FR3050696A1

FR3050696A1 - Gachette de passage de marche arriere

Info

Publication number: FR3050696A1
Application number: FR1653733A
Authority: FR
Inventors: Mathieu Orhant; Pascal Poirrier
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2016-04-27
Filing date: 2016-04-27
Publication date: 2017-11-03

Abstract

Gâchette (20) de passage de marche arrière pour levier (1) de passage de rapports de vitesses de véhicule automobile à boîte de vitesses manuelle, comprenant une structure (22) en débattement par rapport à un corps (21) de la gâchette pour, sauf action de dégagement de la gâchette (20) menée par le conducteur, buter avec souplesse contre une surface d'arrêt (11) et éviter ainsi l'engagement du rapport de vitesses de marche arrière, la gâchette (20) comprenant un insert (30), entre l'axe du levier et la structure en débattement pour amortir le débattement.

Description

GÂCHETTE DE PASSAGE DE MARCHE ARRIÈRE

[0001] L’invention s’inscrit dans le domaine des commandes relatives au passage des rapports de vitesses dans les véhicules automobiles à boîte de vitesses manuelle.

[0002] Typiquement, les boîtes de vitesses des véhicules automobiles sont actionnées à l’aide d’un levier, dit levier de vitesses, qui permet au conducteur de choisir un rapport parmi par exemple 5 ou 6 rapports de marche avant et un rapport de marche arrière. Le rapport de marche arrière peut n’être engagé qu’après que le conducteur ait dégagé une butée, par un mouvement sur une gâchette intégrée au levier. En l’absence de ce mouvement de dégagement, la butée est bloquée par une surface d’arrêt portée par un support vis-à-vis duquel le levier est en mouvement, qualifiée par exemple de mur de marche arrière, et même en cas de mouvement incontrôlé sur le levier de vitesses, le rapport de marche arrière ne peut pas être engagé. Par contre, si la gâchette est soulevée par le conducteur, la butée est dégagée et ne rencontre plus le mur de marche arrière lors du déplacement du levier de vitesses, laissant au conducteur la possibilité d’engager le rapport de marche arrière.

[0003] La butée a typiquement la forme d’une languette travaillant en flexion vis-à-vis d’un corps de la gâchette, vis-à-vis duquel elle est en en débattement. Ainsi, le document FR3023894 divulgue une gâchette avec une saillie externe venant en appui latéral sur une surface d’arrêt solidaire du boîtier fixé au plancher du véhicule. La flexion de la saillie en débattement permet que la butée soit mise en oeuvre avec souplesse, sans choc brutal.

[0004] La saillie ou languette, qui constitue une structure en débattement, peut parfois casser, ce qui entraine une perte de la fonction de passage de rapport de vitesses. Par ailleurs, un bruit peut apparaitre dans l’habitacle lorsque la languette de la gâchette vient au contact du mur de marche arrière.

[0005] Pour résoudre ces problèmes, il est proposé une gâchette de passage de marche arrière pour levier de vitesses de véhicule automobile à boîte de vitesses manuelle, comprenant une structure en débattement par rapport à un corps de la gâchette pour, sauf action de dégagement de la gâchette menée par le conducteur. buter avec souplesse contre une surface d’arrêt et éviter ainsi l’engagement du rapport de vitesses de marche arrière, la gâchette comprenant un insert, entre l’axe du levier et la structure en débattement pour amortir le débattement.

[0006] Les caractéristiques suivantes sont avantageuses et optionnelles : - la structure en débattement peut être une languette attachée au corps de la gâchette en étant formée de manière intégrale avec celui-ci et subissant une flexion par rapport au corps quand elle entre en contact avec la surface d’arrêt et est appuyée contre celle-ci ; - l’insert peut être collé ; - l’insert peut être fixé par encastrement, incluant un pincement ou un serrage ; - l’insert peut être en caoutchouc ; ou - l’insert peut être globalement de forme rectangulaire ou globalement de forme ovale.

[0007] L’invention propose aussi un levier de passage de rapports de vitesses pour véhicule automobile à boîte de vitesses manuelle, comprenant une gâchette de passage de marche arrière selon l’invention, et un véhicule automobile comprenant un levier de passage de rapports de vitesses selon l’invention.

[0008] L’invention sera mieux comprise, et d’autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d’exemple illustrant un mode de réalisation de l’invention et dans lesquels : - La figure 1 représente une vue d’une boîte de vitesses incorporant l’invention - la figure 2 représente une vie de détail correspondant à la figure 1.

[0009] En figure 1, on a représenté un mode de réalisation de l’invention. Un levier de vitesses 1 est défini par un axe du levier A et est globalement articulé en rotation suivant deux degrés de liberté angulaire Θ1, Θ2 sur un support fixe 10, par exemple un boîtier de commande de rapport de vitesses. La rotation suivant Θ1 permet rengagement des différents rapports de vitesses, alors que la rotation suivant Θ2 permet préalablement leur sélection.

[0010] Le levier de vitesses 1, qui a une forme générale de cylindre est habillé d’une gâchette 20 mobile en translation autour de lui, comme un manchon. La translation possible de la gâchette 20 est notée T. Elle est provoquée par l’utilisateur qui peut saisir la gâchette par exemple avec un anneau (non représenté) présent autour du levier 1, et la déplacer d’une position basse, à proximité du support fixe 10, à une position haute. La gâchette 20 revient à sa position basse initiale grâce à l’action d’un moyen de rappel tel qu’un ressort.

[0011] La gâchette comprend un corps principal 21 qui entoure la base du levier, à proximité du support fixe 10, ainsi qu’une languette 22 s’étendant en saillie depuis une face du corps principal 21. La languette 22, parfois appelée nez de gâchette, constitue un volume globalement parallélépipédique rectangle avec deux grandes faces et rattaché par une de ses petites faces au corps principal 21. L’une des grandes faces de la languette 22 constitue une surface de butée pour la gâchette 20, quand le levier est déplacé en rotation suivant le degré de liberté Θ2, dans la direction de la sélection du rapport de marche arrière, et que la gâchette 20 est en position basse.

[0012] L’autre grande face de la languette 22, appelée ensuite face interne, est opposée à une partie du corps principal 21, éventuellement une partie en saille de celui-ci, de telle sorte qu’un espace est présent entre la face interne de la languette 22 et le corps principal 21.

[0013] En position basse (représentée sur la figure 1), la languette 22 bute par sa grande face ayant fonction de butée contre un mur 11 du support fixe quand le levier 1 est actionné en rotation dans la direction permettant d’engager la marche arrière à partir du point mort. Le mur fait office de surface d’arrêt. Cette rotation est représentée par la flèche RI sur la figure. Elle est limitée en amplitude angulaire, du fait de la rencontre entre le mur 11 faisant office de surface d’arrêt et la languette 22. La rencontre entre la languette 22 et le mur 11 provoque une flexion de la languette 22 autour de la petite face par laquelle elle est reliée au corps principal 21 de la gâchette 20. Cette flexion permet l’amortissement du mouvement du levier 1 lorsqu’il parvient à sa position de butée contre le mur 11 faisant office de surface d’arrêt. Le contact entre la languette 22 et le mur 11 peut aussi se produire lorsque le conducteur manipule le levier pour une sélection des rapports de vitesses de 1ère ou 2eme.

[0014] La gâchette 20 est construite de telle sorte que le corps principal 21 et la languette 22 sont une pièce intégrale, par exemple en plastique moulé, ou éventuellement en métal moulé. La flexion de la languette 22 se fait par des efforts de déformation plastique dans la pièce à proximité de la jonction entre corps principal 21 et languette 22.

[0015] En position haute, la languette 22 passe au-dessus du mur 11 du support fixe quand le levier 1 est actionné en rotation dans la direction permettant d’engager la marche arrière à partir du point mort. Cette rotation est représentée par la flèche R2 sur la figure. Elle est plus grande en amplitude angulaire que la rotation RI. Une fois cette rotation R2 effectuée, le conducteur peut engager le rapport de marche arrière.

[0016] Conformément à l’invention, et comme cela est représenté en figures 1 et 2, un insert 30 en caoutchouc ou en un autre matériau amortissant est inséré entre la face interne de la languette 22 et le corps principal 21 de la gâchette 20, dans l’espace présent entre la face interne de la languette 22 et le corps principal 21. Cet insert 30 peut être collé, encastré, maintenu par un système de pincement ou par un système de serrage. En fonction de la forme de la gâchette, il peut avoir diverses formes, telles que rectangulaire ou ovale. Une fois placé, il fait partie de la gâchette 20.

[0017] L’insert 30 intervient quand la languette 22 rencontre le mur 11 faisant office de surface d’arrêt alors que la gâchette est en position basse. Dans ce cas, la languette 22 voit sa flexion diminuée grâce à l’amortissement fourni par le matériau de l’insert 30. L’insert se déforme dans son logement. Une fois l’effort relâché, la languette 22 revient dans sa position initiale. Le débattement est référencé E sur la figure 2. Il résulte de la rotation du levier 1 suivant le degré de liberté Θ2, et de la position de l’insert entre l’axe du levier 1 et la languette 22.

[0018] Le débattement du nez de gâchette est donc limité, et la gâchette est donc préservée dans le temps, sa tenue étant améliorée.

[0019] Grâce à l’invention, le bruit de vibration lors de la manipulation de la gâchette contre le mur 11 est atténué dans l’habitacle du véhicule. L’insert produit un effet d’isolation phonique.

Claims

REVENDICATIONS

1. Gâchette (20) de passage de marche arrière pour levier (1) de passage de rapports de vitesses de véhicule automobile à boîte de vitesses manuelle, comprenant une structure (22) en débattement par rapport à un corps (21) de la gâchette pour, sauf action de dégagement de la gâchette (20) menée par le conducteur, buter avec souplesse contre une surface d’arrêt (11) et éviter ainsi rengagement du rapport de vitesses de marche arrière, caractérisé en ce que la gâchette (20) comprend un insert (30), entre l’axe (A) du levier (1) et la structure (22) en débattement pour amortir le débattement.
2. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon la revendication 1, dans lequel la structure (22) en débattement est une languette formée de manière intégrale avec le corps (21) de la gâchette et subissant une flexion par rapport au corps quand elle entre appuyée contre la surface d’arrêt (11).
3. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel l’insert (30) est collé
4. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel l’insert (30) est fixé par encastrement.
5. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’insert (30) est en caoutchouc.
6. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel l’insert (30) est globalement de forme rectangulaire.
7. Gâchette (20) de passage de marche arrière selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel l’insert (30) est globalement de forme ovale.
8. Levier (1) de passage de rapports de vitesses pour véhicule automobile à boîte de vitesses manuelle, comprenant une gâchette (20) de passage de marche arrière selon l’une des revendications 1 à 7.
9. Véhicule automobile comprenant un levier (1) de passage de rapports de vitesses selon la revendication 8.