FR3039580A1 - Element et systeme anti-escalade, procedes de montage et de fabrication associes - Google Patents

Abstract

Cet élément anti-escalade (9), à monter sur un support (3), comprend une plaque (15), au moins une pointe (25) prolongeant la plaque selon un premier axe (X25), et un passant (35) par l'intermédiaire duquel l'élément anti-escalade peut être enfilé sur un collier d'attache (7) parallèlement à un deuxième axe (X7) de l'élément anti-escalade, l'élément anti-escalade (9) étant caractérisé en ce que le premier axe (X25) est sécant au deuxième axe (X7), de préférence perpendiculaire à cet axe, en projection dans un plan défini par la plaque (15).

Description

Elément et système anti-escalade, procédés de montage et de fabrication associés

La présente invention concerne un élément et un système anti-escalade, un procédé de montage et un procédé de fabrication associés. CN-U-201593273 décrit un système modulable qui comprend des éléments antiescalade allongés conçus pour être rapportés verticalement sur un poteau. En pratique, chacun des éléments comprend une plaque rectangulaire allongée et pourvue de plusieurs passants répartis sur la longueur de la plaque, par l’intermédiaire desquels les éléments anti-escalade peuvent être attachés au poteau par une série de colliers. Chaque collier est passé au travers de l’un des passants de chaque élément anti-escalade, de sorte que les colliers sont répartis sur la hauteur des plaques des éléments anti-escalade et entourent le poteau.

Ces éléments anti-escalade sont également pourvus de flèches prévues pour dissuader toute personne d’escalader le poteau. En l’espèce, les flèches font saillie latéralement la plaque de chaque élément anti-escalade, en étant inclinées par rapport au plan de la plaque. Les flèches s’étendent ainsi selon une direction horizontale de part et d’autre de la plaque, dans une direction orientée vers l’extérieur du poteau. Chaque flèche est pourvue de deux saillies verticales, l’une orientée vers le bas et l’autre vers le haut. Néanmoins, les flèches étant orientées horizontalement, elles risquent de constituer au contraire un moyen favorisant l’escalade, dans la mesure où elles pourraient servir de prises préhensibles. Par ailleurs, la réalisation des saillies verticales sur les flèches représente un coût de fabrication substantiel. Enfin, ce système manque de polyvalence, dans la mesure où il n’est adapté que pour des poteaux droits et de longueur suffisamment élevée pour les accueillir les éléments anti-escalade.

En conséquence, l’invention proposée vise à porter remède aux inconvénients mentionnés ci-avant et a pour objet un élément anti-escalade à monter sur un support, l’élément anti-escalade comprenant une plaque, au moins une pointe prolongeant la plaque selon un premier axe, et un passant par l’intermédiaire duquel l’élément antiescalade peut être enfilé sur un collier d’attache parallèlement à un deuxième axe de l’élément anti-escalade. Selon l’invention, le premier axe est sécant au deuxième axe, de préférence perpendiculaire à cet axe, en projection dans un plan défini par la plaque.

Grâce à l’invention, on prévoit que la pointe de l’élément anti-escalade est orientée de façon sécante par rapport au collier d’attache par l’intermédiaire duquel il est attaché au support. En particulier, dans le cas où le support est un corps cylindrique, et forme par exemple un poteau, la pointe est ainsi orientée vers le haut ou vers le bas du poteau. En conséquence, les éléments anti-escalade ne peuvent être escaladés et sont ainsi particulièrement efficaces, dans la mesure où ils préviennent toute progression d’un intrus selon l’axe d’extension du support. Par ailleurs, les pointes prolongeant la plaque peuvent ainsi être réalisées selon des formes plus simples que les flèches de l’art antérieur, de sorte que le coût de fabrication est réduit. Enfin, les pointes étant orientées dans une direction sécante par rapport au passant, il est possible de réaliser des éléments antiescalade de faible longueur, donc plus polyvalents et plus faciles à transporter et à conditionner.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses de l’invention, prises isolément ou en combinaison : - la pointe comprend axialement, le long du premier axe, une partie terminale pointue et une base par l’intermédiaire de laquelle elle prolonge la plaque ; - le passant comprend une partie centrale qui présente deux extrémités de passant opposées définissant un troisième axe perpendiculaire à une projection du premier axe dans un plan défini par la plaque, et au moins un pied d’attache de la partie centrale à la plaque, qui tient la partie centrale à distance de la plaque et sensiblement parallèle à cette dernière par l’intermédiaire de l’une des extrémités de passant ; - la plaque présente une première face et une deuxième face opposée à la première face, la pointe étant inclinée en direction de la première face par rapport à un plan défini par la plaque, le passant étant prévu sur la deuxième face ; - la pointe est délimitée par un bord conformé pour s’imbriquer bord à bord avec une forme identique disposée symétriquement par rapport à la pointe. L’invention a également pour objet un système anti-escalade comprenant au moins un élément anti-escalade tel que défini ci-avant et un collier d’attache conçu pour être attaché autour du support et sur lequel l’élément anti-escalade peut être enfilé par l’intermédiaire de son passant. L’invention a également pour objet un procédé de montage d’un système antiescalade tel que mentionné ci-dessus, ce procédé comportant au moins des étapes successives suivantes consistant à: - a) enfiler l’élément anti-escalade sur le collier d’attache selon le deuxième axe, par l’intermédiaire du passant, et - b) attacher le collier d’attache autour du support, le support définissant un axe d’extension entouré par le collier d’attache, la projection du premier axe dans un plan orthoradial à l’axe d’extension étant parallèle à cet axe d’extension.

De façon avantageuse, le système est pourvu de deux éléments anti-escalade, le procédé comportant en outre une étape c), effectuée à la suite de l’étape a), et consistant à enfiler le deuxième élément anti-escalade sur le collier par l’intermédiaire du passant de cet élément anti-escalade, de sorte que les pointes respectives de chacun des deux éléments anti-escalade sont dirigées dans des directions opposées. L’invention a enfin pour objet un procédé de fabrication d’un élément anti-escalade conforme à ce qui précède, le procédé comportant au moins des étapes suivantes consistant à : i) découper une tôle pour former l’élément anti-escalade ; ii) emboutir l’élément anti-escalade pour former le passant ; et iii) incliner de la pointe par rapport à la plaque par pliage de la pointe autour d’un trait de pliage de l’élément anti-escalade.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, l’étape de découpe de la tôle inclut la réalisation, dans la tôle, d’un trait de coupe séparant cette dernière en deux parties qui forment chacune au moins un élément anti-escalade, le bord de la pointe respective des éléments anti-escalade étant formé par le trait de coupe. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et non exhaustif et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - La figure 1 est une vue de face d’un système anti-escalade doté de deux éléments anti-escalades conformes à l’invention. - Les figures 2 et 3 sont des vues en perspectives sous deux angles différents de l’un des éléments anti-escalade de la figure 1 ; et - La figure 4 est une vue schématique d’une étape d’un procédé de fabrication du système des figures précédentes.

Sur la figure 1, des éléments anti-escalade 9 appartenant à un système antiescalade 1, sont montés sur un support, qui est un corps cylindrique 3 et qui définit un axe d’extension X3. En l’espèce, le système 1 entoure le corps cylindrique 3 autour de l’axe d’extension X3 de ce dernier. De manière générale, on entend par « corps cylindrique >> un objet allongé qui s’étend le long de l’axe d’extension X3, qui peut être droit comme dans le cas de la figure 1, ou courbe. Le corps cylindrique 3 comprend une paroi extérieure 5 qui forme un périmètre fermé entourant la direction d’extension X3 et autour duquel le système anti-escalade 1 peut être attaché. Le corps cylindrique 3 peut être de section circulaire, polygonale ou quelconque, tant qu’il présente un périmètre fermé autour duquel le système 1 peut être attaché. Le corps cylindrique 3 est ainsi par exemple un poteau, un arbre, le corps d’un lampadaire, un pilier ou une colonne alors que l’axe d’extension est vertical. Plus généralement, le corps cylindrique 3 appartient par exemple à un équipement de mobilier urbain ou rural, ou à un bâtiment, de sorte que le système 1 permet de protéger le support contre les effractions, en particulier par escalade du corps cylindrique 3 le long de l’axe d’extension X3, de bas en haut, ou de haut en bas.

Par commodité, la description est orientée par rapport à l’axe d’extension X3 supposé vertical, en considérant que les termes « supérieur » et «haut » correspondent à une direction axiale tournée vers la partie haute de la figure 1, tandis que les termes «inférieur » et «bas >> correspondent à une direction axiale de sens opposé.

Le système anti-escalade 1 est modulaire et comprend d’une part un collier d’attache 7 conçu pour être serré autour du corps cylindrique 3 et d’autre part des éléments anti-escalade 9, qui sont conçus pour être solidarisés avec le corps cylindrique 3 par l’intermédiaire du collier d’attache 7.

Le collier d’attache 7 est préférentiellement formé par un feuillard, c’est-à-dire par exemple qu’il comprend une bande métallique 11 en tôle allongée et une boucle de fermeture 13 solidaire d’une extrémité de la bande métallique 11, de sorte que la bande métallique 11 peut être disposée autour du corps cylindrique 3 tel qu’illustré à la figure 1, de façon serrée, en étant verrouillée, par exemple de façon définitive, à l’aide de la boucle de fermeture 13. La mise en œuvre d’un feuillard présente un bon compromis entre prix de revient et résistance aux effractions et aux intempéries. Alternativement, le collier d’attache 7 est formé par un collier de serrage en matière plastique. En tout état de cause, le collier d’attache 7 inclut un moyen de fermeture 13 qui ne peut pas être démonté sans outil ou sans procéder à la rupture du collier 7, par exemple à l’aide d’une pince. L’un des éléments anti-escalade 9 est représenté séparément aux figures 2 et 3 et monté sur le corps cylindrique 3 sur la figure 1. Chacun des éléments anti-escalades 9 comprend une plaque 15, de forme générale rectangulaire et qui présente une première face 17 visible à la figure 3 et une deuxième face 19 visible à la figure 2. La plaque 15 est préférentiellement plane, tel qu’illustré. En variante, la plaque 15 peut être courbe, en fonction notamment de la forme du corps cylindrique 3. Qu’elle soit plane ou courbe, la plaque 15 définit de façon générale un plan d’extension : ce plan s’étend dans l’épaisseur de la plaque 15 si celle-ci est plane, ou est tangent à la plaque 15 si celle-ci est courbe. En pratique, la deuxième face 19 est destinée à être tournée du côté du corps cylindrique 3 lorsque l’élément anti-escalade 9 est monté sur celui-ci par l’intermédiaire du collier d’attache 7. La plaque 15 est délimitée par un bord 21 de forme rectangulaire et comprenant un premier côté 23 à partir duquel deux pointes 25 prolongent la plaque 15. En pratique, les pointes 25 viennent de matière avec la plaque 15 et comprennent chacune axialement une partie terminale pointue 27 et une base 29 par l’intermédiaire de laquelle chaque pointe 25 prolonge la plaque 15 selon un premier axe X25. Ce dernier est défini de la base 29 à la partie terminale 27. En pratique, la somme de la longueur des bases 29 est égale à la longueur du côté 23. Chaque axe X25 traverse la base 29 en son milieu de sorte que chacune des pointes X25 présente une forme de triangle isocèle, les deux pointes 25 étant isométriques.

Par ailleurs, chaque pointe 25 est inclinée en direction de la première face 17 de la plaque 15 par rapport au plan défini par la plaque 15. L’inclinaison des pointes 25 est représentée à la figure 1 par un angle a. L’angle a est un angle obtus, c’est-à-dire compris entre 90 ° et 180 °. Le côté 23 forme ainsi un traitle pliage autour duquel chaque pointe 25 est inclinée par rapport à la plaque 15.

On peut également prévoir, le long du côté 23, une seule pointe 25, ou un nombre de pointes supérieur à deux, les pointes 25 étant réparties sur le côté 23, et la somme de la longueur des bases 29 étant préférentiellement égale à la longueur du côté 23. Egalement, le bord 21 comprenant trois autres côtés disponibles, il est possible de prévoir d’autres pointes similaires sur les autres côtés du bord 21. En particulier, au moins une pointe 25 peut être prévue sur un côté 31 du bord 21 et qui est opposé au coté 23. Toutefois, hormis le côté 23, les autres côtés du bord 21 sont avantageusement laissés libres et dénués de pointe.

De manière générale, chaque pointe 25 est délimitée par un bord 33 conformé pour s’imbriquer bord à bord avec une forme identique disposée symétriquement par rapport à la pointe 25. Le bord 33 relie la partie terminale pointue 27 avec la base 29 et forme en pratique deux arêtes rectilignes, sécantes et de même longueur, concourant à une extrémité libre de la pointe 25 pour former la partie terminale pointue 27.

Ainsi, lorsqu’on les dispose dans le même plan, au moins l’une des pointes 25 d’un premier élément anti-escalade 9 peut être mise en contact sur toute la longueur de son bord 33 avec un bord 33 de pointes 25 d’un deuxième élément anti-escalade 9, de forme identique. Les pointes 25 des deux éléments anti-escalade 9 présentant ainsi une correspondance de forme. Cette caractéristique particulière facilite la fabrication des éléments anti-escalades 9, tel que cela est décrit dans ce qui suit.

Chaque élément anti-escalade 9 comprend également un passant 35 prévu sur la deuxième face 19, qui est particulièrement visible à la figure 2, par l’intermédiaire duquel l’élément anti-escalade 9 est enfilé sur le collier d’attache 7. Le passant 35 comprend une partie centrale 37, de forme rectangulaire, qui s’étend à distance de la plaque 15, du côté de la deuxième face 19, de façon parallèle à cette dernière. La partie centrale 37 présente deux extrémités de passant 39 opposées qui sont formées en pratique par deux côtés opposés de la partie 37. On note X37 un axe du passant 37 qui relie les extrémités 39 entre elles. L’axe X37 est parallèle à une projection du premier axe X25 dans le plan de la plaque 15. Le passant 35 comprend également deux pieds d’attache 41 de la partie centrale 37 à la plaque 15, qui prolongent la partie centrale 37 par ses deux extrémités 39 et viennent de matière avec la partie centrale 37. Les deux pieds d’attache 41 sont connectés à la plaque 15 pour ainsi tenir la partie centrale 37 à distance de la plaque 15 par l’intermédiaire des extrémités de passant 39. La plaque 15 présente un évidement de forme rectangulaire, qui traverse la plaque 15 de part en part et s’étend en regard du passant 35, sur toute la surface de ce dernier en projection orthogonale contre le plan de la plaque 15. En pratique, le passant 35 vient de matière avec la plaque 15. On comprend ainsi que chaque élément anti-escalade 9 est réalisé d’un seul tenant.

La partie centrale 37 s’étendant à distance de la plaque 15, le collier d’attache 7 peut être enfilé entre la partie centrale 37 et la plaque 15, entre les deux pieds d’attache 41, parallèlement à un deuxième axe X7 de l’élément anti-escalade 9. En pratique, le deuxième axe X7 est défini de façon médiane entre les deux pieds d’attache 41, parallèlement aux côtés opposés de la partie 37 formant les extrémités de passant 39. Ces dernières déterminent en pratique la direction d’enfilement du collier d’attache 7 au sein du passant 35. Dans ce cas, le passant 25 forme un pont qui s’élève à partir de la deuxième face 19.

En variante, le passant 25 ne comprend qu’un seul pied d’attache 41, relié à la partie centrale 37, par l’extrémité 39 qui est la plus proche des pointes 25. L’autre extrémité 39 est alors laissée libre et à distance de la plaque 15. Dans ce cas, le passant 35 forme un crochet au sein duquel le collier 7 peut être enfilé.

Quelle que soit la variante, le collier 7 est enfilé entre la partie centrale 37 et la plaque 15.

Le premier axe X25 est perpendiculaire au deuxième axe X7 en projection dans le plan défini dans la plaque 15. En pratique, lorsque les éléments anti-escalades 9 sont attachés au corps cylindrique 3 via le collier d’attache 7, les pointes 25 sont orientées principalement dans une direction coplanaire avec l’axe d’extension X3 du corps cylindrique 3, c’est-à-dire par exemple vers le haut ou vers le bas. Les pointes sont inclinées par rapport à l’axe d’extension X3 avec un angle dont la valeur est égale à la valeur de l’angle a. Cette orientation particulière des pointes 25 présente un caractère dissuasif et prévient sensiblement tout risque d’escalade du corps cylindrique 3, dans la mesure où les pointes 25 ne peuvent être utilisées comme prise d’escalade du corps cylindrique 3. Le système anti-escalade 1 est ainsi particulièrement efficace.

Alternativement à une orientation perpendiculaire entre le premier axe X25 et la projection du deuxième axe X7 dans le plan de la plaque 15, ces deux axes X25 et X7 sont au moins séquents.

De préférence, chaque élément anti-escalade 9 ne comporte qu’un seul passant 35. En pratique, un seul passant est prévu sur la hauteur de la plaque 15, entre les côtés 23 et 31, de sorte que la plaque 15 présente une hauteur, mesurée du côté 23 au côté 31 la plus faible possible afin de pouvoir s’adapter à diverses formes de corps cylindrique 3, même lorsque ces derniers sont de faible longueur, ou sont courbes, le long de leur axe d’extension X3. Le système 1 est ainsi particulièrement polyvalent.

Les éléments 9 sont particulièrement faciles à transporter et à conditionner, lorsqu’ils sont séparés et peuvent par exemple être superposés, la première face 17 de l’un contre la deuxième face 19 de l’autre. Le système 1 est en outre particulièrement facile à monter. De préférence, peu, ou pas, d’outils sont nécessaires pour le montage, dans la mesure où les éléments 9 sont simplement enfilés sur le collier 7.

De façon optionnelle, la plaque 15 est traversée par deux orifices d’accrochage 43, qui sont ménagés de la première face 17 à la deuxième face 19. Les orifices 43 peuvent être utilisés pour attacher l’élément anti-escalade 9 au support, par exemple par vissage ou rivetage. Ce mode de montage peut être mis en œuvre dans le cas où l’on veut monter l’élément 9 sur un support inadapté pour être entouré par le collier 7. Un tel support présente, par exemple, un périmètre trop grand pour pouvoir être entouré par le collier 7.

En variante, l’élément anti-escalade 9 peut être monté sur un support plan, donc non cylindrique, tel qu’un mur, par vissage ou rivetage. L’élément anti-escalade 9 muni de ses orifices 43 est donc à la fois adapté au montage sur des corps cylindriques par l’intermédiaire du collier 7, ou sur d’autres supports qui ne permettent pas le montage à l’aide du collier 7. La polyvalence de l’élément 9 est ainsi encore améliorée.

De préférence, les orifices 43 sont disposés de part et d’autre du passant 35, sur un axe parallèle ou coaxial avec l’axe X7. En variante, un seul orifice d’accrochage 43 est prévu.

En conséquence de ce qui précède, le système 1 est conçu pour être mis en place sur le corps cylindrique 3 en enfilant l’élément anti-escalade 9 sur le collier d’attache 7 selon le deuxième axe X37, par l’intermédiaire du passant 35. Généralement, en fonction du diamètre du corps cylindrique 3, on enfile un nombre adapté d’éléments anti-escalade 9 sur le collier d’attache 7, afin de les répartir sur la paroi 5 du corps cylindrique 3, c’est-à-dire sur la longueur du collier 7. La position des éléments 9 le long du collier 7 est personnalisable. On attache ensuite le collier d’attache 7 autour du corps cylindrique 3, avec le premier axe X25 parallèle à l’axe d’extension X3 défini par le corps cylindrique 3. On comprend que le système 1 est particulièrement polyvalent, dans la mesure où le diamètre du collier d’attache 7 est adaptable au diamètre du corps cylindrique 3 et que le nombre d’élément anti-escalade 9 monté sur ce dernier peut varier en fonction de la valeur du périmètre du corps cylindrique 3. De plus, les éléments anti-escalade 9 peuvent être enfilés sur le collier 7 de sorte que les pointes 25 respectives de chacun des deux éléments anti-escalades 9 sont orientées dans des directions opposés. En tout état de cause, la projection des axes X25, dans un plan orthoradial à l’axe X3 et coplanaire avec le plan de la plaque 15, est parallèle à l’axe X3. En effet, chaque passant 35 peut être enfilé sur le collier 7 selon deux orientations symétriques, de sorte que les pointes 25 sont dirigées vers le haut ou vers le bas. Ainsi, le système 1 étant monté sur le corps 3, certaines des pointes 25 sont orientées vers le haut et d’autres pointes 25 sont orientées vers le bas. A titre de variante non illustrée, chacune des deux pointes 25 est traversée de part en part par un orifice traversant. Il est ainsi possible d’accrocher par exemple une pince d’ancrage d’un câble ou tout autre objet muni de crochets ou de moyens d’accrochage, sur l’élément anti-escalade 9, par l’intermédiaire de ces orifices traversants.

En outre, le système anti-escalade 1 est particulièrement facile à fabriquer. En pratique, on peut avantageusement choisir un collier d’attache 7 standard du commerce. L’élément anti-escalade 9 est quant à lui fabriqué à partir d’une tôle 45, préférentiellement métallique, laquelle est partiellement représentée à la figure 4. On découpe la tôle 45 pour former les éléments anti-escalades 9. En l’espèce, on réalise dans la tôle 45 un trait de coupe 47 en zigzag pour séparer cette dernière en deux parties 49 et 51. Chacune des parties 49 et 51 est destinée à former un ou plusieurs éléments anti-escalades 9. Le bord des pointes 25 est défini et formé par le trait de coupe 47, de chaque côté de ce dernier, dans la mesure où la forme des pointes 25 permet une imbrication des pointes 25 les unes dans les autres, tel que décrit précédemment. La tôle 45 est délimitée par deux bords 53 parallèles entre lesquels le trait de coupe 47 est effectué. Les deux bords 53 sont avantageusement rectilignes pour former le côté 31 de chacun des éléments antiescalades 9. On comprend ainsi que les éléments anti-escalade 9 sont disposés tête-bêche dans la tôle 45, le premier axe X25 étant, au moins dans un premier temps, sensiblement perpendiculaire au bord 53 et parallèle à l’axe X37. Pour séparer les éléments anti-escalade 9 les uns des autres, on effectue des traits de coupe 55 supplémentaires, pour relier le trait de coupe 47 jusqu’au bord 53 adjacent, parallèlement à l’axe X37, afin de dessiner le bord 21 des éléments anti-escalade 9.

Ensuite, pour chaque élément anti-escalade 9 ainsi découpé, on effectue un emboutissage de la tôle 45 initiale pour former le passant 35 entre les traits de coupe 55. En pratique, on effectue d’abord deux encoches dans la tôle 45, non illustrées, parallèles à l’axe X25 ou à l’axe X37, de façon à délimiter la future partie centrale 37. On enfonce ensuite la matière de la tôle 45 située entre ces deux encoches, au-delà de la deuxième face 19, afin de former à la fois la partie centrale 37, qui correspond à une partie de la tôle 45 initiale sensiblement non déformée mais décalée dans l’espace, et les pieds d’attache 41, qui correspondent à une partie déformée de la tôle 45 initiale sous la pression de l’emboutissage. La plaque 15, les pointes 25 et le passant 35 sont ainsi formés par découpage et emboutissage de la tôle 45.

Enfin, on procède à une inclinaison des pointes 25 par rapport à la plaque 15 par pliage de chacune des pointes autour d’un trait de pliage qui est avantageusement confondu avec le côté 31 de la plaque 15.

Les orifices d’accrochage 43 sont par exemple réalisés par perçage de la plaque 15.

On obtient ainsi un système anti-escalade 1 particulièrement facile à fabriquer et sans gaspillage de matière.

Les étapes de fabrications du système 1 sont décrites ci-avant dans un ordre préférentiel, mais peuvent toutefois être mises en œuvre dans un ordre différent. De plus, on comprend que les éléments anti-escalades 9 sont réalisés d’un seul tenant et en matière métallique. Alternativement, d’autres matières telles que des matières plastiques peuvent être utilisées pour la réalisation de ces éléments. Ces éléments anti-escalades 9 peuvent également être obtenus par assemblage de plusieurs pièces distinctes.

Les modes de réalisation et variantes décrits dans ce qui précède peuvent être combinés pour générer de nouveaux modes de réalisation.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS 1Elément anti-escalade (9) à monter sur un support (3), l’élément anti-escalade (9) comprenant : - une plaque (15), - au moins une pointe (25) prolongeant la plaque selon un premier axe (X25), et - un passant (35) par l’intermédiaire duquel l’élément anti-escalade peut être enfilé sur un collier d’attache (7) parallèlement à un deuxième axe (X7) de l’élément antiescalade, l’élément anti-escalade (9) étant caractérisé en ce que le premier axe (X25) est sécant au deuxième axe (X7), de préférence perpendiculaire à cet axe, en projection dans un plan défini par la plaque (15).
2. 2. - Elément anti-escalade (9) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pointe (25) comprend axialement, le long du premier axe (X25), une partie terminale pointue (27) et une base (29) par l’intermédiaire de laquelle elle prolonge la plaque (15).
3. 3. - Elément anti-escalade (9) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le passant (35) comprend : - une partie centrale (37) qui présente deux extrémités de passant opposées définissant un troisième axe (X37) perpendiculaire à une projection du premier axe (X25) dans un plan défini par la plaque (15), et - au moins un pied d’attache (41) de la partie centrale à la plaque (15), qui tient la partie centrale à distance de la plaque et sensiblement parallèle à cette dernière par l’intermédiaire de l’une des extrémités de passant.
4. 4. - Elément anti-escalade (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plaque (15) présente une première face (17) et une deuxième face (19) opposée à la première face, et en ce que la pointe (25) est inclinée (a) en direction de la première face, par rapport à un plan défini par la plaque, le passant (35) étant prévu sur la deuxième face.
5. 5. - Elément anti-escalade (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pointe (25) est délimitée par un bord (33) conformé pour s’imbriquer bord à bord avec une forme identique disposée symétriquement par rapport à la pointe.
6. 6. - Système anti-escalade (1) comprenant au moins un élément anti-escalade (9) conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 5 et un collier d’attache (7) conçu pour être attaché autour du support (3) et sur lequel l’élément anti-escalade (9) peut être enfilé par l’intermédiaire de son passant (35).
7. 7. - Procédé de montage d’un système anti-escalade (1) conforme à la revendication 6, le procédé comportant au moins des étapes successives suivantes consistant à : - a) enfiler l’élément anti-escalade (9) sur le collier d’attache (7) selon le deuxième axe (37), par l’intermédiaire du passant (35), et - b) attacher le collier d’attache (7) autour du support (3), le support (3) définissant un axe d’extension (X3) entouré par le collier d’attache (7), la projection du premier axe (X25) dans un plan orthoradial à l’axe d’extension (X3) étant parallèle à cet axe d’extension.
8. 8. - Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le système (1) est pourvu de deux éléments anti-escalade (9), le procédé comportant en outre une étape c), effectuée à la suite de l’étape a), et consistant à enfiler le deuxième élément anti-escalade (9) sur le collier par l’intermédiaire du passant (35) de cet élément anti-escalade, de sorte que les pointes (25) respectives de chacun des deux éléments anti-escalade sont dirigées dans des directions opposées.
9. 9. - Procédé de fabrication d’un élément anti-escalade (9) conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 5, le procédé comportant au moins des étapes suivantes consistants à : i) découper une tôle (45) pour former l’élément anti-escalade (9) ; ii) emboutir l’élément anti-escalade pour former le passant (35) ; et iii) incliner la pointe (25) par rapport à la plaque (15) par pliage de la pointe autour d’un trait de pliage (31) de l’élément anti-escalade.
10. 10. - Procédé de fabrication selon la revendication 9 d’éléments anti-escalade (9) conformes à la revendication 5, caractérisé en ce que l’étape de découpe de la tôle (45) inclut la réalisation, dans la tôle (45), d’un trait de coupe (47) séparant cette dernière en deux parties (49, 51) qui forment chacune au moins un élément anti-escalade (9), le bord de la pointe (25) respective des éléments anti-escalade étant formé par le trait de coupe.