FR2926458A1 - Vehicule automobile agence pour etre conduit par une personne handicapee en fauteuil roulant - Google Patents

Abstract

Véhicule (1) automobile pour personne handicapée (3) dans un fauteuil roulant (1), comportant une plateforme (4) supportée par des moyens de roulement (5, 6, 7) et ayant un bord avant (9) situé à l'avant du véhicule ; la plateforme a, dans sa partie antérieure, un emplacement (8) de positionnement du fauteuil roulant centré sur un axe longitudinal (X) du véhicule ; deux roues avant (5) sont écartées transversalement et un bloc (6) de roue arrière (7) est disposé sur l'axe longitudinal; et des moyens de commande individuelle des roues commandent leur orientation, sens de rotation et vitesse de rotation de sorte que le véhicule puisse tourner sur lui-même autour d'un axe vertical (Y) passant approximativement par le centre de l'emplacement de positionnement du fauteuil roulant ; la personne trouve ainsi des conditions de conduite du véhicule qui sont les mêmes que celles de conduite de son fauteuil roulant.

Description

VEHICULE AUTOMOBILE AGENCE POUR ETRE CONDUIT PAR UNE PERSONNE HANDICAPEE EN FAUTEUIL ROULANT

La présente invention concerne d'une façon générale le domaine de la mobilité des personnes handicapées installées en fauteuil roulant, et elle concerne plus particulièrement des perfectionnements apportés aux véhicules automobiles agencés pour être conduits par une personne handicapée installée dans un fauteuil roulant. Il existe actuellement de nombreuses réalisations de ce type dans lesquelles la personne handicapée est conductrice du véhicule, qu'il s'agisse de véhicules standards disponibles dans le commerce adaptés pour ces utilisateurs particuliers ou bien de véhicules spéciaux spécialement conçus pour des handicapés, et qu'il s'agisse aussi de véhicules dans lesquels la personne handicapée s'installe ou est installée après avoir quitté son fauteuil roulant ou bien de véhicules dans lesquels la personne handicapée s'installe en position de conduite en restant assise dans son fauteuil roulant. Les véhicules standards adaptés pour la conduite par des personnes handicapées présentent l'inconvénient de leur conception d'origine, c'est-à-dire d'être destinés à des déplacements routiers, et de par leur encombrement et leur structure de base ils ne permettent pas de transporter une personne handicapée dans n'importe quel espace extérieur, y compris dans des zones accidentées telles que des gradins ou des escaliers.

Il existe également des véhicules spéciaux, certains étant agencés pour être conduits par une personne handicapée assise dans un fauteuil roulant. Toutefois, ces véhicules connus ne sont que des extrapolations de véhicules de conception traditionnelle, notamment en ce qu'ils sont équipés de quatre roues dont deux avant directrices. Il s'agit en général de véhicules destinés à des déplacements dans des espaces particuliers, par exemple déplacement hors route en terrain accidenté (déplacement en forêt par exemple). Ces véhicules ne sont donc pas d'un emploi universel et ne permettent pas le transport d'une personne handicapée dans tous les espaces extérieurs, y compris dans des zones accidentées telles que des gradins ou des escaliers. Au surplus, qu'il s'agisse de véhicules adaptés ou de véhicules spéciaux, la conduite du véhicule peut s'avérer délicate non seulement en raison du handicap lui-même et du fait que la personne handicapée conduise en restant assise dans son fauteuil roulant, mais aussi en raison de certaines habitudes que la personne handicapée a pu acquérir dans la conduite de son fauteuil roulant, habitudes qui peuvent s'avérer gênantes, voire dangereuses lors de la conduite du véhicule automobile.

Or, il existe un besoin, au moins pour des personnes présentant certains handicaps, de déplacement sans rupture d'installation, c'est-à-dire sans que la personne soit obligée de quitter son fauteuil roulant pour s'installer sur le siège de conduite d'un véhicule automobile, puis inversement de quitter le siège du véhicule pour regagner son fauteuil roulant, de même qu'il existe une demande, de la part des personnes handicapées en fauteuil roulant, pour une possibilité de déplacement universel non seulement sur route d'un point à un autre, mais aussi et dans la continuité pour accéder à des zones normalement interdites aux véhicules (zones piétonnes par exemple), pour accéder à des zones non carrossables (déplacements en forêt, dans la campagne), franchir des obstacles tels que bordures de trottoir, marches d'escalier, toutes choses qui ne sont pas réalisables actuellement y compris avec les véhicules adaptés et spéciaux de quelque type qu'ils soient qui sont connus aujourd'hui. C'est dans ce contexte que l'invention vise à proposer une solution technique originale qui réponde mieux aux diverses attentes de la pratique, étant entendu que l'invention s'intéresse expressément aux véhicules spéciaux (c'est-à-dire ne résultant pas d'adaptations de véhicules du commerce) dans lesquels la personne handicapée prend place à un emplacement de conduite en restant assise dans son fauteuil roulant, l'invention ayant principalement, mais non exclusivement, pour but de faciliter à la personne handicapée la conduite de son véhicule automobile en relation avec des habitudes de conduite de son fauteuil roulant. A ces fins, l'invention propose un véhicule automobile agencé pour être conduit par une personne handicapée installée dans un fauteuil roulant, ce véhicule comportant une plateforme qui est supportée par des moyens de roulement et dont le bord avant est situé au voisinage immédiat de l'avant du véhicule, lequel véhicule automobile, étant agencé conformément à l'invention, se caractérise - en ce que la plateforme présente, dans une partie antérieure, un emplacement de positionnement du fauteuil roulant qui est sensiblement centré sur un axe longitudinal du véhicule, - en ce que lesdits moyens de roulement du véhicule comprennent deux roues avant écartées transversalement l'une de l'autre de part et d'autre dudit axe longitudinal du véhicule et un bloc d'au moins une roue arrière disposé sensiblement sur ledit axe longitudinal du véhicule, et - en ce que des moyens de commande individuelle desdites deux roues avant et/ou dudit bloc d'au moins une roue arrière sont propres à commander l'orientation et/ou le sens de rotation et/ou la vitesse de rotation desdites roues de telle sorte que le véhicule puisse tourner sur lui-même autour d'un axe vertical passant approximative-ment par le centre dudit emplacement de positionnement du fauteuil roulant. Grâce à cet agencement, la personne handicapée se trouve disposée, dans le véhicule, dans des conditions de conduite qui sont rendues approximativement identiques à celles qu'elle trouve pour conduire son fauteuil roulant, de sorte que ses habitudes de conduite ne sont pas exagérément changées. En particulier, la capacité du véhicule à tourner sur lui-même, que ne présentent pas les véhicules automobiles actuellement connus, permet l'accès et l'évolution aisée dans des zones normalement interdites aux véhicules automobiles sans danger pour les personnes environnantes ; cela autorise l'évolution dans des zones de faible étendue telles que des trottoirs ou des zones encombrées. La personne handicapée trouve ainsi, dans son véhicule automobile, les mêmes facilités d'évolution qu'avec son fauteuil roulant, et cela en toute sécurité en raison de son positionnement approximativement sur l'axe de rotation du véhicule sur lui-même, de la bonne vision qu'elle a vers l'avant et du choix particulier des organes de roulement qui non seulement autorise toutes les évolutions du véhicule, mais aussi facilite et sécurise la montée et la descente du fauteuil roulant.

De façon avantageuse, on peut prévoir qu'entre lesdites roues avant et ledit bloc d'au moins une roue arrière et la plateforme soient interposés des moyens respectifs de suspension à grand débattement vertical et que des moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension soient présents pour la correction d'assiette et/ou le réglage en hauteur du véhicule. En particulier, il est très intéressant, pour assurer l'autonomie de la personne handicapée à la montée dans le véhicule ou à la descente hors du véhicule, que les moyens de suspension présentent une capacité de débattement vertical vers le bas propre à amener ladite plateforme sur ou au voisinage immédiat du sol, de telle sorte que le fauteuil roulant puisse passer directement du sol ou d'un trottoir dans le véhicule ou vice-versa. On pourra prévoir en particulier que les moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension soient propres à effectuer une correction d'assiette de façon automatique, par exemple pour la conduite normale y compris sur des sol mouvementés, voire accidentés, mais on prévoira également que les moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension soient commandables manuellement pour actionner individuellement les moyens de suspension respectifs afin de faire passer le véhicule sur des obstacles ponctuels tels par exemple une bordure de trottoir, des marches d'escalier, des branches d'arbres tombées au sol, voire des plots anti-stationnement pour avoir accès à des zones normalement interdites aux véhicules.

Dans un mode de réalisation possible permettant d'obtenir les capacités d'évolution requises pour le véhicule, on peut prévoir que les deux roues avant soient fixes en direction et commandables individuellement en rotation en sens et en vitesse. On peut également prévoir, indépendamment de la disposition précédente ou en combinaison avec celle-ci, que le bloc d'au moins une roue arrière soit commandable au moins en direction avec une amplitude angulaire d'au moins 90° de part et d'autre de sa position centrale. On peut également prévoir, en combinaison avec l'une des dispositions précédentes ou indépendamment de celles-ci, que la au moins une roue dudit bloc d'au moins une roue arrière soit commandable également en rotation en sens et en vitesse. Dans un mode de réalisation préféré, le centre dudit emplacement de positionnement du fauteuil roulant est approximativement situé au-dessus de l'axe des deux roues avant, autrement dit, eu égard à la conformation d'un fauteuil roulant, ledit emplacement de positionnement du fauteuil roulant est situé de manière telle que l'axe des roues principales du fauteuil roulant est approximativement situé au-dessus de l'axe des deux roues avant du véhicule. Ainsi, en combinaison avec la coïncidence approximative de l'axe de rotation sur lui-même du fauteuil roulant installé à l'emplacement qui lui est dédié et de celui du véhicule, la personne handicapée installée en position de conduite du véhicule est disposée approximativement au-dessus de l'axe des roues avant, ce qui accroît l'identité de sensation de conduite du véhicule avec la conduite du fauteuil roulant. Toujours dans un mode de réalisation préféré, on prévoit que le véhicule possède un accès frontal : ainsi, l'embarquement et le débarquement de la personne installée dans le fauteuil roulant s'effectuent par l'avant du véhicule ; ces opérations peuvent se faire sans danger en positionnant le véhicule transversalement à une voie de circulation à l'écart des autres véhicules, par exemple face à un trottoir avec un accès direct à celui-ci ou depuis celui-ci. Avantageusement, au moins la partie arrière (c'est-à-dire approximativement la partie située en arrière des roues avant) du véhicule, vue en plan, est de forme arrondie et rétrécie, approximativement en forme d'oeuf, de manière telle que le contour externe du véhicule ne présente pas de zones saillantes ou anguleuses pouvant se révéler dangereuses lorsque le véhicule est amené à tourner sur lui-même. Avantageusement également, le véhicule peut être équipé d'au moins deux arceaux de sécurité rigides sensiblement parallèles et d'étendue longitudinale solidarisés à ladite plateforme à l'avant et à l'arrière de celle-ci.

On assure alors la sécurité du véhicule en circulation sur une voie routière au milieu d'autres véhicules. Il est souhaitable d'assurer des conditions de conduite optimales à la personne handicapée. Pour ce faire, on peut prévoir que le véhicule soit équipé d'une carrosserie munie d'une porte frontale et que ladite porte frontale soit coulissante verticalement dans des glissières qui peuvent alors, de façon très intéressante sur le plan de la simplification du véhicule, être formées par les susdits arceaux de sécurité ou être solidaires des susdits arceaux de sécurité afin d'être guidée sur le toit du véhicule, de telle manière que l'ouverture/fermeture de la porte du véhicule n'entraîne pas de gêne pour l'environnement comme ce pourrait être le cas avec une porte battante.

Pour offrir une protection complète à la personne handicapée notamment contre la pluie et le vent, il est souhaitable que la carrosserie du véhicule soit fermée et on prévoit des moyens de conditionnement et de renouvellement de l'air à l'intérieur de la carrosserie. Enfin, comme le véhicule conforme à l'invention est amené à circuler sur route, il doit être agencé pour assurer la sécurité de la personne handicapée dans des conditions analogues à tout véhicule routier, sachant que selon son handicap la personne embarquée peut ne pas être en mesure de manipuler une ceinture de sécurité classique. A cette fin, on peut prévoir que le véhicule soit équipé d'un système de sécurité pour la personne transportée comprenant au moins une barre de sécurité, rigide ou semi rigide, déplaçable verticalement entre une position relevée dans laquelle elle est inopérante et une position abaissée dans laquelle elle coopère avec la poitrine de la personne. Dans une réalisation pratique, on peut prévoir que le système de sécurité comprenne ladite barre de sécurité de laquelle sont solidaires des bretelles, elles aussi rigides ou semi-rigides, propres, en position abaissée, à chevaucher les épaules de la personne handicapée assise dans le fauteuil roulant. L'agencement qui est proposé peut également servir à retenir le fauteuil roulant dans lequel la personne est assise lorsque ce fauteuil n'est pas d'un poids élevé (fauteuil manuel) ; par contre, dans le cas d'un fauteuil roulant pesant (cas d'un fauteuil automoteur par exemple), le fauteuil devra être ancré sur le véhicule par des moyens spécifiques, le système de sécurité n'ayant alors comme seule fonction que la retenue de la personne. On soulignera également que le système de sécurité peut contribuer au soutien de personnes handicapées ayant des difficultés à maintenir leur buste droit. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation donnés uniquement à titre purement illustratif. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus 5 d'un véhicule automobile agencé conformément à l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques, respectivement de face et en perspective de côté, d'un exemple de réalisation d'un véhicule automobile conforme à 10 l'invention ; - les figures 4 à 7 sont des vues illustrant les capacités fonctionnelles du véhicule des figures 1 à 3 respectivement dans diverses configurations d'utilisation ; et 15 - la figure 8 est une vue de côté du véhicule des figures 2 à 7, avec la paroi latérale partiellement arrachée, montrant un détail d'aménagement d'un système de sécurité pour la personne représenté dans deux positions fonctionnelle respectivement en trait plein et en tirets. 20 On se réfère maintenant tout d'abord à la figure 1 montrant une vue schématique de dessus d'un véhicule 1 automobile agencé, conformément à l'invention pour être conduit par une personne handicapée et aux figures 2 et 3 montrant schématiquement, en vue de face et en vue en 25 perspective, un exemple de réalisation d'un tel véhicule. Sur la figure 1, le véhicule 1 automobile est agencé pour être conduit par une personne handicapée schématisée en 3, installée dans un fauteuil roulant 2. Le véhicule 1 comporte une plateforme 4, qui peut être le 30 châssis du véhicule, qui est supportée par des moyens de roulement qui comprennent deux roues 5 avant écartées transversalement l'une de l'autre de part et d'autre d'un axe longitudinal X du véhicule et un bloc 6 d'au moins une roue arrière 7 disposé sensiblement sur ledit axe longitudinal X du véhicule (sur la figure 1, les roues avant 5 et le bloc 6 de roue arrière sont représentés vus en transparence). Le bloc 6 de roue arrière est montré, à la figure 1 et sur les autres figures, équipé d'une unique roue arrière 7, ce qui constitue une possibilité de réalisation ; toutefois, il est parfaitement envisageable, dans le contexte de l'invention, que le bloc 6 de roue arrière soit équipé de plusieurs roues arrière 7 disposées côte à côte transversalement, notamment de deux roues arrière 7 disposées de part et d'autre de l'axe X avec un faible écartement. La plateforme 4 présente un emplacement 8 de positionnement du fauteuil roulant 2 qui est sensiblement centré sur l'axe longitudinal X du véhicule et qui est situé dans une partie antérieure de la plateforme 4, au voisinage immédiat d'un bord avant 9 de la plateforme 4, lequel bord avant 9 est situé au voisinage immédiat de l'avant du véhicule et de préférence coïncide avec l'avant du véhicule comme montré à la figure 1 et comme visible également à la figure 2 illustrant en vue de face un exemple de réalisation d'un véhicule 1 avec carrosserie. Dans ces conditions, des moyens de conduite et de gestion (commandes diverses : phares, avertisseur, chauffage, ventilation, etc.) du véhicule (non représentés) sont disposés au voisinage dudit bord avant 9 de la plateforme 4, au-dessus de celle-ci, et sont conformés en relation avec le handicap de la personne (commandes disposées à gauche et/ou à droite, commandes par mini- leviers, commandes vocales, etc.). A titre d'exemple intéressant de réalisation, ces moyens de conduite et de gestion peuvent être au moins en partie regroupés sur un capotage 10 latéral définissant un passage de roue avant 5 comme figuré par la poignée de commande 11 visible à droite de la personne sur les figures 1 à 3. On pourrait aussi envisager d'autres solutions en relation avec le handicap de la personne, par exemple de regrouper lesdits moyens de conduite et de gestion sur une console portée par des bras articulés de manière à pouvoir être repoussée latéralement pour le déplacement du fauteuil roulant 2 ou amenée à portée de main de la personne pour la manoeuvre du véhicule.

Dans le contexte de l'invention, on prévoit des moyens de commande individuelle desdites deux roues avant 5 et/ou dudit bloc 6 d'au moins une roue arrière 7 qui sont propres à commander l'orientation et/ou le sens de rotation et/ou la vitesse de rotation desdites roues 5, 7 de telle sorte que le véhicule 1 puisse tourner sur lui-même autour d'un axe vertical Y passant approximativement par le centre dudit emplacement 8 de positionnement du fauteuil roulant 2, lequel coïncide approximativement, lorsqu'il est en place dans le véhicule, avec un axe vertical de rotation du fauteuil roulant 2 sur lui-même. De façon concrète, l'axe vertical de rotation du fauteuil roulant 2 sur lui-même se situe sensiblement au milieu de l'axe 2a de ses roues principales 2b (roues arrière) ; l'axe vertical Y de rotation du véhicule sur lui-même se situe sensiblement au milieu de l'axe 5a des roues avant 5 ; il en résulte que, une fois le fauteuil roulant 2 embarqué dans le véhicule 1 et correctement positionné à l'emplacement 8 prévu à cet effet, l'axe 2a des roues principales 2b du fauteuil roulant 2 est situé sensible- ment au-dessus de l'axe 5a des roues avant 5 du véhicule 1 et le milieu de l'axe 2a des roues principales 2b du fauteuil roulant 2 coïncide sensiblement avec le milieu de l'axe 5a des roues avant 5 du véhicule 1, comme cela apparaît clairement sur la figure 1. Dans ces conditions, la personne handicapée va pouvoir conduire le véhicule 1 en étant située dans des conditions analogues à celles qu'elle connaît pour mener son fauteuil roulant 2 : elle est installée dans le véhicule en position centrée comme elle l'est dans son fauteuil roulant, elle dispose d'un champ de vision total immédiatement en avant du véhicule qui lui permet de conduire son véhicule en toute sécurité, même dans un environnement piétonnier ou présentant des obstacles, elle peut faire tourner son véhicule dans les mêmes conditions qu'elle peut faire tourner son fauteuil roulant y compris en rotation sur lui-même. Les commandes de fonctionnement du véhicule peuvent être transposées des commandes du fauteuil roulant, voire être connectées à celles-ci de sorte qu'alors le véhicule est commandé depuis les commandes équipant le fauteuil roulant. Autrement dit, la personne handicapée retrouve dans le véhicule des conditions de conduite très proches de celles qu'elle connaît pour conduire son fauteuil roulant de telle manière que son apprentissage de la conduite du véhicule soit aussi simplifié que possible et que la conduite du véhicule se déroule dans des conditions de sécurité optimales, étant entendu que certains paramètres de fonctionnement du véhicule, et notamment sa vitesse en particulier sur route, sont adaptés individuellement en relation avec le handicap de la personne. Ceci étant, on comprendra qu'il subsiste une très grande souplesse pour équiper le véhicule de manière à répondre aux exigences d'une utilisation par une personne handicapée conduisant depuis son fauteuil roulant, et ceci en relation avec le handicap de cette personne.

Ainsi, compte tenu du positionnement, dans la partie antérieure du véhicule 1, de la personne handicapée assise dans son fauteuil roulant 2 représentant ensemble un poids notable, il est alors souhaitable que les moyens moteurs 12 de propulsion du véhicule (vus en transparence à travers la plateforme 4 à la figure 1) soient localisés dans la partie postérieure du véhicule 1 (c'est-à-dire en arrière des roues avant 5 et en arrière de l'emplacement 8 de positionnement d'un fauteuil roulant 2) afin de mieux répartir la charge du véhicule. Il subsiste alors, vers l'arrière mais aussi en partie latéralement, des emplacements disponibles qui peuvent être utilisés par la personne, et éventuellement aménagés, pour le dépôt de colis ou bagages, voire même avec des sièges par exemple pour des enfants. La plateforme 1 peut alors y être conformée de manière appropriée pour recouvrir l'emplacement des moyens moteurs et dégager un passage de roue pour le débattement du bloc de roue arrière dans les conditions qui seront indiquées plus loin. Par ailleurs, le mode de fonctionnement des moyens de roulement peut donner lieu à de nombreuses variantes : seules les roues avant peuvent être motrices avec la ou les roues arrière simplement porteuse(s), ou inversement seul le bloc de roue arrière peut être moteur avec les roues avant simplement motrices, les roues avant peuvent être fixes ou mobiles en direction tandis que, selon le cas, le bloc de roue arrière peut être mobile ou fixe en direction, ou bien encore toutes les roues peuvent être directrices et/ou motrices, etc. Un mode de réalisation qui semble intéressant et simple à exploiter consiste en ce que les deux roues avant 5 soient fixes en direction et commandables individuellement en rotation en sens et en vitesse de manière à réaliser une commande de direction du véhicule par le différentiel de rotation des roues avant 5. On peut alors prévoir que le bloc 6 d'au moins une roue arrière 7 puisse être fou en rotation. Mais il est également envisageable, pour faciliter la rotation du véhicule dans des endroits encombrés et/ou pour le garer par exemple en créneau, que le bloc 6 d'au moins une roue arrière 7 soit commandable au moins en direction avec une amplitude angulaire d'au moins 90° de part et d'autre de sa position centrale, ladite au moins une roue 7 dudit bloc 6 pouvant être, elle aussi, commandable en rotation en sens et en vitesse. Il est tout à fait souhaitable que le véhicule conforme à l'invention non seulement soit conçu, grâce au moyens précités, pour un déplacement sur des voies carrossables, mais soit au surplus agencé pour le franchissement d'obstacles de toutes natures de manière que la personne handicapée puisse se déplacer sans avoir à descendre de son véhicule (lesquels obstacles étant souvent infranchissables également pour le fauteuil roulant), autrement dit de donner à la personne handicapée une liberté de déplace-ment aussi complète que possible qu'elle ne rencontre pas habituellement et surtout dans ses déplacements seule dans son fauteuil roulant. Non seulement la personne doit pouvoir se déplacer dans des terrains divers et accidentés (par exemple déplacements en campagne dans des chemins non carrossables ou en dehors des chemins, déplacements en forêt, sur des plages, etc.) ce pourquoi il existe déjà des véhicules spécialement adaptés, mais également et surtout elle doit pouvoir se déplacer librement dans un milieu urbain toujours très encombré d'obstacles divers (trottoirs, bornes anti-stationnement, escaliers, obstacles de tout genre devant être contournés, etc.), tous ces déplacements devant pouvoir être effectués avec le même véhicule. A cet effet, il est très souhaitable que le véhicule 1 soit équipé de manière telle qu'entre lesdites roues avant 5 et ledit bloc 6 d'au moins une roue arrière 7, d'une part, et la plateforme 4, d'autre part, soient interposés des moyens respectifs de suspension à grand débattement vertical et que soient prévus des moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension pour la correction d'assiette et/ou le réglage en hauteur du véhicule 1. Bien que de nombreuses solutions techniques puissent être envisagées, une solution qui semble particu- lièrement avantageuse consiste en ce que chaque roue avant 5 et le bloc 6 d'au moins une roue arrière 7 soient respectivement montés aux extrémités de bras 13 de suspension d'étendue approximativement longitudinale qui sont montés articulés en rotation sous la plateforme 4.

Une telle suspension peut présenter une capacité de débattement vertical très importante en relation avec la longueur des bras 13 et leur amplitude angulaire de rotation (qui peut en théorie atteindre 180° en prévoyant des dégagements appropriés). En pratique, il semble utile que cette suspension soit adaptée pour pouvoir provoquer une variation de niveau du véhicule d'au moins 700 mm, voire 800 à 900 mm. Au surplus, il est intéressant que la plateforme soit agencée pour présenter des dégagements vers le haut (passages de roue latéraux 10 visibles aux figures 2 et 3) permettant un effacement des roues vers le haut : les moyens de suspension présentent alors une capacité de débattement vertical vers le bas tel que ladite plateforme 4 puisse être abaissée sur ou au voisinage immédiat du sol, de telle sorte que la personne en fauteuil roulant 2 puisse embarquer/débarquer directement sur le sol comme montré à la figure 3. Mais il reste bien entendu possible de positionner le véhicule à toute hauteur souhaitée, par exemple pour amener la plateforme 4 à hauteur d'un trottoir 14 ou d'une estrade comme montré à la figure 4, ou à tout autre niveau souhaité (par exemple à hauteur d'une plateforme d'un véhicule de chemin de fer pour un embarquement/débarquement direct en fauteuil roulant). On soulignera que la très grande maniabilité du véhicule, inhérente aux moyens mis en oeuvre conformément à l'invention tels qu'exposés plus haut, autorise un accostage précis de l'emplacement d'embarquement/débar- quement du fauteuil roulant, aussi bien pour ce qui concerne l'approche du véhicule de cet emplacement que pour ce qui concerne son positionnement angulaire par rapport à cet emplacement. Il en est ainsi notamment en raison de la capacité de rotation du véhicule sur lui-même ou sur un rayon très faible et en raison de la position de la personne placée très en avant qui voit de façon précise le bord antérieur du véhicule. Par exemple comme montré à la figure 3, un positionnement du véhicule transversale-ment à un trottoir et un déplacement du fauteuil roulant selon l'axe du véhicule (par l'avant dans l'exemple illustré, comme cela sera exposé plus loin) facilitent considérablement l'embarquement/débarquement. Dans ce contexte, pour éviter que le véhicule ainsi positionné encombre la chaussée et aussi parce qu'un dimensionnement supérieur ne s'impose pas, il est préférable que la longueur du véhicule n'excède pas sensiblement la largeur moyenne d'une automobile, c'est-à-dire de l'ordre de 2 m.

De leur côté, les moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension sont propres à effectuer une correction automatique d'assiette de façon à adapter automatiquement la suspension du véhicule en fonction du sol sur lequel il se déplace, comme cela est illustré à la figure 5 sur laquelle apparaît clairement un des bras 13 de suspension d'une roue avant 5. Mais en outre, ces moyens de pilotage sont commandables manuellement par la personne pour actionner individuellement les moyens de suspension respectifs afin de positionner le véhicule à une hauteur requise et/ou pour le franchissement de certains obstacles. C'est ainsi que ces moyens de pilotage peuvent, soit par commande manuelle soit de façon automatique, placer le véhicule dans des positions adaptées à des difficultés spécifiques, par exemple abaisser le véhicule 1 sur le bloc 6 de roue arrière 7 et le relever sur les roues avant 5 afin de le maintenir autant qu'il est possible dans une position de roulement lui permettant de franchir des gradins ou un escalier 15 comme illustré à la figure 6. Il est intéressant que le véhicule 1 possède un accès frontal, de sorte que l'embarquement et le débarquement du fauteuil roulant 2 s'effectuent par l'avant du véhicule 1. Cet agencement est sécuritaire car il évite que la personne sorte du véhicule ou y entre par une face latérale du véhicule qui, au surplus, peut être située du côté de la chaussée. L'embarquement/débarquement s'effectue ainsi à l'écart de la circulation, de préférence directement sur un trottoir lorsque le véhicule est positionné transversalement à celui-ci comme cela a été exposé plus haut.

En outre, un tel agencement laisse une plus grande liberté d'aménagement du véhicule dont les moyens moteurs 12 sont avantageusement placés vers l'arrière comme indiqué ci-dessus.

On soulignera également que le positionnement vers l'arrière des moyens moteurs 12 contribue à équilibrer le véhicule 1, notamment lors de l'embarquement/débarquement du fauteuil roulant 2 au moment où celui-ci se déplace en avant des roues avant 5 en s'opposant alors au basculement du véhicule ainsi que lors de déplacements sur terrain accidenté en évitant le basculement du véhicule. Comme clairement visible sur les figures 2 à 7, on prévoit des arceaux de sécurité 21 au nombre d'au moins deux, qui sont rigides, sensiblement parallèles l'un à l'autre et d'étendue longitudinale en étant solidarisés à ladite plateforme 4 à l'avant et à l'arrière de celle-ci. Les arceaux de sécurité 21 ont, dans l'exemple de véhicule illustré sur les figures, une forme générale approximativement en arc de cercle en fonction des dimensions du véhicule ; ainsi, ces arceaux 21 offrent à eux seuls, de façon simple, une protection horizontale contre des chocs à l'avant et à l'arrière (heurts avec un obstacle ou un autre véhicule par exemple) et également une protection verticale en cas de retournement du véhicule notamment.

Les arceaux 21 peuvent être réalisés de toute manière appropriée pour assurer la fonction requise, par exemple sous forme tubulaire. Sur toutes les figures 2 à 7, le véhicule 1 est représenté équipé d'une carrosserie 16 propre à procurer la protection de la personne embarquée contre les intempéries (pluie, vent). On réalise une carrosserie 16 qui est fermée et l'on prévoit d'équiper le véhicule 1 avec des moyens de conditionnement et de renouvellement de l'air (non représentés), qui par ailleurs peuvent s'avérer d'autant plus utiles que la surface vitrée du véhicule 1 peut être importante comme c'est le cas dans l'exemple illustré.

Comme visible sur les figures 2 à 7, la carrosserie 16 est structurée autour des arceaux de sécurité 21 et est munie d'une ouverture frontale 17 bien visible à la figure 4. Cette ouverture frontale 17 est fermée par une porte frontale 18 de préférence courbée verticalement et coulissante verticalement en étant guidée, dans des guides 20, sur le toit 19 du véhicule 1 de sorte que l'ouverture de cette porte 18 n'entraîne aucune gêne autour du véhicule et, dégageant entièrement la pleine largeur de l'ouverture 17, facilite le passage du fauteuil roulant 2. On soulignera que, comme cela apparaît clairement sur les figures 2 et 3, les guides 20 sont associés aux arceaux de sécurité 21, soit qu'ils sont formés dans lesdits arceaux 21, soit qu'ils sont rapportés et fixés sur ceux-ci. Comme bien visible sur les figures 2 et 3, la porte frontale 18 peut ne pas fermer la totalité de l'ouverture 18 et laisser dégagée la partie basse de celle-ci qui est fermable par un panneau 20 rabattable propre à servir de passerelle pour le passage du fauteuil roulant comme on peut le voir sur les figures 4 et 5. Du fait qu'il est appelé à circuler sur des voies routières au milieu d'autres véhicules, le véhicule 1 conforme à l'invention doit être agencé conformément à la législation pour assurer la protection de la personne en cas de choc, sachant par ailleurs qu'en raison même de son handicap la personne peut ne pas être à même de manœuvrer une ceinture de sécurité classique.

A cette fin, on prévoit (voir figure 8) d'équiper le véhicule 1 d'un système de sécurité 24 comprenant au moins une barre de sécurité 22 déplaçable verticalement entre une position relevée (représentation en tirets) dans laquelle elle est inopérante et une position abaissée (représentation en trait plein) dans laquelle elle coopère avec la poitrine de la personne 3 pour retenir celle-ci, et par là même le fauteuil roulant 2 dans lequel la personne est assise dans le cas où le fauteuil est d'un poids relativement faible (fauteuil roulant manuel). La barre 21 peut être rigide, notamment tubulaire métallique, ou semi-rigide. De façon pratique, le système de sécurité 24 peut comprendre ladite barre de sécurité 22 de laquelle sont solidaires des bretelles 23, elles aussi rigides, notamment tubulaires métalliques, ou semi-rigides, de forme incurvée et qui sont propres, en position abaissée, à chevaucher les épaules de la personne handicapée 3 assise dans le fauteuil roulant 2 comme visible à la figure 8. Les bretelles 23 peuvent être fixées de façon pivotante en 25 sur un support 26 ancré sur la plateforme ou sur toute autre structure rigide du véhicule qui en est solidaire. De préférence, pour tenir compte du handicap de la personne, les bretelles 23 peuvent être animées d'un mouvement de rotation sous l'action de moyens moteurs électriques (non montrés) commandés par un bouton à la disposition de la personne 3. Pour éviter que la personne handicapée reste coincée par ledit système de sécurité dans le véhicule 1 à la suite d'un accident, il est souhaitable de compléter ledit système de sécurité avec des moyens de déclenchement propres à relever la barre de sécurité automatiquement sous la commande d'un organe approprié (par exemple capteur de choc, balise GPS, ...) . Par ailleurs, il est encore avantageux qu'en projection plane verticale le véhicule 1 ne présente pas de partie sensiblement saillante, et en particulier ne présente pas de partie anguleuse notamment aux raccordements des faces. En particulier, la partie arrière (c'est-à-dire typiquement la partie située approximativement en arrière des roues avant 5) du véhicule 1, vue en plan, est de forme arrondie et rétrécie, approximativement en forme d'oeuf, comme on le voit bien sur la figure 1. Une telle conformation évite les risques d'accident lorsque le véhicule 1 est amené à tourner de façon serrée, notamment lorsqu'il est mis en rotation sur lui-même. De la même manière, la face avant du véhicule 1 pourrait éventuellement être galbée en projection verticale, et non pas sensiblement plane comme visible sur la figure 1. Pour le reste, le véhicule peut être agencé de toute manière souhaitable, notamment en regard des exigences entraînées par le handicap de la personne et en regard des exigences de sécurité de circulation. Par ailleurs, les moyens moteurs 12 peuvent être quelconques en relation avec l'utilisation prévue pour le véhicule, c'est-à-dire à moteur à combustion interne de tout type, à moteur électrique, voire mixte.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Véhicule (1) automobile agencé pour être conduit par une personne (3) handicapée installée dans un fauteuil roulant (2), ce véhicule (1) comportant une plateforme (4) qui est supportée par des moyens de roulement (5, 6, 7) et dont le bord avant (9) est situé au voisinage immédiat de l'avant du véhicule (1), caractérisé - en ce que la plateforme (4) présente, dans une partie antérieure, un emplacement (8) de positionnement du fauteuil roulant (2) qui est sensiblement centré sur un axe (X) longitudinal du véhicule (1), - en ce que lesdits moyens de roulement du véhicule comprennent deux roues avant (5) écartées transversalement l'une de l'autre de part et d'autre dudit axe (X) longitudinal du véhicule (1) et un bloc (6) d'au moins une roue arrière (7) disposé sensiblement sur ledit axe (X) longitudinal du véhicule, et -en ce que des moyens de commande individuelle desdites deux roues avant (5) et/ou dudit bloc (6) d'au moins une roue arrière (7) sont propres à commander l'orientation et/ou le sens de rotation et/ou la vitesse de rotation desdites roues (5, 7) de telle sorte que le véhicule (1) puisse tourner sur lui-même autour d'un axe (Y) vertical passant approximativement par le centre dudit emplacement (8) de positionnement du fauteuil roulant (2), ce grâce à quoi le fauteuil roulant (2) mis en place sur ledit emplacement (8) de positionnement a son axe de rotation sur lui-même approximativement coaxial au susdit axe (Y) vertical de rotation du véhicule (1) sur lui-même de sorte que la personne (3) assise dans son fauteuil roulant (2) installé dans le véhicule (1) trouve desconditions de conduite dudit véhicule (1) qui sont approximativement les mêmes que les conditions de conduite de son fauteuil roulant (2).

2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'entre lesdites roues avant (5) et ledit bloc (6) d'au moins une roue arrière (7), d'une part, et la plateforme (4), d'autre part, sont interposés des moyens respectifs de suspension à grand débattement vertical et en ce que sont prévus des moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension pour la correction d'assiette et/ou le réglage en hauteur du véhicule (1).

3. Véhicule selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de suspension présentent une capacité de débattement vertical vers le bas propre à amener ladite plateforme (4) sur ou au voisinage immédiat du sol.

4. Véhicule selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension sont propres à effectuer une correction automatique d'assiette.

5. Véhicule selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de pilotage individuel desdits moyens de suspension sont commandables manuellement pour actionner individuellement les moyens de suspension respectifs.

6. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les deux roues avant (5) sont fixes en direction et commandables individuellement en rotation en sens et en vitesse.

7. Véhicule selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 6, caractérisé en ce que le bloc (6) d'au moins une roue arrière (7) est commandable au moins en direction avec une amplitude angulaire d'au moins 90° de part et d'autre de sa position centrale.

8. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la au moins une roue (7) dudit bloc (6) d'au moins une roue arrière (7) est commandable en rotation en sens et en vitesse.

9. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit emplacement (8) de positionnement du fauteuil roulant (2) est situé de manière telle que l'axe (2a) des roues principales (2b) du fauteuil roulant (2) est approximativement situé au-dessus de l'axe (5a) des deux roues avant (5) du véhicule (1).

10. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le véhicule (1) possède un accès (17) frontal, ce grâce à quoi l'embarquement et le débarquement du fauteuil roulant s'effectuent par l'avant du véhicule (1).

11. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins sa partie arrière, vue en plan, est de forme arrondie et rétrécie, approximativement en forme d'oeuf.

12. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est équipé de moyens moteurs (12) disposés à l'arrière.

13. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins deux arceaux de sécurité (21) rigides, sensiblement parallèles et d'étendue longitudinale solidarisés à ladite plateforme (4) à l'avant et à l'arrière de celle-ci.

14 Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est équipé d'une carrosserie (16) munie d'une porte frontale (18) et en ce que ladite porte frontale (18) est coulissante verticalement dans des guides (20) formés par lesdits arceaux de sécurité (21) ou solidaires desdits arceaux desécurité (21) afin d'être guidée (20) sur le toit (19) du véhicule (1) en position d'ouverture.

15. Véhicule selon la revendication 14, caractérisé en ce que la carrosserie (16) est fermée et en ce que sont prévus des moyens de conditionnement et de renouvellement de l'air dans ladite carrosserie.

16. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un système de sécurité (24) pour la personne (3) transportée comprenant au moins une barre de sécurité (22) déplaçable verticalement entre une position relevée dans laquelle elle est inopérante et une position abaissée dans laquelle elle coopère avec la poitrine de la personne (3) assise dans le fauteuil roulant (2).

17. Véhicule selon la revendication 16, caractérisé en ce que le système de sécurité (24) comprend ladite barre de sécurité (22) de laquelle sont solidaires des bretelles (23) incurvées articulées en rotation (25) sur un support (26) solidaire de ladite plateforme (4) et propres, en position abaissée, à chevaucher les épaules de la personne (3) assise dans le fauteuil roulant (2).