FR3002376A1 - Bouchon d'etancheite pour cable electrique contre les infiltrations d'air dans les batiments et procede de pose du cable electrique - Google Patents

Abstract

Bouchon d'étanchéité (1) pour prévenir les infiltrations d'air par une entrée ou sortie de câble électrique à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment , le bouchon (1) étant tubulaire, agencé pour traverser l'enveloppe, pourvu, du côté extérieur, d'une membrane d'obturation et d'étanchéité transperçable (14) et le bouchon (1) étant en un matériau souple (5).

Description

Bouchon d'étanchéité pour câble électrique contre les infiltrations d'air dans les bâtiments et procédé de pose du câble électrique Le domaine de l'invention est lié au problème de l'infiltration de l'air dans les bâtiments par les entrées et sorties de câbles et de tubes et autres conduits électriques en particulier mais non exclusivement dans les enveloppes thermiques extérieures de ces bâtiments.

L'intérêt qu'on porte aujourd'hui à l'efficacité énergétique des construc- tions et, plus généralement, aux constructions dites vertes, n'est plus à souligner. La part des équipements électriques dans les infiltrations d'air dans les bâtiments est très importante. La cause en est l'application incomplète ou défectueuse des matériaux et autres dispositifs destinés à assurer l'étanchéité autour des câbles et conduits, sans parler de leur relativement faible durée de vie. La mousse, du fait de son manque d'adhésion, n'assure pas une bonne étanchéité, surtout sur des matériaux composites. Les bandes adhésives sont longues à poser, tout comme les boîtiers d'encastrement. Les qualités des installateurs entrent également en ligne de jeu.

Si on considère un câble électrique traversant un mur à l'intérieur d'un conduit, l'étanchéité devrait être assurée : a) aux deux extrémités intérieure et extérieure du conduit, b) à l'intérieur du conduit, c) entre le mur et le conduit.

Pour bien fixer les idées, on appelle ici conduit le tube dans lequel s'étend un câble électrique, au demeurant gainé pour raison d'isolation, et qui est inamovible dans les enveloppes, murs et parois, le câble électrique gainé pouvant lui être tiré hors de son conduit pour être remplacé. Pour l'intérieur du conduit, on a déjà proposé d'utiliser des bouchons souples, mais ils sont exclusivement dédiés à cette application. Pour l'entourage du conduit, on peut utiliser du silicone, de la mousse, mais ces solutions sont de plus en plus rejetées par les organismes d'agrément.

Pour toute nouvelle construction de bâtiment en Europe, un test d'étanchéité ou d'infiltrométrie devra être effectué dorénavant. Dans ces conditions, la demanderesse a cherché une solution universelle, c'est-à-dire qu'on peut appliquer aussi bien pour l'une que pour l'autre des trois étanchéités (a, b, c) ci-dessus, et c'est ainsi qu'elle propose son inven- tion. L'invention concerne donc tout d'abord un bouchon d'étanchéité pour prévenir les infiltrations d'air par une entrée ou sortie de câble électrique à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment, le bouchon étant tubulaire, agencé pour traverser l'enveloppe, pourvu, du côté extérieur, d'une membrane d'obturation et d'étanchéité transperçable et le bouchon étant en un matériau souple. Le bouchon est destiné à être introduit dans un trou percé à travers une enveloppe du bâtiment telle qu'une enveloppe thermique extérieure du bâtiment ou un cloisonnement du bâtiment c'est-à-dire un mur intérieur ou une paroi inté- rieure du bâtiment. De manière générale, le bouchon assure une étanchéité à l'air, cette étanchéité servant à l'isolation thermique dans le cas d'une enveloppe extérieure de bâtiment, et à l'isolation acoustique et à la préservation de la qualité de l'air dans le cas d'un cloisonnement. Le bouchon permet en effet d'éviter le passage d'air vicié depuis l'intérieur d'une paroi creuse traversée par le bouchon, jusqu'à l'intérieur d'une pièce du bâtiment. Le bouchon est tubulaire avec un alésage central traversant, pour la réception d'un conduit ou d'un câble électrique, sa paroi externe venant épouser la paroi du trou percé à travers l'enveloppe ou cloisonnement de l'immeuble. Le bouchon est en un maté- riau souple du fait que les conduits ne sont pas rectilignes, que le bouchon peut parfaitement s'adapter à des trous de passage de différents diamètres, même si on peut envisager une pluralité de bouchons, chacun seulement pour une certaine plage de diamètres de trous, sans que cela n'affecte d'ailleurs le caractère universel du bouchon, et qu'un trou de passage n'est pas forcément propre. Le bouchon comporte une membrane d'obturation extérieure qui peut être trans- percée, par un câble ou un conduit électrique enfilé dans le bouchon.

Cette membrane est de préférence prépercée d'un orifice de passage du câble ou fil électrique. Ceci permet notamment d'utiliser l'invention pour le passage d'un câble ou fil électrique souple qui n'est pas suffisamment rigide pour pouvoir être utilisé pour percer la membrane. Cela permet également de réduire l'effort nécessaire pour traverser la membrane avec un fil ou câble, l'orifice pouvant créer une amorce de rupture et guidant le câble ou fil lors de la traversée de la membrane. Le diamètre de cet orifice est de préférence inférieur au diamètre du câble ou fil électrique destiné à traverser la membrane du bouchon. Ce diamètre peut être supérieur à 0,1mm et est par exemple compris entre 0,1 et 1cm. On notera que le bouchon peut évidemment recevoir un ou plusieurs câbles électriques. Typiquement, le bouchon a un diamètre compris entre le diamètre extérieur du conduit sur lequel il est destiné à être monté ou fabriqué et un diamètre augmenté de 20mm environ par rapport au diamètre du conduit. Le bouchon peut par exemple avoir un diamètre compris entre 10 et 100mm, de préférence entre 10 et 70mm, et plus préférentiellement entre 20 et 40mm. Sa longueur dépend notamment de l'application envisagée. Dans le cas où il est utilisé dans un cloisonnement intérieur de bâtiment, il peut avoir une longueur comprise entre 45 et 150mm. Dans le cas où il est utilisé dans une enveloppe extérieure de bâtiment, il peut avoir une longueur comprise entre 100 et 400mm. Son matériau est de préférence élastiquement déformable. Le bouchon est par exemple réalisé en EPDM. Il a de préférence une dureté comprise entre 40 et 70 Shore A et par exemple de 60 Shore A.

Dans une forme de réalisation préférée du bouchon d'étanchéité de l'invention, sa paroi externe est mouvementée pour s'adapter encore mieux au diamètre et à l'état de surface de la paroi du trou de passage dans lequel il doit être introduit. De préférence encore plus, la paroi externe du bouchon d'étanchéité comporte des ailettes radiales, qui peuvent être de différents diamètres et de différentes épaisseurs (par exemple comprises entre 0,5 et 2mm environ). Les ailettes peuvent avoir une forme quelconque et par exemple rectiligne, ondulée, etc. Les ailettes peuvent être reliées les unes aux autres par des voiles longitudinaux ou inclinés permettant de définir de petites cavités entre les ailettes, limitant ainsi les risques de pont thermique à travers l'enveloppe ou le cloisonnement.

Ces ailettes radiales assurent la coopération entre la paroi externe du bouchon d'étanchéité et la paroi du trou de passage dans lequel il doit être introduit. Le bouchon adhère ainsi à la paroi du trou. De plus, le bouchon peut facilement s'étendre à travers deux portions séparées d'enveloppe thermique extérieure de bâtiment. Il n'y a donc pas de perte de matière d'étanchéité comme c'était le cas quand on en injectait avec un pistolet. Dans une forme de réalisation préférée du bouchon d'étanchéité de l'invention, sa paroi interne est mouvementée. Elle peut comprendre des nervures radiales. Ceci permet d'améliorer la tenue du bouchon sur la gaine ou le conduit de passage de câbles en particulier lorsque le bouchon est assemblé sur la gaine. Ceci est particulièrement avantageux car, lorsque la membrane du bouchon est traversée par un fil ou câble électrique, il est envisageable que l'opérateur qui pose le bouchon puisse tirer sur le câble ou fil pour régler sa longueur dépassant du bouchon, sans risque que ce dernier ne se sépare de la gaine, même lorsque cette opération est réalisée en aveugle. Les nervures ra- diales sont de préférence souples et déformables. Avantageusement, le bouchon d'étanchéité de l'invention comporte au moins une collerette extérieure d'étanchéité et d'appui contre l'enveloppe thermique extérieure dans laquelle le bouchon est destiné à être introduit. Le bouchon d'étanchéité peut comprendre un prolongement qui s'étend au-delà de la collerette pour pouvoir s'ancrer dans un panneau de revêtement de façade. Le bouchon peut comprendre au moins deux parties axiales tubulaires, une première partie ouverte à ses deux extrémités axiales et une deuxième partie ouverte à l'une de ses extrémités axiales et fermée à l'autre de ses extrémi- tés axiales (formant ainsi une membrane d'obturation transperçable), les deux parties étant indépendantes ou reliées l'une à l'autre pour former une seule pièce qui est sécable pour pouvoir séparer les parties l'une de l'autre.

Le bouchon d'étanchéité peut comprendre une troisième partie tubulaire ouverte à ses deux extrémités, l'une de ses extrémités portant une collerette extérieure d'étanchéité. Comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit, cela est particu- lièrement avantageux car une, deux ou les trois parties tubulaires peuvent être utilisées, en fonction notamment du mode de montage des câbles électriques et de l'épaisseur de l'enveloppe thermique du bâtiment à traverser. Par ailleurs, chaque partie tubulaire a une longueur inférieure à celle d'un bouchon complet (formé de l'ensemble des parties précitées) et est donc plus facile à utiliser qu'un bouchon complet, et en particulier à emboîter sur un conduit un une gaine de passage de câbles. La présente invention concerne également un ensemble comportant un bouchon d'étanchéité tel que décrit ci-dessus et une gaine tubulaire de passage de câbles électriques, qui peut être annelée ou non, le bouchon étant par exemple monté sur une extrémité de la gaine. La gaine peut avoir un diamètre compris entre 10 et 50mm et a typiquement un diamètre de l'ordre de 16, 20, 25, 32, 40 ou 50mm environ. La gaine peut être réalisée dans un matériau plastique ou métal relativement rigide et être rendue flexible par sa forme annelée. Le bouchon en ma- tériau souple permet à la gaine de conserver une certaine flexibilité. La gaine est en particulier un morceau de gaine, c'est-à-dire une gaine de longueur prédéterminée, ce qui évite à l'opérateur de découper la gaine avant sa pose. Avantageusement, la paroi externe du bouchon comprend des ailettes radiales et une rainure annulaire à la base d'au moins un côté de chacune de ces ailettes, les ailettes étant déformables et chaque rainure étant conformée pour recevoir au moins une partie de l'ailette correspondante à l'état déformé. Ceci permet de faciliter voire de rendre possible l'insertion du bouchon dans le trou de l'enveloppe ou du cloisonnement. La rainure peut avoir une largeur déterminée en fonction de la hauteur radiale de l'ailette correspondante de façon à ce que cette ailette puisse s'engager dans cette rainure sur sensiblement toute sa hauteur en position déformée. La rainure peut avoir une profondeur déterminée en fonction de l'épaisseur axiale de l'ailette correspondante de façon à ce que cette ailette puisse s'engager dans cette rainure sur sensiblement toute son épaisseur en position déformée. L'invention concerne encore un procédé de fabrication de cet ensemble, dans lequel la gaine est emboîtée dans un bouchon préfabriqué ou le bouchon est fabriqué sur la gaine, par exemple par surmoulage. La fabrication du bouchon directement sur la gaine permet notamment de réaliser un produit unique comportant un morceau (prédécoupée) de gaine et un bouchon et d'éviter ainsi le montage du bouchon sur la gaine, ce qui réduit le temps de pose puisque l'opérateur n'a pas besoin de découper la gaine et de monter le bouchon sur la gaine découpée. Cela permet également de réaliser un ancrage du bouchon sur la gaine, le matériau du bouchon pouvant s'insérer entre les anneaux de la gaine. L'invention concerne également un procédé de pose d'au moins un câble électrique à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment pour prévenir les infiltrations d'air par le passage du câble à travers l'enveloppe, dans lequel : on perce un trou de passage dans l'enveloppe ou le cloisonnement, on monte le bouchon sur une gaine de passage du câble ou sur le câble, puis on insère l'ensemble dans le trou. Dans un cas particulier de réalisation de l'invention, le procédé de pose comprend les étapes, dans lequel : 1) on perce un trou de passage dans l'enveloppe, 2) on enfile le câble, et éventuellement un conduit du câble dans le trou de passage, 3) on enfile le câble dans un bouchon d'étanchéité de l'invention et on perce sa membrane d'obturation, et, le cas échéant, on enfile le conduit dans le bouchon, 4) on enfonce le bouchon d'étanchéité dans le trou de passage, et 5) on positionne correctement le câble pour l'application électrique considérée.

Dans un autre cas particulier de réalisation de l'invention, le procédé de pose comprend les étapes, dans lequel : 1) on perce un trou de passage dans l'enveloppe, 2) on enfile le bouchon sur le conduit, 3) on enfile l'ensemble dans le trou, 4) on enfile le câble dans le conduit jusqu'à ce qu'il traverse la membrane d'obturation du bouchon, et 5) on positionne correctement le câble pour l'application électrique con- sidérée. Quand le câble s'étend à l'intérieur d'un conduit, le conduit peut venir en butée à l'intérieur du bouchon, la membrane d'obturation étant alors percée par le câble qui traverse le bouchon, mais il peut y avoir des circonstances où c'est le conduit qui, après avoir percé la membrane traverse le bouchon avec le câble électrique à l'intérieur, dans le cas où, par exemple, l'application élec- trique est éloignée de l'enveloppe du bâtiment. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante de plusieurs formes de réalisation du bouchon d'étanchéité, en référence au dessin en annexe, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective et avec arraché d'une enve- loppe thermique extérieure de bâtiment illustrant l'application de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'une première forme de réalisation du bouchon de l'invention ; - la figure 3 est une vue d'un détail du bouchon de la figure 2 à plus grande échelle ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une deuxième forme de réalisation du bouchon de l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe du bouchon de la figure 4 dans son état d'utilisation, - la figure 6 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisation du bouchon selon l'invention, - la figure 7 est une vue partielle en perspective du bouchon de la figure 6, monté sur une gaine tubulaire annelée, - la figure 8 est une vue partielle de l'extrémité fermée du bouchon de la figure 6, - la figure 9 est une vue très schématique en coupe d'une enveloppe traversée par un câble électrique, et représente plusieurs montages de ce câble, - la figure 10 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisa- tion du bouchon selon l'invention - la figure 11 est une vue en coupe axiale de moyens de fabrication par surmoulage d'un bouchon selon l'invention, - la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne XII-XII de la figure 11, et - la figure 13 est une vue en perspective d'un bouchon en deux parties surmoulées sur une gaine tubulaire annelée. En référence à la figure 1, le bouchon d'étanchéité 1 est destiné à prévenir les infiltrations d'air à l'intérieur d'un bâtiment du fait du branchement électrique d'une applique 2 fixée à l'extérieur de l'enveloppe thermique extérieure 3 du bâtiment, branchement réalisé avec ici une série de câbles électriques 4 qui s'étendent à l'intérieur d'un conduit 5 (tel que par exemple une gaine ICTA - isolant cintrable transversalement annelé) et proviennent d'un tableau électrique, non représenté. Il aurait pu n'y avoir qu'un seul câble. L'enveloppe 3 comporte, de l'intérieur vers l'extérieur, un panneau 6 en matériau friable recouvrant un espace de service 7 dans lequel se trouve le conduit 5, un panneau d'isolation intérieur 8, formant l'espace de service avec le panneau 6, un mur 9 en matériau dur, ici en béton contre lequel a été posé le panneau 8, et un panneau d'isolation extérieur 10, posé contre le mur 9. Dans le cas représenté, un revêtement 11 de façade extérieure, écarté du panneau 10, complète l'enveloppe 3 à des fins essentiellement esthétiques. Le bouchon d'étanchéité 1 s'étend à travers l'enveloppe 3, depuis le panneau d'isolation intérieur 8 jusqu'au panneau d'isolation extérieur 11. Le panneau 6 et le revêtement 11 ont été posés après introduction du conduit 5 dans le bouchon 1 et passage des câbles 4 à travers le bouchon et le revête- ment de façade 11.

En référence à la figure 2, le bouchon d'étanchéité 1 est un élément tubulaire, d'axe 12 et qui comporte, du côté extérieur, une collerette 13 d'étanchéité et d'appui. En l'espèce, la collerette 13, qui est ici une collerette double, se trouve en appui contre la face extérieure 17 du panneau d'isolation extérieur 10. La collerette 13 est obturée en son centre par une membrane d'étanchéité perforable 14. Après avoir percé des trous de passage 30 dans les différents panneaux 8, 9, 10 de l'enveloppe 3, trous naturellement dans le prolongement les uns des autres, on y a ensuite enfilé le conduit 5, voir les câbles (4), avant d'enfiler les câbles 4 dans le bouchon 1 jusqu'à ce qu'ils perforent la membrane d'étanchéité 14 du bouchon 1. Puis on enfile le conduit 5 dans le bouchon 1 jusqu'à ce que le conduit 5 vienne en appui contre un épaulement intérieur annulaire 16 du bouchon, à proximité de la collerette 13, comme représenté sur la figure 2. Sur cette figure, les câbles 4 n'ont pas été représentés. Ensuite, on a enfoncé le bouchon d'étanchéité 1 dans les trous de passage 30 par l'extérieur et on a fait sortir les câbles 4 du conduit 5 de la longueur appropriée, en les tirant ou en les poussant, pour pouvoir réaliser le branchement de l'applique 2, c'est-à-dire l'application électrique concernée.

En d'autres termes, on a correctement positionné les câbles 4 dans le bouchon 1. Enfin, on a bien repoussé le bouchon 1 contre le panneau 11 jusqu'à ce que la collerette 13 vienne en appui contre la face 17 de ce panneau 11. En d'autres termes, on a correctement positionné le bouchon 1 dans l'enveloppe 3. Le bouchon 1 est en un matériau souple. Il peut s'agir d'un élastomère, d'un thermoplastique, d'un silicone, d'un caoutchouc/EPDM. Le bouchon peut être fabriqué par injection dans un moule. La paroi interne 18 et la paroi externe 19 du bouchon 1 sont mouve- mentées. En l'espèce, et plus particulièrement, la paroi interne comporte des petites nervures radiales 20. Dans le cas où le conduit de câbles 5 possède une paroi externe avec des rainures 21 et nervures 22 radiales alternées, comme c'est le cas en l'espèce (figure 3), les nervures radiales 20 du bouchon peuvent s'incruster dans les rainures radiales 21 du conduit et assurer l'étanchéité entre le bouchon et le conduit. Il s'agit de l'étanchéité b) évoquée plus haut. La paroi externe 19 du bouchon d'étanchéité 1 comporte des ailettes radiales de différents diamètres et de différentes épaisseurs. Pour des raisons de moulage, les ailettes d'un même type sont réparties uniformément le long du bouchon. En référence aux figures 2 et 3, le bouchon 1 comporte donc de grandes ailettes assez minces 23, sur le flanc desquelles a été rapportée une petite jupette annulaire 24 de moindre diamètre. Le bouchon comporte des pe- tites ailettes 25 encore plus minces et de relativement petit diamètre. Entre les deux, ont été rapportées des paires de nervures 26 épaisses de petit diamètre et dissymétriques écartées l'une de l'autre par une rainure 27. Toutes ces ailettes et nervures radiales assurent la coopération entre la paroi externe 19 du bouchon 1 et la paroi 28 du trou ou des trous de passage dans lequel ou lesquels il a été introduit. Il s'agit de l'étanchéité c) évoquée plus haut. Quant à l'étanchéité a) également évoquée plus haut, elle est assurée par la membrane d'obturation uniquement percée par les câbles ou le conduit de raccordement électrique.

On notera que, par application de la collerette 13 contre l'enveloppe 3 de l'immeuble, on assure une partie d'étanchéité c) définie ci-dessus. Dans la forme de réalisation 100 du bouchon d'étanchéité de l'invention des figures 4 et 5, sur lesquelles les éléments semblables à ceux du bouchon 1 des figures 2 et 3 portent les mêmes références augmentées d'une centaine, le bouchon s'étend au-delà de la collerette 113 pour pouvoir s'ancrer également dans un panneau de revêtement de façade 11 par un prolongement 129. Dans l'exemple considéré, la paroi externe du prolongement 129 est également mouvementée mais, pas par des ailettes, mais par des nervures de crantage 130. On notera, en référence à la figure 5, que l'étanchéité entre le bouchon 1 et l'enveloppe 3 s'effectue grâce aux ailettes radiales 123, 125 du bouchon 1, à la surépaisseur centrale 131 de la collerette 113 en appui contre le bord extérieur 132 du trou de passage dans la paroi en matériau dur 9 de l'enveloppe 3 et également à la rondelle d'étanchéité périphérique et supplémentaire 133 également en appui contre la face externe 134 de la paroi 9. Dans la forme de réalisation 200 du bouchon d'étanchéité de l'invention des figures 7 et 8, sur lesquelles les éléments semblables à ceux du bouchon 1 des figures 2 et 3 portent les mêmes références augmentées de deux centaines, le bouchon est du type sécable et comprend trois parties tubulaires coaxiales A, B et C, qui peuvent être séparées les unes des autres. Les parties A, B et C sont disposées bout à bout et sont reliées entre elles par des ponts de matière 240 découpables ou déformables. Les parties A, B et C sont ainsi for- mées d'une seule pièce. Dans l'exemple représenté, deux parties adjacentes (A et B, ou B et C) sont reliées entre elles par au moins deux ponts de matière 240 diamétralement opposés par rapport à l'axe longitudinal du bouchon. Une flexion et/ou une torsion du bouchon 200 au niveau des ponts de matière 240, entre deux parties tubulaires, permettent de déformer ces ponts et de séparer les parties tubu- laires l'une de l'autre. Les deux extrémités axiales de la partie A sont ouvertes, l'une comportant la collerette 213. Les deux extrémités axiales de la partie B sont ouvertes et identiques. L'une des extrémités axiales de la partie C est ouverte et l'autre est fermée par la membrane 214, qui est destinée à être transpercée par un ou plusieurs câbles 204, comme représenté en figure 8. Les parties A, B et C comportent des ailettes radiales sur leurs parois externes. Dans une variante de réalisation non représentée, les parties A, B et C peuvent être séparées les unes des autres. Dans la figure 7, le bouchon 200 est monté sur un conduit 205 tel qu'une gaine tubulaire annelée. L'extrémité de cette gaine est de préférence en appui axial sur la membrane 214 (de la partie C) du bouchon 200. La figure 9 représente plusieurs modes de montage différents de câbles 30 électriques 204 dans un trou de passage 230 d'une enveloppe 203 de bâtiment. Ces câbles électriques 204 sont reliés, à l'intérieur du bâtiment (à gauche de l'enveloppe 203) au panneau électrique et à l'extérieur du bâtiment (à droite de l'enveloppe 203) à un équipement électrique tel qu'une applique murale. Les différents modes de montage vont maintenant être décrits, depuis le haut jusqu'au bas de la figure 9. Dans le premier mode, le conduit 205 est coudé et les câbles 204 sortent de ce conduit au niveau du débouché extérieur du trou 230. Dans ce cas, les parties A et C précitées peuvent être utilisées, la partie A étant d'abord engagée sur le conduit puis la partie C est engagée sur le conduit de sorte que les câbles 204 perforent sa membrane 214. Les parties A et C sont engagées dans le trou 230 de sorte que la membrane 214 soit sensi- blement alignée avec le débouché extérieur du trou et que la collerette 213 prenne appui sur la face interne de l'enveloppe 203. Dans le second mode, le conduit 205 présente deux coudes successifs et les câbles 204 sortent de ce conduit au delà du débouché extérieur du trou 230. Dans ce cas, les parties A, B et C précitées peuvent être utilisées. Ces parties sont montées les unes après les autres sur le conduit, puis elles sont engagées dans le trou 230 de sorte que la collerette 213 prenne appui sur la face interne de l'enveloppe 203. La membrane 214 et une portion de la partie C sont situées à l'extérieur du trou 230. Dans le troisième mode, le conduit 205 est coudé, les câbles 204 en- trent dans le conduit 205 au niveau du débouché intérieur du trou 230 et sortent de ce conduit au-delà du débouché extérieur du trou 230. Dans ce cas, des parties C, B et C peuvent être utilisées, c'est à dire des parties issues de deux bouchons 200. Ces parties sont montées sur le conduit puis sont engagées dans le trou 230. La membrane de la première partie C est destinée à être si- tuée au niveau du débouché intérieur du trou et celle de l'autre partie C est des- tinée à être en dehors du trou, à l'extérieur du bâtiment. Le fait de monter une partie C à chaque extrémité d'un conduit assure une bonne étanchéité entre les câbles et le conduit, et évite l'introduction et l'accumulation d'eau dans ce conduit.

Dans le quatrième mode, le conduit 205 est droit et s'arrête au niveau des débouchés intérieur et extérieur du trou 230. Dans ce cas, deux parties C peuvent être utilisées, c'est-à-dire des parties C issues de deux bouchons 200.

Ces parties sont montées sur le conduit puis elles sont engagées dans le trou 230 de sorte que les membranes 214 des parties C soient situées au niveau des débouchés intérieur et extérieur du trou. Dans le cinquième et dernier mode, le conduit 205 présente deux coudes successifs, une seule partie B étant utilisée. Cette partie B est montée sur le conduit, puis est engagée dans le trou 230 de sorte que ces extrémités soient sensiblement situées au droit des débouchés intérieur et extérieur du trou 230. Ce mode peut être utilisé dans un mur à l'intérieur d'un bâtiment notamment, pour ne pas altérer les performances acoustiques de ce mur.

En position de montage, les parties A, B et C sont de préférence si- tuées à distance axiale les unes des autres. On se réfère désormais à la figure 10 qui représente une autre forme 300 de réalisation du bouchon selon l'invention sur laquelle les éléments semblables à ceux du bouchon 1 des figures 2 et 3 portent les mêmes références augmentées de trois centaines. Cette forme de réalisation 300 diffère de celle précédemment décrite en référence aux figures 6 à 8 notamment en ce que seules les parties B et C sont coaxiales, la partie A étant disposée à côté et parallèlement aux parties B et C. Les parties B et C sont reliées entre elles par des ponts de matière 340 du type précité. D'autres ponts de matière 342 relient la partie A aux parties B et C. La partie A comportant la collerette 313 a une longueur proche des longueurs cumulées des parties B et C, la partie C comportant la membrane 314. Le bouchon 300 comporte des ailettes radiales 323, 325 et des rainures annulaires 344 sur sa paroi externe. Les ailettes radiales 325 sont sensiblement régulièrement réparties sur la longueur de chaque partie A, B et C. Chaque par- tie comprend en outre au voisinage de chacune de ses extrémités au moins une ailette radiale 323 de plus grand diamètre que celui des ailettes 325, et qui est destinée à améliorer l'étanchéité entre le bouchon et la paroi interne du trou de passage, notamment du fait de la forme conique du débouché du trou qui correspond à la sortie du forêt lors du perçage du trou (effet de cône). Au moins une rainure annulaire 344 est présente à la base de chaque ailette 323, 325, cette rainure étant destinée à diminuer l'effort d'insertion et à faciliter l'insertion de la partie du tube correspondante en favorisant la déformation de l'ailette 323, 325 du côté de cette rainure. Une rainure est ainsi située d'un côté ou des deux côtés d'une ailette, en fonction notamment du sens de montage et d'insertion de la partie tubulaire dans le trou de passage. Les par- ties B et C peuvent être engagées par un côté ou l'autre dans un trou de passage d'une enveloppe, des rainures sont donc disposées de chaque côté des ailettes. Au contraire, la partie A ne peut être engagée dans un trou que par son extrémité opposée à la collerette 313. Les rainures 344 sont donc formées d'un seul côté (à gauche sur le dessin) des ailettes pour favoriser leur déformation du côté de la collerette. Les figures 11 et 12 représentent un procédé de fabrication du bouchon selon l'invention, ce bouchon 500 étant fabriqué in situ sur une extrémité d'une gaine tubulaire annelée 505. Le procédé consiste à surmouler le bouchon directement sur la gaine 505 au moyen d'un moule 550 comportant au moins deux parties définissant entre elles un alésage interne 552 dans lequel est destinée à être engagée une broche cylindrique 554 de support de la gaine 505, les parois internes de l'alésage 552 définissant une empreinte de formation du bouchon. Le moule comprend des canaux internes 556 d'insertion du matériau fondu dans l'empreinte. Le moule peut comprendre une ou plusieurs séries de tels canaux qui s'étendent sur un ou plusieurs côtés du moule. Comme cela est visible en figure 11, les canaux 552 débouchent dans l'empreinte au niveau des ailettes radiales 525 à former de la paroi externe du bouchon 500. Par ailleurs, du fait de la forme annelée de la gaine 505, le matériau liquide injecté dans le moule va pénétrer dans les espaces inter-ailettes et former ainsi les ailettes radiales de la paroi interne du bouchon. La gaine 505 est traversée par la broche 554 et est de préférence maintenue immobile sur la broche 554 au moyen de plots 556 d'appui radial sur la gaine qui la maintiennent serrée sur la broche. Ces plots 558 sont visibles en figure 12 et les zones d'appui 560 des plots sur la gaine sont schématiquement représentées en figure 11. Ces plots 558 sont manipulés depuis l'extérieur du moule et traversent radialement le moule jusqu'à venir en appui sur la gaine. Du fait de cet appui, aucun matériau liquide ne sera injecté au niveau des zones 560 et le bouchon 500 comportera donc des ajours radiaux, qui ne nuiront toutefois pas à l'étanchéité dans le trou de passage des câbles. Le procédé de fabrication peut être mis en oeuvre de la façon suivante.

La gaine 505 ou un bout de gaine est engagé sur la broche 554 puis la broche est engagée dans l'alésage 552 du moule. La gaine est maintenue en appui sur la broche par les plots d'appui 558. Le moule est fermé hermétiquement puis la matière liquide est injectée par les canaux 556 dans le moule de façon à surmouler le bouchon 500 sur la gaine. Après durcissement du bouchon, le moule est démonté pour retirer le bouchon. La broche 554 a par exemple une longueur de 400mm environ. La figure 13 représente un bouchon 500 en deux parties (du type A et B précités) qui ont été surmoulées par le procédé décrit ci-dessus directement sur une gaine 505. Les deux parties A et B sont à distance l'une de l'autre et com- portent chacune des ailettes radiales externes 525 et des ajours radiaux cor- respondant aux zones 560 d'appui des plots précités.20

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Bouchon d'étanchéité (1) pour prévenir les infiltrations d'air par une entrée ou sortie de câble électrique à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment (3), le bouchon (1) étant tubulaire, agencé pour traverser l'enveloppe (3), pourvu, du côté extérieur, d'une membrane d'obturation et d'étanchéité transperçable (14) et le bouchon (1) étant en un matériau souple (5)-
2. 2. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 1, comportant une paroi externe (19) mouvementée pour s'adapter encore mieux au diamètre et à l'état de surface de la paroi (28) du trou de passage dans lequel il doit être introduit, la paroi externe (19) comportant par exemple des ailettes radiales (23, 25).
3. 3. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 1 ou 2, comportant une paroi interne (18) mouvementée, comportant par exemple des nervures radiales (20).
4. 4. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel il est prévu au moins une collerette extérieure d'étanchéité (13; 113) et d'appui contre l'enveloppe thermique extérieure(3) dans laquelle le bouchon (1) est destiné à être introduit.
5. 5. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 4, dans lequel il est prévu un prolongement (129) qui s'étend au-delà de la collerette (113) pour pouvoir s'ancrer dans un panneau de revêtement de façade.
6. 6. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 5, compre- nant au moins deux parties axiales tubulaires (A, B, C), une première partie (A, B) ouverte à ses deux extrémités axiales et une deuxième partie (C) ouverte àl'une de ses extrémités axiales et fermée à l'autre de ses extrémités axiales, les deux parties étant indépendantes ou reliées l'une à l'autre pour former une seule pièce qui est sécable pour pouvoir séparer les parties l'une de l'autre.
7. 7. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 6, comprenant une troi- sième partie tubulaire (A) ouverte à ses deux extrémités axiales, l'une de ses extrémités portant une collerette extérieure d'étanchéité.
8. 8. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 7, dans le-10 quel la membrane est prépercée d'un orifice de passage du câble électrique.
9. 9. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 8, comportant une paroi externe comprenant des ailettes radiales (323, 325) et une rainure annulaire (344) à la base d'au moins un côté de chacune de ces ailettes, 15 les ailettes étant déformables et chaque rainure étant conformée pour recevoir au moins une partie de l'ailette correspondante à l'état déformé.
10. 10. Ensemble comportant un bouchon d'étanchéité (1) selon l'une des revendications 1 à 9 et une gaine tubulaire de passage de câbles électriques, le 20 bouchon étant par exemple monté sur une extrémité de la gaine.
11. 11. Procédé de fabrication d'un ensemble selon la revendication 10, dans lequel la gaine est emboîtée dans un bouchon (1) préfabriqué ou le bouchon est fabriqué in situ sur la gaine, par exemple par surmoulage. 25
12. 12. Procédé de pose d'au moins un câble électrique (4) à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment (3) pour prévenir les infiltrations d'air par le passage du câble (4) à travers l'enveloppe (3), dans lequel on perce un trou de passage (30) dans l'enveloppe (3) ou le cloisonnement, on monte le 30 bouchon sur une gaine de passage du câble ou sur le câble, puis on insère l'ensemble dans le trou.REVENDICATIONS 1. Bouchon d'étanchéité (1) pour prévenir les infiltrations d'air par une entrée ou sortie de câble électrique à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment (3), le bouchon (1) étant tubulaire, agencé pour traverser l'enveloppe (3), pourvu, du côté extérieur, d'une membrane d'obturation et d'étanchéité transperçable (14) et le bouchon (1) étant en un matériau souple (5). 2. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 1, dans lequel sacom- portant une paroi externe (19) cst mouvementée pour s'adapter encore mieux au diamètre et à l'état de surface de la paroi (28) du trou de passage dans lequel il doit être introduit, la paroi externe (19) comportant par exemple des ailettes radiales (23, 25). 3. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la comportant une paroi interne (18) cot mouvementée, et-comporteant par exemple des nervures radiales (20). 20 4. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel il est prévu au moins une collerette extérieure d'étanchéité (13; 113) et d'appui contre l'enveloppe thermique extérieure(3) dans laquelle le bouchon (1) 25 est destiné à être introduit. 5. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 4, dans lequel il est prévu un prolongement (129) qui s'étend au-delà de la collerette (113) pour pouvoir s'ancrer dans un panneau de revêtement de façade. 30 15 6. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 5, comprenant au moins deux parties axiales tubulaires (A, B, C), une première partie (A,B) ouverte à ses deux extrémités axiales et une deuxième partie (C) ouverte à l'une de ses extrémités axiales et fermée à l'autre de ses extrémités axiales, les deux parties étant indépendantes ou reliées l'une à l'autre pour former une seule pièce qui est sécable pour pouvoir séparer les parties l'une de l'autre. 7. Bouchon d'étanchéité selon la revendication 6, comprenant une troisième partie tubulaire (A) ouverte à ses deux extrémités axiales, l'une de ses extrémités portant une collerette extérieure d'étanchéité. 8. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 7, dans le- quel la membrane est prépercée d'un orifice de passage du câble électrique. 9. Bouchon d'étanchéité selon l'une des revendications 1 à 8, dans le quel sacomportant une paroi externe comprendant des ailettes radiales (323, 325) et une rainure annulaire (344) à la base d'au moins un côté de chacune de ces ailettes, les ailettes étant déformables et chaque rainure étant conformée pour recevoir au moins une partie de l'ailette correspondante à l'état déformé. 10. Ensemble comportant un bouchon d'étanchéité (1) selon l'une des 20 revendications 1 à 9 et une gaine tubulaire de passage de câbles électriques, le bouchon étant par exemple monté sur une extrémité de la gaine. 11. Procédé de fabrication d'un ensemble selon la revendication 10, dans lequel la gaine est emboîtée dans un bouchon (1) préfabriqué ou le bou25 chon est fabriqué in situ sur la gaine, par exemple par surmoulage. 12. Procédé de pose d'au moins un câble électrique (4) à travers une enveloppe ou cloisonnement de bâtiment (3) pour prévenir les infiltrations d'air par le passage du câble (4) à travers l'enveloppe (3), dans lequel on perce un 30 trou de passage (30) dans l'enveloppe (3) ou le cloisonnement, on monte le bouchon sur une gaine de passage du câble ou sur le câble, puis on insère l'ensemble dans le trou.15