FR2997286A1 - Poignee pour instrument de microchirurgie, et instrument equipe de ladite poignee - Google Patents

Abstract

La présente invention consiste en une poignée pour instrument de microchirurgie. Dans ladite poignée (1), un premier levier (12) est articulé à rotation sur chacune de deux parties de préhension (11) entre les extrémités (111, 112) de ladite partie (11), grâce à un point (113) de rattachement articulé. Les deux premiers leviers (12) présentent, en un point respectif d'intersection (122), une perforation (126) logeant une cheville de pivot (124) assurant le couplage rotatif. Les premiers leviers (12) sont reliés à au moins un second levier (13) avec faculté de rotation, par leurs extrémités (121) tournées à l'opposé des parties (11), de manière que lesdits premiers leviers (12) forment une articulation à double croisillon avec les seconds leviers (13), lesquels sont montés à rotation, par leurs extrémités (131) tournées à l'opposé desdits premiers leviers (12), sur un téton commun de guidage (14) consigné à demeure dans des évidements pointant à l'opposé sur une paroi d'un fût (15, 16).

Description

- 1 - DESCRIPTION La présente invention se rapporte à une poignée d'actionnement destinée à un instrument de microchirurgie comprenant au moins un fût intérieur entouré coaxialement par un fût extérieur, selon une configuration cylindrique, lesdits fûts pouvant coulisser axialement l'un vis-à-vis de l'autre, deux parties de préhension étant rattachées à une extrémité proximale de ladite poignée de manière pivotante, par deux extrémités respectives. L'invention concerne, en outre un instrument de microchirurgie dévolu à la chirurgie mini-invasive, comprenant au moins un fût creux et un système d'actionnement qui peut coulisser axialement par rapport à ce dernier et comporte, à une extrémité proximale, une poignée d'actionnement rattachée au moyen d'un logement de remplacement dédié à des poignées d'actionnement et, à une extrémité distale, un outil chirurgical pouvant être manoeuvré au moyen dudit système d'actionnement, la poignée d'actionnement étant en liaison opérante avec ledit système. Des instruments de microchirurgie dévolus à la chirurgie miniinvasive (MIC) doivent répondre à des exigences particulières visant, notamment, une haute précision et une maniabilité ergonomique (synonyme de forces de manoeuvre et de cinématique optimalisées) avec aptitude à l'emploi d'une seule main. La MIC est également mise en oeuvre, de plus en plus, pour des interventions sur le patient réclamant, jusqu'à présent, une ouverture du corps dans les zones correspondantes, car les répercussions traumatiques négatives peuvent ainsi être évitées dans une large mesure. D'après l'art antérieur, l'utilisation d'instruments de microchirurgie est connue, par exemple, dans la chirurgie endoscopique des vaisseaux coronaires. Lesdits instruments comprennent alors un outil occupant un emplacement distal sur un fût de guidage et composé, très souvent, de deux mâchoires dont au moins l'une est douée de mobilité, et une poignée d'actionnement qui est implantée sur ledit fût dans la région proximale, et est manoeuvrée par le chirurgien. Associé à sa poignée, l'instrument peut être agencé de manière à pouvoir être actionné ergonomiquement par le chirurgien ; il est censé démultiplier les courses de manoeuvre, exécutées sur la poignée par le chirurgien, en des courses de travail de l'outil les plus modestes possible. Une telle poignée - 2 - d'actionnement est fréquemment réalisée sous la forme d'une "poignée-pincette", c'est-à-dire que le chirurgien tient et actionne ladite poignée à la manière de pincettes ou de ciseaux. Le document DE 695 32 918 T2 a trait à un instrument de microchirurgie doté d'une telle poignée-pincette connue. Il comprend des fûts extérieur et intérieur aptes à coulisser l'un par rapport à l'autre. Un outil chirurgical, mis en place à une extrémité distale, peut être manoeuvré par le mouvement relatif desdits fûts. Un organe de réglage, pourvu de deux leviers symétriques, est disposé à l'extrémité proximale du fût extérieur en vue de manipuler l'outil. Les leviers sont alors rattachés à l'un des deux fûts, extérieur ou intérieur, en un point de pivotement plus rapproché de l'extrémité proximale que de l'extrémité distale desdits leviers, les extrémités proximales desdits leviers étant reliées à l'autre fût correspondant, avec faculté de pivotement. L'une des extrémités d'un organe longiligne de liaison est respectivement implantée de manière pivotante au point de pivotement desdits leviers, les autres extrémités considérées des organes de liaison des deux leviers étant montées rotatives sur l'un des deux fûts, sur un tenon commun. Ce tenon se déplace dans une direction axiale lors d'un mouvement pivotant des leviers en autorisant, de la sorte, un actionnement de l'outil, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une articulation à croisillon simple qui est directement manoeuvrée par lesdits leviers. Lorsque les leviers effectuent une excursion d'une course fixe dans une position resserrée desdits leviers, un mécanisme de ce type, destiné à convertir un mouvement pivotant desdits leviers en un mouvement axial, gouverne une excursion axiale bien plus accentuée que lorsque lesdits leviers occupent une position largement ouverte, et le rapport de démultiplication maximal possible est fortement limité De par le document DE 10 2010 013 916 Al également, l'on connaît un tel instrument actionné au moyen d'une poignée-pincette située à l'extrémité proximale d'un fût creux et comportant, à l'extrémité distale, un outil chirurgical actionné, au moyen de ladite poignée, par l'intermédiaire d'une tige d'actionnement montée dans ledit fût et apte à coulisser axialement. A l'aide d'une commande par téton et boutonnière, les leviers sont en liaison interactive avec la tige d'actionnement à l'extrémité proximale de laquelle sont disposés des bras faisant saillie à angle droit vers l'extérieur, dont les extrémités présentent des tenons de commande. Ces derniers sont guidés dans des pistes ou rainures de guidage ménagées dans - 3 - les parties de préhension du manche, sachant que lesdites pistes décrivent un angle aigu par rapport à l'axe longitudinal du fût creux, dans une position de repos, et que lors d'un mouvement pivotant des leviers, elles convertissent ce mouvement en un mouvement axial de ladite tige. Ce mécanisme n'offre pas, lui non plus, un rapport de démultiplication totalement homogène, ce qui réduit la précision de manoeuvre. De surcroît, le rapport de démultiplication maximal possible est relativement faible et le mécanisme, d'une fabrication onéreuse, est sujet à des fluctuations de production. Ledit mécanisme, en partie à l'état ouvert, accuse une propension à l'encrassement et peut rester coincé à un manchon de trocart ou à une zone incisée, au cours d'une opération, ce qui restreint fortement la latitude de mouvement de l'intervenant En se fondant sur cet état de la technique, la présente invention a pour but de fournir une poignée d'actionnement affectée à un tel instrument médical, qui procure un rapport de démultiplication amélioré et une démultiplication plus homogène sur l'intégralité de la plage de pivotements des parties de préhension ; dont le mécanisme soit le plus possible dépourvu de parties ouvertes ; et qui présente un faible jeu. A cet effet, la poignée d'actionnement conforme à l'invention est caractérisée par le fait qu'un premier levier est articulé de manière rotative sur chaque partie de préhension entre les extrémités de ladite partie, par l'intermédiaire d'un point de rattachement articulé ; que les deux premiers leviers sont munis, au niveau d'un point respectif d'intersection situé entre leurs extrémités, d'une perforation dans laquelle se trouve une cheville de pivot assurant le couplage rotatif réciproque des deux premiers leviers ; que les premiers leviers sont respectivement reliés à au moins un second levier avec faculté de rotation, par leurs extrémités tournées à l'opposé des parties de préhension, de telle sorte que lesdits premiers leviers forment une articulation à double croisillon avec les seconds leviers ; et que lesdits seconds leviers sont montés à rotation, par leurs extrémités tournées à l'opposé desdits premiers leviers, sur un téton commun de guidage consigné à demeure dans des évidements pointant à l'opposé sur une paroi d'un fût. L'objet recherché consiste, par ailleurs, à fournir un instrument 35 de microchirurgie qui permette, à l'intervenant, d'imprimer des mouvements minimaux à un instrument chirurgical, avec application de force modeste et contrôle maximal - 4 - L'instrument de microchirurgie conforme à l'invention est caractérisé par le fait qu'il est équipé d'une poignée d'actionnement conforme à l'invention, du type exposé ci-avant. Les deux parties pivotantes de préhension, rattachées par deux 5 extrémités respectives à une extrémité proximale de la poignée d'actionnement conforme à l'invention, de manière à pouvoir pivoter, forment une "poignée-pincette" ergonomique. Le fût intérieur peut alors être de réalisation creuse, au moins par régions. Il convient d'entendre dans le présent mémoire, par "extrémité proximale", l'extrémité de la poignée ou 10 de l'instrument qui se trouve dans la main du chirurgien. De façon correspondante, l'expression "extrémité distale" désigne l'extrémité qui, pointant à l'opposé de l'extrémité proximale, est respectivement éloignée du chirurgien ou rapprochée du patient. Conformément à l'invention, un premier levier essentiellement 15 configuré en S est articulé à rotation sur chaque partie de préhension, entre les extrémités de ladite partie, par un point de rattachement articulé. Les deux premiers leviers comportent, au niveau d'un point respectif d'intersection situé entre leurs extrémités, une perforation dans laquelle est logée une cheville de pivot assurant le couplage rotatif réciproque des deux 20 premiers leviers, laquelle cheville est mobile dans un trou oblong pratiqué dans au moins l'un des deux fûts, en étant par conséquent guidée suivant l'axe principal de l'instrument. Le point d'intersection se présente comme un point commun d'intersection, le terme "respectif' visant à indiquer qu'une perforation est façonnée dans les deux premiers leviers, les deux 25 perforations étant disposées avec alignement concordant, en vue de l'emboîtement de la cheville de pivot. En outre, conformément à l'invention, les seconds leviers sont montés rotatifs sur un téton commun de guidage, par leurs extrémités tournées à l'opposé des premiers leviers, ledit téton étant consigné à 30 demeure dans des évidements pointant à l'opposé sur une paroi d'un fût mobile, qui sert à actionner l'outil. Dans ce cas, les premiers leviers configurés en S sont avantageusement réalisés de façon telle qu'ils comprennent un tronçon comparativement long, entre le point d'intersection et le point de rattachement articulé sur les parties de préhension, et un 35 tronçon relativement court entre ledit point d'intersection et le point de rotation auquel les seconds leviers sont rattachés, sachant que la courbure du second arc du "S" se présente aussi avec un rayon nettement moins - 5 - accentué dans la région située entre ledit point d'intersection et ledit point de rotation auquel lesdits seconds leviers sont reliés auxdites parties de préhension, de manière articulée. Le rayon de courbure plus étroit du "S" des premiers leviers est décrit, lui aussi, par les seconds leviers pouvant revêtir sensiblement la forme d'un "U" très aplati. L'articulation à double croisillon sert à convertir, en un mouvement axial, un mouvement pivotant des parties de préhension qui est répercuté sur ladite articulation par les premiers leviers, puis à retransmettre ce mouvement aux fûts d'une manière telle que ces derniers puissent être déplacés axialement l'un par rapport à l'autre. En comparaison avec la commande connue par téton et boutonnière, l'articulation à double croisillon offre l'avantage d'autoriser l'obtention de rapports de démultiplication nettement supérieurs. Cela contribue à faire en sorte qu'un intervenant puisse, grâce à l'utilisation de la poignée d'actionnement conforme à l'invention, piloter des mouvements d'un instrument chirurgical avec très grande précision. Qui plus est, le rapport de démultiplication élevé pouvant être obtenu contribue à maintenir les forces de manoeuvre à une valeur modeste, et donc à permettre un travail sans fatigue, ce qui contribue également à éviter des erreurs opératoires. Par ailleurs, une poignée d'actionnement selon l'invention peut également, par exemple, être produite d'une manière plus propice qu'une poignée équipée de ladite commande connue par téton et boutonnière étant donné que, dans ladite commande, des tolérances de fabrication exercent une influence bien plus grande sur ledit rapport de démultiplication du fait que des défauts de planéité minimes, affectant les pistes de guidage des tétons, se traduisent par une variation spontanée dudit rapport et par un frottement accru. A l'inverse, la poignée conforme à l'invention peut être produite avec des tolérances comparativement larges en ce sens que le rapport de démultiplication est respectivement déterminé par le rapport entre les longueurs des leviers, ou par la forme de ceux-ci, mais toutefois pas par des propriétés de la surface. D'après un agencement structurel préférentiel conforme à l'invention, le téton de guidage peut être consigné à demeure dans des évidements pointant à l'opposé sur une paroi du fût intérieur.

Cet agencement se singularise par un type de réalisation compact. En outre, la consignation à demeure du téton de guidage dans le fût intérieur autorise une réalisation du fût extérieur dépourvue - 6 - d'ouvertures, dans cette région, ce qui facilite le maintien de la stérilité d'une telle poignée d'actionnement car, de ce fait, les cavités situées dans l'espace interne dudit fût extérieur sont quasiment inaccessibles à cet emplacement.

Dans un agencement structurel préférentiel conforme à l'invention, la cheville de pivot peut faire saillie par les deux extrémités, au point d'intersection auquel les deux premiers leviers s'entrecroisent, au-delà des perforations mutuellement superposées avec alignement concordant sur lesdits premiers leviers, laquelle cheville est guidée, par ses deux extrémités, dans un trou oblong respectif pratiqué sans le fût intérieur ou extérieur. Des galets de guidage, roulant dans ledit trou, peuvent être additionnellement disposés aux extrémités de ladite cheville. Le guidage de la cheville de pivot dans les trous oblongs du fût intérieur ou extérieur contribue à faire en sorte que, lors de l'actionnement par l'intervenant, les premiers leviers ou les parties de préhension ne puissent pas être animé(e)s, respectivement, de mouvements excessifs dans une direction ne correspondant pas à la direction de pivotement prédéterminée. En particulier, le guidage de la cheville diminue un degré respectif de latitude rotatoire desdits premiers leviers ou desdites parties de préhension autour de l'axe longitudinal desdits fûts, autorisant ainsi un contrôle très précis de la course d'actionnement et une aisance de manoeuvre fort appréciable. S'il n'est pas recouru à des galets de guidage, c'est-à-dire si ladite cheville glisse dans le trou oblong, un compromis doit toujours être impérativement trouvé entre un jeu angulaire autour de l'axe longitudinal et une force de manoeuvre demeurant acceptable, tandis que l'utilisation de galets de guidage gouverne un jeu angulaire minimal et, dans le même temps, des forces de manoeuvre modestes. Lesdits galets peuvent, par exemple, être réalisés sous la forme de galets de guidage montés sur roulements ou par glissement, aptes à fonctionner avec ou sans lubrifiant.

Selon un agencement structurel conforme à l'invention, encore différent, le fût intérieur présente, sur un pourtour dudit fût sur lequel les trous oblongs sont également pratiqués, une fente d'emboîtement décalée de 900 par rapport auxdits trous et dédiée aux premiers leviers. Ainsi, la fente d'emboîtement se présente comme une rainure radiale traversante, c'est-à-dire ouverte vers deux côtés, qui s'étend le long de l'axe longitudinal du fût et est reliée aux trous oblongs. Les premiers leviers sont respectivement engagés dans ou à travers ladite fente, dans - 7 - laquelle les seconds leviers sont également logés par tronçons, sachant que, pour obtenir un type de réalisation compact, lesdits seconds leviers ne font pas radialement saillie au-delà de ladite fente ni, respectivement, au-delà du profil extérieur du fût intérieur.

La poignée d'actionnement conforme à l'invention peut en outre présenter, à une extrémité distale, un dispositif de remplacement dévolu à des instruments de microchirurgie, la préférence étant avantageusement accordée à un dispositif de remplacement rapide car, de la sorte, plusieurs instruments de microchirurgie différents peuvent, par exemple, être manoeuvrés à l'aide de la même poignée d'actionnement au cours du déroulement d'une opération. Conformément à l'invention, par ailleurs, l'un des premiers leviers peut être composé de première et seconde moitiés identiques, agencées dans des plans parallèles et espacées l'une de l'autre le long de la cheville de pivot, l'autre premier levier - formé d'une seule partie - étant logé entre lesdites moitiés. Les deux moitiés peuvent, à cette fin, présenter une plus faible épaisseur qu'un levier monobloc. A son extrémité tournée à l'opposé de la partie de préhension, le premier levier monobloc est reçu, à son tour, par un second levier composé de première et seconde moitiés identiques agencées parallèlement, qui sont espacées l'une de l'autre le long du téton de guidage. Cet agencement permet d'obtenir que l'introduction de forces, agissant sur l'articulation à double croisillon depuis les parties de préhension, puisse s'opérer de manière idéalement centrée, et sans basculement des premiers ou seconds leviers, ce qui contribue à une maniabilité précise et à un faible jeu. Conformément à l'invention, les premiers leviers peuvent être réalisés plus longs que les seconds leviers, le rapport de longueur étant situé, de préférence, dans une plage comprise entre 1 à 15 et 1 à 3 et, avec préférence particulière, dans une plage comprise entre 1 à 12 et 1 à 6. Le rapport de démultiplication du système cinématique peut être réglé sur la base du rapport de longueur entre les premiers et les seconds leviers, et de l'emplacement du point d'intersection des premiers leviers. Un rapport de démultiplication élevé est recherché, de telle sorte que même des mouvements infimes d'un outil chirurgical puissent être pilotés au moyen de la poignée d'actionnement, par des mouvements de la main relativement - 8 - grossiers, conditionnant également un accroissement de la force qui peut être obtenue et est disponible pour l'actionnement dudit outil. Dans un autre agencement structurel conforme à l'invention, au moins une partie de préhension peut être arrêtable, par un dispositif de verrouillage, dans une position angulaire prédéterminée par rapport à un axe longitudinal des fûts. En tant que dispositif d'arrêt, il est possible d'envisager n'importe quels dispositifs d'arrêt connus du spécialiste, tels que des mors et des fourchons concordants, un mécanisme d'encliquetage ou un dispositif à dents de blocage, sachant qu'un mécanisme d'encliquetage permet également d'arrêter la partie de préhension dans des positions angulaires autres que ses positions extrêmes. Une possibilité d'arrêt confère assistance à un intervenant lorsque, par exemple, des régions tissulaires doivent être pincées au cours d'une opération. En variante ou en plus, la poignée d'actionnement conforme à 15 l'invention peut aussi être munie, dans l'un des fûts, d'un élément doué d'élasticité axiale qui sert à la transmission de force à l'autre fût considéré. Un tel élément permet, à ladite poignée, de "retourner élastiquement" à sa position de repos, à tout instant, lors du relâchement des parties de préhension. Dans le principe, il est également possible d'utiliser un autre 20 élément élastique approprié pour appliquer une force aux deux fûts, dans le sens axial, et/ou pour mouvoir les parties de préhension vers l'extérieur jusqu'à leur position de repos, sachant qu'il peut éventuellement s'agir d'une lame de ressort disposée à l'extrémité proximale et en liaison opérante avec lesdites parties. 25 En outre, conformément à l'invention, l'articulation à double croisillon peut être intégralement située dans les limites d'un profil extérieur du fût intérieur, ce qui a pour effet de protéger le mécanisme vis-à-vis de l'encrassement et d'influences néfastes. De plus, cela accroît la latitude de mouvement de l'intervenant étant donné qu'aucun mécanisme ouvert, 30 comme par exemple la commande par téton et boutonnière ou les articulations à croisillon simple de type connu, ne peut rester accroché à des manchons de trocarts ou à des incisions pratiquées dans le corps du patient, ce qui autorise des mouvements impossibles jusqu'à présent. A moyen de l'instrument de microchirurgie conforme à 35 l'invention, il est possible de faire exécuter des mouvements infimes à un outil chirurgical, avec application de forces modeste et contrôle maximal Qui plus est, l'utilisation d'une poignée d'actionnement conforme à - 9 - l'invention, à rapport de démultiplication élevé, permet de transformer des mouvements grossiers de la main en des mouvements les plus subtils dudit outil. Conformément à l'invention, par ailleurs, l'outil chirurgical peut se présenter comme des ciseaux, comme une pince, comme une griffe, de préférence des pincettes, la possibilité étant offerte d'utiliser tous les outils chirurgicaux connus du spécialiste, pouvant être commandés par exécution d'un mouvement axial. L'on fera encore observer que le logement de remplacement 10 mentionné en introduction, équipant l'instrument de microchirurgie conforme à l'invention, peut se présenter comme un logement de remplacement rapide. Les avantages précités, et d'autres encore, sont mis en lumière par la description fournie ci-après avec renvoi aux figures annexées. Des 15 objets ou parties d'objets, en substance identiques ou similaires, peuvent être désigné(e)s par les mêmes références numériques. Les figures constituent uniquement des illustrations schématiques d'exemples de réalisation de l'invention. Sur les dessins : 20 la figure 1 est une coupe longitudinale d'une poignée d'actionnement ; la figure 2 est une coupe longitudinale d'une région d'une poignée d'actionnement munie d'une articulation à double croisillon ; et la figure 3 est une vue en perspective des parties de préhension, 25 des premiers et seconds leviers, ainsi que du fût intérieur d'une poignée d'actionnement. Une poignée d'actionnement 1 conforme à l'invention est pourvue de deux parties de préhension 11 reliées à un fût ou une tige extérieur(e) 15 de manière rotative, en un point commun situé à leur 30 extrémité proximale 111, ce qui est illustré sur la figure 1 qui est une coupe longitudinale sur laquelle le plan de coupe renferme l'axe longitudinal dudit fût extérieur 15 et d'un fût ou d'une tige intérieur(e) 16. Conformément à l'invention, les deux parties 11 s'étendent jusqu'à une extrémité proximale l' de la poignée 1, l'une desdites parties 11 étant alors représentée 35 fragmentairement compte tenu de la position du plan de coupe. En un point 113 de rattachement articulé, situé entre l'extrémité proximale 111 et une extrémité distale 112 desdites parties 11, ces dernières sont respectivement - 10 - reliées à un premier levier long 12 configuré en S, avec faculté de rotation, ce qui procure, en présence de deux parties 11, deux premiers leviers 12 reliés auxdites parties, de manière rotative, par leurs extrémités 123 tournées vers lesdites parties 11. Entre leurs extrémités 123 tournées vers les parties 11 et leurs extrémités 121 tournées à l'opposé desdites parties 11, lesdits premiers leviers 12 comportent un point d'intersection 122 auquel des perforations de passage 126, pratiquées dans les deux leviers 12, sont superposées avec alignement concordant, une cheville de pivot 124, emboîtée à travers lesdites perforations 126, instaurant alors la liaison articulée entre les deux leviers 12. A leurs extrémités 121 tournées à l'opposé des parties 11, les premiers leviers 12 sont respectivement reliés à des seconds leviers 13 qui, à leur tour, sont reliés mutuellement par leurs extrémités 131, procurant ainsi une articulation à double croisillon. Dans ce cas, la liaison desdits seconds leviers 13 est assurée au moyen d'un téton de guidage 14 à leurs extrémités 131 tournées à l'opposé desdits premiers leviers 12. Les rapports de longueur entre les premiers leviers 12 et les seconds leviers 13 ou, respectivement, les longueurs considérées "avant" et "après" le point d'intersection 122 vis-à-vis desdits premiers leviers 12, revêtent un aspect important pour le rapport de démultiplication pouvant être obtenu par l'intermédiaire de l'articulation à double croisillon. La cheville de pivot 124 est par ailleurs engagée, à travers les perforations de passage 126, de façon telle qu'elle fasse saillie de part et d'autre au-delà des premiers leviers 12, sachant que des galets de guidage 125 sont implantés aux extrémités respectives de ladite cheville 124, et que lesdits galets 125 roulent dans des trous oblongs 161 pratiqués dans le fût intérieur 16 (voir la figure 3 à cet égard). Ledit fût intérieur 16 est doué de mobilité axiale par rapport au fût extérieur 15. Le téton de guidage 14 est bloqué à demeure dans ledit fût intérieur, ce qui rend possible la conversion d'un mouvement pivotant des parties de préhension 11 en un mouvement axial dudit fût 16 vis-à-vis dudit fût 15. Si, à présent, les parties de préhension 11 sont rapprochées l'une de l'autre par pression, le mouvement pivotant précité est tout d'abord répercuté sur les premiers leviers 12 qui, à leur tour, transmettent ledit mouvement à l'articulation à double croisillon. Le fût intérieur 16, muni des trous oblongs 161, se déplace alors vis-à-vis de la cheville de pivot 124 de telle sorte que ladite cheville 124 se meuve visiblement par rapport auxdits - 11 - trous 161, en direction d'une extrémité proximale de ces derniers. Du fait que la cheville 124 est guidée dans les trous 161, elle peut se mouvoir exclusivement dans le sens longitudinal du fût. Bien entendu, le mouvement des premiers leviers 12 s'accompagne également d'un mouvement des seconds leviers 13, et gouverne un mouvement axial du fût intérieur 16 en direction de l'extrémité proximale l' de la poignée d'actionnement 1. Les figures ne montrent pas que l'articulation à double croisillon peut aussi, dans le principe, être consignée à demeure sur les fûts 15, 16 de façon telle qu'un mouvement du fût intérieur 16 puisse s'effectuer en direction d'une extrémité distale 1" de la poignée d'actionnement 1, lors d'une manoeuvre des parties de préhension 11, ce qui est nécessaire à l'actionnement d'outils chirurgicaux manoeuvrés par pression. En outre, la figure 1 révèle la présence d'un dispositif 18 de remplacement rapide dédié à un instrument de microchirurgie et situé à l'extrémité distale 1" de la poignée d'actionnement 1. Des instruments de microchirurgie peuvent, d'une manière rapide et simple, être rapportés sur ce dispositif 18 et en être dissociés. De surcroît, l'illustration met en évidence un dispositif de verrouillage 17 au moyen duquel les parties de préhension 11 peuvent être arrêtées dans une position fermée, c'est-à-dire une position dans laquelle ledit instrument serait "fermé". Ledit dispositif 17 est alors réalisé en deux parties et comprend un fourchon associé à la partie 11, et un mors complémentaire associé au fût extérieur 15. Le dispositif de verrouillage 17 peut par ailleurs être doté, sur sa partie associée au fût extérieur 15, d'un coulisseau à l'aide duquel il peut être activé, ce qui n'est pas illustré sur les dessins. La figure 2 montre, plus en détail, la région de la figure 1 qui environne l'articulation à double croisillon, les premiers leviers 12 se trouvant alors à l'état actionné, ce qui est attesté par le fait que l'angle qu'ils décrivent avec le fût extérieur 15 est nettement plus petit que sur la figure 1.

Le mouvement pivotant, que les parties de préhension 11 (voir la figure 1) accomplissent au cours de l'actionnement, est retransmis sur lesdits premiers leviers 12 qui effectuent alors une rotation autour du point d'intersection 122 et qui, à leur tour, répercutent le mouvement sur les seconds leviers 13, gouvernant ainsi un rétrécissement et, par conséquent, un allongement de l'articulation à double croisillon constituée desdites premiers et seconds leviers 12, 13. Du fait que la cheville de pivot 124, assurant le couplage rotatif des premiers leviers 12, est guidée dans les trous - 12 - oblongs 161 et que le téton de guidage 14, reliant mutuellement les seconds leviers 13 de manière rotative, est bloqué à demeure dans le fût intérieur 16, l'allongement subi par ladite articulation est répercuté sur ledit fût 16 en tant que mouvement axial. Le guidage de ladite cheville 124 dans lesdits trous oblongs 161 pratiqués dans ledit fût 16 a pour effet d'empêcher un basculement desdits premiers leviers, occasionné par l'actionnement. Sur la figure 2, la référence 132 désigne les extrémités des seconds leviers qui sont tournées vers les premiers leviers. Il ressort en outre, de la figure 3, que chacun des premiers leviers 12 et seconds leviers 13 est respectivement réalisé en deux parties. Un premier levier 12 est alors composé de première et seconde moitiés identiques 12', 12" agencées parallèlement, qui sont espacées l'une de l'autre le long de la cheville de pivot 124 reliant les premiers leviers 12. Au point d'intersection 122, ledit premier levier 12 en deux parties reçoit alors l'autre premier levier 12, constitué d'une seule partie, la cheville de pivot 124 étant emboîtée à travers les trois moitiés de leviers qui se superposent à cet emplacement. A son extrémité 131 pointant à l'opposé de la partie de préhension 11 (voir la figure 2), et entre ses moitiés 12', 12", le premier levier 12 en deux parties reçoit un second levier 13 monobloc, tandis que le premier levier 12 monobloc est reçu par un second levier 13 semblablement structuré en deux parties, qui comprend des première et seconde moitiés identiques 13', 13". La cheville 124, traversant les premiers leviers 12, est emboîtée à travers lesdits leviers 12 de telle manière qu'elle soit guidée au niveau des trous oblongs 161 pratiqués dans le fût intérieur 16, de façon que lesdits premiers leviers 12 ne présentent pas un faible jeu dans une direction ne correspondant pas à la direction du mouvement principal ciblant l'actionnement. Les galets de guidage 125, mis en place aux deux extrémités de la cheville de pivot 124, roulent dans les trous oblongs 161 en vue de réduire les forces de manoeuvre, vis-à-vis d'un glissement, et de diminuer davantage encore le jeu qui se présente, ce qui peut accuser un dimensionnement particulièrement modeste grâce à l'utilisation de galets montés sur roulements. L'on peut par ailleurs constater la présence, dans le fût intérieur 16, d'un évidement 162 à travers lequel est emboîté le téton de guidage 14 instaurant la liaison articulée des seconds leviers 13 à leurs extrémités 131 tournées à l'opposé des premiers leviers 12 (voir la figure 2). Ledit fût 16 - 13 - revêt la forme d'un cylindre creux de section circulaire, dans cette région, si bien que ledit évidement 162 se trouve sur des parties de la surface de l'enveloppe dudit cylindre creux qui pointent respectivement à l'opposé. Qui plus est, les premiers leviers 12 sont guidés dans une fente d'emboîtement 163 s'étendant le long d'un axe longitudinal dans ledit fût intérieur 16. Il ressort clairement que l'articulation à double croisillon, constituée des premiers leviers 12 et des seconds leviers 13, est logée avec protection satisfaisante dans ladite fente 163 et dans le tronçon cylindrique creux dudit fût 16, de sorte que le mécanisme est préservé de souillures et qu'il n'existe aucun danger d'interférence avec des dispositifs externes, comme tel est le cas pour un mécanisme à implantation extérieure. Les éléments, parties, composants ou objets décrits précédemment sont référencés comme suit sur les figures annexées : 20 1" : 11 : 111 : 112 : 113 : poignée d'actionnement extrémité proximale de la poignée extrémité distale de la poignée parties de préhension extrémité proximale des parties de préhension extrémité distale des parties de préhension point de rattachement articulé des premiers leviers sur les parties de préhension 12 : premiers leviers 12' : première moitié des premiers leviers 12" seconde moitié des premiers leviers 25 121 extrémités des premiers leviers tournées à l'opposé des parties de préhension 122 : point d'intersection des premiers leviers 123 : extrémités des premiers leviers tournées vers les parties de préhension 30 124 125 126 13 13' 35 13" 131 premiers leviers cheville de pivot galets de guidage perforations de passage au point d'intersection seconds leviers première moitié des seconds leviers seconde moitié des seconds leviers extrémités des seconds leviers tournées à l'opposé des 5 - 14 - 132 : extrémités des seconds leviers tournées vers les premiers leviers téton de guidage fût extérieur fût intérieur trous oblongs dans le fût intérieur évidement de réception du téton de guidage, dans le fente d'emboîtement des premiers leviers, dans le fût 10 dispositif de verrouillage dispositif de remplacement rapide Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications 15 restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. 14 : : : : 15 16 161 162 : fût intérieur 163 : intérieur 17 : 18 :

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Poignée d'actionnement (1) destinée à un instrument de microchirurgie comprenant au moins un fût intérieur (16) entouré coaxialement par un fût extérieur (15), selon une configuration cylindrique, lesdits fûts (15, 16) pouvant coulisser axialement l'un vis-à-vis de l'autre, deux parties de préhension (11) étant rattachées à une extrémité proximale (1') de ladite poignée (1) de manière pivotante, par deux extrémités respectives (111, 112), poignée caractérisée par le fait qu'un premier levier (12) est articulé de manière rotative sur chaque partie de préhension (11) entre les extrémités (111, 112) de ladite partie (11), par l'intermédiaire d'un point (113) de rattachement articulé ; par le fait que les deux premiers leviers (12) sont munis, au niveau d'un point respectif d'intersection (122) situé entre leurs extrémités (121, 123), d'une perforation (126) dans laquelle se trouve une cheville de pivot (124) assurant le couplage rotatif réciproque des deux premiers leviers (12) ; par le fait que les premiers leviers (12) sont respectivement reliés à au moins un second levier (13) avec faculté de rotation, par leurs extrémités (121) tournées à l'opposé des parties de préhension (11), de telle sorte que lesdits premiers leviers (12) forment une articulation à double croisillon avec les seconds leviers (13) ; et par le fait que lesdits seconds leviers (13) sont montés à rotation, par leurs extrémités (131) tournées à l'opposé desdits premiers leviers (12), sur un téton commun de guidage (14) consigné à demeure dans des évidements (162) pointant à l'opposé sur une paroi d'un fût (15, 16).
2. 2. Poignée selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le téton de guidage (14) est consigné à demeure dans des évidements (162) 25 pointant à l'opposé sur une paroi du fût intérieur (16).
3. 3. Poignée selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que la cheville de pivot (124) fait saillie par les deux extrémités, au point d'intersection (122), au-delà des perforations (126) mutuellement superposées sur les premiers leviers (12), et est guidée, par les deux 30 extrémités, dans un trou oblong respectif (161) du fût intérieur (16), de préférence par l'intermédiaire de galets de guidage (125) disposés aux extrémités de ladite cheville (124) et conçus pour rouler dans ledit trou oblong (161).- 16 -
4. 4. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le fût intérieur (16) présente, sur un pourtour dudit fût (16) sur lequel les trous oblongs (161) sont également pratiqués, une fente d'emboîtement (163) décalée de 900 par rapport auxdits trous (161) et dédiée aux premiers leviers (12).
5. 5. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par la présence, à une extrémité distale (1") de ladite poignée (1), d'un dispositif de remplacement revêtant, de préférence, la forme d'un dispositif (18) de remplacement rapide dévolu à des instruments de microchirurgie.
6. 6. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que l'un des premiers leviers (12) est composé de première et seconde moitiés identiques (12', 12") agencées parallèlement, espacées l'une de l'autre le long de la cheville de pivot (124), et entre lesquelles l'autre premier levier (12) est logé ; et par le fait que le premier levier (12) monobloc est reçu par un second levier (13) composé de première et seconde moitiés identiques (13', 13") agencées parallèlement, qui sont espacées l'une de l'autre le long du téton de guidage (14).
7. 7. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que les premiers leviers (12) sont plus longs que les seconds leviers (13), le rapport de longueur étant situé, de préférence, dans une plage comprise entre 1 à 15 et 1 à 3 et, avec préférence particulière, dans une plage comprise entre 1 à 12 et 1 à 6.
8. 8. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait qu'au moins une partie de préhension (11) peut être arrêtée, au moyen d'un dispositif de verrouillage (17), dans une position angulaire prédéterminée par rapport à un axe longitudinal des fûts (15, 16).
9. 9. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'un élément doué d'élasticité axiale est 30 intégré dans l'un des fûts (15, 16), en vue de la transmission de force à l'autre fût (15, 16) considéré.
10. 10. Poignée selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que l'articulation à double croisillon se trouve dans les limites d'un profil extérieur du fût intérieur 35 (16).
11. 11. Instrument de microchirurgie dévolu à la chirurgie miniinvasive, comprenant au moins un fût creux et un système d'actionnement- 17 - qui peut coulisser axialement par rapport à ce dernier et comporte, à une extrémité proximale, une poignée d'actionnement rattachée au moyen d'un logement de remplacement dédié à des poignées d'actionnement et, à une extrémité distale, un outil chirurgical pouvant être manoeuvré au moyen dudit système d'actionnement, la poignée d'actionnement étant en liaison opérante avec ledit système, instrument caractérisé par le fait que la poignée d'actionnement est une poignée d'actionnement (1) conforme à au moins l'une quelconque des revendications 1 à 10.
12. 12. Instrument selon la revendication 11, caractérisé par le fait 10 que l'outil chirurgical consiste en des ciseaux, une pince, une griffe ou de préférence des pincettes et/ou que le logement de remplacement est un logement de remplacement rapide.