FR2961799A1

FR2961799A1 - Table elevatrice

Info

Publication number: FR2961799A1
Application number: FR1055010A
Authority: FR
Inventors: Michel Houllier
Original assignee: NORMANDS DE CONST IND ATEL
Current assignee: NORMANDS DE CONST IND ATEL
Priority date: 2010-06-23
Filing date: 2010-06-23
Publication date: 2011-12-30

Abstract

Cette table élévatrice (1) comprend un cadre inférieur (10), un cadre supérieur (20) pour le support d'une charge, agencé au-dessus du cadre inférieur, un mécanisme de ciseaux (5) qui est agencé entre le cadre inférieur et le cadre supérieur, et qui présente un axe central de pivotement (X50), et des moyens d'actionnement (8) du mécanisme de ciseaux. Les moyens d'actionnement (8) comprennent des moyens d'entrainement (80), au moins une courroie (71, 72), et un premier élément d'écartement (61) et un deuxième élément d'écartement (62), positionnés dans un plan sensiblement horizontal, chacun de part et d'autre de l'axe de pivotement (X50). La partie courante (71c, 72c) de la ou chaque courroie (71, 72) est apte à coopérer avec le premier et le deuxième élément d'écartement (61, 62), de manière que, d'une part, l'enroulement de l'au moins une courroie rapproche les éléments d'écartement, déploie verticalement le mécanisme de ciseaux (5) et lève le cadre supérieur (20) et, d'autre part, le déroulement de l'au moins une courroie éloigne les éléments d'écartement sous le poids du cadre supérieur et de la charge, replie le mécanisme de ciseaux contre le cadre inférieur et abaisse le cadre supérieur.

Description

1 TABLE ELEVATRICE

La présente invention concerne une table élévatrice. Le domaine de l'invention est celui des équipements de manutention, notamment les tables de levage.

De manière connue, une table élévatrice permet de transférer une charge d'une position basse à une position haute, et inversement. Une table élévatrice comprend généralement un châssis posé au sol, et une plateforme supérieure qui supporte la charge. Un mécanisme d'actionnement est prévu entre le châssis et la plateforme, pouvant notamment inclure un mécanisme à ciseaux. Dans ce cas, les ciseaux sont connectés entre eux au niveau d'un axe de pivotement central, et à leurs extrémités au châssis et à la plateforme. Une table élévatrice peut comprendre un vérin hydraulique connecté aux ciseaux et dont la course est amplifiée par le mécanisme de ciseaux, en application du principe de levier. Egalement, une table élévatrice peut comprendre des moyens d'actionnement électromécanique, notamment être équipée d'un système de courroie, cames et galets, avec la courroie qui est entraînée par des moyens motorisés. EP-A-1 199 728 décrit une table élévatrice à ciseaux, comportant deux ciseaux parallèles disposés entre un châssis et une plateforme à lever. Une unité d'écartement exécute un mouvement de va-et-vient entre les bras des ciseaux pour lever et abaisser la plateforme. L'unité d'écartement est couplée à un cylindre d'enroulement grâce à au moins deux bandes de traction plates et parallèles espacées l'une de l'autre, lesquelles peuvent être enroulées sur le cylindre d'enroulement entraîné par un moteur d'entrainement. Une ou plusieurs cames d'écartement sont agencées sur les bras de ciseaux disposés de chaque côté de la table et sont orientées vers l'unité d'écartement par rapport à l'axe de pivotement. Les cames d'écartement coopèrent avec l'unité d'écartement de manière à agir sur le couple d'entraînement produit par le moteur d'entraînement, sur les forces de traction exercées sur les bandes de traction et/ou sur la variation de vitesse du mouvement élévateur. Toutefois, les différentes tables élévatrices connues ne sont pas satisfaisantes, d'une part, du point de vue de la fiabilité et de la sécurité et, d'autre part, elles nécessitent un couple moteur important pour lever une charge donnée, ce qui implique une consommation d'énergie importante. Le but de la présente invention est de proposer une table élévatrice qui soit fiable et économique. A cet effet, l'invention a pour objet une table élévatrice, comprenant un cadre inférieur, un cadre supérieur pour le support d'une charge, agencé au-dessus du cadre inférieur, un mécanisme de ciseaux qui est agencé entre le cadre inférieur et le cadre

2 supérieur, qui présente un axe central de pivotement, et qui est adapté pour, d'une part, lever le cadre supérieur par rapport au cadre inférieur et, d'autre part, abaisser le cadre supérieur par rapport au cadre inférieur, et des moyens d'actionnement du mécanisme de ciseaux, aptes à commander le mécanisme de ciseaux, lesdits moyens d'actionnement comprenant des moyens d'entraînement, qui sont agencés sur le cadre inférieur d'un premier côté de la table élévatrice, pour l'enroulement ou le déroulement d'au moins une courroie, et au moins une courroie qui présente une première extrémité liée aux moyens d'entraînement pour son enroulement, son blocage et son déroulement, une deuxième extrémité qui est fixée sur le mécanisme de ciseaux du côté opposé aux moyens d'entraînement, et une partie courante qui s'étend entre les première et deuxième extrémités de la courroie. Cette table élévatrice est caractérisée en ce que les moyens d'actionnement comprennent également un premier élément d'écartement et un deuxième élément d'écartement, positionnés dans un plan sensiblement horizontal, chacun de part et d'autre de l'axe de pivotement, et en ce que la partie courante de la ou de chaque courroie est apte à coopérer avec le premier et le deuxième élément d'écartement, de manière que, d'une part, l'enroulement de l'au moins une courroie rapproche les éléments d'écartement, déploie verticalement le mécanisme de ciseaux et lève le cadre supérieur et, d'autre part, le déroulement de l'au moins une courroie éloigne les éléments d'écartement sous le poids du cadre supérieur et de la charge, replie le mécanisme de ciseaux contre le cadre inférieur et abaisse le cadre supérieur. Ainsi, l'invention permet d'améliorer la table élévatrice, qui présente une fiabilité accrue et nécessite une puissance réduite pour lever la charge. En particulier, du point de vue de la sécurité, la table élévatrice selon l'invention répond à la norme EN 1570 et à la directive machine 2006/42/CE. Par ailleurs, d'un point de vue écologique, la table élévatrice selon l'invention permet d'effectuer des économies d'énergie, en fonctionnement et lors de sa fabrication. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison : - le mécanisme de ciseaux comprend un premier élément de ciseaux présentant au moins une extrémité inférieure qui est montée pivotante sur le cadre inférieur, au moins une extrémité supérieure qui est montée coulissante sur le cadre supérieur, et une partie médiane, un deuxième élément de ciseaux présentant au moins une extrémité inférieure qui est montée coulissante sur le cadre inférieur, au moins une extrémité supérieure qui est montée pivotante sur le cadre supérieur, et une partie médiane, avec les parties médianes des éléments de ciseaux qui sont connectées entre elles par au moins une liaison pivot centrée sur l'axe de pivotement ; - le premier élément de ciseaux présente deux branches parallèles reliées entre elles par deux plaques de liaison transversales, lesquelles sont situées respectivement du côté de l'extrémité inférieure ou du côté de l'extrémité supérieure du premier élément de ciseaux, le deuxième élément de ciseaux présente deux branches parallèles reliées entre elles par deux plaques de liaison transversales, lesquelles sont situées respectivement du côté de l'extrémité inférieure ou du côté de l'extrémité supérieure du deuxième élément de ciseaux, et le premier élément de ciseaux est positionné à l'intérieur du deuxième élément de ciseaux, avec les deux branches du premier élément de ciseaux qui passent entre les deux branches et les deux plaques du deuxième élément de ciseaux ; - le mécanisme de ciseaux comprend des cames de synchronisation qui sont aptes à coopérer avec les éléments d'écartement et qui présentent un profil convexe ; - le mécanisme de ciseaux comprend un premier élément de ciseaux qui présente deux branches parallèles, chacune munie d'une paire de cames de synchronisation opposées en symétrie par rapport à l'axe central de pivotement, et un deuxième élément de ciseaux qui présente deux branches parallèles, chacune munie d'une paire de cames de synchronisation opposées en symétrie par rapport à l'axe central de pivotement, et le premier élément d'écartement est en appui contre les cames situées d'un premier côté de l'arbre central de pivotement et le deuxième élément d'écartement est en appui contre les cames situées d'un deuxième côté de l'axe central de pivotement qui est opposé au premier côté par rapport à l'axe central de pivotement ; - chaque élément d'écartement comprend un premier galet et un deuxième galet en appui contre le mécanisme de ciseaux, et un arbre transversal qui s'étend parallèlement à l'axe central de pivotement, qui supporte le premier galet et le deuxième galet à ses extrémités transverses et qui coopère avec la partie courante de la courroie, laquelle forme un Z entre ses extrémités et les éléments d'écartement ; - chaque élément d'écartement comprend un premier galet qui présente une première partie poussoir en appui contre la première branche du premier élément de ciseaux, une deuxième partie poussoir en appui contre la première branche du deuxième élément de ciseaux, et une partie intermédiaire qui est agencée transversalement entre les parties poussoirs du premier galet et qui est apte à se loger entre la première branche du premier élément de ciseaux et la première branche du deuxième élément de ciseaux, un deuxième galet qui présente une première partie poussoir en appui contre la deuxième branche du premier élément de ciseaux, une deuxième partie poussoir en appui contre la deuxième branche du deuxième élément de ciseaux, et une partie intermédiaire qui est agencée transversalement entre les parties poussoirs du deuxième galet et qui est apte à se loger entre la deuxième branche du premier élément de ciseaux et la deuxième branche du deuxième élément de ciseaux, et un arbre transversal qui s'étend parallèlement à l'axe central de pivotement, qui supporte le premier galet et le deuxième galet à ses extrémités transverses et qui coopère avec la partie courante de la courroie ; - la table comprend deux courroies parallèles qui sont chacune liées au mécanisme de ciseaux par l'intermédiaire d'une bride de maintien et d'un tendeur ; - les moyens d'entraînement comprennent au moins un arbre d'enroulement dont l'axe est parallèle à l'axe central de pivotement et sur lequel la ou les courroies s'enroulent et se déroulent, deux réducteurs qui entrainent l'arbre d'enroulement en lui transmettant un couple et qui sont positionnés chacun à une extrémité de l'arbre d'enroulement, et un arbre de transmission qui s'étend parallèlement à l'arbre d'enroulement et qui entraine les réducteurs ; - les moyens d'entraînement comprennent un moteur électrique d'entraînement dont l'arbre de sortie transmet un couple moteur à l'arbre de transmission et est positionné parallèlement à l'arbre d'enroulement et à l'arbre de transmission.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues en perspective selon deux angles différents d'une table élévatrice conforme à l'invention ; la figure 3 est une superposition de vues de côté en transparence de la table élévatrice selon la flèche III à la figure 1, respectivement en position levée et en position abaissée ; - la figure 4 est une vue de dessus en transparence de la table élévatrice selon la flèche IV à la figure 3 ; - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V à la figure 3 ; - la figure 6 est une vue de côté montrant le mécanisme de ciseaux et les éléments d'écartement équipant la table élévatrice, dans une position intermédiaire ; - la figure 7 est une vue de bout selon la flèche VII à la figure 6 ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 montrant uniquement l'un des éléments d'écartement ; la figure 9 est une vue en perspective analogue à la figure 2, pour une table élévatrice conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 10 est une vue en perspective et selon un autre angle de la table élévatrice de la figure 9 en position abaissée ; la figure 11 est une coupe longitudinale de la table élévatrice de la figure 10 en position abaissée ; la figure 12 est une coupe analogue à la figure 11 de la table élévatrice en position levée ; la figure 13 est une vue de dessus en transparence de la table élévatrice selon la flèche XIII à la figure 12 ; et la figure 14 est une coupe selon la ligne XIV-XIV à la figure 11. Sur les figures 1 à 8 est représentée une table élévatrice 1 conforme à l'invention. La table élévatrice 1 comprend un cadre inférieur 10 et un cadre supérieur 20 pour le support d'une charge, non représentée. La table élévatrice 1 comprend également un mécanisme de ciseaux 5 agencé entre les cadres 10 et 20, et des moyens d'actionnement 8 aptes à commander le mécanisme de ciseaux 5. Dans la présente description, les termes « inférieur », « supérieur » et équivalents qualifient une partie de la table 1 en configuration normale d'utilisation. Ainsi, une partie supérieure s'étend au-dessus d'une partie inférieure dans cette configuration. Le cadre inférieur 10 et le cadre supérieur 20 sont parallèles entre eux et de forme sensiblement parallélépipédique, définissant ainsi une direction transversale de plus petite longueur qui s'étend selon un axe X1, et une direction longitudinale de plus grande longueur qui s'étend selon un axe Y1. Le cadre supérieur 20 est mobile en translation verticale au dessus du cadre inférieur 10 selon une direction Z1. Les axes X1, Y1 et Z1 forment un repère orthogonal.

Le cadre inférieur 10 est destiné à reposer sur le sol ou sur un support prévu à cet effet, non représentés. Le cadre inférieur 10 est muni de profilés 15a et 15b, prévus pour sa liaison au sol ou sur le support, par exemple les rails d'une ligne de montage automobile. Des orifices d'indexage 13 et 14 sont positionnés sur le cadre inférieur 10, destinés à recevoir des pions d'indexage 23 et 24 correspondants positionnés sur le cadre supérieur 20 lorsque la table 1 se trouve en position abaissée. Un soufflet 19 est agencé entre le cadre inférieur 10 et le cadre supérieur 20, extensible et rétractable lors du déplacement du cadre supérieur 20, de manière à protéger le mécanisme de ciseaux 5 et les moyens d'actionnement 8 de toute intrusion, mais également pour protéger l'opérateur qui pourrait se blesser accidentellement au contact des éléments mobiles.

Pour la clarté du dessin, le soufflet 19 est représenté uniquement à la figure 3. Le cadre supérieur 20 est apte à recevoir une charge du côté supérieur de la table 1 en service. La charge peut être reçue directement sur le cadre 20 ou sur une plaque d'appui 28, ou plusieurs plaques d'appui du type de la plaque 28. Lors de la mise en place de la charge, il faut s'assurer que celle-ci soit positionnée de manière centrée sur la table élévatrice 1, et en particulier sur le cadre supérieur 20, à la fois dans la direction transversale X1 et dans la direction longitudinale Y1. Ainsi, on améliore la stabilité de la table 1, de même que la stabilité de la charge sur la table 1. De plus, la masse de la charge est mieux répartie sur la table 1 et le mécanisme de ciseaux 5, ce qui augmente leur durée de vie. En pratique, en fonction de son dimensionnement, la table 1 est adaptée au levage d'une charge maximale comprise entre 500 kg et 100 tonnes.

Le mécanisme de ciseaux 5 est agencé entre le cadre inférieur 10 et le cadre supérieur 20, avec un axe central de pivotement X50 parallèle à l'axe X1. Le mécanisme de ciseaux 5 est adapté pour, d'une part, lever le cadre supérieur 20 par rapport au cadre inférieur 10 en s'ouvrant et, d'autre part, abaisser le cadre supérieur 20 par rapport au cadre inférieur 10 en se fermant. Plus précisément, le mécanisme de ciseaux 5 comprend un premier élément de ciseaux 30 et un deuxième élément de ciseaux 40, pivotant l'un par rapport à l'autre autour de l'axe X50. Le premier élément de ciseaux 30 comprend deux branches parallèles 30a et 30b qui sont reliées par des plaques 33 et 34 de liaison transversale. Les branches 30a et 30b s'étendent entre le cadre inférieur 10 et le cadre supérieur 20, de part et d'autre de l'axe X50, avec leurs extrémités inférieures 31a et 31b qui sont reliées au cadre inférieur 10 et leurs extrémités supérieures 32a et 32b qui sont reliées au cadre supérieur 20. Chaque branche 30a et 30b présente une partie médiane 35a ou 35b, dans lesquelles sont agencées des paliers 50a et 50b qui définissent l'axe central de pivotement X50. Les branches 30a et 30b portent des cames de synchronisation inférieures 37a et 37b, et des cames de synchronisation supérieures 38a et 38b. Les cames inférieures 37a et 37b sont situées entre les extrémités inférieures 31a et 31b et les parties médianes 35a et 35b et sont orientées vers le cadre supérieur 20. Les cames supérieures 38a et 38b sont situées entre les extrémités supérieures 32a et 32b et les parties médianes 35a et 35b et sont orientées vers le cadre inférieur 10. Les plaques de liaison 33 et 34 sont positionnées du côté des extrémités, respectivement inférieures 31a et 31b et supérieures 32a et 32b, et permettent de rigidifier le premier élément de ciseaux 30. Le deuxième élément de ciseaux 40 comprend deux branches parallèles 40a et 40b qui sont reliées par des plaques 43 et 44 de liaison transversale. Les branches 40a et 40b s'étendent entre le cadre inférieur 10 et le cadre supérieur 20, de part et d'autre de l'axe X50, avec leurs extrémités inférieures 41a et 41b qui sont reliées au cadre inférieur 10 et leurs extrémités supérieures 42a et 42b qui sont reliées au cadre supérieur 20. Chaque branche 40a et 40b présente une partie médiane 45a ou 45b, dans lesquelles sont agencées les paliers 50a et 50b qui réalisent la liaison pivot avec le premier élément de ciseaux 30. Les branches 40a et 40b portent des cames de synchronisation inférieures 47a et 47b, et des cames de synchronisation supérieures 48a et 48b. Les cames inférieures 47a et 47b sont situées entre les extrémités inférieures 41a et 41b et les parties médianes 45a et 45b et sont orientées vers le cadre supérieur 20. Les cames supérieures 48a et 48b sont situées entre les extrémités supérieures 42a et 42b et les parties médianes 45a et 45b et sont orientées vers le cadre inférieur 10. Les plaques de liaison 43 et 44 sont positionnées du côté des extrémités, respectivement inférieures 41a et 41b et supérieures 42a et 42b, et permettent de rigidifier le deuxième élément de ciseaux 40. Le premier élément de ciseaux 30 est positionné à l'intérieur du deuxième élément de ciseaux 40, plus précisément les branches 30a et 30b passent entre les branches 40a et 40b et les plaques 43 et 44.

Le cadre inférieur 10 présente des supports de pivot 11 a et 11 b, destinés respectivement à recevoir les extrémités inférieures 31a et 31b du premier élément de ciseaux 30. Le cadre inférieur 10 présente également des glissières 12a et 12b, destinées à recevoir respectivement les extrémités inférieures 41a et 41b du deuxième élément de ciseaux 40, configurées pour coulisser dans les glissières 12a et 12b. Pour sa part, le cadre supérieur 20 présente des supports de pivot 21a et 21b, destinés respectivement à recevoir les extrémités supérieures 42a et 42b du deuxième élément de ciseaux 40. Le cadre supérieur 20 présente également des glissières 22a et 22b, destinées à recevoir respectivement les extrémités supérieures 32a et 32b du premier élément de ciseaux 30, configurées pour coulisser dans les glissières 22a et 22b.

Les moyens d'actionnement 8 du mécanisme de ciseaux 5 comprennent des moyens d'entraînement 80, une ou plusieurs courroies de tension 71 et 72, et des éléments d'écartement 61 et 62. Les moyens d'entrainement 80 sont agencés sur le cadre inférieur 10 à une extrémité longitudinale de la table élévatrice 1, pour l'enroulement ou le déroulement des courroies 71 et 72. Les moyens d'entrainement 80 comprennent un arbre d'enroulement 83 d'axe X83 parallèle à l'axe X1, qui est entrainé en rotation par une paire de réducteurs 81 et 82 positionnés chacun à une de ses extrémités. Les réducteurs 81 et 82 sont eux-mêmes entrainés par un arbre de transmission 84 intermédiaire, lequel est entrainé par un arbre d'entrée 85. En particulier, les réducteurs 81 et 82 sont équipés de roues dentées, pour le changement de rapport, et d'engrenages coniques, pour le renvoi d'angle. Grâce aux réducteurs 81 et 82, le couple transmis à l'arbre d'enroulement 83 pour l'actionnement des courroies 71 et 72 est maîtrisé avec précision. En outre, les différents mécanismes de transmission appartenant aux moyens d'entrainement 80 sont de type connu, donc fiables et d'un coût maîtrisé.

Dans ce mode de réalisation, comme visible sur les figures 1 à 4, une prise de force 86 est prévue pour la motorisation externe de la table 1. La prise de force 86 permet de connecter l'arbre de sortie d'un moteur externe, non représenté, à l'arbre d'entrée 85 de la table 1. En pratique, dans un process d'exploitation, il est possible d'avoir par exemple 200 tables 1 en fonctionnement qui sont actionnées par un seul moteur à poste fixe, lequel est relié à chaque prise 86, plutôt que d'avoir 200 tables équipées de 200 moteurs. Les éléments d'écartements 61 et 62 appartenant aux moyens d'actionnement 8 sont destinés à coopérer avec le mécanisme des ciseaux 5. Plus précisément, le premier élément d'écartement 61 s'étend transversalement entre les cames 37a, 48a, 37b et 48b, tandis que le deuxième élément d'écartement d'étend transversalement entre les cames 38a, 47a, 38b et 47b. Les éléments d'écartement 61 et 62 sont positionnés dans un plan sensiblement horizontal P6, chacun de part et d'autre de l'axe de pivotement X50. En pratique, lors du fonctionnement de la table 1, le plan d'écartement P6 est mobile en translation perpendiculairement à l'axe Z1, tout en restant parallèle aux axes X1 et Y1. Les éléments d'écartement 61 et 62 sont adaptés pour tourner autour de leurs axes respectifs X61 et X62, et peuvent se déplacer selon les axes Y1 et Z1 tout en restant en contact avec le mécanisme de ciseaux 5, mais ne peuvent pas se déplacer selon l'axe transverse X1. Lorsque les éléments d'écartement 61 et 62 se resserrent, ils appuient sur les branches 30a, 30b, 40 et 40b en glissant sur les cames de synchronisation 37a, 37b, 38a, 38b, 47a, 47b, 48a et 48b. Ainsi les extrémités correspondantes des éléments de ciseaux 30 et 40 s'éloignent l'une de l'autre, plus précisément 42a s'écarte de 31a, 42b s'écarte de 31b, 32a s'écarte de 41a, et 32b s'écarte de 41b, ce qui lève le cadre supérieur 20. Lorsque les éléments d'écartement 61 et 62 se desserrent, ils retiennent les branches 30a, 30b, 40 et 40b, tout en restant en appui glissant sur les cames de synchronisation 37a, 37b, 38a, 38b, 47a, 47b, 48a et 48b. Ainsi les extrémités correspondantes des éléments de ciseaux 30 et 40 se rapprochent l'une de l'autre, ce qui permet d'abaisser le cadre supérieur 20. Comme visible sur les figures 4, 6 et 7, le premier élément d'écartement 61 présente un arbre transversal 61c, aux extrémités duquel sont agencés deux galets 61a et 61b aptes à coopérer avec certaines cames de synchronisation, respectivement 37a et 48a, et 37b et 48b. Plus précisément, le galet 61a présente une partie poussoir 613a qui roule sur la came 37a de la branche 30a, une partie poussoir 614a qui roule sur la came 48a de la branche 40a, une partie intermédiaire 612a qui est agencée entre les branches 30a et 40a, et un organe de fixation 615a qui permet de fixer le galet 61a à l'extrémité correspondante de l'arbre 61c. Pour sa part, le galet 61b présente une partie poussoir 613b qui roule sur la came 37b de la branche 30b, une partie poussoir 614b qui roule sur la came 48b de la branche 40b, une partie intermédiaire 612b qui est agencée entre les branches 30b et 40b, et un organe de fixation 615b qui permet de fixer le galet 61b à l'extrémité correspondante de l'arbre 61c. Comme visible sur les figures 4, 6 et 8, le deuxième élément d'écartement 62 présente un arbre transversal 62c, aux extrémités duquel sont agencés deux galets 62a et 62b aptes à coopérer avec certaines cames de synchronisation, respectivement 38a et 47a, et 38b et 47b. Plus précisément, le galet 62a présente une partie poussoir 623a qui roule sur la came 38a de la branche 30a, une partie poussoir 624a qui roule sur la came 47a de la branche 40a, une partie intermédiaire 622a qui est agencée entre les branches 30a et 40a, et un organe de fixation 625a qui permet de fixer le galet 62a à l'extrémité correspondante de l'arbre 62c. Pour sa part, le galet 62b présente une partie poussoir 623b qui roule sur la came 38b de la branche 30b, une partie poussoir 624b qui roule sur la came 47b de la branche 40b, une partie intermédiaire 622b qui est agencée entre les branches 30b et 40b, et un organe de fixation 625b qui permet de fixer le galet 62b à l'extrémité correspondante de l'arbre 62c. Ainsi, grâce à la conception des éléments d'écartement 61 et 62 et à leur positionnement relativement au mécanisme de ciseaux 5, la table 1 présente plusieurs avantages. Tout d'abord, au lieu d'avoir un galet monobloc à chaque extrémité des arbres d'écartement 61c et 62c, la séparation des parties poussoirs 613a, 613b, 623a, 623b, 614a, 614b, 624a, 624b et la présence des parties intermédiaires 612a, 612b, 622a et 622b permet à la table 1 d'être compacte en position abaissée. En effet, les parties intermédiaires 612a et 622a d'un côté, 612b et 622b de l'autre côté, viennent se loger entre les branches, respectivement 30a et 40a d'un côté, 30b et 40b de l'autre côté, lorsque le mécanisme de ciseaux 5 est replié. Par ailleurs, chaque partie peut être démontée et changée séparément, à l'aide des organes de fixation 615a, 615b, 625a, 625b qui sont amovibles, sans devoir changer intégralement le galet correspondant 61a, 61b, 62a ou 62b. Ceci est utile notamment en cas d'usure d'une partie poussoir, nécessitant un réusinage ou un remplacement, et donc plus économique. Enfin, les moyens d'actionnement 8 du mécanisme de ciseaux 5 comprennent les deux courroies 71 et 72 plates et parallèles. Chaque courroie 71 et 72 présente une première extrémité 71e ou 72e qui est liée à l'arbre d'enroulement 83 pour son enroulement, son déroulement, et son blocage en position. Chaque courroie 71 et 72 présente une deuxième extrémité 71f ou 72f qui est fixée sur le mécanisme de ciseaux 5 du côté de la table 1 opposé aux moyens d'entrainement 80. Plus précisément, les extrémités 71f et 72f sont fixées à la plaque 34, par l'intermédiaire de brides de maintien 73 et 74 et de tendeurs 75 et 76. Enfin, chaque courroie 71 et 72 présente une partie courante 71c ou 72c qui s'étend entre la première extrémité 71e ou 72e et la deuxième extrémité 71f ou 72f de la courroie 71 ou 72. La partie courante 71c ou 72c de chaque courroie 71 et 72 coopère avec les premier et deuxième éléments d'écartement 61 et 62, de manière que, d'une part, l'enroulement de chaque courroie 71 et 72 sur l'arbre 83 rapproche les éléments d'écartement 61 et 62, déploie verticalement le mécanisme de ciseaux 5 et lève le cadre supérieur 20 et, d'autre part, le déroulement des courroies 71 et 72 laisse s'éloigner les éléments d'écartement l'un de l'autre sous le poids du cadre supérieur 20 et de la charge, replie le mécanisme de ciseaux 5 contre le cadre inférieur 10 et abaisse le cadre supérieur 20. En pratique, chaque courroie 71 ou 72 forme un Z entre ses extrémités, respectivement 71e et 71f, ou 72e et 72f, et les éléments d'écartement 61 et 62, comme visible sur la figure 3. Ainsi, les courroies 71 et 72 participent à la commande du mécanisme de ciseaux 5, en fonctionnant de manière complémentaire avec les éléments d'écartement 61 et 62 ainsi que les moyens d'entrainement 80.

Lors de la mise en service de la table 1, les extrémités 71 e et 72e des courroies 71 et 72 sont placées dans des rainures de serrage, non représentées et prévues sur l'arbre d'enroulement 83, puis ces extrémités 71 e et 72e sont bloquées par un système de fixation, par exemple un boulon de serrage. De préférence, l'enroulement des courroies 71 et 72 autour de l'arbre d'enroulement 83 s'effectue par le côté inférieur de cet arbre 83, comme visible sur la figure 3. Les courroies 71 et 72 sont fixées à la plaque 34 par les tendeurs 75 et 76, qui sont liés aux extrémités 71f et 72f des courroies 71 et 72 par des brides de maintien 73 et 74 et qui permettent la mise sous tension des courroies 71 et 72, lesquelles doivent également rester tendues durant le fonctionnement de la table 1. De plus, le déplacement latéral des courroies 71 et 72 sur l'arbre d'enroulement 83 lors de l'enroulement ou déroulement doit être contrôlé, et si besoin les courroies 71 et 72 sont déplacées pour être correctement alignées. Comme visible sur la figure 3, les éléments d'écartement 61 et 62 se rapprochent sous la tension des courroies 71 et 72 lorsque la table 1 monte, et s'éloignent l'un de l'autre alors que les courroies 71 et 72 s'enroulent sur l'arbre 83 lorsque la table 1 descend. L'écartement entre leurs axes X61 et X62 situés dans le plan P6 est également variable. En particulier, sur la figure 3, cet écartement est représenté avec la référence LH1 en position haute et avec la référence LB1 en position basse. L'écartement est variable entre les deux positions extrêmes et la table 1 peut être bloquée dans n'importe quelle position intermédiaire grâce à la configuration des moyens d'actionnement 8.

Par ailleurs, les cames de synchronisation 37a, 37b, 38a, 38b, 47a, 47b, 48a et 48b présentent chacune un profil convexe prévu pour que, d'une part, les contraintes de tension dans chaque courroie 71, 72 et, d'autre part, la vitesse de levage du cadre supérieur 20 par rapport au cadre inférieur 10, soient constantes sur l'ensemble de la course de levage de la table 1. De préférence, les cames sont en matériau métallique soumis à un ou plusieurs traitements thermiques, par exemple en acier trempé ou cémenté. En outre, les réducteurs 81 et 82 intègrent chacun un système de sécurité antichute, non représenté, en cas de dysfonctionnement de la table 1, par exemple en cas de rupture d'une courroie 71 ou 72. Ce système de sécurité est purement mécanique, non hydraulique, non électrique, lié à la conception des réducteurs 81 et 82 équipant les moyens d'entrainement 80. Ainsi, ce système antichute permet d'être conforme à la norme EN1570 et d'accroitre la fiabilité de la table 1. Sur les figures 6 à 11 est représenté un deuxième mode de réalisation d'une table élévatrice 101 conforme à l'invention. Certains éléments constitutifs de la table 101 sont identiques aux éléments constitutifs de la table 1 du premier mode de réalisation, décrit plus haut, et portent les mêmes références augmentées de 100. Il s'agit notamment du mécanisme de ciseaux 105, de l'axe central de pivotement X150, des paliers 150a et 150b, des supports de pivot 111a, 111b, 121a et 121 b, des glissières 112a, 112b, 122a et 122b, des orifices d'indexage 113 et 114 et des pions d'indexage 123 et 124 correspondants, ainsi que du soufflet 119. La table 101 est disposée dans un repère orthogonal comprenant les axes X101, Y101 et Z101. Egalement, le premier élément de ciseaux 130 présente des branches parallèles 130a et 130b, des extrémités inférieures 131a et 131b, des extrémités supérieures 132a et 132b, des plaques transverses 133 et 134, des parties médianes 135a et 135b, des cames inférieures 137a et 137b, des cames supérieures 138a et 138b. Le deuxième élément de ciseaux 140 présente des branches parallèles 140a et 140b, des extrémités inférieures 141a et 141b, des extrémités supérieures 142a et 142b, des plaques transverses 143 et 144, des parties médianes 145a et 145b, des cames inférieures 147a et 147b, des cames supérieures 148a et 148b.

Le premier élément d'écartement 161 présente un arbre d'écartement 161c qui s'étend selon un axe X161 parallèle à l'axe X150 et des galets 161a et 161b, avec des parties intermédiaires 712a et 712b, des parties poussoirs 713a, 713b, 714a et 714b, et des organes de fixation amovible 715a et 715b. Le deuxième élément d'écartement 162 présente un arbre d'écartement 162c qui s'étend selon un axe X162 parallèle à l'axe X150 et des galets 162a et 162b, avec des parties intermédiaires 722a et 722b, des parties poussoirs 723a, 723b, 724a et 724b, et des organes de fixation amovible 725a et 725b.

12 Les axes X161 et X162 sont mobiles dans le plan P106, de part et d'autre de l'axe central de pivotement X150. Les courroies 171 et 172 présentent des extrémités d'enroulement 171e et 172e, des extrémités de fixation 171f et 172f, et des parties courantes 171c et 172c. La courroie 171 est reliée à la plaque 134 par une bride de maintien 173 et un tendeur 175, tandis que la courroie 172 est reliée à la plaque 134 par une bride de maintien 174 et un tendeur 176. Les courroies 171 et 172 sont partiellement représentées sur les figures 9 et 13, et non représentées sur la figure 12. Comme visible sur les figures 11 et 12, les éléments d'écartement 161 et 162 se rapprochent dans le plan horizontal P106 lorsque la table 101 monte, et s'éloignent l'un de l'autre lorsque la table 101 descend. La distance entre leurs axes X161 et X162 situés dans le plan P106 est également variable. En particulier, cet écartement est représenté avec la référence LB101 en position basse sur la figure 11, et avec la référence LH101 en position haute sur la figure 12. L'écartement est variable entre les deux positions extrêmes et la table 101 peut être bloquée dans n'importe quelle position intermédiaire grâce à la configuration des moyens d'actionnement 108. Le cadre inférieur 110 est plus allongé que le cadre 10 du premier mode de réalisation, afin de recevoir un moteur électrique 186. De ce fait, les profilés 115a et 115b sont plus allongés. De plus, le cadre inférieur 110 comprend des anneaux de fixation 116a, 116b, 117a et 117b, pour son déplacement en traction et/ou son intégration sur une ligne de montage automobile. Le cadre supérieur 120 présente des plaques d'appui 128, ainsi que différents éléments supports 126a, 126b, 127a, 127b et 129, destinés à favoriser le positionnement de la charge. L'élément support 129 présente la forme d'un capot disposé sur le cadre supérieur 120. Dans l'ensemble des moyens d'actionnement 108 de la table 101, constitué des moyens d'entrainement 180, des éléments d'écartement 161 et 162, et des courroies 171 et 172, seuls les moyens d'entrainement 180 diffèrent en comparaison avec ceux du premier mode de réalisation de la table 1.

Les moyens d'entrainement 180 comprennent le moteur électrique d'entrainement 186, destiné à transmettre un couple et un mouvement de rotation, autour de son axe X183, à l'arbre d'enroulement 183. Plus précisément, l'arbre de sortie 185 du moteur 186 est relié à l'arbre de transmission 184, qui entraine les réducteurs 181 et 182, lesquels entrainent l'arbre d'enroulement 183. La commande du moteur 186 peut se faire par exemple grâce à une télécommande, un panneau de contrôle ou un ordinateur, non représentés. Le moteur est relié à ce dispositif de commande par l'intermédiaire d'un câble 187, qui passe à travers un capot 188, comme visible sur la figure 10. Par ailleurs, un connecteur multibroche 189 permet de piloter électriquement la table élévatrice 1, notamment grâce à une canne amovible. Ainsi, dans ce mode de réalisation, il n'est pas nécessaire de connecter la table 101 à un moteur d'entrainement à poste fixe. Chaque table 101 disposée sur une ligne de montage automobile est indépendante, avec son moteur 186 directement intégré aux moyens d'entrainement 180 de la table 101. Cette conception est particulièrement avantageuse dans le cas où la table 101 est prévue pour lever une charge importante, par exemple un bloc moteur ou un châssis de véhicule poids lourd, ce qui nécessiterait un moteur en poste fixe de très forte puissance. En pratique, la table 1 ou 101 présente une stabilité et une fiabilité améliorée par rapport aux tables élévatrices existantes. De plus, elle permet une consommation énergétique faible et constante tout au long du mouvement de levage ou d'abaissement du cadre supérieur. Par ailleurs, chaque élément est conçu dans un souci d'éco- conception, notamment du point de vue des énergies consommées lors de la fabrication. En outre, le réglage en hauteur de la table 1 ou 101 peut se faire à l'aide d'un ou plusieurs capteurs agencés sur une ligne de montage automobile. De préférence, le réglage peut être effectué à l'aide d'une cellule ultrason montée à demeure sur la ligne de montage automobile, ce qui évite d'implanter la cellule directement sur la table 1 ou 101.

En variante, la table 1 ou 101 peut comprendre un nombre de courroies différent de celui représenté aux figures 1 à 14, par exemple trois courroies ou quatre courroies. L'utilisation d'une seule courroie n'est pas conseillée, pour des raisons de sécurité. En effet, si la table 1 ou 101 comporte plusieurs courroies et que l'une d'entre elles cède, elle peut continuer à fonctionner en attendant l'intervention de maintenance. Une table à une courroie reste toutefois envisageable. Selon une autre variante, la table 1 ou 101 peut comprendre un ou plusieurs systèmes de contrôle pour détecter un endommagement et/ou une rupture des courroies. Selon une autre variante, la table 1 ou 101 peut comprendre différents systèmes de freinage ou d'arrêt pour empêcher une descente non contrôlée du cadre supérieur 20 ou 120.

Claims

REVENDICATIONS1.- Table élévatrice (1 ; 101), comprenant : un cadre inférieur (10 ; 110), un cadre supérieur (20 ; 120) pour le support d'une charge, agencé au-dessus du cadre inférieur, un mécanisme de ciseaux (5 ; 105) qui est agencé entre le cadre inférieur et le cadre supérieur, qui présente un axe central de pivotement (X50 ; X150), et qui est adapté pour, d'une part, lever le cadre supérieur par rapport au cadre inférieur et, d'autre part, abaisser le cadre supérieur par rapport au cadre inférieur, et des moyens d'actionnement (8 ; 108) du mécanisme de ciseaux, aptes à commander le mécanisme de ciseaux, lesdits moyens d'actionnement comprenant : - des moyens d'entraînement (80 ; 180), qui sont agencés sur le cadre inférieur (10 ; 110) d'un premier côté de la table élévatrice, pour l'enroulement ou le déroulement d'au moins une courroie (71, 72 ; 171, 172), et - au moins une courroie (71, 72 ; 171, 172) qui présente une première extrémité (71e, 72e ; 171e, 172e) liée aux moyens d'entraînement pour son enroulement, son blocage et son déroulement, une deuxième extrémité (71f, 72f ; 171f, 172f) qui est fixée sur le mécanisme de ciseaux du côté opposé aux moyens d'entraînement, et une partie courante (71c, 72c ; 171c, 172c) qui s'étend entre les première et deuxième extrémités de la courroie, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement (8 ; 108) comprennent également un premier élément d'écartement (61 ; 161) et un deuxième élément d'écartement (62 ; 162), positionnés dans un plan sensiblement horizontal (P6 ; P106), chacun de part et d'autre de l'axe de pivotement (X50 ; X150), et en ce que la partie courante (71c, 72c ; 171c, 172c) de la ou de chaque courroie (71, 72 ; 171, 172) est apte à coopérer avec le premier et le deuxième élément d'écartement (61, 62 ; 161, 162), de manière que, d'une part, l'enroulement de l'au moins une courroie rapproche les éléments d'écartement, déploie verticalement le mécanisme de ciseaux (5 ; 105) et lève le cadre supérieur (20 ; 120) et, d'autre part, le déroulement de l'au moins une courroie éloigne les éléments d'écartement sous le poids du cadre supérieur et de la charge, replie le mécanisme de ciseaux contre le cadre inférieur et abaisse le cadre supérieur.

2.- Table élévatrice selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme de ciseaux (5 ; 105) comprend : un premier élément de ciseaux (30 ; 130) présentant au moins une extrémité inférieure (31 ; 131) qui est montée pivotante sur le cadre inférieur (10 ; 110), aumoins une extrémité supérieure (32 ; 132) qui est montée coulissante sur le cadre supérieur (20 ; 120), et une partie médiane (35 ; 135), un deuxième élément de ciseaux (40 ; 140) présentant au moins une extrémité inférieure (41 ; 141) qui est montée coulissante sur le cadre inférieur (10 ; 110), au moins une extrémité supérieure (42 ; 142) qui est montée pivotante sur le cadre supérieur (20 ; 120), et une partie médiane (45 ; 145), et en ce que les parties médianes (35, 45 ; 135, 145) des éléments de ciseaux (30, 40 ; 130, 140) sont connectées entre elles par au moins une liaison pivot (50a, 50b ; 150a, 150b) centrée sur l'axe de pivotement (X50 ; X150).

3.- Table élévatrice selon la revendication 2, caractérisée en ce que : le premier élément de ciseaux (30 ; 130) présente deux branches parallèles (30a, 30b ; 130a, 130b) reliées entre elles par deux plaques de liaison transversales (33, 34 ; 133, 134), lesquelles sont situées respectivement du côté de l'extrémité inférieure (31 ; 132) ou du côté de l'extrémité supérieure (32 ; 132) du premier élément de ciseaux, le deuxième élément de ciseaux (40 ; 140) présente deux branches parallèles (40a, 40b ; 140a, 140b) reliées entre elles par deux plaques de liaison transversales (43, 44 ; 143, 144), lesquelles sont situées respectivement du côté de l'extrémité inférieure (41 ; 141) ou du côté de l'extrémité supérieure (42 ; 142) du deuxième élément de ciseaux, et en ce que le premier élément de ciseaux (30 ; 130) est positionné à l'intérieur du deuxième élément de ciseaux (40 ; 140), avec les deux branches (30a, 30b ; 130a, 130b) du premier élément de ciseaux qui passent entre les deux branches (40a, 40b ; 140a, 140b) et les deux plaques (43, 44 ; 143, 144) du deuxième élément de ciseaux.

4.- Table élévatrice selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le mécanisme de ciseaux (5 ; 105) comprend des cames de synchronisation (37a, 37b, 38a, 38b, 47a, 47b, 48a, 48b ; 137a, 137b, 138a, 138b, 147a, 147b, 148a, 148b) qui sont aptes à coopérer avec les éléments d'écartement (61, 62 ; 161, 162) et qui présentent un profil convexe.

5.- Table élévatrice selon la revendication 4, caractérisée en ce que le mécanisme de ciseaux (5 ; 105) comprend : un premier élément de ciseaux (30 ; 130) qui présente deux branches parallèles (30a, 30b ; 130a, 130b), chacune munie d'une paire de cames de synchronisation (37a, 37b, 38a, 38b ; 137a, 137b, 138a, 138b) opposées en symétrie par rapport à l'axe central de pivotement (X50 ; X150), etun deuxième élément de ciseaux (40 ; 140) qui présente deux branches parallèles (40a, 40b ; 140a, 140b), chacune munie d'une paire de cames de synchronisation (47a, 47b, 48a, 48b ; 147a, 147b, 148a, 148b) opposées en symétrie par rapport à l'axe central de pivotement (X50 ; X150), et en ce que le premier élément d'écartement (61 ; 161) est en appui contre les cames (37a, 37b, 48a, 48b ; 137a, 137b, 148a, 148b) situées d'un premier côté de l'axe central de pivotement (X50, X150) et le deuxième élément d'écartement (62 ; 162) est en appui contre les cames (47a, 47b, 38a, 38b ; 147a, 147b, 138a, 138b) situées d'un deuxième côté de l'axe central de pivotement (X50, X150) qui est opposé au premier côté par rapport à l'axe central de pivotement (X50, X150).

6.- Table élévatrice selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque élément d'écartement (61 ; 62 ; 161 ; 162) comprend un premier galet (61a ; 62a ; 161a ; 162a) et un deuxième galet (61b ; 62b ; 161b ; 162b) en appui contre le mécanisme de ciseaux (5 ; 105), et un arbre transversal (61c ; 62c ; 161c ; 162c) qui s'étend parallèlement à l'axe central de pivotement (X50 ; X150), qui supporte le premier galet et le deuxième galet à ses extrémités transverses et qui coopère avec la partie courante (71c, 72c ; 171c, 172c) de la courroie (71, 72 ; 171, 172), laquelle forme un Z entre ses extrémités (71e, 71f ; 72e, 72f ; 171e, 171f ; 172e, 172f) et les éléments d'écartement.

7.- Table élévatrice selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que chaque élément d'écartement (61 ; 62 ; 161 ; 162) comprend : un premier galet (61a ; 62a, 161a ; 162a) qui présente une première partie poussoir (613a ; 623a ; 713a ; 723a) en appui contre la première branche (30a ; 130a) du premier élément de ciseaux (30 ; 130), une deuxième partie poussoir (614a ; 624a ; 714a ; 724a) en appui contre la première branche (40a ; 140a) du deuxième élément de ciseaux (40 ; 140), et une partie intermédiaire (612a ; 622a ; 712a ; 722a) qui est agencée transversalement entre les parties poussoirs du premier galet et qui est apte à se loger entre la première branche du premier élément de ciseaux et la première branche du deuxième élément de ciseaux, un deuxième galet (61b ; 62b, 161b ; 162b) qui présente une première partie poussoir (613b ; 623b ; 713b ; 723b) en appui contre la deuxième branche (30b ; 130b) du premier élément de ciseaux (30 ; 130), une deuxième partie poussoir (614b ; 624b ; 714b ; 724b) en appui contre la deuxième branche (40b ; 140b) du deuxième élément de ciseaux (40 ; 140), et une partie intermédiaire (612b ; 622b ; 712b ; 722b) qui est agencée transversalement entre les parties poussoirs dudeuxième galet et qui est apte à se loger entre la deuxième branche du premier élément de ciseaux et la deuxième branche du deuxième élément de ciseaux, et un arbre transversal (61c ; 62c ; 161c ; 162c) qui s'étend parallèlement à l'axe central de pivotement (X50 ; X150), qui supporte le premier galet et le deuxième galet à ses extrémités transverses et qui coopère avec la partie courante (71c, 72c ; 171c, 172c) de la courroie (71, 72 ; 171, 172).

8.- Table élévatrice selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend deux courroies parallèles (71, 72 ; 171, 172) qui sont chacune liées au mécanisme de ciseaux (5 ; 105) par l'intermédiaire d'une bride de maintien (73, 74 ; 173, 174) et d'un tendeur (75, 76 ; 175, 176).

9.- Table élévatrice selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement comprennent au moins : un arbre d'enroulement (83 ; 183) dont l'axe (X83 ; X183) est parallèle à l'axe central de pivotement (X50 ; X150) et sur lequel la ou les courroies (71, 72 ; 171, 172) s'enroulent et se déroulent, deux réducteurs (81, 82 ; 181, 182) qui entrainent l'arbre d'enroulement en lui transmettant un couple et qui sont positionnés chacun à une extrémité de l'arbre d'enroulement, et un arbre de transmission (84 ; 184) qui s'étend parallèlement à l'arbre d'enroulement (83 ; 183) et qui entraine les réducteurs (81, 82 ; 181, 182).

10.- Table élévatrice selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement (180) comprennent un moteur électrique d'entraînement (186) dont l'arbre de sortie (185) transmet un couple moteur à l'arbre de transmission (184) et est positionné parallèlement à l'arbre d'enroulement (183) et à l'arbre de transmission (184).