FR3033988A1 - Dispositif d'enroulement et de blocage a ressort d'un lacet de serrage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'enroulement et de blocage (100) d'un lacet pour un équipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection, comportant un support fixe (200), une bobine (300) rotative par rapport au support fixe (200) et destinée à être liée au lacet (400) pour son serrage ou desserrage, une molette (500) d'entraînement de la bobine (300) actionnable par un utilisateur et des éléments de blocage (600, 210, 250) de rotation de la bobine (300). Les moyens de blocage comprennent un ressort à spires (600) dont au moins certaines (611, 612) des spires (610, 611, 612) sont en contact de friction avec une portion cylindrique (210, 250) du support fixe (200) de manière à ce qu'en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette (500), la friction desdites spires (610) sur la portion cylindrique (210, 250) empêche la rotation de la bobine (300).

Description

1 Dispositif d'enroulement et de blocage à ressort d'un lacet de serrage DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet de serrage. Elle trouve une application particulière dans le domaine du laçage d'équipements personnels de type vêtements, chaussures, casques, équipements de protection en permettant un laçage, plus généralement un serrage et un desserrage, rapides et précis. ÉTAT DE LA TECHNIQUE Il est connu plusieurs types de dispositifs d'enroulement et de blocage d'un lacet. En général de tels dispositifs comprennent un support fixe relié à l'équipement, une bobine pour l'enroulement ou le déroulement du lacet à sa périphérie et des moyens de blocage de la bobine dans une position d'enroulement. Un élément, fréquemment une molette, est prévu pour que l'utilisateur de l'équipement puisse commander le blocage en position de la bobine. Par exemple, le document US-A-8 468 657 décrit un dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet comportant une bobine et des moyens de blocage de sa rotation. Dans ce document, les moyens de blocage sont constitués par trois tiges d'engagement fines solidaires à l'une de leur extrémité de la bobine et dont l'autre extrémité comprend une surface de blocage susceptible de venir s'encastrer dans une denture pour bloquer la rotation de la bobine. Chaque tige d'engagement forme un cliquet. Ce document montre aussi une surface de déblocage portée par chacune des tiges d'engagement et susceptible d'être mise en contact avec un plot d'entraînement de la molette afin de faire fléchir les tiges d'engagement. La présence des trois tiges d'engagement permet d'équilibrer la bobine et de répartir les efforts de rétention de la rotation en trois points. Par contre cela présente le désavantage de poser des problèmes de complexité de construction et d'hyperstatisme.

En outre, ce système s'avère en pratique relativement fragile et non adapté pour résister à une forte tension du lacet. Le brevet IT-A-1 220 811 décrit également un dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet qui résout partiellement le problème de fragilité. Dans ce document, il est prévu un seul et unique cliquet massif qui entre en contact avec une denture 35 périphérique. Les moyens qui permettent de soustraire le cliquet de son engagement avec la denture sont constitués par une surface de came ménagée sur le cliquet, laquelle est 3033988 2 placée à proximité de l'axe. Il est aussi prévu un ressort translatif poussant le cliquet en position. Un tel positionnement est défavorable en termes de moment et l'utilisateur doit exercer un couple relativement important pour procéder au desserrage, ce qui rend ce 5 desserrage malaisé. Ainsi, les dispositifs des solutions de l'état de la technique sont relativement complexes et s'avèrent en pratique peu fiables et peu résistants à une traction importante appliquée au lacet. Il s'ensuit un risque élevé de rupture mécanique, de blocage non désiré du mécanisme ainsi qu'une complexité de montage du mécanisme.

10 Le problème à la base de la présente invention est de proposer un dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet de serrage qui supprime ou limite au moins l'un des inconvénients ci-dessus. Plus précisément, l'invention a pour objet de proposer une solution qui permette d'améliorer la résistance et/ou la fiabilité des dispositifs connus ou qui présente une moindre complexité.

15 RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit selon l'invention un dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet de serrage pour un équipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection, comportant un support fixe, une 20 bobine rotative par rapport au support fixe et destinée à être liée au lacet pour son serrage ou desserrage, une molette d'entraînement de la bobine actionnable par un utilisateur et des éléments de blocage de la rotation de la bobine caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent un ressort à spires dont au moins certaines des spires sont en contact de friction avec une surface de friction solidaire du support fixe 25 au moins en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette, le dispositif étant configuré de manière à ce qu'en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette, la friction desdites spires sur la surface de friction empêche la rotation de la bobine. Comparé à l'état de la technique le plus proche qui utilise un système de 30 blocage complexe avec un ou plusieurs cliquets, l'utilisation d'un ressort frottant sur une surface de friction est un moyen simple et peu coûteux mais efficace d'obtenir un blocage en position de la bobine du dispositif d'enroulement. Selon l'invention, il suffit de mettre en place le ressort en force contre la surface de friction, ce qui procure un temps de montage réduit. L'entretien des moyens de blocage est aussi réduit étant donné qu'il suffit de changer le ressort ou accessoirement la surface de friction, notamment une chemise amovible recouvrant au moins partiellement dans la zone de contact de cette surface de friction, quand le ressort ou la chemise sont usés par frottement.

3033988 3 Par ailleurs, on notera que si la traction exercée sur le lacet est supérieure à une traction normale d'utilisation et qu'elle est suffisamment importante pour vaincre l'effort de friction, alors la bobine sera entraînée en rotation sans pour autant qu'une pièce ne rompt. Les moyens de blocage agissent ainsi comme un limiteur de couple 5 et évitent une rupture du dispositif en cas de fonctionnement anormal. Par rapport au dispositif décrit dans le document US-A8 468 657 l'invention permet ainsi de réduire les risques de rupture du dispositif. Dans le cadre du développement de la présente invention, il a été remarqué que la fragilité du dispositif décrit dans le document US-A8 468 657 provient en partie au moins du fait que les 10 surfaces de blocage et de déblocage sont placées à proximité l'une de l'autre. Par conséquent, le dimensionnement de chaque tige d'engagement doit être tel que la molette en tournant puisse la faire fléchir facilement. Un tel dimensionnement la rend fragile et peu résistante à retenir une forte tension du lacet. Il s'ensuit qu'un tel dispositif ne peut pas être soumis à une tension du lacet trop forte.

15 Par ailleurs, à partir de plusieurs dispositifs identiques selon l'invention, il est possible de ne changer que le ressort, en particulier sa raideur en rotation, ou la surface de friction, en particulier ses propriétés de friction, pour obtenir des dispositifs présentant des capacités de blocage différentes. Dans le cadre de la présente invention, l'expression « empêcher la rotation de 20 la bobine » signifie que la rotation de la bobine est freinée, éventuellement tout en étant toujours possible notamment sous l'effet d'une traction forte du lacet. Cette expression signifie ainsi que la rotation de la bobine est ainsi rendue plus difficile voire impossible. De manière facultative, l'invention présente l'une quelconque des 25 caractéristiques précédentes qui peuvent être utilisées séparément ou en combinaison. Selon un mode de réalisation, la surface de friction solidaire du support fixe est définie par une portion cylindrique portée par le support fixe. Selon un mode de réalisation, à l'état libre de la molette, c'est-à-dire de blocage 30 en position de la bobine, lesdites au moins certaines des spires du ressort en contact de friction avec la portion cylindrique sont montées en force contre la portion cylindrique du support fixe. Selon un mode de réalisation, la portion cylindrique du support fixe comprend une chemise placée au contact desdites au moins certaines des spires du ressort, la 35 surface de friction étant alors définie par la chemise. La chemise est conformée pour augmenter les frottements et la résistance à l'usure due aux frottements. Cette chemise peut être métallique. Une telle chemise remplit au moins une double fonction. Premièrement, elle permet un meilleur contrôle de la friction entre les spires du ressort en contact avec la portion cylindrique de par la matière et l'état de surface de la 3033988 4 chemise choisie et deuxièmement elle permet de limiter l'usure se produisant lors du contact par friction, la matière de la chemise pouvant être choisie en présentant une haute résistance à l'usure. Enfin, lors d'une usure prononcée des moyens de blocage, il suffit simplement de changer la chemise au lieu de changer la portion cylindrique 5 dans sa totalité. Selon un mode de réalisation, au moins une des extrémités du ressort comprend une portion radiale ou recourbée à environ ou à plus de 90°. Les deux extrémités du ressort peuvent comprendre respectivement une portion radiale ou recourbée à environ ou à plus de 90°. Comme il sera vu par la suite, les extrémités 10 libres du ressort sont susceptibles d'être respectivement soumises à la poussée d'un élément d'actionnement solidaire de la molette, ceci sélectivement lors du serrage ou du desserrage, étant donné que ce n'est pas la même extrémité du ressort qui est sollicitée. La surface de contact entre cet élément d'actionnement et chacune des extrémités du ressort doit être la plus grande possible afin de transmettre efficacement 15 l'effort de poussée. Ceci ne pouvait être obtenu avec une extrémité du ressort non modifiée qui n'offre qu'un contact quasi-ponctuel. Par contre, une portion radiale ou recourbée à environ ou à plus de 90° offre un excellent contact entre le ressort et l'élément d'actionnement solidaire de la molette, notamment une portion radiale qui peut offrir un contact plan entre l'élément et le ressort favorisant le transfert de la force 20 de poussée. Selon un mode de réalisation, lesdites au moins certaines des spires du ressort en contact de friction avec la surface de friction sont au moins la ou les spires respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort. Ainsi le ressort peut être sollicité sur chacune de ses deux extrémités de manière alternée, ce qui concourt au 25 maintien en place du ressort par rapport à la surface de friction. De plus, comme précédemment indiqué, les extrémités libres du ressort sont ses parties qui sont les plus à même de recevoir un effort de poussée par un élément d'actionnement solidaire de la molette, ce qui ne serait pas le cas pour une spire intermédiaire. Selon un mode de réalisation, dans le sens du serrage, une première extrémité 30 du ressort est contrainte de manière à faire varier le diamètre de la spire, dite première spire, la plus proche de cette première extrémité. Toujours dans ce mode de réalisation, dans le sens du desserrage, la deuxième extrémité du ressort est contrainte de façon à faire varier le diamètre de la spire, dite dernière spire, la plus proche de cette deuxième extrémité.

35 C'est donc un agrandissement ou une réduction du diamètre d'une spire d'extrémité qui rompt le contact de friction entre le ressort et la portion cylindrique, la variation du diamètre d'une spire d'extrémité étant un moyen sûr et efficace de rompre le contact de friction entre le ressort et la portion cylindrique.

3033988 5 Dans un premier mode de réalisation de l'invention qui reprend les modes précédemment mentionnés unitairement ou en combinaison, le ressort est placé dans une cavité formée par une paroi interne de la portion cylindrique du support fixe avec au moins les spires respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort en 5 contact de friction avec une paroi interne de la portion cylindrique, la première extrémité du ressort étant légèrement contrainte vers l'intérieur de la cavité dans le sens du serrage de manière à faire réduire le diamètre de la première spire lors du serrage, c'est-à-dire le diamètre de la boucle formée par cette spire. Dans ce mode de réalisation, dans le sens du desserrage, la deuxième 10 extrémité du ressort est contrainte de manière à faire réduire le diamètre de la dernière spire lors du desserrage, c'est-à-dire le diamètre de la boucle formée par cette spire. Dans une deuxième forme de réalisation de l'invention, le ressort est placé autour de la portion cylindrique du support fixe avec au moins les spires respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort en contact de friction avec 15 la paroi externe de la portion cylindrique, la première extrémité du ressort étant légèrement contrainte en éloignement de la portion cylindrique dans le sens du serrage de manière à faire augmenter le diamètre de la première spire. Dans cette deuxième forme, dans le sens du desserrage, la deuxième extrémité du ressort est contrainte de manière à faire augmenter le diamètre de la dernière spire 20 lors du desserrage. L'avantage de ces deux formes de réalisation est d'utiliser comme portion cylindrique un élément du support fixe déjà existant, ce qui ne demande pas d'adaptation spécifique du support fixe. Dans la première forme, la portion cylindrique qui est sollicitée sur sa paroi 25 interne est la portion du support définissant le contour périphérique du dispositif en dessous de la molette en s'étendant de la base du support fixe vers la molette qui prend appui au moins partiellement sur cette portion cylindrique. Dans la deuxième forme, la portion cylindrique qui est sollicitée sur sa paroi externe est la portion du support recevant l'axe médian de la molette autour de laquelle portion la molette 30 tourne. Dans ces deux formes de réalisation, il est utilisé une portion cylindrique déjà présente dans le dispositif d'enroulement et de blocage, ce qui présente l'avantage de ne pas demander l'ajout d'une autre portion cylindrique spécifiquement destinée au blocage dans le support fixe.

35 Les spires du ressort dans le deuxième mode de réalisation, c'est-à-dire les boucles formées par les spires, sont d'un diamètre inférieur aux boucles formées par les spires du ressort selon le premier mode de réalisation. Il est donc réalisé une économie de matière dans cette deuxième forme avec cependant un effort de friction moins important que dans la première forme, car un diamètre plus grand de boucle de 3033988 6 spire peut entraîner une surface de friction plus grande et donc être plus efficace dans leur action de blocage. Selon un mode de réalisation, le support fixe est solidaire de l'équipement personnel. Selon un autre objet de l'invention, on prévoit un équipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection présentant au moins un lacet de serrage, comprenant pour ledit au moins un lacet un tel dispositif d'enroulement et de blocage selon l'invention. Le serrage ainsi obtenu est rapide et résistant en position.

10 BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 15 - la figure 1 est une représentation schématique d'une vue latérale d'un exemple de dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet selon un premier mode de la présente invention, - les figures 2 à 4 sont respectivement une représentation schématique d'une vue en coupe C-C ou D-D et A-A comme référencé à la figure 1 du dispositif 20 d'enroulement et de blocage à ressort selon le premier mode de réalisation illustré en figure 1, le dispositif étant à cette figure en position de blocage de la rotation de sa bobine quand aucune action n'est exercée sur sa molette par l'utilisateur et donc à l'état libre, - les figures 5 à 7 sont respectivement une représentation schématique d'une 25 vue en coupe C-C, D-D et A-A du dispositif selon le premier mode de réalisation, le dispositif étant en position de début de serrage avec libération des moyens de blocage de la rotation de la bobine, - les figures 8 à 10 sont respectivement une représentation schématique d'une vue en coupe C-C, D-D et A-A du dispositif selon le premier mode de réalisation, le 30 dispositif étant en position de début de rotation de la bobine pour le serrage, - les figures 11 à 13 sont respectivement une représentation schématique d'une vue en coupe C-C, D-D et A-A du dispositif selon le premier mode de réalisation, le dispositif étant en position de début de desserrage avec libération des moyens de blocage de la rotation de la bobine, 35 - les figures 14 à 16 sont respectivement une représentation schématique d'une vue en coupe C-C, D-D et A-A du dispositif selon le premier mode de réalisation, le dispositif étant en position de début de rotation de la bobine pour le desserrage, 3033988 7 - la figure 17 est une représentation schématique d'une vue latérale d'un exemple de dispositif d'enroulement et de blocage d'un lacet selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention, - les figures 18 à 20 sont respectivement une représentation schématique 5 d'une vue en coupe B-B, C-C et A-A comme référencé à la figure 17 du dispositif d'enroulement et de blocage à ressort d'un lacet selon le deuxième mode de réalisation, le dispositif étant sur ces figures en position de blocage de la rotation de sa bobine quand aucune action n'est exercée sur sa molette et donc à l'état libre. Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de 10 l'invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l'invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier les dimensions des différentes pièces ne sont pas nécessairement représentatives de la réalité.

15 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION En se référant à toutes les figures, la présente invention concerne un dispositif d'enroulement et de blocage 100 d'un lacet 400 de serrage pour un équipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection. Le dispositif 100 comporte un support fixe 200 qui contient une bobine 300 20 rotative par rapport au support fixe 200 et destinée à être liée au lacet 400 pour son serrage ou desserrage. Le dispositif 100 comprend aussi une molette 500 d'entraînement de la bobine 300 actionnable par un utilisateur et des éléments de blocage 600, 210, 250 de la rotation de la bobine 300. De préférence, le lacet 400 comprend deux brins 401 et 402 qui se terminent 25 chacun par une extrémité. L'extrémité qui termine le brin 401 est fixée au support fixe tandis que l'extrémité terminant le brin 402 est fixée à la bobine 300. C'est le brin 402 qui sera alternativement enroulé puis déroulé dans la bobine. La molette 500 et le support fixe 200 forment le contour du dispositif 100, la molette 500 coiffant le support fixe 200 à sa face supérieure quand le dispositif 100 est 30 fixé sur l'équipement personnel et en présentant une tranche sensiblement cylindrique. La molette 500 peut tourner autour d'un axe central 230 par rapport au support fixe 200. L'utilisateur peut actionner la molette 500 par sa tranche ou par un élément porté par sa face supérieure et faisant saillie de cette face, ce dernier mode de réalisation n'étant pas montré aux figures.

35 Selon la présente invention, les moyens de blocage de la rotation de la bobine 300 comprennent un ressort à spires 600 dont au moins certaines 611, 612 des spires 610, 611, 612 sont en contact de friction contre une surface de friction solidaire du support fixe 200 de manière à ce qu'en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette 500, la friction desdites spires 611, 612 sur la surface de 3033988 8 friction empêche la rotation de la bobine 300. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, cette surface de friction est formée par une portion cylindrique 210, 250 faisant partie du support fixe 200. Selon un mode de réalisation, le contact de friction contre la portion cylindrique 5 210, 250 peut se faire avec seulement une portion desdites au moins certaines 611, 612 des spires et non pas sur la totalité desdites spires 611, 612. Les moyens de blocage portés par le support fixe 200 et qui sont propres au premier mode de réalisation sont la portion cylindrique 210, comme montré aux figures 2 à 16, ci-après dénommée première portion cylindrique.

10 Pour le deuxième mode de réalisation, illustré aux figures 18 à 20, les moyens de blocage portés par le support fixe 200 sont la portion cylindrique 250 qui est de dimension plus réduite que la première portion cylindrique 210 du premier mode de réalisation. Cette portion cylindrique 250 conformément au deuxième mode de réalisation sera ci-après dénommée deuxième portion cylindrique.

15 Pour les deux formes de réalisation de la présente invention qui ne sont pas exhaustives, des caractéristiques communes aux deux formes du dispositif d'enroulement et de blocage 100 d'un lacet 400 vont maintenant être détaillées. Le ressort 600 présentant des spires 610, 611, 612 peut s'étendre dans la hauteur du dispositif d'enroulement 100 entre la base du support fixe 200 sur 20 l'équipement à lacer et la molette 500. Ce ressort 600 est appliqué contre la portion cylindrique 210 ou 250 à l'état libre quand aucune action n'est exercée sur lui par l'utilisateur en agissant sur la molette 500. Le ressort 600 qui, lors du montage du dispositif 100, a été appliqué en force contre la portion cylindrique 210, 250 du support fixe 200 présente certaines 611, 612 de ces spires 610, 611, 612 en contact de friction 25 avec la portion cylindrique 210, 250. A l'état libre, certaines 611, 612 des spires 610, 611, 612 du ressort 600 exercent donc une force de friction sur la portion cylindrique 210, 250 du support fixe 200 et empêchent une rotation non souhaitée de la bobine 300, même sous l'effet d'une traction exercée sur l'un des brins du lacet 400.

30 En figures 2 à 4 et 17 à 20, il n'y a pas de jeu entre les spires 610, 611, 612 et la portion cylindrique 210, 250. Cette absence de jeu reflète clairement le contact avec friction entre spires 610, 611, 612 et portion cylindrique 210, 250. Pour accroître la friction de la portion cylindrique 210, 250 du support fixe 200 avec ces spires 611, 612, la portion cylindrique 210, 250 peut comprendre une 35 chemise 220 placée au contact des spires 610, 611, 612 du ressort 600 et principalement des spires 611, 612 en contact de friction. Ceci augmente les frottements et présente aussi l'avantage d'assurer moins d'usure de la portion 210, 250 du fait des frottements.

3033988 9 Cette chemise 220 est avantageusement métallique, dans un métal résistant bien à l'usure. Dans une application préférentielle, la chemise 220 est fixée de manière amovible à la portion cylindrique 210, 250 de manière à être facilement remplacée lorsqu'elle est usée ou pour faire varier la force de friction.

5 Toujours pour les deux formes de réalisation de l'invention illustrées aux figures, dans un exemple d'application, lesdites au moins certaines 611, 612 des spires du ressort 600 en contact de friction avec la portion cylindrique 210, 250 sont au moins la ou les spires 611, 612 respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort 600. Il peut y avoir une ou plusieurs spires en friction pour chaque extrémité, 10 dans un exemple non limitatif une spire par extrémité. Ainsi, dans le sens du serrage, une première extrémité 621 du ressort 600 peut être contrainte de manière à faire varier le diamètre de la spire 611, dite première spire, la plus proche de cette première extrémité 621. Cette variation fait que la première spire 611 n'est plus en contact de friction avec la portion cylindrique 210, 15 250, ce qui libère la bobine 300 de son blocage en rotation. La bobine 300 peut alors tourner dans le sens d'un serrage. Par diamètre d'une spire, il est entendu le diamètre que fait une boucle de spire et non le diamètre en épaisseur de la spire. Ceci est valable aussi pour ce qui suit.

20 Il est judicieux que la bobine 300 soit libérée aussi bien dans un sens de serrage que dans un sens de desserrage. Pour ce faire, dans le sens du desserrage, la deuxième extrémité 622 du ressort 600, donc à l'autre bout du ressort 600, est contrainte de façon à faire varier le diamètre de la spire 612, dite dernière spire, la plus proche de cette deuxième extrémité 622. Cette variation fait que la dernière spire 612 25 n'est plus en contact de friction avec la portion cylindrique 210, 250, ce qui libère la bobine 300 de son blocage en rotation. La bobine 300 peut alors tourner dans le sens d'un desserrage. Comme il peut être vu aux figures 2, 5, 8, 11, 14 et 18 pour l'extrémité supérieure du ressort 600, ci-après désignée première extrémité 621 en étant celle de 30 la première spire 611, et aussi aux figures 3, 6, 9, 12, 15, 19 pour l'extrémité inférieure du ressort 600, ci-après désignée comme deuxième extrémité 622 en étant celle de la dernière spire 612 du ressort, au moins une des extrémités 621, 622 du ressort 600 comprend une portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°. La portion radiale 620 ou recourbée peut être dirigée vers l'intérieur du 35 dispositif 100 dans le premier mode de réalisation tandis qu'elle peut être dirigée vers l'extérieur du dispositif 100 dans le deuxième mode de réalisation. Comme il peut être vu de la combinaison des figures 2, 5, 8, 11, 14 et 18 avec les figures 3, 6, 9, 12, 15, 19, cela peut être les deux extrémités 621, 622 du ressort 600 qui portent une portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°. Ces portions 3033988 10 radiales 620 sont destinées à être intercalées entre la bobine 300 et une portion d'actionnement solidaire de la molette 500, ce qui sera plus précisément ultérieurement précisé. Il va tout d'abord être décrit le premier mode de réalisation de la présente 5 invention en se référant aux figures 1 à 16. Pour ce premier mode de réalisation, comme il est visible à ces figures, le support fixe 200 repose sur l'équipement personnel en étant fixé à celui-ci par un socle 240. Le support fixe 200 comprend aussi entre autres éléments la première portion cylindrique 210 portée par le socle 240, cette première portion cylindrique 210 formant 10 une partie de son contour. Le support fixe 200 peut ainsi comprendre plusieurs éléments solidaires les uns des autres de manière amovible ou non. La première portion cylindrique 210 peut être borgne avec sa face inférieure tournée vers le socle 240 fermée par une base 212. Cette base 212 peut reposer sur le socle 240.

15 La base 212 peut être traversée par un axe 230 faisant aussi partie du support fixe 200 bien que pouvant être amovible de ce support 200. Cet axe 230 peut s'étendre sensiblement perpendiculairement au socle 240 et à la base 212 et peut être reçu dans un logement cylindrique 530 porté par la molette 500. Le logement cylindrique 530 peut tourner autour de l'axe 230 pour assurer la 20 rotation de la molette 500 par rapport au support fixe 200 et au dispositif d'enroulement et de blocage 100. Le logement cylindrique 530 de la molette 500 s'insère dans une cavité 211 délimitée intérieurement par la première portion cylindrique 210. La cavité 211 de la première portion cylindrique 210 est destinée entre autres à recevoir la bobine 300 et les moyens de blocage en rotation de la bobine 300 qui 25 vont être maintenant décrits. Selon ce premier mode de réalisation, le ressort 600 à spires 610, 611, 612 est placé dans la cavité 211 à l'intérieur de la première portion cylindrique 210 du support fixe 200 et est en contact de friction au moins partiel par certaines de ses spires 611, 612 avec la paroi interne de la première portion cylindrique 210. Le 30 diamètre externe du ressort 600 au repos est supérieur au diamètre interne de la portion cylindrique 210 ou au diamètre interne de la chemise 220 si la portion cylindrique 210 comprend une chemise. Dans ce mode de réalisation, c'est donc un contact de friction à l'intérieur de la première portion cylindrique 210 entre cette portion cylindrique 210 et le ressort 600 qui est établi.

35 Comme précédemment mentionné, il est défini une première extrémité 621 du ressort 600 à partir de laquelle s'étend la première spire 611, cette première extrémité 621 étant celle des extrémités 621, 622 du ressort 600 la plus proche de la molette 500, donc l'extrémité supérieure du ressort 600 car se trouvant à la partie supérieure du dispositif d'enroulement 100.

3033988 11 Il est aussi défini une deuxième extrémité 622 du ressort 600 qui est son extrémité inférieure se trouvant la plus proche de la base 212 de la première portion cylindrique 210. Les deux extrémités 621, 622 du ressort 600 sont munies d'une portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°, cette portion 620 étant dirigée, dans 5 ce premier mode de réalisation, vers le centre du dispositif d'enroulement et de blocage 100. La molette 500 présente sa majeure partie se trouvant à l'extérieur de la première portion cylindrique 210 en coiffant celle-ci. Cependant la mollette 500 présente une portion interne 510 se trouvant à l'intérieur de la première portion 10 cylindrique 210, cette portion interne 510 servant d'élément d'actionnement solidaire de la molette 500 sur les extrémités 621, 622 du ressort 600, ceci de manière sélective pour le serrage ou le desserrage. Cette portion interne 510 peut être en arc de cercle, sa périphérie extérieure étant entourée par le ressort 600. La portion interne 510 de la molette 500 en tant 15 qu'élément d'actionnement sollicite dans le sens du serrage par une première extrémité le ressort 600 en un premier endroit puis la bobine 300, le premier endroit du ressort étant intercalé entre la première extrémité de la portion interne 510 et la bobine 300 quand la portion interne 510 pousse la bobine 300. Dans le sens du desserrage, la portion interne 510 de la molette 500 en tant 20 qu'élément d'actionnement sollicite par une deuxième extrémité le ressort 600 en un deuxième endroit puis la bobine 300, le deuxième endroit du ressort 600 étant intercalé entre la deuxième extrémité de la portion interne 510 et la bobine 300 quand la portion interne 510 pousse la bobine 300. La deuxième extrémité de la portion interne 510 de la molette 500 peut ainsi 25 s'enfoncer plus en profondeur à l'intérieur de la première portion cylindrique 210 que sa première extrémité en sollicitant une autre spire ou un autre groupe de spires que cette première extrémité. L'inverse est aussi possible. Par exemple, lors du serrage, la première extrémité qui est l'extrémité la moins enfoncée de la portion interne 510 de la molette 500 à l'intérieur de la première portion 30 cylindrique 210 peut coopérer avec la première extrémité 621 de la première spire 611 du ressort 600 en poussant sur sa portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°. Cela est visible aux figures 5, 8. En complément, lors du desserrage, la deuxième extrémité qui est l'extrémité la plus enfoncée à l'intérieur de la première portion cylindrique 210 de la portion interne 35 510 de la molette 500 peut coopérer avec la deuxième extrémité 622 de la dernière spire 612 du ressort 600 la plus interne à la première portion cylindrique 210 en poussant sur sa portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°. Cela est visible aux figures 12, 15.

3033988 12 Aux figures 2 et 3 qui montrent le dispositif 100 dans sa position de repos, c'est-à-dire dans sa position de blocage de la bobine, le lacet 400 ne pouvant être ni serré ni desserré, le ressort 600 est appliqué contre l'intérieur de la première portion cylindrique 210 ; le jeu entre spires 610, 611, 612 et chemise 220 est nul. La bobine 5 300 ne peut alors pas tourner sans action d'un utilisateur. La portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90° de chaque extrémité 621, 622 du ressort 600 n'est alors pas en contact avec l'extrémité respective de la portion interne 510 de la molette 500. Comme il est visible à la figure 5, sous l'action d'un utilisateur sur la molette 500 dans le sens du serrage qui est ici dans le sens contraire des aiguilles d'un montre, 10 l'extrémité correspondante de la portion interne 510 de la molette 500 rentre en contact avec la portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90° de la première extrémité 621 du ressort 600. Un angle d'environ 20° pris au centre du dispositif d'enroulement 100 sépare encore la première extrémité de la portion interne 510 de celle de la bobine 300 en vis- 15 à-vis. Cet angle va être progressivement diminué puis annulé lors du début du serrage avec la première extrémité de la portion interne 510 butant contre celle de la bobine 300 en vis-à-vis et la poussant pour mettre en rotation la bobine 300, la portion radiale 620 étant intercalée entre elles. La première extrémité 621 du ressort 600 est alors légèrement contrainte vers 20 l'intérieur de la cavité 211 de manière à faire réduire le diamètre de la première spire 611. La première spire 611 quitte le contact avec l'intérieur de la première portion cylindrique 210 ce qui libère la rotation de la bobine 300 sous l'action de la rotation de la portion interne 510 de la molette. Les figures 8, 9, 10 laissent apparaître un jeu non nul entre les spires 610, 611, 612 et la chemise 220. Ce jeu est suffisant pour que le 25 ressort 600 puisse glisser autour de la chemise 220 de la première portion cylindrique 210 en étant poussé par la première extrémité de la portion interne 510 de la molette 500. Cette poussée est visible à la figure 8 à laquelle la portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90° de la première extrémité 621 du ressort 600 entre en contact 30 avec une extrémité de la bobine 300 sous l'action de la poussée de la première extrémité associée de la portion interne 510 de la molette 500. Cette première extrémité qui est l'extrémité la moins enfoncée de la portion interne 510 de la molette 500 est particulièrement bien visible à la figure 10. Les figures 11, 12, 13 montrent le début d'un desserrage du dispositif 35 d'enroulement et de blocage 100 selon l'invention. Lors du desserrage, la deuxième extrémité de la portion interne 510 de la molette 500, qui est l'extrémité la plus enfoncée dans la première portion cylindrique 210, entre en contact avec la portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90° de la deuxième extrémité 622 du ressort 600 et la libère du contact contre la chemise 220 à l'intérieur de la première portion 3033988 13 cylindrique 210, ce qui va permettre ensuite la rotation de la bobine 300 dans le sens du desserrage. Les figures 14, 15, 16 montrent la suite du desserrage qui s'accomplit en tournant la molette 500 dans le sens des aiguilles d'une montre. La portion radiale 620 5 ou recourbée à plus de 90° de la deuxième extrémité 622 du ressort 600 entre en contact avec une extrémité de la bobine 300 sous l'action de la poussée de la deuxième extrémité associée de la portion interne 510 de la molette 500 et la bobine 300 est entraînée dans le sens du desserrage. La deuxième extrémité qui est l'extrémité la plus enfoncée de la portion interne 510 de la molette 500 est 10 particulièrement bien visible à la figure 16. Les figures 14, 15, 16 laissent apparaître un jeu non nul entre les spires 610, 611, 612 et la chemise 220. Ce jeu est suffisant pour que le ressort 600 puisse glisser autour de la chemise 220 de la première portion cylindrique 210 en étant poussé par la deuxième extrémité de la portion interne 510 de la molette 500.

15 Il va maintenant être décrit le deuxième mode de réalisation de la présente invention, en faisant référence aux figures 17 à 20. La différence essentielle entre les deuxième et premier modes de réalisation est que dans le deuxième mode de réalisation la surface de friction avec le ressort 600 est portée par une face externe d'un élément solidaire du support fixe 200, alors que 20 dans le premier mode de réalisation cette même surface de friction est portée par une face interne d'un élément solidaire du support fixe 200. Plus précisément, dans ce deuxième mode de réalisation la surface de friction est définie par une portion cylindrique 250, dénommée deuxième portion cylindrique, qui est entourée par le ressort 600. Dans le premier mode de réalisation, la portion cylindrique entoure le 25 ressort 600. Dans ce deuxième mode de réalisation, le ressort 600 est placé autour de la deuxième portion cylindrique 250 du support fixe 200 en étant emmanché à force autour de cette deuxième portion cylindrique 250. Le diamètre interne du ressort 600 au repos est inférieur au diamètre externe de la portion cylindrique 250 ou au diamètre 30 externe de la chemise 220 si la portion cylindrique 210 comprend une chemise. Le ressort 600 présente une première spire 611 qui est la plus proche de la molette 500 et une dernière spire 612 qui est la plus éloignée de la molette 500 en étant la plus à l'intérieur de la cavité interne délimitée par une portion cylindrique de configuration similaire à la première portion cylindrique du premier mode de réalisation 35 à la différence que cette première portion cylindrique n'est pas en contact de friction avec un ressort et ne joue aucun rôle dans le blocage de la bobine 300 du dispositif 100. C'est au moins ces deux spires 611, 612 du ressort 600 qui sont en contact de friction avec la deuxième portion cylindrique 250. Les spires en friction peuvent être 3033988 14 la première spire 611 pour un sens de fonctionnement de la molette 500, par exemple pour le serrage et la dernière spire 612 pour l'autre sens de fonctionnement de la molette 500, par exemple pour le desserrage. Comme pour la première forme, il peut être utilisé une chemise 220 pour 5 revêtir la paroi externe de la deuxième portion cylindrique 250 au moins dans les zones de friction avec le ressort 600. Lors du serrage, la première extrémité 621 du ressort 600 est poussée, comme dans le premier mode de réalisation, par la première extrémité associée de la portion interne 510 de la molette 500. La différence est cependant que cette poussée effectue 10 un éloignement de la première extrémité 621 du ressort 600 de la deuxième portion cylindrique 250 de manière à faire augmenter le diamètre de la première spire 611 et à la libérer de la friction avec la paroi externe de la deuxième portion cylindrique 250. Lors du serrage, la deuxième extrémité 622 du ressort 600 est poussée par la deuxième extrémité associée de la portion interne 510 de la molette 500, avec comme 15 effet un éloignement de la deuxième extrémité 622 du ressort 600 de la deuxième portion cylindrique 250 de manière à faire augmenter le diamètre de la deuxième spire 612 et à la libérer de la friction avec la paroi externe de la deuxième portion cylindrique 250. Les première et dernière spires 611, 612 peuvent présenter leur extrémité libre 20 respective formant respectivement les première et deuxième extrémités du ressort 600 munie d'une portion radiale 620 ou recourbée à plus de 90°, sur laquelle portion appuie l'extrémité associée de la portion interne 510 de la molette 500 pour l'une dans le sens du serrage du dispositif et pour l'autre dans le sens d'un desserrage. Dans le cas d'une portion radiale, celle-ci est dirigée vers l'extérieur du dispositif d'enroulement 100.

25 Dans le cas d'une portion recourbée, celle-ci peut être recourbée à l'extérieur du ressort 600. Dans ce deuxième mode de réalisation, le principe de fonctionnement du dispositif d'enroulement et de blocage 100 est sensiblement le même que pour le premier mode de réalisation de l'invention.

30 Dans la deuxième forme de réalisation, il est apparent aux figures 18 à 20 que la molette 500 présente un axe 520 médian de préférence amovible de la molette 500. Cet axe 520 pénètre dans un logement longitudinal porté à l'intérieur de la deuxième portion cylindrique 250. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits 35 et s'étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.

3033988 15 REFERENCES 100. Dispositif d'enroulement et de blocage 200. Support fixe 5 210. Première portion cylindrique 211. Cavité 212. Base de la portion cylindrique 220. Chemise 230. Axe 10 240. Socle 250. Deuxième portion cylindrique 300. Bobine 400. Lacet 500. Molette 15 510. Portion interne 520. Axe 530. Logement cylindrique 600. Ressort à spires 610. Spires 20 611. Première spire 612. Dernière spire 620. Portion radiale 621. Première extrémité 622. Deuxième extrémité

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif d'enroulement et de blocage (100) d'un lacet (400) de serrage pour un équipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection, comportant un support fixe (200), une bobine (300) rotative par rapport au support fixe (200) et destinée à être liée au lacet (400) pour son serrage ou desserrage, une molette (500) d'entraînement de la bobine (300) actionnable par un utilisateur et des éléments de blocage (600, 210, 250) de la rotation de la bobine (300) caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent un ressort à spires (600) dont au moins certaines (611, 612) des spires (610, 611, 612) sont en contact de friction avec une surface de friction solidaire du support fixe (200) au moins en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette (500), le dispositif étant configuré de manière à ce qu'en l'absence d'un effort de rotation appliqué par un utilisateur sur la molette (500) la friction desdites spires (611, 612) sur la surface de friction empêche la rotation de la bobine (300).
2. 2. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel la surface de friction solidaire du support fixe (200) est définie par une portion cylindrique (210, 250) portée par le support fixe (200).
3. 3. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel à l'état libre de la molette (500), lesdites au moins certaines (611, 612) des spires du ressort (600) en contact de friction avec la portion cylindrique (210, 250) sont montées en force contre la portion cylindrique (210, 250) du support fixe (200).
4. 4. Dispositif (100) selon l'une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel la portion cylindrique (210, 250) du support fixe (200) comprend une chemise (220) placée au contact desdites au moins certaines (611, 612) des spires du ressort (600).
5. 5. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel la chemise (220) est métallique.
6. 6. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une des extrémités (621, 622) du ressort (600) comprend une portion radiale (620) ou recourbée à plus de 90°.
7. 7. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel les deux extrémités (621, 622) du ressort (600) comprennent une portion radiale (620) ou recourbée à plus de 90°. 3033988 17
8. 8. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites au moins certaines (611, 612) des spires du ressort (600) en contact de friction avec la surface de friction sont au moins la ou les spires (611, 612) respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort (600). 5
9. 9. Dispositif (100) selon la revendication précédente, configuré de manière à ce que lorsqu'une première extrémité (621) du ressort (600) est contrainte dans le sens du serrage, le diamètre d'une première spire (611) varie, ladite première spire étant la spire (611) la plus proche de cette première extrémité (621).
10. 10. Dispositif (100) selon la revendication précédente, configuré de manière à ce 10 que lorsqu'une deuxième extrémité (622) du ressort (600) est contrainte dans le sens du desserrage le diamètre d'une dernière spire (612) varie, ladite dernière spire étant la spire (612) la plus proche de cette deuxième extrémité (622).
11. 11. Dispositif (100) selon l'une quelconque des deux revendications précédentes, 15 dans lequel la surface de friction solidaire du support fixe (200) est définie par une portion cylindrique (210, 250) portée par le support fixe (200) et dans lequel le ressort (600) est placé dans une cavité (211) formée par une paroi interne du portion cylindrique (210) du support fixe (200) avec au moins les spires (611, 612) respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort (600) en 20 contact de friction avec la paroi interne de la portion cylindrique (210) de manière à ce que lorsque la première extrémité (621) du ressort (600) est contrainte dans le sens du serrage, le diamètre de la première spire (611) diminue.
12. 12. Dispositif (100) selon la revendication précédente prise dans sa combinaison 25 avec la revendication 10, configuré de manière à ce que lorsque la deuxième extrémité (622) du ressort (600) est contrainte dans le sens du desserrage, le diamètre de la dernière spire (612) diminue.
13. 13. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, dans lequel la surface de friction solidaire du support fixe (200) est définie par une portion 30 cylindrique (210, 250) portée par le support fixe (200) et dans lequel le ressort (600) est placé autour de la portion cylindrique (250) du support fixe (200) avec au moins les spires (611, 612) respectivement les plus proches d'une extrémité du ressort (600) en contact de friction avec une paroi externe de la portion cylindrique (250), de manière à ce que lorsque la première extrémité (621) du 35 ressort (600) est contrainte dans le sens du serrage, le diamètre de la première spire (611) augmente. 3033988 18
14. 14. Dispositif (100) selon la revendication précédente prise dans sa combinaison avec la revendication 10, configuré de manière à ce que lorsque la deuxième extrémité (622) du ressort (600) est contrainte dans le sens du desserrage, le diamètre de la dernière spire (612) augmente. 5
15. 15. Equipement personnel de type vêtement, chaussure, casque ou équipement de protection présentant au moins un lacet (400) de serrage et un dispositif d'enroulement et de blocage (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes.