largeur comprise dans le domaine allant de 5 cm à 65 cm et plus généralement allant de 10 à 50 cm. De même, vue de dessus, le moyen de soutien d’un support ne doit pas se trouver au même endroit que le moyen de soutien de l’autre support. En vue de dessus et en situation de transfert, les surfaces de soutien des deux supports doivent apparaître décalées afin que les deux supports ne se touchent pas lors du transfert. En vue de dessus, les surfaces de soutien des deux supports apparaissent séparées, ne se superposant pas, et ne pouvant pas se toucher lors du mouvement vertical relatif. Par exemple, le deuxième support peut être tel que sa surface de soutien (ainsi que son châssis) soit entièrement circonscrite par la surface de soutien du premier support en vue de dessus, lorsque les supports sont en situation de transfert.

Pour le cas où les deux supports comprennent chacun une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis, on peut configurer ces éléments de soutien de sorte que en vue de dessus o les éléments de soutien du premier support sont dirigés (à partir du châssis) vers l’intérieur du châssis du premier support, o les éléments de soutien du deuxième support sont dirigés (à partir du châssis) vers l’extérieur du châssis du deuxième support, o les éléments de soutien des deux supports sont décalés vue de dessus.

De la sorte, lors du mouvement vertical relatif de transfert, les éléments de soutien des deux supports peuvent s’entrecroiser à la manière de branches de deux peignes. Cette configuration permet de faire supporter aux deux supports sensiblement la même zone de l’objet, c’est-à-dire à sensiblement la même distance de son bord. Selon ce principe, lorsque les deux supports sont en situation de transfert, en vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, on peut notamment avoir au moins un élément de soutien du premier support venant en intersection de la droite tangente aux bords extérieurs de deux zones de contact d’éléments de soutien voisins du deuxième support, cette intersection ayant lieu entre les deux éléments de soutien voisins du deuxième support. L’intersection peut avoir lieu, en vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal dans la zone de contact ou dans la partie de l’élément de soutien reliant le châssis à la zone de contact. Cette situation peut se reproduire plusieurs fois, notamment pour au moins 2, voire au moins 3, voire au moins 4, voire au moins 5, voire au moins 6 éléments de soutien du premier support, voire plus. Cette configuration en situation de transfert traduit une intercalation mutuelle des deux groupes d’éléments de soutien (groupe du premier support et groupe du deuxième support). On peut également avoir, lorsque les deux supports sont en situation de transfert, vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, au moins un élément de soutien du deuxième support venant en intersection de la droite tangente aux bords intérieurs de deux zones de contact d’éléments de soutien voisin du premier support, cette intersection ayant lieu entre les deux éléments de soutien voisins du premier support. L’intersection peut avoir lieu en vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal dans la zone de contact ou dans la partie de l’élément de soutien reliant le châssis à la zone de contact. Cette situation peut se reproduire plusieurs fois, notamment pour au moins 2, voire au moins 3, voire au moins 4, voire au moins 5, voire au moins 6 éléments de soutien du deuxième support, voire plus. Cette configuration en situation de transfert traduit également une intercalation mutuelle des deux groupes d’éléments de soutien. Selon ce principe également, en situation de transfert et en vue de dessus, il existe en général au moins une paire d’éléments de soutien voisins de l’un des deux supports, tel que le segment de droite passant par le centre de leur zone de contact vient en intersection avec un élément de soutien de l’autre support, généralement sa zone de contact, cette intersection ayant lieu entre les deux éléments de soutien voisins (formant paire). Cette situation peut se présenter pour au moins 2, voire au moins 3, voire au moins 4, voire au moins 5 paires différentes d’éléments de soutien voisins de l’un des supports, étant entendu qu’un élément de soutien peut appartenir à deux paires différentes. Cette propriété traduit également le fait que les zones de contact des deux supports sont intercalées au moment du transfert de l’objet. L’intersection peut concerner la zone de contact ou n’importe quelle partie de l’élément de soutien. Cette configuration en situation de transfert traduit une intercalation mutuelle prononcée des deux groupes d’éléments de soutien. Le centre d’une zone de contact est, en vue de dessus, le barycentre de la projection orthogonale de la zone de contact sur un plan horizontal. Ce barycentre est aussi le centre géométrique ou centre de masse de la projection de la zone et peut être appelé « centroïd » ou « géométrie center » en anglais. C’est le point à la surface de la projection de la zone correspondant au barycentre d’un objet de même forme et d’épaisseur infiniment fine et homogène en densité.

Le « contour intérieur de soutien du premier support » est une plus petite ligne virtuelle touchant, vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, le bord intérieur de toute zone de contact du premier support, y compris le passage luimême. La longueur de cette ligne est appelée « périmètre intérieur de soutien du premier support ». Cette ligne comprend des segments de droite entre les différentes zones de contact y compris sur le passage lui-même. Le « contour extérieur de soutien du deuxième support» est une plus petite ligne virtuelle touchant, vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, le bord extérieur de toute zone de contact du deuxième support, y compris le passage lui-même. La longueur de cette ligne est appelée « périmètre extérieur de soutien du deuxième support ». Cette ligne comprend des segments de droite entre les différentes zones de contact y compris sur le passage lui-même.

Selon l'invention, lorsque les deux supports sont en situation de transfert, vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, plusieurs zones de contact du deuxième support sont au moins partiellement à l'extérieur du contour intérieur de soutien du premier support. Selon l’invention, en situation de transfert et en vue de dessus, le contour extérieur de soutien du deuxième support est au moins en partie à l’extérieur du contour intérieur de soutien du premier support. En particulier, de préférence, plus de 50% voire plus de 80% voire même plus de 90% du contour extérieur de soutien du deuxième support se trouve à l’extérieur du contour intérieur de soutien du premier support.

Notamment, le périmètre intérieur des zones de contact du premier support peut être inférieur à 1,2 fois le périmètre extérieur des zones de contact du deuxième support, voire même peut être plus petit que le périmètre extérieur des zones de contact du deuxième support. Cette situation est la conséquence de ce que les zones de contact des deux supports sont intercalées à la manière de branches de deux peignes, les supports étant en situation de transfert. En effet, en situation de transfert, la partie du châssis du deuxième support portant directement son moyen de soutien (ce qui exclut le bras) est généralement circonscrite par les zones de contact du deuxième support, en particulier le contour extérieur de soutien du deuxième support (et même la totalité des zones de contact), et cependant, les zones de contact du deuxième support se retrouvent à proximité des zones de contact du premier support et en intercalation avec cette dernière vue de dessus.

Généralement, la partie du châssis du deuxième support de part et d’autre du passage (ce qui exclut le bras et la partie du châssis du deuxième support en face du passage), est entièrement circonscrite par le contour intérieur de soutien du premier support, lorsque les deux supports sont en situation de transfert et en vue de dessus.

En situation de transfert et vue de dessus, le châssis du deuxième support (ainsi que le moyen de soutien du deuxième support) apparaît généralement globalement plus petit et entouré par le châssis du premier support. En situation de transfert et vue de dessus, le moyen de soutien du deuxième support apparait généralement entouré par le châssis du premier support.

Généralement, la partie du châssis du deuxième support de part et d’autre du passage (ce qui exclut le bras et la partie du châssis du deuxième support en face du passage), est entièrement circonscrite par la partie supérieure du châssis du premier support (prolongée par une ligne virtuelle à l’endroit du passage), ladite partie portant directement le moyen de soutien du premier support, en vue de dessus et lorsque les deux supports sont en situation de transfert.

Le châssis du premier support peut comprendre une partie inférieure traversant la zone centrale du premier support en vue de dessus et en situation de transfert et reliant différentes partie du premier support dans le but d’apporter de la rigidité au premier support. Cette partie inférieure de doit pas gêner le passage du deuxième support par un mouvement horizontal afin qu’il place sa surface de soutien sous la surface de soutien du premier support en situation de transfert. Ce mouvement horizontal du deuxième support peut être généré à partir du bras pouvant être actionné par un moyen mécanique automatique (comme un robot). L’usage d’un robot tenant le bras est particulièrement avantageux car cela permet le mouvement horizontal plaçant le deuxième support en situation de transfert, puis le mouvement vertical relatif menant au transfert de l’objet, puis l’éloignement du deuxième support par rapport au premier support, chargé ou non de l’objet. Ainsi, un bras peut être relié au deuxième support, ce bras pouvant être manipulé par un moyen mécanique automatique, notamment un robot, lequel est apte à déplacer horizontalement et verticalement le deuxième support par l’intermédiaire du bras. Le positionnement relatif des supports pour les placer en situation de transfert et le mouvement vertical relatif des supports peut être réalisé par déplacement du deuxième support, notamment sous l’action du moyen mécanique automatique, et par l’intermédiaire du bras.

Le passage prévu dans le moyen de soutien du premier support pour que le bras lié au deuxième support puisse passer lors du transfert de l’objet d’un support à l’autre est généralement inférieur à 20% et même 15% du périmètre intérieur de soutien du premier support.

Chacun des supports peut comprendre une pluralité d’éléments de soutien reliés au châssis par une extrémité et une zone de contact de l’objet à l’autre extrémité. Dans le cas d’une pluralité d’éléments de soutien équipant un support, l’aire de chaque zone de contact de chaque élément de soutien peut par exemple être comprise dans le domaine allant de 50 à 20 000 mm². La forme de cette zone peut être carrée ou circulaire ou autre. Les deux supports peuvent comprendre une pluralité d’éléments de soutien. Pour le cas du soutien de verre chaud (notamment entre 400 et 600°C) l’aire de chaque zone de contact est avantageusement comprise dans le domaine allant de 50 à 5500 mm² et plus généralement de 500 à 4000 mm². Avantageusement, pour le soutien de verre chaud, toute zone de contact peut s’inscrire dans un cercle de diamètre 10 cm et plus généralement de diamètre 80 mm. Un support comprenant une surface de soutien discontinue peut comprendre au moins 4 éléments de soutien et donc également quatre zones de contact. A titre d’exemple, pour des vitrages de véhicule roulant, l'un des supports peut notamment comprendre 4 à 25 et plus généralement 4 à 20 éléments de soutien, notamment 6 à 20 éléments de soutien, plus généralement 8 à 20 éléments de soutien, chaque élément de soutien comprenant une zone de contact. Les deux supports peuvent comprendre chacun ce nombre d'éléments de soutien.

Lorsque les supports sont destinés à porter du verre chaud, notamment juste après son bombage, notamment entre 400 et 600°C, il est préférable que les supports disposent d’une assez grande quantité de zones de contacts venant au contact du verre à une distance relativement proche du bord du verre, notamment à au plus 200 mm du bord, notamment à au plus 170 mm du bord, notamment à au plus 150 mm du bord, (sans contact avec le verre respectivement au-delà de 200 mm, 170 mm, 150 mm du bord). A ces températures, il existe un risque que les zone de contact marquent le verre, ce risque étant d’autant plus élevé que la température du verre est élevée. II convient donc généralement de réduire le plus possible la pression du verre (du fait de son poids), sur les zones de contact des éléments de soutien. Le fait de contacter le verre à proximité du bord du verre permet d’utiliser plus d’éléments de soutien (du fait de la plus grande distance) et donc de répartir le poids du verre sur une plus grande surface. Notamment, les zones de contact pourraient contacter le verre dans une bande de contact entre le bord et jusqu’à 200 mm du bord du verre et de préférence jusqu’à 170 mm du bord, et de préférence jusqu’à 150 mm du bord, sans contacter le verre, respectivement au-delà de 200 mm ou 170 mm ou 150 mm de son bord. Dans certains cas, il peut être avantageux que ces zones de contact ne viennent pas non plus trop à proximité du bord du verre, notamment lorsque l’on ne veut pas perturber par le support le profil de température de la périphérie du verre en phase de refroidissement du verre, notamment entre 500 et 560°C, voire même entre 490 et 575°C, ces domaines de température étant critiques pour la formation des contraintes dans le verre. Dans ce cas, les zones de contact pourraient avantageusement contacter le verre dans une bande de contact sensiblement parallèle au bord du verre, ladite bande de contact étant délimitée par une ligne virtuelle extérieure et une ligne virtuelle intérieure. Les limites de cette bande de contact sont:

limite extérieure de la bande : au moins 50 mm et de préférence au moins 60 mm et de préférence au moins 70 mm à partir du bord du verre, limite intérieure de la bande : au plus 200 mm et de préférence au plus 170 mm du bord du verre et de préférence au plus 150 mm du bord du verre.

Les supports peuvent n’avoir aucun contact avec le verre hors de cette bande de contact lorsque les supports sont en situation de transfert (ce qui signifie que le verre est exclusivement en contact avec l’air ambiant en dehors de cette bande de contact). Les limites extérieures et intérieures de cette bande sont sensiblement parallèles au bord du verre.

Dans le cas du soutien de verre par le dispositif selon l’invention, l’aire d’une de surface principale du verre est généralement supérieure à 0,5 m², notamment comprise entre 0,5 et 4 m². Généralement, dans la zone centrale du verre, il on peut placer un cercle virtuel de diamètre d’au moins 100 mm et même d’au moins 200 mm et même d’au moins 300 mm, dont tous les points sont plus éloignés que 200 mm de tous les bords du verre, ce qui caractérise une certaine grandeur du verre. Le verre présente généralement quatre bords (également appelés bandes), la distance entre deux bords opposés étant généralement supérieure à 500 mm et plus généralement supérieure à 600 mm et plus généralement supérieure à 900 mm.

Pour le cas où les deux supports sont tous deux munis d’une pluralité d’éléments de soutien formant deux groupes, et que ces deux groupes d’éléments doivent venir au contact du verre à une distance déterminée du bord, du type de la bande de contact évoquée ci-dessus, alors avantageusement, au moment du transfert de l’objet d’un support à l’autre, les éléments d’un groupe sont décalés par rapports aux éléments de l’autre groupe, vue de dessus, (de sortent qu’ils ne se touchent pas en se croisant lors du transfert), les éléments des deux groupes sont intercalés vue de dessus dans la bande de contact, notamment un élément d’un groupe ayant comme voisin au moins un élément de l’autre groupe et généralement deux éléments de l’autre groupe (un voisin de part et d’autre de lui).

De la sorte, les deux groupes d’éléments peuvent s’entrecroiser à la manière de deux peignes lors du mouvement vertical relatif menant au transfert de l’objet d’un support à l’autre. Vue de dessus et au moment du transfert, des zones de contact des deux supports apparaissent intercalées dans la bande de contact. Ainsi, les deux supports peuvent tous deux comprendre des éléments de soutien comprenant des zones de contact pour toutes venir au contact de l’objet, notamment en verre, exclusivement dans une bande de contact de largeur d’au plus 150 mm, voire de largeur d’au plus 100 mm voire même de largeur d’au plus 80 mm , les zones de contact des deux supports étant au moins en partie intercalées dans la bande de contact en vue de dessus et les supports étant en situation de transfert. II n’est pas exclu qu’en situation de transfert, une paire de zones de contact d’un même support soient voisins sans intercalation d’une zone de contact de l’autre support entre les zones de contact de la paire. Dans ce cas, généralement les voisins extérieurement à la paire et de part et d’autre de la paire appartiennent à l’autre support. On considère que cette situation correspond aussi à une intercalation des zones de contact des deux supports, puisque l’essentiel est que des zones de contact des deux supports soient répartis sensiblement également dans toute la bande contact.

Comme les éléments de soutien sont supportés par un châssis, il est nécessaire que les éléments de soutien du deuxième support ainsi que la partie du châssis portant directement les éléments de soutien puissent passer au travers de la surface de soutien du premier support lors de ce mouvement vertical. Pour ce faire, avantageusement, o les éléments de soutien du premier support sont dirigés vers l’intérieur (quand on part du châssis en allant à la surface de soutien), et o les éléments de soutien du deuxième support sont dirigés vers l’extérieur (quand on part du châssis en allant à la surface de soutien).

Avantageusement également, vue de dessus et au moment du mouvement vertical de transfert de l’objet, la partie du châssis portant directement les éléments de soutien du deuxième support (hors le bras) est circonscrit par les éléments de soutien du premier support.

Alternativement, le moyen de soutien du premier support peut être une piste périphérique. Cette piste est principalement continue mais comprend une discontinuité formant le passage apte à laisser passer le bras du deuxième support lors du mouvement vertical relatif de transfert. La piste périphérique peut notamment porter l’objet en le contactant seulement par l’arête inférieure de son bord, si l’on souhaite éviter un contact avec sa surface inférieure dans sa zone périphérique (notamment dans le cas du verre chaud à une température le rendant sensible au marquage). Si cependant un tel contact en zone périphérique n’est pas gênant, alors la piste périphérique peut venir au contact de la surface inférieure de l’objet. Selon cette variante (le premier support comprend une piste périphérique), le moyen de soutien du deuxième support peut comprendre une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact formant une surface de soutien discontinue de l’objet, l’ensemble des zones de contact du deuxième support étant circonscrit vue de dessus par la piste périphérique lors du mouvement vertical relatif de transfert. Bien entendu, pour vérifier cette condition, on complète virtuellement la piste périphérique à l’endroit du passage.

Notamment, dans le cas du soutien du verre chaud, il est recommandé d’habiller les surfaces de soutien d’un matériau fibreux réfractaire bien connu de l’homme du métier pour adoucir le contact du verre avec un outil. Ce matériau est généralement du type feutre ou tissu ou tricot, notamment tricot ajouré. Ainsi, les surfaces de soutien des supports peuvent comprendre un matériau fibreux, notamment du type tricot ajouré (appelé « tricot de trempe »), apte à contacter le verre notamment à une température entre 400 et 600°C. Il est ajouré dans la mesure où l'on arrive même à distinguer l'assiette sur laquelle il est fixé au travers de certaines de ses mailles. De plus, pour encore adoucir le contact avec le verre à chaud, les éléments de soutien de l’un et/ou l’autre des support peuvent comprendre un moyen de mobilité de la zone de contact pour le verre sous l’effet du poids du verre au moment de sa réception par le support, modifiant l’orientation de la zone de contact du verre et/ou amortissant la réception du verre par le support. Ce moyen peut notamment comprendre un ressort.

L’invention concerne également un procédé pour supporter et généralement convoyer un objet comprenant son soutien par le dispositif selon l’invention, comprenant o le soutien de l’objet par l’un des supports, puis o le positionnement relatif des supports pour que les deux supports se trouve sous l’objet, puis o le mouvement vertical relatif des deux supports menant au transfert de l’objet d’un support à l’autre, au cours duquel le bras relié au deuxième support passe au travers du passage du moyen de soutien du premier support.

Une fois le transfert réalisé, les deux supports peuvent s’éloigner l’un de l’autre, l’un des supports portant l’objet.

Notamment, l’invention concerne un procédé pour supporter et généralement convoyer un objet comprenant son soutien par le dispositif selon l’invention, comprenant o le soutien de l’objet par le premier support, puis o le positionnement relatif des supports pour que le deuxième support se trouve sous l’objet, puis o le mouvement vertical relatif des deux supports menant au transfert de l’objet du premier support au deuxième support, au cours duquel le bras relié au deuxième support passe au travers du passage du moyen de soutien du premier support.

Une fois le transfert réalisé, les deux supports peuvent s’éloigner l’un de l’autre, le deuxième support portant l’objet.

L’invention concerne également un procédé pour supporter et généralement convoyer un objet comprenant son soutien par le dispositif selon l’invention, comprenant o le soutien de l’objet par le deuxième support, puis o le positionnement relatif des supports pour que le premier support se trouve sous l’objet, puis o le mouvement vertical relatif des deux supports menant au transfert de l’objet du deuxième support au premier support, au cours duquel le bras du deuxième support passe au travers du passage du moyen de soutien du premier support.

Une fois le transfert réalisé, les deux supports peuvent s’éloigner l’un de l’autre, le premier support portant l’objet.

L’objet est notamment en verre (une feuille de verre ou un empilement de feuilles de verre), dit le verre. II peut s’agir de tout type de verre, clair ou teinté, revêtu d’au moins une couche, émaillé ou non émaillé. Le verre peut servir à toute application dans le domaine des véhicules roulants pour faire office de pare-brise, lunette arrière, vitre latérale, custode, toit, bayflush ou autre. Le verre peut également servir dans tout domaine hors automobile tel que le bâtiment, le solaire, les applications de spécialité, l’aéronautique, les plaques de cuisson en vitrocéramique, etc). Le verre peut avoir toute épaisseur (généralement comprise dans le domaine allant de 1 à 100 mm) et avoir toute dimension, sans limite d’épaisseur ou de dimensions de faces principales.

L’objet, notamment en verre, peut comprendre quatre bandes (c’est à-dire quatre bords ou quatre côtés), comme c’est le cas des pare-brise et lunettes arrière de véhicules automobiles, ces bandes n’étant pas nécessairement parallèles deux à deux, ni linéaires. Le passage prévu dans le moyen de soutien du premier support pour que le bras du deuxième support puisse passer lors du transfert de l’objet d’un support à l’autre est généralement compris entièrement dans un côté correspondant à l’une de ces bandes lorsque qu’il porte le verre (tout en se trouvant sous le verre bien entendu) et se trouve généralement au milieu de ce côté. Globalement les surfaces de soutien des deux supports peuvent comprendre chacune quatre côtés. II en est de même du contour intérieur de soutien du premier support et du contour extérieur de soutien du deuxième support. Le passage du moyen de soutien du premier support est généralement entièrement compris dans un des côtés de sa surface de soutien et il est généralement placé au milieu de ce côté. Cela correspond également à l'une des bandes du verre. En situation de transfert, le passage est sous une bande du verre.

Le soutien selon le procédé peut intervenir dans le cadre de la fabrication de l’objet, notamment en verre, nécessitant sa manutention d’un poste de traitement à l’autre. II peut notamment s’agir d’un traitement de refroidissement après bombage. Par exemple, le verre peut être à une certaine température dans une chambre sur le premier support, puis le deuxième support vient le chercher pour l’éloigner de cette chambre et l’emmener dans une zone plus froide. Ainsi, le transfert de l’objet d’un support à l’autre peut avoir lieu alors que l’objet, notamment en verre, est à une température comprise entre 400 et 600°C.

Dans la présente demande, le terme « intérieur » signifie toujours vers le centre des supports ou de l’objet, le terme « extérieur » signifiant vers la périphérie des supports ou de l’objet.

L’invention concerne également un dispositif tel que déjà décrit, sauf que le passage dans le premier support n’est pas forcément présent ou nécessaire. En effet, au moins un bras vertical relié à l’un des supports et agissant sous lui, peut aussi se charger de monter ou descendre l’un ou l’autre des supports pour effectuer le transfert de l’objet d’un support à l’autre. Cette variante n’est pas préférée dans la mesure où l’usage d’un bras permettant de déplacer le deuxième support horizontalement et verticalement est particulièrement avantageux. Toutes les caractéristiques techniques des supports déjà décrits (à part le passage) sont applicables à cette variante, pouvant, le cas échéant faire l’objet d’une demande divisionnaire. Notamment, cette variante peut concerner un dispositif pour supporter un objet, comprenant un premier support et un deuxième support, chacun de ces supports comprenant un châssis et un moyen de soutien de l’objet relié au châssis, le moyen de soutien de chaque support comprenant une surface de soutien de l’objet, les deux supports étant aptes à être animés d’un mouvement vertical relatif de transfert permettant à la surface de soutien de l’un de passer au-dessus ou au-dessous de la surface de soutien de l’autre afin de réaliser le transfert de l’objet d’un support à l’autre, les moyens de soutien des deux supports comprennent chacun une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact des éléments de soutien d'un support formant une surface de soutien discontinue de l’objet, et de sorte que lors du mouvement vertical relatif de transfert, il existe, vue de dessus, au moins un élément de soutien du premier support venant en intersection de la droite tangente aux bords extérieurs de deux zones de contact d’éléments de soutien voisins du deuxième support, cette intersection ayant lieu entre les deux éléments voisins. Cette situation se présente de préférence pour au moins 2 ou au moins 3 ou au moins 4 ou au moins 5 ou au moins 6 éléments de soutien du premier support. Bien que le moyen de soutien du premier support comprend (du fait de la discontinuité de sa surface de soutien) un passage apte à laisser passer un bras relié au deuxième support lors du mouvement vertical relatif de transfert, l’usage d’un bras passant latéralement au travers d’un tel passage, bien que préféré, n’est pas forcément nécessaire. Cette variante est applicable aux supports pouvant s’intercaler en « peigne » comme déjà décrit. Toutes les caractéristiques techniques déjà décrites sont applicables à cette variante.

La figure 1 représente en vue de côté un empilement de deux feuilles de verre bombées 1 supportées par un support comprenant une surface de soutien 2 du type piste périphérique. Ce support est plutôt un support du type « premier support » au sens de l’invention. La piste périphérique 2 est fixée sur un châssis 3. On constate que ce châssis ménage un espace 4 dans lequel un autre support du type «deuxième support» au sens de l’invention peut passer par un mouvement horizontal pour se placer en situation de transfert et venir prendre en charge le verre par un mouvement vertical relatif ascendant. Le châssis 3 comprend une partie supérieure 5 portant directement le moyen de soutien du premier support et qui circonscrit entièrement le deuxième support quand celui-ci est dans l’espace 4 (voir figure 3). Le châssis 3 comprend une partie inférieure 6. Cette partie inférieure 6 peut traverser la zone centrale du premier support en vue de dessus et relier différentes partie du premier support dans le but de lui apporter de la rigidité. Cette partie inférieure 6 ne gêne pas le passage du deuxième support par un mouvement horizontal afin qu’il se place en situation de transfert, sa surface de soutien se trouvant sous la surface du soutien du premier support.

La figure 2 représente, en perspective, un support du type « deuxième support » au sens de l’invention. Ce support comprend un châssis 20 muni d’un bras 21. Ce châssis comprend des éléments de soutien 22 reliés au châssis 20 par une extrémité 23 et une zone de contact 24 pour l’objet à l’autre extrémité. Vue de dessus, les éléments de soutien 22 sont dirigés vers l’extérieur quand on part du châssis 20 (à l’extrémité 23) jusqu’à la zone de contact 24.

La figure 3 représente les supports des figures 1 et 2 en situation de transfert en vue de dessus. Les mêmes éléments des figures 1,2 et 3 portent les mêmes numéros de référence. Le deuxième support de la figure 2 peut passer par l’espace 4 (figure 1) par un premier mouvement horizontal, puis prendre en charge le verre porté par le premier support en remontant. En effet, le bras 21 peut passer par le passage 30 ménagé dans le moyen de soutien 2 du premier support. La ligne virtuelle 31 représentant le contour extérieur des zones de contact du deuxième support est circonscrite vue de dessus par la ligne 32 représentant le contour intérieur de soutien du premier support. Rien n’entrave donc le mouvement vertical ascendant du deuxième support pour qu’il puisse prendre en charge le verre en en déchargeant le premier support. Le contour intérieur de soutien du premier support comprend tous les côtés intérieurs 32 du premier support complété par le segment de ligne virtuelle 34 passant par le passage et reliant les deux bords du support 2 formant le passage. La largeur 33 du passage 30 est inférieure à 20% du périmètre intérieur de soutien du premier support. Le mouvement inverse est possible : le deuxième support (de la figure 2) peut porter le verre puis se placer au-dessus du premier support à vide puis descendre et se décharger du verre en le laissant sur le premier support, puis, par un mouvement horizontal sortir de l’espace 4 et s’éloigner à vide. Globalement les surfaces de soutien des deux supports comprennent chacune quatre côtés. Dans le cas du deuxième support, ces côtés sont plus apparents à partir de la ligne virtuelle 31. Le passage du moyen de soutien du premier support est entièrement compris dans un côté et se trouve au milieu de ce côté.

La figure 4 montre de façon séquentielle comment un deuxième support 40 peut prendre en charge un verre bombé alors que celui-ci est porté par un premier support 41. Ici, les deux supports ont comme surface de soutien une pluralité d’éléments de soutien fixés sur leur châssis. En a) le deuxième support 40 à vide, manipulé par un robot (non représenté) actionnant le bras 46, s’approche du premier support 41 porteur d’une feuille de verre bombé 47. Le deuxième support 40 comprend un châssis 42 portant une pluralité d’éléments de soutien 43. Ces éléments de soutien 43 sont reliés par une extrémité 44 au châssis 42 et présentent à leur autre extrémité une zone de contact 45 pour venir au contact de l’objet. En vue de dessus, les éléments de soutien 43 sont dirigés vers l’extérieur du châssis 42 quand on va de l’extrémité 44 à l’extrémité 45. En a) le premier support 41 porte une feuille de verre 47 par une pluralité d’éléments de soutien 48. Ce premier support 41 comprend un châssis 50. Les éléments de soutien 48 sont reliés par une extrémité 49 au châssis 50 et présentent à leur autre extrémité 51 une zone de contact pour venir au contact du verre. En vue de dessus, les éléments de soutien 48 sont dirigés vers l’intérieur du châssis 50 quand on part de l’extrémité 49 pour aller à l’extrémité 51. Le châssis 50 comprend un espace 52 pour permettre au support 40 de passer par un mouvement horizontal et se positionner sous le verre. Le support 40 peut ensuite monter (voir phase c)) sans être bloqué, grâce au passage entre les éléments de soutien 48 permettant au bras de passer. En b), les deux supports sont en situation de transfert, le deuxième support 40 s’étant placé sous le verre sans encore le toucher. En c), le deuxième support 40, dont le bras 46 est actionné par un robot, est monté et a pris en charge le verre 47, le premier support 41 s’en trouvant déchargé. Ceci est rendu possible grâce au passage dans le châssis 41 laissant passer le bras 46 du deuxième support 40, et grâce au fait que les éléments de soutien 43 (deuxième support) et 48 (premier support) sont décalés en vus dessus, les éléments de soutien 43 allant vers l’extérieur à partir du châssis 42 alors que les éléments de soutien 48 vont vers l’intérieur à partir du châssis 50. La partie supérieure du châssis 50 ne fait pas obstacle à la montée du support 40 du fait qu’elle circonscrit entièrement le deuxième support (hors le bras). Ainsi, lors de la monté du support 40, les éléments de soutien 43 d’une part et les éléments de soutien 48 s’entrecroisent à la manière de branches de deux peignes. Les éléments de soutien 43 et 48 ont de préférence leur zone de contact adaptée à la forme de l’objet qu’ils reçoivent, c’est-à-dire que leur zone de contact est orientée comme le verre et est donc sensiblement parallèle à la zone supportée du verre. Ces éléments de soutien peuvent de plus comprendre un ressort pour amortir la réception du verre au moment de sa prise en charge.

La figure 5 montre, vue de dessus et en projection orthogonale dans un plan horizontal, les supports 40 et 41 de la figure 4 au moment du transfert du verre 47 d’un support à l’autre. Ce verre a quatre bandes non parallèles deux à deux. On constate que:

le châssis du deuxième support 40 est circonscrit par le châssis du premier support 41 (hors le bras 46);

le châssis du deuxième support 40 est circonscrit par les zones de contact 51 des éléments de soutien 48 du premier support ;

les éléments de soutien 48 du premier support sont dirigés vers l’intérieur à partir du châssis 41 du premier support, les éléments de soutien 43 du deuxième support sont dirigés vers l’extérieur à partir du châssis 40 du deuxième support, les éléments de soutien des deux supports sont décalés en vue de dessus, des éléments de soutien des deux groupes (groupe d’éléments de soutien 48 du premier support et groupe d’éléments de soutien 43 du deuxième support) sont intercalés vue de dessus, la plupart des éléments d’un groupe ayant comme voisins deux éléments de l’autre groupe, les zones de contact de tous les éléments de soutien viennent au contact du verre dans une bande de contact délimitée par une première ligne extérieure 58 située à une distance d1 du bord du verre et une deuxième ligne intérieure 59 située à une distance d2 du bord du verre, d1 pouvant notamment être nulle ou de préférence au moins 50 mm et de préférence au moins 6 cm et même au moins 7 cm et d2 pouvant notamment être au plus 200 mm ou de préférence au plus 170 mm et même au plus 150 mm.

On peut constater que la situation suivante se répète à de nombreuses fois: l’élément de soutien 51 du premier support vient en intersection de la droite tangente aux bords extérieurs de deux zones de contact 55 et 56 voisines du deuxième support, l’intersection ayant lieu entre les zones de contact 55 et 56. On peut également constater que la situation suivante se répète à de nombreuses fois: deux éléments de soutien voisins de l’un des supports sont tels que le segment passant par le centre de leur zone de contact passe par la zone de contact de l’autre support. C’est le cas notamment du segment de droite 57 passant par le centre des zones de contact 55 et 56 du deuxième support et qui passe par la zone de contact 51 du premier support. Les éléments de construction qui viennent d’être mentionnés montrent l’intercalation des zones de contact des deux supports leur permettant de s’entrecroiser à la manière de branches de deux peignes lors du mouvement vertical menant au transfert de l’objet d’un support à l’autre.

La figure 6 représente en vue de dessus le même dispositif qu’à la figure 5, les deux supports étant en situation de transfert. Les mêmes éléments sur les figures 5 et 6 portent les mêmes références. La ligne virtuelle 62 est le contour intérieur de soutien du premier support, touchant, vue de dessus (en projection orthogonale dans le plan horizontal) toutes les zones de contact 51 du premier support. La ligne virtuelle 60 est le contour extérieur de soutien du deuxième support, laquelle entoure et touche, vue de dessus (en projection orthogonale dans le plan horizontal) toutes les zones de contact 63 du deuxième support. On constate que plus de 90% du contour extérieur de soutien du deuxième support se trouve à l’extérieur du contour intérieur de soutien du premier support (cette position respective des deux contours n’étant pas vérifiée seulement dans les coins en haut à droite et à gauche de la figure 6). Les deux groupes d’éléments de soutien sont intercalés en vue de dessus et les zones de contact des deux supports supportent le verre à sensiblement la même distance du bord du verre dans une même bande de contact. La largeur 53 du passage est inférieure à 20% de la longueur de la ligne 62. Le passage est entièrement dans un côté du premier support et du verre en vue de dessus, les supports étant en situation de transfert.

La figure 7 montre un élément de soutien 70 pouvant équiper un support selon l’invention. En figure 7 a), l’élément de soutien 70 comprend à une extrémité inférieure une embase 71 munie d’orifices permettant de le fixer sur un châssis (non représenté). L’autre extrémité comprend un patin comprenant une assiette 72 pour recevoir un matériau fibreux 79 pour venir en contact avec l’objet à supporter, notamment en verre. Ce matériau réfractaire ajouré (il est dit ajouré car l’air peut passer facilement entre ses mailles, l’assiette 72 étant même visible au travers des mailles), dit « tricot de trempe », est maintenue en surface de l’élément par des ergots 73, comme on peut le voir sur la figure 3c). La zone de contact 78 est mobile en translation dans une direction qui lui est perpendiculaire et son mouvement vers le bas s’accompagne de la compression d’un ressort 74 formant organe de mobilité entre l’embase et le patin formé par association de l’assiette 72 et du matériau fibreux 79. Ce mouvement dans une direction perpendiculaire à la zone de contact 78 est le seul degré de liberté du patin par rapport au châssis. En pratique, il peut être utile d’orienter cet élément pour que l’axe du ressort soit sensiblement perpendiculaire à la zone locale supportée de l’objet réceptionné, afin que la zone de contact 78 soit sensiblement parallèle à cette surface locale supportée. Ainsi, la réception d’un objet par la zone de contact 78 est amortie par le ressort 74. En figure 3 b), on voit le même élément de soutien qu’en figure 3 a) sauf que le ressort 74 a été enlevé ainsi que la partie comprenant l’embase 71. On voit sur cette figure 3 b) qu’une coupelle 75 est apte à recevoir le ressort 74. On voit également que la tige 76 est guidée dans le tube TT de sorte que la zone de contact ne peut se déplacer que dans une direction correspondant à l’axe du guide tubulaire TT. Sur la figure 3 c), on voit l’élément de soutien 70 habillé d’un matériau fibreux réfractaire 79 du type tricot maintenu par les ergots 73 et formant la zone de contact 78.

La figure 8 montre un élément de soutien 80 pouvant équiper un support selon l’invention. II est prévu pour être fixé sur un châssis par une embase 86. Globalement, cet élément est similaire à celui de la figure 7, sauf que le ressort 81 est un ressort ondulé et n’est pas guidé dans la direction de son axe. II peut donc se compresser dans la direction 82 de son axe, mais en plus, ce ressort offre des degrés de liberté 83 de basculement du patin de tout côté autour de l’axe du ressort. C’est ainsi qu’au contact de l’objet à réceptionner, la zone de contact 84 (devant être équipée d’un matériau fibreux réfractaire maintenu par les ergots 85 comme pour l’élément de la figure 7c) s’oriente automatiquement pour devenir parallèle à la surface locale de l’objet supporté.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour supporter un objet, comprenant un premier support et un deuxième support, chacun de ces supports comprenant un châssis et un moyen de soutien de l’objet relié au châssis, le moyen de soutien de chaque support comprenant une surface de soutien de l’objet, les deux supports étant aptes à être animés d’un mouvement vertical relatif de transfert permettant à la surface de soutien de l’un de passer au-dessus ou au-dessous de la surface de soutien de l’autre afin de réaliser le transfert de l’objet d’un support à l’autre, le moyen de soutien du premier support comprenant un passage apte à laisser passer un bras relié au deuxième support lors du mouvement vertical relatif de transfert.
2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de soutien de l’un des supports comprend une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact des éléments de soutien formant une surface de soutien discontinue de l’objet.
3. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de soutien des deux supports comprennent chacun une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact des éléments de soutien d'un support formant une surface de soutien discontinue de l’objet.
4. Dispositif selon la revendication précédente caractérisé en ce que les deux supports comprennent chacun 4 à 25 et plus généralement 4 à 20 éléments de soutien, notamment 6 à 20 éléments de soutien, plus généralement 8 à 20 éléments de soutien.
5. Dispositif selon l'une des deux revendications précédentes, caractérisé en ce que o les éléments de soutien du premier support sont dirigés, à partir du châssis, vers l’intérieur du châssis du premier support, o les éléments de soutien du deuxième support sont dirigés à partir du châssis, vers l’extérieur du châssis du deuxième support, o les éléments de soutien des deux supports sont décalés vue de dessus.
6. Dispositif selon l’une des trois revendications précédentes, caractérisé en ce que lors du mouvement vertical relatif de transfert, il existe, vue de dessus, au moins un élément de soutien du premier support venant en intersection de la droite tangente aux bords extérieurs de deux zones de contact d’éléments de soutien voisin du deuxième support, cette intersection ayant lieu entre les deux éléments voisins.
7. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que lors du mouvement vertical relatif de transfert, il existe, vue de dessus, au moins deux éléments de soutien voisins de l’un des supports tel que le segment de droite passant par le centre de leur zone de contact passe par un élément de soutien, notamment sa zone de contact, de l’autre support.
8. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le contour extérieur de soutien du deuxième support est au moins en partie, notamment pour plus de 50% de sa longueur voire pour plus de 80% de sa longueur voire pour plus de 90% de sa longueur, à l’extérieur du contour intérieur de soutien du premier support.
9. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que, l’aire de chaque zone de contact de chaque élément de soutien de chaque support est comprise dans le domaine allant de 50 à 20 000 mm², généralement de 50 à 5500 mm² et plus généralement de 500 à 4000 mm².
10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de soutien du premier support forme quatre côtés, le passage pour laisser passer le bras étant entièrement compris dans un côté.
11. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage a une largeur comprise dans le domaine allant de 5 cm à 65 cm et plus généralement allant de 10 à 50 cm.
12. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la largeur du passage est inférieure à 20% du périmètre intérieur de soutien du premier support.
13. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les surfaces de soutien des supports comprennent un matériau fibreux, notamment du type tricot ajouré, apte à contacter le verre à une température entre 400 et 600°C.
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2 ou 10 à 13, caractérisé en ce que le moyen de soutien du premier support est une piste périphérique, et en ce que le moyen de soutien du deuxième support comprend une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact formant une surface de soutien discontinue de l’objet, l’ensemble des zones de contact du deuxième support étant circonscrit vue de dessus par la piste périphérique lors du mouvement vertical relatif de transfert.
15. Dispositif selon l’une des revendications précédentes de dispositif, caractérisé en ce qu’un bras est relié au deuxième support, ce bras étant manipulé par un moyen mécanique automatique, notamment un robot, capable de déplacer horizontalement et verticalement le deuxième support par l’intermédiaire du bras.
16. Procédé pour supporter un objet par le dispositif de l’une des revendications 1 à 13 comprenant o le soutien de l’objet par l’un des supports, puis o le positionnement relatif des supports pour que les deux supports se trouve sous l’objet, puis o le mouvement vertical relatif de transfert des deux supports menant au transfert de l’objet d’un support à l’autre, au cours duquel le bras relié au deuxième support passe au travers du passage du moyen de soutien du premier support.
17. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de soutien des deux supports comprennent chacun une pluralité d’éléments de soutien fixés au châssis et comprenant chacun une zone de contact de l’objet, l’ensemble des zones de contact des éléments de soutien d'un support formant une surface de soutien discontinue de l’objet, les surfaces de soutien des supports venant au contact de la face inférieure de l’objet exclusivement dans une bande de contact dont les limites sont:

o limite extérieure de la bande : au moins 50 mm et de préférence au moins 60 mm et de préférence au moins 70 mm à partir du bord du verre, o limite intérieure de la bande : au plus 200 mm et de préférence au plus 170 mm du bord du verre et de préférence au plus 150 mm du bord du verre.
18. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’aire de chaque zone de contact de chaque élément de soutien de chaque support est comprise dans le domaine allant de 50 à 5500 mm² et plus généralement de 500 à 4000 mm², et en ce que qu'au moment du transfert, vue de dessus, des zones de contact des deux supports apparaissent intercalées dans la bande de contact.
19. Procédé pour supporter un objet par le dispositif de la revendication 14 comprenant o le soutien de l’objet par l’un des supports, puis o le positionnement relatif des supports pour que les deux supports se trouve sous l’objet, puis o le mouvement vertical relatif des deux supports menant au transfert de l’objet d’un support à l’autre, au cours duquel le bras du deuxième support passe au travers du passage du moyen de soutien du premier support.
20. Procédé selon l’une des revendications précédentes de procédé, caractérisé en ce que l’objet est une feuille de verre ou un empilement de feuilles de verre.
21. Procédé selon l’une des revendications précédentes de procédé, caractérisé en ce que l’objet, notamment en verre, comprend quatre côtés.
22. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le passage du moyen de soutien du premier support est entièrement compris sous un côté de l’objet.
23. Procédé selon l’une des revendications précédentes de procédé, caractérisé en ce que le transfert de l’objet d’un support à l’autre a lieu alors que l’objet, notamment en verre, est à une température comprise entre 400 et 600°C.
24. Procédé selon l’une des revendications précédentes de procédé, caractérisé en ce qu’un bras est relié au deuxième support, ce bras étant manipulé par un moyen mécanique automatique, notamment un robot, capable de déplacer horizontalement et verticalement le deuxième support par l’intermédiaire du bras, le positionnement relatif des supports et le mouvement vertical relatif des support étant réalisé par déplacement du deuxième support sous l’action du moyen mécanique automatique et par l’intermédiaire du bras.

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