FR3038300A1 - Palette pour le transport de caisses empilees sur des chariots a roulettes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un palette de forme rectangulaire comportant des longerons dont les arêtes supérieures forment une surface de transport destinée à venir en contact avec un chargement, des traverses reliant lesdits longerons et, des pieds dont la hauteur détermine la hauteur de la surface de transport par rapport au sol. La palette dispose d'un coté dit « de sortie » formé par une première traverse, d'un coté dit « opposé » formé par une seconde traverse et de deux cotés latéraux formés par deux longerons latéraux. La palette est particulière en ce que la traverse du coté de sortie est fixée à la base des pieds et la traverse du coté opposé est fixée à l'extrémité supérieure des pieds. De cette manière, le manutentionnaire fournit moins d'effort pour charger les caisses dans le véhicule et peut transporter la palette avec son chariot de manutention en le soulevant sur trois cotés

Description

Palette pour le transport de caisses empilées sur des chariots à roulettes 1. Domaine de l’invention L’invention concerne une palette destinée à transporter une pluralité de caisses posées sur des chariots. L’invention concerne plus particulièrement le fait qu’un chariot de manutention peut être introduit par trois cotés différents afin de soulever la palette avec son chargement de chariots et de caisses. 2. Art antérieur

La présente invention concerne une palette destinée à transporter des caisses aux dimensions normalisées et à les charger dans un véhicule de transport de type fourgonnette ou camion. Les dimensions des caisses, et notamment celles de sa base, conditionnent les dimensions de la palette pour les transporter. La longueur -respectivement largeur - de la palette est déterminée pour être un multiple de la longueur - respectivement largeur - des caisses destinées à être posées dessus. De cette manière, la palette ne dépasse pas de son chargement et ses dimensions sont optimales pour le chargement. Dans un local de préparation, un opérateur agence le chargement de palettes en empilant dessus des caisses pleines, par exemple, l’opérateur pose deux files de caisses réparties sur deux rangées. Lorsque la palette est pleine, l’opérateur la transporte avec son chargement à l’aide d’un chariot de manutention sur un lieu d’embarquement. Généralement, les palettes sont constituées d’un plateau fabriqué à l’aide de planches en bois disposées parallèlement les unes aux autres et reliées entre elles par des planches de liaison disposées à angle droit. Le plateau est posé sur des plots en bois afin de pouvoir glisser les deux branches de la fourche d’un chariot de manutention. Les plots sont eux-mêmes reliés en partie basse par d’autres planches de liaison dites inférieures, qui sont parallèles entre elles et qui viennent en contact avec le sol. Ces planches de liaison sont suffisamment épaisses pour constituer une butée empêchant les roues avant du chariot de manutention de rouler dessus. On constate donc le chariot de manutention ne peut prendre et soulever de telle palette qu’à partir des deux cotés qui ne sont pas traversées par les planches de liaison. Il serait donc intéressant de disposer d’une palette que le chariot de manutention peut prendre sur plus de deux cotés.

Un autre problème réside dans le fait que l’opérateur prend chaque caisse à la main et la dépose dans le véhicule de transport, à sa position de stockage. Ce déchargement qui s’effectue donc manuellement nécessite un certain effort de la part de l’opérateur et peut provoquer des troubles musculo-squelettiques à la longue.

Pour éviter le chargement à la main des caisses, il est connu de les empiler sur des chariots à roulettes et de rouler l’empilement ainsi constitué dans le volume de chargement du véhicule. Pour réaliser cette opération, une rampe d’accès est placée entre le quai d’embarquement et le volume de chargement permettant de rouler les chariots jusqu’à l’intérieur du véhicule. De cette façon, l’opérateur n’a plus besoin de porter chaque caisse et de les poser dans le véhicule. Cette disposition nécessite toutefois de caler les chariots pour éviter tous déplacements intempestifs au cours du trajet.

Selon cette disposition, l’opérateur réalise chaque empilement à un certain endroit et doit le rouler sans le faire basculer jusqu’au quai d’embarquement puis dans le véhicule. Il existe un réel besoin d’optimisation des déplacements de l’opérateur en utilisant un dispositif pour déplacer ensemble une pluralité de chariots avec leurs chargements. 3. Objectifs de l’invention L’invention apporte une solution qui ne présente pas les inconvénients décrits plus haut, en proposant une palette amélioré permettant de transporter des chariots chargés de caisses et facilement déplaçables à l’aide d’u chariot élévateur. 4. Exposé de l’invention

En vue de résoudre au moins les problèmes mentionnés précédemment, la présente invention propose palette de forme rectangulaire comportant des longerons dont les arêtes supérieures forment une surface de transport destinée à venir en contact avec un chargement, des traverses reliant lesdits longerons et, des pieds dont la hauteur détermine la hauteur de la surface de transport par rapport au sol. La palette dispose d’un coté dit « de sortie » formé par une première traverse, d’un coté dit « opposé » formé par une seconde traverse et de deux cotés latéraux formés par deux longerons latéraux. La palette est particulière en ce que la traverse du coté de sortie est fixée à la base des pieds et la traverse du coté opposé est fixée à l’extrémité supérieure des pieds.

De cette manière, le manutentionnaire fournit moins d’effort pour charger les caisses dans le véhicule et peut transporter la palette avec son chariot de manutention en le soulevant sur trois cotés.

Selon un premier mode de réalisation, le dessus des extrémités des longerons du coté de sortie présente une pente orientée vers l’extérieur. De cette manière, le manutentionnaire pousse les chariots à roulettes avec leurs chargements vers le coté de sortie, en descendant cette pente, les roues vont entrer sans à-coups en contact avec le sol, facilitant le déchargement de la palette.

Selon un autre mode de réalisation, la palette comporte en outre une pluralité de longerons intermédiaires reliés aux longerons latéraux par au moins une traverse intermédiaire, lesdites traverses intermédiaires ne reliant que deux longerons contiguës. De cette manière, la solidité de la palette est renforcée tout en permettant le glissement des chariots sur la surface de transport sans faire buter les roulettes.

Selon un autre mode de réalisation, la surface de transport est destinée à transporter des chariots à roulettes, la palette comprenant au moins un couple de longerons écartés d’une distance permettant le passage des roulettes entre les flancs extérieurs desdits longerons du couple. De cette manière, les roulettes passent de chaque coté des longerons et tiennent heu de guide.

Selon un autre mode de réalisation, la surface de transport est destinée à transporter des chariots à roulettes, la hauteur de la surface de transport est déterminée pour que les roulettes des chariots posés dessus ne touchent pas le sol lorsque la palette est posée sur le sol. De cette manière, c’est le plateau des chariots qui repose sur la palette et non les roulettes sur le sol, évitant ainsi que les chariots roulent au moment où le manutentionnaire les charge.

Selon un autre mode de réalisation, la hauteur entre la base des pieds fixés à la traverse du coté de sortie et la surface de transport est au moins égale à la hauteur entre le bas des roulettes des chariots et la surface inférieur du plateau des chariots. De cette manière, les roulettes passent facilement au dessus de la traverse de sortie et ne viennent pas buter dedans.

Selon un autre mode de réalisation, les pieds sont soudés sur les flancs internes des deux longerons des cotés latéraux. De cette manière, les palettes sont empilables, et les pieds se longent à l’intérieur de la zone circonscrite par les longerons extérieurs, contribuant aussi à caler l’empilement.

Selon un autre mode de réalisation, la palette comporte en outre une traverse supplémentaire fixée en partie haute du coté opposé formant un rebord surélevé à la surface de transport. De cette manière, l’empilement est calé et le glissement des palettes supérieures vers l’arrière est évité.

Selon un autre mode de réalisation, les sections des longerons et des traverses sont carrées. 5. Liste des figures D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non-limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente un schéma d’un véhicule utilitaire vu de profil en cours de chargement selon un exemple de réalisation, la figure 2 montre en perspective une palette selon un exemple préféré de réalisation, la figure 3 montre diverses vues d’une palette selon plusieurs angles et selon un mode préféré de réalisation, la figure 4 montre un empilement de palettes vu de profil monté sur un chariot de manutention,

La figure 5 montre la vue de profil d’une palette 9 avec un chariot posé dessus. 6. Description d’un mode de réalisation de l’invention 6.1 Principe général L’invention concerne un palette de forme rectangulaire comportant des longerons dont les arêtes supérieures forment une surface de transport destinée à venir en contact avec un chargement, des traverses reliant lesdits longerons et, des pieds dont la hauteur détermine la hauteur de la surface de transport par rapport au sol. La palette dispose d’un coté dit « de sortie » formé par une première traverse, d’un coté dit « opposé » formé par une seconde traverse et de deux cotés latéraux formés par deux longerons latéraux. La palette est particulière en ce que la traverse du coté de sortie est fixée à la base des pieds et la traverse du coté opposé est fixée à l’extrémité supérieure des pieds. De cette manière, le manutentionnaire fournit moins d’effort pour charger les caisses dans le véhicule et peut transporter la palette avec son chariot de manutention en le soulevant sur trois cotés. 6.2 Description d’un mode de réalisation

La FIG.l illustre un schéma d’un véhicule utilitaire 1 vu sur le coté destiné à effectuer des livraisons fréquentes, selon un exemple de réalisation de l’invention. De façon générale, le véhicule comporte une cabine 2 et un volume de chargement 3 destiné à recevoir des caisses, ce volume étant généralement de forme parallélépipédique. La cabine 2 et le volume de chargement 3 sont séparés par une paroi 4. Le volume de chargement est accessible par une ouverture latérale et/ou par une ouverture par l’arrière, le véhicule étant placé de façon que le quai d’embarquement 6 soit face à l’ouverture utilisée. Le volume de chargement dispose d’un plancher 5 suffisamment plan pour y faire rouler des chariots à roulette 7 en les guidant éventuellement par des rails fixés sur le plancher. Un tel chariot est constitué d’un plateau rectangulaire surmonté par des roulettes montées de préférence pivotantes sur un axe, qualifiées en cela de « folle ».

Selon l’invention, dans un local de préparation un manutentionnaire agence le chargement de façon à procéder à un chargement optimal. Pour cela, il utilise des caisses 8 aux dimensions normalisées. Ces caisses peuvent contenir des objets manufacturés, des colis à livrer, des produits à consommer (frais ou congelés), des livres, ... Ces caisses sont utilisées pour effectuer des livraisons rapides de sorte qu’il convient de minimiser le temps de chargement et de déchargement du véhicule. Dans un premier temps, le manutentionnaire place une palette 9 sur le sol et dispose dessus un certain nombre de chariots à roulettes 7. Le prototype réalisé permet d’accueillir 6 chariots, formant 2 files de trois chariots. La hauteur de la palette permet de surélever légèrement les chariots de façon que leurs roulettes ne touchent plus le sol. Une fois qu’une caisse est remplie, le manutentionnaire la pose sur un chariot à roulettes, puis pose les caisses suivantes dessus. Le manutentionnaire réalise ainsi un empilement de caisses sur un chariot qui atteint une hauteur qui doit être inférieure à celle du volume de chargement 3. L’invention est également utilisable si un objet ou une caisse dépasse largement des dimensions d’un chariot 8, il est alors posée sur deux chariots ou plus. Une fois que les caisses sont empilées sur les chariots et que l’ensemble est prêt au chargement dans le véhicule, le manutentionnaire utilise un chariot de manutention 10, appelée communément «transpalette», et manœuvre le timon pour glisser les deux branches de la fourche sous la palette 9 et la soulever. Le manutentionnaire déplace l’ensemble et le positionne le plus près possible de l’ouverture 11 du véhicule. L’opération de chargement consiste en ce que le manutentionnaire positionne une rampe d’embarquement 13 pour prolonger le plancher du volume de chargement 3 jusqu’au quai 6 et ainsi faire rouler les chariots du quai jusqu’au véhicule sans avoir à les porter. Cette rampe est constituée d’une plaque plane en métal par exemple. Le manutentionnaire peut alors faire descendre les chariots chargés de caisses de la palette, les rouler à l’intérieur du volume de chargement et les arrimer en vue du transport. Arrivé à destination, le manutentionnaire effectue l’opération inverse en extrayant les chariots et en prenant une à une les caisses.

La Fig. 2 montre en perspective une palette 9 selon un exemple de réalisation. La palette est de forme rectangulaire et comporte quatre cotés formés par deux longerons 20 et deux traverses 21, 22 fixés deux à deux à angle droit. Pour faciliter la suite de la description, chaque coté est identifié de la façon suivante : un coté dit « de sortie » formé par une première traverse 21 est celui utilisé pour sortir les chariots, un coté dit « opposé » formé par une seconde traverse 22 constitue le coté opposé et, deux cotés latéraux formés par deux longerons latéraux 20. Les longerons et les traverses sont de préférence des tubes de métal de section carrée, typiquement 3 cm de section, ce qui n’exclut pas d’utiliser une section circulaire. Les arêtes supérieures des longerons 20 forment une surface de transport destinée à venir en contact avec le chargement, c’est à dire le dessous du plateau des chariots à roulettes. La palette comporte une pluralité de pieds 23, 24 permettant de surélever la surface de transport. Les pieds 23 des cotés latéraux et opposés sont en contact avec le sol et les pieds 24 du coté de sortie sont fixés par leurs extrémités inférieures à la traverse de sortie 21 qui est en contact avec le sol.

Cette disposition présente au moins deux avantages. D’une part, les roulettes des chariots 7 glissant sur les longerons 20 ne viennent pas buter contre la traverse de sortie 22 mais passent au dessus. D’autre part, les deux branches du chariot de manutention 10 peuvent se glisser sous la palette 9 par les cotés latéraux en passant sous un des longerons 20 ou par le coté opposé en passant sous la traverse opposée 22, car ces trois cotés ne comportent pas de barres au sol faisant obstacle aux passages des roues du chariot de manutention.

Dans l’exemple de réalisation décrit par la Fig.2, la palette comporte en outre deux longerons intermédiaires 25 parallèles aux longerons 20 et reliés à eux par un certain nombre de traverses intermédiaires 26, deux en l’occurrence pour chaque coté. Selon l’exemple de réalisation, deux files de chariots peuvent être posées sur la palette, le fait que l’espace entre les longerons intermédiaires 25 soit exempt de traverses intermédiaires, permet que les chariots des deux files glissent sur les longerons 20 et 25 sans que leurs roulettes ne rencontrent d’obstacles. Il est parfaitement possible d’augmenter le nombre de longerons intermédiaires 25 pour augmenter le nombre de files de chariots à poser sur la palette. Les traverses intermédiaires 26 ne peuvent relier que deux longerons contiguës pour permettre le passage des roulettes de chaque coté de ces deux longerons.

La Fig. 3 représente un plan coté de la palette 9 vue par le dessus (au milieu), et vue de profil du coté opposé (en partie supérieure) et vue de profil du coté de sortie (en partie basse de la figure). La vue du dessus présente notamment: les deux longerons latéraux 20 les pieds 23, 24 les longerons intermédiaires 25 et, les traverses intermédiaires 26.

La vue du dessus de la Fig. 3 montre la position des pieds 23, 24 par rapport aux traverses et aux longerons auxquels ils sont fixés, par soudage ou vissage par exemple. Les pieds sont soudés sur les flancs internes des deux longerons des cotés latéraux. De cette manière, les pieds 23, 24 ne sont pas à la verticale des longerons 20 et 25. Cette disposition permet d’empiler les palettes les unes sur les autres en positionnant tous les longerons 20 et 25 à la verticale les uns des autres et en décalant les palettes de l’épaisseur des pieds 23 et 24 vers le coté de sortie.

La vue de profil du coté opposé (en haut de la Fig. 3 ) montre la présence d’un guide d’entrée 27 du chariot de manutention, en forme de U. Si le manutentionnaire prend la palette de ce coté par le coté opposé, alors il manœuvre le timon pour engager les branches de la fourche de chaque coté du guide d’entrée 27.

Selon un perfectionnement, la palette 9 comporte une traverse supplémentaire 28 fixée au-dessus de la traverse opposée 22 pour former un rebord en surélévation de la surface de transport. Cette traverse supplémentaire sert notamment de butée contre les plateaux des chariots à roulettes qui ne peuvent ainsi quitter la palette par le coté opposé à celui de la sortie. Cette traverse supplémentaire 28 procure l’avantage de servir également de butée à la traverse du coté opposé de la palette empilée au-dessus.

La Fig. 3 montre également la position des pieds 23, 24 par rapport aux traverses et aux longerons auxquels ils sont fixés, par soudage ou vissage par exemple. Les pieds sont soudés sur les flancs internes des deux longerons des cotés latéraux. De cette manière, les pieds 23, 24 ne sont pas à la verticale des longerons 20 et 25. Cette disposition permet d’empiler les palettes les unes sur les autres en positionnant tous les longerons 20 et 25 à la verticale les uns des autres et en décalant les palettes de l’épaisseur des pieds 23 et 24 vers le coté de sortie.

La vue de profil du coté de sortie (en bas de la Fig. 3) montre la traverse de sortie 21 (en haut), les longerons latéraux 20 et les longerons intermédiaires 25 (en bas) ainsi que les quatre pieds 24 les reliant. Les arêtes supérieures de deux longerons contiguës formant une surface de support sur laquelle les chariots glissent, les pieds 24 sont fixés sur les faces internes de ces deux longerons contiguës. Les roulettes des chariots se positionnant le long et à l’extérieur de ces deux longerons contiguës.

Selon un perfectionnement illustré par la Fig. 4, les palettes 9 peuvent être empilées et emboîtées les unes dans les autres afin d’être plus facilement transportables et occuper moins de place sur leurs lieux de stockage. La Fig. 4 montre un empilement de palettes vu de profil. On y voit le chariot de manutention 10 soulevant un empilement de cinq palettes 9, les palettes situées en hauteur se décalant vers le coté de sortie. Lors de l’empilage, les palettes sont manuellement repoussées vers le chariot de manutention pour que la traverse opposée 22 de la palette du dessus vienne en butée contre la traverse supplémentaire 28 de la palette du dessous, empêchant un coulissement vers rarrière. Le coulissement latéral est empêché par le fait que les pieds de la palette du dessous rentrent dans le cadre circonscrit par les traverses 20. Selon un perfectionnement, des cales de quelques millimètres d’épaisseur (typiquement 6 millimètres) sont glissées entre les pieds 23 et les traverses 20 pour créer un léger jeu et faciliter l’empilage. On peut ainsi empiler un nombre important de palettes et les transporter avec le chariot 10 en veillant que le centre de gravité de l’empilement se maintient dans la zone circonscrite par la fourche, pour éviter que les palettes ne basculent malencontreusement vers l’avant.

La Fig. 5 montre la vue de profil d’une palette 9 en positionnant à droite le coté de sortie et à gauche le coté opposé. Cette vue de profil présente notamment: un longeron latéral 20 deux pieds 23 fixés à ce longeron latéral, la traverse de sortie 21, un pied 24 fixé à cette traverse de sortie, la traverse opposée 22 surmontée par la traverse 28 supplémentaire formant une butée aux chariots 7 et au palettes empilées dessus, la position d’un chariot à roulettes 7 posé sur un longeron.

Selon un perfectionnement, le dessus des extrémités des longerons du coté de sortie présente une pente 29 orientée vers l’extérieur de la palette. De cette façon, en poussant le chariot et son chargement vers le coté de sortie, le chariot va descendre cette pente et les roues vont entrer sans à-coups en contact avec le sol, ce qui facilitera le déchargement de la palette. L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d’être décrits. En particulier, la palette peut comporter autant de couples de longerons que de files de chariots à déplacer sur la surface de transport ainsi créée.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Palette (9) de forme rectangulaire comportant des longerons (20, 25) dont les arêtes supérieures forment une surface de transport destinée à venir en contact avec un chargement, des traverses (21, 22) reliant lesdits longerons et, des pieds (23, 24) dont la hauteur détermine la hauteur de la surface de transport par rapport au sol, caractérisé en ce que la palette dispose d’un coté dit « de sortie » formé par une première traverse (21), d’un coté dit « opposé » formé par une seconde traverse (22) et de deux cotés latéraux formés par deux longerons latéraux (20), la traverse (21) du coté de sortie étant fixée à la base des pieds (24) et la traverse (22) du coté opposé étant fixée à l’extrémité supérieure des pieds (23).
2. 2. Palette (9) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dessus des extrémités des longerons du coté de sortie présente une pente orientée vers l’extérieur.
3. 3. Palette (9) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’elle comporte en outre une pluralité de longerons intermédiaires (25) reliés aux longerons latéraux (20) par au moins une traverse intermédiaire (26), lesdites traverses intermédiaires (26) ne reliant que deux longerons (20,25) contiguës.
4. 4. Palette (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de transport est destinée à transporter des chariots à roulettes (7), la palette comprenant au moins un couple de longerons (20,25) écartés d’une distance permettant le passage des roulettes entre les flancs extérieurs desdits longerons du couple.
5. 5. Palette (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de transport est destinée à transporter des chariots à roulettes (7), la hauteur de la surface de transport étant déterminée pour que les roulettes des chariots posés dessus ne touchent pas le sol lorsque la palette est posée sur le sol.
6. 6. Palette (9) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la hauteur de la base des pieds (24) fixés à la traverse (21) du coté de sortie à la surface de transport est au moins égale à la hauteur du bas des roulettes des chariots (7) à la surface inférieur du plateau des chariots (7).
7. 7. Palette (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pieds (23) sont soudés sur les flancs internes des deux longerons des cotés latéraux.
8. 8. Palette (9) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu’elle comporte en outre une traverse supplémentaire fixée en partie haute du coté opposé formant un rebord surélevé à la surface de transport.
9. 9. Palette (9) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les sections des longerons et des traverses sont carrées.