FR3047801A1 - Procede de formation d'une entretoise imperdable logee dans une embase de capteur accelerometre et capteur muni d'une telle embase - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un procédé de formation d'une entretoise (3) s'étendant au moins partiellement dans la longueur d'un alésage central (4) traversant de part en part un fût (2a) d'une embase (2) d'un capteur accéléromètre (1), l'alésage central (4) étant destiné à recevoir un élément de fixation (5) solidarisant l'embase (2) contre un élément de support, l'élément de fixation (5) étant centré par l'entretoise (3), l'embase (2) étant entourée au moins partiellement par un enrobage (7) en une matière plastique surmoulée. Lors du surmoulage de la matière plastique autour de l'embase (2) pour former l'enrobage (7), une partie de la matière plastique traverse le fût (2a) pour former l'entretoise (3) en la rendant solidaire de l'enrobage (7). L'invention concerne aussi une embase avec au moins un canal pour le passage de la matière plastique ainsi qu'un capteur accéléromètre muni d'une telle embase.

Description

La présente invention concerne un procédé de formation d’une entretoise s’étendant au moins partiellement dans la longueur d’un alésage central traversant de part en part un fût d’une embase d’un capteur accéléromètre, une embase pour la mise en oeuvre du procédé ainsi qu’un capteur avec une embase munie d’une telle entretoise.

Un tel capteur accéléromètre comprend une embase avec un fût présentant un alésage central recevant un élément de fixation destiné à solidariser le capteur accéléromètre contre un élément de support. L’alésage central comprend une entretoise enserrant l’élément de fixation pour son centrage dans l’alésage central. Un enrobage en une matière plastique est surmoulé autour d’une paroi externe de l’embase.

Dans ce qui va suivre le capteur accéléromètre va être décrit comme étant un capteur de cliquetis avec un élément de fixation sous la forme d’une vis spécifiquement référencée. Ceci est purement illustratif et non limitatif, le capteur accéléromètre et l’élément de fixation pouvant être autres.

Il est connu de fixer un capteur de cliquetis sur le carter ou la culasse du moteur à combustion interne d’un véhicule automobile par un élément de fixation sous la forme d’une vis passant par l’alésage central de l’embase du capteur. Un capteur de cliquetis est notamment décrit dans le document FR 2 821 432 A1.

Il peut, par exemple, être utilisé une vis M8 avec application d’un couple de serrage entre 15Nm et 30Nm.

De nombreux constructeurs automobiles ont normalisé le couple de serrage en prenant en considération un couple de rupture de 33Nm. Le couple de serrage préconisé a été fixé à 36 Nm avec +/- 2,5Nm pour une vis M8 grade 10.9. Il a aussi été fixé un couple de serrage de 15Nm +/-1 Nm pour une vis M6 grade 10.9.

Cependant, une vis M6 serrée à 15Nm présente une force de compression presque égale à une vis M8 serrée à 20Nm et est donc bien adaptée pour le montage d’un capteur de cliquetis. La tendance actuelle est donc d’utiliser pour monter le capteur contre le carter une vis M6 grade 10.9 à la place d’une vis M8. Dans ce cas, il est nécessaire d’utiliser une entretoise de centrage à introduire dans l’alésage central pour enserrer la vis M6 à la place de la vis M8 et la centrer. L’utilisation d’une vis M6 grade 10.9 pour monter le capteur de cliquetis avec une entretoise de centrage nécessite dans tous les cas, c’est-à-dire un capteur livré avec ou sans vis M6, d’assembler celui-ci avec son entretoise lors de sa fabrication et ensuite de le livrer ainsi assemblé.

Ceci génère des risques qualité importants liés à l’assurance de la présence de l’entretoise depuis l’opération d’assemblage en passant par les opérations de stockage, de conditionnement et de transport pour finir par les différentes manipulations réalisées par le monteur lors du montage du capteur sur le carter du moteur.

De plus, il est nécessaire, du fait de ces risques de perte, de mettre en place un contrôle rapide de la présence de l’entretoise, celle-ci étant par exemple d’une couleur permettant son identification visuelle rapide. Ceci génère des coûts supplémentaires à la fabrication du capteur de cliquetis en ne diminuant que faiblement la probabilité de présence du défaut, c’est-à-dire principalement la perte de l’entretoise de centrage ou son mauvais positionnement.

Le problème à la base de la présente invention est, pour un capteur accéléromètre présentant une embase comportant un alésage central recevant une entretoise de centrage d’un élément de fixation destiné à solidariser le capteur accéléromètre contre un élément de support, de retenir de manière permanente l’entretoise en position dans l’alésage central de l’embase du capteur avant solidarisation du capteur avec l’élément de support sans ajout d’un élément auxiliaire de maintien de l’entretoise dans l’alésage central. A cet effet, la présente invention propose un procédé de formation d’une entretoise s’étendant au moins partiellement dans la longueur d’un alésage central traversant de part en part un fût d’une embase d’un capteur accéléromètre, l’alésage central étant destiné à recevoir un élément de fixation solidarisant l’embase contre un élément de support, l’élément de fixation étant centré par l’entretoise dans l’alésage central, l’embase étant entourée au moins partiellement par un enrobage en une matière plastique surmoulée, le procédé étant remarquable en ce que, lors du surmoulage de la matière plastique autour de l’embase pour former l’enrobage, une partie de la matière plastique traverse le fût pour former l’entretoise en la rendant solidaire de l’enrobage.

Avec ce procédé de formation d’une entretoise dans l’alésage central d’un fût d’une embase d’un capteur accéléromètre, l’entretoise est imperdable durant toute la vie du capteur car solidaire de l’enrobage en étant d’un seul tenant avec cet enrobage. Ceci renforce de plus la tenue de l’enrobage par rapport à l’embase et procure une construction plus solide du capteur, l’entretoise exerçant un rôle de maintien en position de l’enrobage par rapport à l’embase par butée contre la paroi de l’alésage central du fût et inversement. L’écoulement de matière plastique vers l’alésage central vise à surmouler, dans l’alésage central de l’embase, une entretoise de centrage solidaire de l’embase et étant solidaire de l’enrobage extérieur de l’embase. Cela permet d’adapter l’alésage central du fût de l’embase à la réception d’un élément de fixation plus petit, par exemple une vis M6 en remplacement d’une vis M8, l’élément de fixation étant centré dans l’alésage par l’entretoise. L’ajout de chanfreins à la forme de l’entretoise ainsi surmoulée permet aussi de limiter les efforts d’insertion de l’élément de fixation dans l’alésage central.

Comparé à l’état de la technique le plus proche avec montage d’une entretoise amovible dans l’alésage central, l’opération de montage et de positionnement de l’entretoise dans l’alésage central est supprimée. L’entretoise étant formée simultanément au surmoulage de l’enrobage, sa formation ne demande aucun temps supplémentaire de montage. De plus, il n’est plus nécessaire d’utiliser un détrompeur pour éviter l’oubli de l’entretoise et de prévoir des moyens de maintien en place de l’entretoise dans l’alésage central, ce maintien étant assuré du fait de la solidarité de l’entretoise avec l’enrobage. Des contrôles de présence de l’entretoise ne sont plus nécessaires. Le maintien en position de l’entretoise dans l’alésage est aussi renforcé. Par exemple pour un capteur de cliquetis, une vis M6 standard peut être montée en grade 10.9 sans risque de chasser l’entretoise de l’alésage central.

De préférence, préalablement au surmoulage de l’enrobage et de l’entretoise solidaire, un noyau de forme similaire à celle de l’élément de fixation est positionné dans l’alésage central du fût de l’embase, le noyau présentant au moins un épaulement contactant la paroi de l’alésage central en formant, lors du surmoulage, une butée pour une extrémité longitudinale de l’entretoise solidaire.

Ceci permet de délimiter l’espace de remplissage de matière plastique définissant l’entretoise, l’épaulement limitant l’entretoise dans la longueur de l’alésage. L’invention concerne aussi une embase pour un capteur accéléromètre pour la mise en oeuvre d’un tel procédé, le fût de l’embase étant percé d’au moins un canal présentant, d’une part, une extrémité d’entrée débouchant à l’extérieur du fût sur une portion du fût destinée à être entourée par l’enrobage et, d’autre part, une extrémité de sortie débouchant dans l’alésage central du fût. Un ou de tels canaux permettent le passage de la matière plastique à travers le fût. Il suffit donc de percer un fût d’embase de l’état de la technique au moins une fois de part en part de sa paroi pour obtenir une embase pouvant mettre en oeuvre le procédé selon l’invention, ce qui se limite à une modification simple à effectuer. L’utilisation d’un ou de plusieurs canaux permet par une configuration appropriée des outils de surmoulage du capteur, d’assurer l’écoulement de la matière plastique de surmoulage dans l’alésage central du fût de l’embase matérialisant ainsi une entretoise de centrage. L’entretoise peut revêtir une forme facilitant l’insertion de l’élément de fixation en son intérieur.

Avantageusement, ledit au moins un canal s’étend sensiblement perpendiculairement à l’alésage central.

Avantageusement, ledit au moins un canal débouche dans l’alésage central à proximité d’une première extrémité longitudinale de l’alésage central opposée à une deuxième extrémité longitudinale destinée à être solidarisée contre l’élément de support. Ceci permet une meilleure répartition de matière plastique tout autour de l’intérieur de l’alésage central pour former l’entretoise solidaire.

Avantageusement, le fût de l’embase comporte plusieurs canaux dont les extrémités de sortie sont réparties régulièrement tout autour de l’alésage central. L’invention concerne un capteur accéléromètre comprenant une embase avec un fût présentant un alésage central recevant un élément de fixation destiné à solidariser le capteur accéléromètre contre un élément de support, l’alésage central comprenant une entretoise s’étendant au moins partiellement sur la longueur de l’alésage et enserrant l’élément de fixation pour son centrage, un enrobage en une matière plastique étant surmoulé autour d’une paroi externe de l’embase, le capteur étant remarquable en ce que l’embase est telle que décrite précédemment avec au moins un canal percé dans le fût, ledit au moins un canal étant rempli de la matière plastique et l’entretoise étant formée de la matière plastique de l’enrobage ayant traversé ledit au moins un canal, l’entretoise étant ainsi rendue solidaire de l’enrobage.

En ayant une configuration de l’entretoise solidaire de l’enrobage de l’embase du capteur accéléromètre, tous les risques de perte de l’entretoise sont évités et ceci tout au long de la vie du capteur qui peut être monté ou remonté contre l’élément de support sans risque de perte de l’entretoise. Ce ne serait pas le cas avec une entretoise amovible de l’état de la technique et, pour cette dernière, il faudrait toujours vérifier sa présence et son positionnement adéquat avant tout montage ou remontage.

Dans un mode de réalisation, l’élément de fixation, à une première extrémité longitudinale de l’alésage central, présente une tête en butée extérieure contre le fût et à une deuxième extrémité longitudinale de l’alésage une partie filetée faisant saillie du capteur quand la tête de l’élément de fixation est en butée extérieure contre le fût, la partie filetée étant destinée à la solidarisation du capteur contre un élément de support.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de la présente invention, pour assurer que l’élément de fixation ne sorte de l’embase du capteur accéléromètre, une partie de l’élément de fixation interne à l’alésage central porte à sa périphérie un anneau de maintien en butée contre une extrémité de l’entretoise solidaire et empêchant l’extraction de l’élément de fixation hors du capteur accéléromètre préalablement à la solidarisation de l’élément de fixation sur l’élément de support. L’anneau de maintien est protégé, étant donné qu’il est à l’intérieur de l’embase, et ne risque pas d’être enlevé autour de l’élément de fixation lors des diverses manipulations ou les stockages que peut subir le capteur muni de son élément de fixation.

La présente invention concerne aussi un carter d’un moteur à combustion interne de véhicule automobile, ledit carter étant l’élément de support d’un tel capteur accéléromètre en tant que capteur de cliquetis du moteur à combustion interne, le carter présentant un alésage de réception d’une portion d’extrémité de l’élément de fixation faisant saillie de l’alésage central du fût de l’embase du capteur vers le carter pour la solidarisation du capteur de cliquetis avec le carter. D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels : - les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques de vues en perspective respectivement selon l’état de la technique et selon l’invention d’un mode de réalisation d’une embase de capteur accéléromètre non recouverte d’un enrobage avec un fût destiné à recevoir dans un alésage central un élément de fixation de type collé, le fût de l’embase selon l’invention montré à la figure 2 étant percé de quatre canaux pour une solidarisation de l’enrobage avec une entretoise, le capteur accéléromètre de ce mode de réalisation étant du type collé, - la figure 3 est une représentation schématique d’une coupe longitudinale d’une embase selon la figure 2 revêtue d’un enrobage en plastique pour un capteur accéléromètre du type collé selon un mode de réalisation de la présente invention, - les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques de vues en perspective respectivement selon l’état de la technique et selon l’invention d’un mode de réalisation d’une embase de capteur accéléromètre non recouverte d’un enrobage avec un fût destiné à recevoir dans un alésage central un élément de fixation vissé, le fût de l’embase selon l’invention étant percé de quatre canaux à la figure 5 pour une solidarisation de l’enrobage avec une entretoise, le capteur accéléromètre de ce mode de réalisation étant du type vissé, - la figure 6 est une représentation schématique d’une coupe longitudinale d’un mode de réalisation d’une embase d’un capteur accéléromètre du type vissé selon la présente invention, l’embase étant revêtue d’un enrobage en plastique, - la figure 7 est une représentation schématique d’une coupe longitudinale d’un moule destiné à former un enrobage en matière plastique autour d’une portion de l’embase d’un capteur accéléromètre selon la présente invention, l’embase étant insérée dans le moule à cette figure.

Dans ce qui va suivre, pour un capteur accéléromètre, l’embase désigne le corps médian du capteur présentant un fût et un alésage central de passage d’un élément de fixation, ceci sans enrobage de plastique et sans élément de mesure de l’accélération, comme par exemple des électrodes piézoélectriques.

Les mots extérieur ou externe au fût ou à l’embase qualifient une portion du fût ou de l’embase la plus éloignée de l’alésage central traversant ce fût ou cette embase.

Le capteur accéléromètre est entendu comme comprenant un élément de fixation destiné à fixer le capteur accéléromètre contre un élément de support. L’entretoise peut comprendre plusieurs portions d’entretoises séparées les unes des autres ou être d’un seul tenant. La longueur de l’entretoise est à prendre en référence à la longueur de l’alésage central.

En se référant aux figures, la présente invention concerne un capteur accéléromètre 1, par exemple mais non limitativement un capteur de cliquetis. De manière classique un tel capteur accéléromètre 1 comprend une embase 2 formant le corps principal du capteur 1. L’embase 2 comprend un fût 2a présentant un alésage central 4 recevant un élément de fixation 5 destiné à solidariser le capteur accéléromètre 1 contre un élément de support, par exemple un carter d’un moteur à combustion interne pour un capteur de cliquetis. Il est connu de surmouler un enrobage 7 en une matière plastique autour d’une paroi externe de l’embase 2 donc par entourage partiel de l’embase 2.

De plus, il est connu que le capteur 1 présente des organes piézoélectriques, une extrémité de chaque organe supportant une masse d’inertie. Les organes sont logés dans une cavité aménagée entre l’enrobage 7 et l’embase 2.

Dans un mode de réalisation des organes piézoélectriques et de leur logement, la cavité présente une semelle 13 de support formée par une portion de la paroi externe du fût 2a faisant saillie radialement de l’embase 2.

Cette semelle 13 supporte un organe piézoélectrique 14 entouré par des anneaux de contact 16a, 16b servant d’électrodes, des rondelles 15a, 15b et une masse sismique 17, le tout formant un empilement, ces éléments étant détaillés aux figures 3 et 6 mais non détaillés aux figures 1, 2, 4 et 5.

Pour faire tenir cet empilement, il est possible de coller ces éléments entre eux auquel cas le capteur accéléromètre 1 est dit collé ou de visser ces éléments sur l’embase 2, auquel cas le capteur accéléromètre 1 est dit vissé. Les figures 1 et 2 montrent une embase 2 pour un capteur de type collé tandis que les figures 4 et 5 montrent une embase 2 pour un capteur de type vissé, ceci respectivement selon l’état de la technique pour les figures 1 et 4 et selon la présente invention pour les figures 2 et 5.

La présente invention s’applique donc aussi bien sur un capteur collé que sur un capteur vissé.

Comme visible aux figures 3 et 7, au moins une broche 18 de connexion électrique reliée à chacun des anneaux de contact 16a, 16b traverse l’enrobage 7 vers l’extérieur du capteur accéléromètre 1 par une douille de protection 19.

Toujours de manière connue, comme visible aux figures 3, 6 et 7, l’alésage central 4 comprend une entretoise 3 dite de centrage, avantageusement cylindrique quand l’alésage est cylindrique et recouvrant tout le pourtour d’au moins une portion de la longueur de l’alésage central 4. L’entretoise 3 de centrage s’étend au moins partiellement sur la longueur de l’alésage central 4 et enserre l’élément de fixation 5 pour son centrage dans l’alésage central 4. L’élément de fixation 5 est introduit dans l’alésage central 4 pour assurer la fixation de l’embase 2 et donc du capteur accéléromètre 1 sur un élément de support. Dans ce qui suit, l’entretoise 3 de centrage sera dénommée plus simplement entretoise ou aussi entretoise solidaire, car solidaire de l’enrobage 7, ceci pour bien être différenciée d’une entretoise amovible selon l’état de la technique.

Selon l’état de la technique, l’entretoise amovible 3 est ajoutée manuellement lors du montage en étant insérée dans l’alésage central 4 avec risque de mauvais positionnement de l’entretoise amovible 3 dans l’alésage central 4 ou de perte de cette entretoise amovible 3 par sortie intempestive hors de l’alésage central 4.

Dans une démarche complètement inverse de l’état de la technique, conformément au problème à la base de la présente invention, notamment pour rendre imperdable l’entretoise 3, il est prévu un procédé de formation d’une entretoise 3 solidaire s’étendant au moins partiellement sur la longueur d’un alésage central 4 traversant de part en part un fût 2a d’une embase 2 d’un capteur accéléromètre 1 qui utilise l’opération de surmoulage de l’enrobage 7 à base d’une matière plastique tout autour de l’embase 2 pour former simultanément l’entretoise 3. L’entretoise 3 est alors rendue solidaire de l’enrobage 7 en étant d’un seul tenant avec l’enrobage 7, autrement dit venue de matière avec l’enrobage 7.

Ainsi, lors du surmoulage de la matière plastique autour de l’embase 2 pour former l’enrobage 7, une partie de la matière plastique servant au surmoulage traverse le fût 2a pour former une entretoise 3 solidaire de l’enrobage 7 dans l’alésage central 4 du fût 2a. Lors de la solidification de la matière plastique de l’enrobage 7 et de l’entretoise 3, une solidarisation ferme de l’entretoise 3 et de l’enrobage 7 via la matière plastique solidifiée dans le fût 2a de l’embase 2 est obtenue.

La matière plastique utilisée peut être diverse. Par exemple, sans que cela soit limitatif, il peut s’agir de polyamide 66. Le polyamide 66 présente une bonne dureté, une bonne résistance à l’abrasion et est plus résistant à la chaleur et moins sensible au fluage. Sa résistance reste élevée sur un large intervalle de température. Ceci correspond bien aux conditions auxquelles va être soumis un capteur de cliquetis solidarisé contre un carter relativement chaud de moteur à combustion interne.

Une telle entretoise 3 solidaire peut présenter une forme cylindrique avec un espace central laissé libre qui présente un diamètre correspondant à celui de l’élément de fixation 5. L’entretoise 3 solidaire peut être aussi en plusieurs parties espacées, chaque partie espacée étant reliée à un canal 8 traversant le fût 2a, canal 8 qui sera ultérieurement plus précisément décrit. Le premier mode de réalisation est préféré. L’entretoise 3 solidaire ou chaque partie d’entretoise peut présenter sur sa face la plus interne à l’alésage central 4, donc celle en vis-à-vis avec l’élément de fixation 5 un profil permettant une insertion facilitée de l’élément de fixation 5 dans l’alésage central 4 et en conséquence dans le fût 2a de l’embase 2 du capteur accéléromètre 1.

Il est aussi possible de prévoir sur cette face la plus interne en complément d’un profil favorisant une insertion facilitée le même profil rendant plus difficile le retrait de l’élément de fixation 5 afin de le maintenir en place dans le cas où cet élément de fixation 5 est monté dans le capteur accéléromètre 1 préalablement à la fixation du capteur accéléromètre 1 sur l’élément de transport et manipulé comme tel.

En effet, il est possible, préalablement au montage, d’avoir un conditionnement capteur accéléromètre 1 avec son élément de fixation 5 déjà intégré au capteur accéléromètre 1 comme d’avoir un capteur accéléromètre 1 étant conditionné sans son élément de fixation 5. Le profil rendant plus difficile le retrait de l’élément de fixation 5 ne doit cependant pas gêner le montage ou démontage du capteur accéléromètre 1 sur ou de l’élément de support.

Il convient, lors de ce procédé de formation de l’entretoise 3 solidaire de l’enrobage 7, de limiter la quantité de plastique traversant le fût 2a afin de laisser un espace vide à l’intérieur de l’entretoise 3 solidaire qui corresponde aux dimensions de l’élément de fixation 5 à insérer dans l’alésage central 4 pour la fixation du capteur accéléromètre 1 contre un élément de support.

En se référant à la figure 7, pour ce faire, préalablement au surmoulage de l’enrobage 7 et de l’entretoise 3 solidaire, un noyau 6c de forme similaire à celle de l’élément de fixation 5 peut être positionné dans l’alésage central 4 du fût 2a de l’embase 2. Ce noyau 6c de forme allongée, aussi dénommé plongeur, peut présenter le même diamètre que l’élément de fixation 5 quand celui-ci est cylindrique, ce qui est fréquemment le cas, ou la même largeur.

De plus, le noyau 6c peut présenter au moins un épaulement 22 contactant la paroi de l’alésage central 4 en formant une butée contre laquelle se forme une extrémité de l’entretoise 3 solidaire. L’épaulement 22 forme alors une butée lors du surmoulage pour une extrémité longitudinale 4a de l’entretoise 3 solidaire de l’enrobage 7.

Le surmoulage de la matière plastique peut se faire dans un moule 6 en deux parties 6a, 6b. Une première partie 6a du moule 6 enveloppe la partie supérieure de l’embase 2, c’est-à-dire celle contenant l’extrémité de l’alésage central 4 par laquelle l’élément de fixation 5 est destiné à être introduit. Une seconde partie 6b du moule 6 enveloppe la partie inférieure de l’embase 2, c’est-à-dire celle contenant l’extrémité de l’alésage central 4 par laquelle l’élément de fixation 5 sort de l’embase 2 vers l’élément de support. A la figure 7, c’est la seconde partie 6b du moule 6 qui porte le noyau 6c mais cela pourrait être aussi bien la première partie 6a. Les première et seconde parties 6a, 6b du moule 6 sont adjacentes l’une à l’autre et se rencontrent à mi-hauteur de l’embase 2 pour former une enceinte fermée. Une portion de la première partie 6a pénètre dans l’alésage central 4 de l’embase 2 et est raccordée de manière amovible au noyau 6c en présentant une forme d’ancrage complémentaire à une forme d’ancrage 10 portée par le noyau 6c en vis-à-vis.

Les première et seconde parties 6a, 6b du moule 6 délimitent aussi entre elles un espace pour l’enrobage de la douille de protection 19 logeant la broche 18, la douille de protection 19 étant insérée entre les deux parties 6a, 6b du moule 6. Un insert de moulage 6d peut définir la forme de la douille de protection 19.

La matière plastique ayant pénétré dans l’alésage central 4 est confinée entre l’épaulement 22 et une portion de la paroi externe du noyau 6c afin de former une entretoise 3 solidaire de l’enrobage 7 avec les dimensions souhaitées et d’une configuration adéquate. Le noyau 6c peut présenter d’autres portions faisant saillie dans le cas d’une entretoise 3 de forme plus complexe qu’une entretoise 3 cylindrique, par exemple des portions procurant un espacement entre plusieurs parties d’entretoise 3.

Afin de permettre à la matière plastique surmoulée de traverser l’embase 2 pour parvenir jusqu’à l’alésage central 4, le fût 2a de l’embase 2 est percé d’au moins un canal 8, de préférence plusieurs canaux 8 pour une meilleure répartition de la matière plastique dans l’alésage central 4. Aux figures 2 et 5, il est montré quatre canaux 8 traversant le fût 2a de l’embase 2, ces canaux 8 étant disposés deux à deux diamétralement opposés.

Le ou les canaux 8 présentent, d’une part, une extrémité d’entrée 8a débouchant à l’extérieur du fût 2a sur une portion du fût 2a destinée à être entourée par l’enrobage 7 et, d’autre part, une extrémité de sortie 8b débouchant dans l’alésage central 4 du fût 2a. A la fin du surmoulage de l’enrobage 7 autour d’au moins une portion de la paroi externe de l’embase 2, le ou les canaux 8 sont remplis de matière plastique et l’entretoise 3 solidaire de l’enrobage 7 est formée de la matière plastique de l’enrobage 7 ayant traversé le ou les canaux 8.

Avantageusement, il peut être prévu plusieurs canaux 8, de préférence trois ou quatre mais un autre nombre de canaux 8 peut être choisi. Ces canaux 8 peuvent être percés dans le fût 2a par une broche de perçage, auquel cas un nombre pair de canaux 8 est préféré pour effectuer le perçage consécutif de deux parois en vis-à-vis du fût 2a avec la même broche. Le mode de réalisation montré aux figures 2 et 5 est favorable au perçage consécutif de deux canaux 8 diamétralement opposés. Ces canaux 8 peuvent être aussi percés par laser. Ceci est aussi valable pour le perçage d’un canal 8 unique.

Le ou les canaux 8 peuvent s’étendre sensiblement perpendiculairement à l’alésage central 4 ou en étant légèrement inclinés par rapport à l’alésage central 4. Il est avantageux que le ou les canaux 8 débouchent dans l’alésage central 4 à proximité d’une première extrémité longitudinale 4a de l’alésage central 4 opposée à une deuxième extrémité longitudinale 4b destinée à être solidarisée avec l’élément de support. Les canaux 8 peuvent déboucher dans l’alésage central 4 à des hauteurs différentes.

La répartition et l’homogénéité de la matière plastique dans l’entretoise 3 solidaire sont à surveiller pour ne pas avoir de portions d’entretoise 3 qui présentent une épaisseur moindre ou des défauts localisés dus à un manque de matière plastique. Pour ce faire, dans le cas où le fût 2a de l’embase 2 comporte plusieurs canaux 8, les extrémités de sortie 8b de ces canaux 8 débouchant dans l’alésage central 4 peuvent être réparties régulièrement tout autour de l’alésage central 4.

Pour favoriser l’ancrage de l’enrobage 7 sur l’embase 2, la paroi externe de l’embase 2 présente au moins une gorge 21, avantageusement annulaire, remplie de matière plastique de l’enrobage 7. L’enrobage 7 porte ainsi des ergots 20 de matière plastique surmoulée pénétrant dans la ou les gorges 21. Ces gorges 21 et ergots 20 sont notamment visibles aux figures 3 et 6.

Avantageusement, il peut y avoir au moins une paire de gorges en partie haute du capteur accéléromètre 1, c’est-à-dire la partie la plus éloignée de l’élément de support et au moins une paire de gorges 21 en partie basse du capteur accéléromètre 1.

Les gorges en partie haute sont portées par le fût 2a de l’embase 2 tandis que les gorges 21 en partie basse le sont par l’embase 2, avantageusement en dessous de la semelle 13 faisant saillie latéralement de l’embase 2. Cette semelle 13 a été précédemment décrite comme supportant l’organe piézoélectrique 14, entouré par des anneaux de contact 16a, 16b servant d’électrodes, les rondelles 15a, 15 et la masse sismique 17.

Les gorges 21 en partie basse peuvent être portées par l’embase 2 en dessous de la semelle 13 formée par une partie saillante latérale de l’embase 2. Les gorges 21 peuvent faire tout le tour de la paroi externe de l’embase 2, l’embase 2 pouvant présenter une forme sensiblement cylindrique ou conique.

Le ou les canaux 8 peuvent se trouver juste en dessous de la ou des gorges 21 en partie haute de l’embase 2. A la figure 6, il est montré une paire de gorges 21 en partie haute du fût 2a de l’embase 2, la paire de gorges 21 en partie haute étant intercalée entre une tête 9 de l’élément de fixation 5 du capteur accéléromètre 1 et le ou les canaux 8. Ceci peut être valable pour un autre nombre de gorges que deux. A la figure 3, la ou les gorges en partie haute du fût 2a de l’embase 2 ne sont pas visibles car remplacées ou masquées par des canaux 8.

En se référant notamment à la figure 3, l’élément de fixation 5 est avantageusement sous forme d’une vis ou similaire. L’élément de fixation 5, à une première extrémité longitudinale 4a de l’alésage central 4, présente une tête 9 en butée extérieure contre le fût 2a de l’embase 2, c’est-à-dire dépassant de l’embase 2 en étant appliquée contre le fût 2a de l’embase 2 lors de la solidarisation du capteur accéléromètre 1 contre son élément de support. A une deuxième extrémité longitudinale 4b de l’alésage central 4, l’élément de fixation 5 présente une partie filetée 5b faisant saillie du capteur accéléromètre 1 quand la tête 9 de l’élément de fixation 5 est en butée contre le fût 2a. La partie filetée 5b est destinée à la solidarisation du capteur 1 contre un élément de support, par exemple un carter d’un moteur à combustion interne, en étant introduite dans un alésage fileté correspondant de l’élément de support, par exemple un carter.

Fréquemment, il est requis que les capteurs accéléromètres 1 soient livrés avec leur élément de fixation 5 déjà positionné à l’intérieur de l’alésage central 4 du fût 2a de l’embase 2. De ce fait, cela crée l’obligation de maintenir l’élément de fixation 5 dans le capteur 1 jusqu’à la fixation du capteur 1 contre l’élément de support au moyen de l’élément de fixation 5.

Ainsi, il avait été proposé selon l’état de la technique de poser un anneau élastique sur la partie filetée 5b d’une vis en tant qu’élément de fixation 5 sortant de l’alésage central 4. Une autre proposition consistait à injecter de la mousse dans l’alésage central 4 pour y maintenir l’élément de fixation 5 ou bien à injecter de la mousse sur le filetage de l’élément de fixation 5 pour le bloquer en position.

De manière différente, la présente invention propose dans un mode optionnel de réalisation de faire porter à la périphérie d’une partie de l’élément de fixation 5 interne à l’alésage central 4 un anneau 11 de maintien en butée contre une extrémité de l’entretoise 3 solidaire. L’anneau 11 de maintien est donc interne à l’alésage central 4 et empêche l’extraction de l’élément de fixation 5 hors du capteur accéléromètre 1 avant la fixation de l’élément de fixation 5 contre l’élément de support.

Une application particulièrement intéressante de l’invention est pour un capteur de cliquetis en tant que capteur accéléromètre 1 fixé contre un carter d’un moteur à combustion interne de véhicule automobile en tant qu’élément de support du capteur de cliquetis du moteur à combustion interne.

Le carter présente alors un alésage de réception d’une portion d’extrémité 5b de l’élément de fixation 5 faisant saillie de l’alésage central 4 du fût 2a de l’embase 2 du capteur 1 vers le carter pour la solidarisation du capteur de cliquetis avec le carter.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de formation d’une entretoise (3) s’étendant au moins partiellement dans la longueur d’un alésage central (4) traversant de part en part un fût (2a) d’une embase (2) d’un capteur accéléromètre (1), l’alésage central (4) étant destiné à recevoir un élément de fixation (5) solidarisant l’embase (2) contre un élément de support, l’élément de fixation (5) étant centré par l’entretoise (3) dans l’alésage central (4), l’embase (2) étant entourée au moins partiellement par un enrobage (7) en une matière plastique surmoulée, caractérisé en ce que, lors du surmoulage de la matière plastique autour de l’embase (2) pour former l’enrobage (7), une partie de la matière plastique traverse le fût (2a) pour former l’entretoise (3) en la rendant solidaire de l’enrobage (7).
2. 2. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, préalablement au surmoulage de l’enrobage (7) et de l’entretoise (3) solidaire, un noyau (6c) de forme similaire à celle de l’élément de fixation (5) est positionné dans l’alésage central (4) du fût (2a) de l’embase (2), le noyau (6c) présentant au moins un épaulement (22) contactant la paroi de l’alésage central (4) en formant butée, lors du surmoulage, pour une extrémité longitudinale (4a) de l’entretoise (3) solidaire.
3. 3. Embase (2) pour un capteur accéléromètre (1) pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le fût (2a) de l’embase (2) est percé d’au moins un canal (8) présentant, d’une part, une extrémité d’entrée (8a) débouchant à l’extérieur du fût (2a) sur une portion du fût (2a) destinée à être entourée par un enrobage (7) et, d’autre part, une extrémité de sortie (8b) débouchant dans l’alésage central (4) du fût (2a).
4. 4. Embase (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit au moins un canal (8) s’étend sensiblement perpendiculairement à l’alésage central (4).
5. 5. Embase (2) selon l’une des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit au moins un canal (8) débouche dans l’alésage central (4) à proximité d’une première extrémité longitudinale (4a) de l’alésage central (4) opposée à une deuxième extrémité longitudinale (4b) destinée à être appliquée contre l’élément de support.
6. 6. Embase (2) selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que le fût (2a) de l’embase (2) comporte plusieurs canaux (8) dont les extrémités de sortie (8b) sont réparties régulièrement tout autour de l’alésage central (4).
7. 7. Capteur accéléromètre (1) comprenant une embase (2) avec un fût (2a) présentant un alésage central (4) recevant un élément de fixation (5) destiné à solidariser le capteur accéléromètre (1) contre un élément de support, l’alésage central (4) comprenant une entretoise (3) s’étendant au moins partiellement sur la longueur de l’alésage central (4) et enserrant l’élément de fixation (5) pour son centrage dans l’alésage central (4), un enrobage (7) en une matière plastique étant surmoulé autour d’une paroi externe de l’embase (2), caractérisé en ce que l’embase (2) est selon l’une quelconque des revendications 3 à 6 avec au moins un canal (8) percé dans le fût (2a), ledit au moins un canal (8) étant rempli de la matière plastique et l’entretoise (3) étant formée de la matière plastique de l’enrobage (7) ayant traversé ledit au moins un canal (8), l’entretoise (3) étant ainsi rendue solidaire de l’enrobage (7).
8. 8. Capteur accéléromètre (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’élément de fixation (5), à une première extrémité longitudinale (4a) de l’alésage central (4), présente une tête (9) en butée extérieure contre le fût (2a) et, à une deuxième extrémité longitudinale de l’alésage central (4), une partie filetée (5b) faisant saillie du capteur (1) quand la tête (9) de l’élément de fixation (5) est en butée extérieure contre le fût (2a), la partie filetée (5b) étant destinée à la solidarisation du capteur (1) contre un élément de support.
9. 9. Capteur accéléromètre (1) selon l’une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que une partie de l’élément de fixation (5) interne à l’alésage central (4) porte à sa périphérie un anneau (11) de maintien en butée contre une extrémité de l’entretoise (3) solidaire et empêchant l’extraction de l’élément de fixation (5) hors du capteur accéléromètre (1) préalablement à la solidarisation de l’élément de fixation (5) sur l’élément de support.
10. 10. Carter d’un moteur à combustion interne de véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il est l’élément de support d’un capteur accéléromètre (1) selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, le capteur accéléromètre (1) étant un capteur de cliquetis du moteur à combustion interne, le carter présentant un alésage de réception d’une portion d’extrémité (5b) de l’élément de fixation (5) faisant saillie de l’alésage central (4) du fût (2a) de l’embase (2) du capteur (1) vers le carter pour la solidarisation du capteur (1) de cliquetis avec le carter.