FR3041306A1 - Connecteur pour balai d'essuie-glace pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un connecteur (A) destiné à relier un balai d'essuyage à un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace. Le connecteur (A) comprend des moyens (10, 11) pour être rendu solidaire du balai d'essuyage, ainsi que des moyens (21a, 21b, 26a, 26b) permettant sa liaison en rotation avec un arbre (3, 4) solidaire du bras d'entraînement. Il comprend, en outre, des moyens (24a, 24b, 25a, 25b) d'adaptation d'au moins un diamètre de ces moyens de liaison (21a, 21b) à des arbres de diamètres distincts. Application aux véhicules automobiles.

Description

CONNECTEUR POUR BALAI D'ESSUIE-GLACE POUR VEHICULE

AUTOMOBILE

La présente invention se rapporte aux dispositifs d'essuyage pour véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement les dispositifs utilisés pour connecter un balai d'essuyage à son ensemble d'entraînement.

Les essuie-glaces pour véhicules automobiles sont conçus pour retirer, par balayage, les liquides et salissures qui peuvent perturber la vision que le conducteur a de son environnement. Ces essuie-glaces comprennent généralement un bras d'entraînement qui effectue un mouvement de va-et-vient angulaire autour d'un axe de rotation, et des balais allongés équipés de lames racleuses réalisées dans un matériau élastique. En frottant contre une surface vitrée, avant ou arrière, du véhicule, ces lames en balaient l'eau et un certain nombre de salissures, et les évacuent en dehors du champ de vision du conducteur.

Quelle que soit la configuration du balai d'essuie-glace, c’est-à-dire étriers articulés qui retiennent la lame racleuse en plusieurs zones distinctes, ou lame métallique qui maintient la lame racleuse sur toute sa longueur, celui-ci est rattaché au bras d'entraînement par un ensemble de connexion qui comprend au moins un connecteur monté solidaire du balai.

Dans un premier mode de liaison connu, un adaptateur, apte à être assemblé avec le connecteur du balai d'essuyage, est monté sur une pièce terminale du bras d'entraînement. Ce premier mode de liaison est couramment utilisé pour les essuie-glaces destinés aux surfaces vitrées situées à l'avant du véhicule (pare-brise). Dans un deuxième mode de liaison connu, le connecteur est raccordé à un arbre solidaire du bras d'entraînement. Ce deuxième mode de liaison est couramment rencontré dans les dispositifs essuie-glace destinés aux surfaces vitrées situées à l'arrière du véhicule (lunette arrière). L’état de la technique le plus proche est formé par le document W02004/045931 qui décrit un ensemble essuie-glace dans lequel un balai d'essuyage est relié à un bras d'entraînement par engagement d'un pivot, porté par le bras d'entraînement ou par un connecteur rendu solidaire du balai d'essuyage, dans un logement complémentaire ménagé dans ledit connecteur.

Le dispositif présenté par ce document présente toutefois un inconvénient qui réside dans le fait que les dimensions de l'arbre et celles du logement doivent être conjointement définies pour que l'engagement et le clipsage du pivot dans le logement puissent être effectués de manière correcte et fiable. Dans la pratique, ceci conduit à concevoir et à produire un connecteur par diamètre d'arbre, d'autant que la coopération du connecteur avec l'arbre doit, d'une part, permettre un maintien sans jeu du balai sur le bras d'entraînement et, d'autre part, autoriser la rotation du balai autour d'un axe matérialisé par l'axe de l'arbre, ce pour que ledit balai puisse suivre la courbure de la surface vitrée à essuyer. On voit que les contraintes qui s'appliquent à un tel assemblage sont nombreuses, c'est pourquoi il est couramment réalisé d'appairer un connecteur à un diamètre d'arbre déterminé. Industriellement toutefois, cela conduit à réaliser plusieurs fabrications pour une pièce remplissant la même fonction, ce qui n'est pas favorable à une réduction des coûts. Par ailleurs, cela peut être source d'erreur pour l'utilisateur lors d'un remplacement du balai d'essuyage.

La présente invention a pour but d'améliorer cette situation en allant vers une standardisation du connecteur monté solidaire du balai d'essuyage dans un tel mode de liaison avec un arbre du bras d'entraînement du dispositif d'essuyage.

Dans ce but, l'invention a pour objet un connecteur destiné à relier un balai d'essuyage à un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace, connecteur qui peut être mis en œuvre avec des arbres de différents diamètres. Le connecteur selon l'invention comprend des moyens pour être rendu solidaire du balai d'essuyage, ainsi que des moyens permettant sa liaison avec un arbre solidaire du bras d'entraînement. Le connecteur selon l'invention comprend, en outre, des moyens d'adaptation d'au moins un diamètre de ces moyens de liaison à des arbres de diamètres distincts.

Bien que collaborant les uns avec les autres, on notera que les moyens de liaison sont différents et distincts des moyens d’adaptation du diamètre du pallier formant un exemple des moyens de liaison. Les moyens de liaison sont donc des éléments ou formes du connecteur qui sont distincts des éléments ou formes mettant en œuvre les moyens d’adaptation.

Avantageusement, ces moyens d'adaptation permettent, quel que soit le diamètre de l'arbre, le maintien de la liaison en rotation entre le connecteur selon l'invention et l'arbre solidaire du bras d'entraînement.

Selon un mode de réalisation préféré, le connecteur selon l'invention, avantageusement réalisé par moulage d'un matériau polymère, comporte une embase à partir de laquelle s'étend un corps qui comprend au moins deux branches écartées pour ménager entre elles un palier de réception de l’arbre solidaire du bras d'entraînement.

Selon l'invention, les moyens d'adaptation portés par le connecteur sont agencés au voisinage de ces branches et consistent, selon un mode de réalisation préféré, en au moins une fente ménagée dans un flanc du connecteur et par exemple sensiblement à l'opposé de la zone d'entrée par laquelle l'arbre du bras d'entraînement est reçu dans le palier de réception.

Avantageusement, cette fente se situe sensiblement dans un plan passant par le centre de l'ouverture d'entrée par laquelle l'arbre du bras d'entraînement est reçu dans le palier de réception et passant par l'axe dudit arbre, une fois celui-ci accueilli dans son palier de réception.

Selon une autre caractéristique, le corps du connecteur selon l'invention comporte des premier et deuxième flancs latéraux, séparé l’un de l’autre transversalement par un espace, et dans chacun desquels est agencé, entre les deux branches d'une paire de branches telles que définies ci-dessus, un palier de réception. Une première échancrure et une deuxième échancrure sont également agencées sur chacun de ces flancs latéraux, délimitant, sur chacun de ces derniers, les branches de chacune des paires de branches précitées.

Avantageusement, une joue de guidage est agencée entre lesdits flancs latéraux, dont le rôle est par exemple de faciliter, pour l'utilisateur, le positionnement et l'engagement de l'arbre solidaire du bras d'entraînement dans les moyens de liaison. L’invention couvre aussi un balai d’essuyage comprenant un connecteur selon l’une quelconques des caractéristiques présentées ci-dessus. L’invention vise encore un bras d’entraînement en rotation d’un balai d’essuyage, comprenant un arbre directement solidaire du bras d'entraînement et un connecteur monté en rotation sur l’arbre et tel de développé ci-dessus.

Enfin, l’invention couvre un ensemble comprenant un premier bras d’entraînement en rotation d’un balai d’essuyage qui comporte un arbre d’un premier diamètre, un autre bras d’entraînement en rotation du même balai d’essuyage et comportant un arbre de diamètre supérieur au premier diamètre de l’arbre du premier bras, l’ensemble comprenant un connecteur tel que détaillé ci-dessus et agencé pour être assemblé réversiblement sur l’un ou l’autre des bras. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après, à titre indicatif, en relation avec les figures suivantes : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un connecteur selon l’invention, - la figure 2 présente une vue de côté d'un connecteur selon l'invention et illustre son assemblage avec un premier arbre solidaire d'un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace, - et la figure 3 illustre l'assemblage du même connecteur selon l'invention que celui représenté par la Figure 2 avec un deuxième arbre, de plus grand diamètre que le premier arbre représenté par la Figure 2, solidaire d'un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace.

Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour sa mise en oeuvre, et que ces figures peuvent bien entendu également servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinale, latérale, transversale, verticale, dessus, dessous, se réfèrent à l'orientation du balai d'essuyage. La direction longitudinale correspond à l'axe principal du balai d’essuyage selon lequel il s’étend. La direction transversale croise la direction longitudinale, notamment perpendiculairement à l'axe longitudinal du balai d’essuyage et perpendiculairement à l'axe de rotation du bras d'entraînement du dispositif essuie-glace. La direction verticale et les dénominations supérieure ou inférieure se rapportent à des orientations parallèles à l'axe de rotation du bras d'entraînement du dispositif essuie-glace, la dénomination inférieure contenant le plan du pare-brise.

Les directions évoquées ci-dessus sont visibles dans un repère orthonormé Oxy représenté sur les figures. Dans ce repère, l'axe Ox représente la direction longitudinale, l'axe Oy représente la direction transversale, et l'axe Oz représente la direction verticale.

En référence à la Figure 1, un connecteur A selon l'invention comprend schématiquement une embase 1, qui s'étend sensiblement selon les directions longitudinale et transversale, et un corps 2 qui s'étend, au-dessus de l'embase 1, sensiblement selon la direction verticale. Selon le mode de réalisation préféré représenté par les figures, le connecteur A, pris dans son ensemble, présente un premier plan de symétrie, longitudinal et vertical, parallèle au plan Oxz du repère orthonormé défini plus haut, et sensiblement médian selon la direction transversale. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le connecteur A est réalisé par moulage d'un matériau polymère, par exemple un matériau de la famille des Polyoxyméthylènes, connue sous l'acronyme POM, ou par moulage d'un mélange de matériaux polymères, par exemple un mélange de polymères de la famille des polycarbonates et de la famille des Acrylonitrile Butadiène Styrène, connue sous l'acronyme ABS. L'embase 1 comporte des moyens de solidarisation du connecteur A à un balai d'essuyage. Ces moyens de solidarisation prennent la forme d'une première et d'une deuxième gorge 10 ménagées dans les parties latérales inférieures de l'embase 1, dont chacune délimite, en partie inférieure latérale de cette embase, un crochet 11 apte à venir en prise sur un balai d'essuyage. Seule une gorge 10 est représentée sur la Figure 1, la deuxième gorge 10 étant ménagée sur la partie symétrique de l'embase 1 par rapport au premier plan de symétrie, longitudinal vertical, du connecteur A selon l'invention.

Le corps 2, avantageusement issu de matière avec l'embase 1, s'étend au-dessus de cette dernière selon la direction verticale. Le corps 2 présente une dimension selon la direction transversale sensiblement inférieure à la dimension transversale de l'embase 1, et une dimension longitudinale sensiblement égale ou supérieure à la dimension longitudinale de l'embase 1. Selon le mode de réalisation de l'invention illustré par les figures, la dimension longitudinale du corps 2 est supérieure à celle de l'embase 1, et le connecteur A selon l'invention présente un second plan de symétrie, transversal et vertical, parallèle au plan Oyz du repère orthonormé défini plus haut et sensiblement médian selon la direction longitudinale.

Symétriquement disposés par rapport au premier plan de symétrie, longitudinal vertical, du connecteur A selon l'invention, le corps 2 comporte des premier et deuxième flancs latéraux, respectivement 20a et 20b, sensiblement verticaux. Chacun de ces flancs latéraux est sensiblement plan, de faible épaisseur selon la direction transversale, et la distance entre les faces externes de ces deux flancs latéraux représente la dimension, selon la direction transversale, du corps 2 du connecteur A selon l'invention. Les premier et deuxième flancs latéraux 20a et 20b délimitent ainsi, entre eux, un volume intérieur du connecteur A selon l'invention. Vers les extrémités longitudinales du corps 2, les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, sont reliés entre eux par un ensemble de nervures 27, qui jouent en particulier un rôle de renfort de ce corps. Comme le montre la Figure 1, chacun des premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b présente sensiblement, vu de côté, un profil tel que la surface supérieure de chacun de ces flancs latéraux, en sa partie centrale selon la direction longitudinale du connecteur A, forme une pente descendante en direction de chacune de leurs extrémités longitudinales. Cette forme permet à la fois d'alléger le connecteur A, et de faciliter son assemblage avec d'autres éléments du dispositif essuie-glace, notamment pour autoriser un pivotement du connecteur autour de l’axe transversal passant par l’arbre.

Dans chacun du premier et du deuxième flanc latéral 20a, 20b est ménagé un palier de réception d'un arbre solidaire du bras d'entraînement du dispositif essuie-glace (également désigné dans ce qui suit sous la simple dénomination "arbre"), arbre auquel le connecteur A selon l'invention est destiné à être lié. Un premier palier de réception 21a est ainsi ménagé dans le premier flanc latéral 20a, et un deuxième palier de réception 21b est ainsi ménagé dans le deuxième flanc latéral 20b. Chacun des paliers de réception, respectivement 21a et 21b, a une forme sensiblement cylindrique et est traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend transversalement sur toute l'épaisseur de chacun des flancs latéraux, respectivement 20a et 20b. Le diamètre intérieur de chacun des paliers de réception, 21a, 21b, est défini par rapport à un diamètre moyen d'un arbre solidaire du bras d'entraînement auquel le connecteur A est destiné à être connecté. Les centres des deux paliers de réception 21a, 21b, respectivement agencés dans le premier flanc latéral 20a et dans le deuxième flanc latéral 20b, sont alignés selon un axe Y transversal parallèle à la direction de l'axe Oy du repère orthonormé défini plus haut. L'axe Y est matérialisé par l'axe de rotation de l'arbre solidaire du bras d'entraînement, une fois que ce dernier est accueilli dans le connecteur A. Chacun des paliers de réception, respectivement 21a, 21b, est placé sensiblement, selon la direction longitudinale, dans la zone centrale du flanc latéral correspondant. Selon le mode de réalisation illustré par les figures, l'axe transversal Y selon lequel les centres de ces paliers de réception sont alignés est donc compris dans le deuxième plan de symétrie, transversal vertical, du connecteur A selon l'invention. Selon la direction verticale, chacun des paliers de réception s'étend avantageusement sensiblement en zone centrale du corps 2 du connecteur A selon l'invention. Chacun de ces paliers de réception est donc agencé, sur l'un ou l'autre des premier ou deuxième flancs latéraux, de telle manière que, d'une part, il subsiste de la matière du flanc latéral correspondant au-dessus du palier de réception, et de telle manière que, d'autre part, il subsiste de la matière du flanc latéral correspondant au-dessous dudit palier de réception, entre son point le plus bas et la face supérieure de l'embase 1 du connecteur A selon l'invention.

Pour permettre l'accueil et le maintien d'un arbre solidaire du bras d'entraînement dans le connecteur A, c'est-à-dire, plus précisément, simultanément dans les paliers de réception, 21a, 21b, respectivement agencés dans le premier et dans le deuxième flancs latéraux, 20a, 20b, une ouverture d'entrée, respectivement 22a, 22b, est ménagée au droit de l'axe de chacun de ces paliers de réception, au-dessus de ces derniers. La dimension longitudinale de chacune des ouvertures d'entrée 22a, 22b est inférieure au diamètre intérieur du palier de réception auquel elle donne accès et dans lequel elle débouche. En d'autres termes, chaque ouverture d'entrée forme un cône d'accès au palier de réception correspondant. Une première ouverture d'entrée 22a forme ainsi un cône d'accès au premier palier de réception 21a agencé dans le premier flanc latéral 20a, et une deuxième ouverture d'entrée 22b forme un cône d'accès au deuxième palier de réception 21b agencé dans le deuxième flanc latéral 20b. Ainsi, lorsqu'un arbre solidaire d'un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace est accueilli simultanément dans les paliers de réception, 21a, 21b, respectivement agencés dans son premier et dans son deuxième flanc latéral, 20a, 20b, il y est ensuite maintenu selon la direction verticale. Afin de faciliter l'insertion de l'arbre solidaire du bras d'entraînement dans les ouvertures d'entrée 22a, 22b, et la mise en place de cet arbre dans les paliers de réception, des chanfreins 23 sont formés sur chacune des arêtes d'entrée de chacune des ouvertures d'entrée 22a, 22b.

Selon l'invention, les moyens d’adaptation prennent par exemple la forme d’une fente sensiblement rectiligne est ménagée dans chacun des flancs latéraux. Plus précisément, cette fente s'étend, à partir de la surface intérieure du palier de réception, 21a ou 21b, ménagé dans le flanc latéral considéré 20a ou 20b, à l'opposé de chacune de l'ouvertures d'entrée correspondante, 22a ou 22b, par laquelle l'arbre solidaire du bras d'entraînement est accueilli dans ledit flanc latéral du connecteur A. Avantageusement, chacune de ces fentes s'étend sensiblement selon un plan passant par l'ouverture 22a, 22b, correspondante et par l'axe transversal Y de rotation de l'arbre solidaire du bras d'entraînement, une fois que celui-ci est accueilli dans le connecteur A. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention illustré par les figures, chacune des fentes, respectivement 24a, 24b, s'étend sensiblement selon un plan vertical passant par le centre, selon la direction longitudinale, de l'ouverture d'entrée correspondante, respectivement 22a, 22b, et par l'axe transversal Y. Ainsi, selon le mode de réalisation illustré par les figures, chacune des fentes 24a, 24b, s'étend selon une direction sensiblement parallèle au deuxième plan de symétrie, transversal vertical, du connecteur A selon l'invention.

De manière avantageuse, deux échancrures, de forme sensiblement rectangulaire selon l'exemple de réalisation illustré par les figures, sont, en outre, ménagées sur chacun des flancs latéraux, de part et d'autre de la zone centrale dans laquelle est agencé le palier de réception correspondant. Le premier flanc latéral 20a comporte donc une première paire d'échancrures 25a, et le deuxième flanc latéral 20b comporte une deuxième paire d'échancrures 25b. Avantageusement, les deux échancrures de chacune des première et deuxième paires d'échancrures sont symétriquement disposées, selon la direction longitudinale, par rapport à l'axe transversal Y selon lequel les centres des paliers de réception sont alignés. Selon le mode de réalisation illustré par les figures, les deux échancrures 25a ménagées sur le premier flanc latéral 20a sont donc symétriquement disposées par rapport au deuxième plan de symétrie, transversal vertical, du connecteur A selon l'invention, et il en va de même pour les deux échancrures 25b ménagées sur le deuxième flanc latéral 20b. En d'autres termes, selon ce mode de réalisation préféré, les deux échancrures 25a ménagées sur le premier flanc latéral 20a sont donc symétriquement disposées par rapport au premier palier de réception 21a, et il en va de même pour les deux échancrures 25b au regard du deuxième palier de réception 21b.

Chaque paire d'échancrures, 25a ou 25b, délimite ainsi, respectivement, une première paire de branches 26a sur le premier flanc latéral 20a, et une deuxième paire de branches 26b sur le deuxième flanc latéral 20b. Les branches 26a de la première paire de branches accueillent donc entre elles le premier palier de réception 21a, et les branches 26b de la deuxième paire de branches accueillent entre elles le deuxième palier de réception 21b.

Le corps 2 du connecteur A selon l'invention comporte en outre, au sein du volume intérieur délimité par les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, une joue de guidage 28 qui s'étend sensiblement longitudinalement et verticalement, à partir de la face supérieure de l'embase 1. Selon le mode de réalisation préféré illustré par les figures, la joue 28 est placée, selon la direction transversale, sensiblement en partie médiane du volume intérieur délimité par les deux flancs latéraux. Elle s'étend donc ici sensiblement selon le premier plan de symétrie, longitudinal vertical, du connecteur A selon l'invention. La joue de guidage 28 est également avantageusement placée en situation sensiblement centrale selon la direction longitudinale du connecteur A. Avantageusement, le profil de la surface supérieure de la joue de guidage 28 est sensiblement similaire à celui de chacun des premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la dimension de la joue 28 selon la direction verticale est toutefois inférieure à celle de chacun des flancs latéraux 20a, 20b en leur partie centrale selon la direction longitudinale. Dans un exemple d’utilisation, la joue de guidage 28 sert à guider latéralement une pièce intermédiaire reliant le connecteur A à un bras d’entrainement. La pièce intermédiaire présente notamment un design en forme de U inversé dont les flancs verticaux sont agencés pour prendre place latéralement de part et d'autre de la joue de guidage 28.

Sensiblement en partie centrale selon la direction longitudinale, une encoche de guidage 29 est ménagée en partie supérieure de la joue de guidage 28. Cette encoche de guidage débouche à la surface supérieure de la joue de guidage 28. Plus précisément, l'encoche de guidage 29 est agencée de telle manière qu'elle forme, en sa partie inférieure, sensiblement un demi-cylindre centré sur l'axe transversal Y d'alignement des centres des premier et deuxième paliers de réception 21a, 21b, et dont le diamètre est supérieur à celui desdits paliers de réception. Selon le mode de réalisation préféré illustré par les figures, cette partie demi-cylindrique se prolonge verticalement, vers la surface supérieure de la joue de guidage 28, sur une dimension longitudinale sensiblement égale à son diamètre. Selon d'autres modes de réalisation alternatifs, l'encoche de guidage 29 peut présenter, en direction de la surface supérieure de la joue 28, un léger évasement. L'encoche 29 ménagée dans la joue centrale 28 permet ainsi de laisser passer librement un axe situé à l’extrémité d’un bras d’entraînement. L'encoche 29 présente notamment une largeur et un diamètre de la partie demi-cylindrique supérieurs aux diamètres des paliers de réception 21a et 21b.

La Figure 2 illustre l'assemblage d'un arbre solidaire d'un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace avec un connecteur A selon l'invention. Plus précisément, sur la Figure 2 est représenté, en section selon un plan perpendiculaire à son axe de rotation, un premier arbre 3 dont le diamètre est sensiblement égal à celui des paliers de réception 21a, 21b, ménagés dans le connecteur A selon l'invention. Le premier arbre 3 a donc les dimensions qu'aurait un arbre solidaire d'un bras d'entraînement dans une configuration courante d'appairage entre un connecteur et son arbre de bras d'entraînement. Il est à noter ici que le premier arbre 3 peut être directement ou indirectement solidaire du bras d'entraînement (non représenté sur les figures), c'est-à-dire qu'il peut ou non exister une pièce intermédiaire reliant ces deux éléments.

Pour réaliser l'accueil du premier arbre 3 dans les paliers de réception 21a, 21b, le premier arbre 3 est présenté, selon la direction verticale, au-dessus des ouvertures d'entrée 22a, 22b ménagées dans les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, du connecteur A. Lors du franchissement des ouvertures d'entrée 22a, 22b, les parties supérieures de la première et de la deuxième paires de branches 26a, 26b, respectivement agencées dans les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, s'écartent légèrement, sous l'effet de l'élasticité du matériau qui compose le connecteur A, selon les directions représentées par les flèches F1 sur la Figure 2. L'écart entre la dimension longitudinale de chaque ouverture d'entrée et le diamètre du premier arbre 3 est défini de telle manière qu'un léger effort soit nécessaire pour que ledit premier arbre franchisse le cône formé par les ouvertures d'entrée 22a, 22b sans déformation excessive des branches. La présence des chanfreins 23 ménagés sur les arêtes des ouvertures d'entrée facilite ce franchissement et donc un déplacement longitudinal des branches 26a ou 26b. Une fois le premier arbre 3 accueilli dans le connecteur via les paliers de réception, qui ont sensiblement le même diamètre, la première et la deuxième paires de branches 26a, 26b, reprennent leur position initiale sans déformation, et le premier arbre 3 est bloqué selon la direction verticale, tout en conservant toutes ses possibilités de rotation selon son axe.

La Figure 3 représente le même connecteur A selon l'invention que celui représenté par les Figures 1 et 2, et présente également, en section selon un plan perpendiculaire à son axe de rotation, un deuxième arbre 4, destiné à être solidaire d'un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace (non représenté sur la figure), dont le diamètre est supérieur à celui du premier arbre 3. Selon le mode de réalisation illustré par les figures, le diamètre du deuxième arbre 4 est sensiblement supérieur de 20% à celui du premier arbre 3. Un tel écart de diamètre permet d'englober une large variété de modèles de bras d'entraînement et d'arbres.

De la même manière que précédemment, pour réaliser son accueil dans les paliers de réception 21a, 21b, le deuxième arbre 4 est présenté, selon la direction verticale, au-dessus des ouvertures d'entrée 22a, 22b ménagées respectivement dans les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, du connecteur A. De même que précédemment, lors du franchissement des ouvertures d'entrée 22a, 22b, par le deuxième arbre 4, les parties supérieures des deux paires de branches 26a, 26b, agencées dans les premier et deuxième flancs latéraux 20a, 20b, s'écartent l'une de l'autre, sous l'effet de l'élasticité du matériau qui compose le connecteur A, selon les directions représentées par les flèches F2 sur la Figure 3. Le diamètre du deuxième arbre 4 étant supérieur à celui du premier arbre 3 et à celui des paliers de réception, l'écartement des branches 26a, 26b, qui forment les première et deuxième paires de branches, est plus important qu'il n'était dans le cas de l'insertion du premier arbre 3. Ceci est illustré par la taille et l'épaisseur des flèches F2 sur la Figure 3.

On comprend ici la portée de l'invention et le rôle joué par les fentes 24a, 24b, respectivement ménagées en partie inférieure des paliers de réception 21a, 21b. On comprend également le rôle avantageux joué par les paires d'échancrures 25a, 25b, qui délimitent, respectivement dans le premier et dans le deuxième flanc latéral, les première et deuxième paires de branches 26a et 26b.

En effet, lors du franchissement du cône formé par les ouvertures d'entrée 22a, 22b, la présence des fentes, respectivement 24a, 24b, et avantageusement des paires d'échancrures 25a, 25b, permet une déformation élastique plus importante et un écartement plus important des branches de chacune des première et deuxième paires de branches 26a, 26b, deux à deux. Cet écartement est illustré par les flèches F3 sur la Figure 3. Le passage de l'arbre 4, de plus grand diamètre, s'en trouve facilité. La présence des fentes, respectivement 24a, 24b, et optionnellement des échancrures, respectivement 25a, 25b, permet donc d'adapter les dimensions des paliers de réception et, en particulier, leur diamètre, pour qu'ils puissent accueillir des arbres de différents diamètres.

Avantageusement, la hauteur, c'est-à-dire la dimension selon la direction verticale, des fentes, respectivement 24a, 24b, sera définie en fonction du diamètre maximal que peut revêtir un arbre solidaire d'un bras d'entraînement auquel le connecteur selon l'invention sera raccordé. La largeur, c'est-à-dire la dimension selon la direction longitudinale, de chacune des échancrures 25a, 25b, ainsi que les dimensions longitudinales des ouvertures d'entrée, respectivement 22a, 22b, les dimensions longitudinales du cône qu'elles forment, et la hauteur, c'est-à-dire la dimension selon la direction verticale, de chacune de ces échancrures, seront définies en fonction des mêmes impératifs, c'est-à-dire en relation avec la déformation attendue au regard du diamètre maximal d’arbre que le connecteur selon l’invention peut recevoir, sans être endommagé. Dans tous les cas, ces dimensions seront optimisées pour permettre une déformation maximale afin d'étendre le champ d'utilisation du connecteur selon l'invention, sans risque de déformation irréversible des branches 26a, 26b ou sans risque de déchirement du corps 2 au niveau des fentes 24a, 24b et la surface supérieure de l'embase 1 du connecteur A.

Une fois le deuxième arbre 4 accueilli dans les paliers de réception 21a, 21b, il se trouve, comme dans l'exemple illustré par la Figure 2, bloqué selon la direction verticale par la présence du cône formé par les ouvertures d'entrée, respectivement 22a, 22b, tout en restant libre en rotation autour de son axe.

Toutefois, une fois l'arbre 4 accueilli dans les paliers de réception 21a, 21b, les branches 26a, 26b, de chacune des première et deuxième paires de branches, ne peuvent pas, dans ce cas, revenir à leur position initiale, le diamètre du deuxième arbre 4 étant supérieur au diamètre intérieur desdits paliers de réception 21a, 21b. Il s'ensuit une mise en contrainte de l'ensemble de la matière située sur le pourtour de ces paliers de réception. Là encore, les fentes, respectivement 24a, 24b, permettent, d'une part, un maintien d'une certaine déformation des branches, respectivement 26a, 26b et, d'autre part, une répartition de la contrainte liée à cette déformation résiduelle dans la matière constituant ces branches.

Par ailleurs, il résulte de la présence des échancrures 25a, 25b, que la déformation induite par la présence du deuxième arbre 4 dans les paliers de réception 21a, 21b, est limitée à une déformation des branches, respectivement 26a, 26b, et ne s'étend pas aux autres parties des flancs latéraux du corps 2 du connecteur A. Les zones du corps 2 situées de part et d'autre des échancrures, respectivement 25a, 25b, ne se trouvent donc pas affectées par la présence d'un arbre tel que le deuxième arbre 4, et la liaison éventuelle de ces zones d'extrémité du corps 2 du connecteur A à d'autres éléments du dispositif essuie-glace ne s'en trouve pas affectée non plus. L'invention permet ainsi, avec un unique connecteur, le raccordement à une large variété de diamètres d'arbres et, ainsi, une réduction des coûts de production. Par ailleurs, dans le marché de l'après-vente des balais d'essuie-glace, il est courant de fournir un balai pré-équipé de son propre connecteur. Si les fabricants ont à cœur de distinguer les différents modèles de balais en fonction de l'année et du modèle du véhicule (c'est-à-dire aussi en fonction du type de connexion au dispositif essuie-glace et, dans le cas présent, du diamètre d'arbre), il demeure que la possibilité, pour l'utilisateur, de disposer d'un balai d'essuyage pouvant, par l'intermédiaire de son connecteur, être raccordé à une large variété d'arbres solidaires de bras d'entraînement, est une simplification importante. Elle permet une conception et une fabrication uniques et non distinctives d'un même balai d'essuyage pour différents véhicules. L'invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés, mais elle s'applique également à tous moyens ou configurations équivalents et à toute combinaison de tels moyens. En particulier, si le connecteur décrit dans le présent document présente à la fois un premier plan, longitudinal vertical, de symétrie et un deuxième plan, transversal vertical, de symétrie, l'invention ne se limite pas à cette configuration. De même, si les échancrures 25a, 25b, décrites et illustrées dans le présent document, ont une section sensiblement rectangulaire, l'invention s'applique indifféremment quelle que soit la forme de ces échancrures, dans la mesure où celles-ci permettent la déformation des branches 26a, 26b, qu'elles délimitent de la manière décrite dans le présent document pour permettre l'insertion et le maintien, dans les paliers de réception 21a, 21b, d'un arbre tel que le premier ou le deuxième arbre, respectivement référencé 3, 4.

Dans la description ci-dessus, l’arbre 3, 4 solidaire du bras d’entraînement peut s’étendre entre deux flancs latéraux délimitant une section en U du bras d’entraînement. De manière alternative, l’arbre 3, 4 solidaire du bras d’entraînement peut s’étendre latéralement sur le côté d’une extrémité du bras, l’arbre présentant alors une première extrémité libre et une seconde extrémité solidaire du bras. Ce type de bras est connu sous le nom anglais side-lock.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS

   1. Connecteur (A) destiné à relier un balai d'essuyage à un bras d'entraînement d'un dispositif essuie-glace, comprenant des moyens (10, 11) pour être rendu solidaire du balai d'essuyage, ainsi que des moyens (21a, 21b, 26a, 26b) permettant sa liaison en rotation avec un arbre (3, 4) solidaire du bras d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens (24a, 24b, 25a, 25b) d'adaptation d'au moins un diamètre de ces moyens de liaison (21a, 21b) à des arbres de diamètres distincts.
2. 2. Connecteur (A) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'adaptation (24a, 24b, 25a, 25b) permettent la rotation d'un arbre (3, 4) solidaire du bras d'entraînement du dispositif essuie-glace dans les moyens de liaison en rotation (21a, 21b, 26a, 26b).
3. 3. Connecteur (A) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison (21a, 21b, 26a, 26b) à un arbre (3, 4) solidaire du bras d'entraînement comprennent au moins deux paliers de réception (21a, 21b) dont chacun est ménagé entre deux branches (26a, 26b) d'une première et d'une deuxième paires de branches agencées sur un corps (2) du connecteur (A).
4. 4. Connecteur (A) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens d'adaptation (24a, 24b, 25a, 25b) sont agencés dans le corps (2) du connecteur (A) respectivement au voisinage de chacune des première et deuxième paires de branches.
5. 5. Connecteur (A) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens d'adaptation (24a, 24b, 25a, 25b) comportent au moins deux fentes (24a, 24b) dont chacune est ménagée, à partir de chacun des paliers de réception (21a, 21b), à l'opposé d'une ouverture d'entrée (22a, 22b) par laquelle l'arbre solidaire du bras d'entraînement est inséré dans les paliers de réception (21a, 21b).
6. 6. Connecteur (A) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu’au moins une fente (24a, 24b) s'étend sensiblement selon un plan passant par l'ouverture d'entrée (22a, 22b) correspondante, notamment un plan passant par le centre de l'ouverture d'entrée (22a, 22b) correspondante, selon une direction longitudinale du connecteur (A).
7. 7. Connecteur (A) selon l’une des revendications 5 et 6, dans lequel au moins une fente (24a, 24b) s'étend sensiblement selon un plan passant par un axe de rotation (Y) du palier de réception (21a, 21b).
8. 8. Connecteur (A) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que son corps (2) comprend au moins un premier et un deuxième flancs latéraux (20a, 20b) dans lesquels sont agencés les moyens (21a, 21b, 26a, 26b) permettant la liaison en rotation du connecteur (A) avec un arbre (3, 4) solidaire du bras d'entraînement.
9. 9. Connecteur (A) selon la revendication 8, caractérisé en ce que chacun des premier et deuxième flancs latéraux (20a, 20b) comporte, disposées de part et d'autre des moyens de liaison (21a, 21b, 26a, 26b), respectivement une première et une deuxième paire d'échancrures (25a, 26b) qui délimitent chacune les branches (26a, 26b) de la première et de la deuxième paires de branches.
10. 10. Connecteur (A) selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend une joue de guidage (28) disposée entre les premier et deuxième flancs latéraux (20a, 20b).
11. 11. Connecteur (A) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé dans un matériau polymère.
12. 12. Balai d’essuyage comprenant un connecteur (A) selon l’une quelconques des revendications précédentes.
13. 13. Bras d’entraînement en rotation d’un balai d’essuyage, comprenant un arbre (3, 4) directement solidaire du bras d'entraînement et un connecteur (A) selon l’une quelconques des revendications 1 à 11 monté en rotation sur l’arbre.
14. 14. Ensemble comprenant un premier bras d’entraînement en rotation d’un balai d’essuyage qui comporte un arbre (3) d’un premier diamètre, un autre bras d’entraînement en rotation du même balai d’essuyage et comportant un arbre (4) de diamètre supérieur au premier diamètre de l’arbre (3) du premier bras, l’ensemble comprenant un connecteur (A) selon l’une quelconques des revendications 1 à 11 agencé pour être assemblé réversiblement sur l’un ou l’autre des bras.