FR3014129A1 - Poteau de cloture et procede de montage d'un tel poteau - Google Patents

Abstract

Le poteau de clôture comprend une embase destinée à être fixée au sol et équipée d'un organe de réception (37) d'une extrémité d'un élément allongé ou piquet constitutif, avec l'embase, du poteau. L'organe de réception comprend au moins un organe de maintien (37), de manière réversible, d'au moins un organe de blocage (34) fixé sur l'extrémité du piquet lorsque ce dernier est en place sur l'organe de réception (37). L'invention concerne également un procédé de montage d'un tel poteau.

Description

POTEAU DE CLOTURE ET PROCEDE DE MONTAGE D'UN TEL POTEAU La présente invention concerne un poteau de clôture ainsi qu'un procédé de montage d'un tel poteau.

Par clôture, on désigne aussi bien une clôture d'un terrain, d'une voie de circulation routière ou ferroviaire, d'une habitation particulière qu'une clôture d'un bâtiment, d'une usine ou d'une zone industrielle, cela que la clôture entoure un lieu à usage privé, professionnel, publique ou militaire. A titre d'exemple, on peut citer des clôtures d'autoroutes, de ports ou d'aéroports. De telles clôtures sont formées de grillages ou de fils métalliques maintenus par des poteaux, généralement 7--étalliques eux aussi. Ces clôtures ont des hauteurs variables suivant l'usage, étant entendu que la hauteur varie généralement de 1 m à 4 m, ce qui implique une longueur totale des poteaux globalement comprise entre 1,50 m et 5 m. Les poteaux sont soit enfoncés directement dans le sol soit, els - ertains cas, pris dans un socle en béton, le socle étant enterré dans le sol. En varian, le poteau est inséré, de manière amovible ou non, dans un manchon, ce dernier étant introduit dans le sol ou ménagé dans un socle posé ou fixé sur le sol. L'alignement et la mise en place de tels poteaux sont d'autant plus longues et con ;)le) Ds à effectuer que la clôture à réaliser est d'une longueur importante et/ou que sa hauteur nécessite des poteaux d'une longueur unitaire supérieur à 2 m. De plus, il peut être nécessaire de remplacer un ou plusieurs poteaux défectueux lorsqu'une clôture est en place. Cela est le cas, par exemple, pour des clôtures de voies de circulation après un accident. On connait par (.=.- 4 649 un procédé de remplacement d'un poteau consistant à couper la partie endommagée au ras de l'embase, à fixer une platine, comportant une bride et un manchon, sur l'embase puis à fixer un nouveau poteau sur la platine. Un tel procédé est long et peu aisé à mettre en oeuvre. Par ailleurs, il nécessite un outillage qui n'est pas toujours aisément dironihle sur le site d'intervention. FR-A-2 868 458 décrit un poteau démontable cornTrenant une embase pourvue d'un manchon creux dans lequel on insère un piquet, ce dernier pouvant coulisser dans le manchon. Si un tel poteau est démontable il n'est, en revanche, pas adapté pour maintenir en position bloquée le piquet dans l'embase, ce qui nuit à la résistance du poteau et donc de la clôture. L'invention v:se .Jus particulièrement à remédier à ces inconvénients en proposant un poteau de clôture aisé à fabriquer, à mettre en place et à maintenir en position tout en étant facile à changer en cas de détérioration. A cet effet, l'invention a pour objet un poteau de clôture comprenant une embase destinée à être fixée au sol et équipée d'un organe de réception d'une extrémité d'un élément allongé ou piquet constitutif, avec l'embase, du poteau, caractérisé en ce que l'organe de réception comprend au moins un organe de maintien, de manière réversible, d'au moins un organe de blocage fixé sur l'extrémiL du piquet lorL,::L,L ce dernier est en place sur l'organe de réception. Avec le maintien de ,:té du piquet sur une partie de l'embase on assure un mage aisé du poteau tout en préservant la possibilité de changer le piquet, de manière simple du fait que le maintien est réversible. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel poteau peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - L'extrémité du piquet comprend deux organes de blocage situés sur deux c'n, différents de l'extrémité du piquet. - au moins un organe de L.cge est une languette réalisée par découpage dans un côté de l'extrémité du piquet. - Au moins un organe de blocage est un coin triangulaire fixé sur un côté du piquet. - L'organe de maintien est formé par une face d'au moins un bord pli f 2:.? l'embase situé à l'opposé de la pointe de l'embase ctm:: ,née à pénétrer en premier dans le sol ou dans un socle de n:on. - Au moins un bord forme une surface d'appui ou de fr-:pe permettant l'enfoncement de l'embase dans le sol ou sa mise en place avant le coulage du béton du socle. - L'organe c maintien comprend deux bords pliés de l'embase.

L'invention concerne également un procédé de montage d'un tel poteau conforme à une des caractéristiques précédentes et comportant au moins les étapes suivantes : -a) insérer l'embase dans le sol ou dans un socle avant le coulage du béton, à un endroit prédéterminé, -b) coiffer la partie de l'embase formant un organe de réception avec une extrémité correspondante d'un piquet, -c) poursuivre le mouvement initié à l'étp.pe b) jusqu'à ce que le au moins un organe de blocage situé sur le piquet soit raininu par le au moins un organe de maintien situé sur l'embase et formant l'organe Selon des aspects avantageux mais non obligatoires, un tel procédé peut incor .-er au moins une des étapes suivantes : -Lors de l'étape b), on oriente les piqus :le sorte qu'ils présentent, tous, leurs côtés qui sont équipés d'organes de fixation d'un fil ou linguets, dans un même plan.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci E:.:1:1:aitrc,nt plus clairement à la lecture de la description de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins suivants dans lesquels: - La figure 1 est une vue en ï>,Tespective d'un poteau conforme à un mode de réalisation c' l'invention, un Jet étant monté sur l'embase, avant la mise en place dans le sol, - la figure 2 est une vue de côté, à la même échelle, du poteau de la figure 1, le piquet étant partiellement représenté, - la figure 3 est une vue de face, à plus petite échelle, du poteau tel qu'illustré à la figure 2, - la figure 4 est une vue en perspective, à plus grande échelle, de l'embase seule, sans le piquet, - la figure 5 est une vue de face, à la même échelle, de l'embase de la figure 4, - la figure 6 est une vue c ssus, à plus grande échelle et selon la flèche VI, de l'embase de la figure 5, - la figure 7 est une vue à plus grande échelle du détail VII à la figure 3, - la figure 8 est une vue à plus grande échelle du détail VIII à la figure 2 et - la figure 9 est une vue de dessus selon la flèche IX, à plus grande échelle, du poteau de la figure 1, l'embase étant partiellement illustrée.

La figure 1 illustre un poteau 1 conforme à un mode de réalisation de l'invention. Le poteau 1 est réalisé en métal, par exemple en acier galvanisé ou en métal peint, par exemple en aluminium. Il comprend une embase 2 et un piquet 3. En variante non illustrée, il est en un autre matériau rigide et résistant aux conditions environnementales, par exemple le piquet 3 est en polymère, l'embase 2 étant en métal. L'embase 2 est destinée à être enfoncée dans le sol ou .1se dans un socle de béton ou encore introduite, avantageusement de manière amovible, dans un logement ou un manchon. Le piquet 3 forme la partie aérienne du zteau 1, c'est-à-dire la partie visible en configuration d'utilisation. Le piquet 3 est destiné à supporter des fils constitutifs d'un grillage ou des fils individuels de clôture, non illustrés, sur une hauteur définie qui est, de façon courante, comprise entre 1, 5 m et 5 m. L'embase 2 comprend une partie 4 qui est destinée à être complétement enfoncée dans le sol ou prise dans un socle de béton. Cette partie 4 n'est pas visible lorsque l'embase 2 est en place dans le sol. La partie 4 est formée par deux voiles 5, 6 globalement de forme trapézoïdale. En variante, les voiles ont une autre forme, par exemple, rac-igulaire ou triangulaire. Le.. vc" 3._ 5, 6 sont disposés dans ?Li plans parallèles P, P1 et sont fixés de chaque côté d'un mat 7. En variante les plans P, P1 ne sont pas parallèles et/ou les voiles 5, 6 sont venus de matière, par pliage, avec le mat 7. Le mat 7 constitue la partie centrale de l'embase 2. Il est d'une longueur suffisante pour s'étendre au-dessus de la partie 4 et ainsi définir la partie aérienne, visible, de l'embase 2 lorsque cJIL-ci est en place dans le i":,./ant la mise en place du piquet 3 sur l'embase 2. La longueur du mat 7 est globalement compris, entre 0,3 m et 2 m. Ici, le mat 7a une section transversale en forme de croix de saint i.ndré, c'est-à-dire en X, comme cela apparaît plus particulièrement aux figures 6 et 9.

Il est avantageusement obtenu par pliage d'un élément métallique plan, par exemple une tôle. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, il est obtenu par une autre technique, connue en soi. Il peut également présenter une section transversale différente, par exemple en forme du signe plus (+).En variante, il a une autre forr-3 géométrique, par exemple en Y ou en T. Le mode de réalisation du mat 7, par pliage d'un élément plan, induit une double épaisseur de matière sur deux branches 70, 71. Les deux autres branches 72, 73 sont reliées, par une extrémité, aux voiles 5, respectivement, 6. Les voiles 5, 6 sont fixés sur les branches 72, 73 par un côté 8, respectivement 9.

En [e-_..pèce?, les voiles 5, 6 sont venus de matière avec les branches 72, 73. En d'autres termes, du fait de la réalisation par pliage, on a un mat 7 et des voiles 5, 6 monomatière. Dans d'autres modes de réalisation, la fixation des voiles sur le mat est effectuée par soudage, collage, rivetage, surmoulage ou vissage. La partie inférieure de chaque voile 5, 6, c'est-à-dire la partie biseautée qui est destinée à être insérée en premier dans le sol ou dans un socle en béton, est pourvue d'au moins deux entailles 10, 11. Ces entailles 10, 11 sont parallèles aux côtes 8, 9 de chaque voile 5, 6. Elles délimitent des zones de fragilisation mécanique des voiles 5, 6. Ainsi, s de l'enfoncement dans le sol, les parties 12, 13 des voiles délimitées par les entailles 10, 11 vont se courber et/ou se tordre en fonction de la résistance à l'enfoncement rencontrée, par exemple du fait de la i:.-..c.ence de cailloux. La partie 14 reste rectiligne et fixée au mat 7. Ces parties 12, 13, une fois recourbées, se comportent comme les ardillons d'un hameçon et s'opposent ainsi à l'arrachement de l'embase 2 enfoncée dans le sol. En d'autres termes, les parties 12, 13, 14 participcsit l'ancragc au maintien en position de l'embase 2 dans le sol. En variante, le nombre et/ou la forme des entailles différents. Ici, l'enfoncement de l'emba3e tans le sol a été décrit, étant entendu que lorsque l'embase est prise dans un socle en béton, le comportement des parties 12, 13 est similaire pour autant qu'elles aient été recourbées p7 alablement au coulage du béton dans le socle, l'embase ayant été mise en place.

Le bord 15, 16 de chaque voile 5, 6 formant une petite base de ce dernier est destiné à définir la partie supérieure, c'est-à-dire la partie visible, de l'embase 2 lorsque celle-ci est enfoncée dans le sol. Chaque bord 15, 16 est, ici, plié à angle droit. En varL.lte non illustrée, l'angle de pliage est différent de 90°. Le pliage est 5 avantageusement réalisé selon deux directions opposées, comme cela ressort particulièrement à la figure 6. De cette manière, les bords 15, 16 pliés sont alignés et coplanaires. En d'autres termes, ils sont positionnés dans le prolongement l'un de l'autre. Le pliage des bord-, est effectué sur une largeur S suffisante pour définir une surface d'appui ou de fre';),-.-- permettant à un utilisateur d'enfoncer l'embase 2 dans le 10 sol. Les bords 15, 16 se comportent de façon similaire aux zones d'appui du ied d'un utilisateur sur une bêche. Deux encoches 17, 1r ménagées, sur une longueur adaptée à la longueur du poteau et généralement corryise entre 1 cm et 6 cm, entre le mat 7 et les bords 15, 16. Ces encoches 17, 18 s'étendent en direction de l'extrémité 19 du mat 7 destinée à 15 être en contact, en premier, avec le sol lors de l'enfoncement de l'embase 2. En d'autres termes, l'extrémit,.1; 10 participe à 'finir, avec les bords biseautés des voiles 5, 6, la pointe de l'embase 2. La partie du m817 située entre la jonction avec les voiles 5, 6, donc de fait la partie située entre le fond des encoches 17, 18 et l'extrémité 20 du mat 7 opposée à 20 l'extrémité 19, définit e .ec les bords 15, 16, un organe de réception du piquet 3. Cette partie 21 du mat 7 est dite partie supérieure du fait qu'elle s'étend au-dessus du sol lorsque l'embase 2 est en place dans le sol. La partie 21 reste, dans l'exemple, la seule partie de l'embase 2 visible avant la mise en place du piquet 3, lorsque l'embase 2 est enfoncée dans le sol ou prise dans un socle en béton, étant entendu qu'il peut être 25 également possible de voir les bords 15, 16. Le piquet 3 est, avantageusement, réalisé par profilage d'un é|ér.cOt r.étGUiqU9 plan. Il peut être réalisé par d'autres techniques, par exemple par extrusion, pliage, moulage et/ou en d'autres matériaux qu'en métal. Le piquet 3 est un élément allongé, creux, dont la section transversale, visible à la figure 9, s'inscrit dans un carré. Dans d'autres modes de réalisation non illustrés, la section transversale du piquet s'inscrit dans une autre forme, par exemple dans un cercle, un rectangle ou un losange. Un côté 22 du piquet 3 présente une découpe 23 ménagée sur toute la longueur du piquet 3. En d'autres termes, le côté 22 est ouvert. Une telle configuration, associée à une section transversale s'inscrivant dans un carré, permet d'obtenir une élasticité des parois du piquet 3 facilitant un retour à la forme initiale du piquet, postérieurement à une déformation. Les autres côtés 24, 25, 26 sont pleins et pourvus, chacun, d'un enfoncement respectivement 27, 28, 29. Ici, la position et les dimensions des enfoncements 27 à 29 sont identiques. En variante, elles sont différentes.

Un côté 25 du piquet est pourvu d'au moins un organe de fisati 30 d'un fil de grillage ou de clôture, non illustré. Cet organe, dénommé linguet, est configuré pour maintenir un fil de grillage ou de clôture avec un minimum d'usure du fil lors de la mise en place de ce dernier dans le linguet. Ici, l'enfoncement 28 du côté 25 reçoit plusieurs linguets 30. Une telle configuration participe à l'aspect esthétique du piquet 3 lorsque le fil de grillage ou de clôture est en place, le linguet ayant été rabattu contre le piquet, maintenant ainsi en tension, par pincement, le fil contre le piquet 3. En l'espèce, les linguets 30 sont alignés et régulièrement répartis sur le côté 25 du piquet 3. Le piquet 3 coiffe la partie 21 du mat 7 par insertion de cette dernière dans une extrémité ouverte 31 du piquet 3. Chaque f.: externe externe opposée 32, 33 des cotés 24, 26 est équipée, au niveau de l'extrémité 31, d'un organe de blocage 34, 35. Ces deux organes de blocage 34, 35, identiques dans l'exemple et visibles aux figures 7 à 9, sont des languettes, par exemple de forme rectangulaire, découpées dans les faces externes 32, 33 des côtés. Ces languettes ne sont reliées que par un côté à la paroi constitutive de la face 32, 33. Avec une telle configuration, l'effet ressort est maximal, ce qui Lirmet, avec un écartement adapté des languettes par rap.ic faces 32, 33, d'avoir un blocage en position optimal du piquet en position sur l'embase, cela tout en pouvant aisément effectuer la manoeuvre inverse pour retirer le piquet. En variante non illustrée, les deux organes de blocage sont en forme . e coin triangulaire. Dans un mode de réalisation non illustré, les deux organes de blocage sont différents : ils comprennent une languette et un coin triangulaire. Les organes de blocage ou languettes 34, 35 sont fixés sur les fr.- Ts 32, 33 de sorte à être alignés. En variante, le nombre des organes de blocage est différent c.,:e Ainsi, au niveau des iguettes 34, 35, la largeur L de l'extrémité 31 est légèrement supérieure à la largeur L1 de l'espace disponible entre les bords pliés 15, 16. En d'autres termes, l'espace disponible entre les bords 15, 16 est diminué globalement d" la valeur du jàbOrd de chaque languette 34, 35. La forme et la souplesse de chaque languette 34, 35, du fait qu'elles sont formées dans un matériau en feuille, permet de faire passer en force les languettes 34, 35 en dessous des bords 15, 16, en direction des voiles 5, 6. La position des languettes 34, 35 sur l'extrémité 31 est telle que lorsque cette dernière est en F.i7pui sur le fond des encoches 17, 18, les languettes 34, 35 sont positionnées sur la face inférieure 36, 37 de chaque bord 15, 16, comme cela apparait à la figure 7. Elles forment ainsi deux butées s'opposant à un mouvement de translation en sens inverse visant à retirer le piquet 3 du mat 7, c'est-à-dire à démonter le poteau 1. Les faces 36, 37 définisL nt des organes de maintien, de manière réversible, des organes de blocage, dans l'r cmple ces organes de blocage sont des languettes 34, 35. Les languettes 34, 35 forment donc des organes de blocage maintenues en appui contre la face interne respective 36, 37 de chaque bord 15, 16. Les faces internes 36, 37 définissent ainsi un organe de maintien. On conçoit qu'un tel maintien est, Si besoin, amovible. En effet, en jouant sur l'élasticité des languettes 34, 35 et sur celle des côtés 24, 26, il est possible de repousser vers l'intérieur du piquet 3 les languettes 34, 35 et ainsi de les dégager des bords 15, 16. Le retrait de l'extrémité 31, par un mouvement de translation inverse de celui effectué pour monter le piquet 3 sur le mat 7, est alors aisé à réaliser. Un tel .':.,:rait permet de changer, de façon simple et rapide, le piquet lorsque ce dernier est endommagé ou lorsque l'on souhaite réaliser une clôture de plus grande hauteur. Il est à noter qu'un tel changement reste une opération qui, par c';.inition, est réalisée à la demande. De ce f ,it le maintien en position du piquet 3 j. organes de blocage 34, 35 est adapté pour L;urer sur une période importante.

Une embase 2 donnée peut ainsi recevoir des piquets 3 de différentes longueur et/ou forme pour autant que l'extrémité de chaque piquet soit adaptée pour coopérer avec la partie 21 du mat 7 de l'embase 2. Dans un autre mode de réalisation, les organes de blocage 34, 35 sont formés par coins triangulaires, par exemple soudés sur les faces externes du piquet. Dans ce Cas, l'effet ressort permettant des dégager les coins et de retirer le piquet est obtenu par le matériau constitutif et/ou la configuration de la section transversale du piquet. Chaque poteau de clôture conforme à l'invention est mis en place dans le sol de manière suivante : Dans une première étape, on enfonce l'embase dans le sol ou, en variante, on positionne cette dernière pour qu'elle soit prise dans un socle en béton lors du coulage du béton. Dans ce cas, on recourbe préalablement les parties 12, 13 afin qu'elles assurent le maintien en position de l'embase tant que le béton n'est pas pris. Lors de cette étape, le mât 7 est positionné verticalement au-dessus du sol. Dans une suivante, on coiffe l'extrémité libre 20 du mât 7 avec l'extrémité ouverte 31 du pi,; ,at 3. Lors de cette étape, on s'E ',3ure que les piquets 3 constitutifs de la clôture sont orientés dans le même sens, c'est-à-dire que les côtés des piquets 3 équipés des linguets 30 sont orientés en direction d'un même côté de la clôture. En d'autres termes les côtés pourvus de linguets 30 d'au moins deux piquets 3 voisins sont coplanaires. On poursuit le mouvement de mise en place du piquet 3 sur le mât 7 de l'embase jusqu'à ce que, en force, les organes de blocage, à savoir les languel'es 34, 35 en référence au mode de réalisation illustré, passent sous les bords 15, 16 c'_! l'embase 2. Une fois dans cette position, le piquet 3 est bloqué en position sur l'embase 2. Son retrait n'est alors possible que par une action volontaire de l'utilisateur qui rabat les languettes 34, 35 en direction de l'intérieur du piquet 3 afin de permettre le paes4e en eens inverse des languettes 34, 25 entre les bords 15,16. Une fois le piquet 3 retiré, il est possible de coiffer le mât 7 avec un autre piquet 3, par exemple neuf et/ou d'une longueur différente. Il est possible, avec l'invention, de réaliser un kit d'entretien de clôture comportant un jeu de piquets 3 permettant, selon les besoins, de remplacer les piquets, quelles que soient leurs longueurs et/ou leur configuration en section transversale et/ou leurs aspects extérieurs, pour autant que l'embase 2 soit utilisée.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Poteau de clôture (1) comprenant une embase (2) destinée à être au sol et équipée d'un organe de réception (15, 16, 17, 18, 36, 37) d'une extrémité (31) d'un élément allongé ou piquet (3) constitutif, avec l'embase (2), du poteau (1), caractérisé en ce que l'organe de réception comprend au moins un organe de maintien (36, 37), de manière réversible, d'au moins un organe de h'^c?ge (34, 35) fixé sur l'extrémité (31) du piquet (3) lorsque ce dernier est en place sur l'organe de réception (15, 16, 17, 18, 36, 37).
2. 2. Poteau selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité du piquet comprend deux organes de blocage (34, 35) situés sur deux côtés (24, 26) différents de l'extrémité (31) du piquet (3).
3. 3. Ceau selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un organe de blocage est une languette (34, 35) réalisée par découpage dans un côté (24, 26) de l'extrémité (31) du piquet (3).
4. 4. Poteau selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un organe de blocage est un coin triangulaire fixé sur un côté du piquet (3).
5. 5.se' pn la revendication 1, caractérisé ,T:n (7,1 que l'or)ane de maintien est formé une face 37) d'au moins un bord plié (15, 16) de l'embase (2) situé à l'c le la Jinte c'e l'embase (2) destinée à pénétrer en premier dans le sol ou dans un socle de béton.
6. 6. Poteau selon la revendication 5, caractérisé en ce que le au moins un bord (15, 16) forme une surface d'appui ou de frappe p71mettant l'enfoncement de l'embase (2) dans le sol ou sa mise en plae auit le coulage du béton du socle.
7. 7.'icau selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que l'organe de maintien comprend deux bords pliés (15 et 16) de l'embase (2).
8. 8.- Procédé de montage d'un poteau conforme à l'une des revendications précédentes et comportant au moins les étapes suivantes : -a) insérer l'embase (2) dans le sol ou dans un socle avant le coulage du béton, à un endroit prédéterminé, -b) coiffer la partie de l'embase (2) formant un organe de réception (15, 16, 17, 18, 36, 37) avec une extrémité (31) correspondante d'un piquet (3), 5 -c) poursuivre le mouvement initié à l'étape b) jusqu'à ce que le au moins un organe blocage (34, 35) situé sur le piquet (3) soit maintenu par le au moins un organe de maintien (36, 37) situé sur l'embase (2) et formant l'organe de réception.
9. 9.- procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que lors de l'étape b), on oriente les piquets (3) de sorte qu'ils présentent, tous, leurs côtés (25) qui sont équipés 10 d'organes de fixation d'un fil ou linguets (30) dans un même plan.