FR2962643A1 - Implant dentaire comportant une section intra-orale ajustable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un Implant dentaire (1) comportant une partie inférieure (2), dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire et un socle (3) prolongeant ladite partie inférieure (2). Ledit implant dentaire (1) comporte en outre une pièce (5) de longueur (L5) ajustable et de forme cylindrique, ladite pièce (5) prolongeant ledit socle (3). L'implant dentaire selon l'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine de la chirurgie implantaire.

Description

IMPLANT DENTAIRE COMPORTANT UNE SECTION INTRA-ORALE AJUSTABLE

L'invention se rapporte à un implant dentaire destiné à être implanté dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire. Un implant dentaire comporte généralement une première partie formant un corps d'implant extérieurement fileté de manière à pouvoir être immobilisée dans le tissu osseux de la mandibule ou du maxillaire et une deuxième partie, dénommé également par le terme pilier, prolongeant le corps d'implant. Lorsque l'implant dentaire est positionné dans l'os mandibulaire ou maxillaire, le pilier fait saillie dans la cavité buccale pour pouvoir recevoir une prothèse dentaire. Chaque pilier répond à un positionnement et une morphologie dentaire spécifique. En effet, chaque dent présente une hauteur et/ou une inclinaison propre. En conséquence, de multiples modèles de pilier doivent être fabriqués et chaque modèle de pilier doit répondre à un positionnement et une morphologie dentaire spécifique. La fabrication de multiples modèles d'implant dentaire spécifique entraîne un coût de fabrication relativement élevé et engendre de surcroît un coût de stockage. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un implant dentaire permettant de résoudre les problèmes précités. Plus particulièrement, l'invention vise à fournir un implant dentaire adapté pour plusieurs types de morphologie dentaire dont le coût de fabrication est diminué. A cette fin, l'objet de l'invention concerne un implant dentaire comportant : - une partie inférieure, dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - un socle prolongeant ladite partie inférieure ; ledit implant dentaire étant caractérisé en ce qu'il comporte une pièce de longueur ajustable et de forme cylindrique, ladite pièce prolongeant ledit socle. On entend par pièce de longueur ajustable, une pièce sur laquelle le praticien peut retirer une partie de matière de façon à réduire sa longueur, par exemple au moyen d'une fraise. Ainsi, une fois que l'implant dentaire est solidarisé dans le tissu osseux, un praticien peut enlever une partie de la pièce au moyen d'une fraise. Ceci permet d'ajuster la hauteur de l'implant dentaire à une hauteur déterminée imposée par la morphologie de la dent remplacée. En d'autres termes, grâce à l'invention, un implant dentaire est conçu et fabriqué pour s'adapter à plusieurs morphologies dentaires. Le coût et le temps de fabrication d'un tel implant dentaire sont par conséquent réduits. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, l'implant dentaire selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement réalisables : - ledit implant dentaire comporte, sur le pourtour dudit socle, des moyens aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire : - ladite pièce comporte un évidement sur au moins une partie de sa longueur ; - ledit évidement se poursuit dans ledit socle ; - ledit évidement est fileté ; - la surface dudit évidement comporte des moyens aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire ; - un renfort est positionné dans ledit évidement ; - ledit renfort est muni d'un filetage externe apte à coopérer avec ledit filetage dudit évidement ; selon une telle réalisation ledit renfort peut par exemple faire office de vis transfixiant une couronne ; - ledit renfort est solidaire d'une prothèse dentaire ; - ladite partie inférieure, ledit socle et ladite pièce forment un ensemble monobloc. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées ci-jointes parmi lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un l'implant dentaire conforme à l'invention ; - la figure 2 illustre une réalisation particulière d'un premier type d'ajustage de l'implant dentaire conforme à l'invention ; - la figure 3 représente une autre réalisation particulière d'un deuxième type d'ajustage de l'implant dentaire conforme à l'invention ; - la figure 4 représente un renfort adapté pour un implant dentaire conforme à l'invention ; - la figure 5 illustre un implant dentaire conforme à l'invention recouvert d'une prothèse dentaire ; - la figure 6 représente une réalisation particulière d'un implant dentaire conforme à l'invention muni d'un renfort ; - la figure 7 illustre un implant dentaire selon l'invention comportant une pièce intermédiaire ; Pour des raisons de clarté, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique. En outre, les éléments identiques qui se retrouvent sur différentes figures portent les mêmes références. La figure 1 représente une vue en perspective d'un implant dentaire 1 conforme à l'invention comportant notamment : - une partie inférieure 2, dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - un socle 3 prolongeant la partie inférieure 2, le socle 3 étant destiné à recevoir une prothèse dentaire ; - une pièce 5 de longueur ajustable et de forme cylindrique prolongeant le socle 3. Dans une réalisation de l'invention, la pièce 5 et le socle 3 sont traversés par un évidement 6.

Selon la réalisation de l'invention illustrée sur la figure 1, le socle 3 possède une forme conique dont la base se situe au niveau de la partie supérieure du corps d'implant 2 et comporte des moyens 7 aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation (non représenté) de l'implant dentaire 1. Les moyens 7 sont par exemple des méplats. Ces méplats sont situés sur le pourtour extérieur du socle 3 et permettent, au moyen d'une clé appropriée, de visser le corps d'implant 2 dans le tissu osseux mandibulaire ou maxillaire. Dans une réalisation différente ou complémentaire de l'invention non représentée, la surface formant l'évidement 6 présente une section de forme polygonale. Cette section de forme polygonale forme des moyens aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation de l'implant dentaire 1. En d'autres termes, selon une telle réalisation l'évidement 6 de section polygonale est destiné à recevoir un outil de forme complémentaire (comme par exemple une clé six pans) permettant de visser le corps d'implant 1 dans le tissu osseux mandibulaire ou maxillaire. La partie inférieure 2, le socle 3 et la pièce 5 peuvent être des pièces indépendantes. Par exemple, ces pièces indépendantes peuvent être assemblées au moyen d'une vis traversante. Selon une autre possibilité, la partie inférieure 2, le socle 3 et la 25 pièce 5 forment un ensemble monobloc. De façon avantageuse, la pièce 5 de l'implant dentaire 1 possède une section et un matériau permettant de la travailler aisément au moyen par exemple d'une fraise. Ainsi, la longueur L5 de la pièce 5 peut être réduite ultérieurement à l'implantation de l'implant dentaire 1 dans un tissu 30 osseux. Après réduction, la surface supérieure 8 de la pièce 5 peut être : sensiblement perpendiculaire à un axe X de révolution de l'implant dentaire 1 (figure 2), ou - inclinée par rapport à l'axe de révolution X (figure 3). Cette particularité avantageuse permet d'ajuster un implant dentaire 1 standard selon l'invention après son implantation dans un tissu osseux pour pouvoir positionner ultérieurement une prothèse dentaire à une hauteur souhaitée correspondant à une hauteur sensiblement similaire à celle de la dent biologique qui est remplacée. En effet, les dents biologiques ne présentent pas une hauteur uniforme.

Par ailleurs, comme le socle 3 et la pièce 5 ont pour fonction de soutenir une prothèse dentaire les recouvrant et de reprendre les efforts générés lors de la mastication, un renfort 9 conforme à celui illustré sur la figure 4 peut être inséré dans l'évidement 6 que comporte le socle 3 et la pièce 5. En d'autres termes, le renfort 9 vise à renforcer le socle 3 et la pièce 5. Selon une première réalisation représentée sur la figure 4, le renfort 9 peut être formé par une clavette. Selon une deuxième réalisation illustrée sur la figure 5, le renfort 9 est solidaire d'une prothèse dentaire 10. Ainsi, lorsqu'on positionne la prothèse dentaire 10 sur l'implant dentaire 1, le renfort 9 sert : - au centrage de la prothèse dentaire 10 par rapport à l'implant dentaire 1 ; - à la fixation de la prothèse dentaire 10 sur l'implant dentaire 1 ; et - au renfort du socle 3 ainsi que de la pièce 5. De façon non limitative, dans le premier mode de réalisation et le deuxième mode de réalisation susmentionnés, le renfort 9 peut être collé ou emmanché en force dans l'évidement 6. Dans une troisième réalisation de l'invention illustrée sur la figure 6, l'évidement 6 présente un filetage 11 et le renfort 9 présente un filetage externe 12. Le filetage externe 12 est apte à coopérer avec le filetage 11 de sorte que le renfort 9 puisse être solidarisé à l'implant dentaire 1 par vissage du renfort 9 dans l'évidement 6. Le renfort 9 possède une longueur L9 déterminée pour qu'il ne fasse pas sailli au-delà de la pièce 5. Quand bien même le renfort 9 ferait sailli au-delà de la pièce 5, le renfort 9 pourrait être ajusté au moyen d'une fraise dentaire. Par ailleurs, une pratique actuelle consiste à interposer une pièce intermédiaire entre un implant dentaire et une prothèse dentaire. Cette pièce intermédiaire à généralement pour objectif de corriger une erreur d'implantation, comme par exemple un positionnement incliné de l'implant dentaire 1 dans le tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire. En d'autres termes, la pièce intermédiaire 13 est une pièce correctrice d'axe. Ainsi, comme illustré sur la figure 7, une pièce intermédiaire 13 peut être positionnée entre l'implant dentaire 1 selon l'invention et une prothèse dentaire 10. De façon à pouvoir s'emboîter sur l'implant dentaire 1, la pièce intermédiaire 13 comporte un évidement interne 14 de forme sensiblement similaire au socle 3 et à la pièce 5.

Selon une réalisation différente non illustrée, l'évidement interne 14 traverse la totalité de la pièce intermédiaire 13. Dans une telle réalisation, l'évidement interne 14 est débouchant à ses deux extrémités. Cette particularité permet à la pièce 5 de l'implant dentaire 1 d'être en saillie par rapport à la pièce intermédiaire 13. Ainsi, il est possible de diminuer la longueur de la pièce 5 ultérieurement au positionnement de la pièce intermédiaire 13 sur l'implant dentaire 1. Il convient de noter que la pièce intermédiaire 13 présente une forme extérieure 15 adaptée pour coopérer avec une prothèse dentaire 10. D'une manière générale, l'implant dentaire 1 selon l'invention est destiné à être ajusté ultérieurement à sa solidarisation avec le tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire.

L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'implant dentaire 1 selon l'invention, en particulier concernant le matériau ou l'agencement des différents éléments constituant l'implant dentaire 1 sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Implant dentaire (1) comportant : - une partie inférieure (2), dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - un socle (3) prolongeant ladite partie inférieure (2) ; ledit implant dentaire (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte une pièce (5) de longueur (L5) ajustable et de forme cylindrique, ladite pièce (5) prolongeant ledit socle (3).
2. 2. Implant dentaire (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il comporte, sur le pourtour dudit socle (3), des moyens (7) aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire (1).
3. 3. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite pièce (5) comporte un évidement (6) sur au moins une partie de sa longueur (L5).
4. 4. Implant dentaire (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que ledit évidement (6) se poursuit dans ledit socle (3).
5. 5. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications 3 ou 4 caractérisé en ce que la surface dudit évidement (6) comporte des moyens (7) aptes à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire (1).
6. 6. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que ledit évidement (6) comporte un filetage (11). 10
7. 7. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications 3 à 6 caractérisé en ce qu'un renfort (9) est positionné dans ledit évidement (6).
8. 8. Implant dentaire (1) selon les revendications 6 et 7 caractérisé en ce que 5 ledit renfort (9) est muni d'un filetage externe (12) apte à coopérer avec ledit filetage (11) dudit évidement (6).
9. 9. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications 7 ou 8 caractérisé en ce que ledit renfort (9) est solidaire d'une prothèse dentaire (10).
10. 10. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite partie inférieure (2), ledit socle (3) et ladite pièce (5) forment un ensemble monobloc.