FR2997294A1

FR2997294A1 - Dispositif de maintien de la rotule et orthese de genou

Info

Publication number: FR2997294A1
Application number: FR1260363A
Authority: FR
Inventors: Gerard Anglada; Frederic Girard
Original assignee: Gibaud SA
Current assignee: Laboratoires Innothera Fr
Priority date: 2012-10-30
Filing date: 2012-10-30
Publication date: 2014-05-02
Anticipated expiration: 2032-10-30
Also published as: CN104936559A; US20150290014A1; CN104936559B; WO2014068207A1; EP2914217A1; FR2997294B1

Abstract

L'orthèse comprend un dispositif de maintien de la rotule (1) plaqué contre le genou par une partie en matériau élastique entourant le genou. Le dispositif de maintien comprend : - un corps (5) annulaire possédant un orifice (6) central ovale destiné à recevoir la rotule ; - des organes d'appui (10) distincts les uns des autres, faisant saillie de la périphérie du corps vers l'extérieur, deux organes d'appui adjacents étant séparés par une fente (11) à l'état non contraint du dispositif de maintien. Le dispositif de maintien est sensiblement plan à l'état non contraint et non déformable dans ce plan (P1). Il est conçu pour pouvoir être déformé vers une position bombée épousant la forme du genou en flexion. Dans cette position, les organes d'appui sont jointifs, le dispositif de maintien formant alors une cupule enveloppant le genou.

Description

La présente invention concerne un dispositif de maintien de la rotule et une orthèse de genou comprenant un tel dispositif de maintien. L'invention est plus particulièrement destinée aux personnes sujettes à la luxation ou à la sub-luxation de la rotule. La luxation correspond à la sortie de la rotule hors du logement du fémur dans laquelle elle est normalement reçue, vers l'extérieur, tandis que la sub-luxation est un mauvais positionnement de la rotule sans qu'il existe une vraie luxation de celle-ci. La luxation de la rotule constitue un accident douloureux et impressionnant, se traduisant par la déformation du genou et son blocage.

Les orthèses utilisées dans le cadre de la luxation ou de la sub- luxation de la rotule sont mises en place soit après une intervention chirurgicale, soit en substitution de celle-ci, ou de façon préventive. Le port de telles orthèses s'effectue essentiellement lors de la pratique d'un sport. De façon connue, une telle orthèse de genou comporte une partie en matériau élastique destinée à entourer le genou. De plus, afin d'éviter la luxation de la rotule, il peut être prévu un insert en arc de cercle venant se placer du côté extérieur de la rotule, avec sa concavité tournée vers la rotule. Cet insert forme ainsi une butée visant à empêcher, ou du moins limiter, le déplacement de la rotule vers l'extérieur. Il est généralement associé à des sangles assemblées à la partie en matériau élastique et sur lesquelles l'utilisateur vient tirer dans le sens opposé à la luxation, c'est-à-dire vers le plan médian. Or, cette action peut très rapidement devenir gênante pour l'utilisateur, en particulier lors d'un excès de traction. De plus, malgré la traction exercée par les sangles, l'effet de butée 25 procuré par l'insert peut se révéler insuffisant pour maintenir la rotule en place, et ce notamment lors de la flexion du genou, où le risque de luxation est le plus important. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. 30 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de maintien de la rotule destiné à être placé contre le genou d'une personne, ce dispositif comprenant : - un corps sensiblement annulaire possédant un orifice central qui est destiné à recevoir la rotule et qui présente un bord sensiblement ovale ; 35 - une pluralité d'organes d'appui distincts les uns des autres, faisant saillie de la périphérie du corps vers l'extérieur, deux organes d'appui adjacents étant séparés par une fente à l'état non contraint du dispositif de maintien. Le dispositif de maintien est sensiblement plan à l'état non contraint ; il est sensiblement non deformable dans ce plan ; de plus, il est conçu pour pouvoir être déformé vers une position bombée épousant la forme du genou en flexion, position bombée dans laquelle les organes d'appui sont sensiblement jointifs, le dispositif de maintien formant alors sensiblement une cupule enveloppant le genou. Ainsi, l'invention fournit un dispositif de maintien qui ne forme pas 10 uniquement une butée mais de façon plus complète un moyen d'enclavement de la rotule visant à la maintenir dans sa position normale dans le logement du fémur. Il en résulte une efficacité accrue du dispositif de maintien. De plus, cet enclavement est encore plus important lorsque le genou est en flexion, puisque le dispositif de maintien forme alors une cupule, 15 par exemple sensiblement hémisphérique, formée par les organes d'appui qui se sont rapprochés les uns des autres en faisant disparaître les fentes. Le genou fléchi se trouve alors sensiblement enfermé dans cette cupule. Ceci est particulièrement avantageux car c'est lorsque le genou est fléchi que le risque de luxation est le plus important. 20 Avec le dispositif de maintien selon l'invention, les organes d'appui sont toujours en contact avec le genou quel que soit le degré de flexion de celui-ci. Le dispositif de maintien, qui est sensiblement plan à l'état non contraint, peut s'adapter à une surface gauche et sa forme peut évoluer en fonction des mouvements de la personne (notamment la flexion et l'extension), 25 garantissant ainsi un contact périphérique sensiblement permanent autour de la rotule. L'adhérence cutanée du matériau constitutif du dispositif de maintien peut compléter l'action mécanique d'enfermement de la rotule. Par ailleurs, de par sa forme en anneau avec un orifice central et 30 ses organes d'appui périphériques distincts, le dispositif de maintien est simple et intuitif à positionner sur le genou, et s'adapte à sensiblement tous les morphotypes (normo axé, en génuvalgum, en génuvarum). Le dispositif de maintien peut typiquement être serré contre le genou au moyen d'une partie en matériau élastique entourant le genou. De la 35 sorte, le maintien efficace de la rotule n'est pas obtenu essentiellement par la traction sur des sangles. Ainsi, le risque d'un serrage excessif, et la gêne qui en découle, sont évités. Ce dispositif et l'orthèse de genou le comprenant peuvent donc être utilisés à plus long terme notamment lors de la pratique sportive. En pratique, afin que le dispositif de maintien ne soit pas 5 sensiblement deformable dans le plan qu'il occupe à l'état non contraint, on peut choisir de façon appropriée le matériau constitutif du dispositif et/ou sa géométrie. En particulier, on peut prévoir que le bord de l'orifice du corps annulaire soit dépourvu d'indentations c'est-à-dire, en d'autres termes, que les organes d'appui n'aient pas d'échancrure ménagée du côté interne (côté 10 tourné vers l'orifice). Par « sensiblement non deformable », on entend que le dispositif de maintien garde sensiblement sa forme dans les conditions normales d'utilisation. En particulier, dans les conditions normales d'utilisation, le dispositif de maintien ne peut pas être étiré de façon sensible selon une 15 direction contenue dans ledit plan. Une légère extension du dispositif peut toutefois avoir lieu, notamment lorsque la personne fléchit le genou, l'allongement du dispositif dans une direction n'excédant pas 10%, et de préférence n'excédant pas 5%. Il n'est toutefois pas exclu que le dispositif de maintien puisse se 20 déformer sensiblement sous l'effet d'une traction exercée avec une force suffisamment importante, mais ne correspondant pas aux contraintes auxquelles le dispositif est soumis dans des conditions normales d'utilisation. Ainsi, le dispositif de maintien possède une certaine rigidité lui permettant d'assurer un enclavement satisfaisant de la rotule. Le dispositif de 25 maintien possède également une certaine souplesse, du fait de la présence des organes d'appui séparés par des fentes, permettant une déformation vers une forme bombée. On comprend que les fentes doivent être suffisamment larges pour permettre au dispositif de prendre cette forme bombée, mais suffisamment fines pour disparaître sensiblement lorsque le genou est fléchi, 30 par exemple à environ 90°, les organes d'appui étant alors sensiblement jointifs. Selon une réalisation possible, les organes d'appui sont répartis sensiblement régulièrement sur sensiblement toute la périphérie du corps. On obtient ainsi une grande surface d'appui et un équilibrage de la pression autour 35 de la rotule.

Le nombre N d'organes d'appui peut être tel que 5 N 10, et de préférence tel que 6 N 8. Par exemple, on peut avoir six ou sept organes d'appui. Le dispositif de maintien peut présenter un plan de symétrie qui, en 5 position d'utilisation et lorsque la personne équipée dudit dispositif de maintien est debout, est sensiblement parallèle au plan médian de la personne - c'est-à-dire dans un plan sagittal. Un avantage de cette disposition est que le dispositif de maintien peut être utilisé indifféremment sur un genou droit ou sur un genou gauche. Un autre avantage réside dans le fait que le dispositif de maintien ne 10 forme pas une butée pour la rotule sur un côté privilégié, mais assure un enclavement symétrique permettant de procurer un maintien en position encore plus efficace. De plus, la symétrie permet d'améliorer le centrage du dispositif, ainsi que sa facilité de mise en place. On peut prévoir que le dispositif de maintien comprenne en outre 15 un organe d'appui inférieur agencé pour pouvoir prendre appui sur la tubérosité tibiale antérieure de la personne équipée dudit dispositif de maintien. Ceci permet la prise en charge de la maladie d'Osgood-Schlatter et des ténopériostites du tendon rotulien. L'organe d'appui inférieur peut être symétrique par rapport au plan précité, et le dispositif de maintien peut par ailleurs 20 comporter six autres organes d'appui. Le dispositif de maintien peut être fixé sur un élément de positionnement conçu pour pouvoir être assemblé, de façon amovible et déplaçable, sur une partie en matériau élastique destinée à entourer le genou. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une orthèse de 25 genou comprenant un dispositif de maintien tel que précédemment décrit et une partie en matériau élastique destinée à entourer le genou et à plaquer le dispositif de maintien contre le genou. L'orthèse peut en outre comprendre un élément de positionnement sur lequel est fixé le dispositif de maintien, l'élément de positionnement étant 30 conçu pour pouvoir être saisi par l'utilisateur lorsque l'orthèse est en position d'utilisation et pour pouvoir être déplacé par rapport à la partie en matériau élastique afin que le dispositif de maintien soit positionné correctement autour de la rotule, l'élément de positionnement comportant de plus des moyens d'assemblage amovible sur la partie en matériau élastique dans la position 35 appropriée.

Selon une réalisation possible, l'orthèse comprend en outre au moins une sangle en V qui possède : - une pointe fixée à la partie en matériau élastique (3) d'un premier côté du genou, la pointe étant dirigée à l'opposé du genou ; - une branche s'étendant au-dessus du genou et une autre branche s'étendant en-dessous du genou, l'extrémité libre des branches venant se fixer de façon amovible sur la partie en matériau élastique. Avantageusement, l'orthèse peut comprendre deux sangles en V qui, en position d'utilisation, sont disposées de façon sensiblement symétrique 10 de part et d'autre du genou, une sangle ayant : - une pointe fixée à la partie en matériau élastique d'un premier côté du genou, la pointe étant dirigée à l'opposé du genou ; - une branche s'étendant au-dessus du genou et une autre branche s'étendant en-dessous du genou, l'extrémité libre des branches 15 venant se fixer de façon amovible sur la partie en matériau élastique. Dans la mesure où l'enclavement de la rotule est obtenu en premier lieu par le dispositif de maintien, qui n'est pas lié aux sangles, le porteur de l'orthèse peut régler la traction sur les sangles selon ses préférences sans que cela n'impacte négativement l'efficacité du maintien de la 20 rotule. L'invention présente ainsi un avantage important par rapport aux orthèses de l'art antérieur dans lesquelles la qualité du maintien de la rotule est directement liée à l'intensité de la traction sur les sangles. Les deux sangles peuvent être agencées pour que, en position d'utilisation, elles se croisent, sous le genou, sensiblement sur l'organe d'appui 25 inférieur du dispositif de maintien lorsque celui-ci est présent. Ainsi, les deux branches des sangles qui passent sous le genou renforcent la compression du dispositif de maintien sur la tubérosité tibiale antérieure de la personne équipée dudit dispositif de maintien. Au moins une sangle peut comporter, au voisinage de sa pointe, 30 un arceau dont la concavité est dirigée vers le genou, en position d'utilisation. Cet arceau contribue au maintien de la rotule et, dans le cas où chaque sangle comprend un arceau, ceux-ci constituent un complément d'enclavement de la rotule. Par ailleurs, l'orthèse peut comprendre, au moins d'un côté de la 35 jambe équipée de l'orthèse, sensiblement dans le plan frontal en position d'utilisation, deux barres articulées l'une à l'autre sensiblement au niveau de l'articulation du genou, l'amplitude du mouvement d'articulation étant bloquée, dans le sens de l'extension, à un angle de flexion de l'ordre de 5°. Ainsi, on évite que le genou se place en recurvatum, ce qui augmenterait les risques de luxation de la rotule.

On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue d'un dispositif de maintien selon l'invention, à l'état non contraint ; Les figures 2a, 2b, 2c sont des vues en coupe du dispositif de 10 maintien de la figure 1, respectivement selon les lignes AA, BB et CC; Les figures 3a et 3b montrent le dispositif de maintien positionné sur le genou d'une personne debout en extension, respectivement de profil et de face ; Les figures 4a et 4b sont des vues similaires aux figures 3a et 3b, 15 lorsque le genou est fléchi d'un angle compris entre 30 et 45° environ ; Les figures 5a et 5b sont des vues similaires aux figures 3a et 3b, lorsque le genou est fléchi d'un angle de l'ordre de 90° ; Les figures 6 à 8 illustrent des étapes successives de mise en place d'une orthèse de genou comportant le dispositif de maintien de la 20 figure 1 ; Les figures 9 et 10 montrent cette orthèse en position d'utilisation sur le genou d'une personne respectivement de face et de dos ; Les figures 11 à 13 montrent l'effet des sangles de l'orthèse sur une jambe vue respectivement de face et de profil avec le genou en légère 25 flexion, et de profil avec le genou fléchi ; Les figures 14 et 15 sont des vues de face d'un genou montrant le dispositif de maintien fixé sur un élément de positionnement et les déplacements possibles de cet ensemble ; Les figures 16 à 18 montrent des étapes successives de mise en 30 place de l'orthèse et plus spécifiquement de l'ensemble comprenant le dispositif de maintien et l'élément de positionnement ; La figure 19 est une vue de profil d'une jambe d'une personne avec le genou en recurvatum ; La figure 20 est une vue de deux barres articulées pouvant équiper 35 l'orthèse de genou selon l'invention ; La figure 21 est une vue de profil d'une jambe d'une personne équipée de l'orthèse munie de telles barres ; Les figures 22 et 23 montrent de façon schématique l'articulation entre les deux barres.

La figure 1 représente un dispositif de maintien 1 de la rotule 100, qui est destiné à être placé contre le genou d'une personne. Plus généralement, le dispositif de maintien 1 appartient à une orthèse de genou 2 qui comprend également une partie en matériau élastique 3 destinée à entourer le genou et à plaquer le dispositif de maintien 1 contre le genou.

Le dispositif de maintien 1 peut être réalisé d'une seule pièce, par exemple par moulage. Il est de préférence réalisé en un matériau lui conférant une certaine rigidité, pour qu'il puisse remplir le rôle de maintien de la rotule, mais lui permettant également d'être déformé vers une position bombée comme cela sera décrit ci-après. En outre, le matériau constitutif du dispositif de maintien 1 présente de préférence une certaine adhérence cutanée évitant ou empêchant son glissement par rapport au genou. Par exemple, le dispositif de maintien 1 peut être réalisé en silicone, notamment en gel de silicone à forte viscosité. Le dispositif de maintien 1 comprend un corps 5 sensiblement annulaire qui possède un orifice central 6 dont le bord 7 est sensiblement ovale. L'orifice 6 peut notamment être ovoïde, la portion la plus large étant située en partie supérieure en position d'utilisation, voire ronde. Le corps 5 et l'orifice 6 possèdent un centre 8. Le dispositif de maintien 1 comprend également une pluralité 25 d'organes d'appui 10 qui sont distincts les uns des autres et font saillie de la périphérie du corps 5 vers l'extérieur, c'est-à-dire à l'opposé de l'orifice 6. A l'état non contraint, le dispositif de maintien 1 est sensiblement plan et s'étendant parallèlement à un plan P1. L'épaisseur e du dispositif est par exemple de l'ordre de 5 à 8 mm (voir figure 2c). 30 Par « état non contraint », on entend la position dans laquelle se trouve le dispositif de maintien 1 lorsqu'il est posé sur un support tel qu'une table, sans être sollicité. La « position d'utilisation » désigne la position dans laquelle se trouve le dispositif de maintien 1 lorsqu'il est mis en place sur le genou d'une personne. 35 A l'état non contraint, deux organes d'appui 10 adjacents sont séparés par une fente 11.

Les extrémités 12 des fentes 11 sont de préférence situées sur une ligne imaginaire sensiblement ovale définissant le bord périphérique du corps 5. Les fentes 11 ont des dimensions permettant de conférer au dispositif de maintien 1 une tenue suffisante pour retenir la rotule mais également permettant au dispositif de maintien 1 de se déformer vers forme bombée. A titre d'exemple, la largeur I des fentes 11 peut être de l'ordre de 2 à 5 mm. Le dispositif de maintien 1 présente ici un plan de symétrie P2 qui, en position d'utilisation et lorsque la personne équipée dudit dispositif de maintien 1 est debout, est sensiblement parallèle au plan médian de la 10 personne. Le plan P2 est orthogonal au plan P1. Dans la réalisation représentée, le dispositif de maintien 1 comprend sept organes d'appui 10 répartis sensiblement régulièrement sur la périphérie du corps 5, c'est-à-dire occupant chacun sensiblement un secteur angulaire voisin de 500 (3600 / 7). On a ainsi : 15 - deux organes d'appui supérieurs 10a adjacents, agencés de part et d'autre d'une fente supérieure lla située dans le plan P2; - deux organes d'appui latéraux 10b s'étendant selon une direction sensiblement orthogonale au plan P2 dans des sens opposés ; - deux organes d'appui bas 10c ; 20 - et un organe d'appui inférieur 10d s'étendant vers le bas selon la direction d'intersection des plans P1 et P2 - correspondant sensiblement à la direction verticale dans la position d'utilisation. L'organe d'appui inférieur 10d est agencé pour pouvoir prendre appui sur la tubérosité tibiale antérieure 101 de la personne équipée dudit 25 dispositif de maintien 1 (voir figures 4a et 19). Les organes d'appui 10 peuvent posséder la forme de lobes ayant une portion de base liée au corps 5, une portion médiane élargie par rapport à leur portion de base et une partie extrême possédant un bord libre 13 arrondi ou aplati. 30 La longueur L d'un organe d'appui 10 entre la périphérie du corps 5 - c'est-à-dire l'extrémité 12 d'une fente 11 correspondante - et son extrémité libre peut être de l'ordre de 20 à 30 mm. L'organe d'appui inférieur 10d peut présenter une longueur plus importante, de l'ordre de 40 à 60 mm. Selon une réalisation possible, et comme on le voit sur les 35 figures 2a, 2b et 2c, le dispositif de maintien 1 comporte une face extérieure 14 sensiblement plane, à l'état non contraint, et les organes d'appui 10 présentent une face 15 tournée vers l'intérieur - c'est-à-dire vers la personne équipée du dispositif de maintien 1 en position d'utilisation - qui est bombée. La face intérieure 15 du dispositif de maintien 1 - c'est-à-dire tournée vers la personne équipée du dispositif de maintien en position d'utilisation - peut comporter au moins une protubérance 16 visant à éviter le glissement sur la peau. Dans la réalisation représentée, le dispositif de maintien comprend des protubérances 16 en forme de parenthèse. Plus précisément, le dispositif de maintien 1 comprend sur l'organe d'appui inférieur 10d trois protubérances 16 en forme de parenthèse dont la concavité est dirigée vers le haut, et qui sont disposées les unes sous les autres. Le dispositif de maintien 1 est sensiblement non deformable dans le plan P1 qu'il occupe à l'état non contraint. En revanche, le dispositif de maintien 1 est conçu pour pouvoir être déformé vers une position bombée épousant la forme du genou en flexion, position bombée dans laquelle les organes d'appui 10 sont sensiblement jointifs, le dispositif de maintien 1 formant alors sensiblement une cupule enveloppant le genou. La déformation progressive du dispositif de maintien 1 vers sa position bombée, suivant la flexion du genou, est illustrée sur les figures 3a à 5b.

Le dispositif de maintien 1 est destiné à être placé contre le genou d'une personne, la rotule 100 étant reçue dans l'orifice 6. Les organes d'appui 10 sont en contact avec la zone périphérique à la rotule, l'organe d'appui inférieur 10d étant plus précisément situé au droit de la tubérosité tibiale antérieure 101.

Lorsque la personne équipée du dispositif de maintien 1 est débout, avec le genou en extension (figures 3a et 3b), l'orifice 6 enferme la rotule 100, et les organes d'appui 10 répartis autour de l'orifice 6 comblent vacuités anatomiques grâce à leur mobilité et leur faible densité. Cette position de la personne correspond au début du risque de luxation de la rotule.

En position accroupie, le genou étant fléchi d'un angle compris entre 30° et 45° environ, le risque de luxation de la rotule est plus important. Comme illustré sur les figures 4a et 4b, dans cette position, les organes d'appui 10 du dispositif de maintien 1 se sont rapprochés grâce à leur mobilité et eux fentes 11 qui les séparent. Le dispositif de maintien 1 a commencé à se refermer vers une position bombée en cupule.

En position assise, avec le genou fléchi à 900 environ, il existe un risque majeur de luxation de la rotule. Comme illustré sur les figures 5a et 5b, dans cette position, les organes d'appui 10 du dispositif de maintien 1 sont en contact et non plus séparés par les fentes 11. Ils forment alors une cupule qui enferme la rotule. Ainsi, grâce à l'invention, plus le risque de luxation augmente, plus le dispositif de maintien 1 enferme la rotule. De façon concrète, le dispositif de maintien 1 est maintenu et plaqué contre le genou par la partie en matériau élastique 3 qui va maintenant 10 être plus précisément décrite. La partie en matériau élastique 3 est destinée à envelopper le genou en prenant assise sur la jambe et la cuisse. Elle est par exemple réalisée en un textile en maille tridimensionnelle extensible. Elle peut présenter un plan de symétrie qui, en position d'utilisation et lorsque la personne équipée 15 dudit dispositif de maintien 1 est debout, est sensiblement parallèle au plan médian de la personne, et est sensiblement confondu avec le plan P2. Selon une réalisation possible, illustrée sur les figures, la partie en matériau élastique 3 comprend une bande 20 possédant des parties extrêmes latérales 21, 22 pourvues de moyens d'accrochage complémentaires, de sorte 20 que la bande 20 puisse venir se fermer et s'accrocher sur elle-même en partie antérieure du genou. Ces moyens d'accrochage peuvent typiquement être du type Velcro ®. Grâce à cette ouverture antérieure totale, la mise en place de la bande est plus aisée, en particulier par comparaison avec une partie en 25 matériau élastique conformée comme un manchon que l'utilisateur doit enfiler. De plus, cela permet d'ajuster la position et de régler la pression exercée sur le genou. La bande 20 peut comporter une ouverture 23 sensiblement centrale qui se trouvera, en position d'utilisation, à l'arrière du genou, facilitant 30 ainsi la flexion en évitant la formation de plis gênants. De plus, les parties extrêmes latérales 21, 22 de la bande 20 peuvent comporter chacune une échancrure 24. Une fois la bande 20 enroulée autour du genou, les deux échancrures 24 forment une ouverture pour la rotule. L'orthèse 2 peut en outre comprendre un élément de 35 positionnement 25 sur lequel est fixé le dispositif de maintien 1. Par exemple, l'élément de positionnement 25 se présente sous la forme d'un textile sur lequel est moulé le dispositif de maintien 1, de sorte à permettre la solidarisation de ces deux éléments et à former un ensemble. La face du dispositif de maintien 1 qui est en contact avec l'élément de positionnement 25 est sa face extérieure 14, dont la planéité est alors due au procédé de fixation sur l'élément de positionnement 25. L'élément de positionnement 25 est conçu pour pouvoir être assemblé, de façon amovible et déplaçable, sur la partie en matériau élastique 3. Plus précisément, l'élément de positionnement 25 est conçu pour pouvoir être saisi par l'utilisateur lorsque l'orthèse 2 est en position d'utilisation et pour pouvoir être déplacé par rapport à la partie en matériau élastique 3 afin que le dispositif de maintien 1 soit positionné correctement autour de la rotule 100. De plus, l'élément de positionnement 25 comporte des moyens d'assemblage amovible sur la partie en matériau élastique 3 dans la position appropriée. Ces moyens d'assemblage peuvent typiquement être de type Velcro ®. Selon une réalisation possible, comme illustré notamment sur les figures 6 et 14, l'élément de positionnement 25 possède une portion centrale 26 sur la face intérieure 27 de laquelle est fixé le dispositif de maintien 1, ainsi que deux pattes de préhension latérales 28 qui sont aptes à passer chacune par une lumière latérale ménagée dans la partie en matériau élastique 3 et qui sont munies de moyens d'assemblage à ladite partie en matériau élastique 3 (par exemple les pattes 28 comprennent un tissu auto agrippant). La portion centrale 26 possède par exemple une forme sensiblement ovale correspondant à l'enveloppe du dispositif de maintien 1.

Quant aux lumières, elles peuvent être constituées par les extrémités latérales de l'ouverture 23 ménagée dans la partie en matériau élastique 3. L'orthèse 2 peut en outre comprendre au moins une sangle 30 en V, inextensible ou élastique. Dans la réalisation représentée, l'orthèse 2 comprend deux sangles 30 en V, chaque sangle comprenant une pointe 31 et deux branches 32, 33. Le fait d'équiper l'orthèse 2 de deux sangles 30 disposées symétriquement permet d'avoir un seul type d'orthèse, que ce soit pour la jambe droite ou pour la jambe gauche. La pointe 31 d'une sangle 30 est fixée à la partie en matériau élastique 3 à proximité de la première partie extrême latérale 21, avec la 35 concavité tournée à l'opposé de la bande 20, les deux branches 32, 33 s'étendant vers le bas et vers le haut, de part et d'autre de l'échancrure 24. Par exemple, la concavité de la pointe 31 entoure sensiblement l'échancrure 24. La pointe 31 de l'autre sangle 30 est fixée à la partie en matériau élastique 3 à proximité de la deuxième partie extrême latérale 22 et est agencée sensiblement symétriquement à la première sangle par rapport au plan de symétrie de la partie en matériau élastique 3. Ainsi, en position d'utilisation, les deux sangles 30 sont disposées de façon sensiblement symétrique de part et d'autre du genou. Chaque sangle 30 a donc : - une pointe 31 fixée à la partie en matériau élastique 3 d'un 10 premier côté du genou, la pointe 31 étant dirigée à l'opposé du genou ; - une branche 33 s'étendant au-dessus du genou et une autre branche 32 s'étendant en-dessous du genou. L'extrémité libre des branches 32, 33 vient se fixer de façon amovible sur la partie en matériau élastique 3. Typiquement, la fixation peut 15 être obtenue par un système Velcro ®, les sangles 30 étant par exemple en tissu auto agrippant. Au moins une sangle, et de préférence les deux sangles 30 lorsque l'orthèse 2 est équipée de deux sangles, comprend, au voisinage de sa pointe 31, un arceau 34 dont la concavité est dirigée vers le genou, en position 20 d'utilisation. On se réfère à présent aux figures 6 à 8 qui illustrent la mise en place de l'orthèse 2 sur le genou d'une personne. Sur la bande 20 est assemblé l'ensemble formé de l'élément de positionnement 25 et du dispositif de maintien 1. En pratique, cet assemblage 25 peut se faire au niveau d'une seule des deux pattes latérales 28, engagée dans l'ouverture 23, l'autre patte 28 restant libre à ce stade. Ledit ensemble est placé de telle sorte que, lorsque l'orthèse sera en place, ce soit le dispositif de maintien 1 qui vienne en contact avec le genou et non l'élément de positionnement 25. La bande 20 ainsi équipée est placée derrière le genou 30 (figure 6). Puis l'utilisateur commence à rabattre la bande 20 sur la face antérieure de son genou, par exemple en commençant par la partie extrême 21 sur laquelle est associé le dispositif de maintien 1 fixé à l'élément de positionnement 25 (figure 7). 35 L'utilisateur finit d'envelopper son genou dans la bande 20, en prenant soin de faire passer la patte 28 de l'élément de positionnement, restée libre jusque là, dans l'ouverture 23. Puis il accroche l'une sur l'autres les parties extrêmes 21, 22 de la bande 20 (figure 8), et assemble ladite patte 28 à la bande 20. Les deux échancrures 24 forment alors une ouverture en regard de l'orifice 6 ménagée dans le dispositif de maintien 1, en regard de la rotule.

Le fait de tirer sur les pattes 28 vers l'avant pour les accrocher à l'extérieur de la partie en matériau élastique 3 a tendance à placer le genou en légère flexion, ce qui contribue à réduire le risque de luxation de la rotule. L'utilisateur met alors en place les sangles 30. A cet effet, après avoir exercé la traction souhaitée, il fixe les extrémités libres de chaque branche 32, 33 sur la partie en matériau élastique 3. De préférence, l'extrémité libre d'une branche 32, 33 d'une sangle 30 vient se fixer sensiblement sur le côté de la jambe opposé au côté où est fixée la pointe 31 de la même sangle 30. Ainsi, une sangle 30 ne fait pas tout le tour de la jambe, mais sensiblement un demi tour. Ceci évite les effets de garrot, d'autant plus que la sangle 30 n'est pas disposée de façon circulaire autour de la cuisse ou de la jambe, mais en oblique. En position d'utilisation, les deux arceaux 34 entourent la rotule, contribuant à son enclavement. De plus, avantageusement, les deux sangles 30 peuvent être agencées pour que les deux branches inférieures 32 se croisent sous le genou, sensiblement sur l'organe d'appui inférieur 10d du dispositif de maintien 1, afin de renforcer l'appui dans cette zone. Cet appui contribue à soulager les cas douloureux d'Osgood Schlatter. Les figures 9 et 10 montrent l'orthèse 2 en position d'utilisation, respectivement de face et de dos. Le dispositif de maintien 1 est alors serré 25 entre le genou et la partie en matériau élastique 3 - ou la bande 20 - de sorte à être plaqué et maintenu contre le genou. L'effet des sangles 30 est maintenant décrit plus précisément en relation avec les figures 11 à 13. De par les arceaux 34 et les branches 32, 33 passant 30 respectivement au-dessous et au-dessus du genou, les sangles 30 permettent d'accroître l'effet d'enclavement rotulien. Par ailleurs, lors de la flexion du genou (figure 13), la traction sur les sangles 30 augmente, augmentant par conséquent la pression des arceaux 30 sur le dispositif de maintien 1. L'effet d'enclavement, et donc de centrage 35 rotulien, atteint donc son effet optimum lors de la flexion du genou, ce qui correspond justement au risque maximum de luxation.

Les figures 14 à 18 montrent comment il est possible pour l'utilisateur de parfaitement centrer le dispositif de maintien 1 sur sa rotule 100. Sur la figure 14, le dispositif de maintien 1 est situé trop à gauche. En le déplaçant sensiblement horizontalement vers la droite selon la flèche Fi, 5 on peut donc le recentrer par rapport à la rotule 100 comme illustré sur la figure 16. A l'inverse, sur la figure 15, le dispositif de maintien 1 est situé trop à droite. En le déplaçant sensiblement horizontalement vers la gauche selon la flèche F2, on peut donc le recentrer par rapport à la rotule 100. Pour déplacer le dispositif de maintien 1, l'utilisateur saisit la patte 28 (ou les deux pattes 28) 10 de l'élément de positionnement 25 et la tire dans le sens approprié. Le réglage en translation de l'élément de positionnement 25 peut se faire à n'importe quel moment d'utilisation et ce, sans avoir besoin d'enlever l'orthèse 2. A cet effet, l'utilisateur doit détacher les pattes 28 de la partie en 15 matériau élastique 3 pour les rendre préhensibles à travers l'ouverture 23 (figure 17). Il peut alors tirer sur l'une ou l'autre des pattes dans le sens approprié. Une fois la position correcte obtenue, les pattes 28 sont rabattues pour être à nouveau assemblées sur la partie en matériau élastique 3 et ainsi solidariser cette partie 3 et le dispositif de maintien 1 fixé sur l'élément de 20 positionnement 25 (figure 18). Par ailleurs, selon une réalisation possible, et comme illustré sur les figures 19 à 23, l'orthèse 2 peut comprendre, au moins d'un côté de la jambe équipée de l'orthèse 2, et de préférence de chaque côté, sensiblement dans le plan frontal en position d'utilisation, une barre supérieure 38 et une 25 barre inférieure 39 articulées l'une à l'autre sensiblement au niveau de l'articulation du genou. Les barres 38, 39 sont liées l'une à l'autre par une plaque 40 qui est articulée à la barre supérieure 38 autour d'un axe 41 orthogonal au plan médian - en position d'utilisation - et qui est articulée à la barre inférieure 39 30 autour d'un axe 42 orthogonal au plan médian. Les barres 38, 39 et la plaque 40 constituent un élément de rigidification latéral 45 qui permet d'améliorer la tenue de l'orthèse 2. Elles peuvent être réalisées en alliage léger. De plus, les extrémités adjacentes des barres 38, 39 sont munies 35 de dents 43 qui, en coopérant, forment une liaison de type engrenage, et de surfaces postérieures complémentaires formant une butée 44.

Les dents 43 étant ménagées pour l'essentiel en parties postérieure et inférieure des extrémités adjacentes des barres 38, 39, l'amplitude du mouvement d'articulation entre les barres 38, 39 est bloquée, dans le sens de l'extension, à un angle de flexion a de l'ordre de 5°. Ainsi, on évite que le membre inférieur se place en genu récurvatum, comme illustré sur la figure 19, cette attitude favorisant la sub-luxation rotulienne. En outre, comme illustré sur la figure 23, le fléchissement du genou est limité par la butée 44 à une amplitude p par exemple voisine de 25°. En pratique, les barres 38, 39 et la plaque 40 sont montées, de part et d'autre du genou dans le plan frontal en position d'utilisation, dans des gaines 46 ménagées sur la partie en matériau élastique 3. Les gaines 46 peuvent être prévues sur la bande 20 de part et d'autre de l'ouverture 23, comme on le voit notamment sur les figures 10 et 12. Les gaines 46 peuvent présenter une surface permettant l'accrochage d'un tissu auto agrippant, et permettre ainsi l'accrochage des pattes 28 de l'élément de positionnement 25 et des extrémités libres des branches 32, 33 des sangles 30. Le fait d'accrocher les extrémités libres des branches 32, 33 des sangles 30 sur les gaines 46 recevant les barres 38, 39 permet d'améliorer l'enclavement rotulien. En effet, lorsque le genou est fléchi, les éléments de rigidification latéraux 45 se plient par pivotement relatif des barres 38, 39, les barres 38, 39 exerçant ainsi une traction sur les sangles 30 se traduisant par un placage amélioré du dispositif de maintien 1 contre le genou. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif de maintien qui procure au 25 repos, et encore plus en flexion, un excellent enclavement de la rotule. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif de maintien de la rotule destiné à être placé contre le genou d'une personne, caractérisé en ce qu'il comprend : - un corps (5) sensiblement annulaire possédant un orifice (6) central qui est destiné à recevoir la rotule (100) et qui présente un bord (7) sensiblement ovale ; - une pluralité d'organes d'appui (10, 10a-d) distincts les uns des autres, faisant saillie de la périphérie du corps (5) vers l'extérieur, deux 10 organes d'appui (10, 10a-d) adjacents étant séparés par une fente (11) à l'état non contraint du dispositif de maintien (1) ; le dispositif de maintien (1) étant sensiblement plan à l'état non contraint, étant sensiblement non deformable dans ce plan (P1), et étant conçu pour pouvoir être déformé vers une position bombée épousant la forme du 15 genou en flexion, position bombée dans laquelle les organes d'appui (10, 10a-d) sont sensiblement jointifs, le dispositif de maintien (1) formant alors sensiblement une cupule enveloppant le genou.
2. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en 20 ce que les organes d'appui (10, 10a-d) sont répartis sensiblement régulièrement sur sensiblement toute la périphérie du corps (5).
3. Dispositif de maintien selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le nombre N d'organes d'appui (10, 10a-d) est tel que 5 N 10.
4. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente un plan de symétrie (P2) qui, en position d'utilisation et lorsque la personne équipée dudit dispositif de maintien (1) est debout, est sensiblement parallèle au plan médian de la personne.
5. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'appui inférieur (10d) agencé pour pouvoir prendre appui sur la tubérosité tibiale antérieure (101) de la personne équipée dudit dispositif de maintien (1). 25 30 35
6. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une face extérieure (14) sensiblement plane, à l'état non contraint, et en ce que les organes d'appui (10, 10a-d) présentent une face (15) tournée vers l'intérieur - c'est-à-dire vers la personne équipée du dispositif de maintien (1) en position d'utilisation - qui est bombée.
7. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est fixé sur un élément de positionnement (25) conçu pour pouvoir être assemblé, de façon amovible et déplaçable, sur une partie en 10 matériau élastique (3) destinée à entourer le genou.
8. Orthèse de genou, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de maintien (1) selon l'une des revendications précédentes, et une partie en matériau élastique (3) destinée à entourer le genou et à plaquer le 15 dispositif de maintien (1) contre le genou.
9. Orthèse selon la revendication 8, caractérisée en ce que la partie en matériau élastique (3) comprend une bande (20) possédant des parties extrêmes latérales (21, 22) pourvues de moyens d'accrochage 20 complémentaires, de sorte que la bande (20) puisse venir se fermer et s'accrocher sur elle-même en partie antérieure du genou.
10. Orthèse selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un élément de positionnement (25) sur lequel est 25 fixé le dispositif de maintien (1), l'élément de positionnement (25) étant conçu pour pouvoir être saisi par l'utilisateur lorsque l'orthèse (2) est en position d'utilisation et pour pouvoir être déplacé par rapport à la partie en matériau élastique (3) afin que le dispositif de maintien (1) soit positionné correctement autour de la rotule (100), l'élément de positionnement (25) comportant de plus 30 des moyens d'assemblage amovible sur la partie en matériau élastique (3) dans la position appropriée.
11. Orthèse selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'élément de positionnement (25) possède une portion centrale (26) sur la face 35 intérieure (27) de laquelle est fixé le dispositif de maintien (1), ainsi que deux pattes de préhension (28) latérales qui sont aptes à passer chacune par unelumière latérale ménagée dans la partie en matériau élastique (3) et qui sont munies de moyens d'assemblage à ladite partie en matériau élastique (3).
12. Orthèse selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisée en 5 ce qu'elle comprend en outre au moins une sangle (30) en V qui possède : - une pointe (31) fixée à la partie en matériau élastique (3) d'un premier côté du genou, la pointe (31) étant dirigée à l'opposé du genou ; - une branche (33) s'étendant au-dessus du genou et une autre branche (32) s'étendant en-dessous du genou, l'extrémité libre des 10 branches (32, 33) venant se fixer de façon amovible sur la partie en matériau élastique (3).
13. Orthèse selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre deux sangles (30) en V qui, en position 15 d'utilisation, sont disposées de façon sensiblement symétrique de part et d'autre du genou, une sangle (30) ayant : - une pointe (31) fixée à la partie en matériau élastique (3) d'un premier côté du genou, la pointe (31) étant dirigée à l'opposé du genou ; - une branche (33) s'étendant au-dessus du genou et une autre 20 branche (32) s'étendant en-dessous du genou, l'extrémité libre des branches (32, 33) venant se fixer de façon amovible sur la partie en matériau élastique (3).
14. Orthèse selon la revendication 13, caractérisée en ce que le 25 dispositif de maintien (1) est conforme à la revendication 5 et en ce que les deux sangles (30) sont agencées pour que, en position d'utilisation, elles se croisent, sous le genou, sensiblement sur l'organe d'appui inférieur (10d) du dispositif de maintien (1). 30
15. Orthèse selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisée en ce qu'au moins une sangle (30) comprend, au voisinage de sa pointe (31), un arceau (34) dont la concavité est dirigée vers le genou, en position d'utilisation. 35
16. Orthèse selon l'une des revendications 8 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend, au moins d'un côté de la jambe équipée de l'orthèse (2),sensiblement dans le plan frontal en position d'utilisation, deux barres (38, 39) articulées l'une à l'autre sensiblement au niveau de l'articulation du genou, l'amplitude du mouvement d'articulation étant bloquée, dans le sens de l'extension, à un angle de flexion (a) de l'ordre de 5°.