FR3053310A1

FR3053310A1 - Profile d'aeronef a zone mobile simplifiee

Info

Publication number: FR3053310A1
Application number: FR1656149A
Authority: FR
Inventors: Jerome Colmagro; Olivier Pautis
Original assignee: Airbus Operations SAS
Current assignee: Airbus Operations SAS
Priority date: 2016-06-30
Filing date: 2016-06-30
Publication date: 2018-01-05
Anticipated expiration: 2036-06-30
Also published as: FR3053310B1

Abstract

La présente invention se rapporte à une partie (1) à profil aérodynamique mobile d'un aéronef comprenant au moins un profilé (2) aérodynamique présentant une zone mobile en rotation de structure simplifiée permettant de maximiser la surface mobile ainsi qu'au profilé proprement dit. Le profilé aérodynamique d'aéronef comporte un volet (16) articulé en rotation autour d'un arbre (18) en rotation ; l'arbre (18) est muni de moyens permettant de lier l'arbre (18) à au moins une nervure (20) de rigidification du carénage du volet en rotation autour de l'axe X-X de l'arbre (18). L'arbre permet de réduire le nombre d'éléments nécessaires à la fixation et à la rotation du volet. Il permet également de requérir un espace réduit pour la structure du volet et les moyens permettant son mouvement en rotation. La présente invention concerne également le procédé d'assemblage dudit profilé et de ladite partie constitutive l'intégrant.

Description

DOMAINE TECHNIQUE

De manière classique, l’aéronef présente des parties constitutives externes soumises à l’écoulement de l’air. Certaines d’entre elles comprennent un profilé aérodynamique avant ou arrière présentant une zone mobile en rotation. De telles parties constitutives seront appelées dans ce qui suit partie à profil aérodynamique mobile. Une partie à profil aérodynamique mobile peut être par exemple un mat moteur, une nacelle, une voilure, un empennage ou tout autre composant ou partie d’un composant avion.

Le profilé aérodynamique avant entre en contact en premier avec l’air s’écoulant à l’extérieur de l’avion en cours de déplacement, au sol ou en vol, et le sépare en deux, définissant ainsi au moins partiellement un bord d’attaque. Le terme avant est donc compris par rapport au sens de l’écoulement lorsque l’avion se déplace.

Le profilé aérodynamique de bord de fuite voit les composantes du fluide séparées au niveau d’un bord d’attaque se rejoindre, définissant au moins partiellement un bord de fuite.

Les profilés aérodynamiques de bord d’attaque et de bord de fuite offrent un profil aminci pour réduire la traînée aérodynamique de la partie à profil aérodynamique concernée.

La présente invention s’applique aux parties à profil aérodynamique présentant une zone mobile et plus particulièrement des organes mobiles articulés autour d’un axe de rotation. Les organes mobiles peuvent être de tout type : volet, bec, aileron ou autre. Ils ont des fonctions diverses, pour la plupart de pilotage mais aussi par exemple de réduction de bruit.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Il est connu du brevet FR2958624 déposé le 8 avril 2010 d’assurer la jonction entre la partie extrémale aérodynamique arrière d’un mat moteur et un volet mobile par l’intermédiaire de moyens d’actionnement classiques et connus du type un mécanisme à vérin dont l’une des extrémités est articulée sur le mat et l’autre extrémité est articulée sur le volet. Le retrait et le déploiement du piston du vérin permet de faire pivoter le volet autour d’un arbre.

Le mécanisme à vérin doit être introduit dans le mat ; un système d’articulation du mécanisme doit être prévu au niveau du mat et du volet. Il s’en suit un système complexe dans le volume intérieur du mat et dont le vérin nécessite une maintenance régulière alors que l’accès en est difficile. De plus, ce mécanisme à vérin nécessite un volume disponible important pour son intégration.

La présente invention a pour objet une partie à profil aérodynamique mobile de structure simplifiée, de volume réduit et de maintenance facilitée.

EXPOSE DE l’INVENTION

Pour ce faire, la présente invention propose un profilé aérodynamique d’aéronef comportant un volet articulé autour d’un arbre en rotation caractérisé en ce que l’arbre est muni de moyens permettant de lier l’arbre à au moins une nervure de rigidification du carénage du volet en rotation autour de l’axe X-X de l’arbre.

L’association de l’arbre en rotation avec la ou les nervures supportant le carénage permet de réduire le nombre d’éléments nécessaires à la fixation et à la rotation du volet. II permet également de requérir un espace limité pour la structure du volet et les moyens permettant son mouvement en rotation.

L’invention présente au moins l’une des caractéristiques optionnelles suivantes, prises isolément ou en combinaison.

Au moins deux éléments de jonction sont prévus destinés à assurer le maintien de l’arbre, lesdits éléments de jonction présentant une base permettant la fixation de l’élément à une structure fixe du profilé et une ouverture pour le passage et le maintien de l’arbre et dont la forme autorise la rotation de l’arbre autour de l’axe X-X.

Le profilé comprend un longeron permettant la séparation au moins partielle entre une partie fixe et une partie mobile du profilé et auquel la base des éléments de jonction est fixée.

La ou les nervures s’intercalent entre les éléments de jonction.

Pour chaque nervure, un manchon est interposé dans un alésage de la nervure entre la nervure et l’arbre, des moyens permettant de lier l’arbre au manchon en rotation d’une part et des moyens permettant de lier le manchon à la nervure en rotation d’autre part étant prévus.

Au moins un des moyens de liaison en rotation se présentent sous la forme d’une clavette s’introduisant dans l’arbre et/ou le manchon et respectivement le manchon et/ou la nervure.

Au moins un des moyens de liaison en rotation se présentent sous la forme d’au moins une partie en saillie ou d’au moins une cavité au niveau de l’arbre et /ou du manchon dans une direction transversale à la direction X-X, la ou les dites parties saillantes ou la ou les dites cavités étant prévues pour s’emboîter respectivement avec une ou des cavités et/ou avec une ou des parties saillantes respectivement du manchon et/ou de la nervure.

La nervure comprend une partie en V de manière que les panneaux intrado et extrado du carénage en V du volet reposent sur chacune des branches du V de la nervure.

Un dispositif de verrouillage en translation de la nervure sur l’arbre est prévu.

L’arbre offre un prolongement par rapport à au moins une des extrémités longitudinales du volet de manière à assurer une prise pour des moyens de commande en rotation du volet.

La présente invention concerne également une partie aérodynamique d’aéronef intégrant un tel profilé tel que présenté ci-dessus ainsi que l’aéronef intégrant une telle partie aérodynamique.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre du profilé aérodynamique selon l’invention, donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins ciannexés dans lesquels :

· la figure 1 est une vue schématisée en perspective de l’arrière d’un aéronef muni d’une partie aérodynamique selon la présente invention représentée en transparence ;

• la figure 2 est une vue schématisée simplifiée d’une section de la partie aérodynamique de la figure 1 représentant les différentes portions de ladite partie et en particulier le profilé aérodynamique arrière présentant une zone mobile ;

• les figures 3 à 5 représentent une vue en perspective schématisée et simplifiée du profilé des figures 1 et 2 à différentes étapes de son assemblage ;

• la figure 6 représente une vue éclatée, schématisée et simplifiée en perspective de la structure interne du volet mobile du profilé des figures 2 à 5 à différentes étapes de son assemblage ;

• la figure 7 est une vue schématisée en perspective et en transparence du volet dont la structure interne est représentée sur la figure 6 ;

• la figure 8 est une vue schématisée en perspective partielle de la structure interne du volet mobile au niveau d’une nervure de rigidification représenté sur les figures 2 à 7 ;

• la figure 9 est une vue schématisée en plan de dessus de la structure interne du volet mobile représentée sur la figure 8.

MANIERE DE REALISER L’INVENTION

La présente invention comme vu plus haut s’applique à toute partie à profil aérodynamique mobile d’un aéronef. La présente description détaillée donne l’exemple d’une forme de réalisation d’un mat 1 moteur pourvu d’un profilé aérodynamique arrière comprenant un volet 2 mobile. Il s’agit uniquement d’un exemple illustratif: comme vu précédemment, l’invention peut s’appliquer à de nombreux autres composants de l’aéronef tels que nacelle, voilure, empennage ou autre ainsi qu’à des parties mobiles de nature variée telles que volet, bec, aileron ou autres.

La figure 1 illustre un fuselage 4 d’aéronef équipé de deux groupes propulseurs dont l’un 6 seulement est représenté. Le groupe 6 propulseur est relié au fuselage par le mat 1. Comme représenté sur la figure 2, le mat 1 se découpe en plusieurs portions, chacune étant susceptible d’être constituée par plusieurs pièces indépendantes : une portion 8 structurelle centrale, et deux portions extrémales constituées par un profilé aérodynamique 10 avant, dit profilé de bord d’attaque et un profilé 12 aérodynamique arrière, dit profilé de bord de fuite. Par profilé, on entend une pièce de section variable, qui constitue une portion extrêmale d’une partie à profil aérodynamique définissant au moins partiellement un bord de fuite ou un bord d’attaque de ladite partie. Les termes avant et arrière s’entendent dans le sens de l’écoulement de l’air lorsque l’aéronef se déplace suite à la poussée exercée par les groupes 6 propulseurs.

Le mat 1 présente une structure creuse raidie par des longerons 14 longitudinaux. Le terme longitudinal s’entend comme pris dans la direction de la longueur du mât à savoir dans une direction transversale au moteur et à l’aéronef lorsque le mat est installé sur aéronef comme représenté sur la figure 1, à savoir dans la direction de l’axe X-X représenté sur la figure 3. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 2, le mat comprend un longeron 14a avant séparant le profilé 10 de bord d’attaque de la section 8 centrale, un longeron 14b central au niveau de la section 8 centrale et un longeron 14c arrière séparant le profilé 7 de bord de fuite de la section 8 centrale.

On s’intéresse dans la suite de la description au profilé 12 de bord de fuite. Le profilé 12 de bord de fuite comporte un longeron 14d complémentaire séparant au moins partiellement une partie 12’ fixe dudit profilé d’une partie 12” mobile. La partie mobile 12” du profilé de bord de fuite comporte un volet 16 articulé en rotation. Le volet 16 comporte au moins un organe structurel interne recouvert par un carénage de forme aérodynamique. Dans la forme de réalisation illustrée, le carénage se présente sous la forme de deux panneaux plans assemblés en V, un panneau supérieur dit panneau extrado 16a et un panneau inférieur dit panneau intrado 16b.

Comme représenté sur les figures 3 à 5, le volet 16 est articulé en rotation par l’intermédiaire d’un arbre 18 longitudinal. L’arbre 18 se trouve dans une direction X-X longitudinale parallèle aux panneaux extrado 16a et intrado 16b et est disposé à équidistance de ces derniers. L’arbre 18 de forme cylindrique et par exemple de section circulaire est muni de moyens permettant de le lier en rotation avec un élément de forme correspondante prévu au niveau de la structure interne de la partie 12” mobile du volet de manière que le mouvement de l’arbre entraîne celui du volet.

Le volet 2 comprend au moins une nervure 20 de rigidification. La nervure 20 présente une forme permettant de maintenir et rigidifier le carénage de la partie 12” mobile du profilé 12. Dans la forme de réalisation illustrée, les nervures 20a, 20b, 20c, 20d, 20e sont au nombre de 5. Dans le cas d’un nombre impair comme celui illustré, une nervure 20c centrale est disposée au centre du volet longitudinalement et deux nervures 20a et 20e, dites nervures extrémales, aux extrémités longitudinales de celui-ci. Les nervures 20 se présentent sous une forme en V et par exemple sous une forme triangulaire isocèle dont la base 22 est arrondie et par exemple demi-circulaire. Les deux branches du V reçoivent respectivement les panneaux extrado 16a et intrado 16b du volet. L’angle formé par les panneaux et donc celui formé par les branches du V de la nervure est tel que les panneaux intrado et extrado de la partie 12” mobile viennent en continuité des panneaux formant la partie 12’ fixe du profilé de bord de fuite pour assurer une unique et même surface plane aérodynamique. Le panneau 16a respectivement 16b s’applique sur chaque branche correspondante des nervures 20. Les panneaux 16a et 16b forment un seul bloc en V pouvant être déplacé d’un seul tenant. Des moyens de fixation de type connu sont prévus pour fixer les panneaux 16a et 16b aux nervures 20 de rigidification. Les nervures 20 permettent de rigidifier le carénage du volet formée essentiellement pas les deux panneaux en V.

La nervure 20 présente une surface pleine et plane pourvu d’un alésage

24 débouchant et pouvant présenter au moins un empochement 26 non débouchant et/ou un relief 28. L’alésage 24 présente une section telle que l’arbre 18 puisse s’introduire et traverser chaque nervure 20 par l’alésage 24. Selon une forme particulière, les nervures 20 sont réparties à équidistance les unes des autres sur l’arbre 18. La nervure 20 présente un empochement 26 de la même forme que la nervure 20 et de dimension inférieure : les branches du V de la nervure et de l’empochement sont respectivement parallèles deux à deux ainsi que les contours arrondis entre eux. La nervure 20 comprend également un relief 28 au niveau de l’alésage 24 ; le relief dans l’exemple illustré est de forme circulaire et entoure l’alésage.

Comme représenté sur la figure 7, l’arbre 18 dépasse transversalement de manière à présenter un prolongement 25 extérieur par rapport à au moins une des extrémités longitudinales du volet 16 pour offrir une prise pour un dispositif de commande en rotation de type connu et non représenté dudit arbre 18. Le dispositif de commande en rotation peut être par exemple un dispositif électrique.

Selon la forme de réalisation illustrée, l’arbre 18 ne traverse pas directement les nervures 20 de rigidification. Un manchon 30, visible dans l’illustration en vue éclatée de la figure 6, forme une pièce intermédiaire entre la nervure 20 et l’arbre 18. Le manchon 30 présente une forme cylindrique de section telle que le manchon puisse s'insérer dans l’alésage 24. Le manchon 30 présente lui-même un orifice débouchant dont la forme de la section permet à l’arbre 18 de s’insérer dans le manchon 30. Le manchon 30 s’intercale entre l’arbre 18 et la nervure 20. Le manchon 30 renforce la cohésion entre la nervure

20 et l’arbre 18.

Des moyens permettant de lier l’arbre 18 au manchon 30 en rotation d’une part et des moyens permettant de lier le manchon 30 à la nervure 20 en rotation d’autre part sont prévus.

Que ce soit dans le cas d’une liaison directe de l’arbre sur la nervure ou d’une liaison indirecte de l’arbre sur la nervure par l’intermédiaire d’un manchon, les moyens de liaison en rotation arbre/nervure, arbre/manchon, manchon/nervure peuvent être de type variés. La forme de réalisation illustrée représente une liaison indirecte et en donne donc deux exemples, l’un pour la liaison arbre/manchon et l’autre pour la liaison manchon/nervure.

Dans la forme de réalisation illustrée, les moyens de liaison en rotation du manchon 30 avec la nervure 20 se présentent sous la forme de plusieurs parties en saillie du manchon présentant une forme adaptée pour s’emboîter dans des cavités prévues dans la nervure. De manière plus générale, ce type de moyen de liaison par emboîtement peut être réalisé à l’aide d’au moins une partie en saillie ou d’au moins une cavité au niveau de l’arbre et/ou du manchon dans une direction transversale à la direction X-X et par exemple perpendiculairement à la direction X-X. La (ou les) partie(s) saillante(s) ou la (ou les) cavité(s) facilite(nt) l’association avec le manchon et/ou la nervure par emboîtement et son entrainement en rotation. Elle(s) permet(tent) de s’accrocher sans dispositif complémentaire à une forme correspondante prévue au niveau du manchon et/ou de la nervure de manière que le mouvement de l’arbre entraîne celui du volet. Les parties en saillie peuvent par exemple se présenter sous une forme de crénelure présentant ainsi plusieurs parties saillantes entre les créneaux. Dans la forme de réalisation illustrée, la section du manchon présente une forme de croix. Dans d’autres formes de réalisation possibles, la section pourrait être carré ou rectangulaire.

Dans le cas de moyens de liaison de l’arbre sur le manchon sous la forme d’au moins une partie saillante au niveau de l’arbre, ces parties saillantes ne doivent pas s’étendre sur la totalité de la longueur de l’arbre comme il sera vu plus loin.

Les moyens de liaison en rotation de l’arbre 18 avec le manchon 30 se présentent sous la forme d’au moins une clavette 31. Des clavettes peuvent par exemple être insérées dans l’arbre 18 au niveau de chacune des nervures 20. La clavette 31 peut être réalisée de manière à traverser l’arbre 18 pour un meilleur transfert des efforts. Elle peut également traverser la nervure 20 en présentant une longueur au moins égale à l’épaisseur de la nervure. Comme représenté sur les figures 8 et 9, la clavette 31 présente une forme parallélépipédique de section rectangulaire. La clavette 31 est positionnée au niveau des deux parties saillantes du manchon formant l’une des branches de la forme de croix : la largeur de la clavette est supérieure au diamètre de l’arbre 18 et inférieure à la longueur de la branche en question. La clavette présente une longueur supérieure à l’épaisseur de la nervure 20 comme l’illustre la vue de dessus de la figure 9. Les moyens de liaison sous forme de clavette pourraient s’appliquer à la liaison manchon/nervure.

Au moins deux éléments 32 de jonction sont prévus pour assurer la fixation de l’arbre 18 sur la partie 12’ fixe du profilé et dans l’exemple illustré, sur le longeron 14d complémentaire tout en autorisant son mouvement en rotation. Lesdits éléments de jonction présentant une base permettant leur fixation à une structure fixe du profilé et une ouverture 34 pour le passage et le maintien de l’arbre et dont la forme autorise la rotation de l’arbre autour de l’axe X-X. Selon la forme de réalisation illustrée, lesdits éléments 32 de jonction présentent une surface globalement triangulaire isocèle dont la base est fixée au longeron 14d par tout type de moyen connu et dont l’extrémité opposée à la base est pourvue de Γ ouverture 34 pour le passage et le maintien de l’arbre 18. L’ouverture 34 dispose d’une forme autorisant la rotation de l’arbre autour de l’axe X-X. Dans la forme illustrée, l’ouverture 34 est de forme circulaire de manière à autoriser le mouvement rotatoire de l’arbre. Ainsi dans le cas de moyens de liaison de l’arbre sur le manchon sous la forme d’au moins une partie saillante au niveau de l’arbre, ces parties saillantes ne s’étendent pas sur la totalité de la longueur de l’arbre pour faciliter la rotation de l’arbre dans l’ouverture 34 de l’élément de jonction. L’arbre présente une alternance sur sa longueur de portions avec partie(s) saillante(s) et de portions sans partie(s) saillante(s). Une ou plusieurs échancrures sont prévues dans l’élément de jonction pour le passage de la ou des parties saillantes de l’arbre lorsque l’arbre est inséré dans les nervures et les éléments de jonction lors de l’assemblage.

Dans la forme de réalisation illustrée, le manchon présente au moins une partie saillante et plus précisément une section cruciforme pour s’engager par emboîtement dans la nervure. Une clavette assure la liaison en rotation de l’arbre avec le manchon. De cette manière, l’arbre présente une section lui assurant la libre rotation dans l’ouverture 34 des éléments 32 de jonction, à savoir ici une section circulaire. Le manchon permet un emboîtement dans la nervure tout en permettant à l’arbre de présenter une section lui assurant la libre rotation dans l’élément de jonction.

Des moyens d’arrêt en translation permettent d’éviter le mouvement longitudinal de la nervure 20 sur l’arbre 18. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 6, les moyens d’arrêt en translation se présentent sous la forme de deux goupilles 36a et 36b de type connu insérées dans l’arbre 18 et disposées de part et d’autre de la nervure 20. Les goupilles 36a et 36b sont accolées au manchon 30.

Comme le montre la figure 4, dans la forme de réalisation illustrée, la partie 12” mobile ne s’étend pas sur toute la longueur du profilé 12 de bord de fuite. La partie 12’ fixe se prolonge le long des extrémités longitudinales de la partie mobile. Le volet 16 est entouré de part et d’autre longitudinalement par deux flancs 38, 40. Les surfaces externes intrados et extrados des flancs 38, 40 sont de forme et disposées de manière à être accolées à celles du volet 16 de manière à ne former qu’une seule et même surface plane aérodynamique pour le profilé de bord de fuite lorsque la partie 12” mobile n’est pas mue en mouvement de rotation. L’un des flancs 38 permet de loger le prolongement 25 et le dispositif de commande en rotation.

Le procédé d’assemblage est décrit dans ce qui suit dans le cas de la forme de réalisation illustrée à savoir une liaison indirecte entre l’arbre et la nervure par l’intermédiaire du manchon. Le procédé sans les manchons est identique mais plus simple puisqu’il n’est pas nécessaire d’introduire les manchons entre l’arbre et les nervures. Le procédé d’assemblage comprend les étapes suivantes :

Dans une première étape, les manchons 30 sont insérés dans les nervures 20 de rigidification et liés en rotation avec celles-ci par emboîtement.

Dans une deuxième étape, l’arbre 18 dans lequel les clavettes 31 ont été introduites au préalable est inséré à l’intérieur d’un premier manchon 30 au niveau de l’alésage 24 puis d’un premier élément 32 de jonction au niveau de l’ouverture 34 puis d’un deuxième manchon 30 et d’un deuxième élément 32 de jonction et ainsi de suite. L’arbre 18 traverse alternativement une nervure 20 et un élément 32 de jonction. L’arbre est lié en rotation avec le manchon à l’aide de la clavette.

Dans une troisième étape, les nervures 20 et les éléments 32 de jonction sont répartis sur l’arbre 18 et dans la forme de réalisation illustrée de manière que les nervures soient à équidistance les unes des autres et que les éléments de jonctions soient à équidistance des nervures.

Dans une quatrième étape, les nervures 20 sont verrouillées en translation sur l’arbre 18 par les goupilles 36.

Dans une cinquième étape, les éléments 32 de jonction sont apposés et fixés sur le longeron 14d complémentaire tout en plaçant le prolongement 25 dans l’un des flancs 38 prévu à cet effet et en l’associant au dispositif de commande en rotation.

Dans une sixième étape, les panneaux 16a et 16b du volet sont fixés sur les nervures 20.

Ainsi, le profilé aérodynamique et la partie à profil aérodynamique mobile 10 l’intégrant présentent une structure simple combinant des éléments de forme simple qui sont facilement interchangeables en cas de détérioration. Chacun de ces éléments est de dimension réduite ce qui permet l’intégration dans une zone à espace limité. La surface mobile est maximisée du fait de la simple rotation autour d’un arbre et le moment de rotation par rapport à cet arbre est accru.

Le procédé d’assemblage est très simple et se fait donc rapidement. Il en est de même pour le désassemblage.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Profilé aérodynamique d’aéronef comportant un volet (16) articulé autour d’un arbre (18) en rotation caractérisé en ce que l’arbre (18) est muni de moyens permettant de lier l’arbre (18) à au moins une nervure (20) de rigidification du carénage du volet en rotation autour de l’axe X-X de l’arbre (18).
2- Profilé aérodynamique d’aéronef selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins deux éléments (32) de jonction sont prévus destinés à assurer le maintien de l’arbre (18), lesdits éléments de jonction présentant une base permettant la fixation de l’élément (32) à une structure fixe du profilé et une ouverture (34) pour le passage et le maintien de l’arbre et dont la forme autorise la rotation de l’arbre autour de l’axe X-X.
3 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon la revendication 2, caractérisé en ce qu’il comprend un longeron (14d) permettant la séparation au moins partielle entre une partie (12’) fixe et une partie (12”) mobile du profilé et auquel la base des éléments (32) de jonction est fixée.
4 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la ou les nervures (20) s’intercalent entre les éléments (32) de jonction.
5- Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendication 1 à 4, caractérisé en ce que pour chaque nervure (20), un manchon (30) est interposé dans un alésage (24) de la nervure (20) entre la nervure (20) et l’arbre (18), des moyens permettant de lier l’arbre (18) au manchon (30) en rotation d’une part et des moyens permettant de lier le manchon (30) à la nervure (20) en rotation d’autre part étant prévus.
6 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon la revendication 5, caractérisé en ce que au moins un des moyens de liaison en rotation se présentent sous la forme d’une clavette (31) s’introduisant dans l’arbre (18) et/ou le manchon (30) et respectivement le manchon (30) et/ou la nervure (20).
7- Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que au moins un des moyens de liaison en rotation se présente sous la forme d’au moins une partie en saillie ou d’au moins une cavité au niveau de l’arbre et/ou du manchon dans une direction transversale à la direction X-X, la ou les dites parties saillantes ou la ou les dites cavités étant prévues pour s’emboîter respectivement avec une ou des cavités et/ou avec une ou des parties saillantes respectivement du manchon et/ou de la nervure.
8 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la nervure (20) comprend une partie en V de manière que les panneaux intrado et extrado du carénage en V du volet reposent sur chacune des branches du V de la nervure.
9 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’un dispositif de verrouillage (36) en translation de la nervure (20) sur l’arbre (18) est prévu.
10 - Profilé aérodynamique d’aéronef selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l’arbre (18) offre un prolongement (25) par rapport à au moins une des extrémités longitudinales du volet de manière à assurer une prise pour des moyens de commande en rotation du volet.
11- Partie aérodynamique d’aéronef intégrant un profilé selon l’une des revendications 1 à 10.
12 - Aéronef pourvu d’une partie aérodynamique selon la revendication

11.

1/4 en

3/4