FR3056959A1

FR3056959A1 - Mecanisme pour un element de carrosserie de vehicule

Info

Publication number: FR3056959A1
Application number: FR1659395A
Authority: FR
Inventors: Franck Leterrier; Yoann EULALIE
Original assignee: Plastic Omnium SE
Current assignee: Plastic Omnium SE
Priority date: 2016-09-30
Filing date: 2016-09-30
Publication date: 2018-04-06
Anticipated expiration: 2036-09-30
Also published as: WO2018060562A1; FR3056959B1

Abstract

L'invention concerne un mécanisme (100) pour réaliser le déplacement d'au moins un élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29) de véhicule, comportant au moins un moteur (2) et au moins un moyen de transmission d'un déplacement à l'élément mobile. Le moyen de transmission comprend au moins une vis sans fin (14) présentant un axe principal, le moteur (2) étant apte à faire tourner la vis (14), et il comprend au moins deux bras (8, 12, 18, 20) présentant chacun une première extrémité reliée à la vis (14), au moins une des deux premières extrémités étant reliées directement à un filet de la vis (14), et au moins un des deux bras présentant une seconde extrémité destinée à être en contact direct ou indirect avec ledit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29). Le moyen de transmission est agencé de sorte que, lorsque la vis (14) tourne, au moins une seconde extrémité des bras (8, 12, 18, 20) s'éloigne ou se rapproche de l'axe de la vis (14) de façon à engendrer un déplacement transmis audit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29).

Description

(54) MECANISME POUR UN ELEMENT DE CARROSSERIE DE VEHICULE.

FR 3 056 959 - A1 (5/j L'invention concerne un mécanisme (100) pour réaliser le déplacement d'au moins un élément mobile de carrosserie (700; 28; 29) de véhicule, comportant au moins un moteur (2) et au moins un moyen de transmission d'un déplacement à l'élément mobile. Le moyen de transmission comprend au moins une vis sans fin (14) présentant un axe principal, le moteur (2) étant apte à faire tourner la vis (14), et il comprend au moins deux bras (8,12,18, 20) présentant chacun une première extrémité reliée à lavis (14), au moins une des deux premières extrémités étant reliées directement à un filet de lavis (14), et au moins un des deux bras présentant une seconde extrémité destinée à être en contact direct ou indirect avec ledit élément mobile de carrosserie (700; 28; 29). Le moyen de transmission est agencé de sorte que, lorsque la vis (14) tourne, au moins une seconde extrémité des bras (8, 12, 18, 20) s'éloigne ou se rapproche de l'axe de la vis (14) de façon à engendrer un déplacement transmis audit élément mobile de carrosserie (700; 28; 29).

L’invention concerne le domaine de l’industrie automobile, et en particulier les mécanismes permettant d’actionner le déplacement, par rapport au reste du véhicule, d’éléments de carrosserie extérieure de véhicule.

On connaît notamment des véhicules automobiles équipés d’un ouvrant arrière de type hayon, mobile entre une position fermée et une position ouverte. De tels ouvrants peuvent être équipés de moteur destiné à réaliser les fonctions d’ouverture et de fermeture de l’ouvrant. On connaît notamment un mécanisme d’ouverture/fermeture comprenant des vérins motorisés. Sous l’effet du moteur, ces vérins peuvent par exemple agir sur ou à proximité d’une zone charnière du hayon pour provoquer sa rotation.

On connaît également des véhicules automobiles équipés de becquet. On appelle becquet (ou spoiler en anglais) une pièce de carrosserie formant une extension du toit positionné sur l’arrière d’un véhicule, et destinée à améliorer l’aérodynamique du véhicule sur laquelle cette pièce est placée. Les becquets sont également utilisés pour des aspects esthétiques (style) du véhicule. Ils sont situés et fixés en partie haute et arrière du véhicule entre le toit et le bord supérieur de la lunette, sur le toit ou sur le hayon. Certains becquets constituent également des dispositifs de nettoyage de la lunette arrière, en redirigeant l’air passant au-dessus du véhicule vers la vitre arrière, de façon à en chasser l’eau de pluie.

On connaît des becquets mobiles disposés dans une région d'un bord arrière de toit au-dessus d'une lunette arrière. Ce becquet est mobile en ce que l’angle du becquet avec le toit est modifié en fonction des conditions de roulage. Par exemple, selon une position, le becquet est incliné de façon à former un pan incliné dont la partie relevée est du côté amont de l’écoulement. Ce pan incliné s’oppose ainsi à l’écoulement d’air et l’oriente au-dessus de la lunette, via un espacement ménagé entre le becquet et la lunette.

On connaît également, par exemple du document EP2711254A2, un becquet fixe par rapport au véhicule, mais comportant un panneau mobile, apte à modifier le comportement du becquet, que ce soit pour modifier l’effet aérodynamique, ou pour modifier les conditions de nettoyage de la lunette.

Les becquets mobiles et/ou les panneaux mobiles de ces becquets sont généralement actionnés par un moteur.

Ainsi, les ouvrants arrière de type hayon et les becquets (avant ou arrière) constituent, au sens de l’invention, des exemples d’éléments de carrosserie extérieure de véhicule susceptibles d’être mis en mouvement

Cependant, lorsque le véhicule comprend deux éléments mobiles comme le hayon et le becquet, le déplacement du hayon et celui du becquet sont indépendants. Ils impliquent donc la présence de deux mécanismes distincts consacrés de façon indépendante aux deux éléments respectifs. Mais cela a pour inconvénient que ces mécanismes prennent de la place sur le véhicule et en augmentent le poids et le prix de revient.

Un but de l’invention est de fournir un mécanisme alternatif aux solutions existantes, permettant d’appliquer une force (poussée ou traction) sur une partie (un organe) d’un élément mobile de carrosserie extérieure de véhicule, afin de provoquer un mouvement de cet élément par rapport au reste du véhicule. Ce mécanisme alternatif, constitue un actionneur de déplacement d’élément mobile. Il est notamment capable de gérer seul (c’est-à-dire avec un seul mécanisme) le déplacement de plusieurs éléments mobiles ayant des mouvements indépendants et/ou différents.

À cet effet, on prévoit selon l’invention un mécanisme pour réaliser le déplacement d’au moins un élément mobile de carrosserie de véhicule. Ce mécanisme comporte au moins un moteur et au moins un moyen de transmission d’un déplacement à l’élément mobile. Le moyen de transmission comprend au moins une vis sans fin présentant un axe principal, le moteur étant apte à faire tourner la vis. Le moyen de transmission comprend également au moins deux bras présentant chacun une première extrémité reliée à la vis, au moins une des deux premières extrémités étant reliées directement à un filet de la vis, et au moins un des deux bras présentant une seconde extrémité destinée à être en contact direct ou indirect avec ledit élément mobile de carrosserie. Le moyen de transmission est agencé de sorte que, lorsque la vis tourne, au moins une seconde extrémité des bras s’éloigne ou se rapproche de l’axe de la vis de façon à engendrer un déplacement transmis audit élément mobile.

Un tel mécanisme est particulièrement adaptable à différents types de configurations. Il est notamment possible que le véhicule comprenne seulement un seul élément mobile de carrosserie extérieure de véhicule, tel que le hayon ou le becquet, ou au moins deux éléments mobiles de carrosserie extérieure de véhicule. Dans ce dernier cas, le déplacement de chaque élément peut être réalisé par un seul mécanisme selon l’invention, mis en commun.

Le mécanisme peut en outre comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

le mécanisme comporte un organe de liaison avec ledit élément mobile apte à transmettre le déplacement de la seconde extrémité audit élément mobile ; l’organe de liaison est une tige reliant au moins un des bras à l’élément mobile ; l’organe de liaison est un organe de butée reliant au moins un des bras à l’élément mobile ;

le mécanisme comporte au moins un organe de fixation du mécanisme sur l’élément mobile ou sur la caisse du véhicule ;

la vis comporte au moins deux zones filetées distinctes présentant des filets orientés en sens inverse l’un par rapport à l’autre ;ainsi, les extrémités des bras respectivement reliées à ces zones se rapprochent ou s’éloignent l’une de l’autre le long de l’axe de la vis, lors d’une rotation de la vis, de sorte que les bras s’inclinent plus ou moins par rapport à l’axe de la vis et que leurs autres extrémités s’écartent ou s’approchent de l’axe de la vis et transmettent ainsi à l’élément un déplacement perpendiculaire à l’axe de la vis ;

alternativement, la vis sans fin comporte une seule zone filetée et une autre non filetée ; ainsi, dans ce cas, une seule extrémité des deux bras est directement reliée et menée par le filet, l’autre n’étant que guidée en translation par cette portée lisse ;

le mécanisme comprend des moyens de rappel de l’élément mobile ; ainsi, l’élément peut être ramené en position initiale de façon autonome ; les moyens de transmission comprennent au moins un piston et une chambre, le mécanisme étant agencé de sorte que le piston déplace la chambre pour déplacer au moins l’un des éléments mobiles ; ainsi la tige peut être remplacée par un système à piston dont le déplacement entre deux positions extrêmes, en butée par rapport à sa chambre de guidage, permet de pouvoir désolidariser les déplacements respectifs de deux éléments mobiles différents avec un seul mécanisme commun aux deux éléments ; ainsi, lorsque le piston est positionné au fond de la chambre, il peut déplacer la chambre lorsqu’il continue à être actionné vers le fond de celle-ci. Un élément attaché à la chambre est alors déplacé. Le piston peut également se déplacer au sein de la chambre et déplacer alors un élément attaché au piston ;

les éléments mobiles étant au nombre de deux et par exemple choisis parmi un hayon, un panneau mobile, une lunette, un becquet, et un élément de signalisation, le mécanisme est apte à engendrer le déplacement desdits éléments indépendamment l’un de l’autre ; ainsi, c’est le même mécanisme d’actionnement qui est apte à déplacer chacun des éléments, au lieu que chacun des éléments ait son propre mécanisme d’actionnement ;

le mécanisme est apte à engendrer le déplacement de l’un des éléments mobiles lorsque la vis tourne dans un premier sens, et celui de l’autre élément mobile lorsqu’elle tourne dans un second sens ; ainsi, il suffit de changer le sens de rotation de la vis pour sélectionner l’élément à déplacer, ce qui rend les moyens de déplacement relativement simples ;

au moins l’un parmi l’organe de fixation à l’élément et l’organe de fixation à l’habitacle comprend une charnière ou une glissière ;

L’invention concerne également un sous-ensemble pour véhicule, comprenant au moins un élément de carrosserie formé par exemple par un hayon ou par un becquet, et au moins un mécanisme selon l’invention, pour actionner un déplacement de l’élément mobile de carrosserie de véhicule.

L’invention concerne également un véhicule comprenant un sous-ensemble pour véhicule selon l’invention.

Nous allons maintenant présenter des modes de réalisation de l’invention donnés à titre d’exemples non limitatifs et à l’appui des figures annexées sur lesquelles :

la figure 1 illustre en perspective un mécanisme selon un premier mode de réalisation ;

les figures 2A et 2B illustrent un mécanisme selon un premier mode de réalisation, respectivement en perspective et en vue de côté, intégré à un hayon ;

les figures 3 à 5 illustrent un mécanisme selon un second mode de réalisation, respectivement en perspective et de côté dans deux positions différentes ;

les figures 6 et 7 illustrent un mécanisme selon une variante de ce second mode de réalisation de côté et dans deux positions différentes ;

les figures 8, 10, et 12 sont des schémas de principe d’un troisième mode de réalisation dans trois positions différentes et les figures 9, 11, et 13 sont des schémas détaillés d’une partie du mécanisme dans les positions respectivement correspondantes ; et les figures 14 et 15 sont des schémas de principe de deux variantes.

On va maintenant décrire différents modes de réalisation du mécanisme 100 pour réaliser le déplacement d’au moins un élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29) de véhicule. Ce mécanisme comporte au moins un moteur 2 et au moins un moyen de transmission d’un déplacement à l’élément mobile. Le moyen de transmission comprend :

- au moins une vis sans fin 14 présentant un axe principal, le moteur 2 étant apte à faire tourner la vis 14 ;

- au moins deux bras (8, 12, 18, 20) présentant chacun une première extrémité reliée à la vis 14, au moins une des deux premières extrémités étant reliées directement à un filet de la vis 14, et au moins un des deux bras présentant une seconde extrémité destinée à être en contact direct ou indirect avec ledit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29) ;

Le moyen de transmission est agencé de sorte que, lorsque la vis 14 tourne, au moins une seconde extrémité des bras (8, 12, 18, 20) s’éloigne ou se rapproche de l’axe de la vis 14 de façon à engendrer un déplacement transmis audit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29).

De préférence, le mécanisme 100 comporte un organe de liaison 22 avec l’élément mobile (700, 28, 29), apte à transmettre le déplacement de la seconde extrémité audit élément.

Premier mode de réalisation

Les figures 1, 2A et 2B illustrent un exemple de réalisation, selon lequel l’élément mobile de carrosserie de véhicule est un hayon 700. Ces figures illustrent un mécanisme 100 pour réaliser le déplacement du hayon 700 selon un premier mode de réalisation de l’invention.

Ce hayon 700 comprend des charnières 4 et 6 destinées à être reliées sur la caisse du véhicule, afin de permettre l’ouverture et la fermeture du hayon 700 par rotation autour de l’axe des charnières 4 et 6.

Le mécanisme 100 pour réaliser le déplacement comprend, selon cet exemple, quatre organes de fixation 16, destinés à fixer le mécanisme 100 à une structure principale du hayon 700.

Sur la figure 1, deux vis sans fin 14 traversent ces fixations (une vis pour chaque paire de fixation) dans lesquelles elles sont guidées en liaison pivot et bloquées en translation axiale. Elles s’étendent suivant une direction horizontale perpendiculaire à la direction de marche du véhicule. Cette direction est habituellement désignée par Y, comme sur les figures 1 à 2B qui montrent un repère orthogonal habituel, dans lequel la direction de marche est la direction horizontale X, et Z est la direction verticale.

Le mécanisme 100 comprend en outre deux paires de bras 8, 12 et 18, 20 dont au moins une extrémité par paire de bras est reliée au filetage de la vis 14. De préférence, toutes les extrémités des bras en interface avec la vis sont aussi en prise sur le filetage. Les deux bras d’une même paire sont alors reliés à des filetages de sens inverse. Les bras sont inclinés par rapport à la vis en étant orientés alternativement en sens contraire le long de la vis 14. Les bras 8 et 12 forment une paire de bras tandis que les bras 18 et 20 forment une autre paire de bras. Chaque paire de bras est associée à un organe de liaison 22, constituant une tige selon cet exemple, et à une charnière 4, 6 respectives. Ainsi, la paire de bras 8 et 12 est associé à la tige 22 et à la charnière 6. Chacun des quatre bras a donc une extrémité en interface avec la vis 14, et l’autre extrémité avec une des charnières via l’organe de liaison 22 (butée, piston ou la tige selon cet exemple).

Plus précisément, selon cet exemple de hayon 700 intégrant le mécanisme 100, les bras sont en contact (via la tige 22) avec le charnon fixe des charnières fixées au hayon : lorsque les bras s’éloignent de l’axe de la vis sans fin, la charnière permet l’ouverture du hayon 700, et lorsque les bras se rapprochent de l’axe de la vis sans fin, la charnière permet la fermeture du hayon 700. Notons que le mécanisme 100 pourrait être fixé sur la caisse du véhicule ; dans ce cas, les bras sont au contact du charnon mobile des charnières fixées à la caisse du véhicule.

Dans chaque paire de bras, les bras sont orientés en position inclinée par rapport à la vis 14 et se rejoignent par paire (contiguë) au niveau de leurs extrémités non en interface avec la vis.

Au sein d’une même paire de bras, ces bras sont articulés à chaque extrémité afin de permettre leur mouvement en inclinaison et translation combinées par rapport à l’axe de la vis : au niveau de leur extrémité en interface avec la vis et entre eux au niveau de leur extrémité en interface avec la tige.

Concernant l’agencement entre chaque tige et sa charnière correspondante, l’axe de la tige n’est pas coplanaire avec un axe fixe de la charnière, de sorte qu’un mouvement de la tige appliqué sur un charnon de la charnière engendre une rotation d’une partie de la charnière par rapport à l’autre.

Le mécanisme comprend en outre un moteur électrique 2. Le moteur 2 a pour fonction de faire tourner la vis 14 autour de son axe afin d’ouvrir ou de fermer, par le biais des éléments décrits, le hayon 700 relié aux charnières 4 et 6. Ce moteur peut être commandé par un utilisateur du véhicule, ou contrôlé de façon automatique par un ordinateur de bord du véhicule.

Nous allons maintenant décrire le fonctionnement du mécanisme d’actionnement de ce premier mode de réalisation. On se concentre uniquement sur la paire de bras 8 et 12, sachant que sa cinématique est identique à celle de la paire de bras 18 et 20.

Lorsque le moteur 2 est actionné, il fait tourner la vis sans fin 14. La vis est bloquée en translation axiale par rapport à la structure du véhicule. Les filets sur lesquels sont situés les bras 8 et 12 sont orientés en sens contraires, de sorte que soit les bras 8 et 12 se rapprochent l’un de l’autre, soit ils s’éloignent l’un de l’autre.

Depuis la position fermée du hayon 700, lorsque la rotation de la vis fait en sorte que les extrémités des bras 8 et 12 en interface avec la vis se rapprochent entre elles le long de l’axe de la vis, les bras 8 et 12 engendrent le déplacement en translation de la tige 22, en l’éloignant de la vis et en direction de la charnière 6. La tige 22 prend appui sur un des deux charnons (fixe ou mobile selon où est implanté le mécanisme) de la charnière 6 qui constitue une zone renforcée apte à supporter ces efforts de manœuvre et par contre-réaction provoque la rotation d’ouverture du hayon 700.

A l’inverse, depuis la position ouverte, lorsque la vis 14 tourne dans le sens contraire, les extrémités des bras 8 et 12 en interface avec la vis s’éloignent l’une de l’autre le long de l’axe de la vis, de sorte que la tige 22 se rapproche de la vis. Par gravité, le hayon 700 s’abaisse en accompagnant le déplacement progressif en retrait de la tige. Le hayon 700 passe donc d’une position d’ouverture de l’habitacle à une position de fermeture.

Deuxième mode de réalisation (figures 3 à 7)

Les mécanismes 100 illustrés aux figures 3 à 7 diffèrent du mécanisme 100 précédemment décrit, en ce qu’ils comprennent, en plus des organes de liaison au hayon 700, des organes de liaison à un 2^ème élément mobile de l’arrière du véhicule.

Dans une première variante du mécanisme 100 illustrée aux figures 3 à 5, cet élément est un panneau mobile 28 intégré au becquet 800, qui peut être déplacé par rapport au becquet 800, au moyen d’un moyen de déplacement 24 relié à l’organe de liaison 22. Ce panneau 28 est soit une trappe amenée à boucher une bouche de prise d’air prévue dans le becquet 800, de manière à permettre ou empêcher l’air d’être redirigé vers la lunette par exemple pour la nettoyer, ou est une lame aérodynamique servant à rediriger le flux d’air au niveau du toit du véhicule par exemple pour augmenter l’appui sur l’essieu arrière ou réduire la traînée. Le déplacement du panneau 28 modifie donc le fonctionnement du becquet 800 et plus précisément la façon dont le flux d’air passant au-dessus du véhicule est redirigé lorsque le véhicule roule. Le panneau 28 pourrait aussi être le becquet 800 tout entier. Le déplacement du moyen de déplacement 24 par la vis et le déplacement du panneau 28 par le moyen de déplacement 24 peuvent être réalisés par tous moyens de transmission qui seront décrits plus en détails ultérieurement. Sur la figure 5, le panneau mobile 28 est sorti par coulissement, tandis qu’il est rentré sur la figure 4.

Dans une variante illustrée aux figures 6 et 7, le 2^ème élément mobile est une lunette ouvrante 29. Elle est représentée fermée et ouverte, respectivement sur les figures 6 et 7. La lunette est donc montée mobile par rapport au hayon 700.

Le 2^ème élément mobile peut aussi être un élément de signalisation dont la position sur le véhicule changerait en fonction de la rotation de la vis 14.

Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant

Le mécanisme est agencé se sorte que, lorsque l’organe de liaison 22 est déplacé vers la charnière, seul le hayon 700 est déplacé. Lorsque l’organe de liaison 22 revient en position initiale, le hayon 700 est amené à revenir lui aussi en position initiale par gravité, mais le 2^ème élément mobile, que ce soit, le panneau mobile 28 ou la lunette 29, ou leurs moyens de déplacement 24, n’est pas déplacé. En revanche, si l’organe de liaison 22 continue à être déplacé en direction de la vis 14, alors cet élément mobile est déplacé, tandis que le hayon 700 reste immobile.

Selon ces modes de réalisation, l’organe de liaison 22 est avantageusement un système télescopique présentant deux positions extrêmes respectivement déployé/replié. Ce système télescopique comporte par exemple un piston 27 coulissant dans une chambre 23, comme cela est illustré dans un troisième mode de réalisation de l’invention aux figures 8 à 13.

Le déplacement du piston 27 entre deux positions extrêmes, par rapport à sa chambre 23 de guidage, permet de pouvoir désolidariser les déplacements respectifs de deux éléments mobiles différents avec un seul mécanisme commun aux deux éléments. Ainsi, lorsque le piston 27 est positionné en butée au fond de la chambre 23, il peut déplacer la chambre 23 en la poussant lorsqu’il continue à être actionné vers le fond de celle-ci. Un élément attaché à la chambre 23, comme par un exemple un charnon de la charnière, est alors déplacé. Le piston 27 peut également se déplacer au sein de la chambre 23 et déplacer alors un élément attaché au piston 27 sans déplacer la chambre 23. La chambre 23 peut également se déplacer autour du piston 27 et déplacer alors un élément attaché à la chambre 23 sans déplacer le piston 27.

Un piston 27 et une chambre 23 sont illustrés aux figures 9, 11 et 13. Ils s’étendent dans une direction perpendiculaire à celle de la vis 14. On associe un couple piston/chambre à chaque paire de bras. Le piston 27 présente une forme principalement cylindrique, par exemple de révolution, de même que la chambre 23, qui est ouverte à une extrémité. Cet agencement piston/chambre est en interface avec une paire de bras, à l’endroit où les deux bras se rejoignent, et d’autre part avec une charnière. Ainsi, l’agencement piston 27/chambre 23 est fixé aux bras 8 et 12 d’une part et à la charnière 6 d’autre part.

Aux figures 8, 10 et 12 sont présentés des schémas montrant la cinématique du mécanisme d’actionnement. Chaque moyen de déplacement 24, associé à un mécanisme 100, comporte deux organes mobiles complémentaires 25 et 26, par exemple de type « contact glissant ». L’organe 25 est entraîné par les extrémités reliées à la vis des bras 8 et 18, et l’organe 26 est fixé sur le panneau 28. L’organe 25 interagit avec l’organe 26 pour permettre la sortie du 2^ème élément mobile (panneau mobile 28 selon cet exemple), comme cela est décrit plus bas. L’organe 26 comporte des rampes inclinées. L’organe 25 comprend des rampes complémentaires à celles de l’organe 26, de façon à transformer un mouvement de l’organe 25 selon l’axe Y de la vis 14 en un mouvement perpendiculaire (en X) de l’organe 26.

On va maintenant décrire, en référence aux figures 8 à 13, le fonctionnement de l’agencement piston /chambre au sein du mécanisme 100 et la manière dont le mécanisme permet d’actionner l’ouverture et la fermeture du hayon 700 ainsi que le déplacement du panneau 28, ceci valant pour tout autre élément, tel que la lunette 29.

Les figures 8 et 9 d’une part, 10 et 11 d’autre part et enfin 12 et 13 illustrent le mécanisme d’actionnement de ces éléments de carrosserie respectivement dans trois positions différentes.

Aux figures 8 et 9, le hayon 700 est fermé et le panneau mobile 28 n’est pas sorti. Le piston 27 est alors dans une position intermédiaire au sein de la chambre 23, par référence à ses deux positions extrêmes de course.

Lorsque la vis 14 tourne de façon à rapprocher les bras d’une paire de bras l’un de l’autre, le piston 27 est amené en butée au fond de la chambre 23. C’est la position illustrée aux figures 10 et 11. À partir de là, lorsque le piston 27 continue à être déplacé dans la même direction, la chambre 23 est à son tour déplacé conjointement par le piston 27, l’ensemble des deux formant alors l’équivalent de la tige 22 déjà décrite. Cela permet l’ouverture du hayon 700 qui se déplace donc par rapport à la caisse.

À partir de cette configuration ouverte du hayon 700, lorsque la vis 14 tourne dans le sens inverse, les bras d’une paire de bras s’éloignent l’un de l’autre, le piston et la chambre regagnent en sens inverse leur position de départ dite intermédiaire laissant le hayon 700 suivre par gravité ce retrait progressif. On obtient de nouveau la position intermédiaire des figures 8 et 9.

Si la vis 14 poursuit sa rotation, le piston 27 continue à se déplacer et quitte à nouveau sa position dite intermédiaire mais dans la direction inverse et donc en se déployant hors de la chambre 23 sans entraîner celui qui est maintenu dans sa propre position intermédiaire par une butée empêchant qu’il suive le piston 27 dans cette direction. On aboutit à l’agencement des figures 12 et 13. Ce déplacement du piston 27 ne provoque donc en soi aucune action sur les éléments mobiles. En revanche, la rotation de la vis 14 toujours dans ce sens permet la sortie du panneau mobile 28, au moyen du couplage entre les rampes de l’organe 26 et de l’organe 25 : en effet l’organe 25 étant entraînés par les extrémités en interface avec la vis des bras 18 et 8, lorsque ceux-ci, qui font partie de deux paires de bras différentes, se rapprochent l’un de l’autre grâce à la rotation de la vis 14, l’organe 25 poussent l’organe 26 de manière à ce qu’il soit déplacé en s'éloignant de la vis 14. Le panneau 28 fixé par des moyens non illustrés à l’organe 26 est alors sorti par rapport au becquet 800.

II est possible d’utiliser tout autre élément à la place du panneau 28, tel que la lunette 29 du mécanisme 100 illustré à la figure 7. Dans ce cas, c’est la lunette 29 dont le mouvement de rotation est actionné, notamment, par le moyen de déplacement 24, qui s’ouvre.

Selon un mode de réalisation, le mécanisme comprend au moins un moyen de rappel du panneau 28. De préférence ce moyen est passif. Ainsi, sans action positive de la part de l’utilisateur ou bien sans motorisation à cette fin, l’élément peut être ramené en position initiale de façon autonome. Le moyen de rappel peut par exemple être un élément élastique tel qu’un ressort, reliant le panneau 28 au mécanisme 100 ou à la caisse du véhicule.

Les actionnements du hayon 700 comme du 2^ème élément mobile peuvent être déclenchés par le conducteur du véhicule, sur commande, ou automatiquement par l’ordinateur de bord. Par exemple, on peut prévoir que, lorsque le véhicule dépasse une certaine vitesse, l’ordinateur de bord commande que l’élément aérodynamique est mis en mouvement.

Autres variantes du mécanisme 100 d’activation de l’ouverture de l’ouvrant 700

Les figures 14 et 15 présentent respectivement deux variantes du mécanisme 100. Les flèches en pointillé indiquent l’opération de fermeture du hayon 700, et les flèches en continu, indiquent l’opération d’ouverture du hayon 700.

Contrairement à la variante principale de la figure 1 où la tige 22 pousse sur les charnons, ces deux variantes des figures 14 et 15 fonctionnent avec un organe de liaison 22 qui tire sur les charnons des charnières 4 et 6. Selon cette configuration, l’organe de liaison 22, formant une « tringlerie » en U sur les exemples illustrés par les figures 14 et 15, est fixé (définitivement) sur les charnières.

À la figure 14, le mécanisme 100 comprend deux paires de bras situées cette fois entre la vis 14 et l’élément mobile à déplacer, liées toutes les deux, via les seuls bras centraux 8 et 12, à un unique organe de liaison 22 qui s’éloigne de la vis 14 lorsque les bras centraux 8 et 12 se rapprochent l’un de l’autre. Les autres extrémités des bras sont reliées à l’élément à déplacer.

À la figure 15, le mécanisme 100 comprend uniquement deux bras 8 et 12 reliés à un piston. II s’agit des bras centraux de la variante précédente.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier. II est notamment possible d’inverser les agencements piston/chambre à piston. II est d’ailleurs possible d’utiliser un autre type d’actionnement. Par exemple, au lieu d’un système à tige ou d’un système chambre/piston, on peut imaginer un système comprenant simplement un organe de butée entre l’un des bras et l’organe de fixation à l’élément. II est possible d’utiliser une unique paire de bras, comme il est possible d’en imaginer plus de deux. Cette paire de bras peut être agencée différemment, par exemple avec au moins l’un des bras non articulé par rapport à la vis. De plus, un système à un seul et unique bras est envisageable.

On peut également imaginer actionner le déplacement d’autres éléments de carrosserie de véhicule au moyen du mécanisme présenté.

Claims

REVENDICATIONS

1. Mécanisme (100) pour réaliser le déplacement d’au moins un élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29) de véhicule, comportant au moins un moteur (2) et au moins un moyen de transmission d’un déplacement à l’élément mobile, caractérisé en ce que :

- le moyen de transmission comprend :

o au moins une vis sans fin (14) présentant un axe principal, le moteur (2) étant apte à faire tourner la vis (14) ;

o au moins deux bras (8, 12, 18, 20) présentant chacun une première extrémité reliée à la vis (14), au moins une des deux premières extrémités étant reliées directement à un filet de la vis (14), et au moins un des deux bras présentant une seconde extrémité destinée à être en contact direct ou indirect avec ledit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29) ;

- et en ce que le moyen de transmission est agencé de sorte que, lorsque la vis (14) tourne, au moins une seconde extrémité des bras (8, 12, 18, 20) s’éloigne ou se rapproche de l’axe de la vis (14) de façon à engendrer un déplacement transmis audit élément mobile de carrosserie (700 ; 28 ; 29).
2. Mécanisme (100) selon la revendication 1, comportant un organe de liaison (22) avec ledit élément mobile (700 ; 28 ; 29) apte à transmettre le déplacement de la seconde extrémité audit élément mobile (700 ; 28 ; 29).
3. Mécanisme (100) selon la revendication 2, dans lequel l’organe de liaison (22) est une tige reliant au moins un des bras (8 ; 2 ; 18 ; 20) à l’élément mobile (700 ; 28 ; 29).
4. Mécanisme (100) selon la revendication 2, dans lequel l’organe de liaison (22) est un organe de butée reliant au moins un des bras (8 ; 2 ; 18 ; 20) à l’élément mobile (700 ; 28 ; 29).
5. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un organe de fixation (16) du mécanisme (100) sur l’élément mobile (700 ; 28 ; 29) ou sur la caisse du véhicule.
6. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la vis (14) comporte au moins deux zones filetées distinctes présentant des filets orientés en sens inverse l’un par rapport à l’autre.
7. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la vis sans fin (14) comporte une zone non filetée.
8. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant des moyens de rappel de l’élément mobile (700 ; 28 ; 29).
9. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de transmission comprennent au moins un piston (27) et une chambre (23), le mécanisme étant agencé de sorte que le piston (27) déplace la chambre (23) pour déplacer au moins l’un des éléments mobiles (700 ; 28 ; 29).
10. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans

5 lequel, les éléments mobiles (700 ; 28 ; 29) étant au nombre de deux et par exemple choisis parmi un hayon (700), un panneau mobile (28), une lunette (29), un becquet (800), et un élément de signalisation, le mécanisme (100) est apte à engendrer le déplacement desdits éléments indépendamment l’un de l’autre.
11. Mécanisme (100) selon la revendication précédente, apte à engendrer le

10 déplacement de l’un des éléments mobiles lorsque la vis (14) tourne dans un premier sens, et celui de l’autre élément mobile lorsqu’elle tourne dans un second sens.
12. Mécanisme (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l’un parmi l’organe de fixation à l’élément et l’organe de fixation à l’habitacle (16) comprend une charnière (4, 6) ou une glissière.

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13. Sous-ensemble pour véhicule, comprenant au moins un élément de carrosserie mobile (700, 28, 29) et un mécanisme (100) selon l’une des revendications précédentes.
14. Véhicule comprenant au moins un sous-ensemble selon la revendication 13.