FR2894081A1 - Connexion avec tracabilite du nombre de demontages - Google Patents

Abstract

Connexion (C) dans laquelle un premier connecteur (C1) est engagé avec un second connecteur (C2), dans laquelle ledit premier connecteur (C1) est muni d'au moins une languette (6) sensiblement élastique s'étendant, lorsque les premier et second connecteurs (C1), (C2), sont mutuellement engagés, vers ledit second connecteur (C2), l'extrémité libre (8) de ladite au moins une languette (6) étant apte à être engagée, lorsque lesdits premier et second connecteurs (C1), (C2), sont mutuellement engagés, avec au moins un élément complémentaire (7) placé à la périphérie dudit second connecteur (C2), caractérisée en ce que ladite au moins une languette sensiblement élastique (6) comporte au moins une zone mécaniquement fragilisée (6a).

Description

Connexion avec traçabilité du nombre de démontages

La présente invention se rapporte au domaine des connexions, en particulier aux connexions électriques ou électroniques dans les véhicules automobiles. Elle concerne, plus particulièrement, les moyens de traçabilité de nombre de démontages et de remontages effectués sur ces connexions.

Plusieurs solutions sont connues pour maintenir mutuellement engagés deux ~o connecteurs (généralement un connecteur mâle et un connecteur femelle) afin de réaliser une connexion électrique, par exemple. Plusieurs de ces solutions consistent en un blocage par coopération d'une première partie de l'un des connecteurs avec une seconde partie, complémentaire, élastique, de l'autre connecteur : une fois mutuellement 15 engagées grâce à la déformation par élasticité de ladite seconde partie, les deux connecteurs sont bloqués ensemble par le retour de ladite seconde partie à sa position initiale par un effet de ressort également induit par l'élasticité de cette partie. Le document FR2627018 propose ainsi une connexion dont un connecteur, 20 mâle, présente un diamètre extérieur légèrement supérieur au diamètre intérieur du connecteur femelle correspondante, et contient un clip métallique contraint comportant un bossage faisant saillie par rapport audit diamètre extérieur. Le connecteur femelle comporte une gorge apte à recevoir ledit bossage. Au moment où les deux connecteurs sont mutuellement engagés, 25 l'élasticité du clip métallique permet l'effacement du bossage, puis, lorsque ledit bossage arrive au niveau de la gorge du connecteur femelle, l'élasticité dudit clip permet la mise en place dudit bossage dans ladite gorge, et, ainsi, le blocage des deux connecteurs pour réaliser la connexion. Le document US5607323 présente, quant à lui, un adaptateur permettant de 30 positionner et de bloquer un connecteur de passage de cloison. Dans ce dispositif, une bague, réalisée dans un matériau sensiblement élastique, est placée autour du connecteur de passage de cloison, de telle manière que, en position bloquée de la connexion, une rondelle de ladite bague coopère, contre PJ5389-DC le 17 octobre 2005 une première face de ladite cloison, avec une gorge ménagée à la périphérie dudit connecteur de passage de cloison. Concomitamment, ladite bague comporte au moins deux fentes délimitant sensiblement deux languettes élastiques, dont la forme extérieure présente un certain nombre de crans de diamètre croissant vers l'extrémité de la bague opposée à ladite rondelle. Lors de l'engagement du connecteur dans l'orifice de passage de cloison, l'élasticité des languettes formées sur la bague permet l'engagement de la partie de ladite bague comportant lesdites languettes du côté de la seconde face de ladite cloison, opposé à la première face avec laquelle la rondelle de ladite bague coopère. En fonction de l'épaisseur de la cloison, l'un ou l'autre des crans évoqués ci-dessus coopère alors avec la seconde face de ladite cloison afin de permettre le blocage de la connexion : ladite cloison est, alors, prise en sandwich entre, d'une part, l'un des crans de ladite bague, et, d'autre part, ladite rondelle de ladite bague, elle-même engagée et bloquée dans ladite gorge dudit connecteur de passage de cloison. L'élasticité de la bague et de ses composants (languettes, rondelle) permet le démontage de l'ensemble. On connaît également, par exemple par le document US5733146, un agencement de montage d'un connecteur électrique sur un panneau électrique, dans lequel une languette élastique, solidaire dudit panneau électrique, et dont l'extrémité libre forme sensiblement un crochet, coopère avec une encoche appropriée ménagée sur l'une des faces dudit connecteur afin de permettre le blocage dudit connecteur sur ledit panneau. Pour l'ensemble de ces dispositifs, toutefois, il est impossible à l'utilisateur de connaître le nombre de montages et de démontages de la connexion qui ont été réalisés préalablement à son intervention. Or, les montages et démontages successifs entraînent une détérioration des contacts par frottement, et, dans des cas tels que ceux évoqués ci-dessus, un vieillissement et une dégradation éventuelle de l'élasticité des parties souples de ladite connexion, pouvant conduire, à la longue, à une diminution des performances du dispositif. Il est donc important, afin de prévenir ces dégradations, de connaître le nombre de démontages et remontages effectués sur une connexion, en particulier de manière à pouvoir entreprendre les actions de maintenance préventive appropriées. L'ajout d'une étiquette sur le connecteur, avec mention, par les PJ5389- DC le 17 octobre 2005 utilisateurs successifs, des démontages et remontages effectués, s'avère peu fiable, principalement en raison du risque de perte de l'étiquette, auquel s'ajoute le risque d'oubli de la mention de son intervention par l'utilisateur.

La présente invention a pour but de proposer un dispositif de connexion permettant de connaître facilement le nombre de démontages et de remontages effectués sur ladite connexion.

L'invention atteint son but grâce à une connexion dans laquelle un premier ~o connecteur est engagé avec un second connecteur, dans laquelle ledit premier connecteur est muni d'au moins une languette sensiblement élastique s'étendant, lorsque les premier et second connecteurs sont mutuellement engagés, vers ledit second connecteur, l'extrémité libre de ladite au moins une languette étant apte à être engagée, lorsque lesdits premier et second 1s connecteurs sont mutuellement engagés, avec au moins un élément complémentaire placé à la périphérie dudit second connecteur, caractérisée en ce que ladite au moins une languette sensiblement élastique comporte au moins une zone mécaniquement fragilisée. Avantageusement, ladite zone mécaniquement fragilisée est préférentiellement 20 placée au voisinage de la liaison de ladite au moins une languette sensiblement élastique avec ledit premier connecteur. Avantageusement, ledit premier connecteur comporte au moins un ensemble de plusieurs languettes régulièrement réparties au voisinage de sa périphérie, et les extrémités libres desdites languettes délimitent un espace dont les 25 dimensions sont sensiblement inférieures aux dimensions extérieures du second connecteur, de telle sorte que, lorsque lesdits premier et second connecteurs sont mutuellement engagés pour former la connexion selon l'invention, l'engagement desdites languettes dans lesdites encoches s'accompagne d'une mise en contrainte desdites languettes autour dudit second connecteur. 30 Avantageusement, le premier connecteur comporte autant d'ensembles de languettes qu'il est souhaité de pouvoir réaliser de cycles de démontage et de remontage de la connexion selon l'invention. PJ5389-DC le 17 octobre 2005 Selon différents modes de réalisation, l'élément complémentaire avec lequel ladite au moins une languette est engagée est une encoche réalisée à la périphérie du second connecteur, ou est une lèvre rapportée à ladite périphérie dudit second connecteur, et formant sensiblement saillie par rapport à celle-ci. Selon un mode de réalisation préféré, les languettes sont disposées le connecteur mâle de la connexion selon l'invention, et les éléments complémentaires avec lesquelles elles sont aptes à être engagés sont placés sur le connecteur femelle de la connexion selon l'invention.

Selon un mode de réalisation alternatif, les languettes sont disposées le connecteur femelle de la connexion selon l'invention, et les éléments complémentaires avec lesquelles elles sont aptes à être engagés sont placés sur le connecteur mâle de la connexion selon l'invention. Selon différents modes de réalisation, l'invention, peut également présenter 1s une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : les premier et second connecteurs présentant une symétrie de révolution, chacun des ensembles de languettes comporte trois languettes régulièrement réparties sur la périphérie dudit premier connecteur, 20 les premier et second connecteurs présentant une symétrie de révolution, les languettes sont placées sur une bague libre ne rotation autour dudit premier connecteur, le second connecteur, comportant les éléments complémentaires aptes à coopérer avec lesdites languettes, comporte une partie permettant la 25 protection de la zone dans laquelle lesdites languettes et lesdits éléments complémentaires sont mutuellement engagés.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : 30 - la figure 1 est une vue schématique de dessus du premier connecteur selon un mode de réalisation préféré d'une connexion selon l'invention, PJ5389-DC le 17 octobre 2005 la figure 2 est vue en coupe, selon le plan A-A repéré sur la figure 1, des premier et second connecteurs, non engagés mutuellement pour réaliser la connexion selon l'invention, les figures 3A, 3B, et 3C présentent des vues schématiques en perspective du fonctionnement d'une connexion selon l'invention, la figure 4 est une vue schématique en coupe, selon un plan A-A similaire à celui selon lequel est réalisée la coupe de la figure 2, d'un mode de réalisation alternatif du premier connecteur d'une connexion selon l'invention, les figures 5A et 5B sont des vues schématiques des détails de différents modes d'engagement des languettes avec les éléments complémentaires correspondants, la figure 6 est une vue schématique en coupe d'une variante d'un mode de réalisation du second connecteur d'une connexion selon l'invention.

Une connexion C selon l'invention, schématiquement représentée par les figures 1 et 2, comporte notamment un premier connecteur Cl et un second connecteur C2 aptes à être mutuellement engagés selon une direction de connexion Z.

Dans la présente description, ainsi que dans les figures annexées à celles-ci, l'invention sera décrite pour une connexion C dont les premier et second connecteurs Cl et C2 présentent une symétrie de révolution selon un axe longitudinal Z, où ledit axe Z est également l'axe de connexion : l'invention peut toutefois mettre en oeuvre des connecteurs Cl et C2 de forme quelconque, aptes à être mutuellement engagés selon une direction de connexion Z quelconque. Selon le mode de réalisation, non limitatif, représenté par les figures, et qui sera ici décrit, le premier connecteur Cl de la connexion C selon l'invention est un connecteur mâle, et le second connecteur C2 est une embase femelle. Le premier connecteur Cl peut toutefois être une embase femelle et le second connecteur C2 un connecteur mâle sans qu'il nuise à l'invention. PJ5389-DC le 17 octobre 2005 Le premier connecteur Cl comporte un corps 1, sensiblement cylindrique dans le mode de réalisation représenté, dont un appendice 2 est apte à être engagé, selon la direction de connexion Z, dans un orifice 3 de l'embase C2 : les formes extérieures de ladite partie 2 sont complémentaires des formes intérieures de l'orifice 3 (ces formes ne sont pas détaillées ici : elles sont fonction de la connexion réalisée), et les dimensions extérieures dudit appendice 2 sont légèrement inférieures aux dimensions intérieures dudit orifice 3. Les dimensions extérieures du corps 1 du premier connecteur Cl sont légèrement supérieures aux dimensions extérieures de l'embase C2. Une fois ledit appendice 2 et ledit orifice 3 mutuellement engagés, une face 4 du corps 1 du premier connecteur Cl est en appui contre une face 5 de l'embase C2. Les premier connecteur Cl et embase C2 doivent alors être maintenus ensemble afin de réaliser la connexion C. A cette fin, au moins une languette sensiblement élastique 6 s'étend, à partir du premier connecteur Cl, vers l'embase C2, et est apte à coopérer, lorsque lesdits premier connecteur et embase Cl et C2 sont mutuellement engagés, avec un élément complémentaire 7 approprié placé sur la périphérie de l'embase C2. Selon le mode de réalisation, préféré, présenté par les figures, un ensemble de trois languettes 6, régulièrement réparties sur la périphérie extérieure du corps 1, permet un maintien efficace de la connexion C. Chacune des languettes 6 s'étend ici à partir de la partie périphérique de la face 4 d'appui du premier connecteur Cl sur l'embase C2, et son extrémité libre forme sensiblement un crochet 8 dirigé vers la direction de connexion Z précédemment mentionnée, c'est-à-dire, selon le mode de réalisation représenté par les figures, vers l'axe longitudinal des premier connecteur Cl et embase C2. Avantageusement, chacune des languettes est également sensiblement dirigée vers ledit axe Z, de telle manière que les dimensions d de l'espace intérieur délimité par les crochets 8 soient légèrement inférieures aux dimensions extérieures de l'embase C2. Selon le mode de réalisation représenté par les figures, chacun des éléments 7 précédemment mentionnés est une encoche de forme complémentaire à celle de chacun desdits crochets 8, ménagée à la périphérie de l'embase C2. Les dimensions D de l'espace intérieur délimité par le fond 9 de chacune des PJ5389-DC le 17 octobre 2005 encoches 7 sont également légèrement supérieures aux dimensions d, précédemment évoquées, de l'espace intérieur délimité par les crochets 8. Lors de l'engagement de l'appendice 2 du premier connecteur Cl dans l'orifice 3 de l'embase C2, un chanfrein 10, ménagé à la périphérie de la face d'appui 5, permet de guider les crochets 8 autour de l'embase C2 : les dimensions extérieures de ladite embase C2 étant, ainsi qu'il a été précédemment indiqué, sensiblement supérieures aux dimensions d de l'espace intérieur délimité par lesdits crochets 8, et les languettes 6 présentant, ainsi qu'il a été mentionné plus haut, une certaine élasticité, il s'en suit une mise en contrainte desdites ~o languettes 6 autour de ladite embase C2. Cette mise en contrainte est maintenue lorsque lesdits crochets 8 sont engagés avec lesdits éléments 7 (ici les encoches 7), les dimensions D de l'espace intérieur délimité par les fonds 9 desdites encoches 7 étant également, ainsi qu'il a été mentionné ci-dessus, légèrement supérieures auxdites dimensions d. L'équi-répartition des languettes 15 6 à la périphérie du premier connecteur Cl permet alors d'assurer un maintien homogène des premier connecteur Cl et embase C2 ensemble.

Dans la connexion C selon l'invention, ainsi que le présente la figure 2, chacune desdites languettes 6 comporte une partie 6a mécaniquement fragilisée. Par 20 exemple, et de manière non limitative, chacune desdites languettes 6 est formée dans un matériau plastique suffisamment rigide pour assurer un bon maintien des premier connecteur Cl et embase C2, tout en présentant une épaisseur suffisamment faible pour préserver une certaine souplesse, et chacune desdites languettes 6 comporte une partie 6a sensiblement amincie, 25 préférentiellement, mais de manière non exclusive, au voisinage de son extrémité la plus proche de sa liaison avec le corps 1 du premier connecteur Cl. De plus, le premier connecteur Cl d'une connexion C selon l'invention est muni d'autant d'ensembles de languettes 6, 6', 6", ... qu'il est souhaité pouvoir réaliser de cycles de montage et de démontage de ladite connexion C. 30 Ainsi que le présentent les figures 3A, 3B, et 3C, qui illustrent le fonctionnement de l'invention, lors du premier montage de la connexion C PJ5389-DC le 17 octobre 2005 selon l'invention, un premier ensemble de languettes 6 du premier connecteur Cl est engagé avec les encoches 7 de l'embase C2 (figure 3A). Lors du premier démontage (figure 3B) de la connexion C selon l'invention, le premier connecteur Cl est déconnecté de l'embase C2 selon la direction Z : les languettes 6, mises en contrainte dans les encoches 7, ainsi qu'il a été précédemment mentionné, et fragilisées par la zone 6a qu'elles comportent, se rompent alors. Il suffit ensuite à l'opérateur, pour effectuer un nouveau montage de la connexion C selon l'invention, d'effectuer une légère rotation, autour de l'axe de connexion Z, du premier connecteur Cl par rapport à l'embase C2, de telle manière qu'un nouvel ensemble de languettes 6' puisse coopérer à son tour avec lesdites encoches 7 (figure 3C), l'opération pouvant être renouvelée autant de fois que le premier connecteur Cl comporte d'ensemble 6, 6', 6", etc ... et qu'il est souhaité d'utiliser la connexion C avant remplacement de l'un ou l'autre desdits premier connecteur Cl et embase C2 à titre de maintenance préventive. Lorsque le dernier démontage est effectué, il n'est plus possible de remonter la connexion C selon l'invention, aucun moyen ne permettant plus de maintenir les premier connecteur Cl et embase C2 assemblés entre eux.

L'invention permet ainsi, par un dispositif simple, de connaître rapidement le nombre de cycles de démontage et de remontage d'une connexion C déjà effectués et restant à effectuer avant réalisation d'un remplacement de maintenance de l'un ou l'autre des connecteurs Cl et C2 de cette connexion.

Il est à noter que la connexion C selon l'invention peut être mise en oeuvre selon des modes alternatifs. Ainsi, comme le présente la figure 4, les languettes 6, 6', ... peuvent être liées à une bague 11 placée autour du corps 1 du premier connecteur Cl et libre en mouvement autour de celui-ci, maintenue longitudinalement autour dudit corps 1 par des moyens appropriés 12. Selon le mode de réalisation présenté par la figure 4, ladite bague 11 est, par exemple, de manière non limitative, maintenue longitudinalement entre deux lèvres 12 de dimensions sensiblement PJ5389-DC le 17 octobre 2005 supérieures aux dimensions dudit corps 1. Ce mode de réalisation présente l'avantage de permettre une dé-corrélation de la connexion à proprement parler et du maintien entre elles des premier connecteur Cl et embase C2 : il permet en outre de simplifier les remontages successifs de la connexion C, les mouvements de la bague 11 pour permettre l'appairage des languettes 6 et éléments 7 étant indépendants de la connexion proprement dite. De même, ainsi que le présentent les figures 5A et 5B, les éléments 7 avec lesquels les languettes 6, 6', etc ... coopèrent peuvent être, ainsi qu'il a été précédemment évoqué, des encoches ménagées à la périphérie de l'embase C2 ~o (figure 5A), ou être formés d'une lèvre saillante par rapport à ladite périphérie de ladite embase C2 (figure 5B). Il conviendra alors, afin de permettre le montage du connecteur C sans qu'il y ait de rupture intempestive des languettes 6, 6', etc ... que le profil de la lèvre 7 présente, de manière analogue au chanfrein 10 précédemment mentionné, sur sa face 13 située au regard du 15 premier connecteur Cl, un chanfrein 14 permettant de guider les crochets 8, 8', etc ... desdites languettes 6, 6', ... , l'élasticité relative des languettes 6, 6', ... permettant alors l'engagement desdits crochets 8, 8', ... avec la face opposée 15 de ladite lèvre 7. Enfin, ainsi que le présente la figure 6, l'embase C2 peut être munie d'un 20 élément 16 permettant la protection des languettes 6, 6',

. engagées avec les éléments complémentaires 7. Par exemple, et de manière non exhaustive, ainsi que le présente la figure 6, ledit élément 16 peut être un manchon creux, rapporté sur la périphérie de l'embase C2, de dimensions sensiblement supérieures aux dimensions extérieures du premier connecteur Cl.

25 Alternativement, ledit élément 16 peut être une bague libre en mouvement autour de ladite embase C2, et maintenue longitudinalement autour de celle-ci par des moyens appropriés, de manière similaire à la bague 11 représentée par la figure 4...DTD: 30 La connexion C selon l'invention peut, indifféremment, être mise en oeuvre pour une liaison électrique, mécanique, hydraulique, ou pneumatique. PJ5389-DC le 17 octobre 2005

Claims (17)

Revendications

1. Connexion (C) dans laquelle un premier connecteur (Cl) est engagé avec un second connecteur (C2), dans laquelle ledit premier connecteur (Cl) est muni d'au moins une languette (6) sensiblement élastique s'étendant, lorsque les premier et second connecteurs (Cl), (C2), sont mutuellement engagés, vers ledit second connecteur (C2), l'extrémité libre (8) de ladite au moins une languette (6) étant apte à être engagée, lorsque lesdits premier et second ~o connecteurs (Cl), (C2), sont mutuellement engagés, avec au moins un élément complémentaire (7) placé à la périphérie dudit second connecteur (C2), caractérisée en ce que ladite au moins une languette sensiblement élastique (6) comporte au moins une zone mécaniquement fragilisée (6a). 15

2. Connexion (C) selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite zone mécaniquement fragilisée (6a) est située au voisinage de la liaison entre ladite au moins une languette sensiblement élastique (6) et ledit premier connecteur (Cl). 20

3. Connexion (C) selon l'une ou l'autre des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que (n) languettes (6) sont régulièrement réparties à la périphérie du corps (1) du premier connecteur (Cl).

4. Connexion (C) selon la revendication 3, caractérisée en ce que (N) ensembles 25 de languettes (6), (6'), (6"), ... sont placés à la périphérie du corps (1) du premier connecteur (Cl), où (N) est égal au nombre de cycles de montage et de démontage admissibles de la connexion (C).

5. Connexion (C) selon la revendication 4, caractérisée en ce que chacune des 30 languettes (6) s'étend, à partir du corps (1) du premier connecteur (Cl), sensiblement vers la direction (Z) de connexion, de telle manière que les extrémités (8) desdites languettes (6) délimitent un espace intérieur dont les dimensions (d) sont sensiblement inférieures aux dimensions extérieures (D) des PJ5389-DC le 17 octobre 2005 15 30éléments (7) avec lesquels elles sont engagés lorsque les premier et second connecteurs (Cl), (C2) sont mutuellement engagés.

6. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée 5 en ce que les extrémités (8) de chacune des languettes (6) forment sensiblement un crochet apte à coopérer avec les éléments (7).

7. Connexion (C) selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits éléments (7) sont des encoches ménagées à la périphérie du second connecteur 10 (C2).

8. Connexion (C) selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits éléments (7) sont formés d'une lèvre sensiblement saillante par rapport à la périphérie du second connecteur (C2).

9. Connexion (C) selon la revendication 8, caractérisée en ce que la face (13) de ladite lèvre (7) située au regard du premier connecteur (Cl) comporte, à sa périphérie extérieure, un chanfrein (14). 20

10. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle, une fois les premier et second connecteurs (Cl), (C2) mutuellement engagés, une face (4) du premier connecteur (Cl) est en appui contre une face (5) du second connecteur (C2), caractérisée en ce qu'un chanfrein (10) est ménagé à la périphérie de ladite face d'appui (5). 25

11. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les languettes (6) sont placées sur une bague (11) libre en mouvement autour du corps (1) du premier connecteur (Cl) et maintenue autour de celui-ci par des moyens appropriés (12).

12. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce qu'un élément (16), creux, dont les dimensions intérieures sont sensiblement supérieures aux dimensions extérieures du premier PJ5389-DC le 17 octobre 2005 connecteur (Cl), est rapporté autour du second connecteur (C2) afin de protéger les languettes (6) engagées avec les éléments (7).

13. Connexion (C) selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit élément (16) est une bague maintenue autour du second connecteur (C2) par des moyens appropriés et libre en mouvement autour de celui-ci.

14. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que le premier connecteur (Cl) est un connecteur mâle et le second connecteur (C2) est une embase femelle.

15. Connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que le premier connecteur (Cl) est une embase femelle et le second connecteur (C2) est un connecteur mâle.

16. Procédé de montages et de démontages successifs d'une connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisé en ce que : a) lorsque les premier et second connecteurs (Cl), (C2) sont mutuellement engagés selon la direction de connexion (Z), le chanfrein (10) guide les extrémités (8) d'un premier ensemble de languettes (6) autour du second connecteur (C2) jusqu'à ce qu'elles s'engagent avec les éléments (7), lesdites languettes (6) étant alors mises en contrainte autour dudit second connecteur (C2), b) lors du démontage, te retrait du premier connecteur (Cl) s'accompagne de la rupture, au niveau de leur zone fragilisée (6a), de chacune des languettes (6), c) lors du remontage suivant, le premier connecteur (Cl) est déplacé relativement au second connecteur (C2) de telle manière que les extrémités (8') d'un deuxième ensemble de languettes (6') coopère avec les éléments (7) dudit second connecteur (C2), c) l'opération peut être renouvelée autant de fois qu'il existe d'ensembles de languettes (6), (6'), (6"), ... sur le premier connecteur (Cl).

17. Véhicule automobile équipé d'au moins une connexion (C) selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, dont les montages et démontages successifs sont effectués selon la revendication 16.5