FR3062442B1 - Mecanisme d'embrayage, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mécanisme d'embrayage (1), notamment pour véhicule automobile, comportant un couvercle (2), un plateau de pression (3) mobile par rapport au couvercle (2) selon un axe du mécanisme, un diaphragme (12) mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression (3), des moyens de rattrapage d'usure intercalés entre le diaphragme (12) et le plateau de pression (3).

Description

Mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile

La présente invention concerne un mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile.

Un dispositif d’embrayage comporte classiquement un plateau de réaction, un mécanisme d’embrayage comportant un plateau de pression mobile, et un disque de friction monté entre lesdits plateaux de réaction et de pression. Le mouvement du plateau de pression est commandé par un diaphragme, lui-même commandé par une butée d’embrayage.

La butée d’embrayage peut être du type actionneur piloté par un calculateur électronique, commande hydraulique, ou commande à câble afin d’exercer une force prédéterminée sur le diaphragme et le déplacer dans une position débrayée.

Le plateau de pression est ainsi mobile entre une position d’embrayage dans laquelle le disque de friction est serré entre lesdits plateaux de pression et de réaction, et une position de débrayage dans laquelle le disque de friction est libéré.

L’utilisation du dispositif d’embrayage provoque une usure des garnitures du disque de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position du plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou par rapport au plateau de réaction, générant une variation de l’effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course de la butée d’embrayage. On rappelle que le point de léchage est la position à partir de laquelle un couple peut être transmis au travers du dispositif d’embrayage.

Un dispositif d’embrayage à rattrapage d’usure est connu du document FR 2 847 626 au nom de la Demanderesse. Ce document divulgue un dispositif d’embrayage à rattrapage d’usure pour véhicule automobile, comportant un plateau de pression destiné à venir en appui sur un disque de friction du dispositif d’embrayage, un diaphragme servant à l’actionnement du plateau de pression entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression est poussé contre le disque de friction, et une position totalement débrayée dans laquelle ledit plateau de pression est écarté du disque de friction par l’intermédiaire de moyens de rappel du plateau de pression.

Le plateau de pression, le disque de friction et le diaphragme sont logés dans un couvercle qui est fixe par rapport au plateau de réaction.

Le dispositif comporte en outre un organe de rattrapage de l’usure du disque de friction, intercalé entre le diaphragme et le plateau de pression, et mobile en rotation autour d’un axe dans une plage déterminée, ledit organe de rattrapage comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le diaphragme et le plateau de pression et compenser l’usure du disque de friction en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe.

Le dispositif d’embrayage comporte en outre des moyens de déplacement comprenant une roue à rochet apte à pivoter autour d’un axe monté sur une cassette mais supporté intégralement par le couvercle au niveau des extrémités de l’axe. Les moyens de déplacement comportent également un cliquet comportant un corps fixé sur le couvercle et une patte d’actionnement coopérant avec la roue à rochet de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet en cas d’usure. La roue à rochet est couplée en rotation à une vis sans fin montée autour de l’axe précité et engrenant avec une denture de l’organe de rattrapage. Ainsi, la rotation de ladite roue à rochet entraîne le déplacement de l’organe de rattrapage de façon à compenser l’usure.

En général, le couvercle est réalisé par emboutissage d’une tôle en acier. L’axe est classiquement engagé dans un trou du couvercle, la ou les extrémités du trou étant partiellement refermées par déformation localisée de la matière, par exemple par crantage. L’axe est ainsi maintenu en position par rapport au couvercle.

II existe actuellement une tendance à augmenter le couple en provenance du moteur devant être transmis au travers du dispositif d’embrayage, sans toutefois augmenter l’encombrement de ce dernier.

Pour cela, il est prévu de remplacer le couvercle en tôle d’acier emboutie par un couvercle moulé en fonte, par exemple en fonte d’alliage d’aluminium ou en fonte d’alliage carbone. Une déformation locale de matière par crantage est réalisable dans le cas d’un couvercle en fonte mais demande une mise au point approfondie et délicate du procédé, du fait des risques de fissuration dudit couvercle.

L’invention vise donc à proposer une solution alternative permettant de fixer l’axe sur le couvercle.

A cet effet, elle propose un mécanisme d’embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant :

un couvercle, un plateau de pression mobile par rapport au couvercle selon un axe du mécanisme, un diaphragme mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression (3), des moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le diaphragme et le plateau de pression, lesdits moyens de rattrapage comportant des moyens à rampe coopérant avec des moyens à contrerampes de façon à ce que la rotation des moyens à rampes par rapport aux moyens à contre-rampes modifie la distance entre le diaphragme et plateau de pression, et des moyens d’entraînement en rotation des moyens à rampe, logés au moins en partie dans une cassette et montés au moins en partie autour d’un axe, ledit axe étant monté dans la cassette et étant supporté par le couvercle, caractérisé en ce que l’axe est retenu ou fixé au couvercle par vissage.

Bien entendu, cette solution est applicable à tout type de couvercle et n’est pas limitée aux couvercles en fonte.

Le couvercle peut ainsi être un couvercle en acier obtenu par emboutissage ou encore un couvercle en fonte obtenu par moulage en fonderie.

Le couvercle obtenu par moulage permet une liberté de forme qui facilite l’intégration de l’axe vissé. Il est notamment possible d’avoir une surépaisseur de matière localisée au niveau du filetage recevant l’axe vissé.

L’axe peut comporter une partie filetée, vissée dans une partie taraudée du couvercle.

L’axe peut comporter une partie filetée, coopérant avec un écrou fixe par rapport au couvercle.

L’écrou peut être logé dans un trou ou un évidement du couvercle.

L’axe peut former une vis et comporter une tête, en appui sur une surface du couvercle ou logée dans le trou correspondant du couvercle.

L’axe peut être logé dans au moins un trou du couvercle, l’axe étant immobilisé dans ledit trou du couvercle par une vis engagée dans une partie filetée dudit trou du couvercle. La vis est coaxiale à l’axe.

L’axe peut être logé dans au moins un trou du couvercle, l’axe étant immobilisé dans ledit trou du couvercle par une vis engagée dans un trou du couvercle dont l’axe est parallèle à l’axe de rotation du mécanisme d’embrayage.

La vis engagée dans le trou est distincte de l’axe.

La vis ou par la partie filetée de l’axe peut être maintenue dans la partie taraudée du couvercle ou de l’écrou par l’intermédiaire d’un frein filet, ou par blocage à l’aide d’un couple de serrage approprié.

La cassette peut comporter une base comportant deux bords latéraux à partir desquels s’étendent deux flancs latéraux, l’axe de la cassette traversant les flancs latéraux.

Le couvercle peut être obtenu par moulage de fonte d’alliage d’aluminium ou de fonte d’alliage carbone.

Le couvercle peut comporter deux plots, chaque extrémité de l’axe étant engagée dans l’un des plots du couvercle. Les plots peuvent être obtenus par moulage.

La cassette peut être positionnée circonférentiellement entre les deux plots.

Les moyens de déplacement peuvent comprendre une roue à rochet apte à pivoter autour de l’axe, une vis sans fin couplée en rotation au rochet, la vis sans fin engrenant avec une denture des moyens à rampes, et un cliquet comportant un corps fixé sur le couvercle et une patte d’actionnement coopérant avec la roue à rochet de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet en cas d’usure, la rotation de ladite roue à rochet entraînant le déplacement des moyens à rampe de façon à compenser l’usure.

Par ailleurs la cassette peut comporter des moyens aptes à limiter sa rotation par rapport au couvercle, autour de l’axe précité. Ces moyens peuvent être formés par une patte apte à venir en appui sur une surface d’appui du couvercle.

L’invention concerne également un dispositif comprenant un mécanisme d’embrayage du type précité, caractérisé en ce qu’il comporte un plateau de réaction, le disque de friction étant apte à être serré entre le plateau de pression et le plateau de réaction en position embrayée et libéré en position débrayée, le couvercle étant fixe par rapport au plateau de réaction.

L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe axiale d’un mécanisme d’embrayage, selon une première forme de réalisation de l’invention,

- la figure 2 est une vue éclatée, en perspective, d’une partie du mécanisme d’embrayage de la figure 1,

- la figure 3 est une vue en coupe d’une partie du mécanisme des figures 1 et 2,

- la figure 4 est une vue correspondant à une deuxième forme de réalisation de l’invention,

- la figure 5 est une vue correspondant à une troisième forme de réalisation de l’invention,

- la figure 6 est une vue correspondant à une quatrième forme de réalisation de l’invention,

- la figure 7 est une vue correspondant à une cinquième forme de réalisation de l’invention,

- les figures 8 et 9 sont des vues correspondant à la figure 3, la figure 3, la figure 3, la figure 3, la figure 3, illustrant illustrant illustrant illustrant illustrant une sixième forme de réalisation de l’invention,

- la figure 10 est une vue correspondant à la figure 3, illustrant une septième forme de réalisation de l’invention,

- la figure 11 est une vue correspondant à la figure 3, illustrant une huitième forme de réalisation de l’invention.

Les figures 1 à 3 représentent un mécanisme d’embrayage 1 à rattrapage d’usure selon une première forme de réalisation de l’invention. Celui-ci comporte un couvercle fixe 2 annulaire d’axe X, destiné à être fixé sur un plateau de réaction 2a, un plateau de pression 3 annulaire et mobile selon l’axe X par rapport au plateau de réaction et au couvercle 2. Un disque de friction 3a est destiné à être intercalé axialement entre le plateau de pression 3 et le plateau de réaction. Le couvercle 2 est fixé au plateau de réaction 2a par six vis de fixation 52.

Plus particulièrement, le couvercle 2 comporte une partie annulaire 4 s’étendant globalement radialement et des plots 5a, 5b, 5c s’étendant axialement depuis la périphérie radialement externe de la partie radiale 4. Les extrémités libres des plots 5b sont fixées au plateau de réaction, par exemple par rivetage ou vissage, à l’aide de trous 6b ménagés dans les plots 5b. Le couvercle 2 comporte par exemple six plots de fixation 5b. L’axe de chaque trou 6b est parallèle à l’axe de rotation X du mécanisme 1.

Le couvercle 2 comporte également trois plots de centrage 5a répartis à 120° et emmanchés sur des goupilles (non représentées) du plateau de réaction à l’aide de trous 6a.

Le couvercle 2 est en fonte, par exemple en fonte d’alliage d’aluminium ou en fonte d’alliage carbone, et est réalisé par moulage.

Le plateau de pression 3 est logé radialement à l’intérieur des plots 5a, 5b, 5c.

Un diaphragme 7 est monté radialement à l’intérieur des plots 5, ledit diaphragme 7 comportant une partie annulaire 8 déformable, à la manière d’une rondelle Belleville, à partir de laquelle des doigts d’actionnement 9 s’étendent radialement vers l’intérieur. La périphérie radialement interne des doigts 9 est apte à coopérer avec une butée d’embrayage, comme cela est connu en soi. Le diaphragme 7 est monté en appui sur le couvercle 2, au niveau de zones d’appui 10 formée sur une tôle 10’ solidaire du couvercle 2 (figure 1), et est maintenu en appui sur lesdites zones 10 par l’intermédiaire de crochets 11 qui sont fixés au couvercle 2 à l’aide de rivets 12. Les rivets 12 assurent également la fixation de la tôle 10’ sur le couvercle 2.

Le diaphragme 7 sert à l’actionnement du plateau de pression 3 entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression 3 est poussé vers le plateau de réaction, de façon à enserrer le disque de friction entre lesdits plateaux, et une position débrayée dans laquelle ledit plateau de pression 3 est écarté du plateau de réaction de façon à libérer le disque de friction. A cet effet, des languettes élastiques 13 aptes à exercer un effort axial relient le couvercle 2 et le plateau de pression 3. Les languettes 13 sont agencées de façon à rappeler élastiquement le plateau de pression 3 vers sa position débrayée.

Des moyens de rattrapage d’usure sont intercalés axialement entre le plateau de pression 3 et le diaphragme 7. Plus particulièrement, le diaphragme 7 vient coopérer avec lesdits moyens de rattrapage d’usure dans une zone située radialement à l’extérieur des zones d’appui 10 dudit diaphragme 7 sur le couvercle 2.

Ces moyens comportent un organe de rattrapage mobile 14 se présentant sous la forme d’un anneau et comportant une extrémité 15 contre laquelle le diaphragme 7 est apte à venir en appui, et une extrémité comportant au moins une rampe 16 s’étendant circonférentiellement, coopérant avec une contre-rampe 17 associée, ménagée directement sur le plateau de pression 3.

A titre d’exemple, l’angle de chaque rampe 16 de l’organe de rattrapage et de la contre-rampe 17 associée du plateau de pression 3 est compris entre 2 et 12°.

L’organe de rattrapage 14 comporte un secteur denté 18 formant une crémaillère s’étendant circonférentiellement, apte à coopérer avec des moyens de déplacement de façon à être entraîné en rotation autour de l’axe X, en cas d’usure du disque de friction.

Les moyens de déplacement comportent une vis sans fin 19 maintenue en engrènement avec la crémaillère 18. La vis sans fin 19 est couplée en rotation à une roue à rochet 20 coopérant avec un cliquet 21 comportant une patte d’actionnement 22 dont l’extrémité libre vient en prise avec la roue à rochet 20 et dont l’actionnement de l’extrémité libre est provoqué par l’usure du disque de friction.

La position de la roue à rochet 20 par rapport à ladite extrémité libre de la patte 22 du cliquet 21 varie en fonction de l’usure du disque de friction et de la position du plateau de pression 3, de façon à ce que le cliquet 21 soit apte à entraîner la roue à rochet 20, en cas d’usure du disque de friction, par déplacement du plateau de pression 3 entre ses positions embrayée et débrayée, comme cela est connu en soit. La rotation de la roue à rochet 20 entraîne ainsi le déplacement en rotation de l’organe de rattrapage 14 et donc une modification de la distance axiale entre la zone d’appui 15 et le plateau de pression 3, du fait de la présence de la rampe 16 et de la contre-rampe 17. Cette variation de distance permet de compenser l’usure du disque de friction en cas de besoin.

La roue à rochet 20 et la vis sans fin 19 sont montées pivotante autour d’un axe 23, l’ensemble étant logé dans une cassette 24. La cassette 24 est elle-même logée circonférentiellement entre deux plots du couvercle 2. La cassette 24 est rapportée sur le couvercle 2.

La cassette 24 comporte une base 26 de forme générale rectangulaire, s’étendant dans le plan horizontal et comportant deux bords longitudinaux 27, 28, respectivement un bord longitudinal radialement interne 27 et un bord longitudinal radialement externe 28, et deux bords latéraux 29, des flancs 30 s’étendant dans la direction axiale depuis chacun des bords latéraux 29 de la base 26.

La base 26 comporte en outre un évidement 31, ménagé en regard de la vis sans fin 19, la vis sans fin 19 s’étendant partiellement dans ledit évidement 31.

Chaque flanc 30 comporte un trou 32 servant au passant de l’axe 23 avec jeu. L’axe 23 n’est ainsi pas supporté par les flancs de la cassette 24, mais par le couvercle 2. Une patte de positionnement 33 s’étend depuis chaque flanc. Chaque patte 33 comporte en particulier une première partie s’étendant dans la direction du bord latéral correspondant et reliée audit flanc 30, et une seconde partie repliée perpendiculairement à la première partie, parallèle à la base 26.

On notera que la base 26 comporte une partie radialement interne et une partie radialement externe décalées axialement l’une de l’autre reliée par une zone cambrée. Ces deux parties pourraient cependant être situées dans un même plan axial.

Le secteur denté 18 est intercalé axialement entre la base 26 et les pattes de positionnement 33, de manière à maintenir axialement en position le secteur denté 18 et l’organe de rattrapage 14.

Par ailleurs, la base 26 est apte à venir en appui sur l’extrémité libre du plot 5c, de manière à limiter la rotation de la cassette 24 par rapport au couvercle 2, autour de l’axe 23.

La vis sans fin 19 peut être apte à venir en appui sur l’un des flancs 30, par l’intermédiaire éventuellement d’une bague servant à limiter les frottements, la roue à rochet 20 étant en appui axialement et couplée en rotation à la vis sans fin 19. Un organe élastique 34, ici un ressort de compression hélicoïdal, est monté entre le flanc 30 opposé et la roue à rochet 20. L’organe élastique 34 exerce une précharge de la roue à rochet 20 et l’un des flancs 10 de la cassette 24.

Le cliquet 21 est fixé au couvercle 2, dans le volume interne dudit couvercle 2, par l’intermédiaire du rivet 12. Une fenêtre ou un évidement 35 (figure 1) peut être ménagé dans le couvercle 2, de manière à permettre le déplacement du cliquet 21, comme cela est connu en soi.

La cassette 24 est montée sur le couvercle 2 de telle sorte que les extrémités de l’axe 23 sont engagées dans des trous 40a, 40b formés dans les plots du couvercle 2. Le trou 40a est débouchant et traverse de part en part le plot 5a, dans la direction circonférentielle. Le trou 40b débouche d’un côté du plot 5b et dans le trou 6b.

L’axe 23 comporte une tête hexagonale 41 en appui par l’intermédiaire d »une rondelle ou d’une zone élargie 42 sur une surface de fond 43 d’un lamage ménagé dans le plot 5a, et une extrémité filetée 44, opposée à la tête 41. L’axe 23 forme ainsi une vis. L’extrémité filetée 44 est vissée dans un taraudage du trou 40b.

La partie filetée 44 peut être maintenue par un frein filet dans la partie taraudée du plot 5b. En variante, le maintien peut être assuré par un couple de serrage approprié.

L’axe 23 est ainsi maintenu en position dans le couvercle 2.

La figure 4 illustre une deuxième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée précédemment en référence aux figures 1 à 3 en ce que le trou 40b peut être borgne, le trou 40a comportant une partie taraudée coopérant avec une partie filetée 44 de l’axe 23. Ainsi, dans cette forme de réalisation, la parie filetée 44 de l’axe 23 est située à proximité de la tête 41 et non pas au niveau de l’extrémité de l’axe 23 qui est opposée à la tête 41.

La figure 5 illustre une troisième forme de réalisation qui diffère de celle exposée précédemment en référence aux figures 1 à 3 en ce que la tête 41 de l’axe 23 est noyée dans le trou 40a, à la manière d’une vis HC.

La figure 6 illustre une quatrième forme de réalisation qui diffère de celle exposée précédemment en référence aux figures 1 à 3 en ce que la partie filetée 44 de l’axe 23 coopère avec un écrou 46 engagé dans le trou 6b du plot 5b correspondant. Le trou 40b est alors dépourvu de partie filetée.

La figure 7 illustre une cinquième forme de réalisation, qui diffère de celles exposées précédemment en ce que le couvercle 2 comporte une zone creuse comportant un premier flanc 47a et un second flanc 47b. Les flancs 47a, 47b s’étendent axialement et sont reliés par une paroi 48 s’étendant circonférentiellement entre lesdits flancs 47a, 47b. La cassette 24 est montée circonférentiellement entre les flancs 47a, 47b, l’axe 23 traversant des trous ménagés dans les flancs 47a, 47b du couvercle 2. Un tel couvercle 2 est par exemple réalisé en acier, par emboutissage d’une tôle.

L’axe 23 comporte une tête 41 à une première extrémité, en appui sur le flanc 47a par l’intermédiaire d’une rondelle ou d’une zone élargie 42, et une seconde extrémité filetée 44, coopérant avec un écrou 46 en appui sur le flanc 47b.

Les figures 8 et 9 illustrent une sixième forme de réalisation, qui diffère de celles exposées précédemment en ce que l’axe 23 comporte une première extrémité engagée dans le trou 40a et une seconde extrémité engagée dans le trou 40b. La seconde extrémité comporte une partie filetée 44 engagée par vissage dans une partie taraudée du trou 40b. La première extrémité comporte une partie sécable 49 reliée au reste de l’axe 23 par une zone ruptible 50. La zone ruptible 50 est conçue pour se rompre lorsque le couple de serrage appliqué à la partie sécable 49 est supérieur à un couple déterminé. Cette valeur de couple est variable et dépend du diamètre de filetage de la partie filetée 44. Cette valeur peut être par exemple comprise entre 2 N.m et 15 N.m dans le cas où le diamètre de filetage est compris entre 3 et 5 mm. La zone ruptible 50 est par exemple formée par une zone de restriction de matière.

Ainsi lors du montage, l’axe 23 est engagé dans les trous 40a, 40b et vissé à l’aide de la tête 41, par exemple de forme hexagonale, de la partie sécable 49. Un tel vissage est réalisé par coopération de la partie filetée 44 et de la partie taraudée correspondante du trou 40b. L’opérateur applique le couple de serrage précité de façon à rompre la zone ruptible 50. La partie sécable 49 peut alors être retirée du trou 40a. Un démontage ultérieur de l’axe 23 n’est donc plus permis. Celui-ci est donc maintenu dans les trous 40a, 40b du couvercle 2.

La figure 10 illustre une septième forme de réalisation, qui diffère de celle exposée en référence aux figures 8 et 9 en ce que l’axe 23 est lisse, c’est-à-dire est dépourvu de partie filetée. Celui-ci est engagé dans le trou 40a qui est débouchant et traverse le plot 5a, et dans le trou 40b qui est borgne. Une vis de maintien 51 est vissée dans un taraudage du trou 40a de façon à maintenir l’axe 23 dans les trous 40a, 40b du couvercle 2. En effet, le déplacement de l’axe 23 est limité, au niveau d’une première extrémité, par l’extrémité de la vis de maintien 51, et au niveau d’une seconde extrémité, par le fond du trou borgne 40b. L’axe 23 est ainsi retenu au couvercle 2 par vissage. La vis de maintien 51 est distincte de l’axe 23. La vis de maintien 51 est coaxiale à l’axe 23.

La figure 11 illustre une huitième forme de réalisation qui diffère de celles exposées précédemment en ce que le trou 40a est borgne, le trou 5 40b étant débouchant et traversant le plot 5b. L’axe 23 est dépourvu de zone filetée et est engagé dans les trous 40a, 40b du couvercle 2b. L’axe 23 est maintenu en position par l’une des vis de fixation 52 engagée dans un taraudage du trou 6b. La vis de fixation 52 permet la fixation du couvercle 2 sur le plateau de réaction 2a. Le déplacement de l’axe 23 est 10 ainsi limité, au niveau d’une première extrémité, par le fond du trou borgne 40a, et au niveau d’une seconde extrémité, par l’extrémité de la vis 52. L’axe 23 est ainsi retenu au couvercle 2 par vissage. La vis 52 est distincte de l’axe 23.

Claims (11)

1. Mécanisme d’embrayage (1), notamment pour véhicule automobile, comportant :

un couvercle (2), un plateau de pression (3) mobile par rapport au couvercle (2) selon un axe du mécanisme, un diaphragme (12) mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression (3), des moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le diaphragme (12) et le plateau de pression (3), lesdits moyens de rattrapage comportant des moyens à rampe (14, 16) coopérant avec des moyens à contre-rampes (3, 17) de façon à ce que la rotation des moyens à rampes par rapport aux moyens à contre-rampes modifie la distance entre le diaphragme (12) et plateau de pression (3), et des moyens d’entraînement en rotation des moyens à rampe, logés au moins en partie dans une cassette (24) et montés au moins en partie autour d’un axe (23), ledit axe (23) étant monté dans la cassette (24) et étant supporté par le couvercle (2), caractérisé en ce que l’axe (23) est retenu ou fixé au couvercle (2) par vissage.

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’axe (23) comporte une partie filetée (44), vissée dans une partie taraudée du couvercle (2).

3. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’axe (23) comporte une partie filetée (44), coopérant avec un écrou (46) fixe par rapport au couvercle (2).

4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que l’écrou est logé dans un trou ou un évidement du couvercle.

5. Mécanisme selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l’axe (23) forme une vis et comporte une tête (41), en appui sur une surface du couvercle (2) ou logée dans le trou correspondant (40a) du couvercle (2).

6. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’axe (23) est logé dans au moins un trou (40a, 40b) du couvercle (2), l’axe (23) étant immobilisé dans ledit trou (40a, 40b) du couvercle (2) par une vis (51) engagée dans une partie filetée du couvercle (2), ou par une vis (52) engagée dans un trou (6b) du couvercle (2) dont l’axe est parallèle à l’axe de rotation (X) du mécanisme d’embrayage (1).

7. Mécanisme (1) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la cassette (24) comporte une base (26) comportant deux bords latéraux (29) à partir desquels s’étendent deux flancs latéraux (30), l’axe (23) de la cassette (24) traversant les flancs latéraux (30).

8. Mécanisme (1) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le couvercle (2) est obtenu par moulage de fonte d’alliage d’aluminium ou de fonte d’alliage carbone.

9. Mécanisme selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le couvercle comporte deux plots (5a, 5b), chaque extrémité de l’axe (23) étant engagée dans l’un des plots (5a, 5b) du couvercle (5).

10. Mécanisme selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent une roue à rochet (20) apte à pivoter autour de l’axe (23), une vis sans fin (19) couplée en rotation au rochet (20), la vis sans fin (19) engrenant avec une denture (18) des moyens à rampes (14), et un cliquet (21) comportant un corps fixé sur le couvercle (2) et une patte d’actionnement (22) coopérant avec la roue à rochet (20) de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet (20) en cas d’usure, la rotation de ladite roue à rochet (20) entraînant le déplacement des moyens à rampe (14) de façon à compenser l’usure.

11. Dispositif comprenant un mécanisme d’embrayage (1) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’il comporte un plateau de réaction, le disque de friction étant apte à être serré entre le plateau de pression (3) et le plateau de réaction en position embrayée et libéré en position débrayée, le couvercle (2) étant fixe par rapport au plateau de réaction.