PROCEDE DE REVETEMENT D'UNE SURFACE METALLIQUE DESTINEE A RECEVOIR UN ELASTOMERE, KIT ET OUTIL ASSOCIES DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [0001] L'invention se rapporte au domaine des revêtements par des fluoropolymères de surfaces métalliques destinées à recevoir un élastomère tel que par exemple une gomme de pneu. En particulier, l'invention se rapporte au domaine du revêtement de moules de pneus. [0002] Dans ce domaine, il est connu d'appliquer un revêtement de fluoropolymères, notamment sur des moules pour pneus, afin d'avoir une surface ayant des propriétés d'anti-adhérence et de glissement lors de la fabrication des pneus. Ainsi lors de la vulcanisation de la gomme, il est plus facile de séparer la gomme de la surface métallique du moule. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0003] L'état de la technique comprend par exemple la demande WO 1981/001375 Al, qui divulgue un matériau composite qui comprend une couche extérieure protectrice déposée par frittage et constituée de particules de polytétrafluoroéthylène (PTFE) dispersées dans une laque de polyimide. La composition comprend de 90 à 80% en volume de laque de polyimide thermo-durcissable et de 10 à 20% en volume d'additifs auto-lubrifiants tels que du PTFE. [0004] Ce document est limité à une application de PTFE dans une composition comprenant majoritairement du polyimide. [0005] Une solution connue consiste à utiliser du Xylan® 8840 comme revêtement. Cependant les moules comprenant un tel revêtement s'endommagent rapidement et leurs propriétés mécaniques diminuent de sorte que les fonctions d'anti-adhérence et de glissement s'estompent. Des retraitements de ces revêtements sont également connus mais ils ne peuvent se faire que trois à quatre fois après quoi les moules ne sont plus réutilisables. Ces retraitements consistent à pyroliser les moules, puis à les sabler et appliquer de nouveau le revêtement au Xylan® 8840. Ces retraitements ne sont pas satisfaisants notamment parce qu'ils induisent des dépenses d'énergies et une détérioration des moules. [0006] En outre pour certaines applications, le Xylan® 8840 n'est pas satisfaisant car il ne permet pas d'avoir une couche suffisamment fine (30 à 50pm avec du Xylan 8840) de revêtement qui conserve des propriétés de résistance mécanique satisfaisante. En effet, en raison du lamage de ces moules, il est préférable que les revêtements appliqués soient aussi fins que possible tout en ayant une résistance mécanique suffisante pour ne pas être détériorés lors des opérations de démoulage. L'utilisation d'un revêtement fin trouve un intérêt dans la fabrication de pneus ayant des sillons fins. [0007] En variante, lorsque les propriétés anti-adhérentes ne sont plus suffisantes, il est connu de rajouter des agents démoulants. Cela engendre un coût induit et une baisse de productivité lors de la production de pneumatiques. EXPOSE DE L'INVENTION [0008] L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique et notamment à proposer un procédé amélioré de revêtement. [0009] Pour ce faire est proposé un procédé de revêtement par des fluoropolymères d'une surface métallique appropriée destinée à recevoir ultérieurement un élastomère tel qu'une gomme de pneu, comprenant des étapes pour : a- appliquer en couche une première résine A comprenant des particules fines de fluoroéthylènepropylène en suspension, puis b- polymériser la première résine, c- refroidir la première résine A d- appliquer un mélange comprenant la première résine A et une deuxième résine B 20 qui comprend elle-même des particules fines de polytétrafluoroéthylène en suspension, puis e- polymériser le mélange, f- refroidir le mélange A-B. [0010] Les fluoropolymères en suspension de l'invention permettent de palier aux 25 inconvénients de l'art antérieur en termes de glissement et d'effet antiadhésif mais également en termes de résistance mécanique et de finesse du revêtement. [0011] Par « surface métallique appropriée » on entend une surface suffisamment résistante aux traitements liés à l'application et à la polymérisation des fluoropolymères. En particulier les températures de cuisson élevées, utilisées pour 30 polymériser les fluoropolymères, ne détériorent pas une telle surface appropriée. Dans certaines variantes un outil comprenant la surface métallique appropriée est également adapté pour supporter lesdites températures de cuisson. [0012] Selon une variante, la première résine comprend 50% en masse ou plus de particules fines de fluoroéthylènepropylène en suspension dans de l'eau. En outre le mélange A-B comprend préférentiellement 50% de la première résine et 50 % d'une deuxième résine qui comprend elle-même 50% de polytétrafluoroéthylène en particules fines en suspension dans de l'eau. En particulier les fluoropolymères présentent des concentrations massiques de 50% ou plus. [0013] De préférence, les particules fines de fluoroéthylènepropylène présente une granulométrie comprise entre environ 0,1 et 0,3 pm. [0014] Selon un aspect intéressant, la première résine et/ou le mélange est appliqué sur une épaisseur comprise entre environ 1 et 3 pm, de préférence 2pm. [0015] Avantageusement, la première résine est polymérisée à une température comprise entre environ 345 et 375°C, de préférence à 360°C. [0016] Selon un autre aspect intéressant, la première résine est polymérisée pendant environ 30 à 60 minutes, de préférence pendant 45 minutes. [0017] De préférence, les particules fines de polytétrafluoroéthylène présente une granulométrie d'environ 0,25 pm. [0018] Selon une variante, le mélange A-B est polymérisé à une température comprise entre environ 365 et 395°C, de préférence à 380°C. [0019] Selon un autre aspect, le mélange A-B est polymérisé pendant 30 à 90 minutes, de préférence pendant 60 minutes. [0020] Avantageusement, le mélange A-B présente une viscosité, selon la norme 20 ASTM D2196, de 20 cP. [0021] De préférence, le procédé comprend, préalablement à l'étape a), une étape de pyrolyse et/ou une étape de sablage et/ou une étape de dégraissage, au moins partiel, de la surface métallique à revêtir. [0022] Ces étapes permettent une meilleure préparation de la surface métallique 25 pour le revêtement. L'étape de pyrolyse peut être mise en oeuvre aux températures et durées des étapes de polymérisation. Ces températures et durées varient suivant la masse thermique de la pièce à traiter. Par exemple, l'étape de pyrolyse se fait à des températures comprises entre 380 et 400 °C, de préférence pendant environ une heure. Cette pyrolyse permet d'éliminer les impuretés qui pourraient se trouver sur la 30 surface de la pièce. [0023] L'invention porte également sur un kit de revêtement par des fluoropolymères d'une surface métallique appropriée destinée à recevoir un élastomère tel qu'une gomme de pneu, configuré pour la mise en oeuvre d'un procédé tel que décrit précédemment, comprenant : - une première résine comprenant, de préférence 50% en masse ou plus, de particules fines de fluoroéthylènepropylène en suspension, - un mélange comprenant la première résine et une deuxième résine qui comprend elle-même des particules fines de polytétrafluoroéthylène en suspension, - de préférence des moyens pour polymériser la première résine et/ou le mélange. [0024] Un autre objet de l'invention consiste en un outillage mécanique comprenant une surface métallique appropriée revêtue de fluoropolymères et destinée à recevoir un élastomère tel qu'une gomme de pneu, obtenu par le procédé tel que décrit précédemment. [0025] Plus précisément, l'invention porte également sur un outillage mécanique comprenant une surface métallique appropriée revêtue de fluoropolymères et destinée à recevoir un élastomère tel qu'une gomme de pneu, caractérisé en ce que les fluoropolymères comprennent : - au moins une couche d'une première résine polymérisée comprenant, de préférence 50% en masse ou plus, de particules fines de fluoroéthylènepropylène en suspension, - au moins une couche d'un mélange polymérisé comprenant la première résine et une deuxième résine qui comprend elle-même des particules fines de polytétrafluoroéthylène en suspension. [0026] Un tel outil peut être un moule de pneu ou un outil destiné à entrer en contact avec un élastomère tel que par exemple un outil pour découper un élastomère. [0027] En variante, on peut prévoir d'utiliser des perfluoroalkoxy en lieu et place du fluoroéthylènepropylène. BREVE DESCRIPTION DE LA FIGURE [0028] D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence à la figure 1 annexée, qui illustre un procédé selon une variante de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0029] Selon la représentation de la figure unique, le procédé selon une variante de l'invention commence de préférence par une étape 40 de sablage de la pièce à traiter, optionnellement précédée d'une étape d'épargne 30. [0030] Avantageusement, le procédé peut comprendre, préalablement au sablage, une pyrolyse 20 de la pièce à traiter. [0031] Dans le cas d'une épargne, un masque est disposé sur des parties de surface où l'on ne souhaite pas effectuer de sablage. L'épargne peut être mécanique ou manuelle par exemple à l'aide d'un scotch de sablage. En particulier, les zones qui ne doivent pas être revêtues sont protégées par une telle épargne. [0032] Le sablage 40 se fait par exemple au moyen de corindon® blanc de grade 120. La pression de sablage est par exemple de 2 à 3 bars. Une pression à 3 bars est préférée. Un seul passage des moyens de sablage peut être mis en oeuvre. [0033] Ensuite, on effectue de préférence une étape de nettoyage 50 par exemple par soufflage d'air comprimé sur les surfaces appropriées, afin d'enlever les résidus de corindons et/ou de métal. [0034] Les étapes de sablage 40 et/ou de nettoyage 50 peuvent se faire sous contrôle, par exemple visuel, d'un opérateur. [0035] Ensuite on effectue une étape 60 d'application d'une couche de résine de fluoroéthylène propylène (FEP) de préférence de 1 à 2 pm. A ce moment l'épargne peut être enlevée (30'). La résine FEP contient de préférence plus de 50% par masse de particules de FEP. Les particules de FEP mesurent avantageusement de 0,1 à 0,3pm. En particulier les particules de FEP sont en suspension dans l'eau. Un autre solvant et/ou d'autres quantités de FEP peuvent être utilisés pour autant qu'ils ne s'opposent pas à l'application de la première résine et à la polymérisation du FEP. [0036] L'application 60 se fait de préférence au moyen d'un pistolet pneumatique. On effectue ensuite une cuisson à une température comprise entre 340 et 375°C, de préférence à 360°C. La cuisson peut être faite pendant 40 à 55 minutes, de préférence pendant 45 minutes. Cette cuisson induit la polymérisation 61 du FEP pour former une couche qui adhère sur tout ou partie de la surface métallique, en fonction de l'éventuelle épargne. [0037] Ensuite on laisse refroidir 62 par exemple jusqu'à la température ambiante (de l'ordre de 20°C), puis on peut mettre en place 63 une deuxième épargne. Cette étape 63 est facultative. [0038] Ensuite on effectue une étape 64 d'application d'une couche d'un mélange de FEP (en particulier de la première résine) et de PTFE (deuxième résine) à 50% en poids, sur une épaisseur comprise entre environ 1 et 3 pm, préférentiellement 2pm.TECHNICAL FIELD OF THE INVENTION [0001] The invention relates to the field of coatings by fluoropolymers of metal surfaces intended to receive an elastomer such as by example a tire eraser. In particular, the invention relates to the field of coating tire molds. In this field, it is known to apply a fluoropolymer coating, especially on tire molds, in order to have a surface having anti-adhesion and slip properties during the manufacture of tires. Thus during the vulcanization of the rubber, it is easier to separate the rubber from the metal surface of the mold. STATE OF THE PRIOR ART [0003] The state of the art comprises for example the application WO 1981/001375 A1, which discloses a composite material which comprises a protective outer layer deposited by sintering and consisting of polytetrafluoroethylene particles (PTFE) dispersed in a lacquer of polyimide. The composition comprises from 90 to 80% by volume of thermosetting polyimide lacquer and from 10 to 20% by volume of self lubricating additives such as PTFE. This document is limited to an application of PTFE in a composition comprising predominantly polyimide. A known solution is to use Xylan® 8840 as a coating. However molds comprising such a coating are quickly damaged and their mechanical properties decrease so that the functions of anti-adhesion and sliding fade. Reprocessing of these coatings are also known but they can be done only three to four times after which the molds are no longer reusable. These reprocessors consist of pyrolizing the molds, then sandblasting them and applying the Xylan® 8840 coating again. These reprocessings are not satisfactory, in particular because they induce energy expenditure and deterioration of the molds. In addition for certain applications, the Xylan® 8840 is not satisfactory because it does not allow to have a sufficiently thin layer (30 to 50pm with Xylan 8840) coating that retains properties of satisfactory mechanical strength. Indeed, because of the countersinking of these molds, it is preferable that the applied coatings are as thin as possible while having sufficient strength to not be damaged during demolding operations. The use of a thin coating is of interest in the manufacture of tires having fine grooves. Alternatively, when the release properties are no longer sufficient, it is known to add release agents. This generates an induced cost and a decrease in productivity during the production of tires. SUMMARY OF THE INVENTION The invention aims to overcome the disadvantages of the state of the art and in particular to provide an improved coating process. For this purpose, a fluoropolymer coating process is proposed for a suitable metal surface intended to subsequently receive an elastomer such as a tire rubber, comprising steps for: a- coating a first resin A comprising fine particles of fluoroethylenepropylene in suspension, then b-polymerize the first resin, c- cool the first resin A to apply a mixture comprising the first resin A and a second resin B 20 which itself comprises fine particles of polytetrafluoroethylene in suspension, then e-polymerize the mixture, cool the mixture AB. The fluoropolymers in suspension of the invention make it possible to overcome the disadvantages of the prior art in terms of slip and anti-adhesive effect, but also in terms of mechanical strength and fineness of the coating. By "suitable metal surface" is meant a sufficiently resistant surface treatments related to the application and polymerization of fluoropolymers. In particular, the high firing temperatures used to polymerize the fluoropolymers do not deteriorate such a suitable surface. In some embodiments, a tool comprising the appropriate metal surface is also adapted to support said cooking temperatures. According to a variant, the first resin comprises 50% by mass or more of fine particles of fluoroethylenepropylene suspended in water. In addition, the mixture A-B preferably comprises 50% of the first resin and 50% of a second resin which itself comprises 50% of fine particulate polytetrafluoroethylene suspended in water. In particular the fluoropolymers have mass concentrations of 50% or more. Preferably, the fine particles of fluoroethylenepropylene has a particle size of between about 0.1 and 0.3 .mu.m. According to an interesting aspect, the first resin and / or the mixture is applied to a thickness of between about 1 and 3 μm, preferably 2 μm. Advantageously, the first resin is polymerized at a temperature between about 345 and 375 ° C, preferably at 360 ° C. In another advantageous aspect, the first resin is polymerized for about 30 to 60 minutes, preferably for 45 minutes. Preferably, the fine particles of polytetrafluoroethylene has a particle size of about 0.25 .mu.m. According to one variant, the mixture A-B is polymerized at a temperature of between approximately 365 and 395 ° C, preferably at 380 ° C. In another aspect, the A-B mixture is polymerized for 30 to 90 minutes, preferably for 60 minutes. [0020] Advantageously, the mixture A-B has a viscosity, according to the ASTM D2196 standard, of 20 cP. Preferably, the method comprises, prior to step a), a pyrolysis step and / or a sandblasting step and / or a degreasing step, at least partially, of the metal surface to be coated. These steps allow better preparation of the metal surface 25 for the coating. The pyrolysis step may be carried out at the temperatures and times of the polymerization steps. These temperatures and times vary according to the thermal mass of the workpiece. For example, the pyrolysis step is at temperatures between 380 and 400 ° C, preferably for about one hour. This pyrolysis removes impurities that may be on the surface of the room. The invention also relates to a fluoropolymer coating kit of a suitable metal surface intended to receive an elastomer such as a tire rubber, configured for the implementation of a method as described above, comprising: - a first resin comprising, preferably 50% by mass or more, fine particles of fluoroethylenepropylene in suspension, - a mixture comprising the first resin and a second resin which itself comprises fine particles of polytetrafluoroethylene in suspension, preferably means for polymerizing the first resin and / or the mixture. Another object of the invention is a mechanical tool comprising a suitable metal surface coated with fluoropolymers and intended to receive an elastomer such as a tire rubber, obtained by the method as described above. More specifically, the invention also relates to a mechanical tool comprising a suitable metal surface coated with fluoropolymers and intended to receive an elastomer such as a tire rubber, characterized in that the fluoropolymers comprise: - at least one layer a first polymerized resin comprising, preferably 50% by mass or more, fine particles of fluoroethylenepropylene in suspension, - at least one layer of a polymerized mixture comprising the first resin and a second resin which itself comprises particles polytetrafluoroethylene fines in suspension. Such a tool may be a tire mold or a tool intended to come into contact with an elastomer such as for example a tool for cutting an elastomer. Alternatively, it can be provided to use perfluoroalkoxy instead of fluoroethylenepropylene. BRIEF DESCRIPTION OF THE FIGURE [0028] Other characteristics, details and advantages of the invention will emerge on reading the description which follows, with reference to the appended FIG. 1, which illustrates a method according to a variant of the invention. DETAILED DESCRIPTION OF AN EMBODIMENT According to the representation of the single figure, the method according to a variant of the invention preferably begins with a step 40 of sandblasting the workpiece, optionally preceded by a step of [0030] Advantageously, the process may comprise, prior to sanding, pyrolysis of the workpiece. In the case of savings, a mask is disposed on surface portions where it is not desired to perform sandblasting. Saving can be mechanical or manual, for example using a sandblasting tape. In particular, areas that should not be paved are protected by such savings. Sandblasting 40 is for example by means of white corindon® grade 120. The sanding pressure is for example 2 to 3 bar. A pressure at 3 bar is preferred. Only one passage of sanding means can be implemented. Then, it is preferably carried out a cleaning step 50 for example by blowing compressed air on the appropriate surfaces, to remove residues of corundum and / or metal. The sanding steps 40 and / or cleaning 50 can be done under control, for example visual, an operator. Then there is carried out a step 60 of applying a fluorinated ethylene propylene resin (FEP) layer preferably of 1 to 2 .mu.m. At this moment the savings can be removed (30 '). The FEP resin preferably contains more than 50% by mass of FEP particles. The FEP particles advantageously measure from 0.1 to 0.3 μm. In particular, FEP particles are suspended in water. Another solvent and / or other amounts of FEP may be used as long as they do not oppose the application of the first resin and the polymerization of FEP. The application 60 is preferably by means of a pneumatic gun. Baking is then carried out at a temperature of between 340 and 375 ° C., preferably at 360 ° C. The cooking can be done for 40 to 55 minutes, preferably for 45 minutes. This firing induces the polymerization 61 of the FEP to form a layer that adheres to all or part of the metal surface, depending on the possible savings. Then it is allowed to cool 62 for example to room temperature (of the order of 20 ° C), then we can set up 63 a second saving. This step 63 is optional. Next, a step 64 is performed to apply a layer of a mixture of FEP (in particular of the first resin) and of PTFE (second resin) at 50% by weight, to a thickness of between approximately 1. and 3 μm, preferably 2 μm.
Dans la deuxième résine, les particules de PTFE mesurent avantageusement environ 0,25 pm. En particulier, les particules de FEP de la deuxième résine sont en suspension dans l'eau de préférence à une concentration de 50% ou plus en masse. Un autre solvant et/ou d'autres quantités de PTFE et/ou de FEP peuvent être utilisés pour autant qu'ils ne s'opposent pas à l'application du mélange de résines et à sa polymérisation. L'application 64 se fait de préférence au moyen d'un pistolet pneumatique. [0039] De préférence la viscosité du mélange est de 20cP selon la norme ASTM D2196 (Viscomètre de Brookfield). [0040] A ce moment la deuxième épargne peut être enlevée (63'). On effectue ensuite une cuisson du mélange à une température comprise entre 360 et 395°C, de préférence à 380°C. La cuisson peut être faite pendant 30 à 90 minutes, de préférence pendant 60 minutes. Cette cuisson permet la polymérisation 65 du mélange FEP-PTFE pour former une couche fixée sur tout ou partie de la surface métallique, en fonction de l'éventuelle épargne. [0041] Ensuite on laisse refroidir 66 par exemple jusqu'à atteindre la température ambiante, puis on peut effectuer des contrôles 70 avant l'emballage de l'outil. [0042] Les contrôles 70 peuvent consister en des relevés dimensionnels de préférence en plusieurs points de la surface ainsi revêtue. Ces relevés se font par exemple au permascope. Il est ainsi possible de s'assurer de l'épaisseur du revêtement, de son uniformité. On peut aussi vérifier s'il y a des cloques ou des traces d'oxydation. On peut aussi effectuer un test de quadrillage sur éprouvette traceuse. [0043] Dans certains cas, il est préférable de commencer le procédé par une étape 10 de dégraissage alcalin des pièces, suivie d'une étape 20 de ressuage thermique (ou pyrolyse) des pièces. Cette étape de ressuage peut être faite à 380°C, par exemple pendant 30 à 60 minutes selon la masse thermique des pièces traitées. Cette pyrolyse permet d'éliminer les impuretés qui pourraient se trouver sur la pièce à traiter et gêner l'adhésion des couches de fluoropolymères. Exemple : [0044] Le revêtement selon l'invention est généralement transparent mais des composés peuvent être ajoutés pour en modifier la couleur. [0045] Les données suivantes ont été obtenues : -Coefficient de frottement : 0,02 ; -Température maximum d'utilisation : 220°C en continu/ 260°C en intermittence ; - Epaisseur : 3 à 6p ; - Teinte : Dépend du support. [0046] De nombreuses combinaisons peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention ; l'homme de métier choisira l'une ou l'autre en fonction des contraintes économiques, ergonomiques, dimensionnelles ou autres à respecter. L'homme du métier adaptera par exemple les températures aux masses thermiques des pièces.In the second resin, the PTFE particles advantageously measure about 0.25 μm. In particular, the FEP particles of the second resin are in suspension in water preferably at a concentration of 50% or more by mass. Another solvent and / or other amounts of PTFE and / or FEP may be used as long as they do not oppose the application of the resin mixture and its polymerization. The application 64 is preferably by means of a pneumatic gun. Preferably the viscosity of the mixture is 20cP according to ASTM D2196 (Brookfield Viscometer). At this time the second savings can be removed (63 '). The mixture is then fired at a temperature of between 360 and 395 ° C., preferably at 380 ° C. Cooking can be done for 30 to 90 minutes, preferably for 60 minutes. This firing allows the polymerization 65 of the FEP-PTFE mixture to form a layer fixed on all or part of the metal surface, depending on the possible savings. Then it is allowed to cool 66, for example, until the ambient temperature is reached, and then checks 70 can be made before packaging the tool. The controls 70 may consist of dimensional readings preferably at several points of the surface thus coated. These surveys are done for example at the permascope. It is thus possible to ensure the thickness of the coating, its uniformity. We can also check for blisters or oxidation. It is also possible to perform a grid test on a tracer test specimen. In some cases, it is preferable to begin the process with a step 10 of alkaline degreasing of the parts, followed by a step 20 thermal penetration (or pyrolysis) parts. This bleeding step can be done at 380 ° C, for example for 30 to 60 minutes depending on the thermal mass of the treated parts. This pyrolysis removes impurities that may be on the workpiece and interfere with the adhesion of the fluoropolymer layers. Example: [0044] The coating according to the invention is generally transparent but compounds can be added to modify the color. The following data were obtained: - coefficient of friction: 0.02; -Maximum operating temperature: 220 ° C continuous / 260 ° C intermittently; - Thickness: 3 to 6p; - Hue: Depends on the support. Many combinations can be envisaged without departing from the scope of the invention; the skilled person will choose one or the other depending on the economic, ergonomic, dimensional or other constraints to be respected. The person skilled in the art will, for example, adapt the temperatures to the thermal masses of the parts.