FR2992004A1

FR2992004A1 - Bloc pour constituer un mur, procede de constitution d'un tel bloc et mur porteur comportant un tel bloc

Info

Publication number: FR2992004A1
Application number: FR1255607A
Authority: FR
Inventors: Jean-Claude Lacaze
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2012-06-15
Filing date: 2012-06-15
Publication date: 2013-12-20
Anticipated expiration: 2032-06-15
Also published as: EP2674539A1; FR2992004B1

Abstract

Le bloc (10), destiné à constituer, par superposition, un mur porteur isolé, comporte : - une façade intérieure (11) en particules de bois collées et pressées à chaud, - un support d'isolant extérieur (13), en particules de bois collées et pressées à chaud, - au moins deux écarteurs (14) en particules de bois collées et pressées à chaud reliant mécaniquement la façade intérieure et le support d'isolant et - des moyens d'assemblage (18) à un bloc identique. Dans des modes de réalisation, le bloc (10) comporte, en outre, une couche d'isolant (15), solidaire du support d'isolant extérieur. Dans des modes de réalisation, au moins un des éléments parmi : - la façade intérieure (11), - le support d'isolant (13), est muni d'au moins une nervure (16, 17) formant un raidisseur. Dans des modes de réalisation, la façade intérieure est munie d'au moins un montant (12) formant support d'un parement intérieur et ménageant un vide technique.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un bloc pour constituer un mur, un procédé de constitution d'un tel bloc et un mur porteur comportant un tel bloc. Elle s'applique notamment aux systèmes constructifs en maçonnerie.

ETAT DE LA TECHNIQUE Dans le domaine de la maçonnerie, le choix d'un système constructif au profit d'un autre pour la construction d'un mur résulte des contraintes qu'il impose au chantier en comparaison des avantages qu'il offre. Ainsi, le poids du système constructif, sa vitesse d'assemblage et sa résistance mécanique représentent des limitations déterminantes. Par ailleurs, sa performance thermique (l'isolation qu'il fournit), aujourd'hui encadré fermement par la réglementation, constitue également une variable importante pour l'acceptation d'un système constructif au profit d'un autre.

A ce jour, il existe trois familles de systèmes constructifs : - le système utilisant des blocs à isolation répartie (béton cellulaire, brique monomur par exemple). Dans ce système, l'ajout d'un isolant complémentaire sur le mur n'est pas nécessaire dans la mesure où celui-ci dispose déjà de propriétés isolantes en raison de sa structure alvéolaire constituée de millions de bulles d'air (l'air étant un isolant dit « parfait »). Pour autant, sa construction réclame la manutention importante de charges lourdes et des délais importants de mise en oeuvre. En outre, ce système n'offre pas les performances thermiques suffisantes pour se conformer aux futures exigences de la réglementation dans la mesure où ses caractéristiques d'isolation sont pauvres à l'endroit des ponts thermiques (angles, linteaux, jonction entre les blocs) ce qui nécessite l'utilisation d'un autre système isolant à ces emplacements. De plus, le passage de gaines électriques dans le système constructif implique un rainurage et un rebouchage au plâtre qui imposent un travail supplémentaire ; - le système utilisant des blocs de bétons manufacturés (aggloméré béton, brique creuse). Dans ce système, l'ajout d'un isolant complémentaire à l'intérieur et/ou extérieur de la brique est nécessaire car le bloc n'est lui-même pas ou peu isolant. Sa construction réclame également la manutention importante de charges lourdes et des délais importants de mise en oeuvre. De plus, ce système ne permet pas de gérer seul le cas des ponts thermiques et nécessite l'utilisation d'un autre système. Sa pose requiert, en outre, une excellente technicité sous peine de désordres structurels importants ; et - le système utilisant des blocs de coffrage en polystyrène dans lequel est coulé du béton entre des façades en polystyrène. Dans ce système, la faible tenue du polystyrène nécessite de contreventer les parois avant le coulage du béton entrainant des coûts et du temps de mise en place supplémentaires. De plus, la pose des divers éléments constructifs est, pour la même raison, problématique et nécessite l'utilisation de contre-cloisons sur ossature rapportée. Les combinaisons actuelles de moyens ne permettent ainsi pas de répondre de manière optimisée aux contraintes de : - poids, - résistance mécanique (aussi appelée rigidité), notamment selon les normes 15 parasismiques, - rapidité de mise en place et - isolation thermique. OBJET DE L'INVENTION 20 La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un bloc, qui comporte : - une façade intérieure en particules de bois collées et pressées à chaud, - un support d'isolant extérieur, en particules de bois collées et pressées à 25 chaud, - au moins deux écarteurs en particules de bois collées et pressées à chaud reliant mécaniquement la façade intérieure et le support d'isolant, - des moyens d'assemblage à un bloc identique, - une couche d'isolation solidaire du support d'isolant extérieur et 30 - au moins un montant en particules de bois collées sur la façade intérieure. Le matériau en particules de bois collées et pressées à chaud est un matériau dense (850kg/m3) plus rigide et résistant que l'aggloméré. Il offre donc le premier avantage de permettre la construction de blocs ayant de bonnes propriétés mécaniques. Par ailleurs, un tel bloc est léger (7,2 kg) ce qui le rend facilement transportable et réduit son temps de pose. Les moyens d'assemblage assurent une grande rapidité de mise en place. La couche d'isolation, solidaire du support d'isolant extérieur, donne au bloc une capacité d'isolation thermique importante. Dans des modes de réalisation, au moins un des éléments parmi la façade intérieure et le support d'isolant est muni d'au moins une nervure. Ces modes de réalisation ont l'avantage d'augmenter la rigidité, la planéité et la précision dimensionnelle de l'élément en éliminant les déformations pouvant se produire lors du refroidissement de l'élément après le moulage. Dans des modes de réalisation, au moins un des éléments parmi la façade intérieure et le support d'isolant est muni d'au moins un montant. Grâce à ces dispositions, le bloc peut devenir le support d'un parement intérieur. Dans des modes de réalisation, au moins un des écarteurs s'emboite à au moins un des éléments parmi la façade intérieure et le support d'isolant extérieur. L'avantage de ces modes de réalisation est qu'il augmente la rigidité du bloc.

Dans des modes de réalisation, l'emboîtement entre un écarteur et au moins un des éléments parmi la façade intérieure et le support isolant est réalisé par un tenon porté par l'écarteur, ledit tenon se trouvant contre la façade ou le support d'isolant, entre des glissières et au moins une lumière formée sur la façade ou le support d'isolant, dont une partie présente une épaisseur plus faible que la façade ou le support d'isolant, ledit tenon étant emboîté dans ladite lumière, ladite partie étant emboîtée dans une rainure de l'écarteur. Ces modes de réalisation améliorent la rigidité du bloc. Dans des modes de réalisation, au moins un des éléments parmi la façade intérieure et le support d'isolant est muni d'un ergot. L'avantage de ces modes de réalisation est qu'il permet un assemblage entre des blocs identiques. Dans des modes de réalisation, au moins un des écarteurs prend la forme d'un cadre évidé. Grâce à cette forme, il est possible de faire passer des barres d'armature verticales à travers l'écarteur afin d'augmenter la rigidité du mur. Dans des modes de réalisation, au moins un des écarteurs est muni d'au moins une nervure sur sa face extérieure. Ces modes de réalisation ont l'avantage de permettre de placer une barre d'armature horizontale dans l'espace formé par la nervure et ainsi renforcer la rigidité du mur. Selon un second aspect, l'invention vise un procédé de constitution d'un bloc objet de la présente invention, qui comporte : - une étape de collage et de pressage à chaud d'une façade intérieure, d'un support d'isolant et d'au moins deux écarteurs en particules de bois, - une étape de positionnement de la façade intérieure en particules de bois collées et pressées à chaud, - une étape de solidarisation des dits écarteurs sur la façade, - une étape de solidarisation du support d'isolant sur lesdits écarteurs et - une étape de solidarisation d'une couche d'isolation sur le support d'isolant. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce procédé étant identiques à ceux du bloc objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Selon un troisième aspect, cette invention vise un mur composé de blocs objets de la présente invention, de ferraillages verticaux entre les façades intérieures et les supports d'isolant et entre les écarteurs des blocs, de ferraillages horizontaux entre deux rangées de blocs superposées et de béton coulé entourant les ferraillages entre les façades intérieures et les supports d'isolant. Les avantages d'un tel mur est qu'il nécessite un temps de pose très faible car les blocs ne requièrent (en dehors, éventuellement, de la première rangée qui sert de jalon) aucun liant entre eux. Sa mise en oeuvre est simplifiée car son poids de pose se limite à 36kg/m2 contre 320kg/m 2 pour la brique monomur et 120-150kg/m2 pour les agglomérés. La structure des blocs permet en outre, grâce à une armature en ferraillerie, une grande rigidité. Le vide d'air ménagé entre les montants de la façade intérieure facilite le travail des second-oeuvres (électriciens, plombiers,...). Finalement, un tel mur ne présente pas de ponts thermiques et bénéficie en conséquence d'une isolation renforcée.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier du bloc, du procédé de constitution d'un bloc et du mur objets de l'invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en perspective, un premier mode de réalisation d'un bloc assemblé comportant des écarteurs, une façade intérieure, un support d'isolant et une couche d'isolant objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement et de face, la façade intérieure illustrée en figure 1, - la figure 3 représente, schématiquement et de profil, un écarteur illustré en figure 1, - la figure 4 représente, schématiquement et de face, un écarteur illustré en figure 1 et 3, - la figure 5 représente, schématiquement et de dos, un écarteur illustré en figure 1,3 et 4, - la figure 6 représente, schématiquement et vue d'au dessus, une réalisation particulière du bloc objet de la présente invention, - la figure 7 représente, schématiquement et vue d'au dessus, une réalisation particulière du bloc objet de la présente invention, - la figure 8 représente, schématiquement et vue d'au dessus, une réalisation particulière du bloc objet de la présente invention, - la figure 9 représente, schématiquement et vue d'au dessus, une réalisation particulière du bloc objet de la présente invention et - la figure 10 représente, sous forme de logigramme, des étapes d'un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention. DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l'échelle.

On observe sur la figure 1, un mode de réalisation d'un bloc 10 assemblé. Ce bloc 10 est composé d'une façade intérieure en bois moulé 11 et d'un support d'isolant en bois moulé 13 tous deux reliés par quatre écarteurs en bois moulé 14 disposés entre la façade intérieure 11 et le support d'isolant 13, d'une couche d'isolant en polystyrène extrudé 15 possédant les mêmes dimensions (largeur et hauteur) que le support d'isolant en bois moulé 13 et solidaire du support d'isolant en bois moulé 13. La façade intérieure en bois moulé 11 est munie de deux montants en bois moulé 12, de cinq ergots 18 (dont quatre répartis de part et d'autre de la surface et un sur la largeur de celle-ci), de huit glissières 20, de huit lumières 21 et de nervures verticales 16 ainsi que de nervures horinzontales 17.

Le support d'isolant en bois moulé 13 est muni d'un montant en bois moulé 12, de cinq ergots 18 (dont quatre répartis de part et d'autre de la surface et un sur la largeur de celle-ci), de huit glissières 20, de huit lumières 21 et de nervures verticales 16 ainsi que de nervures horizontales 17.

Les nervures 16 et 17 servent de raidisseurs des surfaces sur lesquelles elles sont disposées. Les écarteurs en bois moulé 14, de la forme d'un cadre évidé, sont munis de deux nervures 19 sur leur face extérieure, de quatre rainures 23 sur leur face intérieure de part et d'autre des tenons 22, d'une lumière 24 sur leur face haute et basse et de deux tenons 22. Pour assembler un tel bloc 10, on fait glisser les tenons 22 de chaque écarteur en bois moulé 14 entre deux glissières 20 de la façade intérieure en bois moulé 11 et deux glissières 20 du support d'isolant 13 de manière à ce que le tenon 22 ne puisse plus glisser davantage entre les glissières 20 de chaque façade et que les glissières 20 de la façade intérieure en bois moulé 11 et du support d'isolant en bois moulé 13 soient emboitées dans les rainures 23 de l'écarteur en bois moulé 14. La couche d'isolant en polystyrène extrudé 15 est directement appliquée sur la face extérieure du support d'isolant en bois moulé 13. On observe sur la figure 2, un mode de réalisation de la façade intérieure en bois moulé 11. La façade intérieure en bois moulé 11 est munie de deux montants en bois moulé 12, de cinq ergots 18, et de huit glissières 20, de huit lumières 21 et de nervures verticales 16 ainsi que de nervures horizontales 17. On note que les ergots 18, qui constituent des moyens d'assemblage de blocs identiques, sont moulés en même temps que les faces.

On observe sur les figures 3, 4 et 5, un mode de réalisation d'un écarteur en bois moulé 14. Les écarteurs en bois moulé 14, de la forme d'un cadre évidé, sont munis de deux nervures 19 sur leur face extérieure, de quatre rainures 23 sur leur face intérieure de part et d'autre des tenons 22 et de deux tenons 22. On observe, vu de haut, sur la figure 6, un mode de réalisation d'un bloc 10 assemblé tel que décrit en figure 1. On observe sur la figure 7, un mode de réalisation d'un bloc 10 assemblé pour former un angle sortant de mur. Dans cette configuration, assemblée de façon identique au bloc 10 montré en figure 1, on étend la couche d'isolant en polystyrène extrudé 15 entre la façade intérieure en bois moulé 11 et le support d'isolant 13.

Cette extension, d'épaisseur identique à la couche d'isolant en polystyrène extrudé 15 appliquée sur la face extérieure du support d'isolant 13, est appliquée de manière à couvrir totalement la face latérale de chaque écarteur en bois moulé 14 formant l'extrémité du mur. De plus, dans cette configuration, la façade intérieure en bois moulé 11 n'est munie que d'un montant en bois moulé 12 emboité, une fois le bloc 10 assemblé, dans la lumière 24 opposée de l'écarteur en bois moulé 14 auquel est déjà emboité un montant en bois moulé 12 du côté du support d'isolant en bois moulé 13. On observe sur la figure 8, un mode de réalisation d'un bloc 10 assemblé pour former un angle sortant de mur. Dans cette configuration, assemblée de façon identique au bloc 10 montré en figure 1 à l'exception que la couche d'isolant en polystyrène extrudé 15 mesure en largeur l'équivalent de la distance du bord avec ergot 18 au montant en bois moulé 12. On observe sur la figure 9, un mode de réalisation d'un bloc 10 assemblé pour 10 former un jambage. On note que le bloc jambage comporte deux montants 12 et 24 sur la façade intérieure. On observe, sur la figure 10, des étapes d'un procédé de constitution d'un bloc objet de la présente invention, puis de constitution d'un mur avec de tels blocs. Ce mode de réalisation comporte, d'abord : 15 - une étape 50 de collage et de pressage à chaud d'une façade intérieure, d'un support d'isolant et d'au moins deux, préférentiellement quatre, écarteurs en particules de bois, - une étape 51 de positionnement de la façade intérieure en particules de bois collées et pressées à chaud, 20 - une étape 52 de solidarisation des dits écarteurs sur la façade, - une étape 53 de solidarisation du support d'isolant sur lesdits écarteurs et - une étape 54 de solidarisation d'une couche d'isolation sur la façade support. Pour constituer un mur, on encolle, d'abord, le support du mur (fondation ou plancher bas), au cours d'une étape 55. Ensuite, on colle sur le support les blocs de 25 la première rangée, qui sert de jalon, au cours d'une étape 56. Puis, on place des ferraillages horizontaux sur la rangée de blocs qui vient d'être posée, au cours d'une étape 57. Puis, on place successivement les blocs d'une rangée supérieure, en les emboîtant dans la rangée inférieure, au cours d'une étape 58. On répète les étapes 57 et 58 jusqu'à ce que la dernière rangée de blocs soit posée. Ensuite, on place des 30 ferraillages verticaux dans l'évidement des écarteurs, au cours d'une étape 59. Puis on coule du béton, dans l'espace entre les façades intérieures et les supports d'isolant extérieurs, au cours d'une étape 60. Comme on le comprend à la lecture de la description qui précède, les avantages d'un tel mur est qu'il nécessite un temps de construction très faible car les blocs ne requièrent (en dehors, éventuellement, de la première rangée qui sert de jalon) aucun liant. Sa mise en oeuvre est simplifiée car son poids de pose se limite à 36kg/m2 contre 320kg/m2 pour la brique monomur et 120-150kg/m2 pour les agglomérés. La structure des blocs permet en outre, grâce à une armature en ferraillerie, une grande rigidité. Le vide d'air entre les montants permet le passage des gaines du second-oeuvre (électriciens, plombiers,...). Finalement, un tel mur ne présente pas de ponts thermiques et bénéficie en conséquence d'une isolation renforcée.

Claims

REVENDICATIONS1. Bloc (10) pour constituer, par superposition, un mur porteur isolé, caractérisé en ce qu'il comporte : - une façade intérieure (11) en particules de bois collées et pressées à chaud, - un support d'isolant extérieur (13), en particules de bois collées et pressées à 5 chaud, - au moins deux écarteurs (14) en particules de bois collées et pressées à chaud reliant mécaniquement la façade intérieure et le support d'isolant et - des moyens d'assemblage (18) à un bloc identique, - une couche d'isolation (15) solidaire du support d'isolant extérieur et 10 - au moins un montant en particules de bois collées sur la façade intérieure.
2. Bloc (10) selon la revendication 1, dans lequel au moins un des éléments parmi : - la façade intérieure (11), 15 - le support d'isolant (13), est muni d'au moins une nervure (16, 17) formant un raidisseur.
3. Bloc (10) selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel au moins un des éléments parmi : 20 - la façade intérieure (11), - le support d'isolant (13), est muni d'au moins un montant (12) formant un support pour parement.
4. Bloc (10) selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins un des 25 écarteurs (14) s'emboite à l'un des éléments parmi la façade intérieure (11) et le support d'isolant extérieur (13) augmentant la rigidité du bloc.
5. Bloc (10) selon la revendication 4, dans lequel l'emboîtement entre un écarteur (14) et au moins un des éléments parmi la façade intérieure (11) et le 30 support isolant (13) est réalisé par : - un tenon (22) porté par l'écarteur, ledit tenon se trouvant contre la façade ou le support d'isolant, entre des glissières et- au moins une lumière (21) formée sur la façade ou le support d'isolant, dont une partie présente une épaisseur plus faible que la façade ou le support d'isolant, ledit tenon étant emboîté dans ladite lumière, ladite partie étant emboîtée dans une rainure de l'écarteur.
6. Bloc (10) selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel au moins un des éléments parmi : - la façade intérieure (11), - le support d'isolant extérieur (13), est muni d'au moins un ergot (18) sur au moins une de ses arrêtes constituant un moyen d'assemblage à un bloc identique.
7. Bloc (10) selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel au moins un des écarteurs (14) a la forme d'un cadre évidé permettant le passage d'une barre d'armature renforçant la solidité du bloc.
8. Bloc (10) selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel au moins un des écarteurs (14) est muni d'au moins une nervure (19) sur sa face extérieure pouvant supporter une barre d'armature.
9. Mur porteur, caractérisé en ce qu'il comporte : - des blocs (10) selon l'une des revendications 1 à 8, - des ferraillages verticaux entre les façades intérieures et les supports d'isolant dans l'évidement des écarteurs, - des ferraillages horizontaux entre deux rangées de blocs superposées et - du béton coulé entourant les ferraillages entre les façades intérieures et les supports d'isolant.
10. Procédé de constitution d'un bloc selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (50) de collage et de pressage à chaud d'une façade intérieure, d'un support d'isolant et d'au moins deux écarteurs en particules de bois, - une étape (51) de positionnement de la façade intérieure en particules de bois collées et pressées à chaud,- une étape (52) de solidarisation des dits écarteurs sur la façade, - une étape (53) de solidarisation du support d'isolant sur lesdits écarteurs et - une étape (54) de solidarisation d'une couche d'isolation sur le support d'isolant.