FR3006169A1

FR3006169A1 - Cale osseuse

Info

Publication number: FR3006169A1
Application number: FR1301249A
Authority: FR
Inventors: Salar Razian; Hassan Razian
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2013-06-03
Filing date: 2013-06-03
Publication date: 2014-12-05
Anticipated expiration: 2033-06-03
Also published as: FR3006169B1

Abstract

La cale osseuse selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comprend un corps 10 en U comportant deux branches 11, 12 et une base 13, les deux faces en regard 14, 15 des branches délimitant un espace interbranches 100, un arbre cylindrique 20, un palier 30 défini selon un axe de rotation donné 31, l'arbre cylindrique 20 étant monté rotatif dans le palier 30 en traversant l'espace 100, une patte 40, des moyens pour monter la patte 40 en coopération avec l'arbre 20 de façon qu'elle soit entraînée en rotation avec celle de l'arbre, et des moyens 50 pour commander la rotation de l'arbre 20 dans le palier 30, la patte 40 étant en outre solidaire de l'arbre 20 pour pivoter dans l'espace 100, l'espace 100 et la patte 40 étant agencés de façon que, lorsque la patte 40 est entraînée en rotation entre une position P1 et une autre position, la patte 40 entraîne l'écartement des deux branches 11, 12 l'une de l'autre par rapport à l'embase 13. Application aux cales osseuses aptes à être interposées entre deux portions d'os O1, O2 en vue de les réunir pour les solidariser entre elles avec une bonne tenue et une possibilité de distraction.

Description

CALE OSSEUSE La présente invention concerne un implant dit "cale osseuse" destiné à être implanté entre deux os qu'il faut relier pour différentes raisons.

Une telle calte osseuse trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusivement, pour être interposée entre les corps vertébraux de deux vertèbres lombaires consécutives, à la place du disque déficient initialement présent entre les deux vertèbres. Une telle cale permet la fusion des corps vertébraux après discectomie, tout en conservant la distance osseuse. Elle trouve aussi une application avantageuse par exemple comme cale apte à être interposée entre deux processus épineux. Il est déjà connu de telles cales, comme celles qui sont décrites et illustrées dans le FR-A-2 715 293 et le FR-A-2 866 229. Une telle cale selon l'art antérieur comprend un corps en forme de U 15 comportant de ce fait deux branches et une pièce de liaison reliant deux premières extrémités des branches, les faces respectivement des deux branches situées aux secondes extrémités des deux branches et se faisant face l'une l'autre comportant chacune une surface d'appui délimitant un dièdre comprenant une petite base et une grande base, une vis comportant 20 une tête en appui contre la pièce de liaison et une tige de vis définissant un axe longitudinal traversant librement la pièce de liaison et la petite base et passant entre les deux branches, et une pièce d'écartement mobile en translation vissée sur la tige de vis, cette pièce d'écartement étant en contact glissant sur les deux surfaces d'appui. 25 Cette réalisation donne satisfaction pour obtenir une distraction. En revanche, pour pouvoir être introduite, par exemple entre deux vertèbres en remplacement d'un disque endommagé, une telle cale osseuse doit présenter le plus faible encombrement possible étant donné les voix qui peuvent être empruntées pour son introduction. De ce fait, ses dimensions 30 sont des plus réduites. Mais alors, la surface sur laquelle reposent les deux corps vertébraux, c'est-à-dire le polygone de sustentation de la cale, est souvent insuffisante pour assurer une bonne stabilité des deux corps vertébraux reposant sur cette cale.

L'invention a donc pour but de réaliser une cale osseuse qui, bien qu'ayant des dimensions comparables à celles des cales de l'art antérieur, permette de palier en grande partie l'inconvénient mentionné ci-dessus, à savoir obtenir une amélioration du polygone de sustentation combinée avec une fonction d'accrochage et éventuellement une fonction de distraction. Plus précisément, la présente invention a pour objet une cale osseuse apte à être interposée entre deux portions d'os en vue de les réunir pour les solidariser entre elles, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - un corps sensiblement en forme d'un premier U comportant deux branches et une base reliant deux premières extrémités des branches, les deux faces en regard des deux dites branches délimitant un espace interbranches, - un arbre cylindrique, - un, palier défini selon un axe de rotation donné, ledit palier étant réalisé dans les deux branches et ledit arbre cylindrique étant monté rotatif dans ledit palier en traversant ledit espace interbranches, - une première patte sensiblement plane, - des moyens pour monter ladite patte en coopération avec ledit arbre cylindrique de façon que le plan de ladite patte fasse avec ledit axe de rotation un angle non nul et que ladite patte soit entraînée en rotation avec celle du dit arbre cylindrique, et - des moyens pour commander la rotation du dit arbre cylindrique dans ledit palier par rapport au dit corps, caractérisée par le fait que ladite patte est solidaire du dit arbre de façon qu'elle soit apte à pivoter dans ledit espace interbranches, ledit espace interbranches et ladite patte étant agencés de façon que, lorsque ladite patte est entraînée en rotation par ledit arbre entre une première position et une seconde position, ladite patte entraîne l'écartement des deux branches l'une de l'autre par rapport à ladite embase.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée en regard des dessins annexés dans lesquels : Les figures 1 à 3 sont trois vues d'un premier mode de réalisation de la cale osseuse selon l'invention, la figure 1 étant une vue de dessus, la figure 2 une vue de côté, la figure 3 une vue en bout selon les règles habituelles de dessin, ces trois figures représentant la cale osseuse, en traits continus dans sa position non-distractante et, en traits interrompus (figure 3) dans sa position de polygone de sustentation augmenté. Les figures 4 et 5 représentent, vu en bout et de côté, un second mode de réalisation de la cale osseuse selon l'invention permettant d'obtenir à la fois une distraction et une augmentation de son polygone de sustentation. Il est précisé que les figures représentent deux modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est également précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Il est enfin précisé que, dans la présente description, si l'adverbe "sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché. 3006 169 4 En référence aux figures annexées, la présente invention concerne une cale osseuse apte à être interposée entre deux portions d'os 01, 02 en vue de les réunir pour les solidariser entre elles. La cale comprend un corps 10 sensiblement en forme d'un premier U 5 comportant deux branches 11, 12 et une base 13 reliant deux premières extrémités 11-1, 12-1 des branches, les deux faces en regard 14, 15 des deux branches délimitant un espace interbranches 100. Elle comporte un arbre cylindrique 20, un palier 30 défini selon un axe de rotation donné 31, le palier étant réalisé dans les deux branches 11, 12 et 10 l'arbre cylindrique 20 étant monté rotatif dans ce palier 30 en traversant l'espace interbranches 100. Elle comporte en outre une première patte 40 sensiblement plane, des moyens pour monter cette patte 40 en coopération avec l'arbre cylindrique 20 de façon que le plan de la patte fasse avec l'axe de rotation 15 31 un angle non nul et que la patte soit entraînée en rotation avec celle de l'arbre, et des moyens 50 pour commander la rotation de l'arbre cylindrique 20 dans le palier 30 par rapport au corps 10. Selon l'invention, la patte 40 est solidaire de l'arbre cylindrique 20 de façon qu'elle soit apte à pivoter dans l'espace interbranches 100, cet espace 20 interbranches et cette patte étant agencés de façon que, lorsque la patte 40 est entraînée en rotation Ro par l'arbre 20 entre une première position P1 et une seconde position P2, la patte 40 coopère avec les deux branches 11, 12 et entraîne leur écartement l'une de l'autre par rapport à l'embase 13. La patte 40 peut entraîner l'écartement des deux branches 11, 12 25 l'une de l'autre par rapport à l'embase 13 de différentes façons, selon la nature de la liaison entre la base 13 et les premières extrémités 11-1 et 12-1 des branches 11, 12. En effet, un tel écartement peut être un écartement par translation, les deux branches 11, 12 se déplaçant en demeurant parallèles entre elles, 30 si au moins l'une des premières extrémités 11-1, 12-1 respectivement des deux branches est liée à la base 13 avec une glissière ou analogue. Mais il peut aussi être un écartement par rotation si la base 13 et au moins l'une des premières extrémités 11-1, 12-1 respectivement des deux branches 11, 12 sont liées en rotation, via des moyens mécaniques par exemple une charnière ou analogue, ou via l'élasticité inhérente à la nature de tous les matériaux éventuellement accentuée par une forme géométrique particulière, connue en elle-même, donnée à la liaison.

L'écartement des deux branches peut aussi être obtenu par une combinaison des exemples donnés ci-dessus, Selon un mode de réalisation avantageux, au moins une partie de la patte 40 est de forme tronconique, la grande base 41 de la forme tronconique étant solidaire de l'arbre cylindrique 20 et la largeur d'au moins une partie de cette forme tronconique étant comprise entre la largeur minimale et la largeur maximale de l'espace interbranches 100. Cet espace interbranches 100 est défini par les deux faces en regard 14, 15 des deux branches du premier U qui comportent de préférence chacune une rainure 114, 115, bien qu'une seule serait suffisante dans une seule des deux faces 14, 15, ces deux rainures étant réalisées dans un même plan parallèle au plan du premier U et contenant l'axe de rotation 31, l'arbre 20 passant dans sensiblement le fond des deux rainures. La section transversale de ces rainures peut être de différentes formes, carrée, rectangulaire, circulaire, etc. Cependant, elle est préférentiellement de forme triangulaire comme illustré sur les figures, de façon à être complémentaire de la forme tronconique (ou conique) de la patte. Pour assurer la fixation de la cale avec au moins l'un des deux os, selon un mode très préférentiel, la patte 40 présente une forme telle que, lorsqu'elle est dans la première position P1 par rapport au corps 10 (figures 1, 2, 3 et 4 en traits continus), elle est au moins en grande partie, sinon entièrement, inscrite dans la section transversale du corps définie dans un plan perpendiculaire au plan du premier U, c'est-à-dire au plan de la figure selon la figure 1, pour réduire au maximum son encombrement transversal lors de son implantation. Il est à noter que, en émergeant faiblement, elle peut être utilisée pour réaliser un début de distraction entre les deux os 01, 02.

En revanche, lorsque la patte 40 est dans la seconde position P2 par rapport au corps 10 (figures 3 et 4 en traits interrompus), elle déborde d'au moins une portion 40-1, 40-2, de préférence de deux portions opposées pour coopérer avec les deux portions d'os 01, 02, de la section transversale du corps 10 définie dans un plan perpendiculaire au plan du premier U, comme défini ci-dessus. De façon avantageuse, pour sécuriser encore plus la liaison entre les deux portions d'os, la cale comporte des moyens de blocage-déblocage qui coopèrent avec la patte 40 et le corps 10 lorsque la patte est au moins dans 10 sa seconde position P2. Ces moyens de blocage-déblocage peuvent être réalisés de différentes façons. A titre d'exemple, ils peuvent être constitués d'une partie en saillie sur l'un des éléments suivants : la patte 40 et le corps 10, et d'une partie en creux sur l'autre élément, ces parties en saillie et en creux étant 15 aptes à coopérer l'une dans l'autre quand la patte est dans sa seconde position P2. Quant aux moyens mentionnés ci-avant pour commander la rotation de l'arbre cylindrique 20 dans le palier 30 par rapport au corps 10, ils sont constitués par au moins l'un des moyens suivants : des moyens pour 20 imprimer, à l'arbre 20, une force de rotation transmise selon une direction sensiblement parallèle à son axe de rotation 31, par exemple dans ce cas un tourne vis ou analogue qui est apte à coopérer avec un creux 51 par exemple à section polygonale, comme illustré schématiquement sur la figure 5; ou des moyens pour imprimer, à l'arbre 20, une force de rotation 25 transmise selon une direction sensiblement perpendiculaire à son axe de rotation 31, par exemple dans ce cas par un ensemble d'engrenages à renvoi d'angle ou analogue, non illustré, l'un des engrenages, de tout type, étant solidaire de l'arbre 20 et l'autre solidaire d'un outil pouvant pivoter autour d'un axe perpendiculaire à l'axe 31 de l'arbre 20.

30 Selon un mode de réalisation très préférentiel, l'arbre cylindrique 20 est cylindrique de révolution. Pour mieux assurer la fixation de la cale avec les deux portions d'os 01, 02, le corps 10 comporte une fente 200 réalisée dans chacune des deux branches 11, 12 pour définir, dans chacune d'elles, deux portions de branches 11-2-1, 11-2-2 ; 12-2-1, 12-2-2, la fente 200 étant en outre définie dans un plan faisant un angle non nul par rapport au plan du premier U, optionnellement et préférentiellement un angle droit, de façon à former, dans le corps 10, un second U dont la base est commune avec la base 13 du premier U. De plus, le palier 30 est réalisé entre les deux paires de portions de branches 11-2-1, 11-2-2 ; 12-2-1, 12-2-2 et l'arbre cylindrique 20 monté rotatif dans le palier 30 a alors une section transversale dont les épaisseurs, définies respectivement selon deux axes faisant entre eux un angle non nul, sont de valeurs différentes. De préférence, l'arbre cylindrique a, dans ce cas, une section transversale de forme elliptique. La cale comporte alors avantageusement au moins une patte supplémentaire 240 et des moyens 250 pour monter cette patte 15 supplémentaire en coopération avec une des deux extrémités de l'arbre 20. Ces derniers moyens 250 sont essentiellement constitués par des moyens pour entraîner la patte supplémentaire 240 à la fois en rotation avec l'arbre 20 et en translation par rapport à cet arbre 20 selon l'axe de rotation 31 puisque les deux branches 11, 12 du premier U s'écartent sous l'effet de 20 la rotation de l'arbre 20. Il est bien entendu que l'amplitude de rotation de l'arbre 20, quel que soit le mode de réalisation décrit ci-dessus, peut être déterminée pour obtenir les résultats voulus. Cependant, de façon préférentielle, pour obtenir le meilleur résultat voulu, elle sera sensiblement égale à quatre-vingt-dix 25 degrés. L'utilisation et l'implantation de la cale osseuse selon l'invention ne seront pas décrites ici car elles se déduisent sans aucune difficulté de la description, faite ci-dessus, de cette cale et des documents traitant des cales similaires de l'art antérieur, et même des cages intervertébrales 30 d istractantes. Cependant, il faut souligner que la cale osseuse selon le premier mode de réalisation, figures 1 à 3, permet, tout en réunissant deux portions d'os 01, 02, d'augmenter la surface sur laquelle reposent les deux corps vertébraux, c'est-à-dire le polygone de sustentation de la cale, et donc d'assurer une encore plus grande stabilité de la liaison entre ces deux portions d'os. Avec le mode de réalisation essentiellement selon les figures 4 et 5, la cale permet en outre d'obtenir une distraction entre les deux portions d'os 01, 02 l'une par rapport à l'autre. L'augmentation du polygone de sustentation est schématiquement illustrée par les flèches f1, f2 (figure 3) et fp (figure 4). L'augmentation du polygone de sustentation et l'obtention de la 10 distraction sont schématiquement illustrées par la combinaison des deux flèches fp et Fd (figure 4).

Claims

REVENDICATIONS1. Cale osseuse apte à être interposée entre deux portions d'os (01, 02) en vue de les réunir pour les solidariser entre elles, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - un corps (10) sensiblement en forme d'un premier U comportant deux branches (11, 12) et une base (13) reliant deux premières extrémités (11-1, 12-1) des branches, les deux faces en regard (14, 15) des deux dites branches délimitant un espace interbranches (100), - un arbre cylindrique (20), - un palier (30) défini selon un axe de rotation donné (31), ledit palier étant réalisé dans les deux branches (11, 12), ledit arbre cylindrique (20) étant monté rotatif dans ledit palier (30) et traversant ledit espace interbranches (100), - une première patte (40) sensiblement plane, - des moyens pour monter ladite patte (40) en coopération avec ledit arbre (20) de façon que le plan de ladite patte fasse avec ledit axe de rotation (31) un angle non nul et que ladite patte soit entraînée en rotation avec celle du dit arbre, et - des moyens (50) pour commander la rotation du dit arbre cylindrique (20) dans ledit palier (30) par rapport au dit corps (10), caractérisée par le fait que ladite patte (40) est solidaire -du dit arbre (20) de façon qu'elle soit apte à pivoter dans ledit espace interbranches (100), ledit espace interbranches (100) et ladite patte (40) étant agencés de façon que, lorsque ladite patte (40) est entraînée en rotation (Ro) par ledit arbre (20) entre une première position (P1) et une seconde position (P2), ladite patte (40) entraîne l'écartement des deux branches (11, 12) l'une de l'autre par rapport à ladite embase (13).
2. Cale selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'au moins une partie de ladite patte (40) est de forme tronconique, la grande base (41) de la forme tronconique étant solidaire du dit arbre (20) et la largeur d'aumoins une partie de cette forme tronconique étant comprise entre la largeur minimale et la largeur maximale de l'espace interbranches (100).
3. Cale selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que ladite patte (40) a une forme telle que : (i) lorsqu'elle est dans la première position (P1) par rapport au dit corps (10), elle est au moins en grande partie inscrite dans la section transversale du corps définie dans un plan perpendiculaire au plan du premier U, (ii) lorsqu'elle est dans la seconde position (P2) par rapport au dit corps (10), elle déborde d'au moins une portion (40-1, 40-2) de la section transversale du corps définie dans un plan perpendiculaire au plan du premier U.
4; Cale selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de blocage-déblocage qui coopèrent avec ladite patte (40) et ledit corps (10) lorsque la patte est au moins dans sa seconde position (P2).
5. Cale selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les moyens pour commander la rotation du dit arbre (20) dans ledit palier (30) par rapport au dit corps (10), sont constitués par au moins l'un des moyens suivants : (i) moyens pour imprimer, au dit arbre (20), une force de rotation transmise selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation (31), (ii) moyens pour imprimer, au dit arbre (20), une force de rotation transmise selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (31).
6. Cale selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que ledit arbre cylindrique (20) est cylindrique de révolution.7. Cale selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait : que ledit corps (10) comporte une fente (200) réalisée dans chacune des deux branches (11, 12) pour définir, dans chacune d'elles, deux portions de branches (11-2-1, 11-2-2 ; 12-2-1, 12-2-2), ladite fente (200) étant en outre définie dans un plan faisant un angle non nul par rapport au plan du premier U, optionnellement un angle droit, de façon à former, dans ledit corps (10), un second U dont la base est commune avec la base (13) du premier U, que ledit palier (30) est réalisé entre les deux paires de portions de branches (11-2-1, 11-2-2 ; 12-2-1, 12-2-2), et que ledit 10 arbre cylindrique (20) monté rotatif dans ledit palier (30) a une section transversale dont les épaisseurs, définies respectivement selon deux axes faisant entre eux un angle non nul, sont de valeurs différentes, et par le fait qu'elle comporte au moins une patte supplémentaire (240), et des moyens (250) pour monter ladite patte supplémentaire (240) en 15 coopération avec une des deux extrémités du dit arbre (20). 8. Cale selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les moyens (250) pour monter la patte supplémentaire (240) en coopération à une des deux extrémités du dit arbre (20) sont constitués par des moyens 20 pour entraîner ladite patte supplémentaire (240) en rotation avec l'arbre (20) et la translater par rapport au dit arbre (20) selon ledit axe de rotation (31). 9. Cale selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisée par le fait que ledit arbre cylindrique (20) a une section transversale de 25 forme elliptique. 10. Cale selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les deux faces en regard (14, 15) des deux branches du premier U comporte chacune une rainure (114, 115), les deux 30 rainures étant réalisées dans un même plan parallèle au plan du premier U et contenant l'axe de rotation (31), ledit arbre (20) passant dans sensiblement le fond des deux rainures.