FR3024694B1 - Balai d'essuie-glace comportant un dispositif de serrage - Google Patents

Abstract

Dispositif d'essuie-glace comportant un bras d'essuie-glace avec un balai d'essuie-glace (2) ayant une partie supérieure (10), une partie inférieure (12) allongée au moins partiellement flexibles reliées par plusieurs éléments de liaison (18) permettant un mouvement relatif de la partie supérieure (10) et de la partie inférieure (12) avec une composante de mouvement dans la direction d'extension longitudinale (8) du balai d'essuie-glace (2). Ce dispositif d'essuie-glace comporte une pièce de fixation (30), côté balai d'essuie-glace (30) munie d'un dispositif de serrage (140) pour adapter cette pièce de fixation (30) aux dimensions d'une partie de l'arbre d'entrainement (130).

Description

Domaine de l’invention

La présente invention se rapporte à un dispositif d’essuie-glace de véhicule comportant un bras d’essuie-glace avec un balai d’essuie-glace ayant : - une partie supérieure allongée au moins partiellement flexible, - une partie inférieure allongée au moins partiellement flexible, et - plusieurs éléments de liaison reliant la partie supérieure à la partie inférieure, répartis, écartés dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace et permettant un mouvement relatif de la partie supérieure et de la partie inférieure avec une composante de mouvement dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace.

Etat de la technique

Les dispositifs de balai d’essuie-glace comporte un bras ou levier d’essuie-glace portant le balai d’essuie-glace pour le déplacer sur la vitre ou pare-brise du véhicule en effectuant un mouvement de pivotement entre une première position d’inversion de mouvement et une seconde position d’inversion de mouvement, le bras étant porté par un arbre d’entrainement relié au moteur d’essuie-glace. Or, sur un pare-brise ayant de fortes variations de courbure le balai d’essuie-glace risque facilement de perdre le contact avec le pare-brise si bien que surtout dans le cas de pare-brise à fortes courbures, on aura des zones non essuyées ou la formation de voiles. Pour optimiser l’essuyage, il faut tenir compte d’un grand nombre de paramètres tels que la quantité de pluie arrivant sur la vitre, l’éventuelle charge de neige sur la vitre, la vitesse de circulation du véhicule et la poussée du vent ainsi exercée sur le bras d’essuie-glace de sorte qu’il n’est pas simple d’éviter la formation de voiles par la seule adaptation de la poussée du bras d’essuie-glace contre le pare-brise.

But de l’invention

La présente invention a pour but de développer un essuie-glace de vitre et notamment de pare-brise de véhicule permettant un essuyage fiable, pratiquement sans trace de la vitre et/ou un dispositif d’essuie-glace plus simple à manœuvrer et notamment plus simple à monter et à démonter.

Exposé et avantages de l’invention A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif d’essuie-glace du type défini ci-dessus caractérisé en ce que en ce qu’il comporte une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace munie d’un dispositif de serrage pour adapter cette pièce de fixation aux dimensions d’au moins une partie de l’arbre d’entrainement.

Selon un autre développement, l’invention a pour objet un procédé de montage d’un dispositif d’essuie-glace comprenant les étapes suivantes, consistant à utiliser un dispositif d’essuie-glace du type susmentionné, engager la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement en utilisant l’intervalle entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement et, serrer la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement avec le dispositif de serrage pour développer une liaison par la force et/ou par la forme entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement.

Selon les développements de l’invention, tels que décrits, le dispositif d’essuie-glace de véhicule se fabrique d’une manière particulièrement avantageuse et convient à un grand nombre d’applications différentes avec de meilleure condition marginales. De plus les formes de réalisation de l’invention permettent un essuyage fiable, pratiquement sans voiles, de la vitre/pare-brise du véhicule.

Selon un développement, l’invention a pour objet d’un dispositif d’essuie-glace de véhicule automobile comportant un arbre d’entrainement. Le dispositif d’essuie-glace comporte un balai d’essuie-glace formé d’une partie supérieure allongée qui est au moins partiellement flexible et d’une partie inférieure allongée, elle aussi, partiellement flexible. Plusieurs éléments de liaison relient la partie supérieure et la partie inférieure. Les éléments de liaison sont répartis d’une manière équidistante dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace. Les éléments de liaison permettent le mouvement relatif de la partie supérieure et la de partie inférieure l’une par rapport à l’autre avec une composante de mouvement dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace. Le dispositif comporte une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace avec un dispositif de ser- rage pour que la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace soit adaptée aux dimensions d’au moins une partie de l’arbre d’entrainement, ce qui évite le grippage au montage.

Selon un autre développement préférentiel, la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace a une cavité qui, dans une première position du dispositif de serrage, a une dimension de cavité plus grande que la partie de l’arbre d’entrainement. Ainsi, le dispositif d’essuie-glace peut s’emmancher sans risque de grippage sur l’arbre d’entrainement. Selon un autre développement préférentiel, dans une seconde position, dans laquelle est déplacé le dispositif de serrage, il réalise une liaison par la force et/ou par la forme, amovible avec l’arbre d’entrainement. Cela permet d’éviter le grippage à la mise en place ou à l’emmanchement du dispositif d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement.

Selon un autre développement préférentiel, le dispositif de serrage comporte un levier, notamment un levier à genouillère, ce qui permet de réaliser une liaison par la force et/ou par la forme avec une transmission suffisante du couple pour l’essuyage.

Selon un autre développement préférentiel, le dispositif de serrage est réalisé pour que le balai d’essuie-glace crée un effet de levier pour le dispositif de serrage. Cela permet de disposer d’une liaison par la force et/ou par la forme avec une transmission suffisante du couple pour essuyer.

Selon un autre développement préférentiel, la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace est réalisée en une seule pièce ou est réalisée avec l’extrémité de tête des composants fixés au balai d’essuie-glace. On peut ainsi monter le dispositif d’essuie-glace sans outil et ce dispositif se présente sous la forme d’un unique module avec son propre outil sous la forme d’un dispositif de serrage. En particulier, la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace est adaptée pour que par injection, notamment, pour être réalisée par une injection en une étape. Le dispositif de serrage peut en outre être relié à une articulation de liaison notamment à un film-charnière au balai d’essuie-glace.

Selon un autre développement préférentiel, la cavité a une forme cylindrique de diamètre plus grand que le diamètre extérieur correspondant d’au moins une partie de l’arbre d’entrainement, ce qui évite tout risque de grippage au montage.

Selon un autre développement préférentiel, les éléments de liaison des différentes positions de liaison hautes reliées à la partie supérieure et des positions de liaison basses correspondantes reliées à la partie inférieure, permettent le mouvement de la partie supérieure et de la partie inférieure l’une par rapport à l’autre avec un intervalle constant entre les positions de liaison hautes et basses, notamment constant avec un écart de +/- 1 mm près. On transmet ainsi les efforts entre la partie supérieure et la partie inférieure permettant le fonctionnement du dispositif d’essuie-glace notamment d’un dispositif d’essuie-glace de type Fin-Ray.

Selon un autre développement, l’invention a pour objet un procédé de montage d’un dispositif d’essuie-glace. Le procédé consiste à utiliser un dispositif d’essuie-glace tel que décrit ci-dessus, à engager la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement en disposant d’un intervalle entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace, et l’arbre d’entrainement et ensuite à serrer la pièce de fixation sur l’arbre d’entrainement par le dispositif de serrage pour réaliser une liaison par la force et /ou par la forme entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement. On peut ainsi installer sans risque de grippage le dispositif de balai d’essuie-glace sur un axe et le serrer.

Dessins

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide d’exemple de réalisation de dispositif d’essuie-glace représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d’une partie d’un balai d’essuie-glace en coupe longitudinale comportant un dispositif de serrage selon l’invention, - les figures 2A et 2B sont des représentations schématiques d’un balai d’essuie-glace muni d’un dispositif de serrage selon les formes de réalisation de l’invention, dans une première position, c’est-à-dire une position ouverte et une seconde position, c’est-à-dire une position fermée, - les figures 3A et 3B sont une représentation schématique d’un balai d’essuie-glace avec un dispositif de serrage selon les formes de réalisation de l’invention, dans une première position, c’est-à-dire une position ouverte et une seconde position, c’est-à-dire une position fermée, - la figure 4 est un schéma d’une partie d’un balai d’essuie-glace en vue de dessus avec un dispositif de serrage selon l’invention, - la figure 5A est une représentation schématique d’un autre exemple de réalisation d’un dispositif d’essuie-glace selon l’invention sous la forme d’un bras d’essuie-glace avec un balai d’essuie-glace intégré, l’ensemble étant représenté en position de base, - la figure 5B est une représentation schématique du bras d’essuie-glace avec un balai d’essuie-glace intégré selon la figure 5A dans une position appliquée contre une vitre, - la figure 6 est une représentation schématique d’un balai d’essuie-glace selon une forme de réalisation de l’invention, dans sa position de base, - la figure 7 est une représentation schématique d’un balai d’essuie-glace selon une forme de réalisation de l’invention, dans sa position appliquée contre la vitre, et - la figure 8 est un diagramme très simplifié du procédé de montage d’un dispositif d’essuie-glace selon les formes de réalisation de l’invention.

Description de modes de réalisation de l’invention

La figure 1 est une représentation schématique d’un détail d’un balai d’essuie-glace 2 d’un dispositif d’essuie-glace de véhicule notamment de véhicule automobile. Le balai d’essuie-glace 2 se compose d’une partie supérieure allongée 10 et d’une partie inférieure allongée 12, ces deux parties étant au moins partiellement flexibles. Plusieurs éléments de liaison 18 relient la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12. Les éléments de liaison sont répartis, écartés dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2. La figure 1 montre comme extrait du balai d’essuie-glace 2, uniquement un élément de liaison 18. Les éléments de liaison permettent le mouvement relatif de la partie supérieure 10 et de la partie inférieure 12 avec une composante de mouvement dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace 2. La coopération entre la partie supérieure 10, la partie inférieure 12 et les éléments de liaison 18 sera en plus ou en variante développée grâce à des articulations de rotation à chaque extrémité d’un élément de liaison, là où celui-ci est relié à la partie supérieure et/ou à la partie inférieure. Les éléments de liaison 18 sont reliés à la partie supérieure 10 à une position de liaison haute et à la partie inférieure 12 à une position de liaison basse. A titre d’exemple, à chacune des positions de liaison, il y a une articulation de rotation. Lorsque la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 se déplacent l’une par rapport à l’autre, la distance entre la position de liaison haute et la position de liaison basse du même élément de liaison ne change pratiquement pas, c’est-à-dire que cette distance reste constante à un écart par exemple de +/- 1 mm et notamment +/- 0,3 mm près.

Le balai d’essuie-glace 2 a également une extrémité de tête 70. L’extrémité de tête est munie d’une pièce de fixation, c’est-à-dire d’une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace. Dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace 2, la distance entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 diminue en partant de l’extrémité de tête, au moins dans les zones de l’extension longitudinales du balai d’essuie-glace ou dans la plus grande partie de l’extension longitudinale du balai d’essuie-glace. Partant de l’extrémité de tête, la hauteur du balai d’essuie-glace diminue dans les zones en forme de coin, dans les zones d’extension longitudinales. A titre d’exemple, selon les formes de réalisation, pour un ensemble d’éléments de liaison, leur longueur sera telle que les éléments de liaison à l’extrémité de tête seront plus longs que ceux du coté opposé du balai d’essuie-glace, selon la direction d’extension longitudinale.

Grâce à ces propriétés, le balai d’essuie-glace fonctionne selon le principe Fin-Ray. Ces dispositifs d’essuie-glace n’ont de manière caractéristique, aucune articulation pour soulever le balai d’essuie-glace ou la lèvre d’essuyage par rapport à la vitre/pare-brise, par exemple, d’un véhicule. Le balai d’essuie-glace 2 est fixé à l’arbre d’entrainement par les dispositions de serrage décrites ci-après.

Comme il n’y a pas d’articulation pour permettre au balai d’essuie-glace ou à la lèvre d’essuyage de se soulever par rapport à la vitre, par exemple, celle d’un véhicule automobile, lorsqu’on installe le balai d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement, la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace risque de se gripper sur l’arbre d’entrainement, ce que les formes de réalisation de l’invention permettent d’éviter.

La figure 1 montre la pièce de fixation 30 côté balai d’essuie-glace. La pièce de fixation a une cavité. Cette cavité a un diamètre intérieur 120. Le diamètre intérieur 120 est supérieur au diamètre extérieur 20 de l’arbre d’entrainement 130 ou d’une partie de l’arbre d’entrainement 130 qui pour le montage, est introduit dans la cavité. Il existe un intervalle 122 entre l’arbre d’entrainement et la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace 30. Pour mettre en place le balai d’essuie-glace 2 ou pour libérer le balai d’essuie-glace 2, on effectue un mouvement de translation qui se fait, par exemple, pour l’essentiel, dans la direction longitudinale de l’axe de l’arbre d’entrainement 130. L’intervalle permet d’éviter le grippage. En actionnant le dispositif de serrage 140, on réalise la liaison par la force et/ou la forme entre la pièce de fixation 30 côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement 130.

Selon certaines formes de réalisation, le dispositif de serrage est un levier notamment un levier à genouillère. Ce cas est par exemple représenté à la figure 1. Le levier ou levier à genouillère peut tourner autour de l’axe 142 de sorte que par le mouvement du dispositif de serrage passant d’une première position dans une seconde position, le balai d’essuie-glace sera serré sur l’arbre d’entrainement 130. Selon certaines formes de réalisation, l’arbre d’entrainement 130 comporte un moletage 131 pour permettre de transmettre un couple plus important.

La figure 1 montre en outre un bossage 133 de la pièce de fixation 30. Le bossage peut pénétrer dans une rainure de l’arbre d’entrainement. Ainsi, au montage du dispositif d’essuie-glace, sur l’arbre d’entrainement, on a ainsi un positionnement simple dans la direction de l’axe de l’arbre.

Les figures 2A et 2B montrent un autre mode de réalisation d’un dispositif de serrage selon les formes de réalisation décrites.

En particulier, ces formes de réalisation s’appliquent à un arbre d’entrainement 130 ayant une extrémité de tête élargie 230, par exemple, pour une tête moletée. La figure 2A montre le balai d’essuie-glace au montage, le dispositif de serrage étant ouvert dans sa première position. Le balai d’essuie-glace 2 est engagé sur l’arbre d’entrainement pour que le dispositif de serrage 240 s’applique contre l’extrémité de tête élargie 230 de l’arbre d’entrainement, c’est-à-dire une partie de l’arbre d’entrainement 130. Le dispositif de serrage 240 comporte un mors, relié par une articulation par exemple un film-charnière à l’extrémité de tête du dispositif d’essuie-glace. En particulier, le dispositif de serrage est relié au balai d’essuie-glace pour ne pas nécessiter d’outil de fixation. Le dispositif d’essuie-glace selon les modes de réalisation décrits (par exemple figures 1, 2A/B, 3A/B et 4) peut ainsi se monter sans nécessité d’outil.

La pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace, comporte un mors 240 monté à rotation sur l’extrémité d’arbre et une partie en saillie 242. La partie en saillie 242 s’accroche derrière l’extrémité de la tête élargie 230 de l’arbre d’entrainement 130 au montage. Ainsi, on peut serrer au moins une partie de l’arbre d’entrainement par exemple l’extrémité de tête agrandie 230.

Selon les formes de réalisation décrites ici, la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace a une cavité de dimension 120 supérieure par exemple au diamètre 20 de l’extrémité de tête élargie 230. Cela permet de mettre le balai d’essuie-glace 2 sans grippage dans la position représentée dans la figure 2A, c’est-à-dire que la pièce est emmanchée sur l’arbre d’entrainement 130. Pour serrer, on met le dispositif de serrage 240 dans sa seconde position représentée à la figure 2B. Dans les figures 2A et 2B, le balai d’essuie-glace 2 sert de levier. Le balai d’essuie-glace 2 est entraîné en rotation entre le mors 240 et le balai d’essuie-glace. Le balai d’essuie-glace 2 pivote alors en sens opposé du mors 240 autour de l’axe de rotation 244.

Au serrage, la partie en saillie 242 passe derrière l’extrémité de tête élargie 230 pour s’accrocher. Le serrage fait que l’extrémité de tête élargie 230 dans la cavité de l’extrémité de tête 70 du dispositif d’essuie-glace 2 soit pressée de façon à réaliser une liaison par la forme et /ou par la force entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement 130. Selon certaines formes de réalisation, l’arbre d’entrainement 130 comporte un moletage 131 pour permettre de transmettre un couple plus important. L’extrémité de tête élargie peut être fournie comme pot moleté. Le pot moleté est un cylindre avec un moletage et un cylindre creux correspondant avec un moletage, c’est-à-dire un moletage positif avec un moletage négatif approprié.

Les figures 3A et 3B montrent une autre réalisation d’un dispositif d’essuie-glace selon les formes de réalisation décrites. La différence des figures 2A et 2B, l’extrémité de tête élargie 330 de l’arbre d’entrainement 130 a une section a 6 facettes ou section à 6 arêtes. Cela permet d’avoir une orientation radiale sans équivoque du dispositif d’essuie-glace. Une section ronde avec par exemple un moletage offre une meilleure possibilité d’ajustage de l’orientation radiale du dispositif d’essuie-glace. Selon les formes de réalisation décrites ici, la forme de la section de l’extrémité de tête élargie 330 est choisie dans le groupe suivant : rond, rond avec moletage, 4 sommets, 6 sommets, 8 sommets, 12 sommets, forme de profil torx ® ou d’étoile.

La figure 4 montre un autre mode de réalisation d’un dispositif d’essuie-glace. L’extrémité de tête 70 ou la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace est réalisée pour permettre d’emmancher le dispositif d’essuie-glace dans la direction radiale sur l’arbre d’entrainement. Le diamètre intérieur d’une cavité de la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace est supérieur au diamètre extérieur 20 de l’arbre d’entrainement 130. Il existe un intervalle entre l’arbre d’entrainement 130 et la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace 30. Pour installer le balai d’essuie-glace 2 ou le libérer, on utilise un mouvement de translation qui est pratiquement orienté radialement par rapport à l’arbre d’entrainement 130. L’intervalle évite le grippage. En actionnant le dispositif de serrage 440, on peut réaliser une liaison par la force et/ou la forme entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement. Le dispositif de serrage 440 est relié par une articulation 244 à l’extrémité de tête 70 du dispositif d’essuie-glace. Le dispositif de serrage 440 peut être constitué par un mors relié l’articulation 244 par exemple, un film-charnière à l’extrémité de tête 70 du dispositif d’essuie-glace. En particulier, le dispositif de serrage 440 est relié au balai d’essuie-glace pour ne pas nécessiter d’autres outils de fixation.

Les différents aspects d’un exemple de dispositif d’essuie-glace seront décrits ci-après pour lesquels les formes de réalisation décrites ci-dessus peuvent s’adapter notamment aux montage/démontage décrits avec une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et un dispositif de serrage. Le bras d’essuie-glace ou le balai d’essuie-glace peuvent se monter d’une manière particulièrement simple évitant tout risque de grippage. Le grippage est réduit du fait qu’un balai d’essuie-glace fonctionnant selon le principe Fin-Ray, n’a pas de contact avec la vitre avant la pression d’application et ainsi on évite une force qui, au montage par translation, lorsqu’elle est dirigée essentiellement dans la direction de l’axe d’entrainement pourrait produire le grippage.

Les figures 5A et 5B sont des représentations schématiques d’un balai d’essuie-glace 2 en position de base et dans une position appliquée contre la vitre des formes de réalisation du dispositif d’essuie-glace selon l’invention. La description porte ici sur un balai d’essuie-glace Fin-Ray pour lequel le dispositif de serrage selon l’invention est particulièrement utile mais n’est pas représenté à nouveau sur les figures 5A, 5B, 6 et 7, il peut également être utilisé dans les formes de réalisation comme cela a été décrit précédemment. Le balai d’essuie-glace 2 essuie la vitre 4 d’un véhicule, par exemple, un véhicule automobile et notamment un véhicule de tourisme. Le balai d’essuie-glace 2 a une extension longitudinale 8 ; il se compose d’une partie supérieure 10 allongée et d’une partie inférieure 12 également allongée. L’extension longitudinale de la partie supérieure 10 et de la partie inferieure 12 correspond pour l’essentiel à l’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2. A la fois, la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont des poutres flexibles ou peuvent être réalisés sous la forme de poutre flexible. Il est également possible que seulement une fraction de la partie supérieure 10 et/ou de la partie inférieure 12 soit flexible. Selon certaines réalisations qui peuvent être combinées à d’autres modes de réalisation, pour la partie supérieure 10 et/ou la partie inférieure 12, on utilise un matériau ayant un module d’élasticité compris dans un plage entre 0,005 kN/mm2 et 0,5 kN/mm 2 et notamment 0,01 kN/mm2 et 0,1 Kn/mm2. Cela permet d’avoir la souplesse requise pour la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12, en combinaison avec la surface de section appropriée de la partie supérieure 10 et de la partie inférieure 12 pour avoir ainsi une rigidité optimale en flexion.

La partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont reliées à la pièce de fixation 30. Le dispositif d’essuie-glace peut être relié par la pièce de fixation 30, par exemple une fixation rapide ou une installation de liaison rapide, au véhicule ou à l’unité d’entrainement d’essuie-glace du véhicule. Sur le côté qui est à l’opposé de la pièce de fixation 30 dans la direction d’extension longitudinale du dispositif d’essuie-glace, la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont reliées en une position de liaison 34. La partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont reliées par des éléments de liaison 18. Les éléments de liaison 18 sont tels que la distance entre la position de liaison avec la partie supérieure 10 et avec la partie inférieure 12 varie au maximum +/- 1 mm et notamment au maximum de +/- 0,3 mm (par exemple sous l’effet d’une dilation thermique et/ou d’une traction ou d’une compression exercée sur cette pièce). Les éléments de liaison peuvent ainsi être pratiquement non élastiques, c’est-à-dire que l’effet des éléments de liaison 18 repose sur la transmission de l’effort entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 et non pas sur leur élasticité.

Les éléments de liaison sont reliés à la partie supérieure 10 et à la partie inférieure 12 dans des positions respectives. Sur le côté qui est à l’opposé de la pièce de fixation 30 suivant la direction d’extension longitudinale du dispositif d’essuie-glace, la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont reliées par une position de liaison 34. Lorsque la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 se déplacent l’une par rapport à l’autre la distance entre la position de liaison haute et la position de liaison basse du même élément de liaison ne varie pratiquement pas, c’est-à-dire que cette distance reste constante avec des écarts, par exemple, +/- 1 mm et notamment +/- 0,3 mm.

La partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont reliées par des éléments de liaison 18. Ces éléments de liaison 18 sont fixés aux grands côtés intérieurs face-à-face de la partie supérieure 10 et de la partie inférieure 12 par des articulations de rotations 20. De façon caractéristique, les articulations de rotation 20 sont des charnières notamment des films-charnières. Cette solution est surtout avantageuse si la partie supérieure 10, la partie inférieure 12 et/ou les éléments de liaison sont réalisés en matière plastique ou sont revêtus d’une matière plastique appropriée.

Selon les formes de réalisation caractéristiques décrites ici et qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation décrites, l’articulation de rotation est choisie dans le groupe suivant : charnière, film-charnière, réduction de l’épaisseur du matériau pour avoir une rigidité moindre suivant un axe de torsion, articulation avec un axe de rotation, moyen pour relier la partie supérieure à l’élément de liaison ou relier la partie inférieure à l’élément de liaison permettant un déplacement de la partie inférieure par rapport à la partie supérieure dans la direction d’extension longitudinale.

Des formes de réalisation dans lesquelles les articulations sont constituées par des films-charnières constituent ainsi une réalisation très simple pour des articulations de balai d’essuie-glace de type Fin-Ray. Le balai d’essuie-glace 2 peut être réalisé en une seule pièce notamment en une pièce utilisable directement en sortie de fabrication. Selon les formes caractéristiques, les films-charnières ont une extensibilité élevée. Cela se fait par exemple en choisissant un matériau du groupe PP, PE, POM et PA. En variante, les films-charnières peuvent également être dans un ou plusieurs autres matériaux du groupe comprenant TPE (élastomère thermoplastique) TPE-S, TPE-O, TPE-U, TPE-A, TPE-V et TPE-E.

Les éléments de liaison 18 sont écartés les uns des autres dans la direction d’extension longitudinale du balai d’essuie-glace 2. Les écarts sont avantageusement inférieurs à 50 mm et notamment inférieurs à 30 mm ce qui aboutit à un dispositif d’essuie-glace particulièrement souple notamment dans sa partie inférieure permettant une bonne adaptation à la courbure et aux variations de courbure de la vitre à essuyer.

La figure 5B est une représentation schématique du balai d’essuie-glace 2 de la figure 5A en position appliquée contre la vitre/pare-brise 4. Comme la vitre 4 a une courbure, des forces de poussée de contact s’exercent sur la partie inférieure 12 lorsque le balai d’essuie-glace 2 est appliqué contre la vitre 4. Comme la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 sont des poutres flexibles et que les éléments de liaison 18 sont reliés à rotation à la partie supérieure 10 et à la partie inférieure 12, ces deux parties peuvent coulisser l’une par rapport à l’autre. Sous l’effet des poussées agissant par en dessous sur la partie inférieure 12, le balai d’essuie-glace 2 fléchit dans cette direction d’où vient la poussée et épouse la courbure de la vitre 4.

Grâce à la construction des formes de réalisation décrites, sous l’effet d’une force exercée sur la partie inférieure (force exercée par la vitre 4), la partie inférieure fléchit dans la direction d’où vient la force. Cet effet résulte de la liaison entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 à la position de liaison 34, à la forme et aussi aux articulations de rotation de la liaison entre les éléments de liaison et la partie supérieure ou la partie inférieure. Le dispositif d’essuie-glace selon les formes de réalisation décrites utilise l’effet des nageoires caudales de certains poissons qui répondent une poussée latérale en ne s’échappant pas dans la direction de la poussée mais en prenant une forme bombée dans la direction opposée, c’est-à-dire dans la direction d’où vient la poussée. Ce principe est appelé principe des nageoires rayonnées ou principe Fin-Ray. Ainsi, le dispositif d’essuie-glace selon les formes de réalisation décrites ci-dessus a l’avantage de mieux s’adapter à la vitre d’un véhicule alors qu’un balai d’essuie-glace usuel dont la partie supérieure est généralement rigide, c’est-à-dire n’est pas souple, ne peut prendre cette forme.

Les figures 6 et 7 sont des vues schématiques d’un balai d’essuie-glace 2 d’un dispositif d’essuie-glace de véhicule en position de base (figure 6), c’est-à-dire à l’état non sollicité et dans une position appliquée contre la vitre 4 (figure 7) selon les formes de réalisation décrites. Le balai d’essuie-glace 2 se compose d’une partie supérieure allongée 10 et d’une parie inférieure allongée 12, ces deux parties étant au moins partiellement flexibles. Plusieurs éléments de liaison 18 relient la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12. Ces éléments de liaison 18 sont répartis de manière écartée dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2. Les éléments de liaison 18 permettent le mouvement relatif de la partie supérieure 10 et de la partie inférieure 12 avec une composante de mouvement dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2. Les éléments de liaison 18 sont disposés par rapport à la partie inférieure 12 pour qu’à l’état non sollicité du balai d’essuie-glace 2, l’axe longitudinal 24 de chacun des éléments de liaison 18 forme avec la partie inférieure 12 un angle ocn ; cet angle varie au moins partiellement dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 ; il varie notamment de façon continue, c’est-à-dire monotone ou strictement monotone.

Dans l’état non sollicité du balai d’essuie-glace selon la figure 6, les angles ocn de chaque axe longitudinal des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12, et qui varient dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 portent les références ai, a2, a3,...an-i, an. A l’état sollicité du balai d’essuie-glace, c’est-à-dire, lorsque le balai est appliqué contre la vitre, comme cela est, par exemple, représenté à la figure 7, les angles an de chaque axe longitudinal 24 des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12 sont modifiés par comparaison avec l’angle à l’état non sollicité. Pour exprimer cette différence, les angles an des axes longitudinaux des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12 dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 représenté à la figure 2 dans la position appliquée contre la vitre porte les références a’i, a’2, a’3,..a’n-i, a’n.

Selon les formes de réalisation du dispositif d’essuie-glace qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, le balai d’essuie-glace 2 a au moins une première zone dans laquelle l’angle an des axes longitudinaux 24 des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12, suivant la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 diminue vers une extrémité du balai d’essuie-glace notamment suivant une diminution monotone et en particulier strictement monotone. Le balai d’essuie-glace 2 peut avoir a moins une seconde zone dans laquelle l’angle ocn des axes longitudinaux 24 des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12 suivant la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 augmente vers l’extrémité du balai d’essuie-glace notamment suivant une croissance monotone et en particulier strictement monotone.

Selon les formes de réalisation comme par exemple celles présentées à titre d’exemple aux figures 6 et 7, dans la seconde zone du balai d’essuie-glace l’angle ocn des axes longitudinaux 24 des éléments de liaison 18 par rapport à la partie inférieure 12 dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 augmente vers l’extrémité du balai d’essuie-glace ; cette zone correspond à une position intérieure du balai d’essuie-glace à proximité de la pièce de fixation 30 du balai d’essuie-glace 2. On a ainsi un dispositif d’essuie-glace qui présente une adaptation particulièrement bonne à la courbure de la vitre. En outre, cela permet d’avoir une pression d’application très régulière du dispositif d’essuie-glace contre la vitre et une répartition homogène des efforts du dispositif d’essuie-glace, ce qui finalement donne une excellente qualité d’essuyage.

Selon des formes de réalisation du balai d’essuie-glace qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, les éléments de liaison 18 notamment lorsque le balai d’essuie-glace 2 n’est pas sollicité, sont fixés à la partie inférieure 12 pour que l’axe longitudinale 24 des éléments de liaison 18 fasse un angle ocn par rapport à la partie inférieure 12 qui est compris entre un angle limite inférieur anuet un angle limite supérieur ano. Selon les formes de réalisation ci-dessus, on a un angle de limite inférieur anu = 10° notamment anu = 15° et en particulier anu = 20° et un angle limite supérieur ano = 80°, notamment ano = 90° et en particulier ano = 100°. Cela assure avantageusement une transmission particulièrement bonne de la force exercée sur la partie inférieure vers la partie supérieure.

Selon des formes de réalisation du dispositif d’essuie-glace qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, les éléments de liaison 18 sont configurés pour que la distance entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 varie au moins partiellement dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 notamment pour que cette distance diminue de façon continue dans une première zone et augmente de façon continue dans une seconde zone. La distance entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 suivant la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2 peut également avoir une zone dans laquelle la distance entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 reste pratiquement constante dans la direction d’extension longitudinale 8 du balai d’essuie-glace 2. La distance entre la partie supérieure 10 et la partie inférieure 12 est plus grande au niveau de la pièce de fixation 30 qu’à l’extrémité opposée avec la position de liaison 34.

Selon des formes de réalisation du balai d’essuie-glace qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, la distance intérieure (du côté tourné vers la pièce de fixation) est d’au moins 15 mm notamment d’au moins 25 mm et en particulier d’au moins 35 mm. Selon les formes de réalisation qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, la distance extérieure est d’au moins 10 mm notamment d’au moins 12,5 mm et en particulier d’au moins 15 mm. Selon les formes de réalisation qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, la distance moyenne est d’au moins 7,5 mm et en particulier d’au moins 9 mm et notamment d’au moins 12,5 mm.

Comme le montrent à titre d’exemple les figures 6 à 7, les éléments de liaison 18 selon les formes de réalisation qui peuvent être combinées avec d’autres formes de réalisation, sont reliés de manière articulés à la partie inférieure 12 et/ou à la partie supérieure 10. En particulier, les éléments de liaison 18 sont reliés à la partie inférieure 12 et/ou à la partie supérieure 10 par un premier film-charnière 20. Le premier film-charnière 20 peut être réalisé en une seule pièce avec l’élément de liaison 18 et la partie supérieure 10 et/ou la partie inférieure 12. Cette réalisation en une seule pièce du film-charnière permet une fabrication simple et économique.

Selon des formes de réalisation du balai d’essuie-glace qui peuvent être combinées à d’autres formes de réalisation, le balai d’essuie-glace a une première zone avec une première courbure ω<0 et une seconde zone avec une seconde courbure ω>0. Le balai d’essuie-glace peut avoir une troisième zone avec une troisième courbure ω<0 ; la seconde zone du balai d’essuie-glace avec une courbure ω>0 se situe entre la première zone avec une courbure ω<0 et la troisième zone avec la troisième courbure ω<0 comme le montre à titre d’exemple la figure 6. On a ainsi un dispositif d’essuie-glace qui offre une pression d’application très régulière contre la vitre. De plus, le dispositif d’essuie-glace a une meilleure adaptation à la vitre et finalement assure une excellente qualité d’essuyage.

Selon d’autres formes de réalisation pour un dispositif de fixation rapide, appliqué à un balai d’essuie-glace Fin-Ray dont l’ensemble du dispositif d’essuie-glace est éloigné de l’axe d’entrainement du véhicule, on a ainsi un mécanisme permettant de soulever l’essuie-glace 2 par rapport à la vitre 4 ou de le rabattre contre la vitre, ce qui simplifie l’utilisation par exemple pour nettoyer manuellement la vitre 4.

La figure 8 montre un procédé de montage d’un dispositif d’essuie-glace selon les formes de réalisation décrites ci-dessus. On utilise un balai d’essuie-glace avec une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace, et on l’engage sur l’arbre d’entrainement (étape 802) ; l’intervalle entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement est utilisé pour cela. La pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace, est serrée par un dispositif de serrage contre l’arbre d’entrainement (voir étape 804) pour développer une liaison par la force et/ou par la forme entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement. Il s’agit notamment d’un dispositif d’essuie-glace fonctionnant, selon le principe Fin-Ray.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 2 Balai d’essuie-glace 4 Vitre 8 Direction d’extension longitudinale 10 Partie supérieure allongée 12 Partie inférieure allongée 18 Eléments de liaison 20 Diamètre extérieur de l’arbre d’entrainement 24 Axe longitudinal de l’élément de liaison 30 Pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace 34 Position de liaison 70 Extrémité de tête 120 Diamètre intérieur de la cavité 122 Intervalle entre l’arbre d’entrainement et la pièce de fixa tion, côté balai d’essuie-glace 130 Arbre d’entrainement 131 Moletage 133 Bossage 140 Dispositif de serrage 142 Axe de pivotement 230 Tête élargie/tête moletée 240 Dispositif de serrage 242 Partie en saillie 244 Articulation 440 Dispositif de serrage ocn Angle entre l’axe longitudinal de l’élément de liaison et la partie inférieure

Claims (11)

1. REVENDICATIONS 1°) Dispositif d’essuie-glace de véhicule comportant un bras d’essuie-glace (1) avec un balai d’essuie-glace (2) ayant : - une partie supérieure allongée (10) au moins partiellement flexible, - une partie inférieure allongée (12) au moins partiellement flexible, et - plusieurs éléments de liaison (18) reliant la partie supérieure (10) à la partie inférieure (12), répartis, écartés dans la direction d’extension longitudinale (8) du balai d’essuie-glace (2) et permettant un mouvement relatif de la partie supérieure (10) et de la partie inférieure (12) avec une composante de mouvement dans la direction d’extension longitudinale (8) du balai d’essuie-glace (2), dispositif d’essuie-glace caractérisé en ce qu’il comporte : - une pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace (30) munie d’un dispositif de serrage (140, 240, 440) pour adapter cette pièce de fixation aux dimensions d’au moins une partie de l’arbre d’entrainement (130).
2. 2°) Dispositif de balai d’essuie-glace (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace (30), a une cavité (122), qui, dans une première position du dispositif de serrage a une dimension (120) plus grande que celle (20) de la partie de l’arbre d’entrainement (130).
3. 3°) Dispositif de balai d’essuie-glace (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (140) comporte un levier notamment un levier à genouillère.
4. 4°) Dispositif de balai d’essuie-glace (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (140, 240, 440) exerce sur le balai d’essuie-glace un effet de levier.
5. 5°) Dispositif de balai d’essuie-glace selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (140, 240, 440) est mobile dans une seconde position dans laquelle il réalise une liaison amovible par la force et/ou par la forme avec l’arbre d’entrainement (130).
6. 6°) Dispositif de balai d’essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace (30) est réalisée en une seule pièce ou avec un composant fixé à l’extrémité de tête (70) du balai d’essuie-glace (2).
7. 7°) Dispositif de balai d’essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace (30) est fabriquée par injection notamment une injection en une étape.
8. 8°) Dispositif de balai d’essuie-glace selon la revendication 2, caractérisé en ce que la cavité (122) a un segment de forme cylindrique de diamètre (120) plus grand que le diamètre extérieur correspondant d’au moins une partie de l’arbre d’entrainement (130).
9. 9°) Dispositif de balai d’essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (140, 240, 440) est relié par une articulation (244) notamment par un film-charnière au balai d’essuie-glace (2).
10. 10°) Dispositif de balai d’essuie-glace (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que plusieurs éléments de liaison (18) sont reliés par des positions de liaison hautes à la partie supérieure (10) et en plusieurs positions de liaison basses correspondantes à la partie inférieure (12) et le mouvement de la partie supérieure (10) par rapport à la partie inférieure (12) ne modifie pas la distance entre la position de liaison haute et la position de liaison basse correspondantes, et qui est pratiquement constante et notamment constante à un écart de +/- 1 mm près.
11. 11°) Procédé (200) de montage d’un dispositif d’essuie-glace comprenant les étapes suivantes, consistant à : - utiliser (201) un dispositif d’essuie-glace selon l’une des revendications 1 à 10, - engager la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace (20) sur l’arbre d’entrainement en utilisant l’intervalle entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement et, - serrer la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace sur l’arbre d’entrainement (130) avec le dispositif de serrage (140, 240, 440) pour développer une liaison par la force et/ou par la forme entre la pièce de fixation, côté balai d’essuie-glace et l’arbre d’entrainement (130).