FR3053303A1 - Chariot de manutention motorise - Google Patents

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Abstract

Chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier (40) et en partie basse, une pelle (41) ainsi que deux roues (71). Le chariot comporte un groupe moteur (60) installé sur le châssis (10) et ayant un moteur électrique (61) relié à une transmission à différentiel (62), à deux axes de sortie (621) latéraux et deux modules à chenille (50) reliés chacun à un axe (521) du groupe moteur et montés pivotants autour de cet axe de manière indépendante entre une position alignée sur le châssis et une position déployée.

Description

© N° de publication : 3 053 303 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national : 17 55475 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
COURBEVOIE © IntCI8
B 62 B 1/08 (2017.01), B 62 B 5/02
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 16.06.17. ©Priorité: 29.06.16 FR 1656067. (© Demandeur(s) : R.S.A. CONCEPT Société anonyme — BE.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 05.01.18 Bulletin 18/01. @ Inventeur(s) : COLLIBAULT JOSEPH et LECOMTE GERARD.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Ce dernier n'a pas été établi à la date de publication de la demande.
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés : ©) Titulaire(s) : R.S.A. CONCEPT Société anonyme.
©) Demande(s) d’extension : © Mandataire(s) : CABINET HERRBURGER.
© CHARIOT DE MANUTENTION MOTORISE.
FR 3 053 303 - A1 (67) Chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier (40) et en partie basse, une pelle (41) ainsi que deux roues (71).
Le chariot comporte un groupe moteur (60) installé sur le châssis (10) et ayant un moteur électrique (61 ) relié à une transmission à différentiel (62), à deux axes de sortie (621) latéraux et deux modules à chenille (50) reliés chacun à un axe (521) du groupe moteur et montés pivotants autour de cet axe de manière indépendante entre une position alignée sur le châssis et une position déployée.
λ30
Figure FR3053303A1_D0001
Figure FR3053303A1_D0002
i
Domaine de l’invention
La présente invention se rapporte à un chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier et en partie base, une pelle ainsi que deux roues.
Etat de la technique
On connaît de multiples types chariots de manutention et en particulier des chariots de type diable, c'est-à-dire un brancard dont une extrémité est munie de deux roues et dont l’autre constitue les poignées avec lesquelles se conduit le chariot dans une position en générale relativement relevée par opposition à une brouette qui a une position de transport, quasi horizontale.
Le brancard du diable se termine en partie basse par un retour ou pelle que l’on glisse sous le bord de la charge à prendre pour la transporter puis on bascule la charge sur la surface d’appui formée par le côté avant du brancard au-dessus de la pelle.
La charge se transporte ainsi, en général en la poussant devant soi.
Mais un diable ne peut passer des obstacles irréguliers, par exemple un sol irrégulier ou meuble, et surtout il ne peut pas passer une ou quelques marches.
Il existe certes des diables destinés à passer les escaliers et dont les deux roues sont remplacées chacune par une combinaison de trois roues réparties aux sommets d’un triangle de façon que le chariot roulant sur une marche puisse être basculé en arrière pour soulever la première paire de roues et la faire passer au-dessus de la marche pour ensuite basculer le brancard avec la charge et faire passer les deux roues les plus hautes de ce double triplet de roues par dessus le nez de la marche pour rouler sur le dessus de la marche et répéter ce mouvement de basculement des deux paires de roues autour du nez de la marche.
Ce chariot est certes intéressant mais sa facilité d’utilisation n’est qu’apparente. En effet, comme les roues des deux triplets de roues ne sont pas bloquées dans un sens de circulation, il est difficile de passer un nez de marche car le chariot, sous l’effet d’une poussée vers l’avant, a tendance à faire reculer les roues de ces triplets, ce qui nécessite l’application d’un effort encore plus important au chariot.
De manière générale, il n’existe pas actuellement de solutions satisfaisantes pour déplacer une charge à l’aide d’un chariot sur un sol irrégulier tel qu’une allée avec des graviers ou un chemin de terre battue, ou de façon générale, une surface de roulement irrégulière, avec des obstacles plus ou moins en relief, une bordure de trottoir, etc...
But de l’invention
La présente invention a pour but de développer un chariot de manutention de type diable permettant de passer facilement des obstacles ou de circuler sur une surface irrégulière ou de passer des marches sans nécessiter des efforts importants de la part du conducteur du chariot.
Exposé et avantages de l’invention
A cet effet, l’invention a pour objet un chariot de manutention de type diable caractérisé en ce qu’il comporte un groupe moteur installé sur le châssis et un moteur électrique relié à une transmission à différentiel, à deux axes de sortie, latéraux, deux modules à chenille, reliés chacun à un axe du groupe moteur et montés pivotants autour de cet axe de manière indépendante entre une position alignée sur le châssis et une position déployée pour circuler.
Le chariot selon l’invention est d’un encombrement très réduit car les deux modules à chenille offrent une surface d’appui importante lorsque les deux modules sont en position déployée de circulation tout en ayant une forme très ramassée et de largeur réduite, pratiquement égale à celle d’un diable classique. Toutefois, comme la surface d’appui des deux modules à chenille est importante, non seulement le chariot de manutention, circule facilement puisque les deux modules sont motorisés, mais encore il a un fonctionnement plus régulier étant donné sa plus grande surface d’appui au sol, absorbant les irrégularités passagères telles qu’un obstacle en relief sur la surface de circulation. Le fonctionnement du chariot est facilité de manière importante grâce à la transmission à différentiel dont les deux axes de sortie sont les axes d’entraînement des deux modules à chenille. Les chenilles peuvent donc tourner à des vitesses différentes dans les virages sans qu’il y ait ripage, c'est-à-dire perte d’adhérence et aussi usure exagérée des chenilles. Le chariot peut même tourner sur luimême (sur place) puisqu’une chenille peut avancer et l’autre peut reculer grâce au différentiel. La chenille circule également sur le nez des marches d’un escalier, même si cet escalier a un tracé courbe puisque les chenilles pourront suivre ce tracé sans avoir à glisser l’une par rapport à l’autre grâce au différentiel. Il est ainsi facile de descendre un escalier avec une charge devant soi ou de monter un escalier dans une telle position. Cette disposition est très utile dans le cas d’un escalier étroit avec un virage serré et sans palier intermédiaire car la place de manœuvre est particulièrement réduite. Alors qu’un diable pour monter des marches doit être tiré, le fait de le pousser ne permettant pas de monter les marches, dans le cas du chariot selon l’invention, le conducteur se place avantageusement derrière le chariot puisque les modules tirent le chariot et lui font monter les marches.
Cela est également vrai pour la circulation du chariot sur une surface autre que des marches puisque le chariot est tiré par les chenilles motorisées devant le conducteur. Il n’a pas à pousser le chariot mais simplement à tenir les poignées pour stabiliser si nécessaire le chariot et surtout le guider.
Le chariot selon l’invention est particulièrement avantageux pour transporter des charges encombrantes telles que de l’électroménager, le remplacement de cet équipement. Ainsi, pour transporter une charge telle qu’une machine à laver ou un réfrigérateur, il suffit de glisser la pelle sous la charge puis de basculer légèrement le chariot pour que la pelle soit en prise sous la charge, ce qui permet de l’extraire en marche arrière des modules à chenille, de sa cavité dans une installation intégrée telle qu’une cuisine aménagée. Ensuite, une fois que la charge est dégagée, on la bascule contre le dossier pour la transporter facilement à travers l’habitation, descendre des marches, voire un escalier, et monter dans le véhicule de transport et procéder dans les mêmes conditions avec le matériel de remplacement.
Un tel chariot est particulièrement intéressant, aussi pour transporter une charge sur un chantier, les voies d’accès étant en général irrégulières ou difficiles à emprunter avec un diable ou une brouette. De plus, la charge pourra ainsi être transportée jusqu’au point de destination même s’il y a des escaliers à passer.
De façon avantageuse pour la réalisation du chariot, le module à chenille a un corps monté pivotant autour de l’axe de la transmission portant la roue motrice du module, le module ayant une seconde roue libre, d’axe parallèle à celui de la roue motrice et sur laquelle passe la chenille, ainsi qu’un mécanisme de verrouillage reliant le corps du module au châssis pour bloquer les deux positions de chaque module par rapport au châssis.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, le module a une roue motrice et une roue libre ainsi qu’un appui intermédiaire en retrait par rapport à la tangente inférieure aux deux roues de façon que lorsque la chenille passe sur une partie en relief telle qu’un nez de marche, la chenille soit tenue dans l’intervalle entre les deux roues tout en pouvant s’incurver légèrement pour mieux envelopper l’obstacle à passer (tel qu’un nez de marche).
Suivant une autre caractéristique avantageuse, le module comporte une chenille munie sur sa face intérieure, d’une nervure de guidage et les deux roues du corps du module et l’appui intermédiaire ont chacun une rainure de guidage recevant la nervure de la chenille. La chenille est ainsi parfaitement guidée transversalement sur la roue motrice, la roue libre et l’appui en forme de galet de sorte que les efforts transversaux exercés sur la chenille ne la font pas déjanter.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, le chariot comporte un élément de roulement formé d’une paire de roues montés sur un axe porté par deux bras reliés chacun à un pivot du châssis, cette paire de roues étant mobile entre une position escamotée stable au-dessus des modules à chenille et une position abaissée de roulement, stable, sous les chenilles, en dépassant du contour de celles-ci pour rouler sur le sol sans que les chenilles ne le touchent.
Suivant une autre caractéristique, le module à chenille a un corps monté pivotant autour de l’axe de la transmission portant la roue motrice du module, le module ayant une seconde roue libre d’axe parallèle à celui de la roue motrice et sur laquelle passe la chenille ainsi qu’un dispositif de verrouillage reliant le corps du module au châssis, ce dispositif de verrouillage étant constitué par un vérin électrique pour régler la position du module par rapport au châssis, le mouvement des vérins des deux modules étant en synchronisme.
Ce dispositif de verrouillage permettant de régler l’inclinaison du châssis avec la charge par rapport au polygone de sustentation formé par les deux modules à chenille facilite la manœuvre du chariot et réduit les efforts que l’opérateur doit exercer pour tenir le chariot, le conduire, en le poussant ou en le tirant.
Cette manœuvre est alors particulièrement simple puisque l’opérateur règle l’inclinaison en fonction des efforts qu’il ressent en tenant la poignée du chariot.
Pour mettre en œuvre cette inclinaison, il suffit au conducteur de commander le mouvement des vérins. Ce mouvement est en synchronisme pour que l’angle que forme chacun des modules avec le châssis soit le même.
Le vérin électrique permet un mouvement continu, facilitant le réglage de l’inclinaison.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, le châssis porte un manche télescopique dont la partie fixe solidaire du châssis est orientée dans l’axe géométrique de celui-ci, sa partie télescopique étant munie à son extrémité d’une poignée de guidage et de manœuvre. Cela permet d’adapter le manche, par exemple à la taille ou aux habitudes du conducteur et aussi de tasser le manche pour réduire l’encombrement du chariot en position de rangement.
Suivant une autre caractéristique, la poignée est en forme d’arceau dépassant de chaque côté de l’extrémité du manche pour former deux bras de levier permettant de stabiliser la conduite du chariot.
Suivant une autre caractéristique, le manche est muni sous la poignée, d’un appui haut porté par la partie télescopique, complétant le dossier et permettant de stabiliser plus facilement une charge haute telle que par exemple un réfrigérateur. Cet appui haut permet également la fixation d’attaches, des sangles ou des cordons élastiques.
Suivant une autre caractéristique, le chariot comporte un appui escamotable à la base du châssis constitué par un pied monté mobile coulissant par un vérin, cet appui étant notamment logé dans la partie fixe du manche. Cet appui escamotable constitue une sécurité particulièrement intéressante pour éviter que le chariot ne risque de basculer en cas de fausse manœuvre ou d’erreur d’attention de l’opérateur ou plus généralement d’un incident survenant dans la manœuvre.
Cet appui escamotable est particulièrement simple à réaliser et à intégrer dans le chariot. Il se commande à partir de la poignée.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, l’extrémité de la partie télescopique du manche fait un angle par rapport au plan de support formé par le manche télescopique et le dossier pour venir sous ce plan de l’autre côté de la partie recevant la charge, ce qui permet de tenir commodément la poignée, même si la charge transportée est relativement haute et est étroitement appuyée contre la surface du dossier.
Suivant une autre caractéristique, le dossier est formé par la partie fixe du manche et par deux arceaux longitudinaux de chaque côté de la partie fixe du manche. Cela constitue une réalisation simple du dossier, légère et offrant néanmoins une surface importante pour bien tenir la charge sur le chariot.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, les chenilles de chaque module ont des dents transversales de façon à bien s’accrocher aux obstacles à passer, notamment aux nez de marche.
Suivant une autre caractéristique, le chariot comporte un module auxiliaire formé d’au moins un triplet de roues porté par un bras relié au châssis et par un vérin électrique pour pivoter entre une position escamotée et une position dépliée sensiblement dans le prolongement vers le haut des deux modules à chenille en occupant une position symétrique centrale par rapport au plan de symétrie du chariot.
Le module auxiliaire est un élément particulièrement intéressant pour transporter des charges lourdes sur le chariot en position poussée, pour monter ou descendre des marches.
Le module auxiliaire facilite la manœuvre pour l’opérateur puisque celui-ci n’aura pas à soutenir le châssis en position inclinée. De plus, le passage de marches en position inclinée constitue une solution sécurisée, puisque le centre de gravité de la charge, en général lourde et encombrante, est très bas. Le triplet est manœuvré automatiquement dans son pivotement par la poussée exercée par les modules à chenille dans le sens de la montée ou par la retenue par freinage des modules à chenille dans le sens de la descente.
Suivant une caractéristique avantageuse, le chariot comporte un module de roulement formé d’un triplet de roues portées par un support en étoile à trois branches, équiangulaires selon une répartition en triangle équilatéral, l’ensemble étant monté pivotant librement autour de l’axe passant par le centre du support, un ruban de chenille passant sur les trois roues.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, le module auxiliaire formé d’un triplet de roues et le module à roues muni d’un ruban de chenille ont leur support monté par un axe de pivotement dans un étrier en forme de U renversé, relié au bras pour pivoter.
Selon une variante, le module auxiliaire est relié au châssis du chariot d’une manière facilement démontable.
De façon générale, le chariot selon l’invention est d’une fabrication simple et économique. Les différents éléments constitutifs du chariot sont, si nécessaire, facilement remplaçables tels que les modules à chenille ou l’équipement électrique ou batterie. Tous ces éléments sont très accessibles. Ils sont tous situés en partie basse du chariot, ce qui participe de façon importante à la stabilité du chariot en position debout ou voisine d’une position debout qui est d’ailleurs la position de circulation du chariot sur une surface plane, par exemple horizontale ou légèrement inclinée.
Le chariot selon l’invention est d’un emploi universel permettant de transporter de multiples types de charge dans des condi3053303 tions de circulation difficiles, avec des dénivelés ou sur une surface de circulation irrégulière.
Dessins
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide d’un mode de réalisation d’un chariot de type diable selon l’invention représenté dans les dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective du chariot, la figure 2 est un schéma du châssis et de l’équipement du châssis du chariot, la figure 3 est une vue en perspective du châssis montrant un module à chenille, la figure 4A est une vue analogue à la figure 3 mais avec le détail du module, côté extérieur, la figure 4B est une vue du module à chenille côté intérieur, la figure 4C est une vue de côté du chariot en position debout, la figure 5 est une vue de dessus du chariot dans la direction du dossier, la figure 6A est une vue de détail du manche, la figure 6B est une vue en coupe médiane de la partie supérieure du manche, les figures 7A-7C sont différentes vues en perspective du chariot dans ses différents états :
* la figure 7A est une vue en perspective avant du chariot en position debout, * la figure 7B est une vue arrière du chariot en position de transport avec les chenilles, * la figure 7C est une vue en perspective avant du chariot utilisant son élément de roulement, les figures 8A-8C sont différentes vues du chariot en position de passage sur les marches, la charge n’étant pas représentée sur le chariot, * la figure 8A montre le chariot en position de montée d’une marche, le conducteur se trouvant côté arrière, * la figure 8B montre le chariot passant sur deux nez de marche, * la figure 8C montre le chariot dans son mouvement de descente, devant le conducteur, la figure 9 est une vue en perspective d’un second mode de réalisation du chariot, la figure 10 est une vue en perspective du côté intérieur d’un module à chenille, la figure 11 est une vue de côté du chariot chargé montrant le pivotement du châssis par rapport aux modules à chenille en position de roulement sur une surface plane, la figure 12 est une vue en perspective d’un autre mode de réalisation d’un chariot, comportant une butée évitant le retournement, la figure 13 est une vue de côté d’un autre mode de réalisation d’un chariot équipé d’un module auxiliaire, la figure 14 est une vue en perspective d’un autre mode de réalisation d’un chariot équipé d’un module auxiliaire de roulement, le chariot étant présenté appuyé sur ses deux modules à chenille, la figure 15 montre le chariot de la figure 14 en position couchée, la figure 16 est une vue de détail de la partie arrière du chariot de la figure 14 en position debout, la figure 17 est une autre vue en perspective du détail du module auxiliaire du chariot de la figure 14, le chariot s’appuyant sur ses modules à chenille et sur le module auxiliaire de roulement, la figure 18 est une vue en perspective d’un autre mode de réalisation d’un chariot équipé d’un module auxiliaire à chenille, représenté en position debout en appui sur les modules à chenille, la figure 19 est une vue du chariot de la figure 18 en position abaissée, en appui sur ses chenilles et sur son module auxiliaire à chenille, la figure 20 est une vue schématique de détail du triplet de roue muni de la chenille du module auxiliaire de la figure 18.
ίο
Description d’un mode de réalisation de l’invention
Les figures 1 et 2 montrent un mode de réalisation d’un chariot de manutention de type diable se composant d’un châssis 10 avec les différents éléments fonctionnels.
Le châssis 10 se manœuvre avec un manche télescopique 20 terminé par une poignée 30 faisant partie du dossier 40 et ayant à sa base une pelle 41 pour s’engager sous une charge à transporter, la soulever et ensuite la retenir en appui contre le dossier 40.
Le châssis 10 est flanqué des deux côtés, d’un module à chenille 50 motorisé pour rouler sur une surface régulière ou irrégulière et aussi pour escalader les marches d’un escalier dans le sens montant et dans le sens descendant. La largeur hors tout du chariot est de préférence celle d’un diable pour passer facilement une ouverture telle qu’une porte, la charge transportée pouvant dépasser de cette largeur.
En complément des modules à chenille 50 entraînés par un groupe moteur 60 composé d’un moteur électrique 61 et d’une transmission à différentiel 62, reliée aux deux modules à chenille 50, le châssis 10 porte un élément de roulement 70 avec un axe à deux roues 71 relié par deux bras 73 au châssis, en passant dans l’intervalle entre les côtés du châssis 10 et chaque module à chenille 50.
L’élément de roulement 70 est pivotant entre une position escamotée stable et une position déployée stable comme celle représentée, pour servir de moyen de roulement dépassant du contour des chenilles pour permettre au chariot de rouler sans utiliser les chenilles et leur moteur.
Le chariot présenté de manière générale à l’aide des figures 1 et 2 sera décrit plus en détail ci-après plus particulièrement :
le châssis 10 à l’aide des figures 3, 4A, le module à chenille 50 à l’aide des figures 3, 4A, 4B et 4C, l’élément de roulement 70 à l’aide des figures 3, 4A, le manche télescopique à l’aide des figures 1, 5, 6A, 6B, la poignée de commande à l’aide des figures 1, 6B, 7A, les différentes configurations du chariot seront présentées dans les vues d’ensemble des figures 7A-7C, et des situations particulières de fonctionnement seront décrites à l’aide des figures 8A-8C.
Selon les figures 3, 4A, le châssis 10 est une structure par exemple mécano-soudée, formée de deux côtés 110 en tôle pliée reliés par des traverses 120 ; il loge le groupe moteur 60 et porte les modules à chenille 50 ainsi que l’élément de roulement 70.
Selon les figures 2, 3, 4A, le groupe moteur 60 est en position transversale ; il est composé d’un moteur électrique 61 alimenté par l’intermédiaire d’un circuit de commande 64 relié à la poignée 30 à partir d’une batterie d’accumulateurs 63, par exemple une batterie de type Li-ion. Cette batterie est logée dans le châssis 10.
Le moteur 61 est relié à la transmission à différentiel (ou plus simplement un différentiel 62) composé d’un réducteur et en sortie, d’un différentiel à deux axes de sortie 621, reliés chacun à l’un des modules à chenille 50. Les modules 50 sont symétriques, aussi leur description se limitera-t-elle à l’un d’eux avec les mêmes références pour les deux modules.
Le module à chenille 50 a un corps 51 monté pivotant librement par des paliers 511 sur Taxe de sortie 621 du différentiel 62. Le corps 51 loge la roue motrice 52 solidaire de Taxe de sortie 621 et porte une roue libre 53 montée sur un axe 531. Une chenille 54, de préférence avec des nervures extérieures transversales 541, passe sur les deux roues 52, 53 du module. La surface intérieure de la chenille, en contact avec les deux roues a une nervure longitudinale en forme de courroie trapézoïdale et les deux roues 52, 53 ont une ramure périphérique homologue à cette nervure (par la forme et la position) de manière à retenir transversalement la chenille 54 pour éviter qu’elle ne « déjante » sous l’effet d’efforts transversaux auxquels la chenille peut être soumise au cours des manœuvres effectuées avec le chariot.
Le corps 51 du module est constitué par deux plaques 51a, 51b oblongues, Tune 51a côté extérieur du chariot (figure 4A), l’autre 51b côté intérieur du chariot (figure 4B) ; ces deux plaques sensiblement identiques sont montées sur Taxe de sortie 621 du différentiel 62 par l’intermédiaire des paliers à roulement 511. Les deux plaques portent Taxe 531 de la roue libre 53 par un double équipage coulissant formé chacun d’un palier 532 associé à chaque plaque 51a, 51b, guidé dans une coulisse 533 et associé à une vis 534, fixe en translation, dont la tête 535 est accessible à travers une fenêtre 536 de la plaque 51a ou 51b. Chaque extrémité de l’axe 531 est ainsi portée par un palier 532 réglable par une vis 534 distincte. Un seul de ces deux équipages apparaît ainsi que sa vis, chaque fois à la figure 4A et à la figure 4B. Le palier 532 réglé, se bloque à l’aide d’une plaquette 537 comme celle apparaissant à la figure 4B ; elle est vissée dans le palier 532 par deux vis traversant des fentes 538 de manière à se bloquer en pinçant la plaque 5 la,b.
L’axe 531 de la roue libre 53 porté par les deux paliers 532 montés réglables chacun sur le corps dans une coulisse 533 permet de régler la tension appliquée à la chenille 54 et le parallélisme de la roue libre 53 selon l’axe de la roue motrice 52, pour maintenir la chenille 54 dans l’alignement des roues 52, 53.
La chenille 54 est de préférence formée, dans le sens de son épaisseur, par une partie intérieure au contact des roues 52, 53 qui est très peu extensible pour résister aux efforts d’allongement que subit la chenille, et d’une partie extérieure avec des crampons qui est très souple pour s’allonger au passage sur les roues 52, 53 et épouser la forme des obstacles, les irrégularités du sol, le nez des marches, pour l’adhérence, voire l’accrochage de la chenille aux obstacles.
Le module 50 comporte également un appui intermédiaire (figure 4B) pour la chenille 54 entre la roue motrice 52 et la roue libre 53. Cet appui en retrait de la ligne géométrique droite, tangente au-dessous de chaque roue 52, 53, est formé par un galet 56 qui permet à la chenille 54 de s’enfoncer légèrement au passage d’un obstacle local comme par exemple un nez de marche, un bord de trottoir ou un gros cailloux tout en conservant un contact important pour le restant de la chenille avec la surface sur laquelle s’appuie la chenille (les roues 52, 53 du module roulent sur la chenille 54 qui, elle, reste fixe par rapport à la surface sur laquelle circule le module).
La surface en forme de lunule, laissée libre entre la ligne droite 54a du tracé rectiligne de la chenille 54 et la forme concave 54b de la chenille 54 lorsqu’elle est en appui sur le galet 56, au passage d’un obstacle, est de préférence fermé par un cache escamotable ou déformable tel qu’un balai brosse ou encore une bande souple déformable en matière plastique ou en caoutchouc ou aussi une lame rigide, guidée par des glissières ou des coulisses pour s’escamoter.
Ce cache a pour but d’éviter la pénétration de gravillons ou autres petits corps étrangers dans le module lorsque la chenille circule à plat sur une surface de gravillons ou autres particules qui pourraient passer dans cet intervalle en forme de lunule.
Il est à souligner que les plaques 51a, 51b du corps 51 chevauchent légèrement l’épaisseur de la chenille de manière à fermer le corps du module vis-à-vis de l’extérieur.
Les plaques 51a, 51b sont couvertes par un cache 57 qui ferme l’intérieur du module 50 à la base de la chenille 54.
La figure 4B montre la face, côté intérieur du module 50, tournée vers le plan médian du chariot et munie d’un levier de verrouillage 551 monté par un pivot 552 sur le module 50. Le levier a une coulisse 553 pour recevoir un coulisseau porté par le châssis 10. La coulisse 553 a une encoche de retenue 554 en partie haute pour former un appui pour le coulisseau lorsque le module 50 est en position déployée. Le levier 551 est rappelé par un ressort non représenté (direction D) accroché à un bec 556 du levier 551 et au châssis 10 pour pivoter le levier dans la direction C et pousser ainsi l’encoche 554 sur le coulisseau.2
L’axe 552 est en même temps l’axe du galet d’appui 56 pour la chenille 54.
Comme déjà indiqué de façon générale, le module 50, aligné sur le châssis 10 (figures 4A, 4B), se déploie pour pivoter autour de l’axe 621 de sa roue motrice 52 et donc par rapport au châssis 10. Pour cela, on appuie simplement avec le pied sur le module 50 au niveau de la chenille 54 entourant la roue libre 53 de sorte que le module pivote pendant que le coulisseau non représenté, porté par le châssis 10, remonte (mouvement relatif) dans la coulisse courbe 553 et finalement se loge dans l’encoche de retenue 554 puisque le ressort tend à faire pivoter le levier 551 dans le sens de la flèche C. Le module 50 est ainsi bloqué par rapport au châssis 10. Pour déverrouiller le module 50, il suffit de repousser le levier 551 avec le pied dans la direction opposée (direction -C) pour dégager son encoche 554 du coulisseau et permettre au module 50 de pivoter dans le sens inverse sous l’effet par exemple d’un ressort à air, de façon que le module reprenne sa position alignée sur le châssis 10.
Le mouvement d’un module 50 est indépendant de celui de l’autre module puisque les modules tournent librement autour de leur axe 621 de la roue motrice 52 et le seul signe qui apparaît est le pivotement de la roue libre 53 par rapport à la chenille 54 puisque la roue motrice 52 reste fixe, solidaire de l’axe de sortie 621 qui, évidemment, ne tourne pas.
La figure 3 montre le côté extérieur du module 50 avec un cache 57 couvrant le palier 532 de la roue libre 53 et sa fenêtre de réglage 536 ainsi que l’extrémité de l’axe de la roue motrice 52 et son roulement.
Selon le schéma de la figure 2 et les vues des figures 3, 4B, le moteur électrique 61 et son différentiel 62, du fait du montage des modules sur les axes de sortie 621, se trouvent en position basse extrême, ce qui est avantageux pour la stabilité du chariot dont le centre de gravité du poids à vide est ainsi situé très bas.
La vue de côté de la figure 4C met en évidence la géométrie du chariot en position debout, à l’équilibre à vide et aussi en charge (la charge n’est pas représentée). La surface du sol S est supposée horizontale. La direction ZI du dossier 40 est inclinée vers l’arrière (AR) à l’opposé de l’avant (AV) qui est le côté de la charge, par rapport à la direction verticale Z.
La pelle 41 fait un angle supérieur à 90° par rapport au dossier 40 se traduisant par cette inclinaison de la direction Zl. Le chariot s’appuie ainsi sur le sol par sa pelle 41 et par le bout de la chenille 54, côté roue motrice 52. Les composants (moteur, transmission, batterie) sont organisés dans le châssis 10 pour que le centre de gravité soit aussi bas que possible et à l’intérieur du polygone de sustentation, c'est-à-dire entre l’appui de la pelle 51 et l’appui de la chenille 54.
La disposition inclinée de la pelle 41 permet d’engager la pelle 41 sous une charge (paquet, machine telle que machine à laver, réfrigérateur) sans qu’à ce moment, pour cette manœuvre de prise (ou de dégagement, c'est-à-dire la manœuvre inverse), le dossier 40 ne touche la charge (celle-ci correspond à l’orientation verticale Z), ce qui facilite considérablement la manœuvre. De plus, la poignée est dégagée de la charge. Après la prise de la charge, celle-ci est basculée vers l’arrière (AR) contre le dossier 40.
La figure 4C montre également à gauche, deux marches que l’on peut attaquer avec le chariot ainsi orienté. Le trait de rappel indique l’endroit où la chenille 54 rencontre le nez de marche N1 qui se situe dans l’intervalle entre les deux zones de contact de la chenille 54 et des deux roues 52, 53.
Dans cet intervalle, la chenille 54 passe de son tracé rectiligne 54a au tracé concave correspondant sensiblement au contour du profil 54b et qui est soutenu par le galet d’appui 56.
La figure 4C montre un exemple de cache 58 fermant chaque dégagement en forme de lunule des plaques 51a, 51b du corps 51 comme cela a été décrit. Le cache 58 est présenté ici comme un balai.
Les figures 3, 4A, 4C montrent l’élément de roulement 70 avec sa paire de roues 71 montées sur un axe 72 porté par deux bras 73 reliés à des pivots 74 des côtés 110 du châssis, dans l’intervalle laissé avec chaque module à chenille 50.
Les bras 73 sont reliés au châssis 10 par un ressort à air 75 qui les stabilise dans les deux positions de fin de course et crée ainsi un point de passage métastable de sorte que l’axe 72 avec les deux roues est toujours conduit vers l’une ou l’autre de ces positions de fin de course. Ce montage apparaît aussi dans la vue de dessus faite dans la direction du manche à la figure 5.
Les figures 5, 6A, 6B montrent la structure du manche télescopique 20 dont la partie fixe 21 est un tube de section rectangulaire, fixé au châssis 10 et dont la partie télescopique 22 engagée dans la partie fixe est également un tube de section rectangulaire ouvert, coulissant dans le tube fixe 21 et se bloquant par rapport à celui-ci par un serrage par une vis 23 avec une manette 231 (figure 5, figure 6A).
Le tube de la partie télescopique 23 a une ouverture longitudinale 222 pour passer sur la vis de serrage 23 qui comporte une cale intérieure 232 bloquant le tube télescopique 22 contre le tube fixe 21.
La figure 6B qui est une vue en perspective de la partie télescopique 23, coupée longitudinalement, montre son extrémité supérieure 221, faisant un angle par rapport à la direction ZI de la partie îo fixe 21 et de la partie télescopique 22 de façon que la poignée 30 soit en dessous du plan du dossier et permette la tenue de la poignée, même si l’objet à transporter, appuyé contre le dossier 30, a une hauteur (longueur) dépassant la longueur du manche 20, réglée par exemple en fonction de la taille du conducteur du chariot.
Comme cela apparaît à la figure 1, la poignée 30 a un double arceau 31 dépassant nettement de chaque côté du plan de symétrie pour avoir un bras de levier suffisant de chaque côté, facilitant la manœuvre du chariot.
Les boutons de commande 32 du moteur (marche avant, 20 marche arrière, vitesse et arrêt) sont portés par le manche 20 de façon dédoublée de chaque côté, à portée des doigts/pouces du conducteur.
Le bouton de commande de la vitesse permet d’adapter l’entraînement du chariot par exemple à la difficulté de franchissement d’un obstacle comme des marches et/ou pour faciliter la manœuvre en virage, à vitesse ralentie, alors que la circulation sur une surface régulière peut se faire à la vitesse de marche du conducteur. De plus, sur une surface en pente descendante, la commande de la vitesse permettra de freiner le chariot chargé.
Un bouton d’arrêt d’urgence 33 équipe l’extrémité du manche de sorte qu’en cas d’appui, le moteur est immédiatement coupé.
Les voyants de fonctionnement tels que le niveau de charge de la batterie peuvent équiper la poignée ou le dessus du châssis.
Selon la figure 1, le dossier 40 est une surface d’appui formée au milieu, dans le plan de symétrie, par la face du profilé rectangulaire de la partie fixe 21 du manche 20. Cette surface est agrandie transversalement par deux arceaux 42, longitudinaux, tubulaires, solidaires du châssis 10 et formant à la fois une surface d’appui et un moyen d’accrochage des sangles.
Pour ne pas limiter l’encombrement du chariot qui doit être réduit pour son rangement ou par certaines manœuvres, les arceaux 42 du dossier ne dépassent pas la partie fixe 21 du manche 20.
En partie haute, le dossier 40 est complété par un appui haut 43 solidaire de la partie télescopique 22 du manche, directement en dessous de l’arceau 31 de la poignée 30.
Les figures 7A-7C montrent le chariot dans ses différentes configurations sans la représentation de la charge.
La figure 7A est une vue de face du chariot en position debout. Le chariot est appuyé sur sa pelle 41 et sur le bout des deux modules à chenille 50. L’élément de roulement 70 est escamoté, les roues venant en position haute dans l’alignement du châssis. Le manche 20 est légèrement déployé.
La figure 7B montre le chariot en position de transport. Le manche et le dossier sont légèrement inclinés ; la pelle 41 est relevée. Cette position inclinée correspond à la position déployée des deux modules à chenille 50, appuyés sur la surface de circulation.
Dans cette position, le polygone de sustentation est défini par la surface d’appui des chenilles 50. Cette surface est relativement longue dans le sens de la circulation de sorte que le centre de gravité de la charge est, sauf situation très exceptionnelle, toujours dans le polygone de sustentation formé par les deux chenilles 54 de sorte que le conducteur peut conduire le chariot sans avoir à fournir d’efforts particuliers pour retenir la charge en basculement vers l’avant ou vers l’arrière.
La figure 7C est une vue du chariot avec l’élément de roulement 70 déployé en position active. Les roues 71 dépassent du contour des chenilles et le chariot peut rouler sans utiliser les chenilles.
Les figures 8A-8C montrent le passage de marches avec le chariot. Les figures 8A, 8B montrent le mouvement de montée du chariot, le conducteur occupant sa position naturelle derrière le chariot, côté module à chenille 50, et la charge non représentée étant sur le côté avant, appuyée sur le dossier 40 et retenue par la pelle 41. Le chariot se bascule de sa position debout avec charge comme aux figures 7B, 7C par le basculement autour des roues 53 des deux modules 50 pour incliner les modules et passer sur le nez NI de la première marche. Ensuite on maintient cette inclinaison pour arriver sur le deuxième nez de marche et le mouvement se poursuit automatiquement (figure 8B) pour les marches suivantes.
La position inclinée montre que, même dans ce cas, le centre de gravité de la charge est en grande partie situé dans le polygone de sustentation constitué par les modules à chenille de sorte que le conducteur n’aura à fournir qu’un effet relativement réduit pour maintenir la position du chariot.
La figure 8C montre une disposition inverse du chariot, tant pour la montée que pour la descente. Pour la montée, le conducteur est devant les modules à chenille 50. Cette position peut être intéressante pour permettre au conducteur de diriger précisément le chariot dans un passage étroit, par exemple un escalier étroit, moins facile si le conducteur est à l’arrière comme représenté aux figures 8A, 8B.
Cette position est également intéressante pour descendre des marches avec une charge car alors, la charge se trouvera devant le conducteur.
Le chariot dit de manutention, décrit ci-dessus, est à prendre dans un sens très général de moyen de transport d’une charge en roulant sur une surface lisse et régulière ou irrégulièrement, voire des marches. La surface peut être horizontale ou inclinée.
Les figures 9, 10, 11 montrent un autre mode de réalisation du chariot de manutention qui diffère de celui décrit ci-dessus par ses modules à chenille 50 dont le mécanisme de verrouillage 55 est remplacé par un dispositif de verrouillage 155 composé d’un vérin électrique 1551 remplaçant le levier à coulisse 551. Le vérin électrique 1551 est commandé à partir de la poignée 30 et permet de régler l’angle d’inclinaison du dossier 40 par rapport à la surface d’appui des chenilles 50 au sol. Le vérin 1551 est relié au pivot 1552 (figure 10) de la chenille 50 et au pivot 1553 (figures 9, 10) du châssis 40. La chenille 50 pivote par rapport au châssis 40 autour du pivot 511 de l’axe 621. Les deux vérins électriques 1551 des deux chenilles 50 sont installés dans l’intervalle entre les chenilles 50 et les parois latérales du caisson du châssis 40. Les deux vérins électriques 1551 fonctionnent en synchronisme. Des fins de course non détaillées arrêtent le mouvement des vérins 1551 à la fin du pivotement au dépliement/repliement des chenilles 50 par rapport au châssis 40. Le mouvement de pivotement des chenilles selon l’angle a (figure 11) permet de placer le centre de gravité CG d’une charge CH transportée pour qu’il reste si possible dans le polygone de sustentation des chenilles 50. Pour cela, selon la figure 11, le centre de gravité CG doit se placer entre les limites Ll, L2. De façon plus détaillée, la projection verticale du centre de gravité CG sur le plan horizontal doit rester dans le polygone de sustentation délimité par les chenilles 50 qui sont les points d’appui du chariot chargé, sur le plan horizontal.
Dans la mesure où la charge CH est en position symétrique par rapport au plan de symétrie du chariot, le centre de gravité CG doit se trouver entre les lignes verticales Ll, L2 figurant les plans limites avant et arrière du polygone de sustentation.
En pratique, partant de la position de prise de la charge CH au sol, pour laquelle la pelle 41 est en appui sur le sol sous la charge et dans laquelle le centre de gravité CG ne se projette pas dans le polygone de sustentation, l’opérateur commande l’ouverture de l’angle a (a+) pour basculer le châssis 40 et la charge CH vers l’arrière jusqu’à ce qu’il perçoive qu’il n’a plus d’effort de retenue à exercer sur la poignée 30. Ce basculement sera toutefois limité à une inclinaison de confort du châssis 40 au-delà de laquelle la poignée 30 serait trop basse. Dans le cas d’une charge CH de faible hauteur, le centre de gravité CG peut ne pas arriver dans le polygone de sustentation mais s’en rapprocher, ce qui réduit aussi l’effort que l’opérateur doit fournir pour tenir le chariot chargé et le manœuvrer.
A l’arrivée à destination, l’opérateur commande le mouvement inverse de basculement (a-) pour redresser le châssis 40 et la charge CH et la décharger du chariot.
La figure 12 montre une autre variante des chariots selon le premier ou le second mode de réalisation ; ce mode de réalisation comporte un appui escamotable 80 à la base du châssis 40 et en particulier un appui intégré dans le manche télescopique 20 ou associé à celui-ci.
L’appui 80 se compose d’un pied 81 commandé par un vérin électrique 82 logé dans la partie fixe 21 du manche 20, à partir de la poignée 30. Le pied 81 est déployé par l’opérateur lorsque le chariot chargé est en phase de montée ou de descente d’un escalier, pour que le chariot soit empêché de basculer vers l’arrière en cas d’incident ou de fausse manœuvre. L’appui 80 se commande de préférence entre une position escamotée et une position déployée sans position intermédiaire. La position déployée dépendant de la géométrie du chariot est verrouillée de façon à sécuriser le chariot.
Le chariot est en position inclinée mais dès que son relèvement risque de le faire basculer vers l’arrière, le pied 81 vient en contact avec une marche et bloque ce mouvement de pivotement : cette position couchée est par exemple représentée à la figure 13.
Un autre mode de réalisation en complément de ceux décrits ci-dessus est représenté à la figure 13. Dans ce mode de réalisation, le chariot est équipé d’un module auxiliaire 90 formé d’un triplet 91, de trois roues 91a,b,c portées par un support à trois branches 92 équiangulaires. Le support est monté sur un pivot 93 porté par un bras 94 représenté coudé pour les besoins du dessin. Ce bras 94 est un bras en porte-à-faux relié au châssis 40 par une articulation ; l’extrémité du bras 94 est reliée à un vérin électrique 95 également relié par un pivot 96 au châssis 40 de manière à commander le dépliement et le repliement du triplet de roues 91.
Le module auxiliaire 90 représenté, placé devant (audessus) des chenilles 50, dans le plan de symétrie du chariot, peut être composé d’un seul triplet 91 ou de deux triplets jumelés ; dans ce der3053303 nier cas, le bras 94 et le vérin 95 sont placés dans le plan de symétrie, le bras 94 étant alors droit.
Dans la position couchée du chariot chargé, la plus grande partie de la charge s’appuie sur le châssis 40 au niveau des modules 50 de sorte que les chenilles 54 s’accrochent d’autant mieux sur les nez de marche NI...
Le module auxiliaire 90 complète le chariot pour passer les nez N1-N4 des marches M1...M4 d’un escalier en position couchée, poussé par les modules à chenille 50.
En position dépliée comme à la figure 13, le module 90 constitue un appui avant dans le sens de la montée.
Dans le sens de la montée, les modules 50 poussent le chariot et font rouler la roue active 91a (dans la position représentée ici) sur le dessus de la marche M2 et venir en butée contre la contremarche CM3 ; la poussée fait alors basculer le triplet de roues 91 pour que la roue suivante 91b passe sur le nez N3 et roule sur le dessus de la marche M3 et ainsi de suite.
Au cours de cette manœuvre, l’opérateur n’a pas à tirer sur le manche 20 et la poignée 30 puisque les modules 50 poussent le chariot.
En descente du chariot chargé, couché, les modules 50 freinent le mouvement et le module auxiliaire 90 si bien que le pivotement du triplet 91 est alors produit par le poids appliqué par l’intermédiaire du pivot 93 qui fait tourner les triplets en sens inverse.
Les figures 14-18 montrent un chariot avec un autre mode de réalisation du module auxiliaire à roues 100 dont les éléments de structure de base portent les mêmes références que ci-dessus et dont la description ne sera pas répétée.
Le module auxiliaire 100 est relié de façon amovible au manche 20 du chariot ; il peut être mis en position déployée ou en position repliée.
Le module de roulement 100 est muni d’un étrier 104 en forme de U renversé, relié par un pivot 141 à un bras 105 en forme de quadrangle articulé, relié de manière articulée à une pièce de fixation 106, elle-même reliée au manche 20.
L’étrier 104 est muni d’un timon 142 pour orienter et guider le module 100 autour de l’axe du pivot 141. Le timon 142 est relié à l’étrier 104 par une articulation horizontale 143.
Le bras 105 se compose d’un bras inférieur 151 et d’un bras supérieur dédoublé 152 ; les bras sont reliés par des axes 153. La pièce de fixation 106 est l’interface pour relier le bras 105 au chariot.
Le bras 105 articulé à la pièce de fixation 106 se bloque en pivotement par rapport à cette pièce.
Les figures 14-18 montrent schématiquement la géométrie du module de roulement 100 du chariot, destiné à faciliter le passage d’un obstacle ou d’un petit relief tel qu’un dénivelé de trottoir lorsque le chariot est conduit à plat (figure 15) ou de passer une marche ou une série de marches.
Pour ne pas compliquer la description et tenant compte de la symétrie ternaire du module de roulement 100, les références ne sont pas complétées d’un indice associé à chacun des éléments de la symétrie ternaire du module de roulement pour simplifier la présentation.
Le module de roulement 100 se compose d’un support en étoile 101 à trois branches 111 réparties de manière équiangulaire selon une répartition en triangle équilatéral dont les sommets correspondent aux trois axes 121 des roues 102 formant un triplet de roues.
Le centre 112 du support 101 constitue le pivot 112.
Dans ce mode de réalisation, les roues 102 ont le même rayon et l’axe 121 d’une roue 2 est à la même distance du centre 112 formant le pivot. Le support 101 est formé de deux flasques, par exemple solidarisés par un manchon recevant le pivot 112.
A la figure 14, le module 100 est en position prêt à être descendu sur le sol par pivotement du manche 20 qui le porte autour du pivot des chenilles 50 pour arriver à la position de la figure 15.
Dans cette position « à plat », le chariot pourra se guider par son timon 142 en combinaison avec les commandes dédoublées sur le timon ou celles du chariot. Cette position du chariot est exceptionnelle pour le passage d’un endroit difficile, étroit, de faible hauteur et surtout pour passer à plat sur les marches d’un escalier.
La figure 16 montre le module auxiliaire 100 en position repliée contre le manche 20, le timon 142 étant abaissé et sa poignée d’extrémité logée contre le châssis entre les modules à chenille 50. Cette position du module 100 avec son timon se bloque pour être immobilisée et ne pas gêner la conduite normale du chariot en utilisant les modules à chenille 50 ou l’équipement de roulement 70 avec les deux roues 71.
La figure 17 montre une autre forme prise par le chariot et son modulaire auxiliaire 100. Le chariot n’est pas debout ni à plat mais incliné en s’appuyant ici, à l’arrière, sur les deux modules à chenille 50 et à l’avant, sur le module 100. Le module 100 est déployé par son bras 105 et le vérin 154 (vérin électrique) arcbouté entre son bras 151 et la pièce 106.
Dans cette position, le poids de la charge reste principalement appuyé sur les modules à chenille 50 et la conduite se fait avec le timon 142 pour diriger le chariot.
Les figures 18-20 montrent un autre mode de réalisation du module qui est un module à triplet de roues à chenille 200. Comme précédemment, les détails du chariot portant les mêmes références que ci-dessus ne seront pas décrits une nouvelle fois.
Le module 200 se distingue du module 100 précédemment décrit par ses éléments de roulement constitués par le triplet de roues 202 porté par le support 201 à trois branches 211 dont le centre 212 est relié à un étrier 204, lui-même monté pivotant par l’articulation 241 à un bras 205. Le bras 205 relié à une pièce de fixation 206 pour être fixé au chariot c'est-à-dire à son manche 20.
Le bras 205 est en forme de quadrangle articulé avec un bras inférieur 251 et un bras supérieur dédoublé 252. Les bras sont reliés par des articulations 253 au pivot 241 et à la pièce de fixation 206. Le bras 205 est muni d’un vérin électrique entre le bras inférieur 251 et la pièce de fixation 206 pour déployer et replier le bras 205 comme dans l’exemple précédent.
Le détail de l’élément de roulement à chenille du module 200 est représenté à la figure 20.
La figure 20 montre schématiquement la géométrie de l’élément de roulement du module 200 d’un chariot.
Sur la figure, les références sont complétées d’un indice associé à chacun des éléments de la symétrie ternaire du module de roulement pour la compréhension.
L’élément de roulement du module 200 se compose d’un support en étoile 201 à trois branches 211 réparties de manière équiangulaire selon une répartition en triangle équilatéral dont les sommets correspondent aux trois axes 221 des roues 202.
Le centre 212 du support 201 constitue le pivot pour son montage pivotant sur le bras 205 du chariot.
Les roues 202 ont le même rayon (R) et l’axe 221 d’une roue 202 est à la distance (d) du centre 212 formant le pivot du support 1.
L’axe 221 (2211) de l’une des roues 202 (20221) est monté réglable dans la direction radiale du support pour régler la tension du ruban de chenille 203 et/ou permettre ou faciliter le montage/démontage du ruban ou son remplacement. Pour cela, le palier de l’axe 22 li est porté par un coulisseau 223 logé dans une coulisse 213 du support. Le coulisseau 223 est porté par une tige filetée 224 s’appuyant sur la coulisse pour régler et bloquer le coulisseau 223 dans la coulisse 213.
Comme dans cet exemple, le support 201 est formé de deux flasques, par exemple solidarisés par un manchon 214 recevant le pivot 212, chaque flasque aura une coulisse 213 recevant un coulisseau 223 portant le palier de l’extrémité correspondante de l’axe et une tige filetée 224 pour régler et bloquer le palier de l’extrémité correspondante de l’axe 22 li.
Cette mise en tension peut également se faire avec un excentrique.
Selon les obstacles rencontrés par le module de roulement 200 sur la surface S sur laquelle il s’appuie et se déplace, le module ne pivote pas automatiquement autour de l’axe 211 et roule sur le segment Z2-3 du ruban 203 entre les roues 2022 et 2023 représentées en position d’appui.
Lorsque le module 200 rencontre un obstacle, il passe sur l’obstacle comme une chenille traditionnelle, sans basculer autour du pivot 212 ou en basculant autour de celui-ci ; cela dépend d’un certain nombre de paramètres les uns propres au module 200 et les autres, fonction de la forme et de la hauteur de l’obstacle ainsi que des composantes de la force de poussée ou de traction (orientation angulaire et intensité) et de la charge transportée qui sont appliquées au pivot 212.
Si l’obstacle est de faible hauteur, inférieur au rayon R de la roue 2022 rencontrée, la partie courbe de la chenille 203 qui est aussi celle de la roue 2022, et pour une force d’entraînement parallèle à la surface du sol S permettra au module 200 de passer sur l’obstacle sans pivoter, d’autant plus que le module 200 est aussi soumis au poids transporté de sorte que l’axe 212 sur lequel s’applique le poids de la charge et la force d’entraînement ne se soulève pas pour pivoter autour de l’axe 2212 de la roue 2022 rencontrant cet obstacle.
Dans le cas d’un obstacle d’une certaine hauteur comme une marche, la roue 2022 reste bloquée contre l’obstacle et le module 200 ne pourra le franchir qu’en pivotant.
Le choix du rayon R des roues 202 se fera selon les applications du module de roulement 200 et des gabarits (rayon de la courbe enveloppe) possibles ou souhaités.
La tension de la chenille 203 et sa mise en place sur le triplet de roues 202 se font avantageusement par le dispositif de réglage de la tension de la chenille 203 associé à l’une des roues par exemple la roue 2021.
Selon une variante non représentée, le ruban 203 et la chenille a une nervure en relief au milieu de sa face intérieure et les roues 202 ont une gorge en leur milieu en position homologue de la nervure pour recevoir cette nervure, la guider et centrer le ruban de chenille 203.
Selon la destination du chariot pour transporter des charges encombrantes, lourdes, ou des charges légères, les caractéristiques mécaniques seront adaptées. Il en est ainsi notamment de la conception du châssis et de la puissance du moteur assurant l’entraînement.
NOMENCLATURE
Châssis
110 Côté 120 Traverse
Manche télescopique
Partie fixe / tube fixe
Partie télescopique / tube télescopique
221 Extrémité supérieure
222 Ouverture longitudinale
Vis de blocage
231 Manette
232 Cale
Poignée
Arceau
Bouton de commande gauche/droit
Arrêt d’urgence
Dossier
Pelle
Arceau
Appui haut
Module à chenille
Corps du module 5 la, b Plaque
511 Palier
Roue motrice
521 Palier
Roue libre
531 Axe
532 Palier
533 Coulisse
534 Vis
535 Tête
536 Fenêtre
537 Plaquette
538 Fente
Chenille
544 Nervure transversale
Mécanisme de verrouillage
551 Levier
532 Pivot
553 Coulisse courbe
554 Encoche de retenue
555 Patte de manœuvre
Galet d’appui
Cache
Cache escamotable
Groupe moteur
Moteur électrique
Transmission / différentiel
621 Axe
Batterie
Circuit de commande
Elément de roulement
Roue
Axe
Bras
731 Extrémité du bras
Pivot
Ressort à air
Appui
Pied
Vérin électrique
Module auxiliaire
Triplet de roues 91a,b,c Roues
Support à trois branches
Pivot
Bras
Vérin électrique
Pivot
155 Dispositif de verrouillage
1551 Vérin électrique
1552 Pivot
1553 Pivot
100 Module auxiliaire à roues
101 Support
111 Branche
112 Centre/pivot
104 Etrier en forme de U renversé
141 Pivot
142 Timon
143 Articulation du timon
105 Bras
151 Bras inférieur
152 Bras supérieur dédoublé
153 Articulation
106 Pièce de fixation
200 Module auxiliaire à roues à chenille
201 Support
211 Branche
212 Centre/pivot
213 Coulisse
202 Roue
2021, 2022, 2023, Roues 221
221i, 221a, 2213
223
224
Axe de roue Axes de roues Coulisseau Tige filetée
203 Ruban de chenille
204 Etrier en forme de U renversé
241 Pivot
242
243
205 Bras
251
252
253
206 Pièce de fixation
Timon
Articulation du timon
Bras inférieur
Bras supérieur dédoublé
Articulation
CG Centre de gravité de la charge
CH Charge transportée
Ll, L2 Limites du polygone de sustentation a Angle entre le plan du châssis et la surface d’appui des modules à chenille
R Rayon de la roue d Distance entre le centre d’une roue et le pivot
S Surface de roulement/sol
Z2-3 Surfaces d’appui du module

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1°) Chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier et en partie basse, une pelle ainsi que deux roues, chariot caractérisé en ce qu’il comporte :
    un groupe moteur (60) installé sur le châssis (10) et ayant un moteur électrique (61) relié à une transmission à différentiel (62), à deux axes de sortie (621) latéraux, deux modules à chenille (50), reliés chacun à un axe (521) du groupe moteur (60) et montés pivotants autour de cet axe de manière indépendante entre une position alignée sur le châssis et une position déployée.
  2. 2°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module à chenille (50) a un corps monté pivotant autour de Taxe (621) de la transmission (62) portant la roue motrice (52) du module (50) , le module ayant une seconde roue libre (53), d’axe parallèle à celui de la roue motrice (52) et sur laquelle passe la chenille (54), ainsi qu’un mécanisme de verrouillage (551, 552, 553, 554, 555) reliant le corps (51) du module au châssis (10) pour bloquer les deux positions de chaque module (50) par rapport au châssis (10).
  3. 3°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module (50) a deux roues, la roue motrice (52) et la roue libre (53) ainsi qu’un appui intermédiaire (56) en retrait par rapport à la tangente inférieure aux deux roues (52, 53).
  4. 4°) Chariot de manutention selon la revendication 3, caractérisé en ce que le module à chenille (50) comporte une chenille (54) munie, sur sa face intérieure, d’une nervure de guidage et les deux roues (52, 53) du corps du module et l’appui intermédiaire (56) ont chacun une rainure de guidage recevant la nervure de la chenille.
  5. 5°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’ il comporte un élément de roulement (70) formé d’une paire de roues (71) montées sur un axe (72) porté par deux bras (73) reliés chacun à un pivot (74) du châssis (10) et mobile entre une position escamotée stable au-dessus du module à chenille (50) et une position abaissée de roulement stable sous les chenilles (54), les roues dépassant des chenilles pour rouler sur le sol sans que les chenilles ne le touchent.
  6. 6°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module à chenille (50) a un corps monté pivotant autour de l’axe (621) de la transmission (62) portant la roue motrice (52) du module (50), le module ayant une seconde roue libre (53) d’axe parallèle à celui de la roue motrice (52) et sur laquelle passe la chenille (54) ainsi qu’un dispositif de verrouillage (155) reliant le corps (51) du module au châssis (10), ce dispositif de verrouillage étant constitué par un vérin électrique pour régler la position du module (50) par rapport au châssis, le mouvement des vérins des deux modules (50) étant en synchronisme.
  7. 7°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le châssis (10) porte un manche télescopique (20) dont la partie fixe (21) est solidaire du châssis et la partie télescopique (22) est munie à son extrémité d’une poignée de guidage et de manœuvre (30).
  8. 8°) Chariot de manutention selon la revendication 7, caractérisé en ce que la poignée (30) est en forme d’arceau (31) dépassant de chaque côté de l’extrémité du manche (20) pour former des bras de levier.
  9. 9°) Chariot de manutention selon la revendication 7, caractérisé en ce que le manche (20) est muni, sous la poignée (30), d’un appui haut (43) porté par la partie télescopique (22).
  10. 10°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’ il comporte un appui escamotable (80) à la base du châssis (40) constitué par un pied (81) monté mobile coulissant par un vérin (82).
  11. 11°) Chariot de manutention selon la revendication 10, caractérisé en ce que l’appui est logé dans la partie fixe (21) du manche (20).
  12. 12°) Chariot de manutention selon la revendication 7, caractérisé en ce que l’extrémité de la partie télescopique (22) du manche (20) fait un angle par rapport au plan de support formé par le manche télescopique (20) et le dossier (40) pour venir sous ce plan, de l’autre côté de la partie recevant la charge.
  13. 13°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dossier (40) est formé par la partie fixe (21) du manche (20) et par deux arceaux (42) longitudinaux de chaque côté de la partie fixe du manche.
  14. 14°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte un module auxiliaire (90) formé d’au moins un triplet de roues (91) porté par un bras (94) relié au châssis (40) et par un vérin électrique (95) pour pivoter entre une position escamotée et une position dépliée sensiblement dans le prolongement vers le haut des deux modules à chenille (50) en occupant une position symétrique centrale par rapport au plan de symétrie du chariot.
  15. 15°) Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte un module de roulement formé d’un triplet de roues (202) portées par un support (201) en étoile à trois branches (311), équiangulaires selon une répartition en triangle équilatéral, l’ensemble étant monté pivotant librement autour de l’axe (212) passant par le centre du support (201), un ruban de chenille (203) passant sur les trois roues (202).
    5 16°) Chariot de manutention selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que le module auxiliaire (90) formé d’un triplet de roues (91) et le module (200) à roues muni d’un ruban de chenille (203) ont leur support (101, 201) monté par un axe de pivotement (112, 212) dans un étrier (104,
    10 204) en forme de U renversé, relié au bras (105, 205) pour pivoter.
    3°S3303 1719 Ρί9· 1
    73.
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