FR2954131A1 - Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere - Google Patents

Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere Download PDF

Info

Publication number
FR2954131A1
FR2954131A1 FR0959207A FR0959207A FR2954131A1 FR 2954131 A1 FR2954131 A1 FR 2954131A1 FR 0959207 A FR0959207 A FR 0959207A FR 0959207 A FR0959207 A FR 0959207A FR 2954131 A1 FR2954131 A1 FR 2954131A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
oil
group
esters
polyglyceryl
acid
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR0959207A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2954131B1 (fr
Inventor
Claudia Barba
Roberto Cavazzuti
Nathalie Geffroy
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Priority to FR0959207A priority Critical patent/FR2954131B1/fr
Application filed by LOreal SA filed Critical LOreal SA
Priority to JP2012543739A priority patent/JP5826763B2/ja
Priority to US13/516,901 priority patent/US20130022561A1/en
Priority to PCT/EP2010/069841 priority patent/WO2011073295A1/fr
Priority to EP10793236.0A priority patent/EP2512428B1/fr
Priority to CN201080064034.7A priority patent/CN103153276B/zh
Priority to ES10793236.0T priority patent/ES2626243T3/es
Priority to BR112012015017-0A priority patent/BR112012015017B1/pt
Publication of FR2954131A1 publication Critical patent/FR2954131A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2954131B1 publication Critical patent/FR2954131B1/fr
Expired - Fee Related legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q1/00Make-up preparations; Body powders; Preparations for removing make-up
    • A61Q1/02Preparations containing skin colorants, e.g. pigments
    • A61Q1/04Preparations containing skin colorants, e.g. pigments for lips
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/72Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic macromolecular compounds
    • A61K8/84Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic macromolecular compounds obtained by reactions otherwise than those involving only carbon-carbon unsaturated bonds
    • A61K8/87Polyurethanes

Landscapes

  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Animal Behavior & Ethology (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Public Health (AREA)
  • Veterinary Medicine (AREA)
  • Birds (AREA)
  • Epidemiology (AREA)
  • Cosmetics (AREA)

Abstract

La présente invention concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, (i) un composé supramoléculaire susceptible d'être obtenu par réaction entre : - au moins une huile portant au moins une fonction réactive nucléophile choisie parmi OH et NH2, et - au moins un groupe de jonction capable d'établir des liaisons hydrogène avec un ou plusieurs groupes de jonction partenaires, chaque appariement d'un groupe de jonction faisant intervenir au moins 3 liaisons hydrogène, ledit groupe de jonction portant au moins une fonction réactive isocyanate ou imidazole susceptible de réagir avec la fonction réactive portée par l'huile, ledit groupe de jonction comprenant en outre au moins un motif de formule (I) ou (II) : (ii) au moins une huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées , (iii) au moins une matière colorante. L'invention concerne également un procédé de traitement cosmétique comprenant l'application de ladite composition.

Description

La présente invention concerne une composition cosmétique, notamment de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, en particulier la peau ou les lèvres, comprenant de nouveaux composés A (appelés, dans le cadre de cette demande, composés supramoléculaires) susceptibles d'établir des liaisons hydrogène avec des groupes de jonction par- tenaires, associés à une huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées, et à une matière colorante.
Il existe de nombreuses compositions cosmétiques pour lesquelles des propriétés de brillance du film déposé, après application sur les matières kératiniques, sont souhaitées. On peut citer par exemple les rouges à lèvres ou les vernis à ongles. Afin d'obtenir un tel résultat, il est possible d'associer des matières premières particulières, notamment des lanolines, avec des huiles dites brillantes telles que les polybutènes, ou des esters d'acide ou d'alcool gras dont le nombre de carbone est élevé; ou bien certaines huiles végétales; ou encore des esters résultants de l'estérification partielle ou totale d'un composé alipha- tique hydroxylé avec un acide aromatique, comme décrit dans la demande de brevet EP1097699.
Toutefois, ces huiles associées à des composés obtenus par modification d'huiles à fonction OH ou NH2, peuvent engendrer un problème de collant. Ce caractère collant conduit ces formules à laisser des traces sur les supports comme les verres, les tasses à café.
Le formulateur est donc à la recherche de matières premières et/ou de systèmes permet-tant d'obtenir des compositions dont le dépôt se caractérise par la brillance et un effet non collant (ou tout au moins peu collant).
La présente invention a pour but de proposer des compositions cosmétiques qui permettent d'obtenir un tel dépôt uniforme sur les matières kératiniques, ledit dépôt alliant la brillance, la tenue de la brillance dans le temps (en particulier 1 heure après l'application) tout en étant non collant (ou peu collant) et particulièrement confortable à porter.
La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques (notamment de la peau ou des lèvres) comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, (i) un composé A (appelé, dans le cadre de cette demande, composé supramoléculaire) susceptible d'être obtenu par réaction entre : - au moins une huile portant au moins une fonction réactive nucléophile choisie parmi OH et NH2, et - au moins un groupe de jonction capable d'établir des liaisons hydrogène avec un ou plu-sieurs groupes de jonction partenaires, chaque appariement d'un groupe de jonction faisant intervenir au moins 3 liaisons hydrogène, ledit groupe de jonction portant au moins une fonction réactive isocyanate ou imidazole susceptible de réagir avec la fonction réac- tive portée par l'huile, ledit groupe de jonction comprenant en outre au moins un motif de formule (I) ou (Il) : O *ù R3 O N R2~\N~\NHùCùNHùR1ù* R2~ I 'NNHùCùNHùR1ù* IN H O H I I o (I) (II) dans lesquelles : - R1 et R3, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi (i) un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32, (ii) un groupe cycloalkyle en C4-C16 et (iii) un groupe aryle en C4-C16; comprenant éventuellement 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par une fonction ester, amide ou par un radical alkyle en C1-C12; ou un mélange de ces groupes; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, en C1-C32, pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P ;
(ii) au moins une huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées ; (iii) au moins une matière colorante.
Composés supramoléculaires :
Les composés A (également appelés composés supramoléculaires) fonctionnalisées se- Ion la présente invention se présentent sous forme d'un solide; ceci permet notamment de former un matériau non collant, qui ne transfère pas au doigt une fois appliqué sur les matières kératiniques; ceci n'est pas le cas avec les composés fonctionnalisées de l'art antérieur, notamment telles que décrites dans US5707612, qui se présentent sous forme d'un liquide, plus ou moins visqueux, et qui forment un matériau collant, qui transfère au doigt après application sur les matières kératiniques. Par ailleurs, on a constaté que la réticulation à travers quatre liaisons hydrogène, par l'intermédiaire des groupes uréïdopyrimidone, pouvait permettre d'augmenter la force de cette réticulation, et donc améliorer la tenue de l'effet cosmétique recherché, tout particulièrement la tenue du dépôt ou de la brillance.
De plus, les composés, ou huiles fonctionnalisées, selon l'invention sont aisément véhiculables dans les milieux cosmétiques usuels, notamment les milieux huileux cosmétiques usuels. Ils sont avantageusement compatibles avec les huiles présentes habituellement dans les compositions cosmétiques, et possèdent également de bonnes propriétés de dispersion des pigments ou des charges.
Ils sont aisément véhiculables dans les milieux solvants ou huileux cosmétiques, notamment les huiles, les alcools gras et/ou les esters gras, ce qui facilite leur mise en oeuvre dans le domaine cosmétique, notamment dans les rouges à lèvres. Ils présentent une so- lubilité convenable dans des milieux huileux cosmétiques variés, tels que les huiles végétales, les alcanes, les esters qu'ils soient courts de type acétate de butyle ou d'éthyle, ou gras, les alcools gras et tout particulièrement dans les milieux comprenant de l'isododécane, du Parléam, de l'isononanoate d'isononyle, de l'octyldodécanol, et/ou un benzoate d'alkyle en C12-C15.
Les compositions cosmétiques selon l'invention présentent par ailleurs une bonne applicabilité et une bonne couvrance; une bonne adhérence sur le support, que cela soit sur l'ongle, les cils, la peau ou les lèvres; une flexibilité et une résistance du film adéquates, ainsi qu'un excellent niveau de brillance durable. Les propriétés de confort et de glissant sont également très satisfaisantes.
D'une façon générale, dans le cadre de la présente demande, les composés A pourront indifféremment être appelés « composés supramoléculaires » par commodité et pour plus de clarté.
Les composés A (ou dits supramoléculaires) des compositions selon l'invention sont susceptibles d'être obtenus par réaction entre : - au moins une huile portant au moins une fonction réactive nucléophile choisie parmi OH et NH2, et - au moins un groupe de jonction capable d'établir des liaisons hydrogène avec un ou plu- sieurs groupes de jonction partenaires, chaque appariement d'un groupe de jonction faisant intervenir au moins 3 liaisons hydrogène, ledit groupe de jonction portant au moins une fonction réactive isocyanate ou imidazole susceptible de réagir avec la fonction réactive portée par l'huile, ledit groupe de jonction comprenant en outre au moins un motif de formule (I) ou (Il) : O IN R2N NHùCùNHùR1ù* H OO *ù R3 N I R2~ 'NNHùCùNHùR1ù* H O (I) (II) dans lesquelles : - R1 et R3, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi (i) un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32, (ii) un groupe cycloalkyle en C4-C16 et (iii) un groupe aryle en C4-C16; comprenant éventuellement 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par une fonction ester, amide ou par un radical alkyle en C,-C12; ou un mélange de ces groupes; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné, 15 linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, en C1-C32, pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P.
Au final, les composés supramoléculaire des compositions selon l'invention comportent donc au moins une partie (HB) provenant de l'huile et au moins une partie (G) provenant 20 du groupe de jonction, ladite partie (G) comprenant au moins un motif de formule (I) ou (Il). Notamment, lesdites parties (HB) et (G) sont reliées par une liaison covalente, notamment peuvent être reliées par une liaison covalente formée lors de la réaction entre les fonctions réactives OH et/ou NH2 portées par l'huile et les fonctions isocyanate portées par le groupe de jonction; ou bien entre les fonctions réactives NH2 portées par l'huile et les 25 fonctions isocyanate ou imidazole portées par le groupe de jonction .
On peut donc notamment schématiser l'obtention préférentielle des composés selon l'invention par la réaction chimique entre les entités suivantes : (HB)-(OH)m(NH2)n + (G)-(NCO)p ou bien 30 (HB)-(OH)m(NH2)n + (G)-(imidazole)p avec m, n et p étant des entiers non nuls.
L'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire selon l'invention, qui de préférence peut être schématisée (HB)-(OH)m(NH2)n, est un corps gras ou un mélange de corps gras, non cristallin à 25°C, liquide à température ambiante et sous 35 pression atmosphérique (25°C, 1 atm.); de préférence apolaire, voire de préférence non soluble à l'eau.
De façon préférée, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supra-moléculaire selon l'invention est non polymérique. 40 Par liquide, on entend que la viscosité du composé est inférieure ou égale à 2500 centipoises, à 110°C, 1 atm., mesurée avec un rhéomètre Brookfield DV-1 ou Brookfield Cap 1000+, l'homme de l'art choisissant l'appareil adapté à la mesure de viscosité. Par apolaire, on entend un compose dont la valeur de HLB (hydrophile lipophile balance) 45 est faible; notamment inférieure ou égale à 8, de préférence inférieure ou égale à 4, et encore mieux inférieure ou égale à 2; préférentiellement, la valeur de HLB doit être suffi- samment peu élevée pour permettre d'obtenir un matériau supramoléculaire qui n'est pas, ou pas trop, hygroscopique. Par non soluble, on entend que la fraction d'huile qui peut se dissoudre dans l'eau, à 25°C, 1 atm., est inférieure à 5% en poids (soit 5 g d'huile dans 100 ml d'eau); de préférence inférieure à 3%. Par corps gras, on entend notamment mais pas exclusivement, un composé hydrocarboné comportant une ou plusieurs chaînes alkyle, linéaires, cycliques, ramifiées, saturées ou non, ayant au moins 6 atomes de carbone et pouvant comporter des groupes polaires comme un groupe acide, un hydroxyle ou polyol, amine, amide, acide phosphorique, phosphate, ester, éther, urée, carbamate, thiol, thioéther, thioester, cette chaîne pouvant comporter jusqu'à 100 atomes de carbone.
De préférence, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire selon l'invention est une huile brillante, c'est-à-dire ayant un indice de réfraction supérieur ou égal à 1,46 à 25°C, en particulier compris entre 1,46 à 1,55 (l'indice de ré-fraction étant défini par rapport à la raie D du sodium, à 25°C).
De préférence, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire selon l'invention est une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile susceptible de rester sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures, et notamment ayant une pression de va-peur inférieure à 10-3mm de Hg (0,13 Pa). De préférence, l'huile a une masse molaire (Mw) comprise entre 150 et 6000, notamment entre 170 et 4000, voire entre 180 et 2000, préférentiellement entre 200 et 1500, et en- core mieux entre 220 et 800 g/mol.
L'huile susceptible d'être utilisée dans le cadre de la présente invention pour préparer le composé supramoléculaire porte au moins une fonction réactive susceptible de réagir avec la fonction réactive portée sur le groupe de jonction, notamment susceptible de ré- agir chimiquement avec les groupes isocyanates ou imidazole portés par le groupe de jonction; de préférence, cette fonction est une fonction OH ou NH2. De préférence, l'huile ne comporte que des fonctions OH, en particulier 1 à 3 fonctions OH, préférentiellement des fonctions OH primaire ou secondaires, et encore mieux uniquement primaires. L'huile selon la présente invention est de préférence une huile carbonée, notamment hy- drocarbonée, qui, outre la fonction réactive susceptible de réagir avec le groupe de jonction, peut comporter des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. L'huile est très préférentiellement choisie parmi les huiles cosmétiquement acceptables.
L'huile susceptible d'être employée dans le cadre de la présente invention pour préparer le composé supramoléculaire peut être choisie parmi :
(i) les alcools gras, comprenant 6 à 50 atomes de carbone, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, comprenant 1 ou plusieurs OH; éventuellement comprenant un ou plusieurs NH2.
On peut en particulier citer : - les monoalcools linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment l'alcool isostéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool oléique, l'alcool oléylique, l'alcool isopalmitoylique, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, l'octyl-2 décanol, l'octyl-2 dodécanol, l'octyl-2 tétradécanol, le décyl-2 tétradécanol, le dodécyl-2 hexadécanol, et notamment les alcools vendus sous la dénomination Jarcol par la société Jarchem Industries, tels que le Jarcol 1-12, le Jarcol 1-16, le Jarcol 1-20 et le Jarcol 1-24; - les diols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C40, en particulier en C8-C38, saturés ou insaturés, et notamment ramifié en C32-36, et en particulier le produit commercial Pripol 2033 d'Uniqema; - les triols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment le phytantriol;
(ii) les esters et les éthers portant au moins un groupe OH libre, et notamment les esters et éthers partiels de polyol, et les esters d'acide carboxylique hydroxylé.
Par ester partiel de polyol, on entend les esters préparés par estérification d'un polyol avec un acide carboxylique, substitué ou non, la réaction n'étant pas totale, c'est-à-dire pas effectuée sur la totalité des OH libres du polyol; au final, l'ester comporte donc encore au moins un OH libre. De préférence, l'acide carboxylique est un monoacide. On peut également employer un mélange d'acides carboxyliques, notamment monocarboxyliques.
Par éther partiel de polyol, on entend les éthers préparés par éthérification d'un polyol, sur lui-même ou avec au moins un autre alcool, mono ou polyhydroxylé, de préférence monoalcool, la réaction d'éthérification n'étant pas totale, c'est-à-dire pas effectuée sur la totalité des OH libres du polyol; au final, l'éther comporte encore au moins un OH libre.
Par ester d'acide carboxylique hydroxylé, on entend les esters (mono et poly) préparés par réaction entre un acide carboxylique portant au moins une fonction OH, et un ou plu-sieurs alcools (mono ou poly), de préférence monoalcool, la réaction pouvant être totale ou partielle (effectuée sur tout ou partie des OH libres de l'alcool).
Parmi les polyols susceptibles d'être utilisés pour préparer les esters ou éthers ci-dessus, on peut citer le propylène glycol, le glycérol, le néopentylglycol, le triméthylolpropane, le triméthyloléthane, les polyglycérols et notamment polyglycérol-2, polyglycérol-3 et polyglycérol-10; l'érythritol, le dipentaérythritol, le pentaérythritol, le di-triméthylolpropane, le phytantriol, le saccharose, le glucose, le méthylglucose, le sorbitol, le fructose, le xylose, le mannitol, la glucosamine; ainsi que les dimères diols notamment obtenus à partir d'aci- des gras dimères, notamment les diols ramifiés en C32-C38, notamment C36, aliphatiques et/ou alycycliques, tels que ceux définis dans l'article Hofer et al. European Coating Journal (mars 2000), pages 26-37; et leurs mélanges.
Parmi les monoalcools susceptibles d'être utilisés pour préparer les esters ou éthers ci- dessus, on peut citer les alcools en C3-050, linéaires ou ramifiés, de préférence ramifiés, et notamment le 2-éthylhexanol, l'octanol, l'alcool isostéarylique, et leurs mélanges.
Parmi les acides carboxyliques susceptibles d'être utilisés pour préparer les esters ou éthers ci-dessus, on peut citer les monoacides ayant 6 à 50 atomes de carbone et les diacides ayant 3 à 12 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, parmi lesquels on peut citer l'acide octyldodécylique, l'acide hexyldécylique, l'acide éthylhexylique, l'acide isostéarique, l'acide nonanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide arachidique, l'acide stéarique, l'acide palmitique, l'acide oléique, l'acide oxalique, l'acide adipique, l'acide succinique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide caprique, l'acide hexa- nedioïque, l'acide décylique, l'acide décanoïque, et leurs mélanges.
Parmi les acides carboxyliques hydroxylés susceptibles d'être utilisés pour préparer les esters ou éthers ci-dessus, on peut citer les acides monohydroxylés ou polyhydroxylés, de préférence monohydroxylés; ayant 4 à 28 atomes de carbone par exemple, et notam- ment l'acide 12-hydroxystéarique, l'acide ricinoléïque, l'acide malique, l'acide lactique, l'acide citrique; et leurs mélanges.
Ainsi, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire dans la présente invention peut être choisie parmi, seuls ou en mélange: - les esters partiels de pentaérythritol, et notamment l'adipate de pentaérythrityle, le ca- prate de pentaérythrityle, le succinate de pentaérythrityle, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le triisononanoate de pentaérythrityle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le triisostéarate de pentaérythrityle, le tétradécyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle, le tétraéthyl hexanoate de pentaérythrityle, le tétraoctyl dodécanoate de pentaérythrityle. - les diesters, triesters, tetraesters ou pentaesters de dipentaérythritol, et notamment le dipentaérythrityle pentaisononanoate, le dipentaérythrityle pentaisostéarate, le dipentaérythrityle tétraisostéarate, le di pentaérythrityle tri(polyhydroxystéarate); - les mono et di-esters de triméthylolpropane comme le triméthylolpropane monoisostéarate, le triméthylolpropane di-isostearate, le triméthylolpropane monoethyl-2 hexy- late, le triméthylolpropane diethyl-2 hexylate; - les mono-, di- et tri-esters de di-triméthylolpropane comme le di-triméthylolpropane diisostearate, le di-triméthylolpropane tri-isostearate, le di-triméthylolpropane tri-ethyl hexanoate; - les mono-esters ou poly-esters partiels de glycérol ou de polyglycérols, et notamment : - le di-isostearate de glycérol, le di-isononanoate de glycérol, - les mono-, di- et tri-esters de polyglycérol-2; par exemple avec l'acide isostéarique, l'acide ethyl-2 hexylique et/ou l'acide isononanoïque; et notamment le polyglycéryl-2-isostéarate; le polyglycéryl-2-diisostéarate; le triisostéarate de polyglycéryl-2; le polyglycéryl-2-nonaisostearate; le polyglycéryl-2-nonanoate; - les mono-, di-, tri- ou tétra-esters de polyglycérol-3; par exemple avec soit l'acide isostéarique, l'acide ethyl-2 hexylique et/ou l'acide isononanoïque; et notamment le polyglycéryl-3-isostéarate, le polyglycéryl-3-diisostéarate; le triisostéarate de polyglycéryl-3; le polyglycéryl-3-nonaisostearate; le polyglycéryl-3-nonanoate; - les esters partiels de polyglycérol-10 et en particulier le polyglycéryl-10 nonaisos- tearate; le polyglycéryl-10-nonanoate; le polyglycéryl-10-isostéarate, le polyglycéryl-10-diisostéarate, le triisostéarate de polyglycéryl-10; - les monoesters de propylène glycol comme le monoisostearate de propylène glycol, le néopentanoate de propylène glycol, le monooctanoate de propylène glycol; - les monoesters de dimères-diols comme l'isostéaryl dimer dilinoleate et l'octyl dodecyl dimer dilinoleate - les éthers de glycérol, tels que le polyglycéryl-2 oleyléther, le polyglycéryl-3 cétyléther, le polyglycéryl-3 décyltétradécyléther et le polyglycéryl-2 stéaryléther; - les esters entre acide mono-, di- ou tri-carboxylique hydroxylé et monoalcools, et en particulier: - les esters, notamment monoesters, d'acide 12-hydroxystéarique; tels que l'hydroxystéarate d'octyle, et l'octyl-2 dodecyl hydroxystearate; on peut également citer les polyhydroxystéarates oligomères correspondants, notamment ayant un degré de polymérisation de 1 à 10, possédant au moins un OH résiduel; - les esters d'acide lactique, et notamment les lactates d'alkyles en C4-40, tels que le lactate de 2-éthylhexyle, le lactate de diisostéaryle, le lactate d'isostéaryle, le lactate d'isononyle, le lactate d'octyl-2 dodécyle; - les esters d'acide malique, et notamment les malates d'alkyles en C4-40, tels que le malate de diéthyl-2 hexyle, le malate de diisostéaryle, le malate de dioctyl-2 dodécyle; - les esters d'acide citrique, et notamment les citrates d'alkyles en C4-40, tels que le citrate de triisostéaryle, le citrate de triisocétyle et le citrate de tri-isoarachidyle.
(iii) les huiles naturelles, naturelles modifiées, végétales, hydroxylées et notamment : - les esters triglycériques portant un ou plusieurs OH, - l'huile de ricin, hydrogénée ou non, ainsi que ses dérivés notamment issus de la transes- terification de l'huile de ricin; comme les produits Polycin M-365 ou Polycin 2525 vendus par Vertellus; - les huiles époxydées modifiées, la modification consistant à ouvrir la fonction époxy pour obtenir un diol, et notamment l'huile de soja modifiée hydroxylée; les huiles de soja hydroxylées (directement hydroxylées ou d'abord époxydées); et notamment les huiles Agrol 2.0, Agrol 3.0 ou Agrol 7.0 commercialisées par BioBased Technologies, LLC; l'huile Soyol R2-052 de la société Urethane Soy System; les huiles Renuva commercialisées par Dow Chemical; les huiles BioH Polyol 210 et 500 commercialisées par Cargill.
Selon un premier mode de réalisation particulièrement préféré, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire dans le cadre de la présente invention est choisie parmi les alcools gras, comprenant 6 à 50 atomes de carbone, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, comprenant 1 ou plusieurs OH; éventuelle-ment comprenant un ou plusieurs NH2, tels que : - les monoalcools linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment l'alcool isostéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool oléique, l'alcool oléylique, l'alcool isopalmitoylique, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, l'octyl-2 décanol, l'octyl-2 dodécanol, l'octyl-2 tétradécanol, le décyl-2 tétradécanol, le dodécyl-2 hexadécanol, et notamment les alcools vendus sous la dénomination Jarcol par la société Jarchem Industries, tels que le Jarcol 1-12, le Jarcol 1-16, le Jarcol 1-20 et le Jarcol 1-24; - les diols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C40, en particulier en C8-C38, saturés ou insaturés, et notamment ramifié en C32-36, et en particulier le produit commercial Pripol 2033 d'Uniqema; - les triols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8- C28, saturés ou insaturés, et notamment le phytantriol;
Selon ce premier mode de réalisation préféré, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire dans le cadre de la présente invention est de préférence choisie parmi les monoalcools linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment l'alcool isostéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool oléique, l'alcool oléylique, l'alcool isopalmitoylique, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, l'octyl-2 décanol, l'octyl-2 dodécanol, l'octyl-2 tétradécanol, le décyl-2 tétradécanol, le dodécyl-2 hexadécanol, et notamment les alcools vendus sous la dénomination Jarcol par la société Jarchem Industries, tels que le Jarcol 1-12, le Jarcol I- 16, le Jarcol 1-20 et le Jarcol 1-24.
Selon un second mode de réalisation particulièrement préféré, l'huile susceptible d'être employée pour préparer le composé supramoléculaire dans le cadre de la présente invention est choisie parmi les esters entre acide mono-, di- ou tri-carboxylique hydroxylé et monoalcools, et en particulier : - les esters, notamment monoesters, d'acide 12-hydroxystéarique; tels que l'hydroxystéarate d'octyle, et l'octyl-2 dodecyl hydroxystearate; on peut également citer les polyhydroxystéarates oligomères correspondants, notamment ayant un degré de polymérisation de 1 à 10, possédant au moins un OH résiduel; - les esters d'acide lactique, et notamment les lactates d'alkyles en C4-40, tels que le lactate de 2-éthylhexyle, le lactate de diisostéaryle, le lactate d'isostéaryle, le lactate d'isononyle, le lactate d'octyl-2 dodécyle; - les esters d'acide malique, et notamment les malates d'alkyles en C4-40, tels que le malate de diéthyl-2 hexyle, le malate de diisostéaryle, le malate de dioctyl-2 dodécyle; - les esters d'acide citrique, et notamment les citrates d'alkyles en C4-40, tels que le citrate de triisostéaryle, le citrate de triisocétyle et le citrate de tri-isoarachidyle.
Selon ce second mode de réalisation préféré, l'huile susceptible d'être employée dans le cadre de la présente invention est de préférence choisie parmi les esters entre acide di- carboxylique hydroxylé et monoalcools, et en particulier d'acide malique, et notamment les malates d'alkyles en C4-40, tels que le malate de diéthyl-2 hexyle, le malate de diisostéaryle, le malate de dioctyl-2 dodécyle.
En particulier, lorsque l'on utilise des huiles brillantes, on peut employer les huiles brillan- tes suivantes, pour lesquelles l'indice de réfraction à 25°C est indiqué entre parenthèses: le polyglycéryl-3-diisostéarate (1,472), le phytantriol (1,467), l'huile de ricin (1,475), l'octyl-2-dodécanol (1,46), l'alcool oléylique (1,461), l'hydroxystéarate d'octyle (1,46), le polyglyceryl-2-isostéarate (1,468), le polyglyceryl-2-diisostearate (1,464), le malate de diisostéaryle (1,462), le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol (1,45), le décyl-2 tétradécanol (1,457), ainsi que leurs mélanges.
De préférence, les huiles susceptibles d'être employées dans la présente invention pour préparer le composé supramoléculaire sont choisies parmi l'octyl-2-dodécanol, le malate de diisostéaryle, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, le décyl-2 tétradécanol; l'huile de ricin hydrogénée ou non, ainsi que ses dérivés; l'huile de soja modifiée hydroxylée, et leurs mélanges.
Groupe de Jonction Le groupe de jonction susceptible d'être utilisé pour former le composé supramoléculaire des compositions selon l'invention porte au moins un groupe réactive, notamment isocyanate ou imidazole, susceptible de réagir avec les fonctions réactives, notamment OH et/ou NH2 (NH2 uniquement pour l'imidazole), de l'huile, afin de former une liaison covalente, notamment de type uréthanne, entre ladite huile et ledit groupe de jonction.
De façon préférée, le groupe de jonction susceptible d'être utilisé pour former le composé supramoléculaire des compositions selon l'invention porte au moins un groupe réactive, notamment isocyanate.
Ledit groupe de jonction est capable d'établir des liaisons H avec un ou plusieurs groupes de jonction partenaires, de nature chimique identique ou différente, chaque appariement d'un groupe de jonction faisant intervenir au moins 3 liaisons H (hydrogène), de préférence au moins 4 liaisons H, préférentiellement 4 liaisons H. Par "groupe de jonction", on entend au sens de l'invention, tout groupe fonctionnel corn- portant des groupes donneurs ou accepteurs de liaisons H, et capable d'établir au moins trois liaisons H, de préférence au moins 4 liaisons H, préférentiellement 4 liaisons H, avec un groupe de jonction partenaire, identique ou non. Par " groupe de jonction partenaire", on entend au sens de l'invention, tout groupe de jonction pouvant établir des liaisons H avec un ou plusieurs groupes de jonction d'un même ou d'un autre polymère selon l'invention. Les groupes de jonction peuvent être de nature chimique identique ou différente. S'ils sont identiques, ils peuvent alors établir des liaisons H entre eux et sont alors appelés groupes de jonction auto-complémentaires. S'ils sont différents, ils sont choisis de telle façon qu'ils soient complémentaires vis à vis des interactions H.
Ledit groupe de jonction, porteur de groupes isocyanates, peut donc être schématisé (G)-(NCO)p, p étant un entier non nul, de préférence égal à 1 ou 2.
Le groupe de jonction comprend par ailleurs au moins un motif monovalent de formule (I) et/ou au moins un motif divalent de formule (Il), telles que ci-dessous définies: O O *ù R3 1 IN R2~ 'NNHùCùNHùR1ù* H 0 1 IN R2NNHùCùNHùR1ù* H I I o (I) dans lesquelles : - R1 et R3, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi (i) un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32, (ii) un groupe cycloalkyle en C4-C16 et (iii) un groupe aryle en C4-C16; comprenant éventuellement 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par une fonction ester, amide ou par un radical alkyle en C1-C12; ou un mélange de ces groupes; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné (alkyle), linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, en C1-C32, pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P.
De façon préférée, le groupe de jonction comprend par ailleurs au moins un motif mono-valent de formule (I).
Notamment, le radical R1 peut notamment être : - un groupe alkylène divalent, linéaire ou ramifié, en C2-C12, notamment un groupe 1,2-éthylène, 1,6-hexylène, 1,4-butylène, 1,6-(2,4,4-triméthylhexylène), 1,4-(4- méthylpentylène), 1,5-(5-méthylhexylène), 1,6-(6-méthylheptylène), 1,5-(2,2,5- triméthylhexylène), 1,7-(3,7-diméthyloctylène). - un groupe cycloalkylène ou arylène, divalent, en C4-C12, notamment choisi parmi les radicaux suivants ùisophorone-, tolylène, 2-méthyl-1,3-phénylène, 4-méthyl-1,3-phénylène; 4,4'-méthylènebiscyclohexylène; 4,4-bisphénylèneméthylène; ou de structure : * CH2 * Préférentiellement, R1 représente -isophorone-, -(CH2)6- ou 4,4'-méthylènebiscyclohexylène.
Notamment, le radical R2 peut notamment être H, ou bien : 30 - un groupe alkyle en C1-C32, en particulier en C1-C16, voire en C1-C10; - un groupe cycloalkyle en C4-C12 ; - un groupe aryle en C4-C12 ; - un groupe aryl(C4-C12) alkyle en C1-C13 - un groupe alcoxy en C,_C4 ; 35 - un groupe arylalcoxy, en particulier un groupe aryle (C1-C4) alcoxy ; - un hétérocycle en C4-C12 ou une combinaison de ces radicaux, qui peuvent éventuellement être substitués par une fonction amino, ester et/ou hydroxy. De préférence R2 représente H, CH3, éthyle, C13H27, C7H15, phényle, isopropyle, isobutyle, 40 n-butyle, tert-butyle, n-propyle, ou encore -CH(C2H5)(C4H9).
De préférence, R3 représente un radical divalent ùR'3-O-C(0)-NH-R'4- dans lequel R'3 et R'4, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32 ou un groupe cycloalkyle en C4-C16 ou un 45 groupe aryle en C4-C16; ou leur mélange. En particulier, R'3 et R'4 peuvent représenter méthylène, 1,2-éthylène, 1,6-hexylène, 1,4- Par ùisophorone-, on entend le radical divalent de structure : CH3 * CH3 * N butylène, 1,6-(2,4,4-triméthylhexylène), 1,4-(4-méthylpentylène), 1,5-(5-méthylhexylène); 1,6-(6-méthylheptylène); 1,5-(2,2,5-triméthylhexylène), 1,7-(3,7-diméthyloctylène); 4,4'- méthylènebiscyclohexylène; 2-méthyl-1,3-phénylène; 4-méthyl-1,3-phénylène; 4,41- bisphénylèneméthylène; 1,2-tolylène, 2,4-tolylène, 2,6-tolylène; 1,5- 1,4-tolylène, naphtylène; tétraméthylxylylène; peut isophorone. en Cl-C4, notamment 1,2- Tout particulièrement, R'3 représenter un alkylène éthylène. peut être le radical divalent dérivé de l'isophorone. De préférence, R'4 peut représenter de structure : Tout particulièrement, R3 H33H3 O De façon particulièrement préférée, dans la formule (I), on peut avoir : 15 - R, = -isophorone-, R2 = méthyl, ce qui conduit au motif de formule : NH 0 H3C CH3
- R, = -(CH2)6-, R2 = méthyl, ce qui conduit au motif de formule : H H 1 1 ONN
NH O CH3
- R, = -(CH2)6-, R2 = isopropyl, ce qui conduit au motif de formule : H H 1 1 OvN~N~
NH O H3C CH3 20 25 - R1 = 4,4'-méthylènebiscyclohexylène et R2 = méthyle, ce qui conduit au motif de for-mule : ONNN/\ 1 1 H H De façon particulièrement préférée, dans la formule (Il), R1 représente le radical - isophorone-, R2= méthyle et R3=-(CH2)2000-NH-isophorone-, ce qui conduit au motif divalent de formule : x O N O\/N * Les groupes de jonction porteurs d'une seule fonction isocyanate peuvent être de for-mule : O IN R2NCO H I I o 15 dans laquelle R1 et R2 sont tels que définis ci-dessus; et en particulier : - R1 représente -isophorone-, -(CH2)6-, -CH2CH(CH3)-CH2-C(CH3)2-CH2-CH2, 4,4'-méthylènebiscyclohexylène, 2-méthyl-1,3-phénylène; et/ou - R2 représente H, CH3, éthyle, C13H27, C7H15, phényle, isopropyle, isobutyle, n-butyle, 20 tert-butyle, n-propyle, ou encore -CH(C2H5)(C4H9). De manière préférée, les groupes de jonction peuvent être choisis parmi les groupes suivants : X H H O10 H H 1 1 O N NH O CH3 NCO NH O H3C CH3 H H 1 I O vN~N~ NCO
NH O H3CCH3 CH3 H H Les groupes de jonction porteurs de deux fonctions isocyanate peuvent être de formule : O OCN ù R31\1 1 R2NNH H N/NHùR1ùNCO C I I
O dans laquelle R1, R2 et R3 sont tels que définis ci-dessus, et en particulier : - R1 représente -isophorone-, -(CH2)2-, -(CH2)6-, -CH2CH(CH3)-CH2-C(CH3)2-CH2-CH2, 4,4'-méthylènebiscyclohexylène, 2-méthyl-1,3-phénylène; et/ou - R2 représente H, CH3, éthyle, C13H27, C7H15, phényle, isopropyle, isobutyle, n-butyle, tert-butyle, n-propyle, ou encore -CH(C2H5)(C4H9); et/ou - R3 représente un radical divalent ùR'3-0-C(0)-NH-R'4- dans lequel R'3 et R'4, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C3o ou un groupe cycloalkyle en C4-C12 ou un groupe aryle en C4- C12; ou leur mélanges; et notamment R'3 représente un alkylène en C1-C4, notamment 1,2-éthylène et R'4 représente le radical divalent dérivé de l'isophorone. Un groupe de jonction tout particulièrement préféré est celui de formule : x O N O NCO OCN N N N -O H H Parmi les groupes de jonction portant un groupe imidazole, on peut citer le composé suivant : CH3 H N O Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les groupes de jonction peuvent être fixés sur l'huile via la fonctionnalisation du groupe de jonction par un isocyanate ou imidazole. Selon un autre mode de réalisation, il est possible de faire la réaction inverse en préfonc-10 tionnalisant l'huile par un diisocyanate.
Ainsi que mentionné ci-dessus (1er mode), le composé selon l'invention peut donc résulter de la réaction chimique entre une huile (HB)-(OH)m(NH2)n et un groupe de jonction (G)- (NCO)p ou (G)-(imidazole)p. 15 De préférence, l'huile ne comprend que des fonctions hydroxyles et le groupe de jonction comprend 1 ou 2 fonctions isocyanate, ce qui conduit aux réactions suivantes : (HB)-(OH)m + OCN-(G)-NCO (HB)-OC(0)NH-(G)-NHC(0)-(HB) (HB)-(OH)m + (G)-NCO (HB)-OC(0)NH-(G) avec m = entier supérieur ou égal à 1. 20 De préférence, le taux de greffage des OH libres de l'huile est compris entre 1 et 100%, notamment entre 20 et 99%, et mieux entre 50 et 95%; de préférence, ce taux est de 100% (la totalité des OH libres est fonctionnalisé par un groupe de jonction), notamment lorsque l'huile ne comporte initialement qu'un fonction OH. 25 Le composé supramoléculaire selon l'invention peut être préparé par les procédés usuellement employés par l'homme du métier pour former une liaison uréthanne, entre les fonctions OH libres de l'huile et les fonctions isocyanates portées par le groupe de jonction. A titre d'illustration, un procédé général de préparation consiste à : 30 - s'assurer que l'huile à fonctionnaliser ne comporte pas d'eau résiduelle, - chauffer l'huile comportant au moins une fonction réactive, notamment OH, à une température pouvant être comprise entre 60°C et 140°C; - ajouter le groupe de jonction portant les fonctions réactives, notamment isocyanate; - éventuellement agiter le mélange, sous atmosphère contrôlée, à une température de 35 l'ordre de 100-130°C; pendant 1 à 24 heures; - suivre par spectroscopie infrarouge, la disparition de la bande caractéristique des isocyanates (compris entre 2500 et 2800 cm-1) de manière à arrêter la réaction à la dispari- H ONNNN I tion totale du pic, puis à laisser revenir à température ambiante le produit final. La réaction peut être effectuée en présence d'un solvant, notamment la méthyltétrahydrofurane, le tétrahydrofurane, le toluène ou l'acétate de butyle; la réaction peut aussi être effectuée sans solvant, l'huile pouvant alors servir de solvant.
Il est également possible d'ajouter un catalyseur conventionnel de la formation de liaison uréthane. A titre d'exemple, on peut citer le dilaurate dibutyle étain. Le composé supramoléculaire peut au final être lavé et séché, voire purifié, selon les connaissances générales de l'homme du métier.
Selon le 2eme mode de réalisation, la réaction peut comporter les étapes suivantes: (i) fonctionnalisation de l'huile par un diisocyanate selon le schéma réactionnel : (HB)-OH (1 éq.) + NCO-X-NCO (1 éq.) ù (HB)-OC(0)-NH-X-NCO puis (iia) soit réaction avec la 6-méthylisocytosine : Me Me (HB)-O-C(0)-N-X-NCO + N NH^NO O N (HB)-O-C(0)NùXNNNO 20 ou (iib) soit réaction avec la 5-hydroxyéthyl-6-méthyl isocytosine : Me (HB)-O-C(0)-N-X-NCO + NOH ~ NH2 N Me \v v /N,x,N(0)C-O-(HB) O N (HB)-O-C(0)NùX, O NNNO Une illustration d'une telle réaction est donnée dans FOLMER et al., Adv. Mater, 12, 874-78 (2000). Les composés supramoléculaire des compositions selon l'invention peuvent notamment 25 répondre aux structures suivantes : - l'octyldodécanol fonctionnalisé uréidopyrimidone de structure : Ou bien de structure : 30 O N N N N O 1 1 H H - le malate de diisostéaryle fonctionnalisé uréidopyrimidone de structure : o o isostéaryl Ou bien de structure : O O N' isostéarylùO O1N NÂN/NO I I 0 0 0 H H 1 isostéaryl - l'huile de ricin fonctionnalisée uréidopyrimidone de structure : O IOI NOUN isostéaryl ùO` O1N` NÂNNo IOI O / \ H H X O0 O OO ~ N O 0ùisostéaryl isostéaryl Ou bien de structure : OH - l'hexyl-2 décanol fonctionnalisé uréidopyrimidone de structure : Ou bien de structure : o N - le décyl-2 tétradécanol fonctionnalisé uréidopyrimidone de structure : Ou bien de structure : O Nid NNÂN)NO .K H H On a constaté que l'utilisation des composés selon l'invention peut conduire, après application de la composition sur les matières kératiniques, à la formation d'un polymère su- 10 pramoléculaire sous forme de réseau réticulé physiquement, notamment à travers des liaisons hydrogène, se présentant généralement sous forme de film, et ayant une très bonne résistance mécanique. Par "polymère supramoléculaire", on entend au sens de l'invention, une chaîne ou un ré-seau polymérique formé de l'assemblage de composés non polymères selon l'invention 15 avec au moins un autre composé non polymère selon l'invention, identique ou différent, chaque assemblage comprenant au moins une paire de groupes de jonction appariés, identiques ou différents. Par "paire de groupes de jonction appariés", on entend au sens de l'invention, deux groupes de jonction dont chacun peut être porté ou non par un même composé selon l'inven-20 tion, les deux groupes étant reliés ensemble via 4 liaisons H. Ainsi le polymère supramoléculaire présentera des points de réticulation physique assurés par les liaisons H entre ces paires de groupes de jonction. La réticulation physique assurera le maintien et la persistance de l'effet cosmétique de manière analogue à la réticulation chimique, tout en permettant la réversibilité, c'est-à-dire la possibilité d'éliminer 25 totalement le dépôt.
De préférence, le composé supramoléculaire selon l'invention présente une viscosité, mesurée à 125°C, comprise entre 30 et 6000 mPa.s, notamment entre 150 et 4000 mPa.s, voire entre 500 et 3500 mPa.s et encore mieux entre 750 et 3000 mPa.s. 30 La masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) du composé supramoléculaire selon l'in- vention est de préférence comprise entre 180 à 8000, de préférence 200 à 6000, voire de 300 à 4000, et encore mieux de 400 à 3000, préférentiellement de 500 à 1500.
Le composé supramoléculaire selon l'invention est avantageusement soluble dans les mi- lieux huileux cosmétiques usuellement employés, et notamment dans les huiles végétales, les alcanes en C6-C32, les esters gras en C8-C32, les esters courts en C2-C7, les alcools gras en C8-C32, et plus particulièrement dans les milieux comprenant au moins de l'isododécane, du Parléam, de l'isononanoate d'isononyle, de l'octyldodécanol, du benzoate d'alkyle en C12-C15, de l'acétate de butyle, de l'acétate d'éthyle, seul ou en mé- lange. Par soluble, on entend que le composé forme une solution limpide dans au moins un solvant choisi parmi l'isododécane, le Parléam, l'isononanoate d'isononyle, l'octyldodécanol, le benzoate d'alkyle en C12-C15, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle, à raison d'au moins 50% en poids, à 25°C.
Les composés supramoléculaires selon l'invention peuvent être utilisés avantageusement dans une composition cosmétique, qui comprend par ailleurs un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec les matières kératiniques telles que la peau du visage ou du corps, les cils, les sourcils, les lèvres et les ongles.
De façon préférée, la composition selon l'invention comprend une teneur en composé supramoléculaire comprise entre 5 % et 95 % en poids, de préférence entre 10 % et 95 % en poids, et mieux de préférence entre 20 % et 90 % en poids par rapport au poids total de la composition.
A titre d'exemple de composés supramoléculaires pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention on peut citer les composés suivants :
Composé 1 : Octvldodécanol fonctionnalisé uréidopvrimidone On met en solution 70 g d'uréidopyrimidone diisocyanate dans la méthyl tétrahydrofurane, sous argon. On ajoute 80,3 g d'octyldodécanol dans 100 ml de dichlorométhane, sous argon, puis 15 microlitre de dilaurate dibutyl étain (catalyseur). Le mélange réactionnel est chauffé à reflux jusqu'à disparition du pic de l'isocyanate (2250-2265 cm-1) en spectromé- 35 trie I R. L'octyldodécanol en excès est éliminé par lavage successif du milieu réactionnel avec du méthanol, suivi de trois extractions et séchage sur MgSO4. Après évaporation de la phase organique, on obtient 103 g d'une poudre légèrement jaune, caractérisée par RMN 1H (structure conforme). 40 On peut véhiculer cette poudre dans l'isododécane, par exemple à une concentration de 10% en poids; cette concentration peut aller notamment jusqu'à 60% en poids dans l'isododécane, qui conduit alors à une solution visqueuse mais toujours manipulable. On constate donc que par fonctionnalisation par une uréidopyrimidone, on passe d'une huile 45 liquide à un solide, véhiculable dans l'isododécane à des concentrations supérieures à 25 30 %.
Lorsque l'on applique une solution comprenant 50% en poids de composé dans l'isododécane, après évaporation du solvant, on obtient un film transparent et brillant, qui présente une bonne adhérence par fragmentation, et une faible résistance aux frottements.
Composé 2 : Malate de diisostéarvle fonctionnalisé par une uréidopvrimidone On sèche sous pression réduite 15 g (0.0234 mole) de malate de diisostéaryle, à 80°C pendant 4 heures. On ajoute 7,21 g (0.0117 mole) d'uréidopyrimidone diisocyanate en solution dans 60 ml de méthyltétrahydrofurane, et 12 µl de catalyseur dilaurate dibutyle d'étain. Le mélange est chauffé à 95°C, sous argon, pendant 26 heures (disparition de la bande caractéristique des isocyanates par spectroscopie IR). On ajoute 20 ml de méthyltétrahydrofurane au mélange réactionnel, puis on filtre sur célite. Après évaporation du solvant et séchage sous pression réduite, on obtient un solide jaune pâle.
Composé 3 : Huile de ricin fonctionnalisée par une uréidopvrimidone On sèche sous pression réduite 15 g d'huile de ricin (0.016 mole), à 80°C pendant 4 heures. On ajoute une solution de 4,9 g d'uréidopyrimidone diisocyanate (0.008 mole) dans 60 ml de méthyltétrahydrofurane, et 12 µl de catalyseur dilaurate dibutyle d'étain. Le mé- lange est chauffé à 90°C pendant 19 heures (disparition complète de la bande caractéristique des isocyanate par spectroscopie IR). A la fin de la réaction, le solvant est évaporé et le produit résultant est séché sous pression réduite, à 35°C pendant une nuit. On obtient une gomme solide jaune pâle.
Composé 4 (comparatif à l'exemple 1): Octvldodécanol fonctionnalisé par l'isophorone 19 OH+ 1 H On sèche sous pression réduite 10 g d'octyldodécanol, à 80°C pendant 2 heures, puis on ajoute 3,72 g d'isophorone diisocyanate et 25 microlitre de catalyseur dilaurate dibutyl étain. Le mélange est chauffé à 95°C, sous argon. La disparition de l'isocyanate est suivie par spectroscopie IR (disparition de la bande entre 2250 et 2265cm-', après 12 heures de chauffage). On obtient une huile visqueuse, ne formant pas un matériau cohésif.
Composé 5 (comparatif à l'exemple 2): Malate de diisostéarvle fonctionnalisé par l'isophorone On sèche sous pression réduite 10 g (0.0159 mole) de malate de diisostéaryle, à 80°C pendant 3 heures. On ajoute sous argon 1,77 g (0.079 moles) d'isophorone diisocyanate et 2,5 µl de catalyseur (dilaurate dibutyle d'étain), et le mélange réactionnel est chauffé à 95°C pendant 16 heures. Au cours de la réaction, la viscosité du milieu réactionnel augmente. La réaction est arrêtée après disparition du pic caractéristique des isocyanates par spectroscopie I R.
Composé 6 (comparatif à l'exemple 3): Huile de ricin fonctionnalisée par l'isophorone On sèche sous pression réduite 15 g (0.016 mole) d'huile de ricin, à 80°C pendant 6 heures. On ajoute 1,78 g (0.008 mole) d'isophorone diisocyanate et 12 pl de catalyseur dilaurate dibutyle d'étain, et le mélange est chauffé à 90°C pendant 16 heures. La réaction est arrêtée après disparition du pic caractéristique des isocyanates par spectroscopie IR.
Exemple 7 Les composés préparés aux exemples 1 à 6 sont observés, visuellement et au toucher, et les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant : Aspect physique Aspect du film * du composé Indice de réfraction** (Indice réfraction huile non fonctionnalisée) Composé 1 Solide jaune Film brillant et collant, qui ne démouille pas; dé- pôt homogène. Sans transfert au doigt. 1,488 (1,46) Composé 4 Huile visqueuse Film qui démouille; dépôt non homogène. Trans- transparente fert au doigt. 1,474 (1,46) (comparatif) Composé 2 Solide jaune Film brillant peu collant, qui ne démouille pas; dépôt homogène. Sans transfert au doigt. 1,478 (1,462) Composé 5 Huile visqueuse Film brillant collant qui démouille; dépôt non ho- transparente mogène. Sans transfert au doigt. 1,4598 (1,462) (comparatif) Composé 3 Solide jaune Film brillant légèrement collant; comportement (gomme solide) d'un solide fragile, qui ne démouille pas; dépôt homogène. Sans transfert au doigt. 1,4852 (1,48) Composé 6 Huile visqueuse Film brillant très collant, qui démouille; dépôt non transparente homogène. Transfert au doigt. 1,4813 (1,48) (comparatif) * Les films sont formés à partir d'une solution à 40% en poids du composé, soit dans l'isododécane pour les exemples 1-2 et 4-5, soit dans le tétrahydrofurane pour les composés 3 et 6. ** Pour les mesures d'indices de réfraction, tous les films sont formés à partir d'une solution à 40% en poids du composé dans le tétrahydrofurane; l'indice de réfraction est mesu-20 ré après évaporation du solvant.
Le film qui ne démouille pas signifie qu'après dépôt et évaporation du solvant, on obtint un 'vrai' film continu homogène. Le film démouille signifie qu'après dépôt et évaporation du solvant, on obtient un film 'à 25 trous', non homogène, non continu.
On effectue sur ces dépôts/films un test au tribomètre : les films sont formés à partir d'une solution à 40% en poids dans le tétrahydrofurane, par dépôt sur un élastomère nitrile, puis séchage pendant 24 heures à 25°C. 30 Les essais sont réalisés à l'aide d'un tribomètre CSEM muni d'une bille de diamètre 6mm. Cette bille soumise à une charge de 0,15N frotte de manière répétée sur un film (de 10 à 20 pm d'épaisseur). La vitesse de rotation du disque est fixée à 6,3 cm/s ce qui corres-20 pond à une fréquence d'un tour par seconde. L'essai est terminé lorsque l'usure est totale, ou bien stoppé après 1000 tours de sollicitation. Observations Composé 1 Le film reste inchangé (homogène) pendant 300 tours (pas d'usure ni de casse); le matériau est donc cohésif; comportement d'un solide. Composé 4 Pas de mesure possible : le matériau est sans cohésion, il se com- porte comme une huile (comparatif) Composé 2 Le film reste inchangé (homogène) pendant 1000 tours (pas d'usure ni de casse); le matériau est donc très cohésif et ne s'use pas. Composé 5 Le matériau se comporte comme une huile, avec un effet de beurrage quand il est soumis au test d'usure. (comparatif) Exemple 3 Le film est un peu cassant mais reste inchangé pendant 10 tours; après 10 tours, l'usure est plus nette; ceci traduit le comportement d'un solide Composé 6 Pas de mesure possible car pas de film formé ab initio : comporte- ment d'une huile (comparatif) On constate donc qu'il n'y a pas de diminution de l'indice de réfraction après fonctionnalisation. L'huile garde son caractère brillant, même fonctionnalisée. On constate également que la fonctionnalisation par des ureïdopyrimidones conduit à des films plus ou moins collants, mais qui ne transfèrent pas au doigt, contrairement aux films comparatifs. De plus, et principalement, dans le cas des huiles fonctionnalisés par de l'isophorone (comparatives), les films démouillent et ne forment pas un dépôt homogène. A l'opposé, les films obtenus à partir des composés selon l'invention ne démouillent pas et sont homogènes et cohésifs. Les résultats au tribomètre confirment les propriétés de cohésion obtenues avec les composés de l'invention La fonctionnalisation par des ureïdopyrimidones conduit donc à des matériaux suffisam- ment cohésifs pour pouvoir assurer une rémanence du dépôt, par ailleurs brillant, supérieure à l'état de l'art (isophorone). En résumé: la brillance est constante, le cohésif du dépôt amélioré et donc sa tenue améliorée.
Composé 8: Malate de diisostéarvle fonctionnalisé par une uréidopvrimidone
Protocole de préparation Préparation de l'huile supramoléculaire : Malate de diisostéaryle fonctionnalisé par une uréidopyrimidone 150g de malate de diisostéaryle ont été coulés pendant 1 h20 à 50°C dans une solution de 57.4g isophorone diisocyanate et de 38.18g de méthyl isocytosine, en présence du catalyseur dibutyletain dilaurate avec contrôle de l'exothermie et sous atmosphère inerte. L'agitation a été maintenue 55 minutes à 50°C après la coulée, puis 50m1 propylène carbonate ont été ajoutés. La température du milieu réactionnel a ensuite été montée à 140 °C avec un temps de contact de 2 heures, sous agitation. La température du milieu réactionnel a ensuite été abaissée à 70°C et neutralisée par ajout de 30 ml d'éthanol et l'agitation a été poursuivie pendant une heure. Après ajout de 780m1 d'acétate d'éthyle, le milieu a été filtré sur célite. Après évaporation de l'acétate d'éthyle, 400m1 de cyclohexane ont été ajoutés au milieu réactionnel, et le mélange a été lavé 2 fois avec un mélange H2O/EtOH (2v/1v) saturé en NaCl. La phase organique a ensuite été strippée à l'isododécane, jusqu'à un liquide visqueux, correspondant à la molécule désirée à 50% d'extrait sec. Pour les besoins de la formulation cet ex-trait sec peut éventuellement être modifiée en rajoutant de l'isododécane au milieu.40 Composé 9 : 2-hexyl décanol fonctionnalisé uréidopyrimidone O O Nom\ N NÂNO l' lC I I H H On chauffe 126,4 g de 2-hexyl décanol à 60°C sous pression réduite pendant 2 heures pour le sécher. Après 2 heures, l'huile est laissée revenir à 20°C sous argon, puis addi- tionnée lentement, en 5 heures, à un mélange de 116 g d'isophorone diisocyanate et 55 mg de catalyseur DBTL à 50°C. A la fin de l'addition, la température du mélange réactionnel est portée à 110°C, puis on ajoute 90 ml de propylène carbonate, et 78,4 g de 6-méthyl isocytosine, ce qui conduit à une suspension blanche et homogène. L'agitation est maintenue à 110°C pendant deux heures et la disparition de l'isocyanate est suivie par spectroscopie Infrarouge. On observe la disparition du pic à 2250cm-'. En parallèle, la disparition de l'amine provenant de l'isocytosine est suivie par un dosage d'amines. A la fin de la réaction, on ajoute 500 g d'isododécane, à 100°C, et on obtient une solution jaune pâle légèrement turbide. On ajoute 300 ml d'éthanol et l'agitation est maintenue pendant 2 heures. Après filtration sur célite, le mélange réactionnel est strippé à l'isododécane à 80°C afin d'éliminer l'alcool et le propylène carbonate. On obtient au final le produit désiré véhiculé dans l'isododécane à 50% d'extrait sec. Le produit est notamment caractérisé par HPLC et GPC (structure confirmée).
Composé 10 : 2-hexyl décanol fonctionnalisé uréidopyrimidone On chauffe 173,1 g de 2-hexyl décanol à 60°C sous pression réduite pendant 2 heures pour le sécher. Après 2 heures, l'huile est laissée revenir à 50°C sous argon, puis additionnée lentement, en 5 heures, à un mélange de 158,7 g d'isophorone diisocyanate et 77 mg de catalyseur DBTL à 50°C. A la fin de l'addition, la température du mélange réaction- 25 nel est portée à 110°C, puis on ajoute 150 ml de propylène carbonate, et 60,3 g de 5-hydroxyéthyl-6-méthyl isocytosine, ce qui conduit à une suspension blanche et homogène. L'agitation est maintenue à 110°C pendant cinq heures et la disparition de l'isocyanate est suivie par spectroscopie Infrarouge. On observe la disparition du pic à 2250cm-'. A la fin de la réaction, on diminue la température du milieu réactionnel à 100°C, et on ajoute 780 30 g d'isododécane; on obtient un mélange turbide légèrement jaune. On ajoute 100 ml d'éthanol et l'agitation est maintenue pendant 2 heures. Après filtration sur célite, le mélange réactionnel est strippé à l'isododécane à 80°C afin d'éliminer l'alcool et le propylène carbonate. On obtient au final le produit désiré véhiculé dans l'isododécane à 50% d'extrait sec. Le 35 produit est notamment caractérisé par HPLC et GPC (structure confirmée).
Composé 11 : 2-décyl tétradécanol fonctionnalisé uréidopyrimidone On chauffe 126 g de 2-décyl tétradécanol à 100°C sous pression réduite pendant 4 heures pour le sécher. Après 2 heures, l'huile est additionnée, en 4 heures, à 50°C et sous 40 argon, à un mélange de 94,7 g d'isophorone diisocyanate et de catalyseur DBTL (qs). Un suivi par dosage d'isocyanate permet de suivre la réaction; à la demi-équivalence, on ajoute 126 g de propylène carbonate et 53,3 g de 6-méthyl isocytosine. L'agitation et le chauffage sont maintenus à 100°C pendant 16 heures et la disparition de l'isocyanate est20 suivie par spectroscopie Infrarouge. On observe la disparition du pic à 2250cm-'. En parallèle, la disparition de l'amine provenant de l'isocytosine est suivie par un dosage d'amines. A la fin de la réaction, on ramène la température à 50°C, on ajoute 100 ml d'éthanol et on maintient l'agitation pendant 5 h. Après filtration sur célite et stripping à l'isododécane, on obtient le produit désiré véhiculé dans l'isododécane à 50% d'extrait sec. Le produit est notamment caractérisé par GPC et HPLC couplée à un spectre de masse.
Composé 12 : Jarcol 24 (J24) fonctionnalisé uréidopyrimidone 200g de Jarcol 1-24 sont coulés à 50°C dans l'IPDI (1,1eq. IPDI) en présence du catalyseur, avec contrôle de l'exothermie et sous atmosphère inerte. L'agitation est maintenue après coulée, 30 minutes à 50°C.1.3 équivalent de Méthylisocytosine (MIC) sont ensuite ajouté au mélange, suivi de l'ajout de 100 ml de propylène carbonate. La température du milieu réactionnel est ensuite montée à 140 °C, avec un temps de contact de 1h à 140°C. La disparition des fonctions isocyanates est suivi par spectroscopie infra rouge, puis la température du milieu est descendu à 70°Csuivi de l'ajout de 30m1 d'éthanol et une agitation pendant 1h. Après addition d'acétate d'éthyl, le milieu est filtré sur papier filtre. Après évaporation de l'acétate d'éthyle, du cyclohexane est additionné, suivi de 5 lavages avec un mélange eau saturée en NaCl/éthanol 2V/1V). La phase organique est ensuite séchée sur Na2SO4, filtrée et strippée à l'isododécane. On obtient alors une solution à 50% d'ex-trait sec d'huile fonctionnalisée par une uréidopyrimidone.
Composé 13 : Jarcol 20 (J20) fonctionnalisé uréidopyrimidone 180g de Jarcol 1-20 sont coulés à 50°C dans l'IPDI (1,leq. IPDI) en présence du catalyseur) avec contrôle de l'exothermie et sous atmosphère inerte. L'agitation est maintenue 30 minutes à 50°C. 1.3équivalent de MIC sont additionnés au milieu réactionnel suivi de l'ajout de 100m1 de propylène carbonate La température du milieu réactionnel est ensuite montée à 140 °C, et l'agitation est main-tenue 1 heure à 140°C.Le suivi de la réaction se faite par spectroscopie infra-rouge, avec suivi de la diminution du pic caractéristique de la fonction isocyanate. Diminution de la température à 70°C puis ajout de 30m1 d'éthanol etagitation pendant 1h. Après addition d'acétate d'éthyl, le milieu est filtré sur papier filtre. Après évaporation de l'acétate d'éthyle, du cyclohexane est additionné, suivi de 5 lavages avec un mélange eau saturée en NaCl/éthanol 2V/1V). La phase organique est ensuite séchée surNa2SO4, filtrée et strippée à l'isododécane. On obtient alors une solution à 50% d'extrait sec d'huile fonctionnalisée par une uréidopyrimidone.
De façon préférée, la composition selon l'invention comprend une teneur en composé supramoléculaire comprise entre 5 % et 95 % en poids, de préférence entre 10 % et 95 0/0 en poids, et mieux de préférence entre 20 % et 90 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées.
La composition selon l'invention comprend au moins une huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées. Par « huile », on entend un composé non aqueux, non miscible à l'eau, liquide à tempéra- ture ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Selon un premier mode de réalisation, l'huile présente dans la composition et choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées est volatile. Selon un second mode de réalisation, l'huile présente dans la composition et choisie par- mi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées est non volatile.
Par "huile volatile", on entend une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1 300 Pa (0,1 à 10 mm de Hg).
Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). On peut également définir une huile non volatile comme ayant une vitesse d'évaporation telle que dans les conditions définies précédemment, la quantité évaporée au bout de 30 minutes est inférieure à 0,07mg/cm2.
Huile siliconée Selon un premier mode de réalisation, l'huile présente dans la composition selon l'invention est une huile siliconée. Par huile siliconée, on entend une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O.
En particulier, l'huile siliconée peut être choisie parmi les huiles siliconées phénylées.
Une telle huile est également appelée « silicone phénylée ». On entend par silicone phénylée, un organopolysiloxane substitué par au moins un groupe phényle. L'huile siliconée phénylée est de préférence non volatile.
Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notam- 35 ment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). On peut également définir une huile non volatile comme ayant une vitesse d'évaporation telle que dans les conditions définies précédemment, la quantité évaporée au bout de 30 minutes est inférieure à 0,07mg/cm2.
40 Ces huiles peuvent être d'origine végétale, minérale ou synthétique. De façon préférée, l'huile siliconée phénylée est présente dans la composition en une teneur totale allant de 0,5 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, 45 de préférence allant de 3 % à 50 % en poids, et mieux allant de 5 % à 40 % en poids.
De préférence, le poids moléculaire en poids de l'huile siliconée phénylée est compris entre 500 et 10 000 g/mol.
50 L'huile siliconée peut être choisie parmi les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates. L'huile siliconée peut répondre à la formule:30 R R R RùSi O RùSi OùSi R R R R RùSi O 1 R dans laquelle les groupements R représentent indépendamment les uns des autres un méthyle ou un phényle. De préférence dans cette formule, l'huile siliconée comprend au moins trois groupes phényle, par exemple au moins quatre, au moins cinq ou au moins six. Selon un autre mode de mise en oeuvre, l'huile siliconée répond à la formule R R R RùSi O Si O Si R R R R (VIII) dans laquelle les groupements R représentent indépendamment les uns des autres un méthyle ou un phényle. De préférence dans cette formule, ledit organopolysiloxane comprend au moins trois groupes phenyles, par exemple au moins quatre ou au moins cinq. Des mélanges des organopolysiloxanes phénylés décrits précédemment peuvent être utilisés. On peut citer par exemples des mélanges d'organopolysiloxane triphénylé, tétra- ou pen- ta-phénylé. Selon un autre mode de mise en oeuvre, l'huile siliconée répond à la formule Ph Ph Ph MeùSi O Si O S1i Me Ph Me Ph dans laquelle Me représente méthyle, Ph représente phényle. Une telle silicone phénylée est notamment fabriquée par Dow Corning sous la référence (PH-1555 HRI de Dow Cor- ning) (nom chimique : 1,3,5-trimethyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl trisiloxane, nom INCI : triméthyl pentaphényl trisiloxane). La référence Dow Corning 554 Cosmetic Fluid peut aussi être utilisée.
Selon un autre mode de mise en oeuvre, l'huile siliconée répond à la formule Me 1Me Me
XùL_[ O Si O Si X Selon un autre mode de mise en oeuvre, l'huile siliconée répond à la formule Me 1Me OR' Meù Si_O Si ]y [ O ISi ]Z OùSi(CH3)3 Ph Me Me 30 Me Me Me dans laquelle Me représente méthyle, y est compris entre 1 et 1 000, et X représente CH2-CH(CH3)(Ph). dans laquelle -OR' représente -O-SiMe3, y est compris entre 1 et 1 000 et z est compris entre 1 et 1 000.
L'huile siliconée phénylée peut être choisie parmi les silicones phénylées de formule (VI) 5 suivante : Si -0 1 Si-(R10)3 R5 SiùR6 dans laquelle - R1 à R10, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés, satu-10 rés ou insaturés, linéaires, cycliques ou ramifiés, en C1-C30, - m, n, p et q sont, indépendamment les uns des autres, des nombres entiers compris entre 0 et 900, sous réserve que la somme 'm+n+q' est différente de 0.
De préférence, la somme 'm+n+q' est comprise entre 1 et 100. De préférence, la somme 15 'm+n+p+q' est comprise entre 1 et 900, encore mieux entre 1 et 800. De préférence, q est égal à 0.
L'huile siliconée phénylée peut être choisie parmi les silicones phénylées de formule (VII) suivante : Si O R5 R1 H3C ù Si ùO R2 R3 Siù O R4 P n m 20 dans laquelle : - R1 à R6, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés, satu- rés ou insaturés, linéaires cycliques ou ramifiés, en C1-C30, - m, n et p sont, indépendamment les uns des autres, des nombres entiers compris entre 25 0 et 100, sous réserve que la somme 'n + m' est comprise entre 1 et 100.
De préférence, R1 à R6, indépendamment les uns des autres, représentent un radical hy- drocarboné saturé, linéaire ou ramifié, en C1-C30, notamment en C1-C12, et en particulier un radical méthyle, éthyle, propyle ou butyle. 30 Notamment, R1 à R6 peuvent être identiques, et en outre peuvent être un radical méthyle. De préférence, on peut avoir m=1 ou 2 ou 3, et/ou n=0 et/ou p=0 ou 1., dans la formule (VII).
On peut utilise une huile siliconée phénylée de formule (VI) ayant une viscosité à 25°C comprise entre 5 et 1500 mm2/s (soit 5 à 1500 cSt), de préférence ayant une viscosité comprise entre 5 et 1000 mm2/s (soit 5 à 1000 cSt).
Comme huile sliconée phénylée de formule (VII), on peut utiliser notamment les phényltriméthicones telles que la DC556 de Dow Corning (22,5 cSt), l'huile Silbione 70663V30 de Rhône Poulenc (28 cSt), ou les diphényldiméthicones telles que les huiles Belsil, notamment Belsil PDM1000 (1000cSt), Belsil PDM 200 (200 cSt) et Belsil PDM 20 (20cSt) de Wacker. Les valeurs entre parenthèses représentent les viscosités à 25°C.
L'huile siliconée non volatile peut être choisie parmi les silicones de formule : R1 R3 R5 X - Si . O - Si- O- Si- 0--X R2 R4 R6 R2 n p dans laquelle : R,, R2, R5 et R6 sont, ensemble ou séparément, un radical alkyle ayant 1 à 6 atomes de carbone, R3 et R4 sont, ensemble ou séparément, un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de car-15 bone, ou un radical aryle, X est un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical hydroxyle ou un radical vinyle, n et p étant choisis de manière à conférer à l'huile une masse moléculaire en poids inférieure à 200 000 g/mol, de préférence inférieure à 150 000 g/mol et de préférence encore 20 inférieure à 100 000 g/mol. Selon un mode de réalisation, les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention, peuvent être les huiles siliconées phénylées telle que comme la TRI METHYLSILOXYPHENYL Dl METHICONE commercialisée sous la référence BELSIL PDM 1000 de la société WACKER (MW=9000 g/mol), ou encore la 1,3,5-trimethyl 25 1,1,3,5,5-pentaphenyl trisiloxane, commercialisée par société Dow Corning sous la référence (PH-1555 HRI de Dow Corning, nom INCI : triméthyl pentaphényl trisiloxane). nom INCI : triméthyl pentaphényl trisiloxane) , les phényl triméthicones (telles que la phényl triméthicone vendue sous le nom commercial DC556 par Dow Corning), les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les di- 30 phényl méthyldiphényl trisiloxanes,
De façon préférée, l'huile siliconée phénylée est non volatile.
De façon préférée, l'huile siliconée phénylée de viscosité à 25°C supérieure à 50 cSt, de 35 préférence supérieure à 100 cSt.
Protocole de mesure de la viscosité : La viscosité est mesurée à 25 °C ± 0,5 °C à l'aide d'un rhéomètre à contrainte imposée Haake RS75 de la société Thermo Rhéo équipé d'un mobile de géométrie cône/plan d'un 40 diamètre compris entre 2 cm et 6 cm et d'un angle compris entre 1° et 2°, le choix du mobile étant fonction de la viscosité à mesurer (plus l'huile est fluide, plus le diamètre du cône choisi est grand et plus l'angle est petit). La mesure est effectuée en imposant à l'échantillon d'huile une rampe logarithmique de contrainte de cisaillement allant de 0,2 Pa à 1000 Pa pendant une durée de 20 minutes. Puis on trace le rhéogramme représentant 45 l'évolution de la viscosité en fonction de la vitesse de cisaillement s'. Le rhéogramme pré- sente un plateau aux valeurs basses de vitesse de cisaillement (dit plateau newtonien) ; ce plateau correspond à une valeur stable de viscosité qui est la viscosité de l'huile ainsi déterminée.
Remarque : de manière générale, l'expression « comprise entre » inclus les valeurs des bornes de l'intervalle.
Selon un autre mode de réalisation, l'huile siliconée peut également être choisie parmi les huiles siliconées non phénylées. Une telle huile peut être choisie parmi les huiles silico- nées ayant un point éclair allant de 40 °C à 150 °C, de préférence ayant un point éclair supérieur à 55°C et inférieur ou égal à 105 °C, et préférentiellement allant de 65 °C à 95 °C. Le point éclair est en particulier mesuré selon la norme iso 3679. L'huile siliconée non phénylée peut être volatile ou non volatile.
Une huile siliconée volatile peut être choisie parmi les huiles siliconées linéaires ou cycliques telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium. Les PDMS linéaires (également appelées diméthicones) sont des composés diméthylpolysiloxane linéaires à terminaison triméthylsiloxy. Les PDMS cycliques sont généralement appelées cyclométhicones. Il s'agit d'un nom générique visant les composés diméthylpolysiloxane cyliques.
A titre d'exemple de telles huiles, on peut citer l'octyltriméthicone, l'hexyltriméthicone, la décaméthylcyclopentasiloxane (cyclopentasiloxane ou D5), l'octaméthylcyclotétrasiloxane (cyclotétradiméthylsiloxane ou D4), la dodécaméthylcyclo-hexasiloxane (D6), la décaméthyltétrasiloxane (L4), KF 96 A de Shin Etsu, les polydiméthysiloxanes telles que celles commercialisées sous la référence DC 200 (1,5 cSt), DC 200 (5 cSt), DC 200 (3 cSt) par Dow Corning.
A titre d'exemple d'huiles siliconée on peu encore citer les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone.
Huiles apolaires hydrocarbonée Selon second mode de réalisation, l'huile présente dans la composition selon l'invention est une huile hydrocarbonée apolaire.
Par « huile apolaire » au sens de la présente invention, on entend une huile dont le para- mètre de solubilité à 25°C, (Sa, est égal à 0 (J/cm3g La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l'espace de solubilité tridimensionnel de HANSEN sont décrits dans l'article de C. M. HANSEN : "The three dimension-na) solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Selon cet espace de Hansen : - 8D caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ; - 8p caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents ainsi que les forces d'interactions de KEESOM entre dipôles induits et dipôles permanents; - Sh caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; et - Sa est déterminé par l'équation : Sa = (gp2 + 6h2)r' . Les paramètres 8p, 8h, 8D et Sa sont exprimés en (J/cm3)'Y'.
Par « huile hydrocarbonée apolaire », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène et exempte d'hétéroatomes tel que N, O, Si et P.
Comme exemples d'huiles hydrocarbonées apolaires non volatile, on peut citer les huiles hydrocarbonées comme le squalène, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés tels que les huiles de paraffine, de vaseline et de naphtalène, le polybutène, le polyisobutène, le polyisobutène hydrogéné ou partiellement hydrogéné, l'isoeicosane, le squalane, les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l'Indopol L-14, les polydécènes tel que le PURESYN 10, et leurs mélanges.
En particulier on peut citer les huiles apolaires hydrocarbonées non volatiles de masse moléculaire élevée, également appelées huiles brillantes, la masse moléculaire étant par exemple comprise entre 650 à 10 000 g/mol comme par exemple : - les polybutylènes tels que L'INDOPOL H-100 (de masse molaire ou MW=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MW=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MW=2160g/mol) commercia- lisés ou fabriqués par la société AMOCO, - les polyisobutylènes hydrogénés tels que le PANALANE H-300 E commercialisés ou fa-briqué par la société AMOCO (MW =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fa-briqué par la société SYNTEAL (MW=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MW=1000 g/mol), - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que le PURESYN 150 (MM=9200 g/mol) commercialisé par la société MOBIL CHEMICALS, et - leurs mélanges.
L'huile hydrocarbonée apolaire peut également être une huile volatile, notamment ayant un point éclair allant de 40 °C à 102 °C, de préférence allant de 40 °C à 55 °C, et préférentiellement allant de 40 °C à 50 °C. Comme huile volatile hydrocarbonée apolaire, on peut citer les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 7 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, de préférence de 8 à 16 et atomes de carbone, notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls,et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, les huiles apolaires, volatiles ou non volatils, convenant à l'invention peuvent être choisies parmi le polybutène, le polyisobutène, le polyisobuténe hydrogéné, l'isododécane, l'isohexadécane, et leurs mélanges.
Comme huile volatile hydrocarbonée apolaire, on peut citer les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 7 à 15 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment les alcanes linéaires en C7-C15 De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 8 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 9 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 10 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 11 à 14 atomes de carbone.
Les alcanes linéaires volatiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention peuvent en particulier présenter une pression de vapeur (appelée également pression de vapeur saturante) non nulle, à température ambiante, en particulier une pression de va-peur allant de 0,3 Pa à 6000 Pa. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,3 à 2000 Pa, à température ambiante (25°C).
De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pres- sion de vapeur allant de 0,3 à 1000 Pa, à température ambiante (25°C) De façon plus préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,4 à 600 Pa, à température ambiante (25°C). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pres- sion de vapeur allant de 1 à 200 Pa, à température ambiante (25°C). De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 3 à 60 Pa, à température ambiante (25°C).
Selon un mode de réalisation, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut pré- senter un point éclair compris dans l'intervalle variant de 30 à 120 °C, et plus particulièrement de 40 à 100 °C. Le point éclair est en particulier mesuré selon la Norme iso 3679. Un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être avantageusement d'origine végétale. De préférence, l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils présent dans la composition selon l'invention comprend au moins un isotope 14C du carbone (carbone 14), en particulier l'isotope 14C peut être présent en un ratio 14C / 12C supérieur ou égal à 1.10-16, de préférence supérieur ou égal à 1.10-15, de préférence encore supérieur ou égal 7,5.10-14, et mieux supérieur ou égal 1,5.10-13. De préférence, le ratio 14C / 12C va de 6.10-13 à 1,2.10-12.
La quantité de d'isotopes 14C dans l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils peut être déterminée par des méthodes connues de l'homme du métier telles que la méthode de comptage de Libby, la spectrométrie à scintillation liquide ou encore la spectrométrie de masse à accélération (Accelerator Mass Spectrometry). Un tel alcane peut être obtenu, directement ou en plusieurs étapes, à partir d'une matière première végétale comme une huile, un beurre, une cire, etc.
A titre d'exemple d'alcanes convenant à l'invention, on peut mentionner les alcanes décrits dans les demandes de brevets de la société Cognis WO 2007/068371, ou WO2008/155059 (mélanges d'alcanes distincts et différant d'au moins un carbone). Ces alcanes sont obtenus à partir d'alcools gras, eux-mêmes obtenus à partir d'huile de coprah ou de palme. A titre d'exemple d'alcanes linéaires convenant à l'invention, on peut citer le n- heptane (C7), le n-octane (C8), le n-nonane (C9), le n-décane (C10), le n-undécane (C11), le n-dodécane (C12), le n-tridécane (C13), le n-tétradecane (C14), et leurs mélan- ges. Selon un mode de réalisation particulier, l'alcane linéaire volatil est choisi parmi le nnonane, le n-undécane, le n-dodécane, le n-tridécane, le n-tétradécane, et leurs mélanges. Selon un mode préféré, on peut citer les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO2008/155059 de la Société Cognis.
On peut également citer le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges. On pourra utiliser l'alcane linéaire volatil seul. On pourra alternativement ou préférentiellement utiliser un mélange d'au moins deux al-canes linéaires volatils distincts, différant entre eux d'un nombre de carbone n d'au moins 1, en particulier différant entre eux d'un nombre de carbone de 1 ou de 2. 50 Selon un premier mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils C10/C11, Cl 1/C12, ou C12/C13. 55 Selon un autre mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéai-45 res volatils distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils C1 0/C12, ou C12/C14, pour un nombre de carbone n pair et le mélange Cl 1/C13 pour un nombre de carbone n impair.
Selon un mode préféré, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils comportant de 10 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2, et en particulier un mélange d'alcanes linéaires volatils Cl 1/C13 ou un mélange d'alcanes linéaires volatils C12/C14. D'autres mélanges associant plus de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention, tels que par exemple un mélange d'au moins 3 alcanes linéaires volatils comportant de 7 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, font également partie de l'invention, mais les mélanges de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention sont préférés (mélanges binaires), lesdits 2 alcanes linéaires volatils représentant de préférence plus de 95% et mieux plus de 99% en poids de la teneur totale en alcanes linéaires volatils dans le mélange. Selon un mode particulier de l'invention, dans un mélange d'alcanes linéaires volatils, l'alcane linéaire volatil ayant le nombre de carbone le plus petit est majoritaire dans le mélange. Selon un autre mode de l'invention, on utilise un mélange d'alcanes linéaires volatils dans lequel l'alcane linéaire volatil ayant le nombre de carbone le plus grand est majoritaire dans le mélange.
A titre d'exemples de mélanges convenant à l'invention, on peut citer notamment les mélanges suivants : - de 50 à 90% en poids, de préférence de 55 à 80% en poids, préférentiel- lement encore de 60 à 75% en poids d'alcane linéaire volatil en Cn avec n allant de 7 à 14 - de 10 à 50% en poids, de préférence de 20 à 45% en poids, de préférence de 24 à 40% en poids, d'alcane linéaire volatil en Cn+x avec x supérieur ou égal à 1, de préférence x=1 ou x=2, avec n+x compris entre 8 et 14, par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange.
En particulier, ledit mélange d'alcanes selon l'invention contient : - moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids d'hydrocarbures ramifiés, - et/ou moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids d'hydrocarbures aromatiques, - et/ou moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids et préférentiellement moins de 0.1% en poids d'hydrocarbures insaturés dans le mélange.
Plus particulièrement, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être mis en oeuvre sous la forme d'un mélange n-undécane/n-tridécane.
En particulier, on utilisera un mélange d'alcanes linéaires volatils comprenant : - de 55 à 80% en poids, de préférence de 60 à 75% en poids d'alcane li- néaire volatil en C11 (n-undécane) - de 20 à 45% en poids, de préférence de 24 à 40% en poids d'alcane linéaire volatil en C13 (n-tridécane) par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange.
Selon un mode de réalisation particulier, le mélange d'alcanes est un mélange n-undécane/n-tridécane. En particulier un tel mélange peut être obtenu selon l'exemple 1 ou l'exemple 2 du WO 2008/155059.
Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-dodécane vendu sous la ré- férence PARAFOL 12-97 par SASOL.
Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-tétradécane vendu sous la référence PARAFOL 14-97 par SASOL. Selon encore un autre mode de réalisation, on utilise un mélange de n-dodécane et de ntétradécane.
La composition de l'invention peut comprendre de 1 % à 70 % en poids d'alcane(s) li- 10 néaire(s) volatil(s), en particulier de 5 à 60 % en poids d'alcane(s) linéaire(s) volatil(s), et plus particulièrement de 5 à 40 % en poids d'alcane(s) linéaire(s) volatil(s) par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode particulier de réalisation, la composition de l'invention peut comprendre au 15 moins 50 % en poids d'alcane(s) linéaire(s) volatil(s) par rapport à la teneur totale en huile(s) volatile(s) de la composition. En particulier, une composition de l'invention peut comprendre au moins 60 %, plus particulièrement au moins 70 %, et plus particulièrement au moins 80 %, au moins 90 % ou 100 % d'alcane(s) linéaire(s) volatil(s) par rapport à la teneur totale en huile(s) volatile(s) de la composition. 20 Selon un mode de réalisation, la composition peut comprendre un mélange d'huile choisie parmi huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées (c'est-à-dire plus d'une huile).
25 De façon préférée, dans une composition selon l'invention la teneur totale d'huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées, varie de 0,5 % à 70 en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 50 en poids, et mieux allant de 5 % à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition. 30 Huiles additionnelles
Une composition selon l'invention peut comprendre comprend outre la ou les huiles, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées, au moins une huile 35 additionnelle différence de la ou des huiles hydrocarbonées apolaires ou siliconées. En particulier, ladite huile additionnelle peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées polaires, ou encore parmi les huiles fluorées.
L'huile additionnelle peut être volatile ou non volatile. Par « huile polaire » au sens de la présente invention, on entend une huile dont le para-mètre de solubilité à 25 °C, (Sa, est différent de 0 (J/cm3)'4.
Ces huiles additionnelles peuvent être d'origine végétale, minérale ou synthétique. 45 Par « huile hydrocarbonée polaire », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
50 Par huile fluorée, on entend une huile contenant au moins un atome de fluor.
Selon un premier mode de réalisation, l'huile polaire additionnelle peut être une huile non volatile. En particulier, l'huile polaire non volatile peut être choisie parmi la liste d'huile ci-dessous, et leurs mélanges : 55 - les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides 32 40 gras ayant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou l'huile de jojoba ; - les esters hydrocarbonés de formule RCOOR' dans laquelle RCOO représente un reste d'acide carboxylique comportant de 2 à 30 atomes de carbone, et R' représente une chaîne hydrocarbonée contenant de 1 à 30 atomes de carbone, tel que l'isononanoate d'isononyle, l'érucate d'oléyle ou le néopentanoate d'octyl-2-docécyle ; - les polyesters obtenu par condensation de dimère et/ou trimère d'acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 0 853 634, tels qu'en particulier de l'acide dilinoléique et du 1,4- butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA, - les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l'alcool oléique ; - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, et leurs mélanges ; - les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées ; - les huiles d'origine végétale telles que l'huile de sésame (820,6 g/mol), - les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'acide oléïque ; - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou diffé- rentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination Cetiol CC®, par Cognis ; et - les huiles non volatiles de masse moléculaire élevée, par exemple comprise entre 650 à 10000 g/mol, comme par exemple : i) les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que le copolymère vinylpyrrolidone/1-héxadécène, ANTARON Vù216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (MW=7300 g/mol), - ii) les esters tels que : a) les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle (MW=697,05 g/mol), b) les esters hydroxylés tels que le triisostéarate de polyglycérol-2 (MW=965,58 g/mol), c) les esters aromatiques tels que le tridécyl trimellitate (MW=757,19 g/mol), d) les esters d'alcool gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que ceux décrits dans la demande EP-A-0 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MW=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MW=697,05g/mol), le triisostéarate de glycéryle (MW=891.51 g/mol), le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle (MW=1143,98 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MW=1202,02 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 (MW=1232,04 g/mol) ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MW=1538,66 g/mol), e) les esters et polyesters de dimère diol et d'acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, - et leurs mélanges.
Les esters de dimère diol et d'acide mono-carboxylique peuvent être obtenus à partir d'acide mono-carboxylique comprenant de 4 à 34 atomes de carbone, notamment de 10 à 32 atomes de carbone, lesquels acides sont linéaires, ramifiés, saturés ou insaturés.
A titre illustratif d'exemple d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut no- tamment citer les acides gras. Les esters de dimère diol et d'acide dicarboxylique peuvent être obtenus à partir d'un di-mère diacide carboxylique dérivé en particulier de la dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, et plus parti- culièrement en 018.
Selon une variante particulière, il s'agit plus particulièrement du dimère diacide carboxylique dont dérive également le dimère diol à estérifier. Les esters de dimère diol et d'acide carboxylique peuvent être obtenus à partir d'un di-mère diol produit par hydrogénation catalytique d'un dimère diacide carboxylique tel que décrit précédemment, par exemple le diacide dilinoléique hydrogéné. A titre illustratif des esters de dimère diol, on peut notamment citer les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5® et DD-DA7®.
Selon un second mode de réalisation, l'huile polaire additionnelle peut être une huile volatile. En particulier, l'huile polaire volatile peut être choisie parmi la liste d'huile ci-dessous, et leurs mélanges : - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, l'acétone; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle ; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthylé- ther ou le dichlorodiéthyléther; - les alcools et notamment les monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol. 20 On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées, telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, les huiles polaires additionnelles convenant à l'invention peuvent être choisies parmi l'octyldodécyl/PPG-3 myristyléther dimerdilinoléate, les trigly- 25 cérides d'acides gras, les huiles végétales, l'octyldodecanol, le di-isostearyle malate, les silicones phenylées, le vinylpyrrolidone/1-héxadécène, et leurs mélanges.
Dans une composition selon l'invention, ladite huile polaire additionnelle polaire peut être présente en une teneur variant de 0,1 à 40 % en poids, notamment de 1 à 30 % en poids 30 et plus particulièrement de 2 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention est exempte d'huile polaire ou comprend moins de 10 % d'huile polaire, voir moins de 5 %.
35 MATIERES COLORANTES La composition selon l'invention comprend au moins une matière colorante, de préférence en une teneur d'au moins 0,1 % en poids par rapport au poids total de la composition. La matière colorante peut être choisie parmi les matières colorantes pulvérulentes (notamment les pigments et les nacres), les matières colorantes hydrosolubles ou li- 40 posolubles. Par pigments au sens de l'invention, on entend des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film de maquillage résultant. Les pigments incluent également les nacres ou pigments nacrés. 45 Les pigments peuvent être présents à raison de 0,1 à 15 % en poids, notamment de 1 à 10 % en poids, et en particulier de 2 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le 50 bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Selon un mode de réalisation, les oxydes de titane et les oxydes de fer sont plus particulièrement considérés dans l'invention. Selon un mode de réalisation, un pigment convenant à l'invention peut en particulier être à base de dioxyde de titane et d'oxyde de fer. 55 Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. Un pigment convenant à l'invention peut comporter une structure qui peut être, par exemple, de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrroles (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par « nacres » ou « pigments nacrés », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment, produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés, tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert avec de l'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth.
Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la pré-sente invention, on peut, notamment, citer les nacres de couleur or, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD, sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes, notamment, commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge, notamment, commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or, notamment, commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues, notamment, commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté, notamment, commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xiro- na Silver et les nacres orangées rosées vert doré, notamment, commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Selon une variante de réalisation, une composition de l'invention peut comprendre à titre de pigments, un pigment choisi parmi le dioxyde de titane, les pigments à base de dioxyde de titane et d'oxyde de fer, ou les pigments à base de dioxyde de titane, comme par exemple la séricite/oxyde fer brun/dioxyde de titane/silice, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, et leurs mélanges.
Une composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins une matière colorante distincte des pigments tels que définis ci-dessus. Une telle matière colorante peut être choisie parmi des matières colorantes organiques ou inorganiques, liposolubles ou hydrosolubles, des matériaux à effet optique spécifique et leurs mélanges. Une composition cosmétique selon l'invention peut ainsi comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles. Les colorants liposolubles sont, par exemple, le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5 et le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont, par exemple, le jus de betterave et le bleu de méthylène. Une composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques, comme, par exemple, les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un change- ment de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment, interférentielles. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier choisies parmi : - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules. Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple, les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés.
Par « dérivés métalliques », on désigne des composés dérivés de métaux, notamment, des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d'aluminium, telles que celles commercialisées sous les dénominations STARBRITE 1200 EAC® par la société SIBERLINE et METALURE® par la société ECKART.
On peut également citer les poudres métalliques de cuivre ou des mélanges d'alliages, telles les références 2844 commercialisées par la société RADIUM BRONZE, les pigments métalliques, comme l'aluminium ou le bronze, tels que ceux commercialisés sous les dénominations ROTOSAFE 700 de la société ECKART, les particules d'aluminium en-robé de silice commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE BRIGHT SILVER de la société ECKART et les particules d'alliage métallique, comme des poudres de bronze (al-liage cuivre et zinc) enrobé de silice commercialisées sous la dénomination de Visionaire Bright Natural Gold de la société Eckart. Il peut encore s'agir de particules comportant un substrat de verre comme celles commercialisées par la société NIPPON SHEET GLASS sous les dénominations MICROGLASS 55 METASHINE.
L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi, par exemple, parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont, par exemple, les structures sui- vantes : AI/SiO2/AI/SiO2/AI, des pigments ayant cette structure étant commercialisés par la société DUPONT DE NEMOURS ; Cr/MgF2/AI/MgF2/Cr, des pigments ayant cette structure étant commercialisés sous la dénomination CHROMAFLAIR par la société FLEX ; MoS2/SiO2/AI/SiO2/MoS2 ; Fe2O3/SiO2/AI/SiO2/Fe2O3, et Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF ; MoS2/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoS2 ; Fe2O3/SiO2/micaoxyde/SiO2/Fe2O3 ; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/AI2O3/TiO2 ; SnO/TiO2/SiO2/TiO2/SnO ; Fe2O3/SiO2/Fe2O3 ; SnO/mica/TiO2/SiO2/TiO2/mica/SnO, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Ainsi, avec la structure Fe2O3/SiO2/AI/ SiO2/Fe2O3 on passe du doré-vert au gris-rouge pour des couches de SiO2 de 320 à 350 nm ; du rouge au doré pour des couches de SiO2 de 380 à 400 nm ; du violet au vert pour des couches de SiO2 de 410 à 420 nm ; du cuivre au rouge pour des couches de SiO2 de 430 à 440 nm.
On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser, par exemple, celles vendues par la société CHENIX, ainsi que celle commercialisées sous la dénomination HELICONE® HC par la société WACKER.
Les matières colorantes, en particulier les pigments traités avec un agent hydrophobe, peuvent être présents dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 20 % en poids. Corps qras solides
Outre les huiles décrites précédemment, la phase grasse peut également comprendre au moins un corps gras qui n'est pas liquide à température ambiante (25°C) et à pression 40 atmosphérique, appelé corps gras solide, choisi parmi les cires et les corps gras pâteux.
De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins un corps gras solide choisi parmi les cires et les corps gras pâteux, et leur mélange.
45 Corps qras pâteux Par "corps gras pâteux" (également appelé corps gras pâteux) au sens de la pré-sente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible, présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 23°C une fraction liquide et une fraction solide. 50 En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux peut être inférieure à 23°C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23°C peut représenter 9 à 97% en poids du composé. Cette fraction liquide à 23°C représente de préférence entre 15 et 85%, de préférence encore entre 40 et 85% en poids. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le 55 plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme35 ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un pâteux ou d'une cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de pâteux ou de cire (selon le cas) disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de pâteux ou de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puis- sance absorbée en fonction de la température. La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23°C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23°C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'in- tégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10°C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23°C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23°C constitué d'une fraction li- guide et d'une fraction solide. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32°C représente de préférence de 30 à 100% en poids du composé, de préférence de 50 à 100%, de préférence encore de 60 à 100% en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32°C est égale à 100%, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32°C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32°C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32°C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32°C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23°C.
Le composé pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi - la lanoline et ses dérivés - les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges. l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société Vevy, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d'huile de soja. - les composés siliconés polymères ou non - les composés fluorés polymères ou non - les polymères vinyliques, notamment: • les homopolymères et les copolymères d'oléfines • les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés • les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 • les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30, • les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène (nom INCI VP/eicosene copoly- mer), par exemple vendu par la société ISP sous le nom commercial Ganex V220F®, • les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters, - et/ou leurs mélanges. Le composé pâteux est de préférence un polymère, notamment hydrocarboné.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène- oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel.
Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12-hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, - les esters de pentaérythritol, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique. De préférence, l'acide car- boxylique aliphatique comprend de 4 à 30 et de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Il est de préférence choisi parmi l'acide héxanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octane que, l'acide éthyl-2 héxanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide héxadécanoïque, l'acide héxyldécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide isostéarique, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide isoarachidique, l'acide octyldodécanoïque, l'acide henéicosanoïque, l'acide docosanoïque, et leurs mélanges. L'acide carboxylique aliphatique est de préférence ramifié. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est avantageusement issu d'un acide carboxylique aliphatique hydroxylé comportant de 2 à 40 atomes de carbone, de préférence de 10 à 34 atomes de carbone et mieux de 12 à 28 atomes de carbone, et de 1 à 20 groupes hydroxyle, de préférence de 1 à 10 groupes hydroxyle et mieux de 1 à 6 groupes hydroxyle. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est choisi parmi : a) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés linéaires, saturés ; b) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés insaturés ; c) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques mono hydroxylés saturés ; d) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques poly hydroxylés saturés ; e) les esters partiels ou totaux de polyols aliphatiques en C2 à C16 ayant réagi avec un mono ou un poly acide carboxylique aliphatique mono ou poly hydroxylé, et leurs mélanges. - les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonc- tion(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate, de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S), et leurs mélanges. - les esters de rosinate hydrogénée, tel que les dimères dilinoleyl de rosinate hydrogéné (Lusplan DD-DHR ou DD-DHR de Nippon Fine Chemical) - et leurs mélanges.
De façon avantageuse, le (ou les) composé pâteux représente de préférence 0,1 à 80%, mieux 0,5 à 60%, mieux 1 à 30% et mieux encore 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.
Cires : Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend au moins une cire. La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C et notamment jusqu'à 120 °C. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 °C, et en particulier supérieur ou égal à 55 °C.
Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choi- sies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partielle-ment hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50®, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190. Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange.
Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations «Kester Wax K 82 P® », « Hydroxypolyester K 82 P®» et « Kester Wax K 80 P®» par la société KOSTER KEUNEN. Comme micro cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celle commercialisée sous la dé- nomination de MicroCare 350® par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 114S® par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POWDERS, les micro cires cons- tituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 250S® par la société MICRO POWDERS et les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519® et 519 L® par la société MICRO POWDERS. La composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cires allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 0,5 à 20 %, plus particulièrement de 1 à 15 %.
Polymère filmogène additionnel La composition peut comprendre, outre le copolymère décrit précédemment, un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges. Comme polymère filmogène, on peut citer en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose. Le polymère peut être associé à un ou des agents auxiliaires de filmification. Un tel agent de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et notamment être choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence.
Gélifiants lipophiles Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un gélifiant. Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS.
On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530® par la société CABOT, - des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972®, et Aerosil R974® par la société DEGUSSA, CAB-OSIL TS-610® et CAB-O-SIL TS-720® par la société CABOT.
Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® par la société CHIBA FLOUR.
On peut également utiliser les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5,874,069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Ces polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des inte- ractions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications.
Charges : La composition selon l'invention peut comprendre au moins une charge. Au sens de la présente invention, par « charge » on désigne des particules solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition, même à des températures pouvant atteindre la température de fusion de tous les corps gras de la composition.
Généralement, les charges utilisées selon l'invention sont incolores ou blanches à savoir non pigmentaires, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas utilisées pour conférer une couleur ou teinte particulière à la composition selon l'invention, même si leur utilisation peut conduire de manière inhérente à un tel résultat. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.
Elles sont donc, à ce titre, distinctes des nacres, des matières pigmentaires organiques comme par exemple le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium et des matières pigmentaires inorganiques comme par exemple le dioxyde de titane, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique qui, elles, sont utilisées pour procurer un effet de teinte et de coloration aux compositions les incorporant. De tels composés ne sont pas couverts, au sens de l'invention, par la définition de charges qui couvrent donc les charges non pigmentaires pouvant être organiques ou inorga- niques. Les charges non pigmentaires utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de type fibres, ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies.
La taille des particules, à savoir leur granulométrie, est choisie de manière à assurer une bonne dispersion des charges dans la composition selon l'invention. La granulométrie des particules peut se distribuer dans la plage allant de 5 pm à 10 nm, en particulier de 10 pm à Io nm. Les charges selon l'invention peuvent être ou non enrobées superficiellement, en particu- lier traitées en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité de la charge dans la composition.
Charqes minérales Au sens de la présente invention, les termes « minérale » et « inorganique » sont utilisés de manière interchangeable. Parmi les charges minérales non pigmentaires utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer le talc, le mica, la silice, la perlite notamment disponible dans le commerce auprès de la société WORLD MINERALS EUROPE sous la dénomination commerciale Perlite P1430, Perlite P2550 ou Perlite P204, le kaolin, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique selon l'invention comprend au moins une charge minérale non pigmentaire choisie parmi le groupe comprenant le kaolin, le talc, la silice, la perlite, l'argile et leurs mélanges.
Charqes organiques Parmi les charges organiques, on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol® de chez Atochem), de poly- -alanine et polyéthylène, la lauroyl-lysine, l'amidon, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), les microsphères creuses de polymères telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymère d'acide acrylique (tel que le polytrap (Dow Corning)), les copolymères acrylates, le PMMA, le stéarate d'oligomère d'acide 12-hydroxystéarique et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, et leurs mélanges.
Au sens de la présente invention, les charges organiques sont distinctes des pigments. Il peut également s'agir de particules comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un copolymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400® ou PLASTIC POWDER D-800® de la société TOSHIKI.
Selon un mode de réalisation, une composition de l'invention peut comprendre au moins une charge choisie parmi le talc, la silice, l'amidon, l'argile, le kaolin, la perlite, et leurs mélanges.
Un ou plusieurs agents dispersants peuvent être le cas échéant utilisés pour protéger les charges ou particules dispersées contre leur agglomération ou floculation. Ils peuvent être ajoutés indépendamment des charges ou particules solides ou sous forme de dispersion colloïdale de particules. La concentration en dispersant est choisie de manière à obtenir une dispersion satisfai- sante des particules solides (sans floculation).
Cet agent dispersant peut être un tensioactif, un oligomère, un polymère ou un mélange de plusieurs d'entre eux, portant une ou des fonctionnalités ayant une affinité forte pour la surface des particules à disperser. En particulier, on utilise les esters de l'acide polyhydroxy-12 stéarique tel que le stéarate d'acide poly(12-hydroxystéarique) de poids molécu- faire d'environ 750g/mole tel que celui vendu sous le nom de Solsperse 21 000° par la société Avecia, les esters de l'acide polyhydroxy-12-stéarique avec des polyols comme le glycérol, la diglycérine, tels que le po'glyceryl-2 dipolyhydroxystearate (nom CTFA) vendu sous la référence Dehymuls PGPHR par la société HENKEL (ou poly (12-hydroxystéarate) de diglycérol), ou encore l'acide poly (12-hydroxystéarique) tel que celui vendu sous la référence Arlacel P100 par la société Uniqema et leurs mélanges. Comme autre dispersant utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer les dé-rivés ammonium quaternaire d'acides gras polycondensés comme le Solsperse 17 000® vendu par la société Avecia, les mélanges de poly diméthylsiloxane/oxypropylène tels que ceux vendus par la société Dow Corning sous les références DC2-5185, DC2-5225 C.
Ingrédients cosmétiques usuels additionnels La composition selon l'invention peut comprendre en outre tout ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les polymères filmogènes, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les tensioactifs, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-radicaux libres, les agents déodorants, les sequestrants, les agents filmogènes, les polymères semi-cristallins et leurs mélanges.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'adjonction envisagée.
Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toute forme acceptable et usuelle pour une composition cosmétique. Elles peuvent donc se présenter sous la forme d'une suspension, une dispersion notamment d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules; une solution organique ou huileuse éventuellement épaissie voire gélifiée; une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile, ou multiple; un gel ou une mousse; un gel huileux ou émulsionné; une dispersion de vésicules notamment lipidiques; une lotion biphase ou multiphase; un spray; d'une lotion, d'une crème, d'une pommade, d'une pâte souple, d'un onguent, d'un solide coulé ou moulé et notamment en stick ou en coupelle, ou encore de solide compacté. L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition.
De façon préférée, la composition selon l'invention comprend moins de 3%, ou mieux, moins de 1% d'eau en poids par rapport au poids total de la composition. De façon encore préférée la composition est totalement anhydre. Par anhydre, on entend notamment que l'eau n'est de préférence pas ajoutée délibérément dans la composition mais peut être présente à l'état de trace dans les différents composés utilisés dans la composition.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention est un rouge à lèvres.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention est sous forme liquide à 25°C, telle qu'un gloss pour les lèvres.
Selon un autre mode de réalisation la composition est sous forme solide à 25°C. Dans le cas d'un rouge à lèvres, il peut d'agir d'un stick de rouge à lèvres ou d'un rouge à lèvres coulé en coupelle par exemple. Par « solide », on entend une composition dont la dureté mesurée selon le protocole précédente est supérieure ou égale à 30 Nm-' à la température de20°C et à pression atmos- phérique (760 mm de Hg).
Protocole de mesure de la dureté : La dureté de la composition est mesurée selon le protocole suivant : Le stick de rouge à lèvres est conservé à 20 °C pendant 24 heures avant la mesure de la dureté. La dureté peut être mesurée à 20 °C par la méthode dite « du fil à couper le beurre », qui consiste à couper transversalement un bâton de produit, de préférence cylindrique de révolution, à l'aide d'un fil rigide de tungstène de diamètre 250 pm en déplaçant le fil relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min.
La dureté des échantillons de compositions de l'invention, exprimée en Nm-1, est mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGS2 commercialisé par la société INDELCOCHATILLON. La mesure est reproduite trois fois puis moyennée. La moyenne des trois valeurs lues au moyen du dynamomètre mentionné ci-dessus, notée Y, est donnée en grammes. Cette moyenne est convertie en Newton puis divisée par L qui représente la dimension la plus élevée traversée par le fil. Dans le cas d'un bâton cylindrique, L est égal au diamètre (en mètres). La dureté est convertie en Nm_, par l'équation ci-dessous : (Yx 10-3 x9.8)/L Pour une mesure à une température différente, on conserve le stick 24 heures à cette nouvelle température avant la mesure.
Les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées pour le soin ou le maquillage des matières kératiniques telles que la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lè- vres, et plus particulièrement pour le maquillage des lèvres, des cils et/ou du visage.
Elles peuvent donc se présenter sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des cils, des sourcils, ou des ongles; d'un produit solaire ou autobronzant; elles se présentent avantageusement sous forme de composition de maquillage, notamment de mascara, d'eye-liner, de rouge à lèvres, de brillant à lèvres (gloss), de fard à joues ou à paupières, de fond de teint, de vernis à ongles ou de soin des ongles.
L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kérati- niques, notamment de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des ongles et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. Ce procédé selon l'invention permet notamment le soin ou le maquillage desdites matières kératiniques, en particulier des lèvres et/ou des ongles, par application d'une composi- tion notamment de rouge à lèvres, de brillant à lèvres (gloss), de soin des ongles ou de vernis à ongles selon l'invention.
L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples de réalisation suivants. Exemple 1 à 4 : Rouges à lèvres liquide Les compositions de rouge à lèvres liquides suivantes ont été préparées : 55 Composé Composition Composition Composition Composition 1 selon 2 selon 3 selon 4 selon l'invention (% l'invention l'invention l'invention en poids) (% en (% en (% en poids) poids) poids) JARCOL 24 (55.6% dans 90 90 90 90 l'isododecane) (Composé su- pramoléculaire n°12 préparé ci-avant) DIPHENYL DIMETHICONE 9 - - - (400cst) (KF 54 de SHIN ETSU) TRIMETHYLSILOXYPHENYL - 9 - - DIMETHICONE (WACKER- BELSIL PDM 1000 De Wacker) Phényl triméthicone (DOW - - 9 CORNING 556 COSMETIC GRADE FLUID de DOW CORNING) (viscosité 15 cSt) Phényl triméthicone) (KF 56A - - - 9 de SHIN ETSU) (Viscosité 20 cSt) RED7(UNIPUREREDLC 1 1 1 1 3079 OR de LCW (SENSIENT) Total : 100 100 100 100 Protocole de préparation: Dans un premier temps, les pigments sont broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une partie de la phase huileuse. Le reste des ingrédients liposolubles sont ensuite mélangés à une température de l'ordre de 50 °C (supérieure à la température de fusion des corps gras solides (pâteux ou cire) présents dans la composition) sous agitation Rayneri.
Le broyat est alors ajouté au mélange on agite pour bien homogénéiser. Puis on laisse refroidir à température ambiante et on conditionne ensuite le jus dans une bouillote avec un applicateur. Après application sur les lèvres on forme pour les compositions 1 à 4 selon l'invention un dépôt non collant pour les compositions 1 et 2 et peu collant pour les compositions 3 et 4, et pour chacune des compositions 1 à 4, le dépôt est très brillant immédiatement après application et 1 heure après application.
Exemple 5 à 8 : Rouges à lèvres liquide Les compositions de rouge à lèvres liquides suivantes ont été préparées : Composé Composition 5 selon Composition 6 selon Composition 7 selon Composition 8 selon l'invention (% l'invention l'invention l'invention en poids) (% en (% en (% en poids) poids) poids) Composé supramoléculaire 90 90 90 90 préparé à partir du JARCOL 24 (55.6% dans l'isodode- cane) (Composé supramolé- culaire n°12 préparé ci-avant) DIMETHICONE ( DOW 9 - - - CORNING 200 FLUID 350 CST de DOW CORNING) DIMETHICONE (DOW - 9 - - CORNING 200 FLUID 5 CST de DOW CORNING) Hydrogenated polyisobutene - - 9 (Parleam de NOF corpora- tion) Polubutene (Indopol H 1500 - - - 9 d'INEOS) RED7(UNIPUREREDLC 1 1 1 1 3079 OR de LCW (SENSIENT) Total : 100 100 100 100 Protocole de préparation:
Dans un premier temps, les pigments sont broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une par- tie de la phase huileuse. Le reste des ingrédients liposolubles sont ensuite mélangés à une température de l'ordre de 50 °C (supérieure à la température de fusion des corps gras solides (pâteux opu cire) présents dans la composition) sous agitation Rayneri. Le broyat est alors ajouté au mélange on agite pour bien homogénéiser. Puis on laisse refroidir à température ambiante et on conditionne ensuite le jus dans une bouillote avec un applicateur.
Après application sur les lèvres on forme pour les compositions 5 et 6 selon l'invention un dépôt non collant, et peu collant pour les compositions 7 et 8, et pour chacune des corn- positions 5 à 8, le dépôt est très brillant immédiatement après application et 1 heure après application.
Exemples comparatifs 9 à 12 : Rouges à lèvres liquide Les compositions de rouge à lèvres liquides suivantes ont été préparées : Composé Composition Composition Composition Composition 9 comparatif 10 compa- 11 compa- 12 compa- (% en ratif (% en ratif (% en ratif (% en poids) poids) poids) poids) Composé supramoléculaire 90 90 90 90 préparé à partir du JARCOL 24 (55.6% dans l'isododecane) (Composé supramoléculaire n°12 préparé ci-avant) Isononyl Isononanoate 9 - - - Diisostéaryle malate - 9 - - Octyldodécanol - - 9 CAPRYLIC/CAPRIC - - - 9 TRIGLYCERIDE (MYRITOL 318 de COGNIS) RED7(UNIPUREREDLC 1 1 1 1 3079 OR de LCW (SENSIENT) Total : 100 100 100 100 Protocole de préparation: Dans un premier temps, les pigments sont broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une partie de la phase huileuse. Le reste des ingrédients liposolubles sont ensuite mélangés à une température de l'ordre de 50 °C (supérieure à la température de fusion des corps gras solides (pâteux opu cire) présents dans la composition) sous agitation Rayneri.
Le broyat est alors ajouté au mélange on agite pour bien homogénéiser. Puis on laisse refroidir à température ambiante et on conditionne ensuite le jus dans une bouillote avec un applicateur.
Après application sur les lèvres on forme pour les compositions comparatives 9 à 13 se- Ion l'invention un dépôt brillant mais collant, voire très collant, immédiatement après application et 1 heure après application.
Les exemples 1 à 12 on été reproduits avec le composé supramoléculaire n° 9 préparé ci-avant à partir de l'huile 2-hexyl décanol (Jarcol 1-16), en remplaçant poids pour poids dans les compositions 1 à 12 le composé n° 12 par le composé n°9. On a obtenu des résultats similaires à ceux obtenus avec le composé n°12 pour chacune des huiles formulées en association avec le composé supramoléculaire pour chacun des exemples, à savoir que les compositions obtenues aves les huiles polaires sont très collantes, contrairement au compositions obtenues à partir des huiles siliconées et des huiles hydrocarbonées apolaires.

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS1. Composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques corn- prenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, (i) un composé supramoléculaire susceptible d'être obtenu par réaction entre : - au moins une huile portant au moins une fonction réactive nucléophile choisie parmi OH et NH2, et - au moins un groupe de jonction capable d'établir des liaisons hydrogène avec un ou plu- sieurs groupes de jonction partenaires, chaque appariement d'un groupe de jonction faisant intervenir au moins 3 liaisons hydrogène, ledit groupe de jonction portant au moins une fonction réactive isocyanate ou imidazole susceptible de réagir avec la fonction réactive portée par l'huile, ledit groupe de jonction comprenant en outre au moins un motif de formule (I) ou (Il) : O IN R2~\N~\NHùCùNHùR1ù* H I I oO *ù R3 N I R2~ 'NNHùCùNHùR1ù* H 0 (I) (II) dans lesquelles : - R1 et R3, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi (i) un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32, (ii) un groupe cycloalkyle en C4-C16 et (iii) un groupe aryle en C4-C16; comprenant éventuellement 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par une fonction ester, amide ou par un radical alkyle en C1-C12; ou un mélange de ces groupes; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, en C1-C32, pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P ; (ii) au moins une huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées, (iii) au moins une matière colorante.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, dans laquelle l'huile portant la fonction réactive est choisie parmi, seule ou en mélange : (i) les alcools gras, comprenant 6 à 50 atomes de carbone, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, comprenant 1 ou plusieurs OH; éventuellement comprenant un ou plusieurs NH2; (ii) les esters et les éthers portant au moins un groupe OH libre, et notamment les esters et éthers partiels de polyol, et les esters d'acide carboxylique hydroxylé; (iii) les huiles naturelles, naturelles modifiées, végétales, hydroxylées.
  3. 3. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'huile portant la 40 fonction réactive est choisie parmi, seule ou en mélange : - les monoalcools linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment l'alcool isostéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool oléique, l'alcool oléylique, l'alcool isopalmitoylique, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, l'octyl-2 décanol, l'octyl-2 dodécanol, l'octyl-2 tétradécanol, le décyl-2 tétradécanol, 45 le dodécyl-2 hexadécanol; - les diols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C40, en particulier en C8-C38, saturés ou insaturés, et notamment ramifié en C32-36; - les triols linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment le phytantriol; - les esters partiels de pentaérythritol, et notamment l'adipate de pentaérythrityle, le ca- prate de pentaérythrityle, le succinate de pentaérythrityle, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le triisononanoate de pentaérythrityle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le triisostéarate de pentaérythrityle, le tétradécyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle, le tétraéthyl hexanoate de pentaérythrityle, le tétraoctyl dodécanoate de pentaérythrityle; - les diesters, triesters, tetraesters ou pentaesters de dipentaérythritol, et notamment le dipentaérythrityle pentaisononanoate, le dipentaérythrityle pentaisostéarate, le dipentaérythrityle tétraisostéarate, le di pentaérythrityle tri(polyhydroxystéarate); - les mono et di-esters de triméthylolpropane comme le triméthylolpropane monoisostéarate, le triméthylolpropane di-isostearate, le triméthylolpropane monoethyl-2 hexylate, le triméthylolpropane diethyl-2 hexylate; - les mono-, di- et tri-esters de di-triméthylolpropane comme le di-triméthylolpropane diisostearate, le di-triméthylolpropane tri-isostearate, le di-triméthylolpropane tri-ethyl hexanoate; - les mono-esters ou poly-esters partiels de glycérol ou de polyglycérols, et notamment : - le di-isostearate de glycérol, le di-isononanoate de glycérol, - les mono-, di- et tri-esters de polyglycérol-2; par exemple avec l'acide isostéarique, l'acide ethyl-2 hexylique et/ou l'acide isononanoïque; et notamment le polyglycéryl-2-isostéarate; le polyglycéryl-2-diisostéarate; le triisostéarate de polyglycéryl-2; le polyglycéryl-2-nonaisostearate; le polyglycéryl-2-nonanoate; - les mono-, di-, tri- ou tétra-esters de polyglycérol-3; par exemple avec soit l'acide isostéarique, l'acide ethyl-2 hexylique et/ou l'acide isononanoïque; et notamment le polyglycéryl-3-isostéarate, le polyglycéryl-3-diisostéarate; le triisostéarate de polyglycéryl-3; le polyglycéryl-3-nonaisostearate; le polyglycéryl-3-nonanoate; - les esters partiels de polyglycérol-10 et en particulier le polyglycéryl-10 nonaisostearate; le polyglycéryl-10-nonanoate; le polyglycéryl-10-isostéarate, le polyglycéryl-10- diisostéarate, le triisostéarate de polyglycéryl-10; - les monoesters de propylène glycol comme le monoisostearate de propylène glycol, le néopentanoate de propylène glycol, le monooctanoate de propylène glycol; - les monoesters de dimères-diols comme l'isostéaryl dimer dilinoleate et l'octyl dodecyl dimer dilinoleate - les éthers de glycérol, tels que le polyglycéryl-2 oleyléther, le polyglycéryl-3 cétyléther, le polyglycéryl-3 décyltétradécyléther et le polyglycéryl-2 stéaryléther; - les esters entre acide mono-, di- ou tri-carboxylique hydroxylé et monoalcools, et en particulier: - les esters, notamment monoesters, d'acide 12-hydroxystéarique; tels que l'hy- droxystéarate d'octyle, et l'octyl-2 dodecyl hydroxystearate; on peut également citer les polyhydroxystéarates oligomères correspondants, notamment ayant un degré de polymérisation de 1 à 10, possédant au moins un OH résiduel; - les esters d'acide lactique, et notamment les lactates d'alkyles en C4-40, tels que le lactate de 2-éthylhexyle, le lactate de diisostéaryle, le lactate d'isostéaryle, le lactate d'isononyle, le lactate d'octyl-2 dodécyle; - les esters d'acide malique, et notamment les malates d'alkyles en C4-40, tels que le malate de diéthyl-2 hexyle, le malate de diisostéaryle, le malate de dioctyl-2 dodécyle; - les esters d'acide citrique, et notamment les citrates d'alkyles en C4-40, tels que le citrate de triisostéaryle, le citrate de triisocétyle et le citrate de tri-isoarachidyle. - les esters triglycériques portant un ou plusieurs OH, - l'huile de ricin, hydrogénée ou non, ainsi que ses dérivés notamment issus de la transesterification de l'huile de ricin; - les huiles époxydées modifiées, la modification consistant à ouvrir la fonction époxy pour obtenir un diol, et notamment l'huile de soja modifiée hydroxylée; les huiles de soja hy- droxylées (directement hydroxylées ou d'abord époxydées).
  4. 4. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'huile est une huile brillante, c'est-à-dire ayant un indice de réfraction supérieur ou égal à 1,46 à 25°C.
  5. 5. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'huile a une masse molaire (Mw) comprise entre 150 et 6000, notamment entre 170 et 4000, voire entre 180 et 2000, préférentiellement entre 200 et 1500, et encore mieux entre 220 et 800 g/mol.
  6. 6. Composition selon la revendication 1, dans laquelle l'huile portant la fonction réactive est choisie parmi : - les alcools gras, comprenant 6 à 50 atomes de carbone, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, comprenant 1 ou plusieurs OH; éventuellement comprenant un ou plusieurs NH2, tels que les monoalcools linéaires ou ramifiés en C6-050, notamment en C6-C32, en particulier en C8-C28, saturés ou insaturés, et notamment l'alcool isostéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool oléique, l'alcool oléylique, l'alcool isopalmitoylique, le butyl-2 octanol, l'hexyl-2 décanol, l'octyl-2 décanol, l'octyl-2 dodécanol, l'octyl-2 tétradécanol, le décyl-2 tétradécanol, le dodécyl-2 hexadécanol, - les esters d'acide dicarboxylique hydroxylé avec un monoalcool, et en particulier d'acide malique, et notamment les malates d'alkyles en C4-40, tels que le malate de diéthyl-2 hexyle, le malate de diisostéaryle, le malate de dioctyl-2 dodécyle.
  7. 7. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, dans le groupe de jonction, le radical R1 représente : - un groupe alkylène divalent, linéaire ou ramifié, en C2-C12, notamment un groupe 1,2- éthylène, 1,6-hexylène, 1,4-butylène, 1,6-(2,4,4-triméthylhexylène), 1,4-(4- méthylpentylène), 1,5-(5-méthylhexylène), 1,6-(6-méthylheptylène), 1,5-(2,2,5- triméthylhexylène), 1,7-(3,7-diméthyloctylène). - un groupe cycloalkylène ou arylène, divalent, en C4-C12, notamment choisi parmi les radicaux suivants ùisophorone-, tolylène, 2-méthyl-1,3-phénylène, 4-méthyl-1,3-phénylène; 4,4'-méthylènebiscyclohexylène; 4,4-bisphénylèneméthylène; ou de structure : * CH2 CH *
  8. 8. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, dans le groupe de jonction, le radical R2 représente H, ou bien : - un groupe alkyle en C1-C32, en particulier en C1-C16, voire en C1-C10; - un groupe cycloalkyle en C4-C12 ; - un groupe aryle en C4-C12 ; - un groupe aryl(C4-C12) alkyle en C1-C18 - un groupe alcoxy en C1_C4 ; - un groupe arylalcoxy, en particulier un groupe aryle (C1-C4) alcoxy ; - un hétérocycle en C4-C12 ou une combinaison de ces radicaux, qui peuvent éventuellement être substitués par une fonction amino, ester et/ou hydroxy.
  9. 9. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, dans le groupe de jonction, le radical R3 représente un radical divalent ùR'3-O-C(0)-NH-R'4- dans lequel R'3 et R'4, identiques ou différents, représentent un radical carboné divalent choisi parmi un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C32 ou un groupe cycloalkyle en C4-C16 ou un groupe aryle en C4-C16; ou leur mélange.
  10. 10. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, dans le groupe de jonction,(a) dans la formule (I), on a : - R, = -isophorone- et R2 = méthyl, - R, = -(CH2)6- et R2 = méthyl, - R, = -(CH2)6- et R2 = isopropyl, ou - R, = 4,4'-méthylènebiscyclohexylène et R2 = méthyle, ou bien (b) dans la formule (Il), R1 représente le radical -isophorone-, R2= méthyle et R3=-(CH2)2OOO-N H-isophorone-.
  11. 11. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le groupe de jonction est de formule : O IN HùCùNHùR1ù NCO H I I 0 ou de formule : O OCN ù R3 N 1 I R2N H N H /NHùR1ùNCO I I 0 dans laquelle R1, R2 et R3 sont tels que définis dans l'une des revendications précédentes.
  12. 12. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le groupe de jonction est choisi parmi les groupes suivants : H H 1 1 O ,NN NH O CH3 NCO NH O H3C CH3 H H 1 I O NN NH O H3C CH3 NCOO NNN H L/ CH3 O\N~\N~\N~~~ H H x O N O N NCO O OCN X H H
  13. 13. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle les composés 5 supramoléculaires sont choisis parmi ceux répondant aux structures suivantes : O I0I N ~~i O u N isostéarylùO` O1N` NÂNN0 IoI O / \ H H O O N' isostéarylùO O1N NÂN/O I I 0 0 0 H H 1 isostéaryl X 0 0 0 OO ~ N O 0ùisostéaryl isostéaryl O O isostéarylOH5O Nid NNÂN)N\ O .K H H
  14. 14. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) du composé supramoléculaire est comprise entre 180 à 8000, de préférence 200 à 6000, voire de 300 à 4000, et encore mieux de 400 à 3000, préférentiellement de 500 à 1500. 10 15
  15. 15. Composition selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la quantité de composé supramoléculaire présent dans la composition est comprise entre 5 % et 95 % en poids, de préférence entre 10 % et 95 % en poids, et mieux de préférence entre 20 % et 90 % en poids par rapport au poids total de la composition.
  16. 16. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la-dite huile, est une huile siliconées, choisie parmi : i) les huiles siliconées phénylées, en particulier de formule (VII) ou (VIII) suivantes : Si O Si -0 O 1 Si (CH3)3 R5 R1 H3C ù Si ùO R2 R3 Siù O R4 P n m 20 dans laquelle :- R1 à R6, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés, saturés ou insaturés, linéaires cycliques ou ramifiés, en C1-C30, - m, n et p sont, indépendamment les uns des autres, des nombres entiers compris entre 0 et 100, sous réserve que la somme 'n + m' est comprise entre 1 et 100 ; R R R RùSi O Si O Si R R R R (VIII) dans laquelle les groupements R représentent indépendamment les uns des autres un méthyle ou un phényle. 10 ii) les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques, iii) les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone.
  17. 17. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la-15 dite huile, est une huile hydrocarbonée apolaire choisie parmi : - les polybutylènes, - les polyisobutylènes hydrogénés, - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés, - huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 7 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, 20 et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 et les alcanes linéaires ayant de 7 à 15 atomes de carbone et leurs mélanges, et - leurs mélanges.
  18. 18. û Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que 25 ladite (ou lesdites) huile, choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et les huiles siliconées, est présente en une teneur totale allant de 0,5 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 50 % en poids, et mieux allant de 5 % à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition. 30
  19. 19. Composition selon l'une des revendications précédentes, se présentant sous la forme d'une composition de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des cils, des sourcils, ou des ongles; d'un produit solaire ou autobronzant.
  20. 20. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, notamment de la peau 35 du corps ou du visage, des lèvres, des ongles, et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie selon l'une quelconque des revendications 1 à 19.5
FR0959207A 2009-12-18 2009-12-18 Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere Expired - Fee Related FR2954131B1 (fr)

Priority Applications (8)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0959207A FR2954131B1 (fr) 2009-12-18 2009-12-18 Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere
US13/516,901 US20130022561A1 (en) 2009-12-18 2010-12-15 Cosmetic composition comprising a supramolecular compound capable of establishing hydrogen bonds, and a particular oil
PCT/EP2010/069841 WO2011073295A1 (fr) 2009-12-18 2010-12-15 Composition cosmétique comprenant un composé supramoléculaire capable d'établir des liaisons hydrogène ainsi qu'une huile particulière
EP10793236.0A EP2512428B1 (fr) 2009-12-18 2010-12-15 Composition cosmétique comprenant un composé supramoléculaire capable d'établir des liaisons hydrogène ainsi qu'une huile particulière
JP2012543739A JP5826763B2 (ja) 2009-12-18 2010-12-15 水素結合を確立することができる超分子化合物、および特定の油を含む化粧用組成物
CN201080064034.7A CN103153276B (zh) 2009-12-18 2010-12-15 包含能够建立氢键的超分子化合物以及特定油的化妆品组合物
ES10793236.0T ES2626243T3 (es) 2009-12-18 2010-12-15 Composición cosmética que comprende un compuesto supramolecular capaz de establecer enlaces de hidrógeno, y un aceite particular
BR112012015017-0A BR112012015017B1 (pt) 2009-12-18 2010-12-15 Cosmetic composition and cosmetic process

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0959207A FR2954131B1 (fr) 2009-12-18 2009-12-18 Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2954131A1 true FR2954131A1 (fr) 2011-06-24
FR2954131B1 FR2954131B1 (fr) 2016-02-19

Family

ID=42740351

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR0959207A Expired - Fee Related FR2954131B1 (fr) 2009-12-18 2009-12-18 Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d'etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere

Country Status (8)

Country Link
US (1) US20130022561A1 (fr)
EP (1) EP2512428B1 (fr)
JP (1) JP5826763B2 (fr)
CN (1) CN103153276B (fr)
BR (1) BR112012015017B1 (fr)
ES (1) ES2626243T3 (fr)
FR (1) FR2954131B1 (fr)
WO (1) WO2011073295A1 (fr)

Families Citing this family (7)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2977489B1 (fr) * 2011-07-07 2014-03-21 Oreal Procedes de traitement cosmetique et kit
US8846015B2 (en) 2012-03-12 2014-09-30 L'oreal Cosmetic compositions based on a supramolecular polymer, a hyperbranched functional polymer, a light silicone fluid and a copolymer of a silicone resin and a fluid silicone
US9089502B2 (en) 2012-03-12 2015-07-28 L'oreal Cosmetic compositions based on a supramolecular polymer, a hyperbranched functional polymer, a light silicone fluid, a copolymer of a silicone resin and a fluid silicone, and a functional filler
US9730882B2 (en) 2012-03-12 2017-08-15 L'oreal Cosmetic composition based on a supramolecular polymer, a hyperbranched functional polymer and a polyethylene wax
US8709388B2 (en) 2012-03-12 2014-04-29 L'oreal Cosmetic composition based on a supramolecular polymer and a hyperbranched functional polymer
CN107714524A (zh) * 2016-08-12 2018-02-23 广州韩亚生物科技有限公司 一种能变色的护唇精华
WO2019051341A2 (fr) * 2017-09-08 2019-03-14 Maple Ridge, Llc Copolymères d'huile pour fixation tissulaire

Citations (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2002098377A1 (fr) * 2001-06-07 2002-12-12 L'oreal Composition cosmetique formant apres application un polymere supramoleculaire
WO2006118460A1 (fr) * 2005-05-04 2006-11-09 Suprapolix B.V. Hydrogels a liaisons hydrogenes
EP2140858A1 (fr) * 2008-07-04 2010-01-06 L'Oréal Composition cosmétique ou dermatologique comprenant un composé capable d'établir des liaisons hydrogène, et procédé de traitement cosmétique

Family Cites Families (18)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR853634A (fr) 1938-04-29 1940-03-23 Ericsson Telefon Ab L M Appareils de mesure
DE69219074T2 (de) 1991-11-04 1997-10-30 Chimie Ind Sa Soc Nouv Verfahren zur Herstellung von Pigmenten, insbesondere fluoreszierenden Pigmenten
GB9418499D0 (en) 1994-09-14 1994-11-02 Ciba Geigy Ag Process for producing n-methylated organic pigments
EP0787731B1 (fr) 1996-01-30 2002-08-07 Ciba SC Holding AG Dicétopyrrolopyrroles et leurs polymères
EP0787730B1 (fr) 1996-01-30 2001-08-01 Ciba SC Holding AG Diketopyrrolopyrroles polyméisables et polymères préparés avec les-mêmes
US5874069A (en) 1997-01-24 1999-02-23 Colgate-Palmolive Company Cosmetic composition containing silicon-modified amides as thickening agents and method of forming same
US5919441A (en) 1996-04-01 1999-07-06 Colgate-Palmolive Company Cosmetic composition containing thickening agent of siloxane polymer with hydrogen-bonding groups
US5707612A (en) 1996-04-08 1998-01-13 Alzo, Inc. Use urethane polymers of castor oil skin and personal care product compositiions
US5972324A (en) * 1997-01-24 1999-10-26 Alzo, Inco. Monohydric alcohol derived urethanes and their use in cosmetic formulations
US6051216A (en) 1997-08-01 2000-04-18 Colgate-Palmolive Company Cosmetic composition containing siloxane based polyamides as thickening agents
FR2776509B1 (fr) 1998-03-31 2001-08-10 Oreal Composition topique contenant un ester d'acide ou d'alcool gras ramifie en c24 a c28
US5981680A (en) 1998-07-13 1999-11-09 Dow Corning Corporation Method of making siloxane-based polyamides
FR2792190B1 (fr) 1999-04-16 2001-09-28 Sophim Procede de fabrication d'un emollient non gras a base de cires-esters
FR2800608B1 (fr) 1999-11-04 2002-10-18 Oreal Composition cosmetique contenant un ester d'acide gras hydroxyle
EP1798213A1 (fr) 2005-12-14 2007-06-20 Cognis IP Management GmbH Procédé pour la production d'hydrocarbures
FR2894816B1 (fr) * 2005-12-16 2008-02-01 Oreal Composition cosmetique ou pharmaceutique comprenant un copolymere comportant au moins un groupe ionisable, et procede de traitement cosmetique
WO2008155059A2 (fr) 2007-06-19 2008-12-24 Cognis Ip Management Gmbh Mélanges d'hydrocarbures et leur utilisation
FR2921831B1 (fr) * 2007-10-05 2014-05-09 Oreal Composition cosmetique ou dermatologique comprenant un polymere portant des groupes de jonction, et procede de traitement cosmetique

Patent Citations (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2002098377A1 (fr) * 2001-06-07 2002-12-12 L'oreal Composition cosmetique formant apres application un polymere supramoleculaire
WO2006118460A1 (fr) * 2005-05-04 2006-11-09 Suprapolix B.V. Hydrogels a liaisons hydrogenes
EP2140858A1 (fr) * 2008-07-04 2010-01-06 L'Oréal Composition cosmétique ou dermatologique comprenant un composé capable d'établir des liaisons hydrogène, et procédé de traitement cosmétique

Non-Patent Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
FOLMER B J B ET AL: "SUPRAMOLECULAR POLYMER MATERIALS: CHAIN EXTENSION OF TELECHELIC POLYMERS USING A REACTIVE HYDROGEN-BONDING SYNTHON", ADVANCED MATERIALS, WILEY VCH VERLAG, DE LNKD- DOI:10.1002/1521-4095(200006)12:12<874::AID-ADMA874>3.3.CO;2-3, vol. 12, no. 12, 16 June 2000 (2000-06-16), pages 874 - 878, XP000959548, ISSN: 0935-9648 *

Also Published As

Publication number Publication date
FR2954131B1 (fr) 2016-02-19
JP5826763B2 (ja) 2015-12-02
BR112012015017A2 (pt) 2016-08-23
EP2512428B1 (fr) 2017-04-05
US20130022561A1 (en) 2013-01-24
JP2013514318A (ja) 2013-04-25
WO2011073295A1 (fr) 2011-06-23
CN103153276A (zh) 2013-06-12
ES2626243T3 (es) 2017-07-24
CN103153276B (zh) 2015-09-30
EP2512428A1 (fr) 2012-10-24
BR112012015017B1 (pt) 2017-12-05

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP2044976B1 (fr) Composition cosmétique associant un polymère siliconé et une résine tackifiante, et présentant une certaine élasticité
EP2263640B1 (fr) Composition cosmétique de maquillage et/ou de soin comprenant une résine tackifiante, et une association d&#39;huiles particulières
EP1857098B1 (fr) Composition cosmétique comprenant un ester de polyol(s) et de dimère d&#39;acide gras, un polyamide et de la silice pyrogénée
FR2954130A1 (fr) Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d&#39;etablir des liaisons hydrogene, et un ingredient additionnel particulier
FR2938760A1 (fr) Procede de maquillage de la peau et/ou des levres employant une compostion comprenant un polymere supramoleculaire, et composition cosmetique
FR3009192A1 (fr) Composition cosmetique anhydre comprenant de l&#39;alkylcellulose, au moins un ester ramifie de dextrine et au moins un alcool gras
FR2960427A1 (fr) Composition cosmetique comprenant une huile et un polymere portant tous deux un groupe de jonction generateur de liaisons hydrogene, et procede de traitement cosmetique
FR2931673A1 (fr) Compositions a base de polyester et d&#39;huile volatile et leurs utilisations.
FR2931670A1 (fr) Compositions a base de polyester dans une phase grasse et leurs utilisations.
FR2954131A1 (fr) Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d&#39;etablir des liaisons hydrogene, et une huile particuliere
FR2925300A1 (fr) Composition cosmetique de maquillage et/ou de soin comprenant une association de deux charges particulieres et d&#39;un corps gras de viscosite elevee
FR2954132A1 (fr) Composition cosmetique comprenant un compose supramoleculaire capable d&#39;etablir des liaisons hydrogene et un corps gras pateux apolaire
FR3009193A1 (fr) Composition cosmetique solide comprenant une resine hydrocarbonee, un copolymere sequence hydrocarbone, une huile hydrocarbonee apolaire non volatile et une huile siliconee non volatile
FR2956317A1 (fr) Procede de maquillage des levres
ES2705697T3 (es) Composición cosmética que comprende un compuesto supramolecular capaz de establecer enlaces de hidrógeno, un aceite de silicona y una cera
EP2723309B1 (fr) Composition cosmetique comprenant un composé supramoléculaire pouvant établir des liaisons hydrogène et deux huiles de silicone particulières distinctes
FR2931672A1 (fr) Compositions contenant un polyester un un solvant et leurs utilisations.
EP1795232A2 (fr) Produit cosmétique bicouche comprenant un ester d&#39;acide dimerdilinoléique et de polyol(s)
EP1795231A2 (fr) Composition cosmétique comprenant un ester d&#39;acide dimerdilinoléique et de polyol(s), une huile volatile et un agent filmogène
FR2931671A1 (fr) Compositions contenant un polyester et une matiere colorante et leurs utilisations.
FR2925302A1 (fr) Produit cosmetique comprenant au moins deux compositions cosmetiques.
FR2943245A1 (fr) Composition cosmetique comprenant une cire diester et une huile siliconee phenylee
FR2925321A1 (fr) Produit cosmetique, ses utilisations et kit de maquillage contenant ce produit.
FR2894472A1 (fr) Composition cosmetique comprenant un ester d&#39;acide dimerdilinoleique et de polyol(s) et un polymere semi-cristallin
FR2966359A1 (fr) Composition cosmetique anhydre comprenant de l&#39;ethylcellulose

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 7

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 8

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 9

ST Notification of lapse

Effective date: 20190905