FR2998602A1 - Systeme d'isolation de batiments par l'exterieur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un système d'isolation de bâtiments par l'extérieur comprenant : - au moins un élément isolant (1), - un ensemble de profilés (5) destinés à être rapportés sur la paroi à isoler et à recevoir un parement (2), dans lequel les profilés (5) sont maintenus par au moins une console (3) comportant une semelle (31) d'appui et fixation à la paroi à isoler et une aile (32) d'appui, maintien et fixation à distance réglable de ladite paroi, pour une première face (51) sensiblement plane des profilés (5), et la console (3) étant en un matériau de conductivité thermique au plus égale à 1 W/m.K., et dans lequel la console (3) est renforcée intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire.

Description

10 La présente invention a trait à un système d'isolation par l'extérieur de bâtiments tels que bâtiments non industriels, industriels, à paroi maçonnée, ou de briques, ou de béton, massif ou léger, ou à ossatures bois ... Il s'agit d'isoler thermiquement et/ou acoustiquement des parois de bâtiments 15 pouvant comporter plusieurs étages. Dans un premier système connu, l'isolation est constituée de panneaux rigides de laine minérale, généralement laine de roche, ou de mousse organique, généralement du polystyrène expansé. Ces panneaux sont collés sur la paroi extérieure du bâtiment à isoler, et reçoivent généralement des éléments de retenue mécanique ponctuelle du type cheville-étoile expansive tout spécialement pour les parois de grande hauteur ou dans les zones soumises à des vents violents. Les panneaux isolants sont ensuite recouverts d'un enduit de finition organique ou minéral, le plus souvent renforcé par une grille en fibres de verre alcali-résistante. 30 Dans ce système, les panneaux doivent être rigides car ce sont eux qui apportent les propriétés mécaniques du revêtement de façade. Une résistance 20 25 acceptable aux forces de pression/dépression dues au vent est obtenue grâce au collage et aux moyens de retenue mécanique. La surface reste toutefois sujette à des détériorations par enfoncement ou poinçonnement lors d'un choc avec un corps étranger sur la fine couche d'enduit superficielle.

Les panneaux de mousse organique présentent en outre l'inconvénient d'être relativement imperméables à la vapeur d'eau et ne permettent donc pas une diffusion efficace de vapeur d'eau à travers la paroi.

De façon générale, la fixation par collage est désavantageuse en rénovation, car elle nécessite une paroi présentant des défauts de planéité inférieurs à quelques mm par mètre. Dans le cas où la surface à isoler est fortement dégradée, une réparation préliminaire est nécessaire, ce qui est coûteux en temps et en matériaux.

Dans un autre système connu, l'isolation est contenue entre des éléments d'ossature fixés sur la paroi à isoler, qui peuvent être en bois ou en métal, et un parement extérieur est rapporté par l'intermédiaire d'une structure porteuse définissant à l'arrière du parement un espace renfermant une lame d'air reliée à l' extérieur. Cette construction évite les risques de condensation et d'accumulation d'humidité dans la façade, entraînant une chute des propriétés d'isolation thermique, et favorisant la prolifération de micro-organismes, algues ou champignons. L'ossature bois est particulièrement concernée, car le bois risque de se dégrader sous l'effet de l'humidité. Dans la plupart des façades ventilées, des pattes ou autres accessoires métalliques (acier galvanisé ou aluminium) sont utilisés pour maintenir 30 l'ensemble de l'ossature. Ces accessoires contribuent à la résistance mécanique de la façade, et leur nombre est déterminé en fonction des différentes conditions de sollicitations extérieures qu'elle ait à subir. Or , il est connu que ces pattes présentent l'inconvénient de générer dans la 5 façade des ponts thermiques dont l'influence peut être considérable, au point qu'elles peuvent entraîner des pertes d'isolation de 15 à 30 % par rapport au coefficient Uc, selon la résistance thermique visée. Le coefficient Uc est le coefficient de transmission thermique de la paroi. Il est égal à l'inverse de la somme des résistances thermiques des différents matériaux auxquelles 10 s'ajoutent des coefficients d'échange avec l'atmosphère intérieure et l'atmosphère extérieure. Il correspond donc au cas idéal de transmission thermique sans prise en compte des défauts éventuels, tels que des ponts thermiques. 15 Selon une première approche, la demande FR 2 946 064 décrit une patte de fixation ou console en résine renforcée de fibres qui, dans une réalisation préférée, présente à proximité d'une surface une structure avec des fibres de plusieurs centimètres de long orientées principalement parallèlement à cette surface, et en son coeur des fibres courtes de quelques millimètres au plus. Les 20 propriétés mécaniques requises sont obtenues avec une longueur maximale de console (dimension perpendiculaire à la paroi à isoler) de 150 mm et, surtout, une épaisseur de la console d'environ 10 min. Par ailleurs, la fonction de rupture de pont thermique est parfaitement réalisée par le matériau de cette console. 25 Les inventeurs se sont donnés pour but de garantir une telle rupture de pont thermique mais pour des longueurs de console (dimension perpendiculaire à la paroi à isoler) importantes, jusqu'à 300 mm notamment, tout en procurant par ailleurs les propriétés mécaniques requises de résistance en cisaillement 30 (charge verticale) et en traction (charge horizontale). Ils ont de plus cherché à obtenir ces performances pour une épaisseur de console nettement plus faible que 10 mm, c'est-à-dire de 4 à 5 mm. Ce but a pu être atteint par l'invention qui, en conséquence, a pour objet un 5 système d'isolation de bâtiments par l'extérieur pouvant comprendre : - au moins un élément isolant, - un ensemble de profilés destinés à être rapportés sur la paroi à isoler, et à recevoir un parement, dans lequel les profilés sont maintenus par au moins une console comportant 10 une semelle d'appui et fixation à la paroi à isoler et une aile d'appui, maintien et fixation à distance réglable de ladite paroi, pour une première face sensiblement plane des profilés, et la console est en un matériau de conductivité thermique au plus égale à 1 W/m.K ; ce système d'isolation de bâtiments par l'extérieur se distingue par le fait que la console est renforcée 15 intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire. 20 La console du système d'isolation de l'invention a les propriétés mécaniques requises pour des épaisseurs de doublage de paroi jusqu'à 300 min. Il est donc ici possible d'employer une quantité plus importante d'isolant, éventuellement associé à une laine d'air et, finalement, d'améliorer l'isolation thermique et/ou acoustique procurée par le doublage. 25 Les consoles doivent assurer une rigidité et une résistance mécanique suffisantes pour soutenir le poids de la façade, résister aux cycles de pression/dépression sous l'action du vent, et accompagner le cas échéant les déformations autorisées des composants de façade (dilatation, impacts). Dans 30 tout le texte, on appelle « façade » l'ensemble des éléments de parement et des profilés rapportés sur la paroi à isoler par l'intermédiaire des consoles.

Selon l'invention, elles peuvent être en matériau thermoplastique ou thermodurcissable renforcé, ou équivalent, de préférence ininflammable.

Les éléments du système d'isolation de l'invention, et notamment les consoles qui en font partie, sont dimensionnés pour résister aux arrachements dus aux vents les plus violents (2,1 kPa, coefficient de sécurité de 1,75 inclus), selon la norme NV 65 ou Eurocode Vents et aux cisaillements dus au poids de la façade jusqu'à 65 kg/m2 de façade (avec une déformation maximale de 3 mm).

Les solutions conformes à la présente invention ont un poids de 2 kg/m2 à 65 kg/m2 de façade. Au sens de l'invention, les termes « maintenu par » s'entendent de façon usuelle comme « étant fixé grâce ou par l'intermédiaire de ». Ils s'appliquent ainsi aux profilés qui sont en liaison mécanique avec les consoles. Les profilés, auxquels sont fixés les éléments de parement, sont maintenus par les consoles. Ils peuvent être en métal, en composite ou en bois.

Il est particulièrement pratique, conformément à l'invention, de fixer les profilés d'appui du parement à distance réglable de la paroi à isoler. On compense ainsi aisément d'éventuelles irrégularités de surface de cette paroi. Ladite semelle de la console est bien entendu destinée à être mise en coïncidence avec la surface de la paroi à isoler ; si celle-ci est sensiblement plane, il en est avantageusement de même de la semelle. Ce n'est cependant pas toujours le cas. Une première face d'un profilé est alors commodément mise partiellement en coïncidence avec ladite aile de la console, sur laquelle on la fait glisser jusqu'à atteindre la distance voulue à la paroi, et l'on effectue la fixation par tout moyen. Toutes les fixations dont il est question ici, que ce soit : la fixation des consoles à la paroi à isoler, ou la fixation des profilés aux consoles, ou la fixation des plaques de parement aux profilés, sont effectuées au moyen de vis ou équivalent (rivet, goujon), notamment associées dans le premier cas, à des chevilles introduites dans la paroi.

Conformément à ce qui précède, les consoles sont avantageusement sensiblement en forme de L, et consistent notamment en équerres à ailes inégales comprenant une aile courte (la semelle) et une aile longue (l'aile).

Selon l'invention, la console est renforcée intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire. Les couples d'angles précités (90°, 90°), (30°,150°) sont bien entendu des couples d'angles complémentaires à 180°, définis par tous couples de directions coplanaires sécantes. Ainsi lorsqu'au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées sont présentes, ces dernières sont-elles orientées de manière symétrique par rapport à la verticale dans la position de montage de la console, c'est-à-dire dans le sens de la reprise des efforts, de manière à supporter la charge verticale, et accroître la résistance en cisaillement du système support. Les deux nappes doivent donc bien entendu être orientées dans la console au moment de sa fabrication en fonction de sa position de montage prévue, elle-même dépendante de la position (verticale, plus ou moins inclinée...) de la paroi à isoler. Avec des nappes de fibres de renforcement se croisant selon des angles plus petits que 30° ou supérieurs à 150°, il est constaté que la reprise des efforts sus-mentionnée décroît de manière à devenir insuffisante. Au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées 5 peuvent être présentes dans une console. Les deux directions de fibres croisées ainsi définies conformément à l'invention n'excluent nullement que d'autres fibres de renforcement puissent également être présentes dans un même plan que celui d'une au moins desdites deux nappes, ou dans un plan distinct, de manière à définir une ou plusieurs directions supplémentaires de fibres. Ces 10 fibres de renforcement, notamment de verre, sont avantageusement produites par étirage mécanique de verre fondu en filaments fins, qui sont enduits d'ensimage puis solidarisés par groupes de plusieurs d'entre eux en fils de plus gros diamètres. Ces fils longs-continus peuvent être enroulés en rovings, tissés... 15 Le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire peut être présent dans une console, en l'absence ou la présence desdites au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées. Un mat unifilaire consiste en une nappe de résine synthétique dans un état intermédiaire de 20 durcissement-polymérisation, dont un exemple est une résine thermodurcissable telle que polyester insaturé ou équivalent, et dans laquelle est intégré un fil continu constitué de filaments-fibres longues continues de renforcement, de verre ou équivalent, solidarisés les uns aux autres et produits avantageusement comme indiqué précédemment. Le fil continu est 25 généralement disposé dans la nappe du mat suivant une orientation de fibres aléatoire. Par mat, on entend également voile au sens de la présente demande, le voile étant un mat particulier, fin. 30 D'autres fils continus peuvent également être présents sous forme de fils individuels au sein de la matière de la console. Le système d'isolation de l'invention est conçu pour des parois à isoler verticales, horizontales ou de toute inclinaison. Dans une première réalisation principale, lesdites au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées peuvent être sensiblement dans un plan unique. Les fibres croisées peuvent être simplement plus ou moins entremêlées et/ou juste superposées, à l'état imprégné de résine synthétique dans un mat ou un voile. Cependant, de préférence, lesdites fibres de renforcement croisées peuvent être alors tissées et imprégnées de résine synthétique dans un mat ou voile, ou 15 non imprégnées. Dans une seconde réalisation principale, lesdites au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées peuvent être dans deux plans distincts à proximité immédiate l'une de l'autre dans la direction de 20 l'épaisseur de la console, à l'état imprégné de résine synthétique dans un mat ou un voile. La distance mesurable entre les deux plans ainsi définis est faible par rapport à l'épaisseur de la console. Selon des caractéristiques préférées du système d'isolation de l'invention : 25 - la semelle et l'aile de la console sont reliées par un pli de jonction sensiblement rectiligne, par rapport auquel les fibres de renforcement croisées d'au moins deux desdites au moins deux nappes peuvent former sensiblement le même angle compris entre 15 et 75°, de préférence entre 35 et 55° et de manière particulièrement préférée entre 40 et 50° ; ces 30 orientations sont favorables pour la reprise d'effort (charge verticale) mentionnée ci-dessus, par une équerre fixée sur une paroi verticale à isoler, et dont la semelle et l'aile sont ainsi en position verticale ; une fraction au moins de chacune des deux faces de la console peut comporter une épaisseur minimale de 1 mm d'au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées et/ou du produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire, ainsi localisés à la surface elle-même de la console ou à faible distance - à proximité immédiate de celle-ci ; - l'épaisseur minimale d'au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées et/ou du produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire à chacune des deux faces de la console peut être de 1,2 mm, de préférence 1,5 mm ; - comme déjà évoqué précédemment, les profilés, la semelle et l'aile de la console sont prévus pour être fixés verticalement sur une paroi verticale ; la semelle et l'aile de la console peuvent former entre elles un angle compris entre 70° et 110°, de préférence entre 80° et 100° ; - la console peut être en matériau composite de résine renforcée de fibres, et l'épaisseur minimale de la semelle, respectivement de l'aile de la console est de 4, de préférence 5 mm, respectivement 3, de préférence 4 mm ; malgré de si faibles épaisseurs, l'invention a permis d'atteindre des performances mécaniques équivalentes à celles de consoles en matériau composite connues de 10 mm d'épaisseur, la semelle de la console (aile courte) est de préférence rectangulaire, de largeur comprise entre 30 et 100 mm, de longueur comprise entre 60 et 220 mm, et l'aile de la console (aile longue) peut être rectangulaire, de longueur comprise entre 40 et 150 mm, de largeur comprise entre 60 et 220 mm, ou de préférence trapézoïdale de hauteur comprise entre 150 et 300 mm et de largeur décroissant de 60 à 220 mm à son pli de jonction avec la semelle de la console, à 40 à 90 min à son extrémité libre.

Le système d'isolation de l'invention est particulièrement efficace avec des éléments isolants à base de laine isolante qui est apte à absorber de l'humidité puis à la relarguer au fil des saisons, sans en être affectée dans sa nature et son intégrité, ni dans sa fonctionnalité isolante. Il peut s'agir de laine minérale, organique ou végétale, naturelle ou synthétique, notamment laine de verre, laine de roche, de laine de chanvre, laine de bois, lin, ouate de cellulose ... Il est à noter que le système accepte également des isolants cellulaires ou expansés tels que les mousses organiques ou minérales, telles que le polystyrène expansé ou extrudé, les polyuréthanes, polyisocyanurates, mousses phénoliques, mousse de verre...

De la laine isolante de relativement faible masse volumique, avantageusement de la laine de verre, peut être employée, comme il sera vu plus en détails dans la suite. Cette laine isolante est disponible sous une forme compactée, en rouleaux aisément transportables ou en panneaux. De plus, cet isolant n'est pas rigide mais, au contraire, compressible, ce qui permet le positionnement aisé de fils, gaines, câbles, tuyaux ou canalisations dans l'isolation. Après avoir déroulé le rouleau, la laine isolante peut être découpée et posée sous forme de lés. Les éléments isolants peuvent être avantageusement à base de laine minérale ayant une masse volumique comprise entre 10 et 50 kg/m3, de préférence au moins égale à 20 kg/m3, telle que laine de verre, laine de roche, ou autre isolant flexible ou semi-rigide. Il s'agit d'un produit isolant thermiquement et acoustiquement qui permet de plus un assèchement de la construction, car il est apte à absorber et relarguer de l'humidité dans une certaine mesure, sans en être aucunement affecté. Avantageusement, l'isolant a une conductivité thermique (X) de l'ordre de 30 à 40 mW/m.K, de préférence 30 à 35 mW/m.K.

Avantageusement, les profilés peuvent être des profilés en T ou en L, ou des chevrons pleins ou creux à section carrée ou rectangle dont : une face de pied est destinée à être fixée en appui sur une aile d'une console, à distance réglable d'une paroi à isoler, et une face de tête constitue une surface plane d'appui d'une plaque de parement, et comporte notamment une ou deux ailes de retour.

Le profilé en T ou en L comporte avantageusement une ou deux ailes de retour, de manière à maintenir la laine isolante, sans nécessiter l'emploi de chevilles-étoiles.

Les chevrons peuvent être pleins, tels qu'en bois, ou creux, notamment métalliques, ou en matériau polymère renforcé de fibres et/ou chargé d'additifs tels qu'ignifugeants. L'invention a, d'autre part, pour objet une console pouvant comprendre une semelle d'appui et fixation à une paroi à isoler, et une aile perpendiculaire à la semelle, d'appui, maintien et fixation à distance réglable de ladite paroi, de profilés, console essentiellement constituée en un matériau de conductivité thermique au plus égale à 1 W/m.K, caractérisée en ce qu'elle est renforcée intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire. Grâce à la valeur maximale ci-dessus de la conductivité thermique de son matériau, la console constitue un rupteur de pont thermique efficace entre la 25 paroi à isoler et la nouvelle façade constituée par les profilés et le parement. Pour l'obtention des consoles, ce matériau peut être mis en oeuvre notamment par pultrusion. 30 La console tout en composite intègre en une seule pièce les fonctions mécaniques et thermiques (rupture du pont).

Elle réduit les risques de corrosion au niveau de la vis de fixation à la façade (en effet si la console était métallique, le contact de deux métaux différents serait susceptible de générer une corrosion galvanique). Selon la présente réalisation préférée, on choisit néanmoins de préférence, pour les vis, un matériau présentant une certaine résistance à la corrosion (nature anticorrosion du revêtement ou de la matière selon l'exposition dans la zone considérée du bâtiment).

Dans une réalisation préférée de la console de l'invention, une partie au moins de chacune de ses deux faces comporte une épaisseur minimale de 1 mm d'au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées. Ces fibres peuvent être introduites dans le composite à l'état pré-imprégné avec une résine identique ou différente de la résine employée pour fabriquer la console. Elles sont de préférence présentes sur la totalité de chacune des deux faces de la console. Cette structure confère à la console une résistance mécanique et une stabilité dimensionnelle élevées. La partie restante de la console, notamment entre les tissus de fibres à chacune 20 des deux faces, peut être renforcée de fibres longues ou de fils continus provenant de bobines ou rovings. La console peut être obtenue par la technique de la pultrusion qui permet d'introduire dans une filière deux tissus de fibres croisées de verre ou 25 équivalent, au moins un mat (par exemple, fils continus d'orientation aléatoire), des fils continus se déroulant d'un roving, ou toute forme de renfort bi- ou tri-dimensionnel, en même temps que la filière est alimentée en résine ou composition plastique pour imprégner et/ou enrober le ou les éléments de renfort. Les fils continus du roving s'orientent essentiellement dans le sens 30 longitudinal de la pultrusion.

La console est de préférence en composite à matrice organique et/ou minérale et/ou végétale renforcée de fibres organiques et/ou minérales et/ou végétales renforcée de fibres organiques et/ou minérales et/ou végétales, et pouvant comprendre des additifs tels qu'ignifugeants. La console est de préférence constituée en un matériau qui résiste au feu et ne participe pas à l'entretien du feu. L'invention a également pour objet une gamme de consoles selon l'invention, dans laquelle la hauteur de l'aile et la longueur du pli de jonction des consoles 10 de la famille sont liées par une même relation de proportionnalité. En effet, comme il a été vu plus haut, il existe une grande variété d'épaisseurs d'isolants ; des consoles de mêmes dimensions ne peuvent suffire à remplir le besoin car une console ne couvre qu'une plage très limitée d'épaisseur 15 d'isolant. Il est donc nécessaire de disposer d'une gamme de consoles comportant plusieurs consoles de tailles différentes, les consoles de même taille étant adaptées à une plage d'épaisseur d'isolant. En fonction de la performance d'isolation recherchée, l'utilisateur choisira une épaisseur de matériau isolant et, en fonction de cette épaisseur, une taille de consoles à 20 utiliser. L'invention a également pour objet une paroi de bâtiment isolée par l'extérieur au moyen d'un système d'isolation selon l'invention. 25 L'invention porte également sur un procédé d'isolation par l'extérieur d'au moins une paroi d'un bâtiment, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - fixer au moins une console à la paroi, appliquer un lé de matériau isolant entre les consoles, 30 - appliquer au moins un profilé contre le lé de matériau isolant et le long d'au moins une console, ajuster l'écartement du profilé par rapport à la paroi et fixer provisoirement le profilé à l'au moins une console, fixer définitivement le profilé à la console, la console pouvant être renforcée intérieurement par au moins deux nappes de 5 fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire. Avantageusement, le procédé est précédé de l'étape suivante : 10 - dans une gamine de consoles, choisir les consoles de même taille à utiliser en fonction de l'épaisseur du matériau isolant. L'invention est illustrée par les dessins annexés dans lesquels : 15 La. Figure 1 est une représentation générale en perspective du système d'isolation de l'invention vu « de l'intérieur », c'est-à-dire de la paroi à isoler ; La Figure 2 est une représentation en perspective d'une console selon 20 l'invention. L'isolation thermique et acoustique d'une paroi extérieure non représentée sur la Figure 1, comprend essentiellement un matelas de laine de verre 1 et des plaques de parement minéral 2. Dans l'exemple illustré, la laine de verre 1 a 25 une masse volumique de 28 kg/m3. Le matelas est disponible en rouleaux de 600 mm de longueur, correspondant à la largeur d'un lé. Une fois déroulé et décomprimé le matelas existe en plusieurs épaisseurs, comprises entre 100 et 240 mm.

Les plaques de parement 2 sont vissées aux profilés métalliques 5, au moyen de vis de métal galvanisé non représentées. Ces profilés peuvent également être constitués de chevrons en bois.

Dans la réalisation représentée à la Figure 1, le support et le maintien de l'isolation sont principalement assurés par la coopération de deux types d'éléments : des consoles 3 et des profilés métalliques 5. La disposition des consoles et leur nombre au mètre-carré dépend de la charge de vent locale, aisément calculable par l'homme de l'art. Pour les zones de vents plus violents en Europe, on choisira par exemple de placer une console tous les 1,35 m en hauteur et 0,60 m en largeur. Pour une meilleure répartition des charges, les consoles sont disposées en quinconce, en alternant la position de la fixation murale de chaque côté du profilé, le long de celui-ci.

La figure 2 illustre une console 3 selon l'invention. Chaque console 3 comprend : une première partie sensiblement plate 31 appelée semelle, destinée à une mise en appui sur la paroi à isoler, en général verticale, et une seconde partie sensiblement plate 32 appelée aile, sensiblement perpendiculaire à la première partie 31, la première partie et la seconde partie étant réunies par un pli de jonction 35, de longueur L2.

Une section de la console par un plan orthogonal à la fois à la semelle 31 et à l'aile 32 est donc en forme en L, avec un rayon de courbure de 8 mm en partie intérieure (concave) du pli de jonction des première et seconde parties 31 et 32.

L'aile 32 est de forme triangulaire ou trapézoïdale ; cette forme a été choisie pour limiter l'utilisation dispendieuse de matière inutile à la performance mécanique de l'ensemble et, éventuellement, permettre de perforer l'isolant aisément. Son grand côté correspond au pli de jonction 35, de longueur L2, et elle a une hauteur Ll. Dans une application particulière illustrée en figure 2, l'aile 32 est de forme trapézoïdale, elle a une épaisseur de 4 mm, une hauteur Ll de 200 mm, la longueur L2 de son grand côté vaut sensiblement 150 mm, et la longueur de son petit côté est comprise entre 30 et 60 mm. La semelle est sensiblement rectangulaire ; son grand côté correspond au pli de jonction 35, de longueur L2. Dans l'application particulière citée plus haut, 10 la semelle 31 a une épaisseur de 5 mm et la longueur L3 du petit côté vaut sensiblement 45 mm. Toute autre forme de console, notamment en équerre à ailes inégales, présentant ou non un plan de symétrie, est couverte par l'invention. 15 L'aile 32 comporte, au voisinage de son extrémité éloignée de la semelle 31, des trous traversants permettant la fixation d'un profilé 5 le long de cette aile, au moins un trou oblong 34 de réglage de l'écartement du profilé et de la paroi, en fonction notamment de l'épaisseur de l'isolant utilisé, et au moins un 20 trou 33 pour la fixation définitive du profilé 5. Il existe une grande variété d'épaisseurs de matériaux isolants. Une même taille de consoles ne peut convenir pour toutes les épaisseurs : plus l'isolant utilisé a une forte épaisseur, plus il faut utiliser des consoles 3 de grande taille. 25 Il est donc nécessaire de disposer de consoles de tailles variées. Mais il est également avantageux de ne fabriquer qu'un nombre limité de consoles de tailles différentes, c'est-à-dire de disposer d'une gamme de consoles. Grâce aux moyens d'ajustement décrits plus haut, il est possible 30 d'utiliser des consoles de même taille pour des épaisseurs de matériaux isolants différentes mais proches, donc de n'avoir dans la gamme qu'un nombre limité de consoles de même taille. Avantageusement, la hauteur Ll et la longueur L2 des consoles de la gamme sont liées par une même relation de proportionnalité ; bien entendu la relation de proportionnalité peut s'appliquer sur d'autres dimensions de la console, par exemple la largeur L3 de la semelle 31. Le profilé 5 peut être métallique, en bois ou en matériau composite. Dans l'exemple illustré en figure 1, il est métallique, en forme de T et comporte : une âme comportant une face de tête 52 du T, cette face de tête constituant la surface plane d'appui des plaques de parement 2 ; les plaques de parement peuvent ainsi être fixées sur les profilés. Une lame d'air ventilé de plus de 20 mm, non représentée sur la figure 1, est aisément aménagée entre le parement 2 et l'isolant 1, un pied 51 qui s'étend sensiblement orthogonalement à l'âme, à l'opposé de la face de tête 52, deux ailes de retour 53 qui s'étendent sensiblement parallèlement et de part et d'autre du pied 51 ; la laine de verre 1 est maintenue par les ailes de retour 53 du profilé 5.

La console 3 est fixée à la paroi au moyen d'une ou plusieurs vis ou d'un goujon 7 ou équivalent, eux-mêmes pouvant être associés à des chevilles introduites dans la paroi à isoler. Une face du pied 51 d'un profilé 5 en T vertical est appliquée sur l'aile 32 de la console 3, à distance réglable à la paroi à isoler. Pour la fixation du profilé 5 à la console 3, celle-ci est munie d'ouvertures traversantes aptes à recevoir un moyen de fixation 8, 8' de type vis ou équivalent, quatre trous ronds 33 et un trou oblong 34 dans l'exemple illustré.30 La fixation du profilé en T 5 à la console 3 s'effectue comme suit : - présentation d'un profilé 5 devant le lé de matériau isolant 1, le pied 51 du profilé étant le long de l'aile 32 d'une console 3, - percement d'un premier trou dans le pied 51 du profilé 5 en concordance avec le trou oblong 34 de la console 3, - ajustement de l'écartement du profilé 5 à la paroi à isoler, - fixation provisoire du profilé 5 sur la console 3 par une vis de réglage 8' dans le premier trou et le trou oblong 34, percement de seconds trous dans le pied 51 du profilé 5, en concordance avec les trous ronds 33 de la console, - fixation définitive du profilé 5 sur la console 3 par une ou plusieurs vis de blocage 8 dans les seconds trous et les trous ronds 33 de la console ; la figure 2 illustre cette étape du procédé.

On voit donc que le trou oblong 34 permet à la fois d'adapter l'écartement des profilés à la paroi à isoler en fonction de ses irrégularités éventuelles, mais également à l'épaisseur du matériau isolant utilisé, permettant ainsi de limiter le nombre de consoles de même taille à prévoir dans une gamme en fonction des épaisseurs d'isolant disponibles, pourvu que le pied 51 du profilé 5 ait une hauteur suffisante. La console 3 est en polyester insaturé thermodurcissable pultrudé. C'est essentiellement un matériau difficilement combustible (répondant au classement A2 ou B des normes européennes). Ce matériau a une conductivité thermique de 0,3 W/m.K, ce qui fait d'autre part de la console un rupteur de pont thermique. Elle comporte deux tissus de fibres de verres tissées à + ou - 45° par rapport à l'axe longitudinal d'un profilé composite, chacun étant disposé de part et 30 d'autre sur les deux faces externes de ce profilé, sur une épaisseur d' 1 millimètre environ. Entre ces deux tissus sont introduites des fibres de verre continues, appelées aussi roving. Les tissus de fibres de verre sont positionnés au cours de la pultrusion de telle sorte que les deux ensembles de fibres croisées forment un angle de + ou - 45 ° par rapport à la direction de pultrusion. On forme par pultrusion un profilé composite en U dans lequel on obtient les consoles 3 par un découpage en quinconce, les ailes 32 des consoles étant formées dans l'âme du U et les semelles 31 dans les branches du U ; la direction de pultrusion est donc parallèle à la fois au plan des ailes et au plan des semelles. Dans cette configuration, l'orientation des fibres de verre croisées participe à la reprise d'efforts (poids du système d'isolation). Les fils continus de verre présents dans la partie centrale de l'épaisseur du composite de la console s'orientent essentiellement dans la direction longitudinale de pultrusion. On teste la résistance en cisaillement (sous charge verticale) de cette console selon l'invention : la résistance caractéristique de la console 3 à 1 mm de déformation sous charge, Rcl, est de 83 daN. Cette valeur est remarquable eu égard à l'épaisseur faible de la console (4-5 mm) et à sa longueur de 200 mm. Elle est à comparer à la valeur de la résistance caractéristique d'une console selon la demande FR 2 946 064 déjà citée, de 10 min d'épaisseur et 150 mm de longueur (direction perpendiculaire à la paroi), à 1,5 mm de déformation sous charge verticale, Rcl,5, qui est de 76 daN. Le profilé métallique 5 peut aussi être en L, tout en gardant la plupart des fonctionnalités des profilés en T décrites précédemment. Un profilé en L est pratique pour délimiter toutes ouvertures : porte, baie, fenêtre ... Dans une autre variante avantageuse mais non représentée, les profilés 5 sont constitués de chevrons bois de section carrée ou rectangle de 5 cm X 5 cm de dimensions minimales, notamment de 6 cm X 8 cm.30 Dans le cas d'un mur fortement endommagé, la pose d'un isolant rigide traditionnel (polystyrène, laine de roche dense ...) nécessiterait de ravaler l'ensemble de la façade pour obtenir une planéité acceptable.

Cette démarche longue et coûteuse peut être évitée ici par l'utilisation de la laine de verre compressible décrite ci-dessus et par la possibilité de fixer le profilé 5 à distance réglable à la paroi. En référence à la figure 1, il n'est ni exclu, ni obligé dans le cadre de 10 l'invention, que la laine minérale 1 soit fixée au mur par tout moyen tel que cheville étoile ou équivalent. Le parement 2 peut être constitué de clins de bois de 3,6 m X 142 min X 21 mm fixés par tout moyen approprié en position horizontale. Leur masse 15 volumique étant comprise entre 350 et 480 kg/m3, leur masse surfacique est, pour une épaisseur de 21 mm, comprise entre 7,35 et 10,08 kg/m2. Dans une autre réalisation préférée, non représentée, un parement en terre cuite, de 60 kg/m2 de masse surfacique, est fixé sur une ossature secondaire 20 horizontale, elle-même fixée sur l'ossature primaire constituée par les profilés 5. Le système de fixation à la paroi décrit est fiable sans nécessiter de collage des éléments de l'isolation, mais en évitant au contraire d'employer des 25 constituants qui bloquent le passage d'humidité. L'usage des consoles selon l'invention assure que l'influence de l'ossature sur la valeur U (coefficient de transmission thermique U = 1/RT où RT est la résistance thermique totale de la paroi) représentant les pertes thermiques de la 30 paroi est de moins de 3%, avantageusement de moins de 1%.

Claims (21)

1. REVENDICATIONS1. Système d'isolation de bâtiments par l'extérieur comprenant : - au moins un élément isolant (1), - un ensemble de profilés (5) destinés à être rapportés sur la paroi à isoler et à recevoir un parement (2), dans lequel les profilés (5) sont maintenus par au moins une console (3) comportant une semelle (31) d'appui et fixation à la paroi à isoler et une aile (32) d'appui, maintien et fixation à distance réglable de ladite paroi, pour une première face (51) sensiblement plane des profilés (5), et la console (3) est en un matériau de conductivité thermique au plus égale à 1 W/m.K., caractérisé en ce que la console (3) est renforcée intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit 15 de durcissement d'au moins un mat unifilaire.
2. 2. Système d'isolation selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites au moins deux nappes sont sensiblement dans un plan unique. 20
3. 3. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites fibres de renforcement croisées sont tissées.
4. 4. Système d'isolation selon la revendication 1, 25 caractérisé en ce que lesdites au moins deux nappes sont dans deux plans distincts à proximité immédiate l'un de l'autre dans la direction de l'épaisseur de la console (3).
5. 5. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, 30 caractérisé en ce que la semelle (31) et l'aile (32) de la console (3) sont reliéespar un pli de jonction sensiblement rectiligne, par rapport auquel les fibres de renforcement croisées d'au moins deux desdites au moins deux nappes forment sensiblement le même angle compris entre 15 et 75°.
6. 6. Système d'isolation selon la revendication 5, caractérisé en ce que les fibres de renforcement croisées forment un angle compris entre 35 et 55° par rapport audit pli.
7. 7. Système d'isolation selon la revendication 6, caractérisé en ce que les fibres de renforcement croisées forment un angle compris entre 40 et 50° par rapport audit pli.
8. 8. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une fraction au moins de chacune des deux faces de la console (3) comporte une épaisseur minimale de 1 mm d'au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées et/ou du produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire.
9. 9. Système d'isolation selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite épaisseur minimale est de 1,2 mm, notamment 1,5 mm.
10. 10. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les profilés (5), la semelle (31) et l'aile (32) de la console 25 (3) sont prévus pour être fixés verticalement sur une paroi verticale.
11. 11. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la semelle (31) et l'aile (32) de la console (3) forment entre elles un angle compris entre 70° et 110°, notamment entre 80° et 100°. 30
12. 12. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes,caractérisé en ce que la console (3) est en matériau composite de résine renforcée de fibres, et en ce que l'épaisseur minimale de la semelle (31), respectivement de l'aile (32) de la console (3) est de 4, de préférence 5 mm, respectivement 3, de préférence 4 mm.
13. 13. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la semelle (31) de la console (3) est rectangulaire, de largeur (L3) comprise entre 30 et 100 mm, de longueur (L2) comprise entre 60 et 220 mm, et en ce que l'aile (32) de la console (3) est rectangulaire, de largeur comprise entre 40 et 150 mm, de longueur comprise entre 60 et 220 mm, ou trapézoïdale de hauteur (L1) comprise entre 150 et 300 mm et de largeur (L2) décroissant de 60 à 220 mm à son pli de jonction avec la semelle (31) de la console (3), à 40 à 90 mm à son extrémité libre.
14. 14. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments isolants (1) sont à base de laine minérale ayant une masse volumique comprise entre 10 et 50 kg/m3, de préférence au moins égale à 20 kg/m3, telle que laine de verre, laine de roche, ou autre isolant flexible ou semi-rigide.
15. 15. Système d'isolation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les profilés (5) sont des profilés en T ou en L, ou des chevrons pleins ou creux à section carrée ou rectangle dont : une face de pied (51) est destinée à être fixée en appui sur une aile (32) d'une console (3), à distance réglable d'une paroi à isoler, et une face de tête (52) constitue une surface plane d'appui d'une plaque de parement (2), et comporte notamment une ou deux ailes de retour (53).
16. 16. Console (3) comprenant une semelle (31) d'appui et fixation à une paroi à isoler, et une aile (32) perpendiculaire à la semelle (31) d'appui,maintien et fixation à distance réglable de ladite paroi, de profilés (5), console (3) essentiellement constituée en un matériau de conductivité thermique au plus égale à 1 W/m.K, caractérisée en ce qu'elle est renforcée intérieurement par au moins deux 5 nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire.
17. 17. Console (3) selon la revendication 16, caractérisée en ce qu'elle est en composite à matrice organique et/ou minérale 10 et/ou végétale renforcée de fibres organiques et/ou minérales et/ou végétales, et comprenant des additifs tels qu'ignifugeants.
18. 18. Gamme de consoles selon l'une des revendications 16 ou 17, caractérisée en ce que la hauteur (L1) de l'aile (32) et la longueur (L2) du pli 15 de jonction (35) des consoles (3) de ladite gamme sont liées par une même relation de proportionnalité.
19. 19. Paroi de bâtiment isolée par l'extérieur au moyen d'un système d'isolation selon l'une des revendications 1 à 15. 20
20. 20. Procédé d'isolation par l'extérieur d'au moins une paroi d'un bâtiment, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - fixer au moins une console (3) à ladite paroi, 25 - appliquer un lé de matériau isolant (1) entre lesdites consoles, - appliquer au moins un profilé (5) contre ledit lé de matériau isolant et le long d'au moins une console, - ajuster l'écartement dudit profilé par rapport à la paroi et fixer provisoirement ledit profilé à l'au moins une console, 30 - fixer définitivement ledit profilé à ladite console,la console (3) étant renforcée intérieurement par au moins deux nappes de fibres de renforcement unidirectionnelles croisées formant entre elles des angles compris entre (90°, 90°) et (30°, 150°), et/ou le produit de durcissement d'au moins un mat unifilaire.
21. 21. Procédé d'isolation selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il est précédé de l'étape suivante : - dans une gamine de consoles, choisir les consoles de même taille à utiliser en fonction de l'épaisseur du matériau isolant (1). 10