FR3007733A1

FR3007733A1 - Dispositif de traction sous marine pour la plongee sous marine

Info

Publication number: FR3007733A1
Application number: FR1301499A
Authority: FR
Inventors: Roland Kipp
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2013-06-26
Filing date: 2013-06-26
Publication date: 2015-01-02
Anticipated expiration: 2033-06-26
Also published as: FR3007733B1

Abstract

Dispositif de traction sous-marine (1) pour permettre une traction depuis une embarcation flottante motorisée, comprenant. une planche sous-marine (2) et un filin (3) fixé à ladite planche, caractérisé en ce qu'au moins une partie dudit filin (3) comprend au moins un matériau élastique, ledit filin (3) étant apte à subir, par une déformation élastique, un allongement lui conférant une longueur totale de deux à trois fois sa longueur au repos.

Description

Dispositif de traction sous-marine pour la plongée sous-marine La présente invention est du domaine des sports de glisse tractés par une embarcation motorisée, tels que le ski nautique, et concerne plus spécifiquement la pratique de la planche sous-marine. On connaît des planches sous-marines qui permettent de pratiquer 10 la plongée tout en étant tracté depuis une embarcation motorisée, comme cela se pratique en ski nautique. La demande W02005/082705 décrit des planches sous-marines dont l'utilisation tractée se fait depuis un bateau dont les dimensions 15 correspondent à celles des bateaux dits « hors-bords ». Des aménagements sont prévus sur la planche qui conditionnent le réglage du pilotage de la planche par le plongeur. Cependant, sur ce type d'ensemble de traction, il est difficile de contrôler les accélérations et le plongeur reste dépendant du comportement de l'embarcation motorisée 20 qui le tracte. Pour pallier tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique précité, la présente invention concerne un dispositif de traction sous-marine pour permettre une traction depuis une embarcation flottante 25 motorisée comprenant une planche sous-marine et un filin fixé à la planche, remarquable en ce qu'au moins une partie du filin comprend au moins un matériau élastique, le filin étant apte à subir, par une déformation élastique, un allongement lui conférant une longueur totale de deux à trois fois sa longueur au repos. Le terme « filin » peut être utilisé 30 pour désigner un faisceau de câbles. Le filin peut être aussi un faisceau d'au moins deux câbles, sur au moins une partie de sa longueur, et n'être qu'un câble sur au moins une autre partie - ces différentes parties étant reliées, par exemple, à l'aide d'anneaux d'ancrages.

Grâce à un tel dispositif, le plongeur peut contrôler sa vitesse en orientant convenablement sa planche sous-marine. Incliner la planche dans une direction sensiblement orthogonale à la direction du déplacement permet de ralentir, voire de stopper, le plongeur dans sa course sur, ou sous l'eau. Après une telle phase de freinage, si le plongeur repositionne la planche pour limiter les frottements sous l'eau, il s'ensuit une brusque phase d'accélération de sorte que, si le plongeur guide convenablement la planche, il peut réaliser des figures hors de l'eau, telles que des sauts.

Le terme « filin » s'entend au sens large dans le cadre de l'invention, et peut par exemple être utilisé pour qualifier un ensemble de cordages disposés en parallèle sur toute, ou partie, de la longueur du filin. Il peut également s'agir de plusieurs cordes associées entre elles comme les brins d'une hélice. De préférence, le filin est un câble élastique. Un câble entièrement élastique sur toute sa longueur est parfaitement compatible avec l'utilisation recherchée. La longueur totale du câble est de 30 à 80 mètres, 20 avantageusement de 40 à 70 mètres, voire de 50 à 60 mètres. De préférence, le câble élastique est composé d'une âme en caoutchouc et d'une enveloppe constituée d'un matériau textile comportant au moins un élément choisi parmi un tissé, un tricoté ou un 25 non-tissé extensible. Le terme « caoutchouc » désigne un matériau élastomère, « élastomère » s'utilise ici au sens large pour qualifier les polymères naturels (comme par exemple le cis 1,4 polyisoprène naturel), ou de synthèse, présentant des propriétés élastiques. 30 De préférence, l'âme en caoutchouc est composée d'un ensemble d'au moins 10 brins en caoutchouc de 1 mm de diamètre chacun. De manière avantageuse, le câble élastique a une section de 0.8 à 2 cm de diamètre externe, et comporte une âme composée d'un ensemble de 30 à 60 brins en caoutchouc de 0.8 à 1.2 mm de diamètre chacun. L'enveloppe du câble est avantageusement composée d'un tricoté ou d'un tressé en nylon. Le filin est, de préférence, un câble dont les extrémités sont jointes l'une à l'autre. On a ainsi un filin qui s'étend du plongeur au bateau en un faisceau de deux câbles. Le moyen d'ancrage sur le bateau comporte avantageusement une poulie dans laquelle le filin doit courir, permettant ainsi de répartir convenablement la longueur de corde de part et d'autre. On peut prévoir d'intégrer directement un tel moyen d'ancrage dans le dispositif de traction sous-marine selon l'invention. La planche sous- marine comprend avantageusement une boucle d'ancrage comprenant une poulie ; la boucle d'ancrage étant fixée, d'une part, par une ouverture ménagée dans la planche et étant, d'autre part, reliée au filin par la poulie. Si on veut démultiplier la liaison boucle d'ancrage - filin, on peut utiliser un système configuré comme une moufle de palan, bien connue dans le domaine de la voile. De préférence, la planche sous marine du dispositif selon l'invention comporte une découpe la séparant en deux ailettes symétriques par rapport à son axe médian. Une telle découpe permet le pivotement de la boucle d'ancrage ou du filin - si ce dernier est directement attaché sur la planche - pour permettre son passage de part et d'autre du plan de la planche.

La présente invention concerne aussi une planche sous-marine pour son utilisation intégrée dans un dispositif de traction sous-marine présenté dans le cadre de l'invention et comportant au moins un repose pied. Le repose pied consiste avantageusement en une corde fixée à la planche et se terminant par une barre transversale, ou se divisant en deux étriers, pour y loger les pieds. La présence du repose pied permet au plongeur d'orienter la planche plus facilement pour la mettre en travers, afin de se freiner malgré la puissance de la traction imprimée par le bateau.

La présente invention concerne également toute utilisation d'un filin au moins en partie élastique pour tracter depuis un bateau à moteur un plongeur équipé d'une planche sous-marine.

La description détaillée qui suit présente des modes de réalisation de la présente invention, uniquement donnés à titre illustratif et qui ne doivent nullement être interprétés comme limitatifs, et leurs figures annexées parmi lesquelles : la figure 1 représente une vue de profil d'un dispositif de plongée sous-marine comportant un filin élastique prévu pour s'étendre entre l'embarcation motorisée et la planche sous-marine. La figure 1 montre un dispositif de traction sous-marine 1 selon l'invention, comportant une planche sous-marine 2. La planche sous- marine est prévue pour être tractée depuis un bateau à moteur ou un jet-ski, à l'aide d'un filin 3 qui coopère avec une poulie 4 reliée à la planche 2 à l'aide d'une boucle d'ancrage 5 fixée sur la planche. La boucle d'ancrage 5 est une ficelle ou un cordage, classiquement appelé « bout » dans le domaine du nautisme. Le filin 3 est un câble sandow composé d'une âme en caoutchouc constituée d'environ quarante brins en caoutchouc de 1 mm de diamètre chacun. L'âme en caoutchouc est contenue dans une enveloppe en nylon tressée pour former un filin 3 de 1 cm de diamètre externe.

La boucle d'ancrage 5 peut être positionnée aisément de part et d'autre du plan de la planche sous-marine, grâce à une découpe 6 de forme rectangulaire ménagée sur la partie avant de la planche 2. La planche 2 est séparée en deux parties symétriques par rapport à l'axe médian par lequel passe la découpe 6.

Des poignées 7 permettent au plongeur de se maintenir lorsqu'il est tracté depuis l'embarcation flottante motorisée. Le plongeur se laisse tracter, et s'il veut ralentir sa vitesse, il fait basculer la planche en travers, en inclinant la planche d'un angle de sensiblement 90°. Ce faisant, le plongeur fait passer la planche de la position représentée sur la figure 1, à une position où la face inférieure (celle qui ne comporte pas les poignées 7) est mise en regard de la poulie 4. Ceci provoque le ralentissement de l'ensemble formé à la fois par le plongeur, la planche 2, la boucle d'ancrage 5 et la poulie 4, et entraîne également l'allongement du filin 3 jusqu'à ce qu'il atteigne une longueur de trois fois sa longueur initiale. Le plongeur peut ensuite incliner la planche 2 et la positionner de nouveau comme représenté sur la figure 1, il s'ensuit alors une brusque accélération, propice à la réalisation de figures, comme par exemple des sauts du plongeur hors de l'eau.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif de traction sous-marine (1) pour permettre une traction depuis une embarcation flottante motorisée, comprenant une planche sous-marine (2) et un filin (3) fixé à ladite planche, caractérisé en ce qu'au moins une partie dudit filin (3) comprend au moins un matériau élastique, ledit filin (3) étant apte à subir, par une déformation élastique, un allongement lui conférant une longueur totale de deux à trois fois sa longueur au repos.
2. Dispositif de traction sous-marine (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit filin (3) est un câble élastique.
3. Dispositif de traction sous-marine (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit câble élastique est composé d'une âme en caoutchouc et d'une enveloppe constituée d'un matériau textile comportant au moins un élément choisi parmi un tissé, un tricoté, un tressé ou un non-tissé extensible.
4. Dispositif de traction sous-marine (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'âme en caoutchouc est composé d'un ensemble d'au moins 10 brins en caoutchouc ayant chacun un diamètre externe de 1 mm.
5. Dispositif de traction sous-marine (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le filin (3) est un câble dont les extrémités sont jointes l'une à l'autre.
6. Dispositif de traction sous-marine selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la planche sous-marine (2) comprend une boucle d'ancrage (5) comprenant une poulie (4) ; la boucle d'ancrage (5) étant fixée, d'une part, par une ouverture ménagée dans ladite planche (2) et étant, d'autre part, reliée au filin (3) par ladite poulie (4).
7. Dispositif de traction sous-marine (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la planche sous-marine (2) comporte une découpe (6) séparant ladite planche en deux ailettes symétriques par rapport à son axe médian.
8. Planche sous-marine (2) pour son utilisation intégrée dans un dispositif de traction sous-marine (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un repose pied.
9. Utilisation d'un filin (3), au moins en partie élastique pour tracter depuis un bateau à moteur un plongeur équipé d'une planche sous-marine (2).