FR3021202A1 - Support de lavage d'une chaussure en machine - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un support (10) de lavage d'une chaussure en machine, le support (10) prenant la forme d'au moins un corps principal (12) comprenant une embase (14) et une partie mâle (16) s'étendant depuis cette embase, le support (10) étant caractérisé en ce que son embase (14) comprend des moyens de fixation aimantés (18) au tambour d'un lave-linge . L'invention couvre aussi un dispositif de support d'une paire de chaussures (C) en machine comprenant au moins une paire de supports (10) de lavage.

Description

SUPPORT DE LAVAGE D'UNE CHAUSSURE EN MACHINE La présente invention est relative au lavage de chaussures dans une machine à laver à tambour rotatif. La pratique des sports d'extérieur, et notamment des sports de ballon tels le football et le rugby par exemple, s'effectue la plupart du temps sur des terrains à l'enherbement naturel.

Comme ces terrains sont généralement exposés aux averses et aux intempéries, il arrive très souvent hors de la période estivale qu'ils soient détrempés, voire très boueux par endroits. De plus, ces terrains sont glissants dès que l'herbe qui les recouvre est humide. Donc, afin d'avoir des appuis au sol suffisants pour pouvoir jouer correctement, les joueurs sont équipés de chaussures dont les semelles extérieures sont munies de crampons plus ou moins longs en fonction de l'état du terrain. Parallèlement, il existe d'autres sports comme le VTT, la randonnée et la course à pieds qui sont aussi pratiqués sur des terrains détrempés, enherbés et/ou terreux avec des chaussures dont les semelles extérieures peuvent être munies de crampons et/ou d'autres équipements.

Dans l'un ou l'autre de ces sports, les semelles extérieures des chaussures offrent la meilleure adhérence et/ou leur meilleure efficacité lorsque les crampons et/ou leurs équipements sont propres. De plus, il est préférable de nettoyer ces chaussures régulièrement si l'on souhaite préserver la qualité et la souplesse des pièces de tissu et/ou de cuir formant ces chaussures.

Plus généralement, qu'il s'agisse de chaussures utilisées pour pratiquer un sport ou une autre activité et que ces chaussures soient munies ou non de crampons, toutes les chaussures se salissent progressivement lors de leur utilisation et il est alors nécessaire de les nettoyer. Une première méthode de nettoyage consiste à laver les chaussures manuellement avec de l'eau, du savon ou de la lessive, et une brosse, puis à les laisser sécher.

Cette première méthode manuelle est efficace mais elle nécessite de nombreuses heures de séchage sans pour autant avoir la certitude que l'intérieur de la chaussure sera totalement sec, même après plusieurs jours. De plus, le frottement des poils de la brosse sur les pièces de tissu et/ou de cuir formant les chaussures peut les endommager. Aussi, une seconde méthode de nettoyage moins chronophage consiste à placer les chaussures dans une machine à laver le linge, aussi appelée lave-linge. De façon connue, un lave-linge comprend un châssis supportant une cuve étanche dans laquelle un tambour est entrainé en rotation par un moteur électrique.

Plus en détails, une pompe permettant de faire circuler de l'eau dans la cuve, le tambour prend la forme d'un cylindre métallique fermé et percé de plusieurs trous permettant d'alimenter l'intérieur du tambour en eau et d'évacuer cette eau par la suite. Cette seconde méthode consiste donc à placer les chaussures dans le tambour du lave-linge. Avantageusement, comme le cycle de fonctionnement d'un lave-linge se termine par une phase d'essorage, il reste très peu d'eau à l'intérieur des chaussures, ce qui permet de réduire le temps de séchage ultérieur des chaussures. Toutefois, cette seconde méthode présente aussi des inconvénients. En effet, sans être maintenues dans le tambour durant le cycle de lavage, et tant que ce tambour ne tourne pas à une vitesse de rotation suffisante pour immobiliser les chaussures 20 contre sa paroi intérieure par l'effet de la force centrifuge, les chaussures sont brinquebalées anarchiquement à l'intérieur du tambour. Donc, sans moyens de maintien à l'intérieur du tambour pendant un cycle de lavage, les chaussures sont endommagées par leurs multiples collisions contre la paroi intérieure du tambour. 25 De plus, les moyens de guidage et d'entrainement en rotation du tambour peuvent aussi être endommagés par les importantes vibrations dues aux balourds constitués par les chaussures qui se déplacent et qui se positionnent aléatoirement à l'intérieur du tambour. Enfin, selon un dernier inconvénient, les nombreuses collisions des chaussures contre la paroi intérieure du tambour sont une source de nuisances sonores, tant pour les 30 propriétaires du lave-linge que pour leurs voisins dans certains cas. Aussi, différents dispositifs permettant de maintenir des chaussures à l'intérieur d'un tambour d'un lave-linge ont été développés pour parer aux inconvénients précités.

Parmi ces différents dispositifs de l'art antérieur, le document CN-102108616 propose un dispositif prenant la forme d'une paire de supports à chaussure reliés par une tige télescopique comprenant deux brins coulissant l'un par rapport à l'autre. Plus précisément, chaque support à chaussure comporte un support de talon et un support de pointe de pied reliés par des moyens à longueur variable permettant d'adapter la longueur du support à la pointure de la chaussure à maintenir. De plus, la tige filetée est télescopique dans sa longueur afin d'adapter le dispositif au diamètre interne du tambour du lave-linge. Avantageusement, un ressort de compression permet d'exercer un effort tendant à éloigner les deux brins de la tige télescopique afin de plaquer et d'immobiliser les chaussures placées sur les supports contre la paroi intérieure du tambour durant un cycle de lavage. S'il permet de maintenir deux chaussures à l'intérieur du tambour d'un lave-linge, le dispositif décrit dans le document CN-102108616 présente toutefois certains inconvénients. D'une part, comme les deux supports à chaussure sont orientés dans la même direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige télescopique, les deux chaussures ne sont pas maintenues parfaitement symétriquement dans un plan radial du tambour et autour de l'axe de rotation du tambour. Donc, les deux chaussures constituent toujours des balourds pouvant entraîner des vibrations susceptibles d'endommager les moyens de guidage et d'entrainement en rotation du tambour, et plus généralement le lave-linge. Mais surtout, le dispositif décrit dans le document CN-102108616 a comme principal inconvénient de maintenir les chaussures avec leurs semelles plaquées contre la paroi intérieure du tambour, et donc ouvertes vers le centre du tambour, ce qui ne permet pas une bonne évacuation de l'eau contenue dans les chaussures par centrifugation lors de la phase d'essorage. Enfin, comme les semelles des chaussures sont plaquées contre la paroi intérieure du tambour, ces semelles peuvent ne pas être complétement nettoyées, et cela notamment lorsqu'elles sont munies de crampons. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur.

A cet effet, l'invention a pour objet un support de lavage d'une chaussure en machine, le support prenant la forme d'au moins un corps principal comprenant une embase et une partie mâle s'étendant depuis cette embase.

Selon l'invention, le support se caractérise en ce que son embase comprend des moyens de fixation aimantés au tambour d'un lave-linge. Comme le tambour d'un lave-linge est le plus souvent réalisé dans un matériau ferromagnétique, cette fixation aimantée permet de choisir la position de la chaussure sur la paroi du tambour et de maintenir cette chaussure à cette position durant tout le cycle de lavage. Ainsi, et à l'aide de deux supports selon l'invention, il est possible de positionner les deux chaussures d'une paire de chaussures parfaitement symétriquement dans un plan radial du tambour et autour de l'axe de rotation du tambour afin d'éviter que ces chaussures ne constituent des balourds susceptibles d'entrainer d'importantes vibrations du tambour. Parallèlement, en s'étendant depuis l'embase du support, la partie mâle d'un support selon l'invention permet de maintenir une chaussure avec son ouverture orientée vers la paroi intérieure du tambour, ce qui favorise l'évacuation de l'eau contenue à l'intérieur de la chaussure lors de la phase d'essorage du cycle de lavage.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue de droite d'un support selon l'invention, avec une rallonge permettant d'adapter le support à une chaussure haute ou montante, la figure 2 est une vue de gauche d'un support selon l'invention, avec une chaussure placée sur la partie mâle du support, la figure 3 est une vue en perspective et en transparence d'un tambour d'un lave-linge à l'intérieur duquel sont maintenues des chaussures à l'aide de supports selon l'invention, la figure 4 est une vue en perspective de dessus et de devant d'un support selon l'invention, et la figure 5 est une vue en perspective de dessous et en éclaté d'un support selon l'invention. Comme l'illustre la figure 1, l'invention est relative à un support 10 de lavage d'une chaussure en machine.

Par lavage en machine, l'invention entend un cycle de lavage effectué à l'intérieur du tambour rotatif d'un lave-linge ou d'une machine à laver le linge. Généralement, le cycle de lavage comprend différentes phases de lavage et d'essorage suivies par une phase d'essorage finale.

Matériellement, le tambour T d'un lave-linge est de préférence cylindrique et entrainé en rotation autour d'un axe de rotation AR correspondant à l'axe central du cylindre. Selon l'invention, le support 10 prend la forme d'au moins un corps principal 12 comprenant une embase 14 et une partie mâle 16 s'étendant depuis cette embase 14. D'une part, la partie mâle 16 est destinée à être introduite dans la chaussure C afin de maintenir cette chaussure C sur le support 10, comme l'illustre la figure 2. Et, d'autre part, l'embase 14 est destinée à être solidarisée au tambour T d'un lave-linge afin d'assurer le maintien en position du support 10 et donc de la chaussure C à l'intérieur INT du tambour T durant un cycle de lavage, comme l'illustre la figure 3. En vue du maintien en position du support 10 et donc de la chaussure C à l'intérieur INT du tambour T durant un cycle de lavage, l'embase 14 comprend des moyens de fixation aimantés 18 au tambour T d'un lave-linge. En effet, le tambour T d'un lave-linge étant généralement réalisé dans un matériau métallique et donc ferromagnétique, de tels moyens de fixation aimantés 18 sont parfaitement appropriés pour réaliser cette solidarisation.

Avantageusement, ces moyens de fixation aimantés 18 permettent de réaliser une liaison amovible permettant à l'utilisateur de positionner le support 10 où il souhaite à l'intérieur I du tambour T et de retirer le support 10 du tambour T après utilisation. Idéalement, les moyens de fixation aimantés 18 sont utilisés pour fixer le support 10 sur la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T.

Ainsi, lors de l'utilisation de deux supports 10 selon l'invention pour maintenir deux chaussures C à l'intérieur d'un tambour T, il est possible de positionner les deux chaussures C parfaitement symétriquement dans un plan radial PR du tambour et autour de l'axe de rotation AR du tambour T, comme l'illustre la figure 3. Grâce à ce maintien en position symétrique autour de l'axe de rotation AR du tambour T, on 30 évite que ces chaussures C ne constituent des balourds susceptibles d'entrainer d'importantes vibrations susceptibles d'endommager les moyens de guidage et d'entrainement en rotation du tambour T, et plus généralement les composants du lave-linge. Par plan radial PR, l'invention entend un plan perpendiculaire à l'axe de rotation AR du tambour T.

De préférence, les moyens de fixation aimantés 18 sont fabriqués à partir d'aimants du commerce, comme cela sera détaillé ultérieurement. En vue d'assurer le maintien de la chaussure C sur le support 10, la partie mâle 16 suit un profil courbe PC dans un plan transversal PT du support, comme l'illustre la figure 1. Par plan transversal PT, l'invention entend un plan coupant le support 10 dans sa longueur L10 et dans sa hauteur H10. Avantageusement, et comme le montrent les figures 2 et 4, le profil courbe PC donne une forme de crochet à la partie mâle 16, cette forme de crochet permettant de maintenir une chaussure C sur le support 10. Toujours en vue d'améliorer le maintien d'une chaussure C sur un support 10, et dans un mode de réalisation préféré du corps principal 12 d'un support 10 selon l'invention, le profil courbe PC comprend au moins une première portion P1 recourbée dans un premier sens de rotation S1, ce premier sens de rotation S1 étant antihoraire sur la vue de droite d'un support 10 illustrée en figure 1, et une seconde portion P2 recourbée dans un second sens de rotation S2 opposé au premier sens de rotation S1, ce second sens de rotation S2 étant horaire sur la vue de droite d'un support 10 illustrée en la figure 1. Plus en détails, et sachant que plus la partie mâle 16 s'étend depuis l'embase 14, plus cette partie mâle 16 s'éloigne de cette embase 14, la partie mâle 16 se rabat vers l'embase 14 lorsque le profil courbe PC suit le premier sens de rotation S1, et la partie mâle 16 part en direction opposée à l'embase lorsque le profil courbe PC suit le second sens de rotation S2.

Toujours dans un mode de réalisation préféré du corps principal 12 d'un support 10 selon l'invention, l'embase 14 comprenant de préférence un fond plat FP s'étendant dans un plan P14, et le sommet SOM de la première portion P1 étant le point le plus haut de cette première portion P1 par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14, la hauteur HSOM de ce sommet SOM par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14 est plus importante que la hauteur HED de l'extrémité distale ED de la seconde portion P2 par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14.

De plus, le point le plus bas PB de la seconde portion P2 par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14 se situe à une hauteur HPB non nulle par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14. Plus précisément, la hauteur HPB du point le plus bas PB de la seconde portion P2 par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14 est approximativement égale à la moitié de la hauteur HSOM du sommet SOM de la première portion P1 par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14. Dans le cadre de la présente description d'invention, les hauteurs respectives HSOM, HED et HPB du sommet SOM, de l'extrémité distale ED et du point le plus bas PB de la seconde portion P2 sont des dimensions prises perpendiculairement au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14 et à partir de ce plan P14. Grâce à cette conception à au moins deux rayons de courbure de la partie mâle 16 du corps principal 12 d'un support 10, la chaussure C est correctement maintenue sur le support 10 selon l'invention.

Plus en détails, et comme cela est visible en figure 2, la tenue de la chaussure C sur le support 10 est obtenue grâce à l'appui du sommet SOM de la première portion P1 contre la semelle intérieure SI de la chaussure C et à l'appui du point le plus bas PB de la seconde portion P2 contre le cou-de-pied CP de la chaussure C, soit généralement contre la languette L qui forme le cou-de-pied CP de cette chaussure C.

Encore dans un mode de réalisation préféré du corps principal 12 d'un support 10, et comme le montre la figure 4, la partie mâle 16 a une section transversale S16 sensiblement constante entre l'embase 14 et l'extrémité distale ED de sa seconde portion P2. De préférence, la section transversale S16 de la partie mâle 16 est sensiblement rectangulaire entre l'embase 14 et l'extrémité distale ED.

De plus, les différentes arêtes de la partie mâle 16 sont arrondies, cela afin de faciliter l'insertion de la partie mâle dans tous types de chaussure C et afin d'éviter d'endommager l'intérieur de la chaussure C à laver avec des arêtes saillantes. Malgré la présence de ces arrondis, la section transversale S16 de la partie mâle 16 a un côté supérieur CS et un côté inférieur CI avec une portion droite PD d'au moins deux centimètres.

Ainsi, la partie mâle 16 présente une surface d'appui supérieure SAS et une surface d'appui inférieure SAI ayant cette portion droite PD pour largeur, ce qui leur permet respectivement de conférer des appuis suffisants au sommet SOM de la première portion P1 contre la semelle intérieure SI de la chaussure C et au point le plus bas PB de la seconde portion P2 contre le cou-de-pied CP de la chaussure C. En plus de cette partie mâle 16 qui la maintient de l'intérieur, la chaussure C est aussi maintenue par le support 10 au niveau de l'ouverture OU par laquelle l'utilisateur glisse son pied dans la chaussure C et par laquelle la partie mâle 16 pénètre dans la chaussure C. A cet effet, l'embase 14 du corps principal 12 a une section transversale S14 plus importante que la section transversale S16 de la partie mâle 16. Pour donner un ordre d'idées, l'embase 14 a par exemple une section transversale S14 polygonale avec des côtés d'au moins sept centimètres.

Ainsi, et comme le montre la figure 2, la tige T de la chaussure C peut prendre appui sur cette embase 14. Plus précisément, la tige T de la chaussure C peut prendre appui sur l'embase 14 en plusieurs points. Des premiers points avant d'appui AP1 de la tige T de la chaussure C sur l'embase 14 se situent en partie avant PAV de l'ouverture OU, soit sur le bord supérieur BSL du cou-de-pied CP de la chaussure C et donc de la languette L qui forme ce cou-de-pied CP. D'autres points intermédiaires d'appui AP2 de la tige T de la chaussure C sur l'embase 14 se situent en partie médiane PAM de l'ouverture OU, et plus précisément vers le milieu des découpes concaves droite PCD et gauche PCG de l'ouverture OU d'une chaussure C de type chaussure basse. Et, des derniers points arrière d'appui AP3 de la tige T de la chaussure C sur l'embase 14 se situent en partie arrière PAR de l'ouverture OU, soit sur le bord supérieur BS de la baguette arrière BAR de la chaussure C et en début des découpes concaves droite PCD et gauche PCG de l'ouverture OU d'une chaussure C de type chaussure basse.

Bien entendu, les positions des points d'appui AP1,AP2,AP3 mentionnées ci-dessus sont données à titre d'exemple, et ces positions des points d'appui AP1,AP2,AP3 peuvent varier légèrement en fonction de la forme prise par l'embase 14 et/ou en fonction des formes de la chaussure C. De nouveau dans un mode de réalisation préféré du corps principal 12 d'un support 10 selon l'invention, l'embase 14 a une section transversale S14 triangulaire munie d'un aimant 18 dans chaque coin Cl, C2, C3 de cette embase 14 triangulaire, comme le montre la figure 5.

Cette section transversale S14 triangulaire est préférée car elle permet d'obtenir un maintien équilibré d'une chaussure C sur le support 10, et une fixation isostatique d'un support 10 sur la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T. Plus en détails, et en vue d'équilibrer le maintien de la chaussure C sur le support 10, le premier coin avant Cl de l'embase 14 triangulaire se situe à l'avant AV de l'embase 14 et en position centrale, c'est-à-dire à l'intersection du plan P14 de l'embase 14 et du plan médian transversal PMT du support 10. Grâce à cette position centrale du premier coin avant Cl de l'embase 14, les premiers points avant d'appui AP1 de la tige T de la chaussure C sont centrés sur l'embase 14 et le bord supérieur BSL du cou-de-pied CP de la chaussure C appartenant à la languette L qui forme ce cou-de-pied CP repose de manière centrée sur l'embase 14. Par plan médian transversal PMT, l'invention entend le plan coupant le support 10 dans sa longueur L10 et dans sa hauteur H10 en deux moitiés droite et gauche symétriques par rapport à lui-même.

Toujours en vue d'équilibrer le maintien de la chaussure C sur le support 10, les deux autres coins C2 et C3 de l'embase 14 sont situés à l'arrière AR de l'embase 14 et symétriquement de part et d'autre du plan médian transversal PMT du support 10. Ainsi, les points intermédiaires d'appui AP2 de la tige T de la chaussure C sur l'embase 14 et les points arrière d'appui AP3 de la tige T de la chaussure C sur l'embase 14 sont répartis symétriquement de part et d'autre du plan médian transversal PMT du support 10. Aussi, et comme ils permettent de recevoir les points intermédiaires d'appui AP2 et les points arrière d'appui AP3 situés sur les découpes concaves droite PCD et gauche PCG de l'ouverture OU d'une chaussure C de type chaussure basse, les deux coins arrière C2 et C3 de l'embase 14 sont des formes en saillie plus hautes par rapport au plan P14 du fond plat FP de l'embase 14 que la forme en saillie constituée par le coin avant Cl de l'embase 14. Enfin, et de manière à éviter les arêtes vives susceptibles d'abîmer la chaussure C par frottements, les trois coins Cl, C2, C3 de l'embase sont des formes en saillie aux extrémités arrondies et reliées entre elles et à la partie mâle 16 du support 10 par des arrondis A et des congés CO.

Comme l'illustre la figure 5, les aimants 18 peuvent être rapportés sur l'embase 14 par l'intermédiaire d'écrous 20 fixés dans des logements 22 prévus dans l'embase 14, chaque aimant 18 étant muni d'un axe avec un filetage correspondant au taraudage d'un écrou 20.

Bien entendu, les aimants 18 peuvent aussi être rapportés sur le fond plat FP de l'embase 14 par tout autre moyen approprié tel que par collage, par vissage directement dans l'embase 14, par intégration dans l'embase 14 lors de sa fabrication, ou par emboîtement sur ou dans cette embase.

Comme l'illustre la figure 5, les aimants 18 peuvent prendre la forme de disques. Avantageusement, ces aimants 18 peuvent être réalisés en néodyme caoutchouté afin de se déformer légèrement pour épouser au mieux la courbure de la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T. Selon un autre avantage, le caoutchouc des aimants 18 permet d'éviter de rayer la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T. Toujours dans un mode de réalisation préféré du corps principal 12 d'un support 10 selon l'invention, l'embase 14 et la partie mâle 16 forment une même pièce. En variante, et par exemple pour associer à une embase 14 des parties mâles 16 ayant des formes différentes de la forme en crochet précédemment décrite, la partie mâle 16 pourrait être rapportée par tous moyens appropriés tels que le vissage ou l'emboitement sur une embase 14 fabriquée séparément. Avantageusement, la fabrication de l'embase 14 et de la partie mâle 16 en une seule et même pièce permet de réduire le coût de fabrication d'un support 10. En vue de cette fabrication en une seule pièce d'un support 10, le corps principal 12 comprenant l'embase 14 et la partie mâle 16 est de préférence fabriqué par un procédé de moulage par injection d'un polymère. Avantageusement, le moulage par injection facilite l'obtention d'une pièce avec des congés CO et des arrondis A de différents rayons de courbure entre les différentes surfaces de cette pièce.

Et inversement, la fabrication d'une pièce avec des congés CO et des arrondis A entre les différentes surfaces de cette pièce facilite aussi l'utilisation d'un procédé de moulage par injection. Pour compléter le maintien d'une chaussure C sur le support 10 assuré par la partie mâle 16 et l'embase 14, le support 10 peut comprendre une boucle 24 reliée à son embase 14.

Cette boucle 24, de préférence réalisée dans un matériau déformable et élastique, permet de ceinturer la chaussure C placée sur la partie mâle 16 du support 10 pendant un cycle de lavage, comme l'illustre la figure 3.

Afin de permettre le lavage de chaussures C de type chaussure haute ou montante, le support 10 peut comprendre une rallonge 26 prenant la forme d'un corps longitudinal 27 avec une embase 28 comprenant des moyens de fixation aimantés 30 au tambour T d'un lave-linge et une tête 32 comprenant au moins un élément ferromagnétique 34 de réception des moyens de fixation aimantés 18 de l'embase 14 du corps principal 12. Cette rallonge 26 permet d'augmenter la hauteur H10 du support 10 et donc d'éloigner la partie mâle 16 du support 10 de la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T lorsque le support est placé dans un tel tambour T. Comme les moyens de fixation aimantés 18 de l'embase 14 du corps principal 12, les moyens de fixation aimantés 30 de l'embase 28 de la rallonge 26 sont réalisés avec des aimants du commerce. Aussi, l'élément ferromagnétique 34 de réception des moyens de fixation aimantés 18 de l'embase 14 du corps principal 12 peut être un simple corps métallique. L'embase 28 et la tête 32 du corps longitudinal 27 de la rallonge 26 ayant de préférence une section transversale sensiblement identique à la section transversale S14 de l'embase 14 du corps principal 12, cette embase 28 et cette tête 32 ont une section transversale triangulaire. De plus, l'embase 28 de la rallonge 26 est munie d'un aimant 30 dans chaque coin de cette embase 28 triangulaire, et la tête 32 de cette rallonge 26 est munie d'un élément métallique 34 dans chaque coin de cette tête 32 triangulaire. Les aimants 30 sont rapportés sur l'embase 28 par tous moyens appropriés, et par exemple de la même manière que les aimants 18 sont fixés à l'embase 14 du corps principal 12. De même, les éléments métalliques 34 sont rapportés sur la tête 32 par tous moyens appropriés, et par exemple de la même manière que les aimants 18 sont fixés à l'embase 14 du corps principal 12. Parallèlement, les aimants 30 peuvent prendre la forme de disques, et ils peuvent être réalisés en néodyme caoutchouté afin de se déformer légèrement pour épouser au mieux la courbure de la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T et afin d'éviter de rayer la paroi intérieure cylindrique PIC du tambour T.

Avantageusement, le corps longitudinal 27 de la rallonge 26 est aussi fabriqué de préférence par un procédé de moulage par injection d'un polymère.

Pour donner un ordre d'idées, le corps longitudinal 27 de la rallonge 26 peut offrir une hauteur H27 comprise entre sept centimètres et vingt centimètres. Bien entendu, le support 10 selon l'invention peut être vendu avec différentes rallonges 27 ayant des corps longitudinaux 27 de différentes hauteurs H27, ceci afin d'adapter chaque support 10 à la hauteur de la tige T de la chaussure C à laver. Enfin, et pour compléter le maintien d'une chaussure C sur le support 10 et sa rallonge 26, la rallonge 26 peut aussi comprendre une boucle 24, de préférence deformable et élastique, reliée à son embase 28 et destinée à ceinturer une chaussure C haute ou montante pendant un cycle de lavage.

Les chaussures C étant généralement utilisées et donc salies par paire, la présente invention couvre aussi un dispositif de support d'une paire de chaussures C en machine, ce dispositif comprenant au moins une paire de supports 10 selon l'invention.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine, le support (10) prenant la forme d'au moins un corps principal (12) comprenant une embase (14) et une partie mâle (16) s'étendant depuis cette embase, le support (10) étant caractérisé en ce que son embase (14) comprend des moyens de fixation aimantés (18) au tambour (T) d'un lave-linge.
2. 2. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie mâle (16) suit un profil courbe (PC) dans un plan transversal (PT) du support (10).
3. 3. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 2, caractérisé en ce que le profil courbe (PC) comprend au moins une première portion (P1) recourbée dans un premier sens de rotation (S1) et une seconde portion (P2) recourbée dans un second sens de rotation (S2) opposé au premier sens de rotation (S1).
4. 4. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 3, caractérisé en ce que, l'embase (14) comprenant un fond plat (FP) s'étendant dans un plan (P14), et le sommet (SOM) de la première portion (P1) étant le point le plus haut de cette première portion (P1) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14), la hauteur (HSOM) de ce sommet (SOM) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14) est plus importante que la hauteur (HED) de l'extrémité distale (ED) de la seconde portion (P2) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14).
5. 5. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé en ce que le point le plus bas (PB) de la seconde portion (P2) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14) se situe à une hauteur (HPB) non nulle par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14).
6. 6. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que la hauteur (HPB) du point le plus bas (PB) de la seconde portion (P2) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14) est approximativement égale à la moitié de la hauteur (HSOM) du sommet (SOM) de la première portion (P1) par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14).
7. 7. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que la partie mâle (16) a une section transversale (S16) constante entre l'embase (14) et l'extrémité distale (ED) de sa seconde portion (P2).
8. 8. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'embase (14) du corps principal (12) a une section transversale (S14) plus importante que la section transversale (S16) de la partie mâle (16).
9. 9. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase (14) a une section transversale (S14) triangulaire munie d'un aimant (18) dans chaque coin (C1, C2, C3) de cette embase (14) triangulaire.
10. 10. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 9, caractérisé en ce que le premier coin (C1) de l'embase (14) triangulaire se situe à l'avant (AV) de l'embase (14) et en position centrale, et en ce que les deux autres coins (C2) et (C3) de l'embase (14) sont situés à l'arrière (AR) de l'embase (14) et symétriquement de part et d'autre du plan médian transversal (PMT) du support (10).
11. 11. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 10, caractérisé en ce que les deux coins arrière (C2) et (C3) de l'embase (14) sont des formes en saillie plus hautes par rapport au plan (P14) du fond plat (FP) de l'embase (14) que la forme en saillie constituée par le coin avant (C1) de l'embase (14).
12. 12. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support (10) comprend une boucle (24) reliée à son embase (14).
13. 13. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support (10) comprend une rallonge (26) prenant la forme d'un corps longitudinal (27) avec une embase (28) comprenant des moyens de fixation aimantés (30) au tambour (T) d'un lave-linge et une tête (32) comprenant au moins un élément ferromagnétique (34) de réception des moyens de fixation aimantés (18) de l'embase (14) du corps principal (12).
14. 14. Support (10) de lavage d'une chaussure (C) en machine selon la revendication 13, caractérisé en ce que la rallonge comprend une boucle (24) reliée à son embase (28).
15. 15. Dispositif de support d'une paire de chaussures (C) en machine, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins une paire de supports (10) de lavage selon l'une des revendications précédentes.