FR3042717A1 - Dispositif antichute a rappel automatique pourvu d'un orifice et systeme comprenant un tel dispositif - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif antichute à rappel automatique (1) comprenant : - un boîtier (2) présentant des façades avant (20) et arrière (21) séparées par l'épaisseur (E) dudit boîtier (2), - un tambour (3) monté à rotation selon un axe de rotation (X-X'), ledit tambour (3) étant conçu pour recevoir une longe (5) destinée à s'enrouler autour dudit tambour (3), ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce qu'il comprend un orifice (13) qui est ménagé à travers au moins l'une desdites façades avant (20) et arrière (21), de façon à être accessible depuis l'extérieur du boîtier (2), et qui s'étend longitudinalement de façon coaxiale audit axe de rotation (X-X') à travers une fraction au moins de l'épaisseur (E) dudit boîtier (2). Equipements de protection individuelle contre les chutes.

Description

DISPOSITIF ANTICHUTE A RAPPEL AUTOMATIQUE POURVU D’UN ORIFICE ET SYSTEME COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF

La présente invention concerne le domaine des équipements de protection individuelle, et plus précisément des équipements de protection contre les chutes telles que les dispositifs antichute à rappel automatique.

La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif antichute à rappel automatique comprenant un boîtier présentant une façade avant et une façade arrière situées en regard l’une de l’autre et mutuellement séparées par une distance correspondant à l’épaisseur dudit boîtier, ainsi qu’un tambour monté à rotation au sein dudit boîtier selon un axe de rotation, ledit tambour étant conçu pour recevoir une longe destinée à s’enrouler autour dudit tambour.

Les dispositifs antichute à rappel automatique (souvent désigné par l'acronyme « ARA » ou son équivalent anglophone « SRL » pour « Self Retracting Lifeline » ou « Self Retracting Lanyard ») sont bien connus et largement utilisés pour sécuriser des utilisateurs intervenant à des hauteurs élevées.

Ces dispositifs connus sont classiquement formés par un boîtier équipé d’un émerillon permettant d'attacher le boîtier à un point d'ancrage robuste, par exemple par l'intermédiaire d'un mousqueton. Le boîtier comprend en son sein un tambour monté à rotation autour d'un axe et autour duquel est destiné à s'enrouler une longe (formée par exemple par une sangle ou un câble). Une portion de la longe est ainsi enroulée autour du tambour à l'intérieur du boîtier tandis qu'une autre portion s'étend à l'extérieur du boîtier et se termine par une extrémité libre destinée à être fixée à un harnais porté par l'utilisateur à sécuriser. Dans certaines situations, l'émerillon peut au contraire être fixé au harnais tandis que l'extrémité libre de la longe peut être fixée au point d'ancrage fixe.

Ces dispositifs antichute connus comportent également, au sein du boîtier, un ressort de torsion connecté au tambour pour entraîner en permanence ce dernier en rotation selon un sens d’enroulement de la longe, vers une position de d'enroulement maximum correspondant à l'enroulement complet de Ea longe autour du tambour, à l'exception de l'extrémité libre qui reste bien entendu située à l'extérieur du boîtier. Ainsi, la longueur de la portion de longe s'étendant à l'extérieur du boîtier est en permanence adaptée à la distance séparant l'utilisateur du boîtier, de sorte que la longe se trouve en permanence dans un état de tension et ne présente pas un caractère lâche.

Ces dispositifs antichute à rappel automatique connus comportent également classiquement un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer la rotation du tambour dans le sens du déroulement en cas de chute, grâce par exemple un système de blocage centrifuge à cliquet et rochet bien connu en tant que tel. Un tel moyen de blocage automatique comporte généralement plusieurs cliquets rotatifs embarqués sur le tambour ou sur une pièce solidaire du tambour. En cas de chute, le tambour sera brièvement mis en rotation de façon telle que les cliquets se déploieront sous l'effet de la force centrifuge et viendront en butée contre un obstacle fixe solidaire du boîtier (par exemple une dent d'une couronne à rochet), empêchant ainsi la poursuite du déroulement de la longe et arrêtant de ce fait la chute. Il suffit ensuite de relâcher la tension sur la longe pour dégager le cliquet concerné de la dent de la couronne à rochet, et permettre ainsi au cliquet d'être rappelé, sous l’effet de l'action d'un ressort de rappel, dans une position rétractée où il n'interfère pas avec la couronne à rochet. L'utilisateur est ainsi relié en permanence au point d’ancrage par une longe tendue, et s'il vient à chuter le déroulement de la longe est immédiatement bloqué ce qui limite les risques de blessures ou de traumatismes.

Ces dispositifs antichute à rappel automatique connus donnent globalement satisfaction, mais n'en présentent pas moins certains inconvénients.

En premier lieu, ce dispositif connu s’avère être relativement lourd, notamment lorsqu’une longe de longueur importante (par exemple 20 m ou plus) est mise en oeuvre.

En outre, les sollicitations mécaniques auxquelles sont soumis, par l'intermédiaire de la longe ou de l'émerillon, ces dispositifs connus peuvent entraîner des phénomènes de balourd et de mouvements pendulaires intempestifs susceptibles de présenter une gêne, voire un danger, pour l'utilisateur.

Enfin, l'accrochage du boîtier de ces dispositifs connus au harnais porté par l'utilisateur peut s'avérer complexe et fastidieux, et être source d’inconfort ou de danger pour l'utilisateur.

Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à porter remède aux différents inconvénients de l'art antérieur mentionné précédemment, et à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique particulièrement léger et dont la conception permet de fixer le dispositif à un support de manière particulièrement simple et rapide, selon un mode de fixation permettant de limiter ou d'éviter les phénomènes de balourd et de mouvements pendulaires intempestifs et de rapporter tous les efforts vers le centre de gravité du dispositif pour améliorer le confort d'utilisation de ce dernier.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont la conception contribue à protéger le mécanisme du dispositif contre des effets dynamiques indésirables qui pourraient le détériorer.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont le mécanisme présente une résistance mécanique accrue, en particulier au cisaillement.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont la conception est particulièrement simple, robuste et fiable.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique particulièrement sûr et résistant à l'usage, et qui met en oeuvre un nombre minimal de pièces.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique qui est particulièrement facile, pratique et confortable à utiliser.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d’un dispositif antichute à rappel automatique comprenant : - un boîtier présentant une façade avant et une façade arrière situées en regard l’une de l’autre et mutuellement séparées par une distance correspondant à l’épaisseur dudit boîtier, - un tambour monté à rotation au sein dudit boîtier selon un axe de rotation, ledit tambour étant conçu pour recevoir une longe destinée à s’enrouler autour dudit tambour, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend un orifice qui est ménagé à travers au moins l’une desdites façades avant et arrière, de façon à être accessible depuis l’extérieur du boîtier, et qui s’étend longitudinalement de façon coaxiale audit axe de rotation à travers une fraction au moins de l’épaisseur dudit boîtier. D’autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront et ressentiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels : - la figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, un dispositif antichute à rappel automatique selon l'invention. - La figure 2 illustre, selon une vue de face, le dispositif de la figure 1. - Les figures 3 à 7 illustrent différents détails de réalisation du dispositif des figures 1 et 2. - La figure 8 illustre un système de protection incluant le dispositif antichute des figures précédentes ainsi qu’un brin de corde coopérant avec ledit dispositif antichute, en vue d’attacher ce dernier à un point d'ancrage ou à un harnais. - La figure 9 illustre un système de protection incluant le dispositif antichute des figures 1 à 7 ainsi qu’un brin de corde coopérant, selon un autre mode que celui de la figure 8, avec ledit dispositif antichute, en vue d’attacher ce dernier à un point d'ancrage ou à un harnais. - La figure 10 illustre un système de protection incluant le dispositif antichute des figures 1 à 7 ainsi qu’une platine formant un point d’ancrage fixe auquel est fixé à pivotement libre le dispositif antichute. - Les figures 11 et 12 illustrent le dispositif antichute à rappel automatique des figures 1 à 7 en train d'être porté à la ceinture par un utilisateur, grâce à un clip de ceinture permettant de lier le dispositif antichute à la ceinture tout en autorisant le pivotement libre du dispositif antichute. - Les figures 13 et 14 illustrent deux dispositifs antichute à rappel automatique identiques et conformes aux figures 1 à 7, qui sont portés de façon jumelée à la ceinture par un utilisateur, respectivement sur les flancs droit et gauche de ce dernier, au moyen respectivement de deux clips de ceinture permettant de lier chaque dispositif antichute à la ceinture tout en autorisant le pivotement libre de chaque dispositif antichute. - Les figures 15 et 16 illustrent, selon des vues schématiques, deux dispositifs antichute à rappel automatique selon l’invention attachés entre eux par un dispositif de connexion, afin de former un dispositif jumelé. L'invention concerne un dispositif antichute à rappel automatique 1 destiné à sécuriser un opérateur travaillant à une hauteur élevée, que ce soit dans un cadre professionnel (construction, maintenance...) ou de loisirs {via ferrata,..). Un tel dispositif peut être désigné par l'acronyme « ARA » en français ou « SRL » en anglais.

Le dispositif 1 selon l'invention comprend classiquement un boîtier 2 qui délimite un compartiment intérieur destiné à accueillir un mécanisme qui sera décrit plus en détails dans ce qui suit. Le boîtier 2 est par exemple formé par l'association de deux demi-carters 2A, 2B complémentaires, réalisés par exemple en matière plastique et solidarisés entre eux, par exemple au moyen de vis ou de rivets. La fonction principale du boîtier 2 est de protéger le mécanisme interne et d'empêcher en particulier qu'il ne soit souillé par des corps étrangers qui pourraient le détériorer ou le gripper. Le boîtier 2 assure également une fonction de sécurité en empêchant tout contact direct entre l’utilisateur (et par exemple ses doigts) et les pièces en mouvement du mécanisme intérieur du dispositif antichutel. Comme illustré aux figures, le boîtier 2 présente une façade avant 20 et une façade arrière 21 situées en regard l'une de l'autre et mutuellement séparées par une distance correspondant à l'épaisseur E du boîtier 2. De préférence, lesdites façades avant 20 et arrière 21 s'étendent de façon sensiblement parallèle entre elles, et sont reliées par une paroi latérale 22 qui s'étend selon un profil refermé sur lui-même, par exemple un profil annulaire. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, chaque demi-carter 2A, 2B se présente sous la forme d'une coupelle avec un fond (correspondant respectivement à l'une desdites façades avant 20 et arrière 21), à partir et à la périphérie duquel s'élève un bord annulaire, la réunion des bords annulaires de chaque coupelle formant une paroi annulaire résultante correspondant à la paroi latérale 22 du boîtier 2.

Le dispositif 1 selon l'invention comprend également un tambour 3 monté à rotation au sein du boîtier 2 selon un axe de rotation X-X', de façon à tourner relativement au boîtier 2 à l'intérieur de ce dernier. Le tambour 3 est conçu pour recevoir une longe 5 destinée à s'enrouler autour du tambour 3. La longe 5 est avantageusement formée par tout élément longiligne souple et flexible, capable d'être enroulé et déroulé autour du tambour 3. Par exemple, la longe 5 est formée par une sangle (comme dans le mode de réalisation illustré aux figures), un câble, une corde ou une chaîne, étant entendu que l'invention n'est pas limitée à un type de longe particulier. La longe 5 comprend une portion libre qui s'étend à l'extérieur du boîtier 2 et dont la longueur varie en fonction du degré d’enroulement de la longe 5 autour du tambour 3 à l’intérieur du boîtier 2. Avantageusement, la longe 5 s'étend entre une première extrémité attachée (de façon amovible ou non) au tambour 3, par tout moyen connu, et une deuxième extrémité libre 5A destinée à être avantageusement reliée, éventuellement par ('intermédiaire d’un amortisseur non élastique 6, à un moyen d'attache 7, tel qu’un mousqueton. Le mousqueton 7 permet ainsi d'attacher la deuxième extrémité libre 5A à un harnais porté par l'utilisateur ou à un point d’ancrage fixe (cf. exemples des figures 11 et 12).

Afin de mettre en œuvre le rappel automatique de la longe 5, le dispositif 1 comprend avantageusement un organe de rappel 9 qui exerce sur le tambour 3 une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour 3 en rotation selon un sens d'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3, de manière à rappeler ledit tambour 3 vers une position d'enroulement maximum (illustrée notamment à la figure 1) correspondant la longueur minimale de la portion libre de la longe 5 émergeant hors du boîtier 2. Le dispositif 1 a ainsi tendance, en l'absence de sollicitation mécanique suffisante exercée sur la longe 5, à maintenir cette dernière dans une configuration d'enroulement maximum (illustrée à la figure 1) sous l'effet de la force de rappel exercée par l’organe de rappel 9 sur le tambour 3. Le dispositif 1 est conçu toutefois pour autoriser l'ajustement de la longueur de la portion libre de la longe 5 émergeant hors du boîtier 2 par l'exercice sur cette dernière d'un effort de traction suffisant pour surmonter la force de rappel exercée par l'organe de rappel 9, afin d'entraîner une rotation du tambour 3 dans un sens de déroulement opposé au sens d'enroulement. En revanche, dès que cet effort de traction cesse, le tambour 3 retourne dans sa position d'enroulement maximum en enroulant ainsi autour de lui-même et sur lui-même la longe 5. De préférence, l’organe de rappel 9 est un organe de rappel élastique, constitué par exemple, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, par un ressort de torsion, tel qu'un ressort spiral formé en l'espèce d'un ruban de section rectangulaire enroulé sur lui-même en spirale. Ce ressort est agencé pour exercer en permanence un couple moteur sur le tambour 3 dans le sens de l'enroulement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un type particulier d'organe de rappel et ce dernier peut être formé par tout autre type de ressort ou d'organe élastique, voire même par un dispositif non élastique tel qu'un moteur électrique par exemple.

Comme exposé précédemment, le tambour 3 est conçu pour tourner selon un sens de déroulement pour permettre le déroulement de la longe 5. Afin d'assurer sa fonction antichute, le dispositif 1 selon l'invention comprend un moyen de blocage automatique de la rotation du tambour 3 en cas de chute détectée par le dispositif 1. De préférence, ledit moyen blocage automatique est conçu pour bloquer la rotation du tambour 3 dans le sens du déroulement en réponse à l'application sur la longe 5 d'une sollicitation mécanique caractéristique d'une chute (du fait par exemple de la vitesse et/ou de l'accélération impartie au tambour 3), afin d'empêcher ainsi la poursuite du déroulement de la longe 5 en cas de chute. Le moyen de blocage automatique peut être de tout type connu dans le domaine et reposer par exemple sur la mise en œuvre de cliquets 10, 11 embarqués sur le tambour 3 et reliés à ce dernier à pivotement selon des axes de pivotement respectifs parallèles à l'axe de rotation X-X' du tambour 3.

Le moyen de blocage automatique comprend également avantageusement une couronne à rochet 12 qui est fixe, c'est-à-dire attachée de façon fixe au boîtier 2. En cas de chute, le déroulement brusque de la longe 5 entraîne une rotation brusque du tambour 3 dans le sens du déroulement, qui elle-même génère le déploiement, sous l'effet de la force centrifuge correspondante, des cliquets 10, 11 vers l'extérieur, de façon qu'au moins l'un desdits cliquets 10, 11 vienne en butée contre une excroissance de la couronne à rochet 12 bloquant ainsi immédiatement la rotation du tambour 3 dans le sens du déroulement. Un tel système de bloqueur centrifuge est bien connu en tant que tel et ne nécessite donc pas d'être décrit plus avant ici. L'invention n'est par ailleurs pas limitée à la mise en œuvre d’un moyen de blocage automatique centrifuge, et il est tout à fait envisageable de recourir à tout autre moyen permettant de bloquer le déroulement de la longe 5 en cas de chute.

Conformément à l'invention, le dispositif 1 comprend un orifice 13 qui est ménagé à travers au moins l'une desdites façades avant 20 et arrière 21, de façon être accessible, en l'espèce directement, depuis l'extérieur du boîtier 2. Ledit orifice 13 s'étend longitudinalement de façon coaxiale audit axe de rotation X-X' à travers une fraction au moins de l'épaisseur E dudit boîtier 2. En d’autres termes, l’orifice 13 s'étend parallèlement à l'axe de rotation X-X' et de façon concentrique à ce dernier, et débouche au niveau d'au moins l'une desdites façades avant 20 et arrière 21.

De façon préférentielle, conformément au mode de réalisation illustré aux figures, ledit orifice 13 est ménagé à travers à la fois la façade avant 20 et la façade arrière 21, et s'étend à travers toute l'épaisseur E du boîtier 2 entre lesdites façades avant 20 et arrière 21, de façon à traverser le boîtier 2. Dans ce mode de réalisation préférentiel, l'orifice 13 forme ainsi un orifice traversant qui débouche au niveau de chacune desdites façades avant 20 et arrière 21.

Il est cependant tout à fait envisageable que l'orifice 13 forme plutôt un orifice borgne qui s'étend sur une fraction seulement de l'épaisseur E du boîtier 2 et débouche au niveau d'une seule desdites façades avant 20 et arrière 21.

Quel que soit le cas de figure retenu, l'orifice 13 est quoiqu'il en soit directement accessible depuis l'extérieur du boîtier 2, c’est-à-dire que l'intérieur de l'orifice 13 est en communication directe avec l'environnement extérieur.

La présence de l'orifice 13, en particulier lorsqu’il se présente sous la forme d'un orifice traversant le boîtier 2 dans toute son épaisseur, de part en part, permet de recourir à des modes de fixation tout à fait spécifiques et avantageux du dispositif 1, et offre de nombreux avantages techniques.

Il est en particulier possible de capturer le dispositif 1 au moyen d'une boucle de corde passant dans l'orifice 13 {cf. figures 8 et 9). Il est également possible de faire coopérer l'orifice 13 avec un élément mâle complémentaire porté par un support pour assurer la fixation du boîtier 2 au support en question, tout en autorisant la rotation du boîtier autour de l'organe mâle en question (cf. figures 10 à 14), ce qui permet de rapporter tous les efforts vers le centre de gravité du dispositif 1, d’obtenir un effet de centrage des masses et de limitation des phénomènes de balourd, tout en permettant au dispositif d'être toujours orienté de manière optimale relativement à l'utilisateur, comme cela ressort notamment des exemples des figures 11 et 12 qui seront décrits plus en détails ci-après. El est également possible d’obtenir un assemblage jumelé (cf. figures 15 et 16) particulièrement simple et optimisé sur le plan mécanique (centrage des masses, orientation optimale et limitation des effets de balourd et des mouvements pendulaires intempestifs). La présence de l'orifice 13 permet également un gain de poids. L'orifice 13 présente avantageusement une section transversale de forme sensiblement circulaire, afin en particulier de permettre à un organe mâle de section circulaire complémentaire de pivoter au sein de l'orifice 13. Il est cependant tout à fait envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'orifice 13 présente une section transversale non circulaire, par exemple polygonale.

Avantageusement, le dispositif 1 comprend un tube 14 attaché de façon fixe au boîtier 2 (par exemple par l'intermédiaire d'un châssis structurel 4 comme décrit plus en détails ci-après) pour former un axe autour duquel le tambour 3 est monté à rotation. Le tube 14 forme ainsi un axe creux qui est de préférence sensiblement immobile, au moins en rotation, relativement au boîtier 2 autour duquel le tambour 3 est conçu pour tourner, par exemple par l'intermédiaire de paliers lisses 15, 16 interposés entre le tube 14 et le tambour 3. Le tube 14 s'étend bien entendu de façon concentrique à l'axe de rotation X-X' du tambour 3, et débouche au niveau d'au moins l'une desdites façades avant 20 et arrière 21 pour former l'orifice 13. En d'autres termes, l'axe autour duquel le tambour 3 est monté à rotation présente avantageusement un caractère creux, ce qui permet non seulement un gain de poids mais également une meilleure résistance au cisaillement et à la flexion par rapport à un axe plein. Le tube 14 formant l'axe en question est constitué, comme illustré aux figures, par un tube (par exemple métallique) de section circulaire qui délimite un volume intérieur vide de section également avantageusement circulaire et débouchant à chacune des extrémités du tube 14. L'orifice 13 est donc délimité avantageusement dans ce cas par la paroi intérieure du tube 14 formant l'axe autour duquel le tambour 3 est monté à rotation. Afin de permettre un accès direct à l'orifice 13 depuis l'extérieur du boîtier 2, le tube 14 débouche à travers au moins l’une desdites façades avant 20 et arrière 21 qui est pourvue à cet effet d'une ouverture à laquelle l’extrémité concernée du tube 14 est abouchée. De préférence, conformément au mode de réalisation illustré aux figures, le tube 14 débouche au niveau de chacune des façades avant 20 et arrière 21 pour former un orifice 13 traversant le boîtier 2 dans toute son épaisseur E et permettre l'accès à l'intérieur de l'orifice 13 à partir indifféremment de la façade avant 20 ou de la façade arrière 21.

Avantageusement, le dispositif 1 comprend un châssis structurel 4 disposé au sein du boîtier 2 et auquel ledit boîtier 2 est de préférence attaché de façon fixe, par une liaison mécanique de type encastrement.

Avantageusement, comme illustré aux figures, ledit axe (formé en l'espèce par le tube creux 14) autour duquel le tambour 3 est monté à rotation est fixé audit châssis 4 de façon à être immobilisé en rotation relativement audit châssis 4. Ainsi, le châssis structurel 4, le boîtier 2 et le tube 14 forment un sous-ensemble unitaire relativement auquel le tambour 3 est conçu pour tourner selon l’axe de rotation X-X' auquel est coaxial le tube 14.

Conformément au mode de réalisation particulier illustré aux figures, le châssis structurel 4 comprend un étrier de forme « en U », de préférence métallique, et comportant par exemple une âme 4A à partir des extrémités latérales de laquelle s’élèvent respectivement deux bras transversaux 4B, 4C parallèles entre eux. L'étrier est par exemple formé, comme illustré aux figures, par l'association de deux cornières de forme « en L ». De préférence, conformément au mode de réalisation illustré, l'axe (formé en l'espèce par le tube 14 creux) autour duquel le tambour 3 est monté à rotation s'étend entre lesdits bras transversaux 4B, 4C, parallèlement et à distance de l'âme 4A (comme cela est particulièrement visible sur les figures 5 et 6). Ainsi, comme illustré, l’axe de rotation X-X' s'étend sensiblement parallèlement à l'âme 4A et sensiblement perpendiculairement aux bras 4B, 4C, le tube creux 14 étant disposé de façon à s'étendre entre les bras transversaux 4B, 4C et à être immobilisé en rotation selon l'axe X-X' relativement auxdits bras transversaux 4B, 4C. Par exemple, le tube 14 s'étend longitudinalement entre une première extrémité 14A et une deuxième extrémité 14B (cf. figures 5 et 6), le dispositif 1 comprenant deux lumières ménagées respectivement dans chaque bras transversal 4B, 4C pour recevoir ledit tube 14 vers respectivement lesdites première et deuxième extrémités 14A, 14B de ce dernier. Le tube 14 est ainsi enfilé dans les lumières en question de façon à s'étendre entre les bras transversaux 4B, 4C et de telle sorte que ses première et deuxième extrémités 14A, 14B dépassent légèrement du côté extérieur de chaque bras transversal 4B, 4C. Dans ce mode de réalisation préférentiel, le tube 14 présente une section circulaire sauf vers sa première extrémité où il comporte un méplat 140 destiné à coopérer avec une conformation complémentaire de la lumière ménagée dans le bras transversal 4B correspondant pour bloquer le tube 14 en rotation selon l’axe X-X’.

Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le tube 14 fait ainsi légèrement saillie de chacun des bras transversaux 4B, 4C, tandis que le boîtier 2 qui englobe le sous-ensemble formé par le châssis 4 et le tube 14 est pourvu de deux ouvertures 200, 210 (ménagées en l'espèce à travers la paroi de chacun des demi-carters 2A, 2B) auxquelles le tube 14 est destiné à venir s'aboucher au niveau de ses extrémités 14A, 14B qui dépassent latéralement des bras 4B, 4C respectivement. Dans ce mode de réalisation préférentiel, le tambour 3 est monté à rotation sur le tube 14 par l'intermédiaire des paliers lisses 15, 16 enfilés sur le tube 14 de façon à être interposés entre le tube 14 fixe et le tambour 3 rotatif.

Le dispositif 1 comprend également avantageusement un système d'attache solidaire du boîtier 2, et de façon encore plus préférentielle directement solidaire du châssis structurel 4, et destiné à permettre l'attache du boîtier 2 à un point d’ancrage fixe ou à un harnais porté par l'utilisateur, en fonction de la configuration choisie. Dans l’exemple illustré aux figures, le dispositif 1 comprend ainsi un émerillon 8 qui est monté en saillie du boîtier 2 et qui comprend un organe d'accrochage 8A, du genre crochet ou oeillet (dans l'exemple illustré aux figures l'organe d'accrochage 8A est formé par un œillet) lui-même porté par un axe 8B monté à rotation libre relativement au boîtier 2. Plus précisément, dans l'exemple illustré aux figures, l’axe 8B coopère à rotation avec un orifice correspondant ménagé à travers le châssis structurel 4, et plus précisément à travers l'âme 4A. Dans ce mode de réalisation avantageux, l'axe 8B de l’émeriilon est ainsi montée à rotation selon un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de rotation X-X' du tambour 3.

Différentes manières d'utiliser le dispositif antichute 1 selon invention vont maintenant être décrites plus en détails, en relation avec un système de protection antichute qui peut être décliné selon différentes variantes dont certaines sont illustrées aux figures 8 à 16. L'invention concerne ainsi en tant que tel un système de protection antichute destiné à équiper un individu, et qui comprend au moins : - un premier dispositif antichute à rappel automatique 1 conforme à l'invention, et par exemple conforme à la description qui précède, - et un dispositif de connexion 17 destiné à être relié, directement ou indirectement, à un point d'ancrage ou à l'individu à protéger (dans ce dernier cas par l'intermédiaire par exemple d'un harnais, d'une ceinture ou d’un accessoire de vêtement).

Avantageusement, le dispositif de connexion 17 comprend au moins une pièce de liaison 17A et un premier connecteur mâle 17B qui est solidaire de la pièce de liaison 17A et est conçu pour être inséré dans l'orifice 13 dudit premier dispositif antichute à rappel automatique 1 afin d'attacher ce dernier, de préférence de façon amovible, à ladite pièce de liaison 17A. La pièce de liaison 17A forme ainsi avantageusement une interface de connexion qui permet d’attacher le premier dispositif antichute à rappel automatique 1 à un point d'ancrage ou à un utilisateur, tandis que le premier connecteur mâle 17B permet d’assurer la liaison mécanique entre la pièce de liaison 17A et le premier dispositif 1,

Cette liaison mécanique est obtenue par insertion du premier connecteur mâle 17B dans l'orifice 13 du premier dispositif antichute 1.

De préférence, le premier connecteur mâle 17B est conçu pour coopérer avec ledit orifice 13, lorsqu'il est inséré au sein de ce dernier, de façon à autoriser le pivotement du boîtier 2 dudit premier dispositif antichute 1 autour du premier connecteur mâle 17B. En d’autres termes, selon ce mode de réalisation préférentiel, le premier dispositif antichute 1 peut être attaché au dispositif de connexion 17 tout en conservant une faculté de rotation libre, en l'espèce selon l'axe X-X', relativement au dispositif de connexion 17. Une telle fonctionnalité s’avère être particulièrement pratique et confortable à l'usage, comme cela ressortira notamment des exemples décrits ci-après. L'invention n'est toutefois pas limitée à ce mode de réalisation préférentiel et il est tout à fait envisageable, de façon alternative, que la liaison entre le dispositif de connexion 17 et le premier dispositif antichute 1 ne soit pas une liaison pivot mais plutôt une liaison de type encastrement, en mettant par exemple en oeuvre une coopération de formes non circulaires entre le connecteur mâle 17B et l'orifice 13.

Dans le mode de réalisation de la figure 8, le premier dispositif antichute à rappel automatique 1 est pourvu d'un orifice 13 traversant, tandis que le dispositif de connexion 17 comprend quant à lui un brin de corde enfilé dans l'orifice 13 de façon qu'une première portion dudit brin de corde soit insérée dans l'orifice 13, qu’une deuxième portion du brin de corde émerge hors de l'orifice 13 du côté de la façade avant 20 et qu'une troisième portion dudit brin de corde émerge hors de l'orifice 13 du côté de la façade arrière 21, lesdites deuxième et troisième portions étant réunies et liées entre elles, par exemple par torsadage, pour former ainsi une boucle passant par l’orifice 13 et capturant le premier dispositif antichute 1. Le brin de corde résultant du torsadage des deuxième et troisième portions peut quant à lui être attaché à l’individu à protéger, à un point d'ancrage fixe ou à tout autre corps fixe ou mobile, en fonction des besoins. Dans ce mode de réalisation, le premier connecteur mâle 17B est donc constitué par la première portion du brin de corde insérée dans l'orifice 13.

Le mode de réalisation de la figure 9 est proche de celui de la figure 8 à la différence près que les deux portions du brin de corde émergeant de l'orifice 13 respectivement du côté de la façade avant 20 et de la façade arrière 21 passent ensuite dans l'œillet de l'émerillon 8 pour former une boucle au-dessus de ce dernier, boucle qui est fermée par un nœud 18 reliant les extrémités libres du brin de corde.

Dans le mode de réalisation de la figure 8, le boîtier 2 peut ainsi tourner librement autour de la portion du brin de corde insérée au sein l'orifice 13, en fonction des contraintes d'utilisation et des sollicitations mécaniques auxquelles le dispositif 1 est soumis, en particulier par l'intermédiaire de la longe 5. Dans le mode de réalisation de la figure 9 l'orientation du dispositif 1 est au contraire fixée puisque le dispositif 1 ne peut pas tourner librement autour de la portion du brin de corde insérée dans l'orifice 13.

Dans les exemples des figures 8 et 9 qui viennent d'être décrits, le premier connecteur mâle 17B est formé par une portion de corde, c'est-à-dire par un élément relativement souple et flexible.

Il est cependant parfaitement envisageable, et même préféré dans certaines situations, que le premier connecteur mâle 17B présente plutôt un caractère rigide.

Par exemple, le premier connecteur mâle 17B comprend un premier axe de connexion, qui se présente avantageusement sous la forme d'une tige sensiblement cylindrique dont le diamètre est ajusté à celui de l'orifice 13, lequel présente de préférence une section circulaire. Ledit premier axe de connexion est destiné à être enfilé dans ledit orifice 13 dudit premier dispositif antichute 1. Dans ce cas, le premier axe de connexion formant le premier connecteur mâle 17B s'étend avantageusement entre une extrémité intérieure solidaire de la pièce de liaison 17A et une extrémité extérieure libre.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 10, la pièce de liaison 17A est formée par une platine, elle-même constituée par exemple par une coque métallique circulaire bombée destinée à être fixée sur un bâti (toit d'un bâtiment, structure métallique...) afin de former un point d’ancrage. Le premier axe de connexion se présente quant à lui sous la forme d'une tige qui s'élève en l'espèce verticalement sensiblement au droit et à partir de la platine formant la pièce de liaison 17A. Il est ainsi possible d'enfiler le boîtier 2 sur la tige formant ledit premier axe de connexion, en insérant ladite tige dans l'orifice 13 comme illustré à la figure 10. Ceci permet de solidariser le dispositif 1 à la platine formant la pièce de liaison 17A, tout en autorisant la rotation libre du boîtier 2 relativement à la platine en question selon un axe vertical correspondant à la direction d’extension de la tige. Le boîtier 2 peut être ainsi être toujours orienté de façon optimale en fonction des sollicitations exercées sur la longe 5, qui elles-mêmes dépendent notamment de la position de l'individu auquel est relié la longe 5 relativement à la platine formant la pièce de liaison 17A.

Avantageusement, afin d'éviter toute séparation intempestive du premier dispositif antichute 1 et du dispositif de connexion 17, ce dernier comprend également un premier élément de verrouillage 17C associé à l'extrémité extérieure libre dudit premier axe de connexion pour permettre la capture du boîtier 2 entre la pièce de liaison 17Aet le premier élément de verrouillage 17C, Le premier élément de verrouillage 17C est avantageusement constitué par un élément dont l'encombrement empêche son passage par l'orifice 13. Par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 10, le premier élément de verrouillage 17C inclut un écrou, et par exemple un écrou borgne, destiné à être vissé sur un filetage équipant en l’espèce l'extrémité extérieure libre de la tige formant le premier axe de connexion. Il est cependant tout à fait envisageable de mettre en oeuvre d'autres types d’élément de verrouillage (goupille, circlips..,) Ainsi, selon un mode de réalisation alternatif, le premier élément de verrouillage 17C peut être formé par une butée d'arrêt déformable capable d'évoluer, par déformation élastique, entre une configuration rétractée permettant son passage dans l'orifice 13 et une configuration déployée (qui est avantageusement une configuration de rappel élastique) empêchant le passage de ladite butée d'arrêt dans ledit orifice 13. De préférence, la butée d'arrêt en question est profilée de telle sorte qu'il suffit de présenter ladite butée d'arrêt en regard de l'orifice 13 puis d'exercer un effort d'insertion de la butée d'arrêt dans l'orifice 13 pour automatiquement contraindre, par un effet de came exercée par les bords de l'orifice 13 sur la butée d'arrêt, ladite butée d'arrêt dans sa configuration rétractée, jusqu'à ce qu'elle émerge de l'autre côté du boîtier 2, en dehors de l'orifice 13, ce qui lui permet alors d'être rappelée automatiquement dans sa configuration déployée par retour élastique.

Un tel élément de verrouillage à butée d'arrêt déformable est particulièrement intéressant à mettre en œuvre dans les modes de réalisation illustrés aux figures 11 et 12 d'une part et 13 et 14 d'autre part.

Ainsi, dans le mode de réalisation illustré aux figures 11 et 12, la pièce de liaison 17 est formée par un clip destiné à être attaché, par exemple de façon amovible, à une ceinture portée par l'individu à protéger. Le premier connecteur mâle 17B solidaire de la pièce de liaison 17A formée par le clip en question est quant à lui constitué par un axe sensiblement rigide dont l'extrémité intérieure est fixée au clip, et vient par exemple de matière avec ce dernier, tandis que l'extrémité extérieure libre est pourvue d'une butée d'arrêt déformable comme décrit précédemment. L'utilisateur peut ainsi attacher, par l'intermédiaire du dispositif de connexion 17 formé par le clip (pièce de liaison 17A) et le premier connecteur mâle 17B qui lui est associé, le premier dispositif 1 à sa ceinture, tout en permettant audit dispositif 1 de tourner sur lui-même, autour du premier connecteur mâle 17B. Ceci permet de toujours garantir une orientation optimale du premier dispositif 1, en fonction de la situation de travail (comme illustré par les figures 11 et 12), ce qui permet un confort de travail remarquable, l'utilisateur ayant en outre accès aisément au premier dispositif 1 qui est à portée de main.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 11 et 12, le dispositif de connexion 17 vise uniquement à permettre de positionner le premier dispositif antichute à rappel automatique 1 à la ceinture de l’utilisateur, et la liaison structurelle entre l'utilisateur et le premier dispositif antichute à rappel automatique 1 s'effectue au moyen d'un cordon de sauvegarde dont l'une des extrémités est attachée à l'émerillon 8 tandis que l'autre extrémité est attachée à un harnais porté par l'utilisateur, en un point d'attache situé par exemple dans le dos de l'utilisateur. La longe 5 peut être ainsi attachée aisément à une ligne de vie, par l'intermédiaire du mousqueton 7 comme dans l'exemple illustré aux figures. Le mode de réalisation des figures 13 et 14 est sensiblement similaire, à la différence près qu'il met en œuvre non pas un, mais deux dispositifs antichute à rappel automatique 1,1’ conforme à l'invention, attachés respectivement sur les flancs droit et gauche de l'utilisateur au moyen de dispositifs de connexion 17 identiques clippés à la ceinture de l'utilisateur. Ce dernier peut ainsi très facilement attraper l'extrémité libre 5A de la longe 5 de chaque dispositif 1 pour l'attacher à un point d’ancrage ou à une ligne de vie, tout en étant certain que chaque dispositif antichute 1,1' sera parfaitement orienté grâce à la liaison pivot mise en place entre le dispositif de connexion 17 (clip de ceinture) et le dispositif antichute à rappel automatique 1.

Enfin, selon encore un autre mode de réalisation illustré aux figures 15 et 16, le système selon l'invention permet de former un dispositif jumelé. Dans ce cas, le système comprend avantageusement, outre le premier dispositif antichute à rappel automatique 1 susvisé, un deuxième dispositif antichute à rappel automatique 1' conforme à l'invention, et de préférence à la description qui précède. Avantageusement, les premier et deuxième dispositifs antichute 1,1' sont identiques. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de connexion 17 est cette fois conçu pour attacher ensemble lesdits premier et deuxième dispositifs antichute à rappel automatique 1, 1', afin de former un dispositif jumelé. À cette fin, le dispositif de connexion 17 comprend, outre le premier connecteur mâle 17B, un deuxième connecteur mâle 17D lui aussi solidaire de la pièce de liaison 17A, laquelle comprend par exemple une patte métallique allongée 19. Dans ce mode de réalisation illustré aux figures 15 et 16, le premier connecteur mâle 17B est ainsi conçu pour être inséré dans l'orifice 13 dudit premier dispositif antichute à rappel automatique 1 afin d'attacher ce dernier à la pièce de liaison 17A tout en autorisant le boîtier 2 dudit premier dispositif antichute à rappel automatique 1 à pivoter autour du premier connecteur mâle 17B. Le deuxième connecteur mâle 17D est quant à lui conçu pour être inséré dans l'orifice du deuxième dispositif antichute à rappel automatique 1', afin d'attacher ce dernier à la pièce de liaison 17 tout en autorisant le boîtier 2' dudit deuxième dispositif antichute à rappel automatique 1' à pivoter autour du deuxième connecteur mâle 17D. De cette façon, les deux dispositifs 1, 1' sont tous deux attachés à une pièce commune de liaison 17A, avec une faculté de pivotement libre (grâce à la coopération de leurs orifices respectifs avec les premier et deuxième connecteurs mâles 17B, 17D respectivement). Dans ce mode de réalisation, le premier élément de verrouillage 17C est par exemple formé par une patte métallique identique à celle formant la pièce de liaison 17A, de sorte que les premier et deuxième dispositifs antîchute 1, T se retrouvent interposés et emprisonnés entre les deux pattes métalliques en question, avec leurs orifices traversés par des axes cylindriques formant les premier et deuxième connecteurs mâles 17B, 17D. Bien entendu, la distance séparant lesdits premier et deuxième connecteurs mâles 17B, 17D est suffisante, en considération de l'encombrement des premier et deuxième dispositifs antichute 1,1', pour éviter toute interférence entre ces derniers et leur permettre de tourner librement autour respectivement des premier et deuxième connecteurs mâies 17B, 17D.

Avantageusement, le système des figures 15 et 16 comprend également un moyen d'accrochage 23 attaché à la pièce de liaison 17A, de préférence à équidistance desdits premier et deuxième connecteurs mâles 17B, 17D. Le moyen d'accrochage 23 se présente par exemple sous la forme d'un axe cylindrique sensiblement identique aux axes cylindriques formant avantageusement les premier et deuxième connecteurs mâles 17B, 17D, de sorte que les trois axes cylindriques en question s'étendent sensiblement parallèlement les uns aux autres et relient les deux pattes formant respectivement la pièce de liaison 17A et le premier élément de verrouillage 17C, comme illustré aux figures. Il est ainsi possible d'accrocher au moyen d'accrochage 23 un organe d'attache, te! qu'un mousqueton 24, qui servira à fixer le sous-ensemble jumelé ainsi obtenu à un point d'ancrage fixe ou à un harnais porté par un utilisateur. Le comportement de ce sous-ensemble jumelé sera optimisé sur le plan mécanique, grâce en particulier à la faculté de rotation de chaque boîtier 2, 2' sur lui-même et du positionnement équidistant du point de fixation formé par le moyen d’accrochage 23. Une telle conception permet en particulier un centrage des masses, ainsi qu’une limitation des effets de balourd et de mouvements pendulaires intempestifs.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation préférentiels illustrés aux figures, et il est tout à fait envisageable d'utiliser l'orifice 13 du dispositif 1 dans d'autres configurations ou pour d’autres buts que ceux envisagés dans ce qui précède.

Le recours à l'établissement d'une liaison pivot entre un dispositif antichute à rappel automatique et un dispositif de connexion indépendant (destiné à être lui-même attaché à l'utilisateur ou à un bâti fixe) constitue par ailleurs une autre invention distincte et indépendante en tant que telle, indépendamment de la présence ou de l'absence d'un orifice ménagé à travers le boîtier. Il est par exemple envisageable dans ce cas que le dispositif antichute à rappel automatique concerné comporte non pas un orifice mais un élément mâle destiné à coopérer à pivotement avec un élément femelle appartenant au dispositif de connexion, il est également possible dans ce dernier cas de figure que l'organe mâle porté par le dispositif antichute à rappel automatique coopère avec l'organe femelle complémentaire solidaire du dispositif de connexion selon une liaison encastrement qui empêche toute rotation relative entre le dispositif antichute à rappel automatique et le dispositif de connexion.

Enfin, le mode particulier d'utilisation d’un dispositif antichute à rappel automatique dont plusieurs variantes sont illustrés aux figures 11 à 14, et qui consiste à porter un ou plusieurs dispositifs antichute à rappel automatique dont le boîtier est attaché à la ceinture de l'opérateur (et non uniquement à l'attache dorsale du harnais de ce dernier comme dans l’art antérieur), constitue également une invention indépendante en tant que telle, indépendamment de la présence ou non d'un orifice ménagé à travers le boîtier du ou des dispositifs antichute concernés.

Dans ce cas, un système de protection comprenant plus précisément: - un dispositif antichute à rappel automatique comprenant un boîtier ainsi qu'un tambour monté à rotation au sein du boîtier pour recevoir une longue destinée à s'enrouler autour dudit tambour, - et un accessoire conçu pour attacher le boîtier dudit dispositif antichute à l'utilisateur, de façon que ledit boîtier soit positionné sensiblement à, ou vers, la taille ou les hanches de l'utilisateur, par exemple sur son flanc droit ou sur son flanc gauche, comme cela ressort notamment des figures 11 à 14, constitue une invention distincte et indépendante en tant que telle, qu’un orifice soit ou non ménagé dans l’épaisseur du boîtier. Le procédé correspondant, consistant pour un utilisateur à porter le boîtier du dispositif antichute à rappel automatique à, ou vers, sa taille ou ses hanches, par exemple sur son flanc droit ou sur son flanc gauche, constitue également une invention indépendante en tant que tel.

Un te! positionnement du boîtier présente différents avantages par rapport à l’agencement connu consistant à attacher le boîtier au niveau de l'attache dorsale du harnais habituellement porté par l'opérateur. En effet, du fait de ce positionnement dorsal, il s'avère généralement malaisé pour l'utilisateur d'attraper manuellement l'extrémité libre de la longe émergeant hors du boîtier, et il est en outre nécessaire pour cela que la longe soit maintenue par traction à une longueur suffisante hors du boîtier. Ce positionnement dorsal induit également un phénomène de gêne résultant non seulement du poids du dispositif antichute qui s’exerce au niveau du dos l'utilisateur, mais également du fait que le dispositif antichute à rappel automatique est généralement dans ce cas accroché par le sommet de son boîtier, de sorte que le poids du dispositif ainsi suspendu génère un inconfort accru. De plus, ce positionnement génère un encombrement en saillie dorsale qui est préjudiciable au libre déplacement de l'utilisateur, en particulier dans les situations où l'utilisateur se trouve dans des espaces confinés tels qu’un conduit d’égout ou une échelle à crinoline. il s'avère donc particulièrement avantageux de porter, comme proposé dans le mode de réalisation des figures 11 à 14, le boîtier du dispositif antichute à ou vers la taille, tout en prévoyant avantageusement un lien de sauvegarde, constitué par exemple par une longe fixe, entre le boîtier et le point d'ancrage dorsal du harnais de l'opérateur. Le lien de sauvegarde en question, qui présente en l'espèce avantageusement une longueur fixe, s’étend longitudinalement entre deux extrémités dont l'une est attachée au point d'ancrage dorsal du harnais de l'utilisateur tandis que l'autre est attachée au dispositif antichute, par exemple à l'émerillon dont est avantageusement doté ce dernier. L'accessoire susvisé destiné à positionner le dispositif antichute à rappel automatique à ou vers la taille de l'utilisateur, de préférence sur le flanc de ce dernier, peut avantageusement comprendre une ceinture équipée d’un clip (ou tout autre dispositif) fixé à demeure ou de façon amovible à la ceinture et destiné à coopérer avec le dispositif antichute à rappel automatique pour attacher ce dernier (et plus précisément son boîtier) de manière à amovible à la ceinture, par exemple selon le mode de réalisation illustré aux figures mettant en jeu l'insertion d'un élément mâle dans l'orifice 13 dont est pourvu le boîtier. Il est cependant tout à fait envisageable que le dispositif ne soit pas pourvu d'un orifice ménagé dans l'épaisseur du boîtier et que l'accessoire soit formé par exemple par une sacoche (équipée d'une bandoulière ou d’un passant destiné à accueillir une ceinture) destinée à contenir le dispositif antichute ou par tout autre moyen solidaire par exemple d'une ceinture ou d’un vêtement (pantalon) porté par l'utilisateur, indépendamment de la présence ou non d'un orifice ménagé à travers le boîtier du dispositif antichute.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif antichute à rappel automatique (1) comprenant : - un boîtier (2) présentant une façade avant (20) et une façade arrière (21) situées en regard i’une de l'autre et mutueliement séparées par une distance correspondant à l'épaisseur (E) dudit boîtier (2), - un tambour (3) monté à rotation au sein dudit boîtier (2) selon un axe de rotation (X-X’), ledit tambour (3) étant conçu pour recevoir une longe (5) destinée à s’enrouler autour dudit tambour (3), ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce qu’il comprend un orifice (13) qui est ménagé à travers au moins l’une desdites façades avant (20) et arrière (21), de façon à être accessible depuis l’extérieur du boîtier (2), et qui s’étend longitudinalement de façon coaxiale audit axe de rotation (X-X1) à travers une fraction au moins de l’épaisseur (E) dudit boîtier (2).
2. 2- Dispositif (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit orifice (13) est ménagé à travers à la fois la façade avant (20) et la façade arrière (21) et en ce qu’il s’étend à travers toute l’épaisseur (E) dudit boîtier (2) entre lesdites façades avant (20) et arrière (21), de façon à traverser ledit boîtier (2).
3. 3 - Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce qu'il comprend un tube (14) attaché de façon fixe audit boîtier (2) pour former un axe autour duquel ledit tambour (3) est monté à rotation, ledit tube (14) débouchant au niveau d’au moins i’une desdites façades avant (20) et arrière (21) pour former ledit orifice (13).
4. 4 - Dispositif (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce qu’il comprend un châssis structurel (4) disposé au sein dudit boîtier (2) et auquel ledit boîtier (2) est attaché de façon fixe, ledit axe autour duquel le tambour est monté à rotation étant fixé audit châssis (4) de façon à être immobilisé en rotation relativement audit châssis (4).
5. 5- Dispositif (1) selon la revendication 4 caractérisé en ce que ledit châssis structurel (4) comprend un étrier de forme « en U » comportant une âme (4A) à partir des extrémités latérales de laquelle s'élèvent respectivement deux bras transversaux (4B, 4C) parallèles entre eux, ledit axe autour duquel le tambour (3) est monté à rotation s’étendant entre lesdits bras transversaux (4B, 4C), parallèlement et à distance de ladite âme (4A).
6. 6 - Dispositif (1) selon les revendications 3 et 5 caractérisé en ce que ledit tube (14) s’étend longitudinalement entre une première et une deuxième extrémité (14A, 14B), ledit dispositif (1) comprenant deux lumières ménagées respectivement dans chaque bras transversal (4B, 4C) et destinés à recevoir ledit tube (14) vers respectivement lesdites première et deuxième extrémités (14A, 14B).
7. 7- Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que ledit orifice (13) présente une section transversale de forme sensiblement circulaire.
8. 8 - Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce qu’il comprend un organe de rappel (9) qui exerce sur le tambour (3) une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour (3) en rotation selon un sens d’enroulement de la longe (5) autour du tambour (3).
9. 9- Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que ledit tambour (3) est conçu pour tourner selon un sens de déroulement pour permettre le déroulement de la longe (5), ledit dispositif (1) comprenant un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer la rotation du tambour (3) dans le sens du déroulement en réponse à l'application sur la longe (5) d’une sollicitation mécanique caractéristique d’une chute, afin d’empêcher ainsi la poursuite du déroulement de ladite longe (5) en cas de chute.
10. 10- Système de protection antichute destiné à équiper un individu, caractérisé en ce qu’il comprend au moins : - un premier dispositif antichute à rappel automatique (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, - et un dispositif de connexion (17) qui comprend au moins une pièce de liaison (17A) et un premier connecteur mâle (17B) qui est solidaire de la pièce de liaison (17A) et est conçu pour être inséré dans l’orifice (13) dudit premier dispositif antichute à rappel automatique (1) afin d'attacher ce dernier à ladite pièce de liaison (17A).
11. 11 -Système selon la revendication 10 caractérisé en ce que ledit premier connecteur mâle (17B) est conçu pour coopérer avec ledit orifice (13), lorsqu’il est inséré au sein de ce dernier, de façon à autoriser le pivotement du boîtier (2) dudit premier dispositif antichute (1) à rappel automatique autour du premier connecteur mâle (17B).
12. 12 - Système de protection selon l’une des revendications 10 et 11 caractérisé en ce qu’il comprend également un deuxième dispositif antichute à rappel automatique (1’) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, ledit dispositif de connexion étant conçu pour attacher ensemble lesdits premier et deuxième dispositifs antichute à rappel automatique (1,1’), afin de former un dispositif jumelé,
13. 13- Système selon la revendication 12 caractérisé en ce que ledit dispositif de connexion (17) comprend un deuxième connecteur mâle (17D) lui aussi solidaire de ladite pièce de liaison (17A), ledit premier connecteur mâle (17B) étant conçu pour être inséré dans l’orifice (13) dudit premier dispositif antichute à rappel automatique (1) afin d’attacher ce dernier à ladite pièce de liaison (17A) tout en autorisant le boîtier (2) dudit premier dispositif antichute à rappel automatique (1) à pivoter autour du premier connecteur mâle (17B), ledit deuxième connecteur mâle(17D) étant quant à lui conçu pour être inséré dans l’orifice (13) dudit deuxième dispositif antichute à rappel automatique (1’) afin d’attacher ce dernier à ladite pièce de liaison (17) tout en autorisant le boîtier (2’) dudit deuxième dispositif antichute à rappel automatique (1’) à pivoter autour du deuxième connecteur mâle (17D).
14. 14- Système selon la revendication 13 caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'accrochage (23) attaché à ladite pièce de liaison (17A) à équidistance desdits premier et deuxième connecteurs mâles (17B, 17D).
15. 15 -Système selon l’une des revendications 10 à 14 caractérisé en ce que ledit premier dispositif antichute à rappel automatique (1) est conforme à l’objet de la revendication 2, ledit premier connecteur mâle (17B) comprenant un premier axe de connexion destiné à être enfilé dans ledit orifice (13) dudit premier dispositif antichute (1), ledit premier axe de connexion s’étendant entre une extrémité intérieure solidaire de la pièce de liaison (17A) et une extrémité extérieure libre, ledit dispositif de connexion (17) comprenant également un premier élément de verrouillage (17C) associé à ladite extrémité extérieure libre du premier axe de connexion pour permettre la capture dudit boîtier entre la pièce de liaison (17A) et le premier élément de verrouillage (17C).
16. 16 -Système selon la revendication 15 caractérisé en ce que ledit premier élément de verrouillage est formé par une butée d’arrêt déformable capable d’évoluer par déformation élastique entre une configuration rétractée permettant son passage dans ledit orifice (13) et une configuration déployée empêchant son passage dans ledit orifice (13).