FR3043122A1 - Dispositif et procede d'automatisation d'une porte - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour l'automatisation d'une porte, en particulier d'une porte manuelle préexistante. Ce dispositif comporte un système de commande de l'ouverture et de la fermeture automatique d'un vantail coulissant. Il comporte en outre un profilé longitudinal (10), qui supporte l'ensemble des composants du système de commande, en particulier un rail de guidage longitudinal (28), un organe (27) mobile en translation le long dudit rail, des moyens d'entrainement dudit organe mobile en translation le long dudit rail de guidage longitudinal (28), comportant un moteur d'entrainement (23), une unité (22) d'alimentation électrique dudit moteur d'entrainement (23), et une unité électronique (21) de commande dudit système. Un procédé d'automatisation d'une porte comprend la fixation dudit dispositif contre ou dans une cloison surplombant l'ouverture de la porte, et la suspension d'un vantail coulissant à l'organe mobile (27).

Description

La présente invention s’inscrit dans le domaine de l’automatisation des portes, notamment des portes à ouverture et fermeture manuelle préexistantes. Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif pour l’automatisation d’une porte, et un kit pour l’automatisation d’une porte comportant un tel dispositif. Elle concerne également un procédé d’automatisation d’une porte au moyen d’un tel dispositif.

Il existe trois principaux types de portes : les portes battantes, les portes à vantail coulissant posé en applique, et les portes à vantail coulissant à galandage, dans lesquelles le vantail coulisse à l’intérieur de la cloison contigüe à l’ouverture de la porte. L’automatisation d’une porte met en oeuvre un système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail de porte. Dans le cas d’un vantail coulissant, un tel système de commande comprend classiquement : un rail de guidage longitudinal ; des organes mobiles en translation le long de ce rail de guidage, auxquels le vantail est suspendu, par l’intermédiaire d’éléments de suspension fixés à son extrémité supérieure, de sorte à en être solidaire en translation ; des moyens d’entrainement de ces organes mobiles en translation le long du rail de guidage, comportant notamment un moteur d’entrainement de ces organes mobiles par l’intermédiaire d’une liaison de transmission souple associée à un système de poulies ; une unité d’alimentation électrique de ce moteur d’entrainement ; et une unité électronique de commande de l’ensemble. A l’heure actuelle, à partir d’une porte manuelle existante, pour obtenir une porte automatique, il est tout d’abord nécessaire de démonter l’ensemble de l’existant. Ceci s’avère contraignant et chronophage, en particulier, dans le cas d’une porte à vantail coulissant à galandage, puisqu’il est alors nécessaire de déposer intégralement tout le châssis et le vantail en abattant la cloison dans laquelle s’inscrit la porte, puis à réaliser ultérieurement la reconstruction du linteau et la finition de la cloison.

Ensuite, l’installation des différents composants d’un système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique de la porte nécessite un nombre important d’opérations, le type d’opérations à réaliser étant en outre dépendant du type de porte préexistante à automatiser et de la configuration particulière des lieux.

La présente invention vise à proposer une solution permettant d’automatiser une porte, en particulier une porte manuelle préexistante, de manière simple et rapide, nécessitant peu d’opérations. Un objectif supplémentaire de l’invention est que cette solution mette en oeuvre un dispositif unique, qui convienne à l’automatisation de tous types de portes, qu’il s’agisse de portes battantes, de portes à vantail coulissant posé en applique ou de portes à vantail coulissant à galandage. La présente invention vise en outre notamment à ce que l’automatisation de la porte nécessite peu de modifications de l’installation existante.

Selon un premier aspect, il est proposé par la présente invention un dispositif pour l’automatisation d’une porte, en particulier d’une porte manuelle préexistante, qui comporte un système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail coulissant. Ce système comporte notamment les composants suivants, classiques en eux-mêmes : - un rail de guidage longitudinal, - un organe mobile en translation le long du rail de guidage longitudinal, cet organe mobile étant destiné à être solidarisé avec un élément de suspension porté par le vantail, ou une pluralité de tels organes mobiles, - des moyens d’entrainement de chaque organe mobile, en translation le long du rail de guidage longitudinal, comportant notamment un moteur d’entrainement, - une unité d’alimentation électrique du moteur d’entrainement, - et une unité électronique de commande du système.

Selon la présente invention, le dispositif comporte en outre un profilé longitudinal, dit profilé central, comportant une première face longitudinale latérale, dite face arrière, une seconde face longitudinale latérale, dite face avant, et une face inférieure. L’ensemble des composants du système de commande sont supportés par ce profilé central.

Ainsi, de manière tout à fait avantageuse, l’ensemble des composants du système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail coulissant sont réunis en un seul et même bloc, supportés par le profilé central dans leurs positions coopérantes et en configuration opérationnelle les uns par rapport aux autres. Le dispositif selon l’invention est ainsi particulièrement simple à utiliser, puisqu’il suffit de le fixer à la position adéquate contre ou dans la cloison dans laquelle s’inscrit la porte, de solidariser un vantail coulissant à ou aux organe(s) mobile(s) du dispositif, et de connecter l’unité d’alimentation électrique au circuit électrique du bâtiment, pour obtenir une installation opérationnelle.

Dans des modes de réalisation préférés de l’invention, l’ensemble des composants du système de commande sont compris dans un volume défini latéralement par la face avant et la face arrière du profilé central, si bien que le dispositif présente avantageusement un encombrement réduit.

Dans des modes de réalisation particuliers de l’invention, le profilé central est creux, et de préférence à section semi-fermée. L’ensemble des composants du système de commande sont alors de préférence soit contenus dans le profilé central ; soit fixés au profilé central, ou à un autre composant contenu dans le profilé central, de manière à s’étendre sous la face inférieure de ce dernier, qui est la face destinée à se trouver en regard du sol lorsque le dispositif est installé en position opérationnelle contre ou dans une cloison, pour l’automatisation d’une porte.

Le dispositif selon l’invention se présente alors avantageusement sous forme d’un bloc compact intégrant l’ensemble des composants du système de commande de l’ouverture et de la fermeture d’un vantail coulissant, en montage opérationnel les uns par rapport aux autres. Préférentiellement, les composants les plus fragiles, tels que le moteur d’entrainement, l’unité électronique de commande et l’unité d’alimentation électrique, sont contenus à l’intérieur du profilé central, si bien qu’ils sont protégés des chocs et de toute autre source de dégradation extérieure.

Les moyens d’entrainement de l’organe mobile en translation le long du rail de guidage longitudinal peuvent être de tout type classique en lui-même. Outre le moteur d’entraînement, ils peuvent comporter une liaison de transmission souple associée à un système de poulies, par exemple sous forme d’une courroie crantée conformée en boucle fermée et enroulée autour d’une poulie motrice, entraînée en rotation par le moteur d’entrainement, et d’une poulie de renvoi. L’organe mobile peut être solidarisé à cette courroie par un organe entraîneur, de façon telle que la rotation de la poulie motrice entraîne la translation de l’organe mobile le long du rail de guidage longitudinal. L’unité électronique de commande est également classique en elle-même, et peut notamment contenir une ou plusieurs cartes électroniques qui assurent la gestion du moteur d’entrainement et de l’alimentation électrique, ainsi que la communication, notamment par liaison sans fil, avec un appareil externe proposant une interface de contrôle, telle qu’une interface web ou une application mobile accessibles sur le réseau ou privées.

Dans des modes de réalisation particuliers, le dispositif selon l’invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes.

Dans des modes de mise en oeuvre particuliers de l’invention, le dispositif comporte une plaque longitudinale, dite plaque arrière, fixée de manière amovible au niveau de la face arrière du profilé central, de sorte à s’étendre sur toute la hauteur occupée par les composants du système de commande. Cette plaque arrière, de longueur de préférence sensiblement égale à celle du profilé central, permet avantageusement de protéger les composants du système de commande à l’arrière du dispositif.

Cette plaque arrière est de préférence fixée au profilé central par clippage.

Elle s’avère notamment tout à fait avantageuse pour une mise en œuvre du dispositif pour l’automatisation d’un vantail posé en applique. En effet, elle peut alors avantageusement être posée sur la tranche supérieure de la traverse supérieure du cadre de la porte, de sorte à déporter les composants du système de commande en avant de cette traverse.

La plaque arrière peut notamment être percée d’au moins un, de préférence d’une pluralité, d’orifices pour le passage de moyens de fixation, permettant avantageusement sa fixation contre la cloison dans laquelle s’inscrit la porte.

Dans des modes de réalisation particuliers de l’invention, le dispositif comporte une plaque longitudinale, dite plaque avant, fixée de manière amovible au niveau de la face avant du profilé central, de sorte à s’étendre sur toute la hauteur occupée par les composants du système de commande. Cette plaque avant, de longueur de préférence sensiblement égale à celle du profilé central, permet avantageusement de protéger les composants du système de commande à l’avant du dispositif.

Cette plaque avant peut être fixée au profilé central par tout moyen de fixation amovible classique en lui-même, par exemple par aimantation.

Dans les modes de réalisation particuliers de l’invention, dans lesquels le dispositif comporte à la fois une plaque avant et une plaque arrière, et le profilé central présente une section semi-fermée, il est particulièrement avantageux que la face supérieure du profilé central soit pleine, de sorte à ce que le dispositif se présente sous forme d’un boîtier, dans lequel sont contenus l’ensemble des composants du système de commande, et qui est ouvert uniquement au niveau de sa face inférieure, pour le passage des éléments de fixation des organes mobiles au vantail coulissant de la porte.

Préférentiellement, le dispositif comporte alors en outre des plaques d’extrémité, pour la fermeture de ce boîtier aux deux extrémités longitudinales opposées du profilé central.

Dans des modes de réalisation particuliers de l’invention, le dispositif comporte des moyens de retenue de l’organe mobile à une extrémité du rail de guidage, pour le blocage du vantail en position de fermeture.

Ces moyens de retenue comportent de préférence un électroaimant coopérant avec l’organe mobile du système de commande, ou un élément métallique solidaire de cet organe mobile. Un tel mode de réalisation s’avère tout à fait avantageux, car le moteur d’entrainement, susceptible de générer des nuisances sonores, n’est alors mis en oeuvre, en opération du dispositif, que pour l’ouverture et la fermeture du vantail, et son maintien en position ouverte. Le maintien du vantail en position fermée est quant à lui réalisé par l’électroaimant, avantageusement plus silencieux. Cet électroaimant peut avantageusement être alimenté électriquement par l’unité d’alimentation électrique du moteur d’entrainement.

Dans des modes de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, le système de commande comporte un détecteur, de préférence du type détecteur infrarouge. Ce détecteur est disposé sous la face inférieure du profilé central, de sorte à être apte à détecter la présence d’une main, d’un pied ou de tout autre membre du corps humain ou animal, sous le profilé central. Les moyens d’entrainement de l’organe mobile, en translation le long du rail de guidage longitudinal, sont asservis à ce détecteur, de préférence de telle sorte que la détection, par le détecteur, de la présence d’une main à proximité du vantail, déclenche l’actionnement des moyens d’entrainement de l’organe mobile, pour réaliser l’ouverture d’un vantail coulissant solidaire de l’organe mobile.

Préférentiellement, le dispositif comporte deux tels capteurs, disposés chacun sous la face inférieure du profilé central, respectivement du côté de sa face arrière et du côté de sa face avant, et dans une configuration telle que lorsqu’un vantail coulissant est fixé à l’organe mobile du système de commande, chacun de ces détecteurs est apte à détecter la présence d’une main, pied ou toute autre partie d’un corps humain ou animal, au niveau respectivement de chacune des faces du vantail.

Ce ou ces détecteurs constituent ainsi un poignée virtuelle, la détection de la présence d’une main à proximité d’une face du vantail déclenchant la mise en route des moyens d’entrainement de l’organe mobile du système de commande en translation le long du rail de guidage longitudinal, pour l’ouverture automatique du vantail.

Dans des modes de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, le dispositif comporte en outre un élément formant charnière, comportant une première lame fixée à une extrémité du profilé central, et une seconde lame mobile. Cette charnière est configurée de sorte à permettre une inclinaison du profilé central jusqu’à un angle de 90 degrés par rapport à un plan horizontal dans lequel s’inscrirait la seconde lame.

Une telle caractéristique s’avère d’un intérêt tout particulier lorsque le dispositif selon l’invention est mis en oeuvre pour l’automatisation d’une porte manuelle du type à galandage préexistante. En effet, elle permet d’installer le dispositif selon l’invention en position opérationnelle sans abattre la cloison, en profitant du chemin de roulement préexistant, déjà en place dans la cloison. Il suffit en effet de fixer un galet de guidage, apte à coopérer avec ce chemin de roulement, à la seconde lame de l’élément charnière, de placer le cas échéant ce galet de guidage dans le chemin de roulement, et de l’y déplacer jusqu’à atteindre l’extrémité de ce chemin de roulement disposée dans la cloison. Cette opération est permise par la liaison pivot entre les deux lames de l’élément charnière, qui autorise l’inclinaison du profilé central nécessaire à cet effet. Une fois la position finale atteinte, il ne reste alors plus qu’à fixer le dispositif selon l’invention à la cloison, sous le chemin de roulement préexistant, dans une position opérationnelle pour la commande automatique d’un vantail coulissant. Au total, l’opération d’installation du dispositif selon l’invention aura ainsi été particulièrement simple et rapide à réaliser, en évitant notamment toute destruction de la cloison.

La seconde lame de l’élément charnière peut notamment être percée d’un ou plusieurs orifices pour le passage de moyens de fixation à un galet de guidage d’un système de commande de l’ouverture d’un vantail coulissant, ou à un organe solidaire d’un tel galet.

Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un procédé d’automatisation d’une porte, en particulier d’une porte manuelle préexistante. Ce procédé comprend des étapes de : - fixation d’un dispositif selon l’invention, répondant à l’une ou plusieurs des caractéristiques décrites ci-avant et/ou ci-après, contre ou dans la cloison surplombant ladite porte, de telle sorte que le rail de guidage du dispositif selon l’invention s’étende sur la largeur de l’ouverture de la porte, et sur une largeur sensiblement équivalente de pan(s) de mur contigu(s), - et solidarisation d’un élément de suspension porté par un vantail de porte à l’organe mobile du dispositif, de sorte à suspendre ce vantail à cet organe mobile et à l’en rendre solidaire en translation.

De telles opérations sont avantageusement simples et rapides à effectuer.

Ce procédé peut comprendre, en préalable, une étape de démontage du vantail préexistant.

Lorsque le procédé selon l’invention vise à l’automatisation d’une porte battante ou à vantail coulissant monté en applique, le dispositif selon l’invention, préférentiellement sous forme d’un bloc fermé à l’arrière par une plaque arrière, et à l’avant par une plaque avant, est fixé en applique contre la cloison, au-dessus du cadre de porte. Un vantail, pouvant être aussi bien le vantail initial de la porte qu’un nouveau vantail, est ensuite suspendu au dispositif, de sorte à pouvoir être actionné en coulissement parallèlement à la cloison, de manière automatique, pour l’ouverture et la fermeture de la porte.

Lorsque le procédé selon l’invention vise à l’automatisation d’une porte du type coulissante à galandage, comportant un chemin de roulement déjà disposé dans la cloison surplombant l’ouverture de la porte, le procédé comprend de préférence des étapes de : - fixation du profilé central du dispositif, par une de ses extrémités longitudinales, à un galet de guidage apte à coopérer avec ledit chemin de roulement, de telle sorte que la face inférieure du profilé central soit disposée vers le bas lorsque le galet de guidage est disposé sur le chemin de roulement, - déplacement du galet le long du chemin de roulement, jusqu’à l’extrémité du chemin de roulement disposée dans la partie de la cloison contigüe à l’ouverture de la porte, - et fixation du dispositif à la cloison dans une position sensiblement horizontale.

Un tel mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention permet avantageusement d’automatiser une porte manuelle du type à galandage préexistante sans démolir la cloison.

Un autre aspect de l’invention concerne un kit pour l’automatisation d’une porte manuelle, comportant : - un dispositif selon l’invention, répondant à l’une ou plusieurs des caractéristiques décrites ci-avant et/ou ci-après, - et l’un ou plusieurs des constituants suivants : • un rail de guidage de coulissement destiné à être fixé au sol, de sorte à coopérer avec la partie inférieure d’un vantail coulissant suspendu au dispositif selon l’invention, • une suspente pour vantail coulissant, apte à être fixée à l’organe mobile du dispositif selon l’invention, ou une pluralité de telles suspentes, • un radar de détection de présence, destiné à être fixé sur une face de la cloison dans laquelle s’inscrit la porte, et des moyens de liaison électrique et électronique de ce radar avec l’unité électronique de commande du dispositif selon l’invention, • des moyens de fixation du dispositif selon l’invention contre ou dans une cloison, comprenant notamment des vis de fixation, • et/ou des instructions d’utilisation pour la mise en œuvre des étapes d’un procédé selon l’invention.

Ce kit offre avantageusement une solution « tout-en-un >> pour l’automatisation d’une porte, en particulier d’une porte manuelle préexistante.

Le dispositif selon l’invention, et le procédé le mettant en œuvre, seront maintenant plus précisément décrits dans le cadre de modes de réalisation préférés, qui n’en sont nullement limitatifs, représentés sur les figures 1 à 12, dans lesquelles : - la figure 1 représente, en vue en coupe transversale, le profilé central, la plaque arrière et la plaque avant d’un dispositif conforme à l’invention, en configuration détachés les uns des autres ; - la figure 2 représente, en vue en coupe transversale, le profilé central, la plaque arrière et la plaque avant de la figure 1, en configuration opérationnelle fixés les uns aux autres ; - la figure 3 montre une vue en coupe longitudinale d’un dispositif conforme à l’invention ; - la figure 4 montre un agrandissement d’une zone A du dispositif de la figure 3 ; - la figure 5 représente une vue de côté du dispositif de la figure 3 ; - la figure 6 montre un agrandissement d’une zone B du dispositif de la figure 3 ; - la figure 7 illustre une étape de fixation d’un dispositif conforme à l’invention en applique contre une cloison ; - la figure 8 montre une vue de côté d’un dispositif conforme à l’invention fixé contre une cloison et auquel est suspendu un vantail, pour l’automatisation d’une porte battante préexistante ; - la figure 9 représente une vue en perspective d’un dispositif conforme à l’invention fixé contre une cloison et auquel est suspendu un vantail coulissant, pour l’automatisation d’une porte à vantail coulissant posé en applique préexistante ; - la figure 10 montre une vue en coupe longitudinale d’un dispositif conforme à l’invention fixé contre une cloison et auquel est suspendu un vantail coulissant ; - les figures 11a à 11g illustrent différentes étapes d’un procédé d’automatisation d’une porte selon l’invention, réalisant l’installation d’un dispositif conforme à l’invention dans une cloison à galandage ; - et la figure 12 représente une vue en coupe transversale d’un dispositif installé dans une cloison à galandage à l’issue de la mise en oeuvre des étapes illustrées sur les figures 11 a à 11 g.

Dans la présente description, les différents composants du dispositif selon l’invention sont définis par rapport à la position opérante du dispositif pour l’actionnement automatique d’un vantail coulissant en ouverture et en fermeture, c’est-à-dire une position dans laquelle le dispositif s’étend sensiblement horizontalement au-dessus de la porte. Les termes inférieur et supérieur sont en particulier définis par rapport à cette position, pour désigner, respectivement, le côté destiné à être placé en regard du sol, et le côté opposé.

Le dispositif selon l’invention comporte un profilé, dit profilé central 10, montré en vue en coupe transversale sur la figure 1. Dans le mode de réalisation représenté sur cette figure, il présente une section semi-fermée, globalement rectangulaire. Il comporte en particulier une face inférieure 101, une face longitudinale latérale arrière 102, une face longitudinale latérale avant 103 opposée, et une face supérieure 104 opposée à la face inférieure 101.

Le profilé central 10 comporte en outre une cloison longitudinale interne 105 qui le sépare dans le sens de la hauteur en un compartiment inférieur 106 et un compartiment supérieur 107.

Le profilé 10 est ouvert au niveau de sa face avant 103, préférentiellement au niveau du compartiment supérieur 107.

Une rainure longitudinale 108 est en outre percée dans sa face inférieure 101.

Le dispositif peut en outre comporter une plaque arrière 11 et une plaque avant 12, de forme sensiblement rectiligne et de surfaces complexes.

Ces plaques avant 12 et arrière 11, de même que le profilé central 10, sont préférentiellement formés en aluminium.

La plaque arrière 11 et le profilé central 10 sont configurés pour être aptes à se fixer l’un à l’autre de manière amovible, de telle sorte que la plaque arrière 11 recouvre sensiblement entièrement la face arrière 102 du profilé central 10, et s’étende, par sa partie inférieure 112, plus bas que sa face inférieure 101. Cette fixation peut notamment être réalisée par clippage de crochets 111 portés par la plaque arrière 11, dans des encoches 109 coopérantes ménagées dans les faces respectivement inférieure 101 et supérieure 104 du profilé central 10.

Sur la face de la plaque arrière 11 destinée à se trouver, en position de montage, en vis-à-vis du profilé central 10, sont creusés des orifices 113, pouvant être aussi bien borgnes que traversants, pour le passage de vis de fixation.

La plaque avant 12 et le profilé central 10 sont également configurés pour être aptes à se fixer l’un à l’autre de manière amovible, de telle sorte que la plaque avant 12 recouvre sensiblement entièrement la face avant 103 du profilé central 10, et s’étende, par sa partie inférieure 122, plus bas que sa face inférieure 101. Cette fixation peut notamment être réalisée par clippage d’un crochet 121 porté par la plaque avant 12, dans une encoche 109’ coopérante ménagée dans la face supérieure 104 du profilé central 10, et aimantation au moyen d’aimants disposés dans des logements de réception 110, 123 ménagés respectivement dans la face avant 103 du profilé central 10 et dans la plaque avant 12, à des emplacements tels que ces logements de réception se trouvent en regard l’un de l’autre lorsque la plaque avant 12 est fixée par clippage au profilé central 10.

Les plaques arrière 11 et avant 12 présentent de préférence sensiblement la même hauteur, si bien que, lorsqu’elles sont assemblées chacune au profilé central 10, comme illustré sur la figure 2. elles définissent ensemble un compartiment supplémentaire, dit compartiment bas 124, disposé sous le profilé central 10, et ouvert dans sa partie inférieure.

Le profilé central 10 supporte l’ensemble des composants d’un système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail coulissant. Ces composants étant classiques en eux-mêmes, et bien connus de l’homme du métier, ils ne seront pas décrits ici de manière détaillée.

Ces composants sont représentés sur la figure 3. dans leur position de montage par rapport au profilé central 10. Ils sont de préférence disposés à l’intérieur du profilé central 10, ou sous ce dernier, dans un volume délimité latéralement par les plans prolongeant, respectivement, la face arrière 102 et la face avant 103 du profilé central 10. Lorsque les plaques arrière 11 et avant 12 sont fixées au profilé central 10, les composants disposés sous le profilé central 10 sont de préférence entièrement contenus dans le compartiment bas 124, si bien que le dispositif selon l’invention se présente avantageusement sous forme d’un bloc compact intégrant l’ensemble des composants du système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail coulissant.

Schématiquement, à une première extrémité longitudinale 13 du dispositif, correspondant à une première extrémité longitudinale du profilé central 10, dans le compartiment supérieur 107 du profilé central 10, sont fixées une unité électronique de commande 21 et une unité d’alimentation électrique 22. Ces deux unités sont reliées l’une à l’autre, ainsi qu’à un moteur d’entrainement 23, disposé, au niveau de la même première extrémité longitudinale 13 du dispositif, dans le compartiment inférieur 106 du profilé central 10.

Comme montré de manière plus détaillée sur la figure 4. le moteur d’entrainement 23 est apte à entraîner en rotation une poulie motrice 24 disposée sous ce moteur, et sous la face inférieure 101 du profilé central 10, dans le compartiment bas 124. Une courroie 25 conformée en boucle fermée est enroulée autour de cette poulie motrice 24 et d’une poulie de renvoi 26, visible sur la figure 3, disposée au niveau d’une deuxième extrémité longitudinale 14 du dispositif, opposée à ladite première extrémité longitudinale 13, et correspondant à une deuxième extrémité longitudinale du profilé central 10. La poulie de renvoi 26 est disposée sous la face inférieure 101 du profilé central 10, sensiblement à même hauteur que la poulie motrice 24. L’ensemble est configuré de manière à ce que la rotation de la poulie motrice 24 autour de son axe entraîne le mouvement de la courroie 25. A cet effet, cette dernière est par exemple crantée.

Le système de commande comporte également un organe mobile, plus précisément deux organes mobiles dans le mode de réalisation représenté sur les figures 3 et 4, sous forme de chariots 27 équipés de roulettes 271, notamment du type à roulement à bille, disposés dans le compartiment inférieur 106 du profilé central 10, et mobiles en translation le long d’un rail de guidage longitudinal 28, s’étendant dans ce compartiment inférieur 106.

Chaque chariot 27 est fixé à un organe entraîneur 29, qui s’étend, à travers la rainure longitudinale 108 ménagée dans la face inférieure 101 du profilé central 10, jusqu’à venir en prise sur la courroie 25.

La fixation de chaque organe entraîneur 29 sur la courroie 25 est amovible, si bien qu’il est possible de faire varier l’écartement entre les chariots 27 le long du rail de guidage 28.

Le système de commande peut également comporter un organe de retenue d’un chariot 27 à une extrémité longitudinale 281 du rail de guidage 28, disposée du côté de la première extrémité longitudinale 13 du dispositif. Cet organe de retenue se présente par exemple sous forme d’un électroaimant 30 commandé par l’unité électronique de commande 21 et alimenté électriquement par l’unité d’alimentation électrique 22. Le chariot 27 est à cet effet formé au moins partiellement en matériau métallique, notamment en aluminium. Cet électroaimant 30 permet avantageusement de verrouiller le vantail en position fermée.

Le système de commande comprend également deux détecteurs, notamment infrarouge, 31, disposés sous la face inférieure 101 du profilé central 10, à l’aplomb respectivement de la face arrière 102 et de la face avant 103 de ce profilé central 10, comme montré sur la figure 5. Lorsque les plaques arrière 11 et avant 12 sont fixées au profilé central 10, ces détecteurs 31 sont disposés dans le compartiment bas 124, et de telle sorte que le rayonnement infrarouge qu’ils émettent en direction du sol ne soit pas bloqué par les plaques arrière 11 et avant 12.

Sur la figure 5, sont en outre visibles le moteur d’entrainement 23, le rail de guidage longitudinal 28, s’étendant sensiblement sur toute la longueur du profilé central 10, la poulie motrice 24 et la courroie d’entrainement 25. A niveau de la seconde extrémité longitudinale 14 du dispositif, le système de commande comporte une butée d’arrêt 32, visible de manière plus claire sur la figure 6. et disposée dans le compartiment inférieur 106 du profilé central 10, sur le parcours des chariots 27 le long du rail de guidage 28. Cette butée 32 constitue une fin de course pour les chariots 27. Elle est de préférence disposée au-dessus de la poulie de renvoi 26 de la courroie 25.

Le dispositif selon l’invention est particulièrement adapté pour l’automatisation des portes manuelles préexistantes. A cet effet, il peut être monté aussi bien en applique qu’en galandage.

Son montage nécessite en préalable la dépose du vantail de porte existant.

Pour le montage en applique, il est préférentiellement utilisé un dispositif comportant une plaque arrière 11 et une plaque avant 12. Ce dispositif se présente alors sous forme d’un boîtier 50, ouvert dans sa partie inférieure, comme montré sur la figure 7. A chaque extrémité longitudinale, ce boîtier 50 peut être fermé par une plaque d’extrémité 15, de sorte à mieux protéger les composants du système de commande et à améliorer l’esthétisme du dispositif.

Le dispositif est fixé contre la cloison 40 dans laquelle s’inscrit la porte, de manière à s’étendre sensiblement horizontalement au-dessus de cette dernière.

Pour l’automatisation d’une porte battante préexistante, il est de préférence fixé en appui contre la tranche supérieure d’une traverse supérieure 41 du cadre de porte 42. Ceci est notamment réalisé au moyen de vis ou autres moyens de fixation, insérés dans les orifices 113 ménagés à cet effet dans la plaque arrière 11. Afin d’assurer une fixation plus solide, au moins une vis de fixation peut également être insérée à travers la paroi arrière du profilé central 10.

On obtient alors la configuration illustrée sur la figure 8. dans laquelle la plaque arrière 11 du dispositif est fixée plaquée contre la cloison 40, en appui sur la traverse supérieure 41 du cadre de porte 42. Dans cette position, les composants du système de commande sont déportés légèrement en avant de la porte.

Un vantail coulissant 43 est alors suspendu, par l’intermédiaire d’éléments de suspension, ou suspentes 431, à l’extrémité inférieure 291 de chaque organe entraîneur 29, à travers la rainure longitudinale 108, de sorte à solidariser le vantail 43 en translation avec les chariots 27.

Dans cette disposition, le vantail 43 est légèrement décalé en avant par rapport à la cloison 40.

Le dispositif est en outre avantageusement configuré et dimensionné de telle sorte que les détecteurs 31 sont disposés de part à d’autre du vantail 43, et de façon telle que le rayonnement infrarouge émis par chacun d’entre eux se propage le long de chacune des faces 432 et 433 du vantail 43, comme illustré en 312, 313 sur la figure 8, ce qui les rend aptes à détecter la présence de tout membre d’un corps humain ou animal venant à proximité immédiate de chacune de ces faces 432, 433.

Les détecteurs 31 sont reliés à l’unité électronique de commande 21, de sorte à lui envoyer un signal lorsqu’ils détectent une telle présence. L’unité électronique de commande 21 est de préférence paramétrée de telle sorte que la réception de ce signal entraîne l’envoi d’un ordre de mise en route au moteur d’entrainement 23, pour déclencher le coulissement du vantail 43 en ouverture de la porte.

Pour l’automatisation d’une porte à vantail coulissant posé en applique, il est réalisé les mêmes opérations que décrit précédemment en référence à l’automatisation d’une porte battante, à l’exception du fait que le boîtier 50 est fixé directement contre la cloison 40, qui est généralement dépourvue de cadre de porte, comme illustré de manière schématique sur la figure 9. Le vantail coulissant 43 suspendu au dispositif est alors apte à se déplacer en translation le long du dispositif, de gauche à droite et de droite à gauche, comme indiqué en 434 sur la figure 9, ou encore sur la figure 10.

Sur cette figure 10, est illustré un exemple de positionnements relatifs des deux chariots 27 par rapport au vantail 23 qui y est suspendu.

Lorsque la porte préexistante est une porte du type à vantail coulissant à galandage, les différentes étapes de montage du dispositif selon l’invention, dans la cloison 40 dans laquelle s’inscrit la porte, conformément à un mode de mise en oeuvre d’un procédé d’automatisation d’une porte selon l’invention, sont illustrées sur les figures 11a à 11g. Sur ces figures, le dispositif est représenté de manière schématique. Il est de préférence dépourvu des plaques arrière 11 et avant 12, de sorte à diminuer sa largeur et à faciliter son intégration dans la cloison 40. Il se présente ainsi sous forme du seul profilé 10 supportant l’ensemble des composants du système de commande.

Le profilé 10 est avantageusement équipé, à sa seconde extrémité longitudinale 14, d’un élément formant charnière, comportant une première lame 161 et une seconde lame 162, articulées en liaison pivot l’une par rapport à l’autre autour d’un axe 163. La première lame 161 est de préférence fixée contre la face supérieure 104 du profilé central 10, de telle sorte que l’axe 163 soit disposé au niveau de l’extrémité de cette face supérieure, et que la seconde lame 162 soit apte à pivoter entre une position dans laquelle elle s’inscrit sensiblement dans le plan défini par l’extrémité longitudinale 14 du profilé central 10, à angle droit par rapport à la première lame 161, et une position dans laquelle elle s’étend sensiblement dans le prolongement de la première lame 161.

La porte préexistante comporte quant à elle, de manière classique en elle-même, un chemin de roulement 44 installé dans la cloison 40. Selon le procédé selon l’invention, ce chemin de roulement 44 n’est pas déposé en même temps que les autres éléments constitutifs de la porte, mais laissé en place dans la cloison.

Un galet de guidage 45, apte à coopérer avec ce chemin de roulement 44, par exemple un galet de la porte d’origine, est fixé à la seconde lame 162 de l’élément charnière 16, de sorte à s’étendre à l’opposé du profilé central 10 par rapport à cette seconde lame 162, comme illustré sur la figure 11a.

Le profilé central 10 ainsi équipé du galet de guidage 45 est mis en position verticale, le galet de guidage 45 étant disposé vers le haut, comme illustré sur la figure 11b, et amené, comme indiqué en 46 sur cette figure, en direction du chemin de roulement 44, jusqu’à introduire le galet de guidage 45 dans le chemin de roulement 44, à travers une ouverture 441 ménagée dans le fond de ce chemin de roulement 44, comme illustré sur la figure 11c.

Dans cette position, le profilé central 10 est alors incliné, comme illustré sur la figure 11 d, et manipulé de sorte à déplacer le galet de guidage 45 le long du chemin de roulement 44, dans la direction indiquée en 47 sur la figure 11 d, en direction de l’extrémité du chemin de roulement 44 disposée dans la cloison à galandage 40. Ce mouvement est permis par l’élément charnière 16, qui autorise une inclinaison du profilé central 10 alors que la seconde lame 162 reste inscrite dans un plan sensiblement horizontal.

Le galet de guidage 45 est ainsi déplacé, comme illustré sur la figure 11e, jusqu’à amener le profilé central 10 dans une position dans laquelle il est sensiblement horizontal, montrée sur la figure 11 f.

Dans cette position, comme illustré sur la figure 11g, le galet de guidage 45 se trouve en butée contre le fond du chemin de roulement 44, et les deux lames 161 et 162 de l’élément charnière 16 se trouvent dans le prolongement l’une de l’autre. Le dispositif est dans sa position opérationnelle, la face inférieure 101 du profilé central 10 se trouvant dirigée vers le bas.

En vue de côté, montrée sur la figure 12. on observe que le profilé central 10 est positionné, dans la cloison 40, sous le chemin de roulement 44 de la porte préexistante, et suspendu à ce dernier par le biais du galet de guidage 44. Le profilé central 10 se trouve alors en configuration opérationnelle pour la suspension d’un vantail coulissant, à l’extrémité 281 de l’élément entraîneur 28. Il reste alors uniquement à fixer le profilé central 10 à la cloison 40, et à y suspendre un vantail coulissant, pour finaliser l’automatisation de la porte.

Ainsi, quel que soit le type de porte préexistante à automatiser, la mise en œuvre du procédé d’automatisation selon l’invention est simple et rapide à effectuer.

Le système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique du vantail coulissant peut alors facilement être contrôlé depuis une interface à distance.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif pour l’automatisation d’une porte, comportant un système de commande de l’ouverture et de la fermeture automatique d’un vantail coulissant (43), ledit système comportant : - un rail de guidage longitudinal (28), - un organe (27) mobile en translation le long dudit rail de guidage longitudinal (28), ledit organe mobile (27) étant destiné à être solidarisé avec ledit vantail (43), - des moyens d’entrainement dudit organe mobile (27), en translation le long dudit rail de guidage longitudinal (28), comportant un moteur d’entrainement (23), - une unité (22) d’alimentation électrique dudit moteur d’entrainement (23), - et une unité électronique (21) de commande dudit système, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comporte un profilé longitudinal, dit profilé central (10), comportant une première face longitudinale latérale, dite face arrière (102), une seconde face longitudinale latérale, dite face avant (103), et une face inférieure (101), et en ce que l’ensemble des composants dudit système de commande sont supportés par ledit profilé central (10).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, comportant une plaque longitudinale, dite plaque arrière (11), fixée de manière amovible au niveau de la face arrière (102) du profilé central (10), de sorte à s’étendre sur toute la hauteur occupée par les composants du système de commande.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel la plaque arrière (11) est percée d’au moins un orifice (113) pour le passage d’un moyen de fixation.
4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, comportant une plaque longitudinale, dite plaque avant (12), fixée de manière amovible au niveau de la face avant (103) du profilé central (10), de sorte à s’étendre sur toute la hauteur occupée par les composants du système de commande.
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le système de commande comporte des moyens de retenue de l’organe mobile (27) à une extrémité (281) du rail de guidage (28), pour le blocage du vantail (43) en position de fermeture, lesdits moyens comportant de préférence un électroaimant (30) coopérant avec ledit organe mobile (27) ou un élément métallique solidaire dudit organe mobile (27).
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le système de commande comporte un détecteur (31), de préférence un détecteur infrarouge, disposé sous la face inférieure (101) du profilé central (10), de sorte à être apte à détecter la présence d’une main sous ledit profilé central (10), et les moyens d’entrainement de l’organe mobile (27), en translation le long du rail de guidage longitudinal (28), sont asservis audit détecteur (31).
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, comportant un élément formant charnière (16), comportant une première lame (161) fixée à une extrémité (14) du profilé central (10) et une seconde lame (162) , ladite charnière (16) étant configurée de sorte à permettre une inclinaison dudit profilé central (10) jusqu’à un angle de 90 degrés par rapport à un plan horizontal dans lequel s’inscrirait la seconde lame (162).
8. 8. Procédé d’automatisation d’une porte, comprenant des étapes de : - fixation d’un dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 contre ou dans la cloison (40) surplombant ladite porte, de telle sorte que le rail de guidage (28) s’étende sur la largeur de l’ouverture de la porte et sur une largeur sensiblement équivalente de pan(s) de mur contigu(s), - et solidarisation d’un élément de suspension (431) porté par un vantail (43) de ladite porte à l’organe mobile (27) dudit dispositif, de sorte à suspendre ledit vantail (43) audit organe mobile (27) et à l’en rendre solidaire en translation.
9. 9. Procédé selon la revendication 8, selon lequel la porte est une porte coulissante à galandage, comportant un chemin de roulement (44) disposé dans la cloison (40) surplombant l’ouverture de ladite porte, et le procédé comprend des étapes de : - fixation du profilé central (10) du dispositif, par une de ses extrémités longitudinales (14), à un galet de guidage (45) apte à coopérer avec ledit chemin de roulement (44), de telle sorte que la face inférieure (101) du profilé central (10) soit disposée vers le bas lorsque ledit galet de guidage (45) est disposé sur ledit chemin de roulement (44), - déplacement dudit galet de guidage (45) le long dudit chemin de roulement (44), jusqu’à l’extrémité dudit chemin de roulement (44) disposée dans la partie de ladite cloison (40) contigüe à l’ouverture de la porte, - et fixation dudit dispositif à ladite cloison (40) dans une position sensiblement horizontale.
10. 10. Kit pour l’automatisation d’une porte, comportant : - un dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, - et l’un ou plusieurs des constituants suivants : • un rail de guidage de coulissement destiné à être fixé au sol, • une suspente (431) pour vantail coulissant (43), apte à être fixée à l’organe mobile (27) dudit dispositif, • un radar de détection de présence, et des moyens de liaison dudit radar avec l’unité électronique de commande (21) dudit dispositif, • des moyens de fixation dudit dispositif contre ou dans une cloison (40), • et/ou des instructions d’utilisation pour la mise en oeuvre des étapes d’un procédé selon l’une quelconque des revendications 8 à 9.