FR2908887A1 - Dispositif de remplissage d'un recipient d'analyse d'un echantillon de produit pulverulent ou poudreux. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de remplissage d'un récipient (6) d'analyse d'un échantillon de produit pulvérulent ou poudreux, qui est notamment remarquable en ce qu'il comporte un corps (1,2,3) tubulaire ouvert à ses deux extrémités dont l'une des extrémités est aménagée pour recevoir et fixer le récipient (6) à remplir; par son côté ouvert, et l'autre extrémité est pourvue d'un tamis (4) disposé de manière à séparer ledit corps en deux compartiments (C1,C2), disposés respectivement au-dessus et au-dessous dudit tamis (4), tandis qu'une trappe (5) est aménagée de manière mobile à l'extrémité du corps pourvue du récipient, juste à ras de celui-ci, et comporte une ouverture (9a) et une partie pleine (9b) qui sont superposables avec ledit côté ouvert du récipient, de telle sorte que le compartiment (C1) au-dessus du tamis est prévu pour recevoir l'échantillon de produit (P) qui peut alors passer au travers dudit tamis pour venir remplir par gravité le récipient en passant par le compartiment (C2) au-dessous du tamis, puis par l'ouverture (9a) de la trappe (5) positionnée à cet effet au-dessus du récipient, tandis que le déplacement de ladite trappe (5) faisant passer sa partie pleine (9b) au-dessus du récipient permet d'assurer un arasement de ce dernier.

Description

L'invention concerne un dispositif de remplissage d'un récipient d'analyse

d'un échantillon de produit pulvérulent ou poudreux et plus particulièrement, mais non exclusivement, de la farine mais aussi des produits en particules comme du son par exemple.

Il est connu de mesurer les propriétés d'échantillons de produits granuleux, pulvérulents ou poudreux et notamment des produits céréaliers. En particulier, on peut effectuer des mesures spectroscopiques en mode proche infrarouge, en vue, par exemple, de connaître le pourcentage d'humidité ou de protéine du produit analysé.

Pour analyser un produit pulvérulent ou poudreux comme de la farine par exemple, on verse celui-ci dans un récipient que l'on ferme au moyen d'un couvercle et que l'on dispose dans l'appareil ou le dispositif d'analyse. Pour une analyse spectroscopique le récipient et/ou son couvercle comporte une face transparente en vue d'une analyse en mode réflexion ou en mode 15 transmission. Dans tous les cas, il y a lieu de remplir le récipient avec le produit qui est généralement légèrement tassé. Jusqu'à présent, le remplissage de ce type de récipient est effectué manuellement et directement. 20 Or, il s'est avéré que des différences notables dans les résultats d'analyse apparaissent entre plusieurs mesures du même échantillon, effectuées par le même opérateur et/ou effectuées par des opérateurs distincts. Cet inconvénient provient de la manière de procéder de chaque opérateur et à chaque opération , par exemple dans la manière de verser le produit en le tassant 25 plus ou moins, en le versant de plus ou moins haut, etc., ce qui fausse inévitablement les résultats. L'inventeur a donc cherché et mis au point un dispositif qui permet de répéter les opérations de remplissage dans des conditions identiques, quel que soit l'opération et l'opérateur, qu'il s'agisse donc du même opérateur ou d'opérateurs successifs. 30 A cet effet, un dispositif de remplissage d'un récipient d'analyse d'un échantillon de produit pulvérulent ou poudreux selon l'invention est notamment remarquable en ce que qu'il comporte un corps tubulaire ouvert à ses deux extrémités dont l'une des extrémités est aménagée pour recevoir et fixer le récipient à remplir, par son côté ouvert, et l'autre extrémité est pourvue d'un tamis disposé de manière à 35 séparer ledit corps en deux compartiments, disposés respectivement au-dessus et au- 2908887 2 dessous dudit tamis, tandis qu'une trappe est aménagée de manière mobile à l'extrémité du corps pourvue du récipient, juste à ras de celui-ci, et comporte une ouverture et une partie pleine qui sont superposables avec ledit côté ouvert du récipient, de telle sorte que le compartiment au-dessus du tamis est prévu pour 5 recevoir l'échantillon de produit qui peut alors passer au travers dudit tamis pour venir remplir par gravité le récipient en passant par le compartiment au-dessous du tamis, puis par l'ouverture de la trappe positionnée à cet effet au-dessus du récipient, tandis que le déplacement de ladite trappe faisant passer sa partie pleine au-dessus du récipient permet d'assurer un arasement de ce dernier. 10 Avec un tel dispositif, du fait qu'après un tamisage qui permet notamment un émottage du produit, celui-ci tombe d'une hauteur constante, directement ou non, dans le récipient qui peut ainsi se remplir dans les mêmes conditions à chaque opération de remplissage. On comprend en effet qu'il est possible de faire tomber directement le produit dans le récipient au travers de l'ouverture de la trappe, puis d'effectuer l'arasement. Toutefois, il est bien sûr possible aussi de faire tomber le produit sur la partie pleine de la trappe, de déplacer celle-ci pour remplir le récipient par l'ouverture de ladite trappe, et d'effectuer l'arasement par une nouvelle manoeuvre de la trappe. Avantageusement, la trappe est montée de manière coulissante à l'extrémité 20 correspondante du corps tubulaire du dispositif. Ainsi l'arasement s'effectue par effet guillotine De préférence, le tamis est positionné de manière que la hauteur du corps au-dessus dudit tamis est plus petite que la hauteur dudit corps au-dessous du tamis et la forme intérieure du corps du dispositif est sur au moins une partie de sa hauteur 25 sensiblement tronconique avec sa partie étroite tournée vers le récipient. Selon un mode de réalisation avantageux, le corps du dispositif présente une partie principale à l'extrémité supérieure de laquelle est fixée une bague destinée à maintenir par serrage le tamis de manière amovible. De la sorte, on peut changer le tamis à volonté en cas d'usure ou selon les 30 produits à analyser. Dans ce cas par exemple, la forme intérieure de la partie principale du corps est tronconique, tandis que la forme intérieure de la bague est cylindrique. L'extrémité du corps aménagée pour recevoir le récipient est avantageusement munie de moyens de fixation destinés à coopérer avec des moyens 35 conjugués prévus sur le récipient . 2908887 3 Dans ce cas par exemple, le corps du dispositif présente une partie principale à l'extrémité inférieure de laquelle est fixée une bague qui est munie, d'une part, d'une fente sur une partie de son pourtour afin de former un logement de passage pour la trappe, et d'autre part, des moyens de fixation pour le récipient et selon un mode de 5 réalisation, un couvercle est prévu pour fermer après remplissage le récipient, ledit couvercle étant pourvu de moyens de fixation semblables ou identiques à ceux du corps du dispositif afin de pouvoir coopérer avec les moyens de fixation déjà prévus sur le récipient pour sa fixation sur ledit corps. Toutefois, des moyens de fixation distincts et différents pour fixer 10 respectivement le récipient au corps et le couvercle audit récipient sont bien évidemment envisageables. Le récipient est conçu pour être disposé dans un dispositif ou appareil d'analyse et en particulier alors, le fond du récipient et/ou son couvercle sont pourvus d'une fenêtre transparente en vue de permettre une analyse optique en mode 15 transmission ou réflexion du produit ainsi recueilli, dans un appareil d'analyse prévu à cet effet. Toutefois, d'autres types d'analyses sont évidemment possibles, l'invention étant indépendante du type d'analyse à effectuer sur le produit. L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la 20 lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre en perspective et en éclaté un dispositif selon l'invention, 25 - la figure 2 montre en perspective le dispositif de la figure 1 dans lequel les divers éléments on été assemblés entre eux, à l'exception du récipient, - la figure 3 est une vue en élévation du dispositif, 30 - les figures 4 et 5 sont des coupes selon A-A de la figure 3 selon deux stades de remplissage, - la figure 6 est une vue de dessus du dispositif après coulissement de la trappe par rapport à la position des figures 2 à 5, 35 5 2908887 4 - la figure 7 est une coupe selon B-B de la figure 6, - la figure 8 est une vue en perspective du récipient rempli et fermé par un couvercle, - la figure 9 est une vue en élévation du récipient de la figure 8, - la figure 10 est une coupe selon C-C de la figure 9, 10 - les figuresl1 et 12 représentent en coupe du même type que celle de la figure 10, respectivement le récipient et son couvercle, mais de façon séparée. Le dispositif tel que représenté comporte un corps tubulaire formé d'une 15 partie principale et centrale 1, d'une bague supérieure 2, et d'une bague inférieure 3. Le dispositif comporte aussi un tamis 4, une trappe 5 et un récipient sous la forme d'un godet ou d'une coupelle 6 (voir en particulier la figure 1). La bague 2 est fixée sur la partie principale 1 du corps, par exemple par vissage, de manière à enserrer et fixer le tamis 4 de manière amovible, ledit tamis 20 pouvant ainsi être facilement changé ou remplacé pour notamment être mieux adapté au produit à analyser. Ainsi l'ensemble 1, 2 détermine deux compartiments séparés Cl, C2, respectivement au-dessus et au-dessous dudit tamis 4, correspondant respectivement au volume intérieur de la bague 2 et au volume de la partie principale 1 du corps, ces 25 compartiments étant parfaitement visibles sur les figures 4, 5 et 7. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, la bague 3 également fixée sur la partie principale 1, par exemple aussi par vissage, comporte une fente 7 sur une grande partie de son pourtour. La fente 7 de la bague 3 est destinée à servir de logement de passage pour 30 le coulissement de la trappe 5, comme le montrent les dessins, à la manière d'un coulisseau. Si dans cet exemple on montre un mode particulier de trappe coulissante, il pourrait bien sûr s'agir d'une trappe rotative par exemple. Plus particulièrement sur la figure 1, on peut voir que la trappe 5 présente un 35 creux 8 dans le fond duquel est aménagée à une extrémité une ouverture circulaire 2908887 5 9a, tandis que la partie 9b autour de ladite ouverture et jusqu'à l'autre extrémité du creux 8 est pleine. Le creux 8 de la trappe 5 permet un guidage et un maintien de cette dernière au moyen d'un prolongement 10 (figure 1) dont est munie la partie principale 1 à son 5 extrémité tournée vers la bague 3. Par ailleurs, comme le montre plus particulièrement la figure 2, la partie inférieure de la bague 3 est pourvue de moyens de fixation sous forme ici de nervures 11 destinés à coopérer avec des moyens conjugués prévus sur la coupelle 6 tels que des rainures 12 (figure 2). 1C~ De plus, comme le montrent bien les figures 4, 5 et 7, le compartiment Cl formé par la bague 2 présente une forme intérieure cylindrique tandis que le compartiment C2 de la partie principale 1 présente une forme intérieure tronconique avec son petit côté tourné vers le bas, c'est-à-dire vers la coupelle 6, à la manière d'un entonnoir. 15 Le fonctionnement est désormais simple à comprendre. On assemble d'abord les éléments comme représenté sur la figure 2 et on fixe la coupelle 6 dans la bague 3 à l'aide des moyens de fixation précédemment décrits 11 et 12. On positionne ensuite la trappe 5 dans la position des figures 3 et 4, c'est-à-20 dire en superposant son ouverture 9a au-dessus de la coupelle 6, bien que selon une variante décrite ci-après on puisse procéder autrement. Dans la position des figures 3 et 4, on remplit au moins partiellement le compartiment Cl d'un produit à analyser référencé P, tel que de la farine par exemple. Le produit P, peut ainsi passer au travers du tamis 4 pour venir remplir la 25 coupelle 6 en passant par le compartiment C2, le passage du tamis 4 pouvant être facilité par tout moyen de manipulation tel q'un moyen de balayage par exemple. La figure 5 montre un stade où tout le produit P est venu s'accumuler dans la coupelle 6 en débordant largement de celle-ci. II suffit alors de faire coulisser la trappe 5 comme le montrent les figures 6 et 30 7, de manière à faire passer la partie pleine 9b de la trappe 4 au-dessus de la coupelle 6 qui prend ainsi la place de l'ouverture 9a. Comme le montrent bien les dessins, la trappe 5 est montée coulissante au ras du bord supérieur de la coupelle 6 de telle sorte, comme le montre en particulier la figure 7, que la partie pleine 9b de la trappe arase la coupelle 6, le produit en surplus 35 restant au-dessus de ladite partie pleine 9b. 2908887 6 On comprend que le produit P tombe dans la coupelle 6 toujours de la même hauteur (hauteur du compartiment C2) pour venir remplir ladite coupelle 6 dans des conditions répétitives. Toutefois, on peut aussi procéder de manière un peu différente, c'est-à-dire 5 avec une position au départ, de la trappe 5 dans la position représentée sur les figures 6 et 7, le produit se déposant sur la partie pleine 9b de ladite trappe 5. La trappe 5 subit alors selon ce second mode de manipulation un premier coulissement pour faire passer l'ouverture 9a à la place de la partie pleine 9b permettant ainsi un remplissage de la coupelle 6, puis un second coulissement 10 d'arasement pour venir reprendre la position des figures 6 et 7. Quel que soit le procédé de remplissage utilisé, on se retrouve avec une coupelle 6 remplie, que l'on peut retirer de la bague 3 avant de vider la partie 1 suite à un nouveau coulissement de la trappe 5. La coupelle 6 peut ensuite être fermée par un couvercle 13 comme le 15 montrent les figures 8, 9, 10 et 12. Avantageusement, mais non exclusivement, le couvercle 13 est pourvu des mêmes moyens de fixation que la bague 3 et en l'occurrence ici des nervures 11' de manière à coopérer avec les rainures 12 de la coupelle 6. Dans l'exemple représenté, la coupelle 6 présente un fond 14 au moins en partie en matière transparente telle que du verre par exemple, de même que le couvercle 13 présente aussi une paroi transparente afin d'enserrer le produit P entre deux parois respectivement 14, 15 formant des fenêtres transparentes. En outre ici on peut voir sur la figure 10 que la paroi vitrée 15 du couvercle 13 est disposée de manière à assurer un certain tassement du produit P.

Ce mode de réalisation permet en particulier d'effectuer dans un appareil adéquat une analyse spectrométrique en mode transmission, dans lequel un rayonnement proche infrarouge traverse le produit. Toutefois, pour une analyse spectroscopique en mode réflexion ou pour d'autres analyses, seul le fond du récipient ou bien le couvercle présente une partie 30 transparente.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de remplissage d'un récipient (6) d'analyse d'un échantillon de produit (P) pulvérulent ou poudreux, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte un corps (1,2,3) tubulaire ouvert à ses deux extrémités dont l'une des extrémités est aménagée pour recevoir et fixer le récipient (6) à remplir, par son côté ouvert, et l'autre extrémité est pourvue d'un tamis (4) disposé de manière à séparer ledit corps en deux compartiments (C1,C2), disposés respectivement au-dessus et au-dessous dudit tamis (4), tandis qu'une trappe (5) est aménagée de manière mobile à l'extrémité 10 du corps pourvue du récipient, juste à ras de celui-ci, et comporte une ouverture (9a) et une partie pleine (9b) qui sont superposables avec ledit côté ouvert du récipient, de telle sorte que le compartiment (Cl) au-dessus du tamis est prévu pour recevoir l'échantillon de produit (P) qui peut alors passer au travers dudit tamis pour venir remplir par gravité le récipient en passant par le compartiment (C2) au-dessous du 15 tamis, puis par l'ouverture (9a) de la trappe (5) positionnée à cet effet au-dessus du récipient, tandis que le déplacement de ladite trappe (5) faisant passer sa partie pleine (9b) au-dessus du récipient permet d'assurer un arasement de ce dernier.

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trappe (5) est montée de manière coulissante à l'extrémité correspondante du corps tubulaire du 20 dispositif.

3) Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le tamis (4) est positionné de manière que la hauteur du corps au-dessus dudit tamis (4) est plus petite que la hauteur dudit corps au-dessous du tamis.

4) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la 25 forme intérieure du corps du dispositif est sur au moins une partie de sa hauteur sensiblement tronconique avec sa partie étroite tournée vers le récipient (6).

5) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le corps du dispositif présente une partie principale (1) à l'extrémité supérieure de laquelle est fixée une bague (2) destinée à maintenir par serrage le tamis (4) de 30 manière amovible.

6) Dispositif selon l'ensemble des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que la forme intérieure de la partie principale (1) du corps est tronconique, tandis que la forme intérieure de la bague (2) est cylindrique.

7) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que 35 l'extrémité du corps aménagée pour recevoir le récipient (6) est munie de moyens de 2908887 8 fixation (11) destinés à coopérer avec des moyens conjugués (12) prévus sur le récipient (6).

8) Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le corps du dispositif présente une partie principale (1) à l'extrémité inférieure de laquelle est fixée une bague (3) qui est munie, d'une part, d'une fente (7) sur une partie de son pourtour afin de former un logement de passage pour la trappe (5), et d'autre part, des moyens de fixation (11) pour le récipient (6).

9) Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'un couvercle (13) est prévu pour fermer après remplissage le récipient (6), ledit couvercle étant pourvu de moyens de fixation (11) semblables ou identiques à ceux du corps du dispositif afin de pouvoir coopérer avec les moyens de fixation (12) déjà prévus sur le récipient pour sa fixation sur ledit corps.

10) Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le fond du récipient et/ou son couvercle sont pourvus d'une fenêtre transparente (14,15) en vue de permettre une analyse optique en mode transmission ou réflexion du produit (P) ainsi recueilli, dans un appareil d'analyse prévu à cet effet.